L’affaire Goldstone, ce juge sud africain se prétendant juif et auteur d’un rapport à l’ONU dénonçant les « crimes de guerre » israéliens lors de l’opération « Plomb durci » a des conséquences plus que nuisible.
Des accusations aussi mensongères que grossières ont marqué notre existence juive depuis le mythe de peuple déicide qui a perduré deux millénaires, jusqu’à celui de crime rituel accusant les Juifs d’utiliser du sang chrétien pour confectionner les pains azymes. L’imagination antisémite fut et reste toujours fertile en divagations. Nous avons connu le Protocole des Sages de Sion, l’idée d’une omnipuissance juive qui contrôlerait les medias et la politique internationale jusqu’à l’affabulation dans un journal scandinave nous prêtant le rôle de vendeur d’organes « palestiniens ». Les dénégations, les preuves pour récuser toutes ces horribles accusations n’ont jamais empêché le moindre pogrome, la moindre flambée de haine, la moindre distorsion de l’Histoire. Il se trouve toujours un renégat, un Torquemada pour servir les dessins de l’Inquisition, un Naturei Karta ou un « professeur » Sand payé par l’Université hébraïque de Jérusalem pour nier l’existence nationale et sioniste du peuple Juif. .
En somme rien de bien nouveau dans l’esprit et les conclusions du rapport Goldstone et pourtant il présente un terrible danger.
Les effets collatéraux…
Ce n’est pas l’accumulation de faits erronés inventés par les témoignages arabes ni la condamnation des pays arabes et « non alignés » toujours prêts à faire l’union contre les juifs en soutenant au « Machin » une nouvelle résolution contre l’Etat d’Israël qui est dangereuse. Sans Israël, on se demande ce qu’il resterait à discuter à l’Assemblée générale de l’ONU. Israël sauve du chômage des centaines d’interprètes, de techniciens, d’imprimeurs et de secrétaires travaillant dans cette institution internationale. Non, ce n’est pas le contenu du rapport Goldstone (faut-il plutôt écrire Goldstein?) qui doit inquiéter mais ses effets collatéraux.
A voir les réactions juives et israéliennes dans le monde, on constate un besoin pressant et incoercible de se disculper, de nier, de s’excuser. Là réside la victoire arabe et le danger pour Israël.
Apres avoir pris toutes les précautions les plus dangereuses pour la sécurité de nos soldats, après avoir inondé Gaza de millions de tracts prévenant de nos frappes, après avoir téléphoné aux gazaouis pour les avertir, après avoir accepté de mettre en danger la vie de nos propres soldats pour ne pas attenter à celle de supposés civils arabes , après s’être abstenu de liquider les chefs du Hamas et les principaux terroristes pour ne pas avoir à raser un hôpital où ils s’étaient réfugiés, nous sommes donc accusés de « crimes de guerre ».Et au lieu d’éclater d’un rire tonitruant et renvoyer Goldstone, son rapport et ses commanditaires dans les poubelles déjà bien pleines de l’Histoire, nous nous expliquons et nous contestons ce rapport. Le but poursuivi par nos ennemis et certains européens se prétendant nos « amis », est de réussir à faire une pression psychologique qui nous empêchera d’assurer notre défense, nous fera douter de la possibilité d’éliminer nos ennemis et risque même de faire accepter à certain gouvernants israéliens, l’idée que mieux vaut une victime juive plutôt qu’une nouvelle accusation lors d’une prochaine opération de Tsahal.
Paraître de parfaits « démocrates »…
Certains de nos politiciens, y compris parmi les plus influents de la droite nationale, vont s’efforcer de paraître de parfaits « démocrates », des libéraux prêts à tous les sacrifices, même pas pour être félicités mais seulement pour ne pas être critiqués. Et en conséquence le prix à payer par le citoyen d’Israël risque d’être lourd. Plus importantes seront nos compromissions, nos abandons idéologiques, notre capacité de résistance et plus fortes seront les pressions pour nous pousser toujours plus loin sur le chemin de l’abdication de nos droits, de notre bon droit et du chemin le plus droit.
Déjà, Tsahal indique enquêter et inviter les arabes de Gaza à apporter leurs témoignages. Déjà, le chef d’état major reconnaît que quelques « erreurs » ont pu être commises et s’exprime avec moins de vigueur que ce vaillant commandant britannique qui a soutenu devant les instances internationales le haut niveau moral de l’armée juive. Déjà, les organismes porteurs de haine de soi en Israël, vitupèrent sur les incidences de l’opération de Gaza couvrant ainsi leur silence lorsque les missiles arabes pleuvaient sur le sud du Néguev et auparavant sur le Gouch Katif. Les dirigeants israéliens se répandent en déclarations de bonne volonté à l’égard des arabes, ouvrent des barrages routiers avec moult sourires et photos, et prient le terroriste Mahmoud Abbas de rester à son poste. Comme s’il y avait la moindre différence dans le but poursuivi par ce dernier et celui des chefs du Hamas, du Hezbollah, des dirigeants syriens ou de l’Iran. La seule différence notable réside dans le port de la cravate et la stratégie « light » pour aboutir à notre destruction.Le sentiment de culpabilité qui envahit le monde occidental doit être banni en Israël car il paralyse le jugement et l’action.
L’auto flagellation…
Des dirigeants qui ne seraient pas contaminés par l’auto flagellation occidentale alliée à un complexe galoutique, s’exprimeraient-ils dans ces termes de « concessions douloureuses » qui fleurissent de nouveau dans le vocabulaire politique actuel?
Avons-nous pris la Terre d’un autre peuple, avons-nous commis le crime de la désertifier, avons-nous préparé des agressions, avons-nous initié une guerre de plus d’un siècle, avons-nous perdu une guerre, avons-nous nié le droit à l’existence d’un des trop nombreux 22 états arabes, avons-nous une foi qui nous ordonne de pratiquer le terrorisme, avons-nous fait exploser des bombes humaines, avons-nous causé la mort de voyageurs d’autobus ou de jeunes dans une discothèque ou une crèche?
Ce qui serait naturel serait de déclarer que le vaincu sanguinaire devrait faire des « concessions douloureuses » et non le peuple Juif. Pourtant nos ministres issus de la gauche et ceux mal à l’aise dans leur tenue de droite ne cessent de promettre des concessions. Elles ne sauraient d’ailleurs être efficaces, que si elles seront « douloureuses ». A ce stade, nous aurions besoin du Dr Freud!
Hussein Obama
Aux Etats-Unis, un commandant d’origine « palestinienne » avait fait l’objet d’une enquête révélant son engagement musulman mais aboutissant à le considérer fiable pour servir dans les forces armées US de Hussein Obama. Il était médecin et aurait dû se sentir reconnaissant envers les Etats Unis. Tout cela ne l’a pas empêché ou au contraire l’a poussé à massacrer à Fort Hood les soldats avec lesquels il vivait quotidiennement. Le danger ne provient pas de la prolifération d’armes mais de la prolifération des métastases de l’Islam. Le plus significatif est certainement le fait qu’un appel a été lancé par les autorités américaines pour prévenir les musulmans de possibles exactions à leur encontre au lieu d’informer la population de veiller aux probables et prochaines manifestations mortelles des musulmans à l’égard des citoyens américains!
Dans ces conditions, je dois avouer que je préfère de loin tenir le rôle de criminel virtuel plutôt que celui de victime réelle et même le jour où l’agneau et le loup cohabiteront, je préfère être dans la peau du loup!
Jacques KUPFER
Président du Bloc national Francophone
[Jeudi 12/11/2009 14:15]