merci Dora,
LA GUERRE MÉDIATIQUE : Israël doit la gagner
Par Dora Marrache
pour © 2011 www.aschkel.info
Ecouter Dora 1/1>>
Dans une de mes chroniques, je disais qu’il est tout de même étrange que le pays qui ait fait l’objet depuis 2003 du plus grand nombre de résolutions soit Israël avec 40,1%. Au second rang vient le Congo avec 6,6% ; suivent le Soudan, 6,4 ; la Côte d’Ivoire, 4,1 et la Somalie 4,1 (Source : EYE on the UN)
J’aurais dû ajouter qu’il y a environ un an, le Conseil des droits de l’homme à l’ONU votait, en l’espace de 48heures, 5 (CINQ !) résolutions condamnant Israël.
Et voilà qu’il y a quelques jours, le 24 mars plus précisément, ce même Conseil votait 14 résolutions, dont 6 pour condamner Israël. Israël pourra figurer dans le Livre des records de l’ONU et nul doute qu’il réussira toujours à conserver le premier rang. Aucun pays, aussi criminel soit-il, ne pourra lui ravir la première place !
Ce n’est désormais un secret pour personne que le grand coupable est l’État d’Israël. Quoi qu’il fasse, et même s’il ne fait rien, il sera toujours sur le banc des accusés et aussitôt qu’il tentera de s’asseoir sur celui des accusateurs, on l’en délogera manu militari.
S’il répond à chacune des mises en accusation et qu’il tente de se défendre, de justifier son recours à la violence, les autres y verront la preuve que les accusations portées contre lui sont fondées, mais qu’il souffre de paranoïa et ne veut pas être critiqué.
En revanche, s’il ne se défend pas, comme se taire, c’est acquiescer, on en conclura qu’il reconnaît ses crimes et qu’il accepte les accusations et
Israël aujourd’hui a pris conscience de l’ampleur et de la gravité du phénomène de délégitimation dont il est victime et commence à s’en inquiéter. Mais, hélas, ce n’est pas encore une priorité pour le gouvernement et il ne semble pas, pour le moment du moins, disposé à y consacrer les sommes nécessaires.
Pourtant, il faut absolument qu’il réagisse. La politique de l’autruche nous a menés à la situation que nous connaissons et qui risque d’être fatale pour Israël, donc pour nous Juifs, que nous vivions en diaspora ou sur la Terre d’Israël. Il est capital pour l’État d’Israël de lutter contre la ce phénomène de délégitimation, tout au moins pour des questions de sécurité nationale.
Alors, que faire ? Loin de nous la prétention de dicter une ligne à suivre, nous en serions totalement incapable. Mais chacun peut avoir son idée de solution et on ne sait jamais d’où peut jaillir la lumière. Après tout, ne dit-on pas qu’ « on a parfois besoin d’un plus petit que soi » ?
Alors, nous avons envisagé des moyens, sinon pour mettre fin à ce phénomène, du moins pour le faire régresser.
LÉGITIMER ISRAËL ET DÉLÉGITIMER LA PALESTINE
1. Arrêter les négociations
Les Palestiniens imputent aux Israéliens l’échec des négociations alors qu’ils savent pertinemment qu’ils sont en grande partie, pour ne pas dire en totalité, responsables de cet échec, dans la mesure où ils ne veulent pas un retour aux "frontières de 67", mais la totalité du territoire israélien, la disparition pure et simple d’Israël. Alors,
- Puisqu’il est clair que, quoi que fasse l’État d’Israël, il sera toujours coupable ;
- Puisque les Palestiniens persistent dans leur refus de reconnaître Israël en tant qu’État du peuple juif comme le leur avait demandé le Premier Ministre israélien en juin 2009 ;
- Puisque, par conséquent, le principe de 2 États pour 2 peuples n’est admis que d’Israël, les Palestiniens aspirant à voir se créer un seul État pour remplacer purement et simplement l’État d’Israël ;
- Puisque 60 ans de guerres, de cessez-le-feu, de débats, de rencontres, etc., n’ont pas permis aux Israéliens de vivre en paix.
ALORS, il faudrait peut-être se résoudre à renoncer à ce rêve et, partant, arrêter les négociations. Les négociations, qu’elles soient directes ou indirectes, non seulement ne présentent donc plus aucun intérêt, mais elles présentent un danger pour Israël et la seule solution nous semble encore d’y mettre un terme.
Et tant qu’à être toujours sur le banc des accusés, autant que ces accusations soient justifiées: annexion des territoires, constructions en Judée-Samarie, etc. D’ailleurs, accepter le gel des territoires de Judée-Samarie, c’est reconnaître implicitement qu’Israël n’a aucun droit sur ces territoires, qu’il ont été « volés » aux Palestiniens et qu’il faut envisager de les leur restituer.
Le gouvernement israélien devrait se refuser à toute concession tant et aussi longtemps que son « partenaire pour la paix » refuse d’admettre l’existence d’un État juif comme voisin. De toute façon, il a restitué la bande de Gaza et, en contrepartie, il a reçu et reçoit toujours des pluies de roquettes sans que jamais la communauté internationale ne s’en émeuve ou condamne les actes des Palestiniens.
2. Délégitimer le peuple palestinien
En voulant délégitimer Israël, les États arabes visent en réalité à délégitimer le peuple juif. En cela, ils sont aidés par la Gauche israélienne qui est prête à céder la totalité d’Israël pour satisfaire les demandes de la communauté internationale et mettre fin aux critiques contre Israël.
Au lieu de laisser les États arabes et beaucoup d’États occidentaux tenter par tous les moyens de le délégitimer, l’État d’Israël devrait œuvrer à délégitimer le peuple palestinien. Il est d’ailleurs facile de montrer que s’il est un peuple qui a été inventé, ce n’est pas le peuple juif, n’en déplaise à Shlomo Sand, ce professeur israélien qui a écrit un livre dont le titre est on ne peut plus provocateur : « Comment fut inventé le peuple juif ? », mais bien le peuple palestinien dont l’existence date de la Guerre des Six jours
- Tout historien digne de ce nom se doit de reconnaître que le peuple palestinien n’existait pas avant 67, qu’il est né au lendemain de la Guerre des Six jours, que la notion de « nation palestinienne » n’a aucun fondement juridique, etc. En fait, on le sait, le peuple palestinien a été créé par les États arabes qui n’ont jamais accepté l’existence de l’État juif dans leur voisinage immédiat, et qui justifient ainsi la guerre qu’ils mènent à Israël.
-Tout historien digne de ce nom reconnaîtra sans ambages que la Judée-Samarie, qu’on se plaît à appeler la Cisjordanie, n’appartient pas aux Palestiniens, mais qu’elle avait été annexée illégalement en 48 par la Jordanie qui, jusqu’à ce jour, ne l’a toujours pas revendiquée. Tout comme Jérusalem Est d’ailleurs. Quant à la bande de Gaza, elle était sous juridiction égyptienne, et on rappellera qu’Arafat lui-même était un égyptien, né à Luxor.
- Il faudrait pratiquement que soit diffusé à l’échelle internationale un cours sur l’histoire du peuple palestinien. Il faudrait rappeler que si le mot Palestinien vient du mot Philistin, un peuple dont la disparition remonte à 800ans avant J-C , jamais avant Arafat un lien quelconque n’avait été établi entre ce peuple et les Palestiniens.
3. Légitimer l’État d’Israël, donc le peuple juif
Parallèlement à la délégitimation du peuple palestinien, il faut tout mettre en œuvre pour démontrer le caractère légitime d’Israël. Il faut que le pays comprenne – mais il l’a compris, semble-t-il- que la guerre ne se joue plus sur les champs de bataille avec un armement ultrasophistiqué, mais dans les medias, où les armes sont les mots tueurs et les phrases assassines. Or les mots sont les pires armes, puisqu’ils ont, comme le dit la Bible, « un pouvoir de vie et de mort ».
Il n’existe donc aujourd’hui qu’un moyen de légitimer l’État d’Israël, c’est l’information. L’État d’Israël doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité car ce n’est rien d’autre que la vérité que défend Israël
Il faut recourir à tous les moyens de communication possibles pour modifier l’opinion internationale: les chaînes de radio, de télévision, les échanges éducatifs et l’internet avec ses réseaux sociaux dont les Arabes savent merveilleusement bien tirer profit. On pourrait également envisager de créer des réseaux physiques (culturels, artistiques, sportifs, etc.) qui permettraient d’accroître le nombre de défenseurs d’Israël. Il faudrait que les voix des non-juifs, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, se fassent entendre, ce sont ces voix les plus crédibles. Il faudrait que les articles que nous lisons sur les blogs juifs puissent être publiés dans des medias non-juifs. C’est absolument essentiel ! Que nous soyons des centaines de milliers d’internautes juifs à lire les auteurs qui se portent à la défense d’Israël ne sert qu’à prêcher des convertis. En revanche, ô combien il serait utile que les voix de nos grands journalistes se fassent entendre dans la presse non-juive, à côté de celles des non-juifs. C’est le seul moyen de renverser la vapeur, le seul moyen de changer l’image d’Israël.
Israël ne peut pas se permettre de perdre cette guerre, il y va de sa sécurité et de l’avenir du peuple juif. De la même façon que l’État d’Israël, face au danger imminent, a su en 67 prendre les devants pour éviter d’être rayé de la carte, il faudrait qu’aujourd’hui il lance une offensive de grande envergure sur le plan médiatique en donnant de l’État d’Israël une image aux antipodes de celle qu’en donnent sans cesse les medias, une image qui grandisse Israël aux yeux des nations.
Ecouter Dora>>2/2
Israël ne peut assurer son droit à l’existence et enrayer le phénomène de délégitimation actuel par sa seule puissance militaire. L’État d’Israël est aujourd’hui confronté à un autre type de guerre : la Guerre des idées, et il lui faut la gagner.
Pour cela, il doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité car ce n’est rien d’autre que la vérité qu’il se doit de défendre. Il lui faudrait donc lancer une campagne médiatique de grande envergure pour rétablir les faits.
- Rappel du droit d’Israël à exister Ce rappel est une priorité car le droit d’Israël à exister ne saurait en aucun cas être considéré comme une faveur. La communauté internationale sait que de nombreux états violent les droits de l’homme sans que pour autant leur droit à l’existence ne soit remis en question : la Russie, l’Iran, le Soudan, la Chine, etc. Peut-on imaginer, ne serait-ce qu’un instant, de rayer ces États de la carte du monde comme on semble le concevoir sans difficultés dans le cas d’Israël ? Donc le droit d’Israël à exister n’est ni une faveur ni un privilège accordés par la communauté internationale, « le droit d’Israël à exister, disait Aba Eban en 1981, comme celui des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite et de 152 autres Etats, est évident et sans réserve. La légitimité d’Israël n’est pas suspendue en l’air, dans l’attente d’une reconnaissance de la maison royale saoudienne. De même l’Organisation de Libération de la Palestine n’a pas le statut légal lui permettant d’accorder ou de refuser de reconnaître quelque pays que ce soit. (…) Nul doute qu’aucun autre Etat, grand ou petit, récent ou ancien, ne considérerait comme une faveur ou une condition négociable, une simple reconnaissance de son droit à exister. »
- Lutte contre la désinformation Exiger des medias occidentaux qu’ils relaient l’information en provenance d’Israël, qu’ils vérifient à plusieurs sources leur information avant de la diffuser. Il faut qu’Israël réussisse à faire passer un contre-message chaque fois qu’il est victime d’un message de désinformation et non qu’il attende d’avoir vérifié la validité de l’information.
Par exemple, l’AFP a divulgué des informations erronées concernant l’attentat de Jérusalem au mois de mars, et les autres medias s’y sont fiés pour diffuser à leur tour une information qui blanchissait de façon implicite les terroristes.
Il faut coûte que coûte réussir à obtenir des medias qu’ils respectent le principe d’équilibre et donnent toujours, lorsqu’ils rapportent un événement, les deux versions des faits, même si cela va à l’encontre des sentiments que leur inspire le peuple palestinien. Il existe un code de déontologie pour toutes les professions. Ne peut-on exiger des journalistes qu’ils respectent le leur?
-Rappel de l’histoire du peuple juif Tout historien reconnaîtra que le peuple juif a toujours existé, qu’il existe depuis 5771ans, que tout concourt à prouver son existence sur la Terre qui est la sienne, à commencer par la Bible et par les fouilles archéologiques qui viennent confirmer ce qu’on peut lire dans la Bible.
Rappelons à ce propos cette anecdote qui avait amusé les diplomates aux Nations-Unies. Le représentant d'Israël, avant de faire son discours,s’exprima ainsi devant l’Assemblée :
"Avant de commencer mon discours, je désire vous raconter une histoire à propos de Moise. Lorsqu'il frappa le rocher et que l'eau se mit à jaillir, Moise pensa "Quelle belle occasion de prendre un bain!". Il se déshabilla,
posa avec soin ses vêtements sur un rocher puis entra dans l'eau.
Lorsqu'il en ressortit, ses vêtements avaient disparu, volés par un Palestinien."
Le représentant palestinien à l’ONU, resta interloqué et, dans un mouvement de colère, s’écria : "Que racontez-vous? Les Palestiniens n'étaient pas là à cette époque".
Le représentant israélien sourit, puis répondit calmement :
" Maintenant que ceci est clairement établi, je peux commencer mon intervention."
Un Palestinien venait donc d’admettre que les Juifs ont été les premiers occupants de la Terre sainte ! Ou du moins que les Juifs les ont précédés sur la Terre d’Israël. N’est-ce pas la conclusion qui s’impose à en juger par la réaction du représentant de la Palestine?
- Rappel de l’histoire de la création de l’État d’Israël- Un tel rappel permettra de prouver à tous ceux qui hurlent avec les loups alors qu’ils ignorent absolument tout de l’histoire d’Israël, que le peuple juif n’est pas venu coloniser les terres des Palestiniens, que son pays a été reconnu officiellement.
Il serait bon également d’expliquer que le sionisme est une réponse à l’antisémitisme. Étant donné qu’ils étaient toujours considérés comme des étrangers dans les pays où ils s’étaient établis, et que malgré toutes leurs tentatives d’assimilation, les autres leur rappelaient sans cesse leur judéité, il ne restait aux Juifs qu’à trouver une terre sur laquelle ils seraient chez eux. Et ironie du sort, voilà qu’on leur martèle depuis qu’ils s’y sont établis, qu’ils ne sont pas chez eux !
- Rappel du caractère juif de tous les lieux saints qu’on lui conteste
Un Canadien français, Jacques Gauthier, avait passé plusieurs années de sa vie à rechercher les textes légaux sur Jérusalem et il en était arrivé à la conclusion que « Selon le droit international, Jérusalem appartient aux Juifs. »
Joseph Farah, un journaliste arabo-américain avait affirmé qu’il n’existe aucun lieu saint de l’Islam à Jérusalem, que le nom de Jérusalem apparaît 669 fois dans la Bible alors qu’il n’est mentionné nulle part dans le Coran, contrairement aux noms de La Mecque et de Médine qui y apparaissent « un nombre incalculable de fois ».
-Retourner les accusations contre ses ennemis
Il est bien connu en psychanalyse qu’on projette toujours sur autrui nos propres défauts, qu’on lui attribue nos propres intentions, que « le monde est pour chacun de nous ce que chacun est lui-même ». Ainsi, pour porter des accusations contre le peuple juif, les États arabes n’ont pas eu besoin d’aller chercher bien loin : ils se sont regardés et ont transposé
- accusation de colonialisme : Traumatisés par la période coloniale qu’ils ont vécue, la plupart des États arabes veulent voir en Israël un État semblable aux États européens qui les ont dominés pendant très longtemps. Un peu comme si Israël appartenait à cette période révolue où les Occidentaux avaient des colonies un peu partout.
-accusation de génocide Il faudrait établir des tableaux comparatifs du nombre de Palestiniens tués par Israël et du nombre de ceux qui l’ont été par leurs frères musulmans, en particulier par le Liban et la Jordanie. On pourrait rappeler l’attaque de l’OLP par l’armée jordanienne en 1982. Et qui est responsable de Septembre noir ? Sont-ce les Israéliens ou les Jordaniens ? Qui en janvier 1976 a massacré la quasi-totalité des habitants chrétiens de la petite ville de Damour au Liban ? Sont-ce les Israéliens ? Nenni ! Point du tout ! Ce sont les Palestiniens ! Bien sûr, on dira qu’ils ne faisaient que répliquer à l’attaque lancée contre eux. Et pourquoi auraient-ils, eux, le droit de répliquer quand on dénie ce droit à Israël ? Évidemment quand la mémoire des détracteurs d’Israël se force à retenir les moindres faits et gestes d’Israël associés à leur interprétation on ne peut plus douteuse qu’en font les medias, elle est saturée et n’a plus aucune place pour les crimes commis par les ennemis d’Israël. Avons-nous entendu parler souvent du million et demi d’Africains de religion chrétienne décimés par les Soudanais ? Nenni ! Point du tout ! Les medias sont parfois amnésiques, on n’y peut rien !
Et la communauté internationale tout autant ! Que fait-elle, elle si prompte à condamner Israël ? Il n’est pas un geste d’Israël, il n’est pas une phrase, il n’est pas un mot prononcé par un dirigeant israélien qui ne fasse l’objet de commentaires négatifs dans les medias.
- L’Apartheid- Parlez-en aux Chrétiens des pays arabes du Moyen-Orient, ils en auront long à dire. Pourquoi les Maronites qui représentaient 55% de la population du Liban en 1945 ne représentent-ils plus que 25% ? Pourquoi ont-ils choisi de s’expatrier ? Et pourquoi la communauté chrétienne des territoires palestiniens est-elle quasiment réduite à néant ? Et que dire du Soudan qui a chassé près de 5 millions d’Africains parce qu’ils étaient chrétiens ! Tous les Musulmans honnêtes admettront qu’il existe des lois discriminatoires dans les pays arabes, que ce soit contre les Chrétiens, les Kabyles, les Palestiniens, les Juifs, les coptes, etc. N’est-ce pas cela l’Apartheid ?
Mudar Zahran, écrivain jordanien d'origine palestinienne, a écrit plusieurs articles qui ont déplu à la plupart des États arabes. Il y déplore le fait que les medias occidentaux ne s’intéressent guère aux conditions des Palestiniens vivant dans les pays arabes, qu’ils ne se préoccupent jamais des murs et des barrières de séparation qui servent à isoler les camps de réfugiés palestiniens depuis des décennies, qu’ils ne parlent jamais des conditions sanitaires inacceptables dans lesquelles vivent ces Palestiniens, des interdictions qui les frappent, entre autres celle d’acheter du ciment pour agrandir ou juste réparer des maisons.
Et ce ne sont là que quelques exemples, mais il serait bon de comparer ce que les Arabes appellent l’Apartheid en Israël à celui qui est pratiqué dans leurs pays.
La haine des Européens- Pourquoi ne pas exposer aux Européens les raisons de leur haine d’Israël ? Cette haine trouve sans doute sa source dans leur passé de colonisateurs et dans leur responsabilité dans la Shoah. En condamnant Israël, ils peuvent ainsi se donner bonne conscience et atténuer leur implication dans l’Holocauste.
Conclusion
Comment atteindre tous ces objectifs ? De même que nous avons des intellectuels pour pourfendre Israël, lui asséner des coups et vouloir détruire ce pays, il faut que d’autres intellectuels mettent leur art au service de la défense de la nation.
C’est déjà commencé avec le livre remarquable de Fabien Ghez qui s’intitule « L’État de trop ». L’auteur s’appuie sur des preuves irréfutables pour montrer hors de tout doute qu’en ce qui concerne Israël, la communauté internationale ne connaît que la politique de deux poids deux mesures.
Ajoutons également ce que fait l’Espace Sephria à Nice qui, à l’initiative de Léo Guez, se propose de « faire découvrir la Torah aux non-juifs » au moyens de cours, mais aussi peut-être de séminaires d’études et de visites des lieux saints en Israël. En faisant connaître aux non-juifs judéophiles les beautés et l’universalisme de la Torah, on pourra espérer qu’ils sauront faire des adeptes.
Et des cinéastes s’impliquent pour faire connaître le judaïsme comme la documentariste Nurith Aviv qui nous a déjà donné Mila et D’une langue à l’autre vient de terminer une trilogie « Traduire » qui porte sur l’hébreu.
Ce ne sont là que quelques exemples. Il faut que tout le monde s’implique, que les intellectuels, les artistes, les cinéastes, juifs comme non-juifs, ne craignent pas de faire entendre leurs voix. Ainsi, nous arriverons peut-être à faire triompher la vérité et à faire réfléchir la communauté internationale sur le comportement qu’elle devrait adopter vis-à-vis d’Israël.
Dora Marrache
Chroniqueuse
Radio-Shalom Montréal