Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 04:39
Proche-orient : l'ONU aux abonnés absents...
A l’ONU, de qui se moque-t-on ?


desinfos.


et OUI, Ca c'est une Question quotidienne !!!!


Par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

mercredi 13 janvier 2010



Hier mardi, au cours d’ une visite près de la frontière libanaise, Ehud Barak, ministre de la défense israélien, déclarait : « Le calme règne actuellement, ce qui sert les intérêts de deux parties. Nous recommandons très fortement à l’autre partie de ne pas tenter de modifier cette situation ».

Ces paroles de paix se voulaient, optimistes, car, de fait, on apprenait, le même jour, que des fosses explosives contenant des douzaines d’engins piégés sophistiqués ont récemment été découvertes près de la route principale menant au village d’Al-Khiyam au Sud Liban.
Voir l'article

Nouvelle preuve de l'activité militaire du Hezbollah- Fiche archive


Et ce matin même, une information nous apprenait que trois personnes, dont deux enfants, ont été blessées, après l’explosion d’une bombe dans une localité du sud du Liban.

Mais ce ne sont pas ces informations que l’on trouve dans les communiqués diffusés par le service de presse de l’ONU.

Qu’on en juge plutôt.

Ledit service diffusait une dépêche selon laquelle « La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a vivement protesté contre le nombre important de survols de l’espace aérien libanais par l’armée israélienne au cours des derniers jours, en violation d’une résolution du Conseil de sécurité mettant fin à la guerre entre Israël et les combattants du Hezbollah en 2006 ».

Et afin de bien cibler le vrai responsable d’un danger potentiel, il était précisé : « de telles violations de la souveraineté libanaise tendent à exacerber les inquiétudes locales et sont en contradiction avec les efforts pour réduire les tensions et établir un environnement de sécurité stable dans le sud du Liban, a indiqué la FINUL ».

Et la FINUL indiquait qu’elle avait « signalé ces incidents au Conseil de sécurité de l’ONU via le Département des opérations de maintien de la paix ».

Effectivement, « depuis 2006, la FINUL proteste régulièrement contre les violations répétées de l’espace aérien libanais par l’armée israélienne ».

On entend moins parler, en revanche, des agissements du Hezbollah, qui expliquent, pourtant, la réplique d’Israël..

Et ce n’est qu’à la fin du communiqué de presse, qu’il est fait état du fait que « vendredi, elle a annoncé qu’en coordination étroite avec l’armée libanaise, elle enquêtait sur la découverte le 26 décembre par une patrouille de la FINUL d’une cache importante d’explosifs dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël. La nature précise des explosifs et les circonstances dans lesquelles ils ont été trouvés sont examinées attentivement ».

On notera qu’au bout de 13 jours, la FINUL n’ose toujours pas livrer les résultats de l’enquête, vraisemblablement, pour ne pas mécontenter le Hezbollah, qui a, pourtant,« signé » ainsi une nouvelle violation de la résolution 1701 adoptée par le Conseil de sécurité, après la guerre du Liban sud, à l’été 2006.

Or, il importe de souligner que depuis son retrait du Liban, à l’été 2000, Israël a été menacé, potentiellement, ou concrètement, précisément en 2006, par le Hezbollah.

Alors, l’ONU a beau jeu de reprocher à Israël de violer la résolution 1701, alors que cette même résolution réclamait « l’application intégrale des dispositions pertinentes des Accords de Taëf et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) qui exigent le désarmement de tous les groupes armés au Liban, afin que, conformément à la décision du Gouvernement libanais du 27 juillet 2006, seul l’État libanais soit autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban (souligné par nous).

Au lieu de s’en prendre, en l’occurrence, uniquement à Israël, l’ONU devrait pourtant s’interroger sur les raisons de ces incursions israéliennes dans l’espace aérien libanais.

En réalité, à défaut de pouvoir pratiquement procéder à ce désarmement, pour lequel la FINUL ne dispose d’ailleurs pas du mandat d’y procéder elle-même, Israël entend, surveiller ce qui se passe au sol et prévoir, en temps utile, un nouveau déclenchement armé.

En quelque sorte, pour reprendre une formule utilisée par la doctrine internationaliste, Israël peut se prévaloir, en quelque sorte, d’un « droit de légitime défense anticipée » (P. Daillier, M. Forteau, A. Pellet, Droit international public, 8ème « éd., 2009, n° 566, p. 1041).

Il est, en effet, proprement scandaleux, alors qu’Israël s’est retiré du territoire libanais depuis plus de 9 ans, que l’Etat hébreu est encore contraint de veiller seul au « maintien de la paix » (sic) à la frontière libanaise.

Déjà, en 2004, soit 4 ans après le retrait des troupes israéliennes, le Conseil de sécurité se déclarait, dans sa résolution 1559 : « gravement préoccupé par la persistance de la présence au Liban de milices armées, qui empêche le Gouvernement libanais d’exercer pleinement sa souveraineté sur tout le territoire du pays ». Il réaffirmait, alors, « combien il importe que le contrôle exercé par le Gouvernement libanais s’étende à la totalité du territoire du pays et demandait « à nouveau que soient strictement respectées la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politique du Liban, placé sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais s’exerçant sur l’ensemble du territoire libanais » et demandait « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées ».

Il est vrai que, jamais, les gouvernements libanais successifs n’ont manifesté un quelconque empressement à étendre, effectivement, leur contrôle à l’ensemble du territoire du pays, comme l’y invitait le Conseil de sécurité.

C’est d’ailleurs une constante de la politique suivie par les gouvernements libanais depuis des décennies.

On ne se lassera jamais de rappeler que c’est cette démission des autorités libanaises, qui a permis, tout d’abord au Fatah de Yasser Arafat, dans les années 70, après la répression sanglante en Jordanie de « septembre noir », puis, après le départ d’Israël, en 2000, au Hezbollah de s’emparer du sud du pays, pour en faire une base d’attaques dirigées contre Israël.

Israël n’a jamais eu de revendication sur une quelconque portion du territoire libanais.

S’agissant du contentieux concernant ce qu’il est convenu d’appeler les « fermes de Chebaa », Israël soutient qu’il s’agit d’une portion de territoire syrien et non pas libanais.

Et, jusqu’à présent, l’ONU qui est censée se pencher sur la question n’a pas été en mesure de trancher objectivement la question.

Alors, de grâce, avant de chercher noise à Israël, il serait bon que l’ONU s’en prenne aux véritables « fauteurs de troubles »……

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 05:50

Plus facile pour l’ONU de transformer le climat en Palestine et en Israël





Par Arié
http://www.geopolitiquebiblique.com/

Après l’échec retentissant de la Conférence sur le climat à Copenhague, l’ONU va avoir une magnifique occasion de redorer son blason en redessinant la carte climatique, et politique par la même occasion, d’Israël et de ce que d’aucuns appellent la Palestine.


Si aucun des chefs d’Etat présents à Copenhague n’a été capable de se mettre d’accord avec son voisin sur l’avenir de la planète, un consensus est à prévoir lorsque il s’agira – très bientôt – d’établir les Palestiniens dans les frontières qui précèdent la Guerre des Six jours, et de réduire comme une peau de chagrin l’Etat sioniste. Le territoire de Gaza ne reviendra pas à l’Egypte, et la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, à la Jordanie; aucun de ces deux Etats ne souhaitant récupérer ce qui leur appartenait avant 1967. Tous ces territoires iront, en droit onusien, à un magma hétéroclite d’individus qui se réclament d’un vocable vide de sens qui s’appelle la Palestine.


Le scénario est écrit d’avance: le Liban ou la Lybie, ou qui vous voudrez, va demander une réunion extraordinaire du Conseil de Sécurité de l’ONU afin de statuer sur la proposition visant à reconnaître la création d’un Etat palestinien, qui s’étendra sur Gaza et la Cisjordanie, et dont la Capitale sera Jérusalem. Et par la même contraindra Israël à accorder un corridor entre ces deux territoires .

Cette initiative est soutenue par le roi d’Arabie saoudite, Mubarak et Abu Mazen. Ce dernier s’est beaucoup démené et promené ces temps derniers afin de convaincre les 5 membres permanents, et les 10 non permanents, qui composent le Conseil de Sécurité, d’approuver la proposition de partition.


Parmi les pays en mesure d’opposer un véto à la résolution, La Chine, la Russie la France et la Grande-Bretagne sont déjà dans la poche d’Abu Mazen. Les yeux se tournent à nouveau vers Obama. Le pari raisonnable d’Abu Mazen est qu’Obama, au pire, donnera l’ordre de s’abstenir lors du vote. Au mieux, pour les Palestiniens, il n’usera pas du droit de véto des Etats-Unis. Le résultat des courses est qu’au moins 12 des 15 membres permanents voteront pour la constitution d’un Etat palestinien. Selon les dirigeants arabes l’effet d’un vote massif en faveur de la Palestine aura autant d’impact que la déclaration 181 votée le 27 Novembre 1947 qui a décidé de la création de deux Etats: l’un juif et l’autre palestinien. Avant d’ailleurs que tous les pays arabes ne la conteste et rentrent en guerre contre Israël, ce qui a débouché sur la guerre d’Indépendance et sur la création des camps de refugiés


Abu Mazen a t-il raison de parier sur la bienveillance d’Obama ou sur sa neutralité bienveillante, ce qui, dans les faits, revient exactement au même. M’est avis que oui.

Un signe fort a été envoyé par Obama à Abu Mazen, à Natanyahou, et à toute la Communauté internationale, par la même occasion, par la mise sur orbite d’un nouveau personnage qui va jouer un rôle clef au Moyen-orient. Je veux parler de Hanna Rosenthal. Cette gente dame a été nommée par Baraq, Envoyée Spéciale en charge de l’antisémitisme. Avant sa nomination à la Maison Blanche elle faisait partie du Board des Directeurs du nouveau Lobby juif « J Street » et de « Chalom Ahchav ». Deux organismes juifs de gauche, plus pro-palestiniens, tu meurs. Pour donner encore plus de poids à sa nomination, Obama l’a installée dans des bureaux qui jouxtent ceux d’Hillary. Sans doute pour faire comprendre à celle-ci qu’une concurrente sérieuse au Département d’Etat se profile à l’horizon.


Le travail de Rosenthal sera de se battre contre l’amalgame entre Antisémitisme et anti-Sionisme. Être antisémite n’est pas convenable, être anti israélien est un presqu’un must, un devoir patriotique. Le choix de cette juive qui vient se rajouter aux Rahm, Axelrod et consorts, complète en attendant mieux, la panoplie de Juifs, grands partisans de la Palestine, qui gravitent autour d’Obama et qui lui donnent donne bonne conscience dans ses choix, si jamais il en ressentait la nécessité. Une de ses premières sorties de Hanna fut de s’opoposer ouvertement à l’Ambassadeur d’Israël à Washigton, Michael Oren; ce qui est contraire aux règles diplomatiques les plus élémentaires. Une autre intervention fut de rappeler urbi et orbi qu’Ahmadinejad n’est pas Hitler, et que l’Iran ne peut être comparé à l’Allemagne nazie. Merci, on le savait, mais il ne faut pas trop le répéter, Obama finira par le croire et réduire encore plus la pression sur l’Iran. Un nouveau signe de l’alignement d’Obama sur la ligne politique de l’extrême gauche israélienne – vous savez, celle qui n’existe pratiquement plus sur l’échiquier politique israélien.


Si Obama a été emprunté et gauche durant sa courte présence à Copenhague, coincé qu’il était entre la muraille de Chine triomphante et son Sénat, il retrouve toute sa superbe lorsqu’il s’agit de donner de la voix aux Israéliens. Sa dernière trouvaille a été de demander des comptes à Israël après que Tsahal ait abattu les assassins du Rabbin Meïr Avshalom Haï par des membres du Fatah. L’idée de demander des comptes à Abu Mazen sur l’assassinat infect du rabbin, père de sept enfants, qui circulait simplement en voiture, ne lui est pas venue à l’idée, mais lorsqu’il Israël débusque les meurtriers et fait ce qu’il faut faire, Netanyahou doit aller au rapport. Et Bibi s’execute. Je rêve.

Fort du soutien d’Obama, l’ONU va statuer en faveur de la création unilaterale d’un Etat palestinien, parce qu’être antisémite c’est vilain, nous dit Rosenthal, mais être pro palestinien c’est gentil.

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 11:28
Encore un qui q tout compris !



Plomb Durci: Ban Ki-moon présente son bilan

[Dimanche 27/12/2009 11:23]

 

Un an exactement après l’opération antiterroriste menée par Tsahal dans la bande de Gaza, le secrétaire général des Nations unies ne semble pas satisfait des résultats, insuffisants selon lui, obtenus à l’issue de cette action massive des forces israéliennes. 

A l’occasion de cet « anniversaire », Ban Ki-moon a publié une déclaration officielle dans laquelle il estime que « les deux camps n’ont accompli qu’une partie mineure de leur tâche et n’ont suivi que très partiellement les recommandations de l’Onu, figurant dans la résolution 1860 du Conseil de Sécurité, en vue de stabiliser la situation dans la région. 

Ban Ki-moon prétend notamment que les questions en litige, qui ont suscité les affrontements l’an dernier entre Tsahal et les terroristes, n’ont toujours pas été réglées. Il a ajouté que les droits de l’homme des Palestiniens, « soumis à un blocus persistant », n’étaient pas respectés et que malgré les efforts qui avaient été déployés, les infiltrations clandestines d’armes, entre l’Egypte et la bande de Gaza, se poursuivaient. 

Ban Ki-moon s’est dit également « préoccupé par la situation humanitaire déplorable à Gaza », affirmant que l’aide apportée jusqu’à présent à la population était insuffisante. Et il a parlé du « désespoir d’un million et demi de Palestiniens, dont la moitié est âgée de moins de 18 ans ». Il a estimé qu’Israël « devait changer l’orientation de sa politique dans cette région » et a appelé le gouvernement à « mettre un terme au blocus fâcheux et inutile sur Gaza ». 

Le secrétaire général de l’Onu a encore demandé qu’Israël « œuvre pour restaurer la région et respecte le Droit international ». S’adressant ensuite aux factions terroristes palestiniennes, il les a exhortées à « rétablir l’unité entre elles et à procéder à des élections dans le cadre légitime de l’Autorité palestinienne ». 

Reprenant le leitmotiv bien connu, il a estimé qu’il n’y avait qu’une seule solution envisageable pour régler le conflit dans la région, à savoir l’établissement de deux Etats, et que l’option militaire devait être écartée.

par Claire Dana-Picard
http://www.actu.co.il/ 
Partager cet article
Repost0
15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 16:32
Alors que la Perfide Albion prétend faire arrêter et juger un ancien Ministre des Affaires étrangères israélien, Tsipi Livni, au nom d'une prétendue "compétence universelle" qui n'existe que si l'Etat en question n'a pas d'institutions judiciaires (ce qui pourrait bien être le cas du Hamas), le Rapport Goldstone qui, seul, autoriserait de telles infâmies, s'évapore comme un tissu de mensonges préfabriqués, financé par la Ligue Arabe, selon les dires mêmes des proches du Juge nauséabond.
Par Gad 


Goldstone : 30 allégations sans fondement
 


http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1260877313329&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 


Tsahal vient de terminer la vérification de 36 des cas les "plus sérieux" d'accusations de crime de guerre, cités dans le rapport Goldstone. Trente sont "sans fondement". Les six restants sont dus à des erreurs opérationnelles. L'armée finalise actuellement son rapport pour répondre aux allégations de Goldstone. Le document devrait être soumis ces prochaines semaines au chef d'état-major, le lieutenant général Gabi Ashkenazi, pour ultime révision. Les hauts responsables de la défense n'ont pas encore décidé s'il sera rendu public.

 


Richard Goldstone.
Photo: AP , JPost



Tsahal a cependant déjà lancé une campagne diplomatique pour présenter certains de ses résultats. Mercredi 9 décembre, l'avocat général militaire, Avihai Mandelblit, a rencontré à New York les représentants de dix pays et les responsables du secrétariat de l'ONU et de l'administration Obama, pour présenter une partie des découvertes israéliennes.


C'est l'ancien chef des renseignements, Youval Halamish, qui a été nommé par Ashkenazi en novembre dernier, "manager du projet" pour la coordination des travaux de Tsahal sur le rapport avec les autres cabinets ministériels. L'une de ses premières missions avait été de superviser 28 enquêtes de la police militaire déjà en cours et de s'assurer qu'elles allaient bon train. Les sources de l'armée ont déclaré jeudi 10 décembre que les enquêtes étaient pratiquement terminées. Les conclusions seront certainement incluses dans le rapport.

Autre chapitre majeur du contre-rapport Goldstone : celui dédié aux efforts humanitaires opérés par Tsahal au cours des trois semaines de Plomb durci. Il vient d'être récemment achevé par le colonel Moshé Levi, directeur de la Coordination et liaison administrative pour la bande de Gaza.


Les 36 cas revus avaient été mis en évidence par le rapport Goldstone. Le juge sud-africain avait affirmé, en octobre dernier, les avoir choisis "parce qu'ils semblaient représenter le plus grand nombre de victimes et de blessés. Et il s'est avéré qu'ils peignaient des situations où peu, voire aucune, justification militaire ne pouvait prendre place".


La révision de ces cas a été supervisée par le colonel Roi Elkabetz, chef des opérations dans la commande sud de Tsahal, conjointement avec les forces de l'air. Si Goldstone n'avait jamais rendu cette liste publique, l'ONG Monitor a inventorié les incidents en question. Sont inclus : une attaque aérienne sur la prison principale de Gaza, des attaques sur un moulin à farine, plusieurs mosquées et des fermes à poulet ; et des tirs sur des familles.


Elkabetz a soumis ses conclusions au major-général Yoav Galant, commandant des brigades Sud. Elles seront envoyées ces prochaines semaines à Halamish pour être ajoutées au rapport final de Tsahal.


Partager cet article
Repost0
14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 04:27

DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2009
Encore et encore des inepties pour cette immense forfaiture

 

Rapport Goldstone : un zéro de plus ou de moins ... à Gaza



 
Source: Sandbox de Martin Kramer(Between Goldstone and Gaza, what's one more zero?)

Le volet du Rapport 
Goldstone qui traite de l'impact économique de l'opération Plomb durci n'a pas reçu l'attention qu'il mérite. Comme on sait le Rapport est truffé d'erreurs et d'approximations et la partie économique n'échappe pas à la règle. Martin Kramer l'a parcouru et publie le résultat surprenant de ses recherches dans son blog.

La volet économique reprend en grande partie les données du rapport de mars 2009 de la Fédération palestinienne de l'industrie, et dont le secrétaire général adjoint, 
Amr Hamad, a été interviewé à trois reprises par la Commission onusienne. Celle-ci considère que tant le rapport de la Fédération que le témoignage de Amr Hamad sont "fiables et crédibles".

La phrase la plus importante dans cette section du Rapport Goldstone est la 
déclaration de Amr Hamad:

"Le secteur industriel fut détruit. Par exemple, les 324 usines qui furent détruites, occupaient 40.000 ouvriers. Et ils perdu leurs emplois pour toujours" (paragraphe 1009). ["The industrial sector that was destroyed, for example, the 324 factories that were destroyed, that we[re] destroyed used to employ four-hundred thous-, uh, 40,000 workers. And these have lost their uh, jobs, uh, forever."]

Cette déclaration a fait tiquer Martin Kramer : le chiffre de 40.000 est absolument stupéfiant pour une économie de la taille de Gaza. Et pourtant c'est le chiffre avancé par Amr Hamad dans sa déposition du 28 juin devant le Juge Goldstone en personne : il affirma que le secteur industriel avait été détruit, que 324 usines avaient été détruites, et qu'elles employaient 40.000 travailleurs.

Or si l'on se base sur le rapport de la Fédération palestinienne de l'industrie de mars, le chiffre d'emplois détruits dans les 324 usines ne s'élève qu'à 4.000. Devant la Commission Amr Hamad donne un chiffre totalement différent de celui de sa Fédération. La Commission Goldstone aurait être interpellée par la magnitude du chiffre avancé et aurait dû comparer le témoignage de Hamad avec le rapport de la Fédération palestinienne de l'industrie (p.12), et ayant constaté la différence la rectifier. Mais non.

Il se peut que le mot "usines" ait mené les membres de la Commission à conclure que le total de 40.000 emplois était crédible. En fait, plus d'un quart (88) de ces 324 "usines" employaient 5 personnes ou moins, et plus de la moitié (189) employaient de 5 à 20 personnes (rapport de la Fédération, p. 12). La grande majorité de ces "usines" aurait dû être qualifiée de "ateliers". Trois seulement employaient 100 personnes ou plus.

Bien entendu, le chiffre de 40.000 emplois perdus a été repris par de nombreux blog et il est possible qu'il fasse son apparat ion dans l'éditorial d'un grand journal. (C'est déjà arrivé dans d'autres circonstances [Voir 
Gaza buried in flour]).

Il conviendrait donc que la mission Goldstone publie un correctif ainsi qu'une version corrigée de son rapport. Après tout, il ne s'agit pas d'une question d'interprétation.

Et Martin Kramer conclut qu'une erreur d'un tel ordre de magnitude relative à une simple statistique ne peut que nous mettre sur nos gardes au sujet de l'intégralité du Rapport Goldstone. Pour lui le Rapport n'est pas seulement partiel, il est de mauvaise qualité.

http://philosemitismeblog.blogspot.com/2009/12/rapport-goldstone-un-zero-de-plus-ou-de.html 
Partager cet article
Repost0
8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 14:26
Cher juge Goldstone, ils vous ont trompés, vous avez tort




par le Dr David Zangen, Ma’ariv | Merci à Marcel Fafouin BLAIS de Drummondville QC, pour la traduction française

mardi 8 décembre 2009



Mon nom est Dr. David Zangen. Je suis consultant en endocrinologie pédiatrique et diabète à l’hôpital universitaire Hadassah de Jérusalem. Plus de 50% de mes patients sont des palestiniens de Jérusalem, de Cisjordanie et de Gaza. Je parle arabe et j’ai initié le premier programme de formation pour les médecins palestiniens dans le domaine de l’endocrinologie pédiatrique. Les médecins formés ont été pleinement respectés et ont été inclus comme premiers auteurs des études que nous avons publiés dans les plus prestigieuses revues professionnelles à travers le monde.

Mais, en même temps, il s’est trouvé que j’étais le médecin hygiéniste en chef de ma brigade durant l’Opération Rempart , à Djénine en 2002. J’étais responsable du traitement médical de nos soldats, mais aussi permettre à l’hôpital de Djénine de fournir des services médicaux complets à la population civile, et j’ai été personnellement impliqué dans de nombreux traitements médicaux que les Palestiniens (y compris les combattants) ont reçus des médecins israéliens.

Pendant et après l’opération, le directeur de l’hôpital de Djénine a été une source de ce qui a été appelé à tort le « massacre à Djénine dans lequel 5000 personnes auraient été abattues. » Cette même personne, le Dr Abou Rali, a également fait valoir qu’une partie de l’hôpital de Djénine a été détruite par les missiles de chars israéliens : « 12 roquettes antichar ont été tirées sur l’hôpital. »

Vous devriez savoir, honorable juge que ces déclarations ont été prouvées et documentées comme étant des mensonges purs et simples, non seulement par des sources israéliennes, mais aussi par Human Rights Watch et d’autres organisations de l’ONU, qui ont dénombrés seulement 52 morts du côté palestinien et 23 du coté israélien. Ces organisations ainsi que des photos de l’hôpital de Djénine n’ont révélé aucune preuve de la destruction dans l’enceinte de l’hôpital à la suite de l’opération.

Ce Dr Abou Rali, directeur de l’hôpital et médecin, ment et incite au Shahids. Il est difficile de croire que l’administrateur d’un hôpital peut donner un tel témoignage de toute évidence faux. Je ne peux le comprendre. Et vous ne pouvez certainement pas le comprendre aussi. Mais, malheureusement, c’est ce qui s’est passé. Même les personnes qui seraient normalement considérées comme des sources fiables deviennent des défenseurs de mensonges flagrants. Tragiquement, la mauvaise conduite morale des médecins de l’Autorité palestinienne n’est pas nouvelle. Le pédiatre, Georges Habache , a envoyé ses terroristes pour tuer des enfants dans les écoles israéliennes, tout comme le chef de file du Hamas et pédiatre, Dr. Abd al-Aziz Al-Rantissi , Ainsi que le pédiatre, le Dr Mahmoud Zaher, qui continue à encourager le lancement depuis Gaza de roquettes visant des écoles israéliennes.

Cher juge Goldstone, vous devriez être très prudent lorsque ces menteries flagrantes doivent vous servir comme base pour votre rapport. Je suis sûr de votre bonne foi, mais ayant été personnellement témoin oculaire, tant pour les événements de Djénine que pour les reportages médias ultérieurs, et le premier faux rapport de l’ONU, je ne comprends ce qui s’est passé chez vous, comment une personne intègre de votre stature a pu s’associé à un tel rapport rempli de faux.

Voyez un peu, cher juge Goldstone, à votre rapport sur l’incident Fakhura Al sur 5 au 6 Janvier 2009 (paragraphes 651-688). Vous accusez Israël comme responsable du bombardement de l’école de l’UNRWA. Il a fallu deux semaines pour que cette accusation soit retirée. Mais vous, honoré juge, pour obtenir votre seul témoignage, vous êtes retourné auprès des mêmes personnes qui ont répandu mensonges et calomnies au sujet de l’attentat contre l’école. En outre, lors de l’analyse de la scène ou vous affirmez vous-même que vous n’avez pas pu vérifier le nombre de 24 morts et 40 blessés, mais malgré tout, ces chiffres ne vous ont pas paru comme exagérés. Enfin, dans la section « Conclusions factuelles », vous déterminez déjà que 24 personnes ont été tuées et 40 blessées !

Avez-vous, par hasard, essayez de valider ne serait-ce qu’un de ces « détails » pures inventions mensongères favorisant l’incitation ? Avez-vous regardé la chaîne Al-Jazira ou BBC et leurs rapports du jour même de l’événement ? Avez-vous essayez de valider votre « Conclusion factuelles » par au moins essayez d’obtenir des graphiques d’admission en salle d’urgence des personnes admises ce jour là ? Avez-vous passé en revue l’identité des « morts » et l’endroit du cimetière où ils auraient été enterrés ?

Non, vous ne l’avez pas fait !

En tant que juge, je suis sûr que vous ne cherchiez pas à faire de mal à Israël. J’essaie de croire que vous êtes venu à Gaza, sans préjugés. Mais on s’attend qu’un juge devrait examiner, au moins, pour certains éléments de preuve et de vérification (médias, l’enregistrement en salle d’urgence, des lieux de sépulture, etc), des témoignages et de ne pas accepter des faits "impossibles". Vous vous êtes laissé avoir par des fabrications faites soit par des terroristes ou des médecins comme le Dr Abou Rali de Jenin.

Moi, ainsi que mes collègues en Israël, sommes fiers du service médical qui est donné pareillement à tout être humain sans distinction d’origine, nous sommes aussi fiers d’appartenir à une nation qui est identifiée comme ayant plus de normes morales que d’autres.

Je fais appelle à vous, Cher juge Goldstone. Prenez cet incident Al Fakhura, regardez la couverture médiatique à partir du jour même. Voyez les événements dans leurs contextes. Essayez de vivre un jour avec comme responsabilité, l’existence de cette petite nation de six millions de Juifs menacés en permanence par 300 millions d’arabo-musulmans. Je vous invite à essayer et ne pas tirer des conclusions avec de tels mensonges et des témoignages trompeurs, même ceux-ci proviennent de soi-disant professionnels. Dans le monde moderne, la propagande et les mensonges font définitivement partie de la guerre. Et en tant que juge, vous ne devriez pas servir d’outils pour augmenter la haine et les conflits.

Nous voulons la paix. Nous aimons la paix. Et nous faisons de notre mieux pour lutter pour notre droit d’exister tout en maintenant les plus hautes normes morales, même au prix de nos vies. 
Merci à Marcel Fafouin BLAIS de Drummondville QC, pour la traduction française 


- http://www.youtube.com/watch?v=gA0x...

- http://www.youtube.com/watch?v=Wssr...

- http://www.youtube.com/watch?v=NX6v...

The Real Strategy Behind the Palestinian Violence 
- http://www.youtube.com/watch?v=Qb5f...

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 05:05

 

Je vous laisse évaluer l'éfficacité de la FINUL, Le mouvement terroriste 'Hezbollah possède plus d'armes et plus meurtrières encore qu'en 2006 !

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/logo2.gif

Liban - FINUL - Faits et chiffres

 

  • confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban;
  • rétablir la paix et la sécurité internationales;
  • aider le Gouvernement libanais à assurer le rétablissement de son autorité effective dans la région.

Selon la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité en date du 11 août 2006, décide que la Force devra, en sus de l'exécution de son mandat au titre des résolutions 425 et 426 (1978) :

  • contrôler la cessation des hostilités;
  • accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le Sud, y compris le long de la Ligne bleue, pendant qu'Israël retire ses forces armées du Liban;
  • coordonner ses activités relatives à l'exécution du paragraphe ci-dessus avec les gouvernements libanais et israélien;
  • fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité;
  • aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l'établissement de la zone mentionnée d'un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et des forces de la FINUL, déployés dans la zone;
  • aider, sur sa demande, le Gouvernement libanais à sécuriser ses frontières et les autres points d'entrée de manière à empêcher l'entrée au Liban sans son consentement d'armes ou de matériel connexe.

Par cette résolution, le Conseil autorise la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, de veiller à ce que son théâtre d'opération ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, de résister aux tentatives visant à l'empêcher par la force de s'acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité, et de protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, de protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques.

Emplacement

Liban

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Quartier Général

Naqoura

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Durée

Depuis mars 1978

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Commandant de le Force

Major géneral Claudio Graziano

Major géneral Claudio Graziano (Italie) 
[S/2007/26]
 - [S/2007/27]

 

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Effectifs

Effectif autorisé [S/RES/1701 du 11 août 2006] :
15 000 militaires; assistés par du personnel civil international et local

Effectif au 31 octobre 2009 : 
12 341 hommes, appuyés par du personnel civil recruté sur le plan international (325) et local (664). La mission est aussi appuyée par environ 50 observateurs militaires de l'ONUST.

Note: les chiffres pour le personnel local et international datent du 30 juin 2009

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Pays fournissant des effectifs

Allemagne, Belgique, Brunei, Chine, Chipre, Croatie, Dannemark, El Salvador, Espagne, Ex-République yougoslave de Macédoine, France, Ghana, Grèce, Guatemala, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Italie, Luxembourg, Malaisie, Népal, Nouvelle-Zélande, Pologne, Portugal, Republique de Corée, Sierra Leone, Tanzanie et Turquie

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Pertes en vie humaines

268 soldats 
2 observateurs militaires
 
6 membres du personnel civil international
 
6 membre du personnel civil local

282 au total

http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/images/gray.gif

Coût de la mission

Méthodes de financement : 
Les crédits ouverts aux fins du financement de la mission sont portés sur un compte spécial

Budget approuvé :
1 juillet 2009 - 30 juin 2010: $589.80 millions de dollars des Etats-Unis
 (A/C.5/63/25)

 http://www.un.org/

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 18:01

Fiasco made in ONU

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU fut créé en juin 2006 dans le but de remplacer la commission qui, s'occupant du même sujet, avait sombré dans le discrédit pour s'être convertie en caisse de résonance des pires dictatures et pour avoir choisi Israël comme cible principale de ses attaques.


Premier jour de cessez-le-feu à Gaza, lundi 18 janvier 2009. Au lendemain de l’opération Plomb durci, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est empressé de condamner Israël, sans autre forme de procès. 

PHOTO: AHIKAM SERI/BLOOMBERG NEWS , JPOST

Après trois années d'existence, force est de constater que le Conseil n'a rien à envier à son prédécesseur en termes de parti pris anti-israélien.

Au cours de sa première année, il adopte dix résolutions condamnant âprement Israël. Pendant cette période, aucun autre pays ne fait l'objet d'une condamnation ; pas même le Soudan, pourtant responsable d'atrocités commises au Darfour.
Puis, en octobre 2007, le Conseil adopte une résolution qui se limite à "déplorer", sans "condamner", la sanglante répression déclenchée par la junte birmane contre des manifestants pacifiques.

Le Conseil devra se pencher sur des pays autres qu'Israël puisqu'il est censé évaluer, sur une période de quatre ans, la performance en matière de droits de l'Homme de chacun des Etats membres de l'ONU. Cette procédure s'appelle "Examen périodique universel" (EPU). Mais des organisations non gouvernementales ont tiré la sonnette d'alarme sur les machinations qui se cachent derrière l'exercice.

Ainsi, le représentant de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme, Antoine Madelin, a qualifié de "mascarade" les débats du Conseil à l'égard du premier pays soumis à l'EPU, à savoir la Tunisie. (1)

Pour Saida Drissy Amrany, présidente de l'Association des femmes marocaines, "les gouvernements arabes et africains sont en train de s'associer et de se lancer des louanges les uns aux autres... C'est une insulte à l'intelligence des peuples qu'ils sont censés représenter." De même, El Hassan Aharrath, de l'Association marocaine pour les droits de l'Homme, déclare que les Etats membres du Conseil amis du régime de son pays "œuvrent ensemble pour que les vraies questions n'y soient pas traitées". De même, Rafendi Djamin, de la Coalition pour l'avancement des droits de l'Homme, une ONG d'Indonésie, dénonce "la mentalité de bloc" qui domine les débats du Conseil, transformant ceux-ci en "quelque chose qui ressemble à une farce" (2).

Comme par le passé, les dictatures ne seront pas importunées. Et aussi comme par le passé, le Conseil continuera à utiliser Israël comme exutoire.

La politique du deux poids deux mesures

Le parti pris anti-israélien ressort clairement quand on compare l'attitude du Conseil à l'égard de l'opération menée par Tsahal à Gaza au début de cette année avec le traitement que le même Conseil réservera aux attaques de l'armée du Sri Lanka contre la guérilla tamoule à la même époque.

Pour bien comprendre ce qui va suivre, rappelons que 20 000 civils ont été tués lors des opérations militaires lancées par l'armée sri-lankaise contre la guérilla tamoule, au cours des quatre premiers mois de 2009. En ce qui concerne l'incursion de Tsahal à Gaza, les estimations de sources palestiniennes situent autour de 1 000 le nombre de civils morts (c'est-à-dire excluant les militaires et les policiers), soit un chiffre vingt fois inférieur à celui enregistré au Sri Lanka.

Rappelons également que lors des attaques de l'armée du Sri Lanka, environ 300 000 civils restaient dans les zones contrôlées par la guérilla tamoule, alors que la population de Gaza s'élève à plus d'un million quatre cent mille.

Autrement dit, l'opération israélienne s'est soldée par vingt fois moins de morts que les attaques de l'armée sri-lankaise ; et pourtant, le nombre de civils exposés au conflit militaire - et donc le risque de pertes civiles - était cinq fois supérieur dans la bande de Gaza que dans les zones ayant fait l'objet d'attaques de l'armée du Sri Lanka.

Or, pendant que le Conseil condamne avec force l'opération israélienne dans Gaza, le régime du Sri Lanka reçoit l'absolution et même les louanges du Conseil.

En plus d'avoir une fois encore condamné Israël, le Conseil crée une commission (connue sous le nom de son président, Richard Goldstone, juriste sud-africain) chargée d'enquêter sur les "violations massives des droits humains" perpétrées par "la puissance occupante, Israël, contre le peuple palestinien". En d'autres mots, les termes du mandat accusaient déjà Israël et donc prédéterminaient les résultats de l'enquête.

Et ce n'est pas tout. L'un des quatre membres de la commission, Mme Christine Chinkin, avait accusé Israël d'"agressions" et de "violations du droit international" dans une lettre publiée dans le Times de Londres du 11 janvier 2009. Mme Chinkin avait donc donné un verdict contre Israël avant même la création de la commission Goldstone.

Pis encore, des preuves vidéos et des déclarations de Gazaouis montrent que le Hamas avait lancé des roquettes depuis des écoles et des immeubles d'habitation, caché des armes dans des mosquées, aménagé le sous-sol d'un hôpital en tant que base de commandement militaire, et utilisé des enfants pour des missions de soutien à des attaques militaires contre Tsahal. Malgré de telles preuves, la commission a déclaré n'avoir pas trouvé de preuves concluantes que le Hamas se soit servi de la population civile de Gaza comme bouclier humain.

La mort de civils innocents est en soi une tragédie qui doit être élucidée, et le cas échéant sanctionnée. Mais l'historique du Conseil des droits de l'Homme, son parti pris anti-israélien, le poids dont jouissent dans son sein des dictatures exécrables et autres régimes non démocratiques, tout cela disqualifie cette instance onusienne pour commanditer une enquête objective et impartiale dans ce domaine sur n'importe quel pays, et notamment sur Israël.

(1) "L'art d'échapper aux questions gênantes", www.droitshumains-geneve.info, 9 avril 2008.
(2) Dépêche de Reuters du 10 avril 2008.
L'auteur est écrivain. Il vient de publier Ternes Eclats - Dans les coulisses de la Genève internationale 
(L'Harmattan, Paris).

L'article a déjà paru dans le journal suisse Le Temps. 
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 04:47

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=16090

Par David Ruzié,
professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

samedi 28 novembre 2009



C’est dans une relative discrétion qu’est évoqué le 62ème anniversaire du vote, par l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa deuxième session, le 29 novembre 1947, de la résolution 181 recommandant le partage de la Palestine, jusqu’alors territoire sous mandat de la Grande-Bretagne. Discrétion d’autant plus regrettable que cela fait des années que les médias, complaisants, relaient l’antienne anti-israélienne, selon laquelle Israël est responsable de la situation explosive au Moyen-Orient, en raison de son opposition à la création d’un Etat palestinien.

Or, la population juive installée dans le territoire (Yichouv) et les Juifs de la Diaspora avaient accueilli favorablement cette recommandation, qui prévoyait tout à la fois un Etat juif et un Etat arabe, tout en faisant de Jérusalem un « corpus separatum » (entité séparée).

C’est le camp arabe qui refusa cette solution, d’abord en paroles, puis en actes d’agression, au lendemain de la proclamation, le 15 mai 1948, de l’Etat d’Israël.

Par la suite, plusieurs guerres confirmèrent cette hostilité à la coexistence de deux Etats, hostilité que n’a pas pour autant dissipée la soi-disant « Initiative de paix arabe », du sommet de la Ligue arabe, réuni à Beyrouth, en mars 2002, reprenant un plan saoudien, proposant à Israël une paix globale.

Ce plan proposait cette « paix globale » en échange du retrait des territoires occupés depuis 1967, de la création d’un État palestinien avec pour capitale Jérusalem-Est, et d’une solution au problème des réfugiés palestiniens

Or c’était oublier, non seulement, qu’entre 1948 et 1967, alors qu’Israël ne se trouvait ni à Gaza, ni en Cisjordanie il n’était pas question de paix et qu’en réponse à la proposition du gouvernement israélien, au lendemain de la guerre de 6 jours de rendre tous les territoires, récemment placés sous l’autorité israélienne, en échange de cette paix, ce fut le triple non du Sommet de la Ligue arabe, tenu à Khartoum, en septembre 1967 : non aux négociations, non à la reconnaissance d’Israël, non à la paix.

Et lorsqu’à l’heure actuelle, de divers côtés, y compris du côté français, soucieux de flatter le camp arabe, on se plaît à évoquer le plan saoudien, à l’origine de l’Initiative de paix arabe, on fait litière du caractère abrupt de l’exigence du retrait « des » territoires, alors que la résolution 242 du 22 novembre 1967 du Conseil de sécurité, présentée en anglais, visait le retrait « de » territoires (from territories).

D’autre part, déjà à l’époque, et ce point est, régulièrement, réaffirmé, du côté palestinien, la solution du problème des réfugiés palestiniens n’est envisagée que sous la forme d’un « droit de retour », alors que la quasi-totalité de ceux qui se réclament, aujourd’hui, de la qualité de « réfugiés » n’ont jamais vécu à l’intérieur des limites du territoire sous mandat de la Palestine.

Et on ne soulignera jamais assez le fait qu’en dehors même du caractère ardu que présenteront les négociation sur les futures frontières entre les deux Etats et le statut de Jérusalem, Israël ne peut, en tout cas, envisager aucune concession concernant ce soi-disant « droit de retour », qui conduirait inéluctablement à sa déstabilisation.

De façon curieuse, dans le camp palestinien, sont évoquées deux solutions de « repli » - tout aussi irréalistes l’une que l’autre - en cas d’absence de négociations israélo-palestiniennes : la proclamation unilatérale d’un Etat palestinien ou l’abandon de l’idée de la création d’un tel Etat, à laquelle serait substituée l’idée d’un Etat bi-national judéo-palestinien.

Or, on oublie – il est étonnant de constater l’absence de mémoire de certains – qu’une telle proclamation d’un Etat palestinien a déjà eu lieu, en 1988, à Alger et que cette proclamation fut sans lendemain, non pas en raison de son caractère unilatéral, mais parce qu’il manque un élément essentiel à un tel Etat : un territoire.

Et, sur ce point, la situation n’a pas changé.

Certes on peut admettre qu’il y a des pouvoirs publics (encore que la rivalité entre le Hamas, « maître » à Gaza et l’Autorité palestinienne qui administre la Cisjordanie constitue un sérieux handicap pour assurer l’effectivité de ces pouvoirs) et une population (bien que la notion de peuple palestinien revendiquant le droit à l’auto-détermination soit relativement récente), mais il n’y a, toujours pas, de territoire, celui-ci supposant l’existence de frontières.

Et le droit international ne reconnaît pas le droit à une délimitation unilatérale des frontières d’un Etat, lorsque les droits d’un autre Etat (en l’occurrence les droits d Israël) sont en cause.

Quant à la solution d’un Etat bi-national, elle est tout aussi irréaliste, car il est évident que près de 62 ans après la création d’un Etat ayant vocation à accueillir une majorité juive, on imposerait aux 5 millions d’Israéliens juifs l’idée qu’à l’avenir des millions de musulmans auraient vocation à vivre à leurs côtés, à l’intérieur d’un même Etat.

Imaginerait-on qu’Indiens et Pakistanais acceptent, 62 ans après la partition de l’empire britannique des Indes, de fusionner en un seul Etat ?

Pourquoi la raison l’emporterait-elle en Asie et non au Moyen-Orient ?

Sans vouloir, pour autant, reprendre à notre compte la conception que certains dirigeants israéliens ont d’une présence juive au delà des lignes de cessez-le-feu, établies en 1949, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable de considérer que la récente décision de geler, provisoirement, la colonisation en Cisjordanie constitue un geste de bonne volonté.

D’ailleurs, et en tout état de cause, une présence juive sur des terres, également revendiquées par les Palestiniens, n’interdit nullement l’idée d’un échange de territoires.

Malheureusement, du côté palestinien on a beau jeu de mettre en cause Israël pour justifier le refus de négocier, alors qu’en réalité le camp palestinien est affaibli par la rivalité Hamas/AP.

En tout cas, que de temps perdu depuis le 29 novembre 1947 !

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 17:44
Les enquêtes de l'AIEA dans l'impasse
Par JPOST.FR 
26.11.09
http://fr.jpost.com/ 

L'enquête de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) sur le nucléaire iranien est dans une "impasse" car Téhéran ne coopère pas, a déclaré jeudi Mohamed ElBaradei, le directeur de l'organisme.

Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, lors d'une conférence de presse. 
PHOTO: AP , JPOST

ElBaradei s'est exprimé en début de réunion pour dénoncer l'attitude iranienne face au plan soutenu par les Six - et visant à ce que l'uranium enrichi de l'Iran soit acheté à d'autres Etats. Selon le directeur de l'AIEA, il est déplorable que le pays tente de tout changer.

La réunion devrait ainsi voter une résolution critique contre l'Iran, projet soutenu par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - tous prenant part aux négociations avec le régime des Ayatollah.

Mercredi, le chef de l'AIEA avait exhorté l'Iran à approuver le plan. Téhéran, de son côté, continue de formuler des contre-propositions - achat de tiges à l'étranger, échange en petits lots - ayant toutes en commun le refus d'exporter l'uranium enrichi.

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories