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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 08:40

 

Dossier Onu et Consorts

 

Le rêve et le « machin »

Par Charles-Etienne NEPHTALI

© 2011 www.aschkel.info

 

Prenant hier la parole devant le Comité des Affaires Etrangères et de la Défense de la Knesset, M. Netanyahou déclara que

 

« Personne ne peut empêcher l’Assemblée Générale de l’ONU de reconnaître un état palestinien en septembre prochain ».

 

Et, ironiquement, il ajouta que

 

« l’ONU peut également adopter une résolution disant que le monde est plat ».

 

Mais, au fait, était-ce si ironiquement que cela ? Personnellement, j’avais écrit quelque chose de similaire le 22 septembre 2003 sous le titre « Le rêve et le machin » que je me permets de reproduire ci-dessous.

 

Sans rapport avec ce qui précède et bien que n’ayant pas à m’immiscer dans les affaires intérieures politiques d’Israël, n’étant pas (encore) Israélien, je ne peux que regretter les critiques négatives de Mme Livni vis à vis de M. Netanyahou laissant entendre qu’il « est un va-t-en guerre qui conduira à la dévastation ». Bien au contraire, je pense qu’il s’est particulièrement distingué devant les deux Chambres du Congrès à Washington mardi 24 mai 2011.

 

D’ailleurs, les législateurs américains ne s’y sont pas trompés, eux qui, des dizaines de fois, l’interrompirent par leurs applaudissements.

 

Des commentateurs politiques israéliens allèrent jusqu’à qualifier le discours de M. Netanyahou de « Churchillien » et une grande majorité d’Israéliens se déclarèrent « fiers de lui ». Comme je les comprends !

 

‘Hag Yom Yerushalayim Sameah et amitiés.

 

Charles Etienne NEPHTALI

31 mai 2011

 

Le rêve et le « machin »

 

Est-ce la énième résolution anti-israélienne, ayant un goût de déjà vu ou entendu tel un disque usé, adoptée tout dernièrement par une majorité automatique arabe et pro-arabe à l’O.N.U., toujours est-il que je me suis réveillé en sursaut après avoir fait ce rêve absurde, quoique que………………….

 

« A un Congrès spatial, un ingénieur israélien expliquait que son pays mettait en orbite des satellites d’observation de la terre tournant en sens inverse de la rotation de la terre du fait que les lanceurs étaient orientés vers l’Ouest pour des raisons évidentes de sécurité. Et d’expliquer et démontrer que cette particularité offraient de nombreux avantages du fait de la rotondité de la terre.

 

Un chercheur arabe, n’en pouvant plus de l’intérêt porté à son collègue israélien par l’ensemble de la Communauté scientifique réunie en ce lieu, demanda une suspension de séance et même l’annulation pure et simple du Congrès. Ce qu’il obtînt très facilement du fait d’une certaine majorité automatique arabe et pro-arabe. Il alla même plus loin en demandant à son gouvernement de déposer auprès des Nations Unies une motion spécifiant qu’Israël mentait, que ce n’était que de la propagande sioniste et que la terre…. n’était pas ronde….. mais plate.

 

Sans surprise aucune, la motion fut adoptée à une très écrasante majorité par 133 voix pour (pays arabes et musulmans, Europe et autres pays européens, Asie, pays de l’OPEP, entre autres), 4 contre (Israël, les USA, les Iles Marshall et la Micronésie) et 15 abstentions ».

 

Bien sûr, ce ne fut qu’un rêve, absurde par surcroît. Mais ne pourrait-il pas être prémonitoire, par hasard, tellement ce « systématisme onusien » sévit contre Israël.

 

Ah, qu’il avait raison ce grand homme, lui qui, s’adressant aux Français d’Algérie, leur lança « Je vous ai compris »……………….mais surtout qui comprit très vite que l’ONU était un « machin » !

 

Charles Etienne NEPHTALI

22 septembre 2003

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 10:29

A Diffuser au maximum 

 

 

Lettre adressée par les dirigeants des localités de Judée-Samarie au Secrétaire général des Nations Unies

 http://www.israpundit.com/archives/35767

Traduction par Occam

 

pour  © 2011 www.aschkel.info 

Article reproductible et à diffuser largement à la seule condition de mentionner le nom du site et de ne faire aucune modification.

Si vous souhaitez partager cet article - en voici le lien

http://www.aschkel.info/article-lettre-adressee-par-les-dirigeants-des-localites-de-judee-samarie-au-secretaire-general-des-nations-73671287.html

 


Au secrétaire général des Nations Unies

M. Ban Ki-Moon

 

Cher Secrétaire général,

 

Par cette lettre nous souhaitons respectueusement attirer votre attention, entre autres, sur les références répétées de la part des Nations Unies aux territoires libérés par Israël lors de la guerre des Six Jours de 1967 – territoires jusqu’alors illégalement occupés par le royaume de Jordanie – en tant que « territoire palestinien occupé » (TPo) dans les communiqués de l’ONU.

 

Pour votre usage le plus récent du terme, voir UN News Service, 23 mars 2011, « Un Chief condemns bomb attack in West Jerusalem ». En vous référant de manière répétée au « territoire palestinien occupé » (ou « territoires palestiniens occupés » comme dans UN News Service, 1er avril 2011), vous dissimulez involontairement au public le véritable statut légal des territoires auxquels vous faites références, et provoquez une douleur injustifiée au peuple juif.

 

Nous rapportons ci-après, de manière concise, les faits pertinents sur le sujet :

 

Les territoires libérés en 1967 de l’occupation jordanienne illégale, qui avait duré de la signature de l’accord d’armistice israélo-jordanien en 1949 à la deuxième semaine de juin 1967, sont des territoires appartenant de toute éternité, légalement et sans ambiguïté au peuple juif, ainsi que ceci le montre clairement :

 

1. La terre entière d’Israël avait été promise et garantie au peuple juif, descendants des Patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, par le tout-puissant de tous les temps, ainsi qu’il est répété encore et encore dans les cinq livres de la Bible hébraïque (par exemple Genèse 15:21, Deutéronome 1:8 et autres), acceptés par les fidèles de la foi chrétienne dont la Bible inclut les livres mentionnés, et confirmés en plusieurs endroits du livre saint de l’Islam, le Coran (par exemple sourate 2 et autres).

Ce précepte fondamental de la foi juive est renforcé par divers exposés dans un autre livre saint du judaïsme, le Talmud, dont l’étude est commune non seulement dans les écoles juives mais aussi dans celle de la Corée du Sud.

 

2. Malgré la destruction du Temple de Jérusalem et l’expulsion par la force du peuple juif de sa terre par l’empire romain au début de notre ère (70 après J.C.) après plus de mille ans de présence juive continue sur cette terre, les diverses communautés juives à travers le monde ont maintenu leur connexion spirituelle et historique avec la terre sainte, et cette connexion a été reconnue par l’entière communauté internationale depuis novembre 1917 (la déclaration Balfour), dans les années 1920 lorsque la Grande Bretagne se voit confier le Mandat de la Palestine et enjointe à implémenter la déclaration Balfour, et de 1922 (avec 52 Etats membres de la Ligue des Nations confirmant le Mandat) à décembre 1925 (quand la Convention anglo-américaine relative au Mandat de Palestine signée un an plus tôt était proclamée devant le Congrès par le président Coolidge).

 

Ainsi était confirmée de jure la souveraineté du peuple juif sur toute sa terre, que les nations ont appelé « Palestine », tandis que les attributs de souveraineté étaient délégués au Royaume Uni afin qu’il puisse préparer les Juifs du monde à l’administration réussie de son Etat juif naissant, destiné à l’établissement prochain sur toute la terre sainte, c’est-à-dire des deux côtés du Jourdain – ainsi que les principales Puissances alliées de la Première guerre mondiale l’avaient déterminé lors de la Conference de San Remo en 1920 et formalisé dans le Mandat pour la Palestine.

Durant toute la période mandataire, la Grande Bretagne entreprit inlassablement de ruiner l’implémentation du Mandat au moyen d’une série de « Livres blancs » qui travestissaient l’objectif originel du Mandat.

 

3. Même lorsque la Ligue des Nations fut dissoute, les fondateurs de l’organisation des Nations Unies, nouveau corps destiné à remplacé la défunte Ligue et à la tête duquel vous, M. le Secrétaire général, êtes désormais placé, ont garanti la continuité des droits juifs légaux sur la terre d’Israël par l’article 80 de la Charte des Nations Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU, toutefois, a écarté cet article et recommandé la partition de la « Palestine » (1947), une recommandation illégale rejetée par les Arabes de ces territoires et par les dirigeants des Etats arabes qui ne souhaitaient pas même concéder ne serait-ce qu’un pouce de terre pour le retour du peuple juif. Cette résolution de l’Assemblée générale n’a jamais été légale, n’a jamais eu de valeur contraignante, fut enterrée pendant plus de 63 ans et ne peut plus être ressuscitée.

C’est l’opposé même qui est requis aujourd’hui des Nations Unies : reconnaître la continuité des droits juifs légaux sur toute la terre d’Israël d’après l’article 80 de la Charte des Nations Unies !

 

4. La guerre qui suivit (1947-1949) lancée à l’encontre d’Israël par les armées d’invasion de cinq Etats arabes se termina par la signature d’accords d’armistice destinées à perpétuer, jusqu’à l’obtention de la paix, les lignes militaires tenues par les différents camps lorsque le cessez-le-feu prit effet, et ces accords établissaient explicitement que ces lignes ne devaient pas être considérées comme des frontières définitives ni ne devaient influencer en quelque manière le tracé de ces futures frontières lorsque celles-ci devraient être déterminées par des accords de paix.

Ceci, M. le Secrétaire général, est la fameuse Ligne Verte, que les Nations Unies semblent considérer sans raison comme une frontière (« les frontières de 1967 ») entre Israël et les Arabes vivant en Judée-Samarie, lesquels ne furent jamais partie des accords d’armistice et ne se sont jamais considéré eux-mêmes comme un peuple distinct désireux d’exercer ou même de demander un théorique droit à l’auto-détermination – ainsi qu’il fut démontré par leur silence assourdissant pendant les 18 années d’occupation et d’annexion illégale jordanienne (1949-1967).

Ce silence fait encore écho de manière significative à travers les couloirs du temps et sert à l’interprétation des manœuvres « palestiniennes » consécutives.

 

5. En 1967, une guerre – la guerre des Six Jours – était une fois de plus lancée contre Israël par quatre Etats arabes : Egypte, Syrie, Jordanie et Irak, comme conséquence inévitable du renvoi égyptien de la petite force des Nations Unies qui avait, pendant la décennie précédente, maintenu le fragile cessez-le-feu entre l’Egypte et Israël ; du blocus naval imposé par l’Egypte à l’encontre du port israélien d’Eilat ; de la réticence internationale à intervenir ; et de la réunion des forces armées égyptienne, syrienne et jordanienne sous un commandement unifié.

Un des spectaculaires résultats de cette guerre fut l’expulsion des forces jordaniennes des régions de Judée et Samarie (les régions que la Jordanie avait appelé « Cisjordanie ») et la fin soudaine de l’occupation jordanienne illégale de ces territoires pendant 18 ans.

 

6. Espérant naïvement que les Etats arabes, après leur impressionnante défaite, réaliserait qu’il n’y avait pas d’alternative rationnelle sinon de parvenir à un accord avec Israël et de signer des traités de paix en échange des territoires perdus pendant la guerre, le gouvernement israélien s’est imprudemment retenu d’incorporer la Judée-Samarie à l’Etat d’Israël – ainsi qu’il était légalement contraint de faire, le peuple juif s’étant vu reconnaître la souveraineté de jure sur ce territoire à San Remo depuis longtemps (1920), ceci ayant été confirmé par le Conseil de la Ligue des Nations en 1922 – et, plutôt que d’appliquer la loi israélienne aux territoires libérés, a volontairement appliqué les recommandations humanitaires des Lois de la Guerre, ainsi que le stipule la Quatrième Convention de Genève.

Ce fut une démarche entreprise par Israël, M. le Secrétaire général, non pas sous contrainte légale (ce qui aurait été le cas si les territoires avaient été conquis sur un souverain légal), mais simplement une mesure de protection des habitants de Judée-Samarie pour ce qu’on considérait naïvement comme une courte période.

Cela démontre clairement, M. le Secrétaire général, l’absurdité de qualifier cette terre d’« occupée », malgré les interprétations contraires fournies même par certains des juristes israéliens de réputation internationale, qui sont, en un sens, devenus rien moins que les Mouammar Kadhafi du peuple juif.

 

7. Même un étudiant de première année dans l’histoire du Moyen-Orient sait parfaitement que les Arabes ont répondu d’un « NON ! » retentissant à la paix, « NON ! » aux négociations et même « NON ! » à la possibilité d’une reconnaissance arabe de l’Etat juif.

 

8. Ce ne fut qu’en 1979 que l’Egypte signa un traité de paix avec Israël et bien plus tard, en 1994, que la Jordanie en fit de même.

Les Arabes vivant sur la terre d’Israël ont refusé jusqu’à ce jour de mettre fin aux hostilités, à l’incitation à la haine et au terrorisme criminel contre les Juifs et contre l’Etat juif ; en fait, certaines factions « palestiniennes » ont engagé des négociations avec Israël, mais n’ont jamais été prêtes à conduire ces négociations vers une conclusion réussie, malgré les concessions douloureuses offertes par Israël afin d’obtenir la paix.

 

9. Le temps est indubitablement venu – en fait, cela aurait du être le cas depuis longtemps – pour la communauté internationale représentée par les Nations Unies de reconnaître le fait que les Arabes de la terre d’Israël ne veulent pas leur propre Etat ni ne veulent conclure un accord de paix avec l’Etat d’Israël ; tout ce qu’ils souhaitent est la destruction d’Israël ; le temps est en effet venu de réaffirmer la reconnaissance internationale des droits immuables du peuple juif à la totalité de leur foyer historique.

 

10. Considérons deux cas de l’histoire moderne, M. le Secrétaire général, [1] celui de la Namibie et [2] celui de la Jordanie :

 

[1] Tout comme les principales Puissances alliées de la Première Guerre mondiale avaient accordé un Mandat pour la Palestine à la Grande-Bretagne à San Remo en 1920, ils ont accordé à l’Union d’Afrique du Sud un mandat pour l’Afrique du Sud-ouest.

A l’inverse des britanniques, qui informèrent les Nations Unies en 1947 de leur désir de se débarrasser eux-mêmes des charges de leur mandat, l’Afrique du Sud refusa d’abandonner le mandat qui leur avait été confié.

Tandis que les Nations Unies – plutôt que de faire du Mandat pour la Palestine un territoire sous tutelle administrative, ainsi que la Charte des Nations Unies l’exigeait – recommandèrent par la voix de l’Assemblée générale la partition illégale de la Palestine, contrairement aux stipulations expresses de la Charte du Mandat et entraînant une violation grossière des droits du bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif, dans le cas de la Namibie les Nations Unies ont fait pression sur l’Afrique du Sud jusqu’à ce que le pays abandonne son mandat, et la nouvelle République de Namibie finalement vint au jour en 1990.

 

M. le Secrétaire général, l’injustice flagrante de la position des Nations Unies relativement à la terre d’Israël se révèle clairement lorsqu’on la compare avec la position des Nations Unies relativement à la Namibie.

Dans le cas de la terre d’Israël / Palestine, le bénéficiaire national du Mandat – le peuple juif – a été privé par la force de ses droits, tandis que dans le cas de la Namibie, les Nations Unies ont agi par contrainte afin de s’assurer que l’objectif du Mandat pour l’Afrique du Sud-ouest soit complètement accompli.

Il ne fait aucun doute, M. le Secrétaire général, que l’ONU – l’organisation dont vous êtes à la tête – est largement considérée comme une organisation biaisée, injuste et même antisémite.

 

[2] Le royaume de Jordanie existe sur 75% de la Palestine mandataire. Sa classe dirigeante, la famille hachémite soutenue par les tribus nomades bédouines, ne représente pas plus de 30% de la population, peut-être même moins.

Les 70% restants de la population de ce pays sont constitués d’Arabes « palestiniens », que les Arabes de la terre d’Israël considèrent comme du même peuple. Il est ainsi faux que les Arabes de la terre d’Israël soient sans Etat ; au contraire, dans le royaume voisin de Jordanie ils sont une inébranlable majorité de la population vivant sur le sol « palestinien ».

Si les Arabes séjournant à présent sur la terre d’Israël préfèrent vivre dans leur propre pays plutôt que dans un Etat juif, ils sont libres de rejoindre leurs frères à l’est du Jourdain, où ils peuvent vivre dans la paix et la tranquillité parmi les gens de même chair et sang, et encore plus important, des gens de même culture.

 

11. Nous devons aussi considérer les ramifications de l’établissement illégal d’un autre Etat arabe au cœur de la terre d’Israël, M. le Secrétaire général.

Nous avons pu apprendre de la rhétorique du Hezbollah libanais et de celui du Hamas de Gaza quel destin est réservé pour les 600.000 Juifs environ vivant légalement en Judée, en Samarie et à « Jérusalem-est », mais il n’est nul besoin d’aller si loin : les représentants de l’Autorité palestinienne ont été abondamment explicites sur le fait que le territoire qu’ils espèrent contrôler un jour devra leur être offert judenrein – sans aucun habitant juif quel qu’il soit.

Réalisez-vous, M. le Secrétaire général, ce que signifierait le déplacement illégal de plus d’un demi-million d’hommes, de femmes et d’enfants ?

Israël trouve difficile de fournir des habitations permanentes pour les huit ou neuf mille personnes expulsées de leurs maisons et de leurs moyens d’existence en 2005, quand Israël s’est retiré unilatéralement et imprudemment du district de Gaza.

Avez-vous conscience de la catastrophe subie dans les années 1920 par les millions de Bulgares, de Grecs et de Turcs contraints d’abandonner leurs foyers et de se réinstaller ailleurs ?

L’Autorité palestinienne a même voté l’imposition de la peine de mort contre quiconque de sa propre population vendrait une propriété à des Juifs.

 

De plus, nous savons d’avance quels rapports un Etat soi-disant « palestinien », bien qu’illégal, entretiendrait avec l’Etat juif, que jusqu’à ce jour il refuse de reconnaître en tant que tel.

En demandant à Israël de céder son propre territoire aux Arabes, vous ne faites pas que condamner près d’un demi-million de Juifs au déplacement dans des camps de réfugiés, mais vous condamnez aussi le Moyen-Orient à une autre féroce guerre d’agression arabe, dont les résultats éventuels sont trop graves pour êtres mentionnés.

Est-ce en fait votre intention, M. le Secrétaire général ?

Comment pouvez-vous concilier cela avec le Droit humanitaire international ?

 

Voilà, M. le Secrétaire général, les faits historiques et légaux. Il faut en conclure que demander à Israël de céder aux Arabes tout territoire appartenant au peuple juif par promesse divine et par le droit international équivaut à exiger d’Israël de commettre un suicide national et de rendre nuls et non avenus les droits légaux et territoriaux reconnus aux Juifs sur leur patrimoine national.

Il est ainsi de votre responsabilité de conseiller et de guider votre organisation pour réaffirmer la reconnaissance par la communauté internationale de ces droits juifs légaux sous l’article 80 de la Charte des Nations Unies, tout en cherchant à offrir aux Arabes vivant à présent sur la terre des Juifs une solution simple à leur désir d’exercer des droits politiques dans leur propre pays – i.e. dans le royaume de Jordanie.

 

Si vous deviez décider, M. le Secrétaire général, pour quelque raison que ce soit, d’ignorer les faits historiques et légaux mentionnés dans cette lettre, et de poursuivre les présentes politiques injustes et illégales de l’ONU, nous nous sentirons libres d’agir en accord avec les meilleurs intérêts du peuple juif.

Cela entraînera en dernier recours l’avancement de notre cause devant une autorité judiciaire internationale appropriée, et la poursuite judiciaire pour dommages envers les personnes responsables de cette illégalité.

 

Voir aussile dossier - Chantage et "Etat palestinien"

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 05:10

 

al qaeda hamas meme objectif-copie-1

 

Dossier Onu et Consorts

 

Ban Ki Moon - Qu'Israël donne une chance au 'Hamas !

 

Ben Voyons ! Et dire que ce type dirige cette organisation qui se veut promouvoir la paix dans le monde et confond terroristes avec pacifistes.

Je vous ai mis deux autres textes qui prouve encore et encore que cette institution est nuisible pour les démocraties et pays libres !

 

 

Ban Ki-moon demande à Israël de donner une chance à l'unité palestinienne

 

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a invité le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à donner sa chance à l'unité palestinienne, qualifiant d'« historique » l' accord de réconciliation signé cette semaine par le Fatah et le Hamas, notamment.

« Le secrétaire général a noté que l'unité palestinienne était un processus qui ne faisait que commencer et qu'il fallait l'évaluer à mesure qu'elle se concrétise », selon un compte-rendu de l'entretien téléphonique des deux hommes rendu public vendredi par les Nations unies.

L'entente avalisée au Caire mardi par l'ensemble des factions palestiniennes, après quatre ans de guerre fratricide, met un terme à la division entre la Cisjordanie et Gaza, prévoit la formation d'un gouvernement unique chargé d'expédier les affaires courantes et ouvre la voie à des élections dans un an.

M. Nétanyahou a rapidement condamné l'accord, qualifié de « coup dur pour la paix et [de] grande victoire pour le terrorisme ». En guise de représailles, Israël a en outre suspendu le transfert de fonds  mensuel à l'Autorité palestinienne.

Selon le communiqué de l'ONU, le numéro un de l'organisation a d'ailleurs exhorté l'État hébreu à reprendre les transferts de fonds et a dit espérer qu'Israël « prendrait des mesures décisives vers un accord historique avec les Palestiniens ». Il a fait état de l'urgence « de surmonter l'impasse dans les négociations entre Israël et les Palestiniens » et s'est dit « convaincu que réaliser une solution négociée à deux États dès que possible était dans le meilleur intérêt des deux peuples israélien et palestinien ».

En l'absence d'un accord israélo-palestinien, les Palestiniens souhaitent proclamer leur État en septembre prochain. Les négociations entre les deux parties sont au point mort depuis septembre dernier, après l'échec des négociations de Washington.

La communauté internationale a fixé cette date butoir aux deux belligérants, date qui coïncide avec l'Assemblée générale de l'ONU. Les Palestiniens prévoient présenter la reconnaissance de leur État devant le Conseil de sécurité, où ils s'attendent à un refus en raison d'un probable veto américain, puis devant l'Assemblée générale, où les grandes puissances sont dépourvues d'un tel pouvoir.

Benyamin Nétanyahou a declaré « Une recherche sérieuse de la paix ne peut intervenir que par la négociation, par la négociation entre Israël et les Palestiniens, pas à travers un diktat de l'ONU »

 

Le président français, Nicolas Sarkozy, a laissé entendre, dans un entretien à l'hebdomadaire L'Express publié mercredi, que la France pourrait reconnaître un État palestinien en septembre si les négociations sont toujours au point mort.

radio-canada.ca

Et les droits des requins, l'ONU y pense aux droits des requins ?

Osama le-corps-de-ben-laden-jete-a-la-mer2

 

Priorités de l'ONU : Ben Laden, le Canada, pas la Libye, la Syrie ou le Darfour

Les victimes d'atrocités dans le monde peuvent attendre - ils ne font pas partie des priorités de l'ONU...

On peut dire la même chose des dirigeants musulmans : pendant que leurs coreligionnaires se font massacrer en Libye, en Syrie, et ailleurs, ils pleurent Ben Laden et se scandalisent que les Américains aient immergé son corps en mer au lieu de l'enterrer !

La Syrie est toujours candidate à un siège au Conseil des droits de l'homme... et l'ONU viendra enquêter au Canada à la mi-mai !

ONU-UBU-by-Sil

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La haute responsable de l’ONU pour les droits de l’homme a mené les demandes des militants des droits humains mardi pour que Washington explique si les forces américaines ont tué Oussama Ben Laden de manière légale.

La demande de Navi Pillay, la Haute-Commissaire aux droits de l'homme, intervient alors qu'après plusieurs années de discussion, l’organisation n’a toujours pas réussi à s’entendre sur une définition de terrorisme. La demande de Mme Pillay semble également contredire la position du Secrétaire général Ban Ki-moon, qui a déclaré lundi que l'action des États-Unis était un « point tournant dans notre lutte commune contre le terrorisme.»

Ces messages contradictoires sont susceptibles de renforcer les critiques qui affirment que l’appareil des droits humains de l’ONU est souvent empressé de se pencher sur des abus commis par les démocraties occidentales, tout en semblant restreindre sa critique de certains des pires abuseurs des droits humains dans le monde.

À titre d’exemple d’enquête de l’ONU sur le Canada, le Groupe de travail de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine a annoncé cette semaine qu’il visitera le pays du 16 au 20 mai pour enquêter sur la discrimination envers les Africains-Canadiens.  Au cours des dernières années, le Groupe a visité les États-Unis, l'Équateur et la Belgique -, tout en évitant des pays comme la Libye où des groupes indépendants de défense des droits tels que UN Watch ont affirmé que les Africains sont persécutés, ainsi que le Soudan, dont le gouvernement arabe est accusé par les États-Unis de commettre un génocide au Darfour.

Source : UN human rights boss questions legality of killing, Vancouver Sun, 4 mai 2011. Traduction par postedeveille

L'ONU veut savoir si les droits humains de Ben Laden ont été respectés

Son corps a été copieusement enduit de graisse de porc puis jeté en pâture aux requins par des infidèles. Il a eu la mort qu'il méritait.

Voici le commentaire d'une grande sagesse de mon ami Facebook Sitting Bull : A la fin du XIXe siècle le général Pershing avait réussi à mater une rebellion musulmane aux Philippines en enterrant les cadavres des rebelles avec des cochons. La rebellion s'était arrêtée netEt qu'on ne me dise pas que ce serait un traitement barbare ! Un cadavre est un cadavre. Je ne réclame pas le rétablissement de la torture ni de la peine de mort. Simplement faire comprendre aux apprentis terroristes qu'on a les moyens de leur barrer l'entrée du paradis aux 72 vierges.



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La haute responsable des droits humains à l’ONU a demandé aux USA de fournir des détails sur la mort de Oussama Ben Laden et rappelé que toutes les opérations de lutte contre le terrorisme doivent respecter le droit international.

Mais Navi Pillay, Haut Commissaire pour les droits de l'homme, a déclaré que le chef d'Al Qaïda, tué dans une opération américaine au Pakistan, avait commis des crimes contre l’humanité en orchestrant, de son propre aveu, les « actes de terrorisme les plus effroyables », y compris les attaques du 11-Septembre contre l’Amérique.

Il a toujours été clair qu’appréhender Ben Laden vivant risquait d’être difficile, a-t-elle dit, notant que les autorités américaines avaient indiqué leur intention de l’arrêter, si possible. «Ce fut une opération complexe et il serait utile que nous connaissions les faits précis entourant sa mort. L'ONU a constamment souligné que tous les actes de contre-terrorisme doivent respecter le droit international», a déclaré Mme Pillay dans un communiqué publié en réponse à une demande de Reuters.

Source U.N. rights boss asks U.S. for facts on bin Laden killing, Yahoo News, 3 mai 2010. Traduction partielle par postedeveille

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 13:29

 

Oui Shraga on attend !

 


Par Shraga BLUM

Gaza/Trois employés de l’ONU ont été blessés vendredi matin parl’explosion d’un obus de mortier tiré par des terroristes en direction d’Israël.

L’obus s’est finalement abattu dans la Bande de Gaza, non loin des employés de l’ONU.

Les terroristes se sont empressés d’onformer les agences de presse « que les employés de l’ONU avaient été blessés par une attaque de Tsahal », mais Israël a catégoriquement nié avoir effectué des tirs.

Ban ki-Moon va-t-il publier un communiqué à la Raymond Barre regrettant « que des tirs qui visaient des israéliens ont finalement touché d’innocents employés de l’ONU… »?

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 08:07

Logo Goldstone

 

GOLDSTONE: le Conseil des droits de l’homme pris à son propre jeu

Par Fabio Rafael FIALLO

Fabio raphael Fiallo

 

Publié sur letemps , envoyé et autorisé à la publication sur aschkel.info par l'auteur

Fabio Rafael Fiallo est économiste et écrivain, ancien fonctionnaire à l’ONU. 

Son article précédent >LE PRINTEMPS ARABE, LA DÉMOCRATIE ET ISRAËL- Fabio Rafael Fiallo

 


Le revirement du juge Goldstone fait beaucoup de bruit. C’est en réalité un autogoal cuisant pour le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui avait commandité l’enquête sur l’opération «Plomb durci». Libres propos de Fabio Rafael Fiallo, ancien fonctionnaire à l’ONU

 

Il est des revirements qui ne sauraient rester sans lendemain, tellement ils mettent à mal les habitudes, les inerties, les préjugés. Le travail de l’ONU en matière de droits de l’homme est en train de vivre un de ces moments. La cause: un rapport que le Conseil des droits de l’homme de cette institution avait commissionné à un groupe de juristes présidé par le juge sud-africain Richard Goldstone (ancien procureur auprès du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie et de celui pour le Rwanda) vient d’être désavoué – excusez du peu! – par le juge Goldstone lui-même.

Pour comprendre l’enjeu, il convient de faire un bref historique du cas qui nous occupe.

Suite à l’incursion militaire de trois semaines menée fin 2008 par les troupes israéliennes sur le territoire de Gaza – incursion intervenue en réponse aux milliers de roquettes lancées par le Hamas sur Israël –, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU décide de confier au juge Goldstone la présidence d’une commission qui serait chargée d’enquêter sur les «violations massives des droits humains» perpétrées par «la puissance occupante, Israël, contre le peuple palestinien».

L’Etat d’Israël était donc déjà coupable, et qui plus est le seul à être pointé du doigt. Ce ne fut qu’à la demande du juge Goldstone que le Conseil autorisa la commission à couvrir aussi les exactions éventuelles perpétrées par le Hamas. On ne peut cependant s’empêcher de voir dans cette permission une tentative de la dernière minute ayant pour but de donner un semblant d’impartialité à une enquête tenue de rendre de toute façon un verdict défavorable à Israël.

La composition de la mission laissait elle aussi présager une condamnation d’Israël: dans une lettre publiée dans le Times de Londres avant même la création de la commission, l’un des quatre membres de celle-ci, Mme Christine Chinkin, avait déjà accusé Israël d’«agressions» et de «violations du droit international».

Aussi bien le mandat que la composition de la commission s’inscrivaient dans la droite ligne du parti pris anti-israélien qui prévaut dans un Conseil des droits de l’homme où les pires dictatures de ce monde (Iran, Cuba, Libye, Syrie) s’en sortent à merveille, alors que l’Etat hébreu est constamment mis au banc des accusés. Est-il normal que depuis sa création en 2006, le Conseil ait adopté plus de résolutions contre Israël que contre le reste des Etats de la planète réunis? Est-il normal que, chaque année, le Conseil ait un point de son ordre du jour consacré à condamner Israël, et Israël seulement, alors que le reste des pays de la planète ont droit à un point pour eux tous? Est-il normal, enfin, que ni le Hamas ni le Hezbollah n’aient jamais été l’objet d’une quelconque condamnation du Conseil*.

Comme on pouvait s’y attendre, les conclusions du rapport accablèrent Israël, accusé d’avoir délibérément visé la population civile, et donc d’avoir commis des crimes de guerre, et possiblement des crimes contre l’humanité.

Or, voilà qu’un scoop vient troubler la marche tranquille du rapport en question. Charge de conscience aidant, le juge Gold­stone désavoue le document dont lui-même avait dirigé la rédaction et déclare que, sur la base de ce qu’il sait maintenant, il n’aurait jamais affirmé que des civils avaient été ciblés volontairement par les troupes israéliennes. L’accusation de crimes de guerre portée contre Israël s’effondre ainsi comme un château de cartes.

Ce n’est pas la première fois qu’une accusation de ce genre contre l’Etat juif fait un flop. Il suffit de rappeler le prétendu «massacre de Jénine» du printemps 2002, où des milliers de Palestiniens auraient été tués de sang-froid par l’armée israélienne. Il ne prit pas plus de quelques mois aux médias du monde entier pour constater le caractère fallacieux de ces allégations.

Cette fois-ci le fiasco est tout de même plus grave, car les accusations émanent d’une commission nommée par l’ONU.

Après la rétractation du juge Goldstone, l’ONU se doit de revoir de fond en comble la manière d’opérer de son Conseil en vue de rendre celui-ci efficace, sobre et impartial.

Le contexte international appelle à une réforme en profondeur de cette enceinte. A l’heure où l’on se bat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ailleurs aussi, pour la liberté et la démocratie, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ne peut continuer à servir de caisse de résonance à des régimes répudiés par leurs propres peuples au prix de nombreuses vies. A l’heure où l’ONU autorise à mettre en œuvre la responsabilité de protéger des civils innocents face à leurs propres gouvernants (en Libye, en Côte d’Ivoire), le Conseil des droits de l’homme de cette même ONU ne peut permettre à des despotes et autres autocrates de l’utiliser pour faire adopter en permanence des résolutions contre Israël au nom des droits qu’ils s’amusent à bafouer dans leurs pays.

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 06:46

 

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Scandale - L'agence Onusienne l'UNWRA parraine le terrorisme palestinien,

Par MICHAEL S.BERNSTAM

Traduit par Dominique KAHTAN

pour© 2011 www.aschkel.info

http://www.commentarymagazine.com/article/the-palestinian-proletariat/

Décembre 2010

 

David Cameron, le Premier ministre britannique a récemment qualifié  Gaza de "camp de prisonniers". L'ancien président Jimmy Carter, lui, l'a qualifiée  de "cage". Décrire ainsi ce territoire sous la  domination du Hamas peut, au premier abord, passer pour un excès de rhétorique destiné à faire tenir à Israël le rôle du geôlier inique qui impose  un blocus  de la bande Gaza.  Cameron et Carter ont tous les deux raison, dans une certaine mesure.  Gaza est un camp paramilitaire totalitaire en guerre avec ses voisins et  avec d'autres palestiniens, aussi. C'est un camp paramilitaire,  étant un camp de réfugiés d'un modèle tout particulier. Huit camps de réfugiés palestiniens, bien distincts, entourés aussi de quelques douzaines de ghettos, ont été établis aux confins étroits des 360.01 kms2 de la province de la Bande de Gaza, bordée par Israël au nord et à l'est, par l'Egypte au sud et par la Méditerranée à l'ouest. Pris dans leur ensemble, ils présentent les caractérisitiques  d'un camp de refugiés et d'un camp miltaire, qui coupé du reste du monde ressemble d'ne certaine manière aux cages auxquelles Carter faisait allusion.

Depuis leur établissement en 1949, ces camps ont été financés par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA). Or au lieu d'aider les résidents à se construire une vie à Gaza ou ailleurs, nouvelle et meilleure, l'UNWRA finance ces millions de réfugiés, prolongeant  ainsi leur statut de réfugiés, d'une génération à l'autre, réfugiés qui attendent, espèrent  leur rapatriment forcé sur des terres à l'intérieur d’Israël.

Bien que les experts et les spécialistes en politique extérieure se concentrent  sur la question des implantations et sur le niveau d'échauffement  actuel des négociations entre Israël et les palestiniens, l'UNWRA, en institutionnalisant des camps de réfugiés-militaires, représente, à  mon avis.  l'obstacle principal à la paix au Moyen-Orient. Tant que l'UNWRA continuera, de fait,  de financer le cycle de violence auto-destructeur palestinien, une guerre fratricide et une guerre perpétuelle contre Israël, les chances de paix et de sécurité au Moyen-Orient resteront infimes..

Le phénomène que l'on pourrait qualifier de » réfugisme », une sorte d’"industrie du réfugié", représente le problème principal. Pendant ces dernières soixante années, L'UNWRA a financé quatre génerations de palestiniens pour qu'ils restent des réfugiés, les encourageant ainsi à rester tels et à donner  naissance à plus de réfugiés encore et à vivre dans des camps de réfugiés. C'est bien l'UNWRA qui les a placés dans ces cages de réfugiés tout en y observant l'accroissement de leurs  habitants. La population de réfugiés palestiniens en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Judée-Samarie et Gaza a connu  une explosion démographique,  passant de 726,000 en 1950 à 4,8 millions en 2010. 95% environ dépendent de  l'UNWRA financièrement. La nature sans précédent de cette tutelle prend racine dans la nature peu commune de cette institution. L'UNWRA est un Etat-Providence (de protection sociale) supranational qui encourage  ses résidents à ne pas créer leur propre état-nation. Le créer entraînerait la perte de leur  statut de réfugiés ainsi que leurs droits à des paiements en espèces, à un gîte, aux soins médicaux, à une éducation, à un crédit  et autres largesses. Ce sont ces avantages illogiques et extravagants qui ont entravé les efforts pour améliorer le sort du peuple palestinien, telles les mesures prises par Salam Fayyad, le premier ministre de l'autorité palestinienne et le gouvernement israélien pour pronouvoir le dévelopement économique en Judée-Samarie. Si la communauté internationale tient vraiment à venir en aide aux palestiniens et à améliorer leur sort, elle devra, en premier lieu, abolir l’UNWRA

 

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Dans "l'Idéologie Allemande", leur  pamphlet publié en 1845, Karl Marx et Friedrich Engels,  ont inventé l'expression "Lumpenproletariat" (NDT:Mot à mot: prolétariat en haillons.). Plus tard, Marx la définira ainsi: "des ouvriers ou paysans sans salaire", "des élements déclassés", "des mendiants, des demandeurs d'aumône, d'allocation de chômage, des misérables et des vagabonds." En 1949, Joseph Stalin, qui connaissait bien "son" Marx, donna l'ordre à son délégué aux Nations- Unies de s'opposer à la création d'une agence pour réfugiés qui répondrait  aux seuls besoins des arabes palestiniens. Il écrivit:"nous ne devons pas voter en faveur de l'UNWRA. Nous devrions avoir pour objectif d'aider les réfugiés à retrouver un travail normal et productif, leur permettant de travailler pour vivre. Il nous faut une classe ouvrière palestinienne consciencieuse et non un lumpenprolétariat (prolétariat en haillons) parasitaire. »

 

Et pourtant, le 8 décembre 1949,  l'ONU a voté à une majorité écrasante la création de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Les U.S.A, l'Europe Occidentale, les états arabes et même Israël ont voté pour. Et depuis, l'UNWRA fait partie des organisations humanitaires les plus insolites de l'hisoire humaine. Un effort de secours aux réfugiés. Le terme de réfugiés, qui devrait décrire des personnes en fuite devant un péril imminent, prend ici un tout autre sens, puiqu'il inclut  non seulement les  réfugiés mais aussi leur descendance.

 

L'UNWRA est unique en son genre. Alors que toutes les autres personnes réfugiées ou déplacées tombent sous la juridiction et la tutelle de l'Agence du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), les Palestiniens, eux, sont sous la tutelle de l’UNWRA.

D'aprés le HCR, seuls les vrais réfugiés peuvent bénéficier d'une aide et ce, pendant une courte période seulement. Ce qui crée une ligne de démarcation bien nette entre les  réfugiés en tant que tels et les diasporas ethniques diverses et variées. Le HCR a pour mandat de réinstaller  et d'intégrer tous les réfugiés, soit dans leurs patries d'origine, soit dans de nouveaux pays d'accueil, pour les  ramener au statut de "non-réfugiés" pour ainsi dire. L'aide que l'ONU a apportée aux Palestiniens est différente de celle qu'elle a  accordée aux millions de réfugiés et de personnes déplacées suite à la deuxième guerre mondiale,  et plus tard aussi,  tels  les Allemands, Polonais, Hongrois, Finlandais, Russes, Ukrainiens, Japonais, Indiens, Pakistanais, Juifs, Turcs, Chinois, Koréens, Algériens, Cubains, Viétnamiens, Cambodiens et bien d'autres encore.

La Charte de l'UNWRA spécifiait que les Palestiniens qui vivaient  sur le territoire de  la Palestine sous le  Mandat Britannique dans les années 1946,1947 et 1948 et qui avaient fui en 1948-1949 avaient droit au  statut de réfugiés, accordé aussi à toute leur descendance. Ce terme de réfugiés s'applique aux générations futures puisque indéterminé dans le temps de par sa définition-même. Les bénéficiaires reçoivent  logis, services, soins médicaux, éducation, allocations, assistance financière en cas d'urgence, crédit, travaux publics et services sociaux qui leur sont accordés du berceau à la tombe, nombre de berceaux en fait, voire  des milliers de berceaux, ceux  des petits- et arrière-petits enfants! Ce qui signifie que dans la pratique, les camps de réfugiés et les ghettos de Jordanie, du Liban, de la  Syrie, de la  Judée-Samarie et de Gaza  accueillent  générations après générations.  Près d'un tiers des réfugiés actuels, 1,4million environ, vivent dans 59 camps de réfugiés. Ni le mandat  de l'UNRWA, ni son programme  ne lui permettent  d'appliquer une politique de réimplantation et d'intégration. C'est en 1959 que L'UNWRA a définitivement abandonné les derniers vestiges de ces programmes.

Le mandat de l'UNWRA a, de ce fait créé, une situation de dépendance pour tout un peuple, de génération en génération,  et est devenu un état-providence  de réfugiés, permanent et supranational. Avoir mis la plupart des Palestiniens au chômage  international a tout simplement éliminé toute motivation au travail et à l'investissement. Ce fut une réussite parfaite avec, pour conséquences,  l’entrave au dévelopement économique, la ruine de toute chance de paix, et la  création au passage, au propre comme au figuré, d’un foyer du terrorisme international. Les arrière-petits- enfants des réfugiés de la Prusse Orientale ne font pas exploser des bombes dans  les pizzérias  de Kaliningrad,  ville russe maintenant,   leur Koenigsberg d'antan. Or les arrière-petits-enfants  des premiers  réfugiés  sous le mandat de l'UNWRA, eux, font exploser leurs bombes dans  les pizzérias de Jérusalem.

C'est ce  statut de réfugiés, à durée inderterminée, qui  permet  forcément d'envisager  un retour victorieux dans la partie israélienne de l'ancienne Palestine Mandataire, tout en  mettant  du pain sur la table de logis exempts de loyer avec toute une gamme de services sociaux à l'appui.

Seul le retour triomphal des petits-enfants et des arrière-petits-enfants sur la terre  ancestrale mettra un terme à cette idéologie. En attendant, à état- providence qui perdure, guerre qui perdure.Il ne s'agit plus  du modèle  de la dichotomie "état de guerre-état-providence" chère à  Clement Attlee, l'ancien premier ministre britannique: nous devons faire face aux deux: état-providence et état-de-guerre.

Le statut de réfugié permanent dans un état-providence, perpétué par l'UNWRA, encourage la revendication toute particulière du droit au retour qui attise et envenime cet état de guerre permanent - Point précis de cette revendication:les palestiniens, selon eux,  devraient recevoir les titres de propriété du pays qu'ils occupaient avant l'indépendance d'Israël-.

Pour bien concevoir  le vrai sens et les conséquences  pernicieuses, démographiques et physiques de cette revendication, ll faut d'abord en  comprendre la nature, ce qu'elle n'est pas, d'abord  et, ce qu'elle est réellement  ensuite. Premièrement, il ne s’agit pas du droit au retour des réfugiés du moment  (et non de  leur descendance) établi par les conventions internationales depuis 1948 afin d’empêcher les déportations et pour améliorer les conditions de vie des flux de réfugiés ayant fui les ravages de la guerre. Il ne s'agit pas non plus du droit au retour  de diasporas historiques de communautés éthniques dans leurs états-nations d'origine tel celui accordé par l'Allemagne  à tous les allemands, par l'Arménie à tous les arméniens, la Grèce à tous les hellènes et par Israël à tous les juifs. Il ne s'agit pas non plus de l'établissement  de nouveaux états-nations là où ils n'existaient pas, tel le partage de la Palestine mandataire en états juif et arabe ou le partage du Raj britannique en Inde et Pakistan. Non, il faut voir, dans la revendication du droit au retour palestinien, la volonté de la  diaspora  ethnique historique des descendants de réfugiés perpétuels de venir repeupler Israël, l'état-nation actuel d'un autre peuple.

Il ne s'agit pas du droit au retour dans un pays mais du droit au retour de tout un  pays, d'une  reconquête suite à une guerre perdue. En Europe, l'application d'une telle revendication signifierait que la Tchéquie devrait rendre le  Pays des  Sudètes aux allemands, la Pologne devrait leur rendre  la Poméranie Orientale et la Silésie, et la Russie, la Prusse Orientale. En Asie, Les Pakistanais pourraient revendiquer certaines régions de l'Inde.

Ce n'est pas le droit au retour; c'est la  revendication du droit de reprendre un pays. Dans l'univers des diasporas historico- ethniques, le droit au retour avec reprise de possession ne peut que provoquer une guerre hobbesienne, " la guerre de tous contre tous.". Ce droit s'applique au détriment d'Israël  mais pire encore, il a un effet dévastateur sur les Palestiniens, en accordant un avantage à des groupes belliqueux tel le Hamas, empêchant ainsi la réunification des deux états-nations palestiniens en puissance. Ce qui aurait dû être un droit civil s’est transformé en guerre civile en sus de la guerre contre Israël.

 

Aprés le retrait complet d'Israël de Gaza, en août 2005, toutes les conditions se trouvaient  réunies pour l'établissement d'un état-nation palestinien. L'Autorité Palestinienne aurait pu exploiter l'infrastructure physique de l’UNWRA, ses services de soutien ainsi que ses services sociaux. Or peu après, on assista à une main mise violente du Hamas, à une guerre fratricide contre d'autres factions palestiennes et à une escalade de la guerre palestinienne contre Israël. Cette guerre prit une dimension internationale, suite à l'envoi des flotilles envoyées par les organisations étrangères pour briser les blocus israélien et égyptien contre le régime terroriste bien implanté à Gaza.

Le fait, que les palestiniens n’aient pas réussi à tirer parti du retrait d'Israël pour améliorer leur sort, nous remet en mémoire la vieille histoire russe qui se gaussait de l'incapacité soviétique à construire des ordinateurs personnels. La chute de l'histoire? Malgré tous les plans dérobés à l'Occident, les Russes se retrouvaient encore et toujours avec une mitrailleuse. De même, le "réfugisme" sempiternel de l'UNWRA, état-providence et guerrier, produit  toujours le même résultat: des formations paramilitaires, un état de guerre permanent et le terrorisme.

De fait, l'UNWRA parraine le terrorisme de deux manières, l'une générale, l'autre plus particulière; d'une manière générale par cette guerre permanente, corollaire du statut de refugié, et aussi par la revendication concomitante du droit de reprise de possession. James G.Lindsay,  le conseiller juridique et l’avocat général de l'UNWRA, de 2002 à 2007, a résumé ainsi son expérience:"L'UNWRA encourageait les Palestiniens qui voulaient retourner à des combats perdus depuis lontemps déjà, et décourageaient ceux qui penchaient en faveur de la paix, contribuant ainsi à nourrir ce fléau des conflits que connaissent les Palestiniens depuis des décennies."

Le Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les Réfugiés disqualifie toute personne qui, jouissant du statut de réfugié,  se rend coupable  de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et d’actes menaçant la paix. L'UNWRA ne l'exclut nullement.

James Lindsay, dans la place, décrivit ainsi la situation: « l'UNWRA n'a pris que  

très peu de mesures pour repérer et éliminer les terroristes au sein de son  personnel ou de ses bénéficiaires, et aucune  pour empêcher  les membres d'organisations telles le Hamas de rejoindre les rangs du personnel.» Il ajouta :"l'Agence ne fait aucun effort pour décourager les sympathisants du Hamas ou d'autres groupes terrroristes  et de leurs militants de rejoindre les rangs de son personnel." De fait, des quelques 30,000 employés de l'UNWRA, moins de 200 sont des employés internationaux, les autres sont des recrues palestiniennes qui, pour la plupart, mettent les installations et l'équipement de l'UNWRA au service des organisations terroristes. Comme la revendication du droit de reprendre qui accompagne le statut de réfugié et d'assisté permanent, se trouve renforcée par  le terrorisme et  la guerre, il semble que, en définitive, les intérêts du personnel de l'UNWRA convergent avec ceux des organisations paramilitaires terroristes. Un choix tout naturel en quelque sorte!

 

Linday tire et cite de nombreux exemples du passé historique de l'agence, son ancien employeur. De 1975 à 1982, le Centre de Vocation Professionnelle de Siblin, géré par   l'UNWRA  au Liban, a servi de dépôt d'armes, d'hébergement aux combattants  et d'atelier de réparation et de modification d'équipement militaire. Dans cet établissement,  éducation, endoctrinement militaire et recrutement se rejoignaient. Les manuels scolaires de l'UNWRA suivent  un programme que Lindsay qualifie

d' "enseignement de la guerre". Depuis 1987, les écoles de l'UNWRA  affichent des posters à la gloire des militants et des kamikazes palestiniens et servent, de fait, de centres de recrutement.

 

En 2000-2001, les enfants palestiniens ont suivi un entraînement militaire dans des colonies de vacances militarisées. Périodiquement, des véhicules de l'UNWRA et leurs chauffeurs transportent des combattants et leurs armes. La transformation des ambulances, le service humanitaire le plus important, en une force meurtrière, illustre de façon saisissante le changement d'usage des installations de l'Agence. Les ambulances de l'UNWRA, en parallèle avec celles de Gaza et de la Judée-Samarie, servent  régulièrement au transport des combattants palestiniens et des combattants  blessés au cours des hostilités avec Israël. Il s’agit bien des troupes sanitaires d'un des deux camps engagés dans cette guerre. Ajoutons à cela que les membres du Hamas ont été employés comme chauffeurs des ambulances de l'UNWRA pour transporter les combattants, les armes et les explosifs tout aussi bien en Judée-Samarie que dans la Bande de Gaza.

 

Ce n’est pas le fait que des terroristes se soient infiltrés dans les rangs de l’UNWRA, mais bien le fait que l’UNWRA soit devenue une organisation  parraine du terrorisme, conséquence logique du changement progressif interne de cette institution et ceci, indépendamment même des pratiques de certains directeurs venus de l’Occident.

 

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Ce n'est évidemment pas ce que les Etat-Unis, l'Europe Occidentale  et Israël avaient prévu en votant en faveur de la création de l'UNWRA (ni même Staline et ses laquais en s'abstenant). Mais les institutions évoluent, en général, selon une  logique qui leur est propre, une logique intrinsèque et diabolique, et  dépassent de loin les intentions de leurs fondateurs. Malthus, dans son célèbre traité sur  la population, a fait remarquer que les lois anglaises relatives aux  pauvres  n'allègent nullement la pauvreté mais bien au contraire la cultivent, la multiplient et la perpétuent. En subventionnant la pauvreté, ces lois ont crée une demande en pauvres que la démographie ne manqua pas de combler. Il en résulta une sous-classe multigénérationnelle que Marx surnomma  plus tard le "Lumpenproletariat", le prolérariat en haillons. Ce même modèle de l'offre démographique à la demande caractérisa l'évolution aux Etats-Unis du programme  d'aide sociale aux familles avec enfants à charge (AFDC, Aid to Families with Dependent Children). l'AFDC, dispositif  d’aide complémentaire aux prestations de la Sécurité Sociale,  fut mise en place en 1935,  lors de  la Grande Dépression.  Comme son nom l'indique, cette mesure avait été conçue  en tant qu'aide  aux familles préexistantes avec  des enfants mineurs  et qui avaient  perdu leur soutien de famille. Elle s’adressait  principalement aux veuves de travailleurs et  d'âge mûr, telles les veuves des mineurs des mines de charbon des Appalaches. Le programme se transforma en un programme de dépendance multigénérationnelle pour les jeunes filles-mères, souvent encore adolescentes, des classes sous-privilégiées perdurantes. C'est ainsi que le sénateur  Edward.M.Kennedy décrit ainsi le processus:"Nous allons trouver  une jeune fille, une enfant âgée de 18, 16 ans, plus jeune même, et voilà ce que nous lui déclarons:"Abandonnez tout espoir. Vous ne trouverez jamais un emploi décent.Vous habiterez toujours des quartiers en proie au chômage permanent et  à la violence aussi. Puis nous disons à cette enfant: attendez, il existe une solution, la seule, l’unique: nous vous donnerons un appartement et le meublerons. Nous vous donnerons un poste de télévision et vous  installerons  le téléphone.Nous vous fournirons des vêtements ainsi qu'une alimentation bon marché, des soins médicaux gratuits et de  l'argent de poche en sus. Et en échange, vous n'aurez qu'une seule chose à faire: faites un enfant."  Ce n'est qu'en 1996, aprés le vote  de la loi sur la réforme de l'aide sociale, que l'on assista à un retournement de situation.

 

La Rome ancienne fut la première à avoir à faire face au problème posé par le prolétariat, et ce, aprés avoir créé un état-providence en 58 av.J.C. Selon Arnold Jones, l'historien britannique, il avait été créé au départ pour les 220.000 plébéiens qui s'étaient retrouvés en perte de vitesse face à l'augmentation générale du niveau de vie. Cette politique sociale débuta avec une allocation de grains. Mais comme les bénéficiaires ne tenaient nullement à fabriquer leur pain, l'allocation de grains devint une allocation en pain. Le droit à l'assistance sociale devint héréditaire, et dés 284 ap.J.C. on pouvait compter plus de plusieurs millions de bénéficiaires. Des tablettes de bronze, tenant lieu de  tickets d'alimentation, furent distribuées aux ayants droit afin de pouvoir contrôler le régistre des bénéficiaires de l'aide sociale. N.S.Gill nous rappelle que le mot "prolétariat" dérive du latin "proles", signifiant "rejeton". Le prolétariat était donc "producteur de rejetons."

 

Au dernier décompte, il existe plus de 250 hypothèses quant à la cause du déclin de l'Empire Romain: la déchéance morale, la faillite budgétaire, l'inflation, le chômage, des guerres perpétuelles, l'assaut des barbares, etc...la 250 et unième hypothèse est toute aussi valable et fait la synthèse de toutes les autres: La  Rome toute puissante ne pouvait mener de front la  guerre et la  protection sociale.     

 

Mais l'UNWRA toute puissante, elle,  le peut, et ce indéfiniment puisque financée par  les USA et l'Europe.

 

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L'UNWRA  représente l'une des expériences les plus inhumaines  dans  l'histoire de l'humanité. L'UNWRA encourage  la guerre et défavorise la paix, contribuant ainsi à la misère des palestiniens et à leur sous-dévelopement économique. Une réforme s'avèrant  impossible, il faut donc dissoudre l'UNWRA. Il est nécessaire de transformer le système d'aide aux Palestiniens pour arriver à la paix et à l'indépendance. La souveraineté palestinienne ne se fera qu'une fois libérée de l'UNWRA. Sans cette libération, il n'y aura ni souveraineté ni paix. Il faut donc, en premier, démanteler l'UNWRA, cet état à la fois "état- providence" et "état-guerrier". Ce n'est qu'alors que le futur état palestinien, la Cisjordanie du moins, sera en mesure de rejoindre la famille des Etats-nations prospères. Il suffirait d'ouvrir la cage pour accéder au monde du Président Carter juxtaposé à celui du dernier chant de l'Enfer de Dante.

 

Mais comment arriver à une telle fin, vu le problème et son caractère épineux  et vu le solide appui que  la communauté internationale prête à ce programme destructeur?

On pourrait envisager, comme premier pas, de fusionner l'UNWRA et le Haut Commissariat pour les Réfugiés. Une telle mesure permettrait de dissoudre l'UNWRA immédiatement. Si la nouvelle agence ainsi formée adoptait un programme d’aide sociale limitée dans le temps, elle marquerait  le début de la fin  du soutien global de la pérénnisation de la souffrance des Palestiniens. Une autre solution serait de dissoudre  l'UNWRA progressivement, sur une période de 3 ans environ.

 

La méthode n'est pas importante. L'important, c'est le changement de mission.  

Selon le nouveau mandat, les réfugiés devraient bénéficier d'une assistance à la réinstallation, l'intégration locale  et la naturalisation ou bien du moins

les deux premières ou ces deux dernières, avec  l'intégration comme condition « sine qua non". Il s'agit donc de transformer 4.8 millions de réfugiés assistés et d'en faire des citoyens productifs.

 

Une autre solution serait de disposer des fonds de l'UNWRA qui deviendraient des subventions internationales destinées exclusivement au programme de réinstallation, d'intégration et de naturalisation. Les fonds pourraient être utilisés dans les pays de résidence actuelle ( pour embourser aussi les frais de ces pays), dans les lieux placés sous la juridiction de l'Autorité Palestinienne ou dans  tout autre pays qui accueille des réfugiés de façon individuelle. Israël ne peut bien entendu figurer sur la liste des pays offrant la réinstallation, l'intégration y étant impossible; un tel plan serait contraire à l'objectif -même projet.

 

Plus important encore, le transfert des fonds de l'UNWRA à l'Autorité Palestinienne et aux autorités locales mettrait fin à l'institution-même des camps de réfugiés. Ces derniers, une fois leur statut de camps de réfugiés aboli, se verraient transformés en quartiers d'habitats normaux. L'intégration dans ces quartiers se ferait  plus facilement  sans ce stigmate de réfugiés. Les écoles de l'UNWRA, ses installations médicales, ses institutions financières et ses services sociaux pourraient être immédiatement transférés à l'Autorité Palestinienne, ce qui augmenterait son prestige, son rayon d'action et son pouvoir en tant que gouvernement souverain d'un nouvel état-nation et transférés aussi, ailleurs,  à d'autres gouvernements locaux.

 

 

En vérité, le démantèlement de l'UNWRA à lui seul faciliterait et accélérerait l'effort de réinstallation, d'intégration et de naturalisation. Ce processus a été entravé en plusieurs endroits par la seule existence de l'UNWRA et par l'appellation "réfugiés" des Palestiniens.

 

La  Jordanie a environ 2 millions de réfugiés déclarés; plus d'1.8 de ces réfugiés sont déjà naturalisés jordaniens. C'est avec justesse que Lindsay les dénomme "citoyens réfugiés oxymores". 170.000 autres réfugiés se sont vus accordés un droit de résidence permanent. Citoyens et résidents permanents ont intégré le marché du travail et le secteur du commerce mais sont "en cage" pour reprendre le terme du président Carter, tenus à l'écart des autres jordaniens, toujours à cause de ce  stigmate  "réfugié permanent". Ces  palestiniens jordaniens  ou jordaniens palestiniens préfèrent envoyer leurs enfants dans les écoles jordaniennes  qui enseignent l'anglais et l'informatique plutôt que  dans celles de l'UNRWA qui enseignent une mythologie historique et font usage de cartes géographiques faisant abstraction d'Israël.

 

En Syrie, depuis 1957, les résidents palestiniens jouissent des mêmes droits que les citoyens dans les secteurs de l'emploi, du commerce et des services sociaux. Ils ne jouissent ni de la citoyenneté reconnue ni du droit absolu à la propriété, Le governement syrien ayant signé un concordat avec l'UNWRA  qui l'engageait  à "préserver leur nationalité d'origine"et qui les enchaînait à leur statut  de réfugiés éternels  et donc à la revendication du droit de reprendre Israël. Sans l'UNWRA, cet obstacle à l'intégration deviendrait moindre, même si l'hostilité syrienne envers Israël demeurait telle.

 

Le Liban présente le  problème le plus sérieux. Des 414.000 réfugiés déclarés, seuls 70.000 jouissent du statut de citoyens. Les autres n'ont droit ni à l'emploi, ni à la propriété foncière. Ils ne peuvent  bénéficier ni de l'éducation publique, ni de la santé publique, ni d'une aide de l'état. Or un transfert de la gamme des services sociaux et financiers de l'UNWRA aux autorités libanaises faciliteraient l'intégration et la création d'emplois.

 

Tous les Palestiniens jordaniens, syriens et libanais dans l'impossibilité de s'intégrer dans ces pays, pourraient être réinstallés dans l'état-nation palestinien naissant qui, une fois libéré du joug de l'UNWRA, jouirait d'une plus grande souveraineté.

 

La fin de l’UNWRA annulerait automatiquement la question pernicieuse du droit au retour avec repossession.

 

L'UNWRA ne permet pas de résoudre le problème que ce droit représente ;  l'appliquer aurait pour conséquence le repeuplement d'Israël par une force paramilitaire de millions de réfugiés éternels. Toutefois, ce statut de réfugié permanent prendra fin dés la disparition de l'UNWRA, soit immédiatement, soit aprés une période de transition, et on ne parlera plus du  droit au retour vus les besoins immédiats et pressants voire urgents.

 

Bien que  les défenseurs de cette agence puissent  accuser  ses critiques d'être mal intentionnés ou de manquer d'obectivité à l'égard des palestiniens, il n'en est pas moins vrai que la disparition progressive  de l'UNWRA ne  reste  pas seulement    le seul espoir de ces derniers de façonner un avenir viable, elle reste aussi l'espoir du Premier Ministre Salam Fayyad de créer un état viable et indépendant. Et même si les sympathisants des palestiniens et certains amis d'Israël aussi en sont arrivés à croire que l'UNWRA est indispensable,  une nation ne peut se construire que de l'intérieur. Au lieu de pérenniser l'état-providence international et sa  voie sans issue pour les palestiniens, il faudrait mettre fin au régne de l'UNWRA, un terme  à ces six décennies épouvantables, créeant ainsi  instantanément les conditions requises pour la mise en marche d'un processus de paix au Moyen-Orient, un processus honnête, viable et valable.

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:51

Le Sénat US demande à l'unanimité d'annuler le rapport Goldstone

 

rappel à tous nos lecteurs, nos efforts ne sont pas vains,

signez les pétitions qui se trouvent dans le

dossier ci-dessous

Logo Goldstone

 


 

 

I
Sénat américain : résilier le rapport Goldstone

Le sénat américain a approuvé jeudi a l’unanimité une résolution qui demande a l’organisation des Nations Unies d’annuler le rapport Goldstone sur l’opération Plomb Durci dans la bande de Gaza en décembre 2008 et janvier 2009.
 
La résolution invite le conseil des droits de l’homme « à tenir compte du revirement de l’auteur sur les principales conclusions du rapport Goldstone, d’annuler le rapport, et de reconsidérer les autres actions du conseil en ce qui concerne les conclusions du rapport. »
 
La résolution invite le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à faire « tout ce qui est en son pouvoir pour remédier aux dommages causés a la réputation d’Israël » et de « reformer » le conseil des droits de l’homme, de sorte qu’il arrête de régulièrement critiquer Israël de manière injuste et disproportionnée.
 
Plus tôt jeudi, trois co-auteurs du rapport ont déclaré qu’ils se tiennent fermement derrière leur travail, et ont rejeté les récents appels à réexaminer ou à rétracter le document.
 
« Le rapport contient des conclusions faites après un examen diligent,

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 14:58

 

Politiquement-incorrect-en-France-copie-1.jpg

Merci Gabriel, 

 

 

LA FRANCE EST-ELLE DEVENUE LE  BRAS ARME DE L’ONU ?

 

Par Gabriel Lévy

pour © 2011 www.aschkel.info

11 avril 2011

 

On nous répète à satiété que la France ne fait pas la guerre, ni en Côte d’Ivoire, ni en Lybie, ni ailleurs ; qu’elle exécute les missions que l’ONU lui confie.

 

Ainsi, il ne lui suffisait plus d’être l’un des trois ou quatre premiers contributeurs financiers au fonctionnement de cette institution, elle lui fournit aussi notre armée.

 

Or, il n’y a rien de glorieux à se mettre au service d’une institution non démocratique, partisane, impuissante, mais toujours perverse.

 

Non démocratique :

·         un pays, une voix, c’est ainsi que la voix du sultanat du Brunei vaut celle de la France,

·         moins d’un tiers des pays qui y sont représentés disposent d’un régime démocratique,

·         un organisme supranational à fondement religieux (Organisation de la Conférence Islamique) dispose du vote de 57 états sur 192,

·         Mahmoud Ahmadinejad, ne s’y est pas trompé, quand, sous un tonnerre d’applaudissements, il a dit à l’occasion de la sortie des pays démocratiques : "Ceux qui ont quitté la salle ne constituent qu'une petite minorité et une petite minorité peut-elle imposer sa loi aux peuples du monde ?"

·         la Commission des droits de l’homme de l’ONU a été dirigée par la Libye, et elle est en fait conduite par des états comme l’Iran, ou Cuba…. Elle ne sert qu’à promouvoir la haine entre des « Nations désunies » (1). Quant aux droits de la femme, leur persécution reste toujours violente…

Partisane :

·         l’assemblée générale de l’ONU obéit à des votes automatiques lorsqu’il s’agit de condamner, à tous propos et hors de propos, deux états,

·         elle prétend que le blasphème est un crime….

Impuissante :

·         la résolution « pétrole contre nourriture » n’avait permis que des malversations, au demeurant faites au profit d’un ambassadeur de France ;

·         les massacres au Darfour, au Congo, et dans tant d’autres pays n’ont jamais pris fin, les massacreurs ayant le champ libre malgré les inculpations inutiles du tribunal pénal international ;

·         la force FINUL au Liban, dont la France a suscité la création (résolution 1702)  et fourni le contingent de soldats le plus important, a couvert le réarmement prohibé du Hezbollah par la Syrie et l’Iran, et sa prise effective du pouvoir dans ce pays …

Nous avons bien compris la conséquence du « multilatéralisme » :désormais la politique étrangère de la France devra être au préalable soumise à l’approbation des institutions internationales, telles que l’ONU ou l’UE.

 

Et nous aurons en définitive  à choisir entre la paralysie et des actions contestables. Car pourquoi la Libye et la Côte d’Ivoire, et pas le Yémen, la Syrie et l’Iran, des pays qui, n’entendant pas les « conseils »  habituels de la France et du secrétaire de l’ONU prescrivant « d’agir avec modération », tuent allégrement leurs populations ?

 

Il est clair que nous faisons une guerre en Côte d’Ivoire, avec des moyens que la France se garde de qualifier, selon son expression coutumière, de « disproportionnés », celle qu’elle réserve aux pays qui défendent l’intégrité de leur territoire et la sécurité de leur population contre le terrorisme.

 

Cette guerre, comme toutes les guerres dites asymétriques, s’accompagne de victimes collatérales et de bavures. Ainsi « notre allié » ivoirien se livre-t-il aussi à des massacres que nous tentons de minimiser. Le spectre du Rwanda - M. Juppé était alors ministre des affaires étrangères - devrait nous inquiéter. Avons-nous fait à l’époque le bon choix et le faisons nous aujourd’hui ? Cette guerre a des causes à la fois tribales, ethniques et religieuses… mais, pour l’occident, « mieux vaut avoir tort avec Mahomet que raison avec Jésus » ?

 

1-      « Les Nations Désunies. Comment l’ONU enterre les droits de l’homme ». Malka Marcovich (2008).

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 19:11

Logo Goldstone

 

 

Dossier-Mythes-et-realites-du-P-O.jpg banner fab

Checks points, palestiniens, Israel

 

Mythes & Réalité : le revirement du juge Goldstone,

par Dr Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)

Traduction Fabien MIKOL

pour © 2011 www.aschkel.info


 

Mythe :
    "Le juge Richard Goldstone demeure convaincu qu'Israël a commis les crimes de guerre documentés dans le "rapport Goldstone"."

Réalité :

 

 


    Dans un texte publié le 1er avril 2011 par le Washington Post, le juge Richard Goldstone a rétracté ses accusations selon lesquelles Israël aurait intentionnellement visé des civils et aurait été coupable de crimes de guerre pendant le conflit avec le Hamas à Gaza en décembre 2008 (517). L'auteur principal du rapport de 575 pages portant son nom, commissionné par le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU pour enquêter sur les allégations de conduite criminelle pendant le conflit à Gaza, Goldstone reconnaît désormais que ce document, utilisé par les détracteurs d'Israël pour noircir cet Etat, était basé sur une information incomplète et accusait faussement Israël de mauvais comportement. Goldstone a concédé que "s'il avait su ce qu'il sait maintenant, le rapport Goldstone aurait été un document différent" (518).
    Le rapport, qui prétend fallacieusement qu'Israël a conduit une "attaque délibérément disproportionnée visant à punir, humilier et terroriser une population civile", est devenu un instrument pour les détracteurs d'Israël désirant diaboliser l'Etat juif et lui dénier son droit à la légitime défense (519). Goldstone reconnaît à présent que "les civils n'ont pas été visés intentionnellement [par Israël] selon une telle politique", et qu'à la suite de milliers de roquettes et missiles lancés sur ses villes Israël avait "le droit et l'obligation de se défendre et de défendre ses citoyens contre de telles attaques" (520). En fait, ainsi que le colonel Richard Kemp, ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan, a pu témoigner devant le comité Goldstone en 2009 : "Tsahal a plus fait pour préserver les droits des civils en zone de combat que tout autre armée dans l'histoire de la guerre" (521).
    Les affirmations israéliennes portant sur le bilan des victimes se sont aussi avérées correctes, admet Goldstone. "Les chiffres des militaires israéliens se sont révélés similaires à ceux récemment fournis par le Hamas." Il fait référence à la récente déclaration du Hamas selon laquelle, comme Israël le soutenait, la plupart des Palestiniens tués pendant les combats étaient des terroristes et non des passants (522).
    Goldstone réprimande aussi le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, notant que son mandat originel était "biaisé contre Israël". Il a dit qu'il "espérait que notre enquête sur tous les aspects du conflit de Gaza ouvrira une nouvelle ère d'impartialité au Conseil des Droits de l'Homme, dont le biais anti-israélien historique ne peut être mis en question" (523).
    Goldstone oriente aussi justement désormais ses critiques sur le Hamas. "Que peu d'Israéliens aient comparativement été tués par les attaques illégales de roquettes et mortiers depuis Gaza", écrit Goldstone,"ne minimise en aucun cas leur caractère criminel" (524). Il ajoute que les actions du Hamas pendant le conflit étaient intentionnelles et "indiscriminées à dessein", et il condamne l'organisation pour n'avoir enquêté sur aucune des accusations de crimes de guerre. En contraste, Goldstone reconnaît qu'Israël a "dédié des ressources significatives à l'investigation" sur les allégations de mauvaise conduite.
    Malgré son caractère tardif, la rétractation de Goldstone vient à point alors que le Hamas a repris les attaques de roquettes contre les civils israéliens, et qu'Israël pourrait de nouveau être contraint à se confronter au Hamas pour défendre ses citoyens. Néanmoins, les dommages causés à Israël par le rapport Goldstone sont incalculables. Les manifestations publiques, les forums universitaires et les déclarations officielles ont utilisé les "preuves" révélées par le rapport pour diffamer Israël et ses soldats. Malheureusement, sa critique du rapport ne mettra pas fin à la vague de propagande anti-israélienne basée sur ce qu'il contient. En tant que membre du Conseil des Droits de l'Homme, les Etats-Unis devraient demander à ce que le rapport Goldstone soit dénoncé comme factice et supprimé.
    "Nous avons toujours dit que Tsahal était une armée morale qui agissait selon le droit international. Le juge Goldstone doit publier ses conclusions actuelles devant tous les corps internationaux où il a publié son rapport biaisé ... Il est malheureux qu'il ait fallu autant de temps à Goldstone pour changer d'opinion, mais mieux vaut tard que jamais." (Ehoud Barak, ministre israélien de la Défense)"

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 21:23

 

BANNER SENTINELLE

 

 

 

 

 

Richard GOLDSTONE et "l'Etat Palestinien"

Par Caroline B.GLICK

 

jpost

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Israël est mis au défi dans une guerre politique qui progresse chaque jour. Mais nous ne sommes pas impuissants. En nous préparant à la tactique des Palestiniens à l’ONU en septembre, nous devons garder à l’esprit les leçons de l’affaire Goldstone. 

 

La répudiation par Richard Goldstone de la diffamation éponyme dont il fut l’auteur en 2009 apporte nombre de leçons sur la nature de la guerre politique contre l’Etat juif et la façon dont nous devons agir si nous voulons la gagner. Apprendre ces leçons est une tache urgente alors que nous approchons de la prochaine phase pour nous délégitimer.

 

En toutes hypothèses, cette phase va culminer en septembre au conclave annuel de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York. Alors que l’Amérique marquera le 10ème anniversaire des attaques jihadistes du 11 septembre 2001, le plan à grands renforts de publicité de l’Autorité Palestinienne de parvenir à la reconnaissance à l’ONU d’un Etat palestinien dans toute la Judée, la Samarie, Gaza et le Nord, le Sud et l’Est de Jerusalem parviendra à son dénouement.

 

La Charte de l’ONU énonce la procédure par laquelle de nouveaux Etats reçoivent leur qualité de membres. La procédure impose que le Conseil de Sécurité recommande à l’Assemblée Générale qu’un Etat reçoive cette qualité de membre.

 

Suivant la recommandation du Conseil de Sécurité, l’Assemblée Générale appelle à un vote. Si les deux tiers des Etats membres de l’ONU votent en faveur de la reconnaissance, un Etat est accepté comme membre.

Dans le cas palestinien, le soutien de l’Assemblée Générale est une conclusion acquise ; 118 nations membres de l’ONU sur 192 reconnaissent déjà la « Palestine ».

 
Légalement l’Assemblée Générale ne peut pas agir sans une sanction du Conseil de Sécurité ; Ainsi, si les USA mettent leur veto à une résolution du Conseil de Sécurité sur la question, l’Assemblée Générale serait formellement empêchée d’aller de l’avant.

 

Mais les normes légales appliquées aux nations du monde sont rarement appliquées aux Palestiniens. Par conséquent, il est possible que l’Assemblée Générale vote illégalement en faveur d’un Etat palestinien même sans une recommandation du Conseil de Sécurité pour le faire.


Depuis environ un an, alors que ce nouveau plan palestinien pour délégitimer Israël a commencé d’être mis en perspective, le chœur dilaté des Cassandres a prévenu que si l’Assemblée Générale reconnaît la « Palestine » en Judée, Samarie, Gaza, à l’Est, au Nord et au Sud de Jerusalem ainsi que dans la bande de Gaza, ce sera un désastre. Le ministre de la défense Ehud Barak l’a qualifié de « tsunami diplomatico-politique ». Le journal ‘New York Times’ a déclaré dimanche qu’il pourrait « placer Israël dans un étau diplomatique, alors qu’Israël occuperait un territoire appartenant à un autre membre des Nations Unies ».

 
Il est sûrement vrai que nous ne tirerions pas bénéfice d’une telle action de l’ONU. Mais les craintes semées par les émules de Barak et les rédacteurs du journal ‘Haaretz’  sont exagérées.

 

Le fait est que bien que l’acceptation d’une ‘Palestine’ comme Etat membre sera un coup, cela marquera une escalade mais pas une cassure qualitative avec les défis fondamentaux que nous avons affrontés depuis des années.

 L’Europe déclare déjà qu’en maintenant la souveraineté sur sa capitale et son contrôle sur le cœur de son pays en Judée et en Samarie, Israël occupe illégalement le territoire des Palestiniens. Le gouvernement Obama en fait autant.

 

Alors que nous approchons de la date limite de septembre, la question que nous devons envisager est : « Quelle seront les conséquences concrètes de la qualité de membre de l’ONU des Palestiniens ? Quelles nouvelles activités anti-Israël les organisations internationales et les Etats vont-ils engager à la suite d’une telle décision ? Et comment pouvons-nous relever ces défis ? »

De façon générale, l’acceptation de la « Palestine » représentera pour nous de nouvelles menaces de la part de trois acteurs différents : la Cour Pénale Internationale (CPI), l’UE et les USA.


Si la « Palestine » est acceptée comme une nation membre de l’ONU nous a-t-on prévenu, elle s’adressera au CPI et déposera des plaintes pour crimes de guerre contre nous. Comme cela est sûrement vrai, le fait est que même sans le prérequis de membre de l’ONU, les Palestiniens ont déjà déposé des plaintes pour crimes de guerre contre nous à la CPI. Bien que la « Palestine » doive être un Etat pour que la CPI se saisisse des plaintes, elle ne les a pas rejetées.

 

Mais il y en a deux qui peuvent jouer à ce jeu-là. Prononcer « Palestine » interpelle la CPI. Même si Israël demeure en dehors du traité, il peut utiliser sa qualité de membre contre elle. Aussi bien le Fatah et le Hamas ont commis des crimes de guerre innombrables. Chaque meurtre terroriste et tentative de meurtre, chaque missile, obus de mortier et roquette tirée est un crime de guerre séparé. Et chaque victime du terrorisme a le droit de déposer plainte pour crime de guerre contre la « Palestine » avec un procureur de la CPI.

 

De même pour les Européens, ils ont déjà rejoint l’agression arabe sur la scène diplomatique internationale et ils ont déjà imposé des sanctions économiques limitées. Ils ont écarté les négociations sur l’élévation de l’Accord d’Agrément Economique UE – Israël. Plusieurs Etats membres de l’UE ont officieusement mis en pratique des boycotts commerciaux. La Grande Bretagne par exemple, met en pratique un embargo officieux sur les armes depuis plusieurs années.

 

En anticipant, nous devons envisager comment ils pourraient accroître leur comportement hostile et développer des plans, pour minimiser le dommage que les Européens peuvent engendrer à l’économie. Hélas, les classes bavardes se comportent comme si, confrontés au spectre de futures sanctions économiques européennes, nous n’aurions pas d’autre option que de nous jeter aux pieds de l’Europe et demander grâce. Mais cela est ridicule.


Comme les 18 années écoulées depuis les « accords d’Oslo » l’ont montré, supplier les Européens sur la base de concessions aux Palestiniens est une stratégie perdante. L’Europe n’a pas intérêt à montrer de la compassion envers l’Etat juif, et elle ne considère aucune concession comme suffisante. Mais l’Europe obéit à la politique de puissance. Avec l’Inde produisant aujourd’hui des voitures et Israël développant son propre gaz naturel et ses champs de pétrole de schiste, c’est l’affaire du gouvernement et des dirigeants d’affaires d’inviter les Européens à repenser très soigneusement la façon dont ils veulent se tenir pour s’aliéner nos consommateurs et nos affaires.    

 

Cela nous amène aux USA. La plus grande crainte du Premier ministre Benyamin Netanyahou est que le président Barack Obama ne pose pas de veto à la résolution du Conseil de Sécurité recommandant l’approbation de l’Assemblée Générale pour que la ‘Palestine’ soit membre de l’ONU. Les Cassandres conseillent au Premier ministre : « la seule voie pour empêcher cette perspective est de rendre une telle résolution superflue en cédant par avance à toutes les exigences d’Obama ».


Obama a fait savoir qu’il attend de Netanyahou l’annonce de sa capitulation dans un discours devant les deux chambres du Congrès en mai. Et cela a du sens de son point de vue. Si Netanyahou fait un discours devant le congrès dans lequel il adopte comme siennes effectivement les positions anti-Israël d’Obama, il rendrait pratiquement impossible que les juristes du Parti Républicain et ses candidats présidentiels critiquent cette stratégie politique.

 

Vicieusement, si Netanyahou s’incline devant les voeux d’Obama, il n’empêchera pas le soutien des USA à la participation palestinienne comme membre de l’ONU et à la reconnaissance par l’ONU de la souveraineté palestinienne à Jerusalem, en Judée, Samarie et à Gaza. Il la facilitera  en la faisant paraître non controversée.

 

Le meilleur jeu de Netanyahou n’est pas de demander des faveurs à Obama. Puisque l’Assemblée Générale approuvera probablement la position palestinienne comme membre, même si les USA mettent leur veto à une résolution du Conseil de Sécurité, la capacité d’Obama d’empêcher cette tactique est limitée. Et le prix qu’il exige pour se prononcer pour un veto est prohibitif.

 

Cela nous ramène à Richard Goldstone. La répudiation de son propre rapport n’est pas survenue dans le vide. Que Goldstone ait admis vendredi que la conclusion centrale de son rapport – que Israël a commis des crimes de guerre lors de sa campagne contre le Hamas à Gaza – était fausse est un cas d’étude sur la façon dont nous devons faire face aux défis politiques difficiles si nous voulons sortir victorieux dans la guerre politique. Le destin de Goldstone et de son rapport comporte plusieurs leçons vitales pour nos dirigeants.

 

Ainsi la première leçon est de ne jamais céder ou de prêter la moindre attention aux mensonges. Nous avons accueilli le rapport fallacieux de Goldstone avec une indignation et une fureur justifiées, et n’en n’avons jamais dévié. Face à la pression internationale massive qui a suivi la publication de ses mensonges, nous nous sommes tenus fermement. Notre comportement a dénié à Goldstone et ses copains la capacité de décrire son rapport mensonger comme la vérité sans conteste. Du fait de cette réaction, il était clair depuis le début que ses trouvailles étaient pour le moins douteuses.

 

La seconde leçon est que le gouvernement doit tenir ferme. A l’ère de l’Internet où chacun peut se prononcer, la plus importante denrée dont une personne puisse bénéficier, c’est la légitimité. Le gouvernement confère la légitimité à ses défenseurs et leur donne ainsi le pouvoir d’agir. Si le gouvernement avait capitulé devant Goldstone, la moitié des voix attaquant sa diffamation ne se seraient probablement jamais élevées ou n’auraient pas été entendues.


La troisième leçon de l’expérience Goldstone, c’est que le peuple oblige ses gouvernements et le peuple fait sa politique. Puisque les gens sont des animaux sociaux, la sphère sociale est critique dans les affaires étrangères. Nos diplomates et nos dirigeants tendent à agir comme si le seul objectif possible de leurs relations personnelles avec d’autres diplomates et dirigeants était d’obtenir l’amour des étrangers. Le dossier Goldstone nous montre que comme Machiavel l’a enseigné, il vaut mieux être craint.   

 
Quand Goldstone a publié son rapport tendancieux, il présumait sans aucun doute qu’il ne souffrirait d’aucune conséquence personnelle en déclarant que les soldats de Tsahal et ses commandants sont des criminels de guerre  et que les Juifs israéliens sont des malades névrosés. Après tout, tout un chacun diffame Israël et s’en tire bien.

 
Mais plutôt que d’obtenir un quitus pour son comportement, Goldstone a été ostracisé. Sous la direction du gouvernement, des activistes juifs à travers le monde l’ont attaqué sur ses mensonges. Partout où il allait, il était remis en question. Evidemment, ces attaques eurent un effet sur lui que des tentatives de se le concilier n’auraient pas eu.

 
La dernière leçon de l’expérience Goldstone gît dans le fait que la publication de sa calomnie maligne n’a pas paralysé le pays. Tsahal a continué de frapper des cibles du Hamas. La crainte de davantage de mensonges de la part de Goldstone et de ses affidés cognant sur Israël n’a pas convaincu le gouvernement d’arrêter de défendre le pays. La leçon est que nous ne devons pas permettre les méfaits des autres pour dénier nos droits. Plutôt, nous devons les affirmer face à la condamnation et attendre que ceux qui condamnent réalisent qu’ils ne peuvent pas nous vaincre.

 

Israël est mis au défi dans une guerre politique qui progresse chaque jour. Mais nous ne sommes pas impuissants. En nous préparant à la tactique des Palestiniens à l’ONU en septembre, nous devons garder à l’esprit les leçons de l’affaire Goldstone. Si le gouvernement reste fidèle à la vérité et à nos droits, il donnera de l’énergie à nos partisans à travers le monde pour se mettre de notre côté. Si nous sommes bons avec nos amis et durs avec nos ennemis, nous saurons comment récompenser nos amis et punir nos ennemis. Et si nous affirmons avec audace nos droits y compris face à une condamnation internationale, nous verrons qu’avec le temps, la vertu de notre positionprévaudra.

 


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