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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 16:24

Je préfère me taire pour rester polie,

 

 

 

 

Construction en Israël - Ashton condamne !

 

L’Union Européenne s’est réveillée.!!!

 

C’est bien normal, il s’agit de condamner la décision israélienne de construire des logements juifs…à Gilo, un quartier sud de Jérusalem! « Nous exprimons notre profonde déception quant à la décision israélienne », se lamente Catherine Ashton, la déléguée européenne aux Affaires Etrangères. Avant de rajouter la sempiternelle phrase: « La construction (juive) sur la Rive occidentale est illégale, elle sape la confiance nécessaire entre les parties et constitue un obstacle à la paix ». Pas comme l’assassinat de la famille Fogel  !!!.


Shraga Blum

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 15:20

      Tout sur la forfaiture

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ANALYSE A LA UNE

 

 


 

Franz Goldstone au pays de Richard Kafka, là où le mensonge prend force de loi internationale

 

 par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info


Le simple bon sens, qu’on appellera éthique de probité, se perdrait, dans les méandres du refus obstiné de changer la moindre virgule aux conclusions du Rapport Goldstone, que l’intéressé lui-même reconnaît erronées.

 

N’importe qui, doté d’un minimum de conscience, a fortiori s’il s’agit de présumée « Justice internationale », se dirait là que, dans la mesure où l’auteur lui-même admet des « erreurs », la révision, par principe, du document s’impose d’elle-même. Et non sous la pression de l’inculpé à tort, l’Etat d’Israël, mais précisément au nom des principes qu’on prétend défendre et promouvoir. Ensuite vient la question de la procédure à suivre pour qu’il en aille ainsi. Que la « Communauté Internationale » se sorte la tête haute, de ce fourvoiement avec les pires dictatures de la planète et leur soutien, a priori, à tout ce qui porte nom de pratique terroriste. Y compris au sommet de ces instances (Jihad juridique).

 

D’abord sur la nature de ces « erreurs » ; ensuite sur l’imposture de ce processus  labyrinthique et procédurier conçu pour que la victime « d’erreur judiciaire » ne soit jamais blanchie de « crimes de guerre » et contre « l’humanité ». Mais, en réalité, il s'agit bien du même biais de départ : ce sont les postulats qui guident l’action de condamnation avant enquête, donc de préjugé avéré, contraire à tout jugement et à tout état de droit, qui induisent, par définition, en erreur(s).

 

Que dit Richard Goldstone ? Que « s’il avait su ce qu’il sait maintenant, le document Goldstone aurait été différent » :

 

- d’une part, sachant ce qu’il sait, il ne devrait donc qu’œuvrer à rétablir la vérité sur la base de ce qu’il dit savoir. Tout Juge qu’il est, il continue, par ailleurs, d’affirmer -plutôt, on continue de lui faire affirmer, au "nom de l'intérêt général..."- qu’il ne doit rien changer à la chose, sinon « jugée », du moins, investiguée.

- D’autre part, il avoue surtout que la valeur d’enquête de son rapport perd toute signification, puisqu’une fois vérifiés, ses conclusions et indices s’effondrent d’eux-mêmes.

 

La vraie question, pour autant que la quête de vérité puisse avoir un quelconque rapport avec le sujet, est de savoir sur quels attendus le Juge endosse son rôle au cours de cette mission. Et à partir de quel moment il redevient « indépendant » pour se démarquer du rôle et de la mission conférés. Qu’a-t-il voulu savoir ?

 

L’ordre de mission confiée par le Conseil des Droits de l’Homme, avec des régimes si peu scrupuleux en la matière, à sa tête, était pourtant clair. La résolution est déposée par Cuba, l'Egypte et le Pakistan.  La composition, également, de la commission d’enquête. On l’a dit et répété, les membres de cette commission ont été choisis par le Conseil sur le simple fait qu’ils avaient, soit par le passé (Christian Tomuschat, conseiller juridique d’Arafat), soit au moment de l’opération « Oferet Yetsuka » (Christine Chinkin, Hina Jilani, Desmond Travers, Francesca Marotta (lCl), déjà tenu des propos hostiles ou condamnateurs contre Israël, avant tout établissement du moindre fait sur le terrain.


 

Les premières déclarations du Conseil des droits de l’homme de l‘ONU émettent (Emet, en hébreu) déjà un jugement : Israël est, sans doute, coupable de « crimes de guerre », voire de « crimes contre l’humanité », votre mission, si vous l’acceptez, consistera à le démontrer.

 

 

En d’autres termes, conscient de la commande, le Juge Goldstone pouvait accepter ou refuser ses termes. Il en a, d’ailleurs, réfuté certains : la première intransigeance n'était fondée que sur la culpabilité d'Israël, aucune enquête n'étant demandée concernant le Hamas. Goldstone s'y oppose et on lui doit, mais si, l'introduction pour la forme d'une suspicion sur le groupe terroriste. Elle disparaîtra peu à peu dans le cadre du rapport. Il a ainsi pu donner le change de poursuivre sa carrière d’être « d’exception » au jugement d’autant plus réputé « impartial » qu’il est Juif et se déclare « sioniste » : il peut donc, en toute quiétude, aujourd’hui, déclarer qu’il a conscience de s’être fait « manipuler », il n’empêche qu’il a parfaitement joué le jeu de dupes qu’il lui était requis de mener à bien.

 

Or, Israël a refusé de participer à sa propre condamnation a priori, donc détecté la manipulation et a poursuivi ses propres enquêtes de façon indépendante. Or, ce sont, en grande partie, ces propres conclusions israéliennes, décentes du point de vue du droit, qui conduisent aujourd’hui le Juge à parler de conclusions erronées ou abusives.


 

De deux choses l’une : ou le Juge a mené sa propre enquête, ou il a d’abord rédigé un rapport sur la foi de témoignages invérifiés et invérifiables, en tirant les conclusions auxquelles on voulait bien l’amener. Ou il n’en a pas réellement mené et s’est contenté d’aligner des « on-dit ». Ce qui revient au même. En ce cas, il n’est pas « Juge », mais épandeur de rumeurs grosses comme le Palais de l'ONU.

 

Concernant Israël, il est, jusqu’à un certain point, faux de prétendre que c’est la pression et uniquement elle [argutie du Quai d'Orsay et du Foreign Office, hier, justifiant leur vote en faveur du Rapport et contre Israël, quoi qu'il en coûte et quoi qu'il en soit des "éléments nouveaux" : inamendable] qui l’a poussé à réaliser ses propres vérifications et, le cas échéant à sanctionner les récalcitrants, tout en refusant d’endosser collectivement leurs fautes isolées.

 

Depuis bien avant l’opération jusqu’à aujourd’hui, de hauts-gradés israéliens, dont le nouveau chef du Shin Bet, Yoram Cohen ( lCl), insistent sur le degré de préparation, les précautions humanitaires prises, la haute qualité de la coordination entre services de renseignement et armée et sur la réduction à l’impuissance qui en a très vite résulté, sur le terrain, pour la partie adverse, à savoir le Hamas. De cette machine bien huilée, des erreurs d’interprétation, des brouillages techniques, ont découlé, contre les intentions préalables, comme c’est malheureusement toujours le cas, en conflit armé. Parmi ces victimes, des Palestiniens, certainement, mais, se souvient-on, également des tirs « croisés » ou « amis » entre tanks et soldats en première ligne, qui constituèrent parmi les rares déplorés manquants, du côté israélien.


 

 

Aussi bien sur le plan technique qu’éthique, Tsahal a tenté de faire « de son mieux ». Il est parfaitement dans son intérêt, en termes de professionnalisme, avant même de songer à préserver quelque image internationale que ce soit, que cette armée suive au plus près de telles prescriptions. Même si et quand bien même certains ordres ont été sur-interprétés dans le feu de l’action, ont fait des « victimes collatérales » ou débouché sur des « bavures ». Une armée, un peuple s’élèvent à corriger leurs erreurs.

 

Goldstone, sur un plan personnel, en fait, bien qu’un peu tard, de même, mais, en tant que représentant international, renâcle, voire refuse (à voir) de réparer quoi que ce fut. Les Nations-Unies valident donc le principe de faire reposer leur jugement sur ce qui devient, dès lors que le Juge reconnaît ses erreurs, un pur mensonge, un montage ou une « forgerie », comme disent les anglo-saxons. Ce n'est plus une "erreur", c'est une faute (G.Clémenceau).

 

Il y a de multiples mobiles à ce "crime es-vérité", ce déni, que le passage au scanner de décennies d’existence du « Machin » ne suffirait pas à les répertorier toutes pour s’en libérer : depuis « le Sionisme est un racisme », en 1975, sous l’ancien Nazi Kurt Waldheim, à, plus près de nous, la Conférence de Durban de 2001.

 

Mais les motivations très actuelles ne manquent pas : à propos d’un autre montage, l’Autorité Palestinienne s’achemine, avec la réussite ou non de sa tentative de raccordement aux wagons du Hamas, vers la déclaration unilatérale de son Indépendance, « sur les frontières de 1949, avec Jérusalem pour Capitale ». Pour ce faire, il s’agit d’avancer dans les tractations visant à rétablir la respectabilité du groupe terroriste, négateur de l’état juif. Il n’est donc pas question de laisser entendre que, seule, la milice d’Haniyeh et Meshaal ait pu commettre délibérément des « crimes de guerre » ou exposer sa population en bouclier humain face à Tsahal. Le statut universel de ces terroristes doit demeurer celui de « victimes » qui répliquent avec les moyens du bord à une « agression ». Même lorsqu’ils la déclenchent.

 

D’autre part, le vent de révolutions arabes en cours a déjà permis la reconnaissance de cette dérivée des Frères Musulmans par le nouveau régime égyptien, où l’on parle de rouvrir le passage de Rafah et, ainsi de faire sauter le verrou du blocus, jusqu’alors partagé avec Israël. Action de défiance qui coïnciderait à s'y méprendre aux tentatives des navires, en mai prochain, sur le modèle mitigé-terroriste du Mavi Marmara, l'an passé. Mohammed El Baradeï incite même l’armée égyptienne à entrer en action contre Tsahal, en cas d’intervention à Gaza. Autant dire que la « légitimité » d’une telle entrée en guerre de la puissance anciennement pacifiée du sud ne repose que sur la foi de « massacres », « ethnocide » commis par Tsahal. Donc, entièrement sur le justificatif Goldstone, joker et idiot utile du Jihadisme anti-Juif.

 

 

En ce sens de la justification populaire permanente de la guerre contre Israël jusqu’à éradication, sur la base du détournement de cette colère arabe qui vise plutôt ses dictateurs que « l’entité sioniste », peu présente dans les discours et revendications, une « troisième Intifada » a été lancée sur Internet. Elle doit culminer le 15 mai, jour déclaré de la « Nakba », la « catastrophe » que constitue pour le monde arabo-musulman, l’Indépendance d’Israël (14 mai 1948). « L’erreur » ici, répétée ad nauseam est qu’il n’est toujours pas question d’avancer vers l’avenir d’un « Etat palestinien », mais de ne considérer cette probabilité que sur le registre du profond regret et ressentiment que l’état hébreu soit né une seconde fois et qu’il n’ait toujours pas disparu, voire qu’il ne disparaîtra jamais ; et, par conséquent, qu’il serait temps d’apprendre à coexister avec la réalité.

 

Cette « 3è Intifada » tient donc le langage du Hamas, tout en le présentant sous forme de « manifestations pacifiques, solidaires » à travers le monde. Et, contrairement aux révoltes arabes, elle ne prend nullement pour cible ses dirigeants, Haniyeh ni même Abbas, mais se sert de cette contestation pour crier sa haine de l’existence d’Israël. Ce faisant, elle maintient que la cause de ce fameux Etat, voulu par l’ONU, le Quartette, l’Europe et les Etats-Unis, ne tient vraiment que par haine de l’autre, donc recherche, non de la paix mais de la guerre. Qu’elle soit symbolique, juridique, diplomatique, médiatique, si tels sont les recours, peu importe. La « réconciliation » si elle a le lieu, se fera sur le dos de « l’ennemi ontologique ». Que les instances internationales se paient de mots ou de faux rapports-bidon n’est pas non plus le sujet. L’essentiel est que chacun y croit très fort.

 

Dernier point enfin, le rapport Goldstone, pour autant qu’il existe toujours en tant que fiction nécessaire à faire tenir l’ensemble, se conjugue très bien avec la nouvelle doctrine mise en application en Lybie, au nom du Conseil de Sécurité, pour intervenir là où il y a soupçon de « crimes de guerre » ou de « crimes contre l’humanité ». C’est ainsi que, bien que cette campagne piétine, voire recule en laissant les mains libres à Kadhafi, elle pourrait être utile à faire appliquer, ailleurs, un « droit international », éventuellement biaisé depuis la source, mais reconnu par appétit du gain et du dogme, à force de délégitimation d’Israël. On sait, du reste, que la doctrine de « responsabilité de protection » a été échafaudée sous les conseils ô combien avisés d’Hanan Ashrawi (lCl ), protectrice des droits du Hamas, ou encore de G. Soros, administrateur de banques et de fiascos économiques autant que de « l’International Crisi Group », où siègent des gens aussi recommandables que Mary Robinson (Durban), Mohammed el-Baradeï (protection des droits nucléaires de l’Iran et allié des Frères Musulmans), ou encore Robert Malley (lCl) (négociateur auprès du Hamas, conseiller d’Enderlin).

 

Tant qu’une réforme de fond de la composition, des critères d’éligibilité et de la représentativité, au sein de l’ONU n’interviendra pas (c'est-à-dire, probablement : jamais), les procès kafkaïens se poursuivront sur une base inique. L’essentiel et seul argument que détient Israël est d’être légalement en mesure de démontrer son bien-fondé et son bon droit, face à cette parodie de « Loi internationale », qui est en train de faire la démonstration de sa profonde dérive vers le totalitarisme. 

Ici, Israël joue parfaitement son rôle immuable : celui de grain de sable à faire dérailler le "Machin" et de tenir tête, fermement aux "Nations" en regardant la vérité droit dans les yeux.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 10:09

 

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Le Conseil des Droits de l'homme "Nous n'annulerons pas le Rapport Goldstone"

Traduit et adapté par David GOLDSTEIN

גולדסטון: למרות החרטה - לא אפעל לשינוי הדוח

http://reshet.ynet.co.il/%D7%97%D7%93%D7%A9%D7%95%D7%AA/news/Politics/StatePolicy/Article,66063.aspx

haabir-haisraeli

 

 

En Israël on s'est dépêché de le féliciter sur ses nouvelles positions - Mais le juge Richard Goldstone s'est lui empressé de calmer l'ambiance : aujourd'hui il a annonce dans une interview donnée a l'agence "Associated Press" qu'il n'est pas possible de réétudier les événements de l'opération "Oferet itsouka", et que pour cela il n'a pas l'intention de changer ou d'annuler le rapport qui a déjà été présenté au Conseil des droits de l'homme. En dépit de cela, Goldstone est attendu en visite en Israël en juillet.

 

 

 

Il présente ses regrets mais pas plus que ca : Richard Goldstone, le juge a la tète de la commission qui a contrôlé la conduite de Tsahal lors de l'opération "Oferet itsouka", dit aujourd'hui que malgré les regrets exprimés en fin de semaine au sujet de la condamnation sévère d'Israël dans son rapport, il n'a pas l'intention de le corriger !

 

Lors d'une interview accordée à l'agence "Associated Press", Goldstone a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de procéder à des changements dans son Rapport et encore moins d'annuler ce dernier. "A ce stade, aucune partie de ce rapport ne nécessite de nouveau contrôle", "Une nouvelle enquête ne pourrait amener à aucune autre conclusion" a déclaré Goldstone.

 

Goldstone a ajouté que le Ministre de l'Intérieur, Elie Yshai l'a appelé pour le remercier de son article de fin de semaine et l'a même invité a une visite en Israël. Le juge sud-africain lui aurait dit que de son cote il ne pourrait pas venir avant juillet.

 

Le conseil des droits de l'homme : "Nous n'annulerons pas le rapport Goldstone"

 

Hier, Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a fait savoir qu'il continuerait de prendre en compte le rapport Goldstone comme étant un rapport légitime - Malgré les regrets que Goldstone, lui même, a exprimé.

 

 

 

Le porte-parole du Conseil des droits de l'homme a déclaré que les membres du conseil envisageront d'annuler le rapport uniquement si Goldstone en personne le demande. "Un rapport de l'ONU ne s'annule pas sur la base d'un rendez vous avec la presse" a déclaré le porte-parole du conseil des droits de l'homme, Cedric Safi, à l'agence de presse "Associated Press".

 

Israël a réclamé l'annulation de ce rapport après que le juge sud-africain Goldstone, qui est aussi procureur a la cour internationale des Nations Unies, eut écrit au "Washington Post" que si il avait su tous les détails, il aurait publié d'autres conclusions".

 


 

Londres et Paris s'oppose au au retrait


      Processus global de dénégation et machine folle d'essence kafkaïenne. Reconnaître ses erreurs, c'est perdre la maîtrise du droit néocolonial de dire le bien et le mal sur la seule foi de préjugés, commandités par l'Iran, la Libye, le Pakistan et consorts, grands maîtres cagoulés de la Secte des Droits de l'homme de l'ONU.

Gad

par Emilie Sanchez - .guysen.com


Un porte-parole du Foreign Office a indiqué que ''le juge Goldstone n'a pas émis un tel appel (d'annulation du rapport, ndlr)'' et que ''d'autres allégations de viol du droit international'' hormis celles démenties par le juge Goldstone dans sa tribune du Washington Post ''ont été soulevées et méritent attention''.


Le gouvernement britannique a affirmé qu'il ne soutenait pas l'appel pour le retrait du rapport Goldstone. Ces commentaires interviennent à la suite de l'article de Richard Goldstone publié au Washington Post dans lequel il indique qu'Israël n'a pas délibérément ciblé des civils et commis de crimes de guerre lors de l'opération Plomb Durci en 2008-2009.

''Le juge Goldstone n'a pas fait une telle demande et il n'a pas précisé son point de vue concernant les autres allégations contenues dans le rapport, allégations dont nous pensons qu'elles méritent un suivi sérieux des parties en conflit (Israël et le Hamas)'', a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le gouvernement britannique a précisé que malgré les nouvelles déclarations de Goldstone, cela n'engageait que son rapport, qui est loin d'être le seul sur l'opération Plomb Durci. 

''Les accusations de violation du droit international humanitaire émises contre toutes les parties du conflit à Gaza ne sont pas limitées au rapport Goldstone et ont également été émises par d'autres organismes crédibles. Nous pensons que toutes ces accusations doivent permettre (la mise en place) d'enquêtes crédibles et indépendantes faites par les parties en conflit'', a ajouté le porte-parole.

Concernant la déclaration du juge Goldstone selon laquelle s'il ''avait su ce (qu'il) sait maintenant, les conclusions auraient été différentes'', le porte-parole a déclaré que le rapport actuel avait permis de rendre le conflit clair aux yeux de la communauté internationale et de comprendre qui en étaient les responsables.

''Le juge Goldstone a expliqué clairement dans ses récentes déclarations que le rapport aurait été différent s'il avait été écrit aujourd'hui, sur la base de preuves publiées par un comité d'experts indépendants chargé d'assurer le suivi du rapport. Ce dernier aperçu sur les évènements entourant le conflit de Gaza a vu le jour à cause d'un processus qui a été mis en route par sa mission d'enquête'', a-t-il affirmé.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a également souligné que le juge Goldstone lui-même n'avait pas appelé au retrait du rapport controversé.

Paris a également refusé la requête israélienne de l'annulation du rapport. ''La question d'un maintien ou d'un retrait du rapport Goldstone accusant Israël de "crimes de guerre" durant son offensive contre Gaza à l'hiver 2008/2009, ne se pose pas'', a affirmé lundi le ministère français des Affaires étrangères."Le rapport Goldstone a été publié en septembre 2009. C'est un document établi à la demande des Nations Unies qui n'a pas à être maintenu ou retiré", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. 

De son côté, le Conseil des Droits de l'Homme des Nations-Unies  s'est également élevé contre la demande d'annulation du rapport. L'instance onusienne, au sein de laquelle siège l'Iran et duquel la Libye vient tout récemment d'être suspendue, a affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'annuler le rapport Goldstone. Un porte-parole de l'organisation a déclaré à Genève que ''les rapports onusiens ne sont pas annulés sur la foi d'un article d'opinion paru dans un journal''. Le mois dernier, le Conseil a demandé à l'Assemblée générale de l'Onu de transférer le rapport Goldstone à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 07:45

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GOLDSTONE - Il ne faut pas lui pardonner

Daniel HOROWITZ

On ne peut que se féliciter de la rétractation du juge Goldstone dans le « Washington Post » concernant son  rapport publié en 2009 concernant l’opération « Plomb Durci ». Pour mémoire, cette opération consistait pour Israël à mettre un terme aux tirs du Hamas visant les populations civiles, tirs étalés sur huit ans et altérant le quotidien de plus d’un million  d’israéliens tétanisés par les hurlements des sirènes les sommant de courir aux abris.

Israël n’a rien fait d’autre au moyen de l’opération « Plomb Durci » que défendre la vie de ses citoyens.  L’armée a envahi la bande de Gaza par voie terrestre pour frapper les terroristes du Hamas tout en s’efforçant de ne pas causer de pertes civiles. Chaque fois qu’il y en a eu malgré tout, Tsahal a déclenché ses procédures internes en vue de vérifier les faits et d’en tirer les conséquences le cas échéant. C’est le juge Goldstone qui le dit lui-même, maintenant.

Le juge Goldstone reconnaît  désormais qu’Israël n’a pas commis de crimes de guerre à Gaza et n’a jamais ciblé de civils. Ceci à l’inverse du Hamas, dont c’était l’intention délibérée et explicite, ce qui n’a d’ailleurs jamais nécessité d’enquête puisque le Hamas le revendiquait spontanément.

Chacun peut se tromper ou se fourvoyer, que se soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Goldstone en est peut-être pardonnable en tant que personne privée, en particulier s’il tire des conclusions pratiques de ses rétractations et met tout en œuvre pour  tenter de réparer les dégâts considérables causés à l’image d’Israël.

Mais en tant que personne publique Goldstone est impardonnable parce qu’il a commis des fautes professionnelles et méthodologiques. Il est donc impératif de ne plus jamais exposer autrui à son incompétence. Dans son article du « Washington Post » il déclare que “s’il avait su à l’époque ce qu’il sait aujourd’hui il n’aurait jamais condamné Israël”, mais se garde de dévoiler ce qui l’a fait changer d’avis, ce qui continue à le rendre suspect.

L’excellente « Analyse Critique du Rapport Goldstone » publiée il y a un an par la revue « Controverses » VOIR ICI prend aujourd’hui un relief particulièrement saisissant de ce point de vue. Il y est démontré que le rapport Goldstone était biaisé dès le départ quel que soit l’angle sous lequel on l’examine, à commencer par la nature du commanditaire du rapport, la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU présidée un temps par la Lybie de Kadhafi. «  Controverses » démontre à quel point le  rapport Goldstone était bâclé en faisant l’impasse sur la nature du Hamas, régime terroriste s’attaquant aux civils et ayant pour doctrine officielle la liquidation de l’Etat d’Israël.

Ne pas pardonner au juge Goldstone en tant que personne publique consiste à ne plus lui permettre d’accéder à une fonction de quelque nature que ce soit ayant un  lien avec le droit international. Le scandale que constitue son rapport mensonger est lourd de conséquences non seulement pour Israël, mais pour toutes les démocraties aux prises avec le terrorisme, qui n’est plus aujourd’hui le fait de  groupuscules mais de véritables armées financées par des Etats-voyou. Ces armées disposent de moyens de moyens considérables échappant au contrôle d’instances internationales relevant de la Convention de Genève.

Il n’y a qu’à observer le sort que réserve le Hamas à Guilad Shalit, l’otage israélien dont on ne sait même pas s’il est en vie. Celui-ci n’a beau être qu’une seule parmi les nombreuses victimes du conflit Israélo-arabe, mais la manière dont il est traité en dit long sur la conception du Hamas des droits de l’homme.

Le juge Goldstone a tenté de déposséder Israël de son droit à la légitime défense.

Il ne faut pas pardonner au juge Goldstone.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 17:26

 

 

 

 

Vidéo - Amran Hussain - Un jeune homme courageux à la tribune de l'ONU

 

Traduction Dominique Kahtan - Sous titrage Aschkel © 2011 www.aschkel.info


Discours d'Amran Hussain, membre de l’EUJS (Union des Etudiants Juifs de Grande-Bretagne) du 21 mars 2011, prononcé devant le  Conseil des Droits de l’Homme.

 

Amran Hussain, étudiant britannique musulman, s’est adressé au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève lors du  7ème  et dernier point.

 

M. AMRAN HUSSAIN (European Union of Jewish Students) a déclaré qu'il était lui-même musulman et se présentait au nom de l'Union européenne des étudiants juifs non pour diaboliser la nation d'Israël mais pour rappeler l'obligation morale que tous ont de protéger le seul pays au monde dont l'existence même est constamment remise en question. Il a demandé pourquoi Israël était toujours stigmatisé par la communauté internationale alors que celle-ci ignore les violations des droits de l'homme dans de nombreux pays arabes, en Corée du Nord, au Soudan ou au Tibet. Il a estimé que, du fait de certaines décisions prises par le Conseil des droits de l'homme, l'antisémitisme progresse dans le monde et il a accusé certains membres de la communauté internationale, présents ici ce jour, de ne pas même accepter l'existence d'Israël.

 

Vidéo:

 

Je vous remercie, Monsieur le Président. Je suis fier de parler ici aujourd'hui en tant qu'ambassadeur de l'Union Européenne des Etudiants Juifs.

Cette organisation-parapluie représente plus de 200.000 étudiants.0.12

Je suis musulman et me tiens devant vous non pas pour continuer à diaboliser la nation d'Israël mais bien pour vous rappeler au contraire ,ici et aujourd'hui, l'obligation morale qui est la vôtre, l'obligation de protéger  l'unique pays au monde dont l'existence -même est continuellement menacée.

Je suis venu ici pour vous poser les questions suivantes;

Pourquoi Israël fait'il constamment, systématiquement et ostensiblement, l'objet de condamnation pour violation des droits de l'homme 0.39alors que le monde ferme les yeux sur le déni des drois humains dans le reste du monde, les pays arabes, les pays d'Extrême-Orient et de l'Afrique du Nord.0.49

Le monde n'a marqué aucune hésitation avant de condamner Israël pour avoir voulu se défendre des attaques constantes du Hamas, de  ses tirs de roquettes et d'obus de mortiers depuis la bande de Gaza

Et qu'en est'il des droits humains des israéliens, juifs, musulmans ou chrétiens qui vivent dans une peur constante, 1.05sous la menace des attaques du Hamas.

Leurs droits humains ne sont'ils pas aussi importants  que ceux  du reste de la communauté internationale?

L'Union des Etudiants Juifs Européens, mouvement de jeunesse, croit fermement en une campagne de tolérance pour tous,  et s'élève contre toute discrimination. Nous avons pris nombre de mesures pour combattre l'islamophobie, l'antisémitisme et la christianophobie.

Il est vrai que  les faits historiques et la nature humaine nous permettent de choisir entre le mal et le bien.

Et surtout n'oublions pas qu'en ce moment-même, il y a ceux qui  préfèrent choisir le mal et qui n'hésiteraient nullement à provoquer un nouvel holocauste.

Le Conseil des Droits de l'Homme  devrait s'abstenir d'encourager Ahmadinejad ou d'autres de son espèce en mettant plutôt un terme  à son programme et ses déclarations anti-israéliennes.

Suite aux décisions prises par ce Conseil, l'antisémitisme a repris du terrain dans nos universités où, bien souvent, ce ne sont pas les éléments qui sèment la zizanie que l'on expulse, mais bien les étudiants juifs agressés et menacés par une idéologie de haine aux ambitions globales en prenant la patrie juive comme bouc émissaire.

Bien sûr, comme tout autre pays, Israël peut faire l'objet de critiques justes et équitables, et comme tout autre pays libre, Israël peut lui-même se soumettre aux critiques.

Mais Lorsque certains membres de la communauté internationale, ici présents, refusent  d'accepter de reconnaître l'existence-même d'Israël, comment serait'il possible que cette nation fasse l'objet d'une  critique juste et équitable?

Pour finir, je demande à la communauté internationale, ici présente, de s'engager  solennellement à protéger et promouvoir le respect de la dignité humaine dans leur propre pays tout comme à l'étranger, en défendant les personnes vulnérables et en s'opposant aux agresseurs.

 

Traduction du texte écrit:

 

J'ai eu l'honneur de représenter l'Union des Etudiants Juifs Européens lors de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme.

Respectueux de toutes les religions, profondément enraciné dans les 3 religions d'Abraham, c'est avec fierté que j'a pu présenter le point de vue juif devant ce Conseil.

Je suis un membre actif de la Société des Etudiants Juifs de mon université et de l'Union des Etudiants Juifs de Grande-Bretagne.

J'ai donc eu lr privilège de participer à ce mouvement estudiantin à l'échelon international.

Je me bats activement pour le respect des droits humains et de la justice de par le monde, or je me retrouve toujours déçu et découragé face au traitement injuste et disproportionné que le Conseil des Droits Humains inflige à Israël, décu et découragé aussi face au mépris des droits des israéliens, de leur dignité humaine et  à l'ignorance de certains face aux pires violeurs des droits de l'homme à travers le monde.

Je prends la parole quand l'occasion se présente par l'intermédiare soit du Service de Liaison Non-Gouvernemental de l'ONU, soit d'autres ONGs diverses et variées ou des sociétés civiles.

Je n'hésite nullement à critiquer le Conseil et ses actions politiques à l'encontre des droits humains.

Je dois avouer que je ne me suis jamais senti aussi inquiet que maintenant, devant les résolutions du Conseil contre Israël qui ont pour conséquence une montée en flèche de l'antisémitisme dans nos universités.

C'est pour cette raison que j'ai pensé qu'en tant que porte-paroles du groupe des étudiants juifs le plus important, ma voix aurait plus de portée devant le Conseil des Droits de l'Homme.

L'Union des Etudiants Juifs  mène une campagne contre toutes les discriminations et a ainsi encouragé la voix des étudiants européens à s'exprimer non seulement sur les questions juives mais aussi sur les questions qui concernent l'humanité toute entière.

Bien que je me réclame du judaïsme, du christianisme et de l'Islam, j'ai été élevé dans l'Islam.

J'ai saisi l'opportunité d'apporter mon soutien au programme d'actions progressives pour une coopération inter-religieuse et d y 'ajouter ma voix  pour en renforcer la portée devant ce conseil.

L'Assemblée de ce Conseil fait montre d'un tel parti pris qu'il m'a été difficile d'y faire face.

J'affirme  toutefois ma fierté d'appartenir à votre mouvement pour la promotion et la sauvegarde de la dignité humaine des citoyens d'une nation dont l'existence est constamment menacée.

Je vous remercie, et que la paix et les bénédictions de D' soient avec nous tous
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:40

 

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PETITION  A BAN KI MOON POUR LE RETRAIT IMMEDIAT DU RAPPORT GOLDSTONE - Centre Simon Wiesenthal

 

Adapté en Français par Dominique KAHTAN pour © 2011 www.aschkel.info

http://www.wiesenthal.com/siteapps/advocacy/ActionItem.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=6703679

 

Chers lecteurs, un article dans la presse ne suffit pas, pour le moment L'ONU n'a rien fait en ce qui concerne ce rapport face aux retractations du Juge, qui doit lui même en faire la demande auprès de l'ONU pour que ce rapport soit annulé.

Agissons d'ores et déjà et Soyons nombreux à signer cette pétition

Aschkel


Lire aussi -

>Goldstone - La confédération des juifs de France et amis d'Israël demande l'annulation définitive du rapport et réparations des dégâts occasionnés

>GOLDSTONE -Les ONG, Human Right Watch, B'Tsélem et autres promoteurs du rapport doivent immédiatement revenir sur leurs déclarations falsifiées


 

   SIGNEZ LA PETITION ICI 

 

 

Septembre 2009

L'objectif d'Israël était …."punir, humilier et terroriser une population civile…" Rapport Goldstone

 

Oct/Nov 2009

L'Assemblée Générale de l' Organisation des Nations Unis et le Conseil des droits de l'homme ont promu les accusations selon lesquelles Israël est coupable de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité prenant délibérément pour cible les civils à Gaza.

 

Avril 2011

"….les civils n'ont pas été intentionnellement visés…….si j'avais su alors ce que je sais maintenant, le Rapport Goldstone aurait été un autre document" Juge Richard Goldstone.

 

Le juge Richard Goldstone vient de se rétracter en reconsidérant  les points les plus préjudiciables et désastreux du Rapport Goldstone. Rédigé à la demande du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, ce rapport accuse Israël d'avoir délibérement tué des civils palestinians, insinuant ainsi que l'Etat Juif s'était rendu coupable de "crimes contre l'humanité".

 

 le Secrétaire Général, Banki Ki Moon avait alors applaudi Goldstone pour les qualités de leader et pour l'indépendance dont il avait preuve lors de la  rédaction du Rapport, aujourd'hui, nous faisons appel au   Chef de l'ONU et  lui demandons de:

 

1. faire une déclaration publique approuvant la rétraction de Goldstone et de son Rapport.

 

2. Faire appel à Navi Pillay, commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, ainsi

qu’ aux membres du HCR ( UNHRC) en leur demandant de faire opposition à toute autre action qui pourrait  résulter des fausses accusations contenues dans le document que son auteur lui-même qualifie de fondamentalement imparfait.

 

3. Annoncer aux  membres de l'Assemblée Générale de l'ONU la rétraction du Juge Goldstone de ses écrits diffamatoires accusant Israël d'avoir pris pour cible les civils de Gaza pendant la guerre de 2009 contre le Hamas.

 

Le Rapport Goldstone a provoqué un raz de marée contre Israël, attisant les campagnes contre Israël, parties  de l'Union Européenne, en passant par les groupes religieux  pour en arriver aux actions du BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) dans  les universités de par le monde.

 

Le mensonge monstrueux comparant la conduite de  l'armée israélienne à celle des Nazis vient d'être avoué. C'est L'ONU qui avait propagé cette calomnie, c'est donc l'ONU seule qui peut l'arrêter et la désavouer.

 

 

                                                           SIGNEZ LA PETITION ICI 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:22

 

 

Dossier Onu et Consorts

 

Merci Hélène,

 

Goldstone admet aujourd’hui que son rapport ne reflétait pas la vérité : « Si j’avais su alors ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un document différent. »

Hélène Keller-Lind -desinfos

dimanche 3 avril 2011

 

 


Chers lecteurs,

 

Sur cette abjecte forfaiture nous avons collecté beaucoup de textes et de documents, le dossier complet est sous cette bannière.

 

Logo Goldstone

 

n'hésitez pas à partager et à utiliser le matériel mis à votre disposition en ayant soin de ne rien changer aux textes, en citant le nom des auteurs et les sources.

merci Aschkel


Selon le Rapport Goldstone Israël se serait rendu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la Bande de Gaza. Aujourd’hui le juge Goldstone invalide ces accusations, affirmant toutefois que si elles ont été portées à tort c’est la faute d’Israël qui n’avait pas coopéré avec son équipe lors de sa rédaction. Par ailleurs, il maintient ses accusations de crimes de guerre contre le Hamas. Et fustige le parti pris anti-israélien du Conseil des Droits de l’Homme onusien. Benyamin Netanyahou demande l’annulation du Rapport.

« Si j’avais su alors ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un document différent. »

Qui l’eut imaginé ? C’est le juge Goldstone lui-même qui écrit dans le Washington Post du 1er avril 2011que lesaccusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité portées contre Israël et contenues dans leRapportrédigé par une équipe qu’il présidait et avait été mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU pour examiner l’opération« Plomb fondu »menée par Israël entre fin décembre 2008 et la mi-janvier 2009, n’étaient pas fondées.Le Rapport avait été rendu public en septembre 2009Il a largement contribué depuis à ladélégitimation d’Israël.Ce rapport était adopté par l'Union européeene en Mars 2010.Ce rapport méprisait la déclaration universelle des droits de l'homme

On sait que ces accusations avaient été contestées dès le départ au vu de la réalité de ce qui s’était passé lors de l’opération « Plomb fondu » menée par Israël pour mettre un terme aux attaques incessantes du Hamas contre les populations civiles du sud d’Israël, vivant sous une pluie de roquettes et obus de mortiers. Un général britannique prenait la défense d'Israël dès Octobre 2009

Vidéo

CONTROVERSESpubliait en mars 2010 une excellente analyse démontant le parti-pris anti-israélien systématique contenu dans ce Rapport scélérat etdémontrait qu'il n'y avait pas eu de crimes de guerre ni crimes contre l'humanité commis par Israël

Il aura fallu un an et demie au juge Goldstone pour voir ce qui sautait aux yeux de toutes les personnes de bonne foi dès le départ. Il écrit aujourd’hui : « Si j’avais su alors ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un document différent. » Et poursuit ensuite en notant que « notre rapport a établi des preuves de crimes de guerre potentiels et « peut-être des crimes contre l’humanité » commis par Israël et le Hamas. Queles crimes qui auraient été commis par le Hamas l’ont été intentionnellement, cela va sans dire - ses roquettes ont visé délibérément et aveuglément des cibles civiles. » Quant aux accusations portées contre Israël, le juge admet que les enquêtes menées par l’armée israélienne et prises en compte dans le Rapport, « indiquent... que des civils n’ont pas été délibérément pris pour cible et qu’ils ne l’ont pas été par principe. »

Il donne l’exemple d’une attaque israélienne meurtrière conduite à cause de « la lecture erronée d’une image fournie par un drone, » ajoutant qu’une enquête est en cours. Puis précise ceci : « bien que les preuves israéliennes étant apparues depuis la publication de notre rapport ne nient pas la perte tragique de vies de civils,je regrette que notre mission d’enquête n’a pas eu de telles preuves expliquant les circonstances au cours desquelles.... des civils de Gaza ont été visés, car cela aurait probablement influencé nos conclusions portant sur intentionnalité et crimes de guerre. » Ce qui revient à admettre que les civils palestiniens tués lors de cette opération ne l’ont jamais été de manière délibérée...

Un travail bâclé aux conséquences désastreuses et des aveux importants

Il explique aussi que «  l’absence de coopérationavec notre enquête par Israël s’est traduite par le fait que nous n’avons pas été en mesure de vérifier combien d’habitants de Gaza qui ont été tués étaient des civils et combien étaient des combattants. » Il faut rappeler qu’Israël n’avait pas voulu participer à ce qui était à leurs yeux un travesti de justice. Le juge dit lui-même : « J’ai insisté pour que soit modifié le mandat initial adopté par le Conseil des droits de l’homme, mandat qui étaitfausséet contre Israël. » C’est pourtant c’est sur la base de ce mandat qui contenait déjà unecondamnation d’Israël qu’a été ouverte l’enquête qui s’est conclue par un Rapport scélérat.

Bien évidemment cesaveuxde Richard Goldstone, aussi tardifs soient-ils, sont importants, même si on doute fort qu’elles aient le même retentissement que le Rapport.... Mais si les données collectées étaient insuffisantes et n’avaient pas de caractère probant lors de la rédaction du Rapport, alors Richard Goldstone n’aurait jamais dû accepter qu’il soit publié et il aurait dû attendre les conclusions des enquêtes menées par Israël et dont il accepte aujourd’hui le bien-fondé. Le 17 septembre 2008 dans ces colonnes, déjà,le Professeur David Ruzié dénonçait « un travail bâclé » Le publier tel quel était une faute morale évidente aux conséquences désastreuses...

Conseil des droits de l’homme : Richard Goldstone dénonce son histoire de parti pris contre Israël qui ne peut être mise en doute

Par ailleurs, le juge rappelle les mérites de ce rapport qui « marquait la première fois que lesactes terroristesillégaux duHamasfaisaient l’objet d’une enquête et d’unecondamnationparl’Organisation des Nations Unies, » ajoutant : « j’avais espéré que notre enquête sur tous les aspects du conflit de Gazamarquerait le début d’une nouvelle ère caractérisée par l’impartialité au Conseil des droits de l’homme, dont l’histoire de parti pris contre Israël ne peut pas être mise en doute. »

Espoir déçu, même s’il ne le dit pas clairement. Ce qui veut dire que Richard Goldstone dit publiquement aujourd’hui ce que disent depuis des lustres une quantité d’observateurs qui suivent de près l ’obsession anti-israélienne de ce Conseil des Droits de l’Homme qui condamne Israël à tour de bras, y compris pour la « Flottille » transportant des terroristes turcs..., pourtant les preuves sur ces propagandistes de la terreur sont flagrantes

Cette accusation de parti pris anti-israélien onusien, émanant d’un juge choisi par l’ONU pour son tribunal international pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda et par le Conseil des Droits de l’Homme en 2009, n’est pas indifférente alors que se prépare  la scandaleuse tenue de Durban III à New York en septembre prochain...  une rencontre qui ne manquera pas d’être  un nouveau festival de la haine anti-israélienne sous les hospices de l'ONU 

 

Naïveté quasi impardonnable mais condamnation sans fards du Hamas

Par ailleurs, dans son éditorial duWashington Post, le jugeGoldstonefait preuve d’unenaïvetéimpardonnable, si ce n’est que « faute avouée est à moitié pardonnée.... » En effet, il avoue avoir espéré que face à ce Rapport avec son constat de« crimes de guerre graves » de sa part le « Hamas réduirait ses attaques »Or, dit-il, « malheureusement cela n’a pas été le cas.Des centaines d’autres roquettes et obus de mortier ont été tirés contre des cibles civiles dans le sud d’Israël. Que relativement peu d’Israéliens aient été tués par ces roquettes et attaques au mortier tirés illégalement depuis Gaza n’en minimise en rien lacriminalité. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies doit condamner ces actes odieux avec la plus grande fermeté.  »

Il estime également que ceConseil « devrait condamner le récent massacre inexcusable, commis de sang-froid, d’un jeune couple israélien et de trois de leurs petits enfants dans leurs lits. »

Il reconnait que s’attendre à ce que leHamasmène des enquêtes pour connaître l’origine de tirs contre des civils israéliens, comme il l’avait fait était une «  erreur  »

Benyamin Netanyahou demande l’annulation du Rapport Goldstone

Réagissant aux déclarations de Richard Goldstone, le Premier ministre israéliena demandé à l’ONU d’annuler immédiatement ce Rapport et déclarait : « il a été démontré quetout ce que nous avons dit était vrai  : Israël n’apasfait de mal à des civils intentionnellement, ses institutions et ses organismes d’enquêtes sontvalables, alors que le Hamas a tiré intentionnellementsur des civils innocents et n’a rien examiné du tout. »

NDLR  Á lire et à diffuser, d'urgence ! 
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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 08:02


Le dossier sur cette forfaiture

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GOLDSTONE - Nombreuses réactions suite à son l'article 


 

Par Shraga BLUM


Comme on peut l’imaginer, les réactions en Israël sont nombreuses, mais elles n’expriment pas forcément le soulagement, mais plutôt la colère envers la mauvaise foi qui a marqué ce Rapport, et l’exigence que le juge Goldstone aille maintenant jusqu’au bout et fasse connaître ses conclusions dans le monde entier de manière significative. En voici quelques unes…
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré : « Goldstone a avoué après tout ce temps ce que nous savions depuis le début et ne cessions de dire. Nous n’avons jamais touché des civils de manière délibérée. Ce qui est grotesque, c’est que ce Rapport a été exigé par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU dans laquelle était membre la Libye de Kadhafi ! Il faut donc maintenant jeter ce Rapport dans la poubelle de l’Histoire ! »
Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est dit « nullement étonné de cette conclusion, car sans que tout le monde le sache, depuis deux ans, son ministère, celui de la Justice, Tsahal et les Bureaux du Premier ministre ont déployé d’immenses efforts pour faire éclater la vérité ». Il précise « que toutes les autres commissions qui avaient été mandatées après celle de Goldstone étaient arrivées aux même conclusions ».
Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, rappelle « qu’Israël a tout le temps affirmé que Tsahal était l’armée la plus morale qui existait ». « Il faut maintenant que le juge Goldstone ne se contente pas d’un article écrit dans le ‘Washington Post’ mais qu’il diffuse ses conclusions dans tous les forums internationaux auxquels il avait remis son Rapport tendancieux et mensonger »
La cheffe de l’opposition, Tsipi Livni, doublement concernée puisqu’ayant été au gouvernement lors de l’opération est du même avis « qu’un article dans un journal n’est pas suffisant ».Pour Livni, « l’Opération ‘Plomb Durci’ était légitime avec ou sans Goldstone, et son Rapport était biaisé non seulement sur les faits mais aussi dans sa nature et son échelle morale: on ne peut pas mettre sur un même pied des terroristes qui tirent volontairement sur des civils, et des soldats qui luttent contre ce terrorisme, même s’il y a malheureusement des victimes civiles non désirées ».
Pour le ministre Moshé (Bogy) Yaalon, « cet aveu vient trop tard et il est insuffisant car les dégâts qu’il a provoqués sont irréparables et ils ont définitivement sali Israël et Tsahal ». « Il serait bon que le juge Goldstone se rende maintenant dans toutes les institutions internationales et montre à quel point l’on peut causer du tort avec de telles calomnies ».
Le ministre de l’Intérieur, Elie Ishaï, exige « que le juge Goldstone, avec la même assurance avec laquelle il avait préparé ce Rapport, présente maintenant ses excuses au peuple israélien. Ensuite, il devra rédiger un nouveau Rapport, dans lequel il soulignera comment le terrorisme palestinien a empoisonné la vie des enfants du sud d’Israël ». D’autres personnalités ont également réagi dans le même sens, comme les ministres Limor Livnat et Guidon Saar, ainsi que la députée Miri Regev. Il est à prévoir que d’autres réactions se feront connaître dans les heures et jours qui suivent.
Du coté de Tsahal, le porte-parole, Avi Benayahou, « regrette que ce rapport vienne si tard, alors que de nombreux soldats ayant participé à cette opération sont déjà libérés ». Il estime « que son sens moral juif et son professionalisme ont poussé Richard Goldstone à faire part de son erreur ».

L’organisation estudiantine « Im Tirtsou », qui lutte avec constance contre les associations israéliennes d’extrême gauche dont certaines ont collaboré avec Goldstone, « attend des excuses de la part de Naomi Hazan, présidente du ‘New Israel Fund’, ainsi que de ‘Betzelem’, ‘Medecins pour les Droits de l’Homme’, ‘Shovrim Shetika’ etc. qui ont toutes participé au festival de calomnies envers Tsahal et Israël ».
Par contre – est ce n’est pas étonnant – samedi soir, à part les sites juifs ou quelques sites en anglais, le silence absolu est de rigueur dans les médias internationaux sur cette volte-face pourtant si cruciale.
Du côté arabe palestinien, la seule réaction émane pour l’instant de Mustapha Barghouti, secrétaire général du parti « Initiative nationale palestinienne », qui considère « que l’article du juge Goldstone sert les intérêts de l’occupant israélien », et « qu’en réalité, le juge maintient tout ce qu’il a écrit dans son premier Rapport ».
Les Arabes palestiniens et le monde arabe en général avaient encensé Richard Goldstone depuis deux ans, et brandi son Rapport comme une Bible dans le monde entier, afin de délégitimer l’Etat d’Israël en le désignant à la vindicte internationale comme un Etat barbare.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 07:15

Dora Marrache-copie-1

merci Dora,

 

LA GUERRE MÉDIATIQUE : Israël doit la gagner

Par Dora Marrache

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Ecouter Dora 1/1>>logo radio shalom

Dans une de mes chroniques,  je disais qu’il est tout de même étrange que le pays qui ait fait l’objet depuis 2003 du plus grand nombre de résolutions soit Israël avec 40,1%.  Au second rang vient le Congo avec 6,6% ; suivent le Soudan, 6,4 ; la Côte d’Ivoire, 4,1 et la Somalie 4,1 (Source : EYE on the UN)

 

J’aurais dû ajouter qu’il y a environ un an,  le Conseil des droits de l’homme à l’ONU votait,  en l’espace de 48heures, 5 (CINQ !) résolutions condamnant Israël.

 

Et voilà qu’il y a quelques jours, le 24 mars plus précisément, ce même Conseil votait 14 résolutions, dont 6 pour condamner Israël. Israël pourra figurer dans le Livre des records de l’ONU et nul doute qu’il réussira toujours à conserver le premier rang. Aucun pays, aussi criminel soit-il, ne pourra lui ravir la première place !

 

Ce n’est désormais un secret pour personne que le grand coupable est l’État d’Israël. Quoi qu’il fasse, et même s’il ne fait rien, il sera toujours sur le banc des accusés et aussitôt qu’il tentera de s’asseoir sur celui des accusateurs, on l’en délogera manu militari.

 

S’il répond à chacune des mises en accusation et qu’il tente de se défendre, de justifier son recours à la violence, les autres y verront la preuve que les accusations portées contre lui sont fondées, mais qu’il souffre de paranoïa et ne veut pas être critiqué.

En revanche, s’il ne se défend pas, comme se taire, c’est acquiescer,  on en conclura qu’il  reconnaît ses crimes et qu’il accepte les accusations et

Israël aujourd’hui a pris conscience de l’ampleur et de la gravité du phénomène de délégitimation dont il est victime et commence à s’en inquiéter. Mais, hélas, ce n’est pas encore une priorité pour le gouvernement et il ne semble pas, pour le moment du moins, disposé à y consacrer les sommes nécessaires.

Pourtant, il faut absolument qu’il réagisse. La politique de l’autruche nous a menés à la situation que nous connaissons et qui risque d’être fatale pour Israël, donc pour nous Juifs, que nous vivions en diaspora ou sur la Terre d’Israël. Il est capital pour l’État d’Israël de lutter contre la ce phénomène de délégitimation, tout au moins pour des questions de sécurité nationale.

Alors, que faire ? Loin de nous la prétention de dicter une ligne à suivre, nous en serions totalement incapable. Mais chacun peut avoir son idée de solution et on ne sait jamais d’où peut jaillir la lumière. Après tout, ne dit-on pas qu’ « on a parfois besoin d’un plus petit que soi » ?

Alors, nous avons envisagé des moyens, sinon pour mettre fin à ce phénomène, du moins pour  le faire régresser.

LÉGITIMER ISRAËL ET DÉLÉGITIMER LA PALESTINE

1. Arrêter les négociations

Les Palestiniens imputent aux Israéliens l’échec des négociations alors qu’ils savent pertinemment qu’ils sont en grande partie, pour ne pas dire en totalité, responsables de cet échec, dans la mesure où ils ne veulent pas un retour aux "frontières de 67", mais la totalité du territoire israélien, la disparition pure et simple d’Israël. Alors,

 

- Puisqu’il est clair que, quoi que fasse l’État d’Israël, il sera toujours coupable ;

- Puisque les Palestiniens persistent dans leur refus de reconnaître Israël en tant qu’État du peuple juif comme le leur avait demandé le Premier Ministre israélien en juin 2009 ;

- Puisque, par conséquent, le  principe de 2 États pour 2 peuples n’est admis que d’Israël, les Palestiniens aspirant à voir se créer un seul État pour remplacer purement et simplement l’État d’Israël ;

- Puisque 60 ans de guerres, de cessez-le-feu, de débats, de rencontres, etc., n’ont pas permis aux Israéliens de vivre en paix.

 

ALORS, il faudrait peut-être se résoudre à renoncer à ce rêve et, partant, arrêter les négociations. Les négociations, qu’elles soient directes ou indirectes, non seulement  ne présentent donc plus aucun intérêt, mais elles présentent un danger pour Israël et la seule solution nous semble encore d’y mettre un terme.

 

Et tant qu’à être toujours sur le banc des accusés, autant que ces accusations soient justifiées: annexion des territoires, constructions en Judée-Samarie, etc. D’ailleurs, accepter le gel des territoires de Judée-Samarie, c’est reconnaître implicitement qu’Israël n’a aucun droit sur ces territoires, qu’il ont été « volés » aux Palestiniens et qu’il faut envisager de les leur restituer.

Le gouvernement israélien devrait se refuser à toute concession tant et aussi longtemps que son « partenaire pour la paix » refuse d’admettre l’existence d’un État juif comme voisin. De toute façon, il a restitué la bande de Gaza et, en contrepartie, il a reçu et reçoit toujours des pluies de roquettes sans que jamais la communauté internationale ne s’en émeuve ou condamne les actes des Palestiniens.

2. Délégitimer le peuple palestinien

En voulant délégitimer Israël, les  États arabes visent en réalité à délégitimer le peuple juif. En cela,  ils sont aidés par la Gauche israélienne qui est prête à céder la totalité d’Israël pour satisfaire les demandes de la communauté internationale et mettre fin aux critiques contre Israël.

 

Au lieu de laisser les États arabes et beaucoup d’États occidentaux tenter par tous les moyens de le délégitimer, l’État d’Israël devrait œuvrer à délégitimer le peuple palestinien. Il est d’ailleurs facile de montrer que s’il est un peuple qui a été inventé, ce n’est pas le peuple juif, n’en déplaise à Shlomo Sand, ce professeur israélien qui a écrit un livre dont le titre est on ne peut plus provocateur : « Comment fut inventé le peuple juif ? », mais bien le peuple palestinien dont l’existence date de la Guerre des Six jours

 

- Tout historien digne de ce nom se doit de reconnaître que le peuple palestinien n’existait pas avant 67, qu’il est né au lendemain de la Guerre des  Six jours, que la notion de « nation palestinienne » n’a aucun fondement juridique, etc. En fait, on le sait, le peuple palestinien a été créé par les États arabes qui n’ont jamais accepté l’existence de l’État juif dans leur voisinage immédiat, et qui justifient ainsi la guerre qu’ils mènent à Israël.


 

-Tout historien digne de ce nom reconnaîtra sans ambages que la Judée-Samarie, qu’on se plaît à appeler la Cisjordanie, n’appartient pas aux Palestiniens,  mais qu’elle avait été annexée illégalement en 48 par la Jordanie qui,  jusqu’à ce jour, ne l’a toujours pas revendiquée. Tout comme Jérusalem Est d’ailleurs. Quant à  la bande de Gaza, elle  était sous juridiction égyptienne, et on rappellera qu’Arafat lui-même était un égyptien, né à Luxor.

 

- Il faudrait pratiquement que soit diffusé à l’échelle internationale un cours sur l’histoire du  peuple palestinien. Il faudrait rappeler que si le mot Palestinien vient du mot Philistin, un peuple dont la disparition remonte à  800ans avant J-C , jamais avant Arafat un lien quelconque n’avait été établi entre ce peuple et les Palestiniens.

 

3. Légitimer l’État d’Israël, donc le peuple juif

 

Parallèlement à la délégitimation du peuple palestinien, il faut tout mettre en œuvre pour démontrer le caractère légitime d’Israël. Il faut que le pays comprenne – mais il l’a compris, semble-t-il- que la guerre ne se joue plus sur les champs de bataille avec un armement ultrasophistiqué, mais dans les medias, où les armes sont les mots tueurs  et les phrases assassines. Or les mots sont les pires armes, puisqu’ils ont, comme le dit la Bible, « un pouvoir de vie et de mort ».

 

Il  n’existe donc aujourd’hui  qu’un moyen de légitimer l’État d’Israël, c’est l’information. L’État d’Israël doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité car ce n’est rien d’autre que la vérité que défend Israël

 

Il faut recourir à tous les moyens de communication possibles pour modifier l’opinion internationale: les chaînes de radio, de télévision, les échanges éducatifs et l’internet avec ses réseaux sociaux dont les Arabes savent merveilleusement bien tirer profit. On pourrait également envisager de créer des réseaux physiques (culturels, artistiques, sportifs, etc.) qui permettraient d’accroître le nombre de défenseurs d’Israël. Il faudrait que les voix des non-juifs, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, se fassent entendre, ce sont ces voix les plus crédibles. Il faudrait que les articles que nous lisons sur les blogs juifs puissent être publiés dans des medias non-juifs. C’est absolument essentiel ! Que nous soyons des centaines de milliers d’internautes juifs à lire les auteurs qui se portent à la défense d’Israël ne sert qu’à prêcher des convertis. En revanche, ô combien il serait utile que les voix de nos grands journalistes se fassent entendre dans la presse non-juive,  à côté de celles des non-juifs. C’est le seul moyen de renverser la vapeur, le seul moyen de changer l’image d’Israël.

 

Israël ne peut pas se permettre de perdre cette guerre, il y va de sa sécurité et de l’avenir du peuple juif. De la même façon que l’État d’Israël, face au danger imminent, a su en 67 prendre les devants pour éviter d’être rayé de la carte, il faudrait qu’aujourd’hui il lance une offensive de grande envergure sur le plan médiatique en donnant de l’État d’Israël une image aux antipodes de celle qu’en donnent sans cesse les medias, une image qui grandisse Israël aux yeux des nations.

Ecouter Dora>>2/2 logo radio shalom

 

Israël ne peut assurer son droit à l’existence et enrayer le phénomène de délégitimation actuel par sa seule puissance militaire. L’État d’Israël est aujourd’hui confronté à un autre type de guerre : la Guerre des idées, et il lui faut la gagner.

 

Pour cela, il doit recourir à tous les moyens possibles pour faire triompher ses idées, pour faire triompher la vérité car ce n’est rien d’autre que la vérité qu’il se doit de défendre.  Il lui faudrait donc lancer une campagne médiatique de grande envergure pour rétablir les faits.

 

-  Rappel du droit d’Israël à exister  Ce rappel est une priorité car le droit d’Israël à exister ne saurait en aucun cas être considéré comme une faveur. La communauté internationale sait que de nombreux états violent les droits de l’homme sans que pour autant leur droit à l’existence ne soit remis en question : la Russie, l’Iran, le Soudan, la Chine,  etc. Peut-on imaginer, ne serait-ce qu’un instant, de rayer ces États de la carte du monde comme on semble le concevoir sans difficultés dans le cas  d’Israël ? Donc le droit d’Israël à exister n’est ni une faveur ni un privilège accordés par la communauté internationale, « le droit d’Israël à exister, disait Aba Eban en 1981, comme celui des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite et de 152 autres Etats, est évident et sans réserve. La légitimité d’Israël n’est pas suspendue en l’air, dans l’attente d’une reconnaissance de la maison royale saoudienne. De même l’Organisation de Libération de la Palestine n’a pas le statut légal lui permettant d’accorder ou de refuser de reconnaître quelque pays que ce soit. (…)  Nul doute qu’aucun autre Etat, grand ou petit, récent ou ancien, ne considérerait comme une faveur ou une condition négociable, une simple reconnaissance de son droit à exister. »

 

- Lutte contre la désinformation Exiger des medias occidentaux qu’ils relaient l’information en provenance d’Israël, qu’ils vérifient à plusieurs sources leur information avant de la diffuser. Il faut qu’Israël réussisse à faire passer un contre-message chaque fois qu’il est victime d’un message de désinformation et non qu’il attende d’avoir vérifié la validité de l’information.

 

Par exemple, l’AFP a divulgué des informations erronées concernant l’attentat de Jérusalem au mois de mars, et les autres medias s’y sont fiés pour diffuser à leur tour une information qui blanchissait de façon implicite les terroristes.

 

Il faut coûte que coûte réussir à obtenir des medias qu’ils respectent le principe d’équilibre et donnent toujours, lorsqu’ils rapportent un événement, les deux versions des faits, même si cela va à l’encontre des sentiments que leur inspire le peuple palestinien. Il existe un code de déontologie pour toutes les professions. Ne peut-on exiger des journalistes qu’ils respectent le leur?

 

-Rappel de l’histoire du peuple juif  Tout historien reconnaîtra que le peuple juif a toujours existé, qu’il existe depuis 5771ans, que tout concourt à prouver son existence sur la Terre qui est la sienne, à commencer par la Bible et par les fouilles archéologiques qui viennent confirmer ce qu’on peut lire dans la Bible.

 

Rappelons à ce propos cette anecdote qui avait amusé les diplomates aux Nations-Unies. Le représentant d'Israël, avant de faire son discours,s’exprima ainsi devant l’Assemblée :

"Avant de commencer mon discours, je désire vous raconter une histoire à propos de Moise.  Lorsqu'il frappa le rocher et que l'eau se mit à jaillir, Moise pensa  "Quelle belle occasion de  prendre un bain!".  Il se déshabilla,

posa avec soin ses vêtements sur un rocher puis entra dans l'eau.
Lorsqu'il en ressortit, ses vêtements avaient disparu, volés par un Palestinien."

Le représentant  palestinien à l’ONU, resta interloqué et, dans un mouvement de colère, s’écria : "Que racontez-vous? Les Palestiniens n'étaient pas là à cette époque".
  Le représentant  israélien sourit, puis répondit calmement : 

" Maintenant que ceci est clairement établi, je peux commencer mon intervention."

 

Un Palestinien venait donc d’admettre que les Juifs ont été les premiers occupants de la Terre sainte ! Ou du moins que les Juifs les ont précédés sur la Terre d’Israël. N’est-ce pas la conclusion qui s’impose à en juger par la réaction du représentant de la Palestine?

 

- Rappel de l’histoire de la création de l’État d’Israël- Un tel rappel permettra de prouver à tous ceux qui hurlent avec les loups alors qu’ils ignorent absolument tout de l’histoire d’Israël, que le peuple juif n’est pas venu coloniser les terres des Palestiniens, que son pays a été reconnu officiellement.

 

Il serait bon également d’expliquer  que le sionisme est une réponse à l’antisémitisme. Étant donné qu’ils étaient toujours considérés comme des étrangers dans les pays où ils s’étaient établis, et que malgré toutes leurs tentatives d’assimilation, les autres leur rappelaient sans cesse leur judéité, il ne restait aux Juifs qu’à trouver une terre sur laquelle ils seraient chez eux. Et ironie du sort, voilà qu’on leur martèle depuis qu’ils s’y sont établis, qu’ils ne sont pas chez eux !

 

- Rappel du caractère juif de tous les lieux saints qu’on lui conteste

Un Canadien français, Jacques Gauthier, avait passé plusieurs années de sa vie à rechercher les textes légaux sur Jérusalem et il en était arrivé à la conclusion que  « Selon le droit international, Jérusalem appartient aux Juifs. »

 

Joseph Farah, un journaliste arabo-américain avait affirmé qu’il n’existe aucun lieu saint de l’Islam à Jérusalem, que le nom de Jérusalem apparaît 669 fois dans la Bible alors qu’il n’est mentionné nulle part dans le Coran, contrairement aux noms de La Mecque et de Médine qui y apparaissent « un nombre incalculable de fois ».

 

-Retourner les accusations contre ses ennemis

Il est bien connu en psychanalyse qu’on projette toujours sur autrui nos propres défauts, qu’on lui attribue nos propres intentions, que « le monde est pour chacun de nous ce que chacun est lui-même ». Ainsi,  pour porter des accusations contre le peuple juif, les États arabes n’ont pas eu besoin d’aller chercher bien loin : ils se sont regardés et ont transposé

- accusation de colonialisme : Traumatisés par la période coloniale qu’ils ont vécue, la plupart des États arabes veulent voir en Israël un État semblable aux États européens qui les ont dominés pendant très longtemps. Un peu comme si Israël appartenait à cette période révolue où les Occidentaux avaient des colonies un peu partout.

 

-accusation de génocide Il faudrait établir des tableaux comparatifs du nombre de Palestiniens tués par Israël et du nombre de ceux qui l’ont été par leurs frères musulmans, en particulier par le Liban et la Jordanie. On pourrait rappeler l’attaque de l’OLP par l’armée jordanienne en 1982. Et qui est responsable de Septembre noir ? Sont-ce les Israéliens ou les Jordaniens ? Qui en janvier 1976 a massacré la quasi-totalité des habitants chrétiens de la petite ville de Damour au Liban ? Sont-ce les Israéliens ? Nenni ! Point du tout ! Ce sont les Palestiniens ! Bien sûr, on dira qu’ils ne faisaient que répliquer à l’attaque lancée contre eux. Et pourquoi auraient-ils, eux, le droit de répliquer quand on dénie ce droit à Israël ? Évidemment quand la mémoire des détracteurs d’Israël se force à retenir les moindres faits et gestes d’Israël associés à leur interprétation on ne peut plus douteuse qu’en font les medias, elle est saturée et  n’a plus aucune place pour les crimes commis par les ennemis d’Israël. Avons-nous entendu parler souvent du million et demi d’Africains de religion chrétienne décimés par les Soudanais ? Nenni ! Point du tout ! Les medias sont parfois amnésiques, on n’y peut rien !

Et la communauté internationale tout autant ! Que fait-elle, elle si prompte à condamner Israël ? Il n’est pas un geste d’Israël, il n’est pas une phrase, il n’est pas un mot prononcé par un dirigeant israélien qui ne fasse l’objet de commentaires négatifs dans les medias.

 

- L’Apartheid- Parlez-en  aux Chrétiens des pays arabes du Moyen-Orient, ils en auront long à dire. Pourquoi les Maronites qui représentaient 55% de la population du Liban en 1945 ne représentent-ils plus que 25% ? Pourquoi ont-ils choisi de s’expatrier ? Et pourquoi la communauté chrétienne des territoires palestiniens est-elle quasiment réduite à néant ? Et que dire du Soudan qui a chassé près de 5 millions d’Africains parce qu’ils étaient chrétiens !  Tous les Musulmans honnêtes admettront qu’il existe  des lois discriminatoires dans les pays arabes, que ce soit contre les Chrétiens, les Kabyles, les Palestiniens, les Juifs, les coptes, etc. N’est-ce pas cela l’Apartheid ?

 

Mudar Zahran, écrivain jordanien d'origine palestinienne, a écrit plusieurs articles qui ont déplu à la plupart des États arabes. Il y déplore le fait que les medias occidentaux ne s’intéressent guère aux conditions des Palestiniens vivant dans les pays arabes, qu’ils ne se préoccupent jamais des murs et des barrières de séparation qui servent à isoler les camps de réfugiés palestiniens depuis des décennies, qu’ils ne parlent jamais des conditions sanitaires inacceptables dans lesquelles vivent ces Palestiniens, des interdictions qui les frappent, entre autres celle d’acheter du ciment pour agrandir ou juste réparer des maisons.

Et ce ne sont là que quelques exemples, mais il serait bon de comparer ce que les Arabes appellent l’Apartheid en Israël à celui qui est pratiqué dans leurs pays.

 

La haine des Européens- Pourquoi ne pas exposer aux Européens les raisons de leur haine d’Israël ? Cette haine trouve sans doute sa source dans leur passé de colonisateurs et dans leur responsabilité dans la Shoah. En condamnant Israël, ils peuvent ainsi se donner bonne conscience et atténuer leur implication dans l’Holocauste.

 

Conclusion

Comment atteindre tous ces objectifs ? De même que nous avons des intellectuels pour pourfendre Israël,  lui asséner des coups et vouloir détruire ce pays, il faut que d’autres intellectuels mettent leur art au service de la défense de la nation.

 

C’est déjà commencé avec le livre remarquable de Fabien Ghez qui s’intitule « L’État de trop ». L’auteur s’appuie sur des preuves irréfutables pour montrer hors de tout doute qu’en ce qui concerne Israël,  la communauté internationale ne connaît que la politique de deux poids deux mesures.

 

Ajoutons également ce que fait l’Espace Sephria à Nice qui, à l’initiative de Léo Guez, se propose de « faire découvrir la Torah aux non-juifs » au moyens de cours, mais aussi peut-être de séminaires d’études et de visites des lieux saints en Israël. En faisant connaître aux non-juifs judéophiles les beautés et l’universalisme de la Torah, on pourra espérer qu’ils sauront faire des adeptes.

 

Et des cinéastes s’impliquent pour faire connaître le judaïsme comme la documentariste Nurith Aviv qui nous a déjà donné Mila et D’une langue à l’autre vient de terminer une trilogie « Traduire » qui porte sur l’hébreu.

 

Ce ne sont là que quelques exemples. Il faut que tout le monde s’implique, que les intellectuels, les artistes, les cinéastes, juifs comme non-juifs,  ne craignent pas de faire entendre leurs voix. Ainsi, nous arriverons peut-être à faire triompher la vérité et à faire réfléchir la communauté internationale sur le comportement qu’elle devrait adopter vis-à-vis d’Israël.

Dora Marrache

Chroniqueuse

Radio-Shalom Montréal

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 09:09


Dossier Onu et Consorts


 

petite leçon de novlangue par la pensée unique...
Le chef de l’ONU : mettre fin à « l’occupation » en divisant Jérusalem”

Yitzhak Benhorin

 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4049602,00.html

 

 

Dans un message adressé par son assistant à une Conférence en Uruguay, Ban Ki Moon a déclaré que « l’occupation » était moralement et politiquement insoutenable et qu’elle devait, par conséquent, prendre fin. « Une voie doit être trouvée pour que Jérusalem devienne la capitale de deux-Etats », a-t-il ajouté.

 

 

Publié le : 

30.03.  

 

 

WASHINGTON – Le Secrétaire Général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon a fustigé la politique israélienne et appelé, mardi, à la division de Jérusalem. Dans un message adressé par son assistant, lors d’une rencontre régionale en Uruguay, Ban a déclaré : « La date-butoir pour l’achèvement du programme de l’Autorité Palestinienne d’établissement d’un Etat en deux ans approche à grands pas ».

 

 

L’occupation, qui a débuté en 1967, est moralement et politiquement inacceptable et doit prendre fin”, a t-il commenté devant le public de cette Rencontre américaine et caribéenne des pays membres de l’ONU qui soutiennent le processus de paix israélo-palestinien.  

 

Les Palestiniens ont un droit légitime à l’établissement d’un Etat indépendent et viable pour eux-mêmes. Israël a le droit de vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ».

 

Le Chef de l’ONU a lancé que : “l’on devait trouver une voie pour que Jérusalem devienne la Capitale de deux états, Israël et la Palestine, assortie d’arrangements concernant les lieux saints qui soient acceptables par tous ». Il a ajouté que « Il doit bien exister une solution juste et appropriée pour traiter du sort dramatique et prolongé des réfugiés palestiniens ».

 

Ban a très sévèrement critiqué les actions d’Israël dont la construction dans les implantations de la Bande Occidentale[« disputée » de Judée-Samarie/ « Cisjordanie »] et à Jérusalem-Est, la démolition de maisons palestiniennes [illégales] et l’expulsion forcée de leurs résidents palestiniens. Il a ajouté que toutes les expressions de violence et l’incitation ou la glorification d’actes violents devaient cesser.

 

Il a loué les “efforts de l’Autorité Palestinienne” visant à établir des institutions dignes d’un Etat et de diriger les forces de sécurité pour maintenir cette sécurité dans les zones sous son contrôle ».

 


Il a appelé Israël à prendre [toujours plus] de(s) mesures supplémentaires pour améliorer les conditions économiques et sécuritaires en réduisant les obstacles à la circulation, en stoppant les opérations militaires [anti-terroristes] et en permettant à l’AP de contrôler [toujours] plus de territoires.

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