" Nous enseignerons la paix lorsqu'il y aura la paix. " S.Erekat
voilà tout est dit ! Une génération (voire plus) abreuvée de haine et de déni de l'Etat d'Israël,de terrorisme et sa glorification, d'appel à la destruction, de corruption et de mensonges.............
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Les dirigeants palestiniens doivent promouvoir la paix, pas la haine
Par Jennifer Laszlo Mizrahi · 16 août 2010
theisraelproject.
WASHINGTON (JTA) -- Avec l'agitation diplomatique concernant les négociations directes israélo-palestiniennes, une occasion pour The Israel Project (TIP), y compris le sondeur Stanley Greenberg, de rencontrer la semaine dernière en Cisjordanie le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, et le principal négociateur palestinien, Saeb Erekat.
L'objectif de notre rencontre avec les dirigeants palestiniens était d'aider à protéger Israël, les Juifs et un avenir paisible pour les Palestiniens et les Israéliens en réduisant la culture de la haine qui enseigne aux enfants palestiniens et autres à haïr et à renier Israël. Nous avons communiqué aux dirigeants des études démontrant que mettre fin à la culture de la haine est non seulement dans l'intérêt d'Israël - mais aussi dans le leur.
Nous avons partagé les principales conclusions d'un sondage effectué par TIP avec Stanley Greenberg et réalisé par des Arabes de Cisjordanie et Gaza. Il a montré que 69 pour cent des habitants interrogés en Cisjordanie ont dit qu'ils croyaient à une solution à deux États. Par ailleurs, 56 pour cent ont déclaré regretter que Yasser Arafat ait refusé l'accord de paix offert par le président Bill Clinton à Camp David en 2000.
Nous avons également partagé un rapport par Palestinian Media Watch (http://www.palwatch.org/STORAGE/special%20reports/Proximity_Talks_May-June_2010_Final.pdf )
> en francais >.
montrant que même au cours des négociations de proximité, les déclarations des dirigeants de l'Autorité Palestinienne, les médias officiels, les programmes des enfants et les événements portaient atteinte à la paix pour les deux parties.
Pour leur propre peuple, en arabe, l'Autorité Palestinienne, les dirigeants du Fatah et les médias officiels de l'AP continuent à utiliser les dollars des contribuables américains pour refuser l'existence d'Israël et glorifier le terrorisme.
Les réponses à ces études et les commentaires des deux principaux dirigeants palestiniens ont été très enrichissantes.
Salam Fayyad, qui est très apprécié de nombreux dirigeants américains et israéliens pour son engagement à une solution pour deux États, a mis l'accent sur l'augmentation de la sécurité pour les deux parties et l'amélioration de la qualité de vie du peuple palestinien, et semblait satisfait des chiffres indiqués dans le sondage. Il a indiqué qu'il était préoccupé du rapport sur la culture de la haine et a évoqué des événements auxquels il a personnellement participé, nous donnant ses explications. Il a exprimé son intérêt à faire les choses différemment à l'avenir.
Salam Fayyad nous a dit qu'il portait son attention sur le nombre de Palestiniens qui pensaient qu'une solution à deux États deviendrait réalité.
"Nous devons vaincre le 'rejectionisme', " nous a-t-il dit, en créant des faits sur le terrain qui rendent la vie quotidienne meilleure sous un leadership modéré plutôt que sous le Hamas. A Ramallah, nous avons vu des exemples de ces faits : de nouvelles constructions importantes, de beaux restaurants et magasins, de nouvelles routes, et plus. Salam Fayyad a parlé avec enthousiasme de la restauration et de l'ouverture d'une salle de cinéma à Jénine, ancien foyer du militantisme palestinien et aujourd'hui une ville où les forces de sécurité palestiniennes ont le contrôle et l'économie prospère.
Salam Fayyad a expliqué que dans sa vision d'un État palestinien, les Juifs et les autres deviendraient des citoyens et visiteraient les lieux saints. Cependant, Salam Fayyad ne fait pas partie de l'équipe des négociations parce qu'il n'est pas membre du parti du Fatah et qu'il y a une friction politique entre lui et le Fatah.
TIP a alors rencontré Saeb Erekat, qui dirige l'équipe palestinienne des négociations et qui est membre du Fatah. Nous partageons avec lui les mêmes chiffres du sondage et le rapport général de l'observatoire des médias palestiniens.
J'ai expliqué que j'avais personnellement entendu de Sandy Berger, qui faisait partie de l'équipe des négociations du président Bill Clinton, et d'autres que lorsque Yasser Arafat s'est vu offrir un État palestinien à Camp David et à Taba, il a refusé parce qu'il craignait que son propre peuple le tue.
Pourquoi les médias officiels palestiniens et les livres scolaires créent une situation qui mettrait leurs propres dirigeants en danger pour faire ce qui est dans leur meilleur intérêt ?
" Qu'est ce qui peut être fait pour préparer la paix ? ", ai-je demandé à Saeb Erekat.
Sa réponse : " Nous enseignerons la paix lorsqu'il y aura la paix. "
C'est la recette du désastre.
Nous avons vu ce qui est arrivé lorsqu'Israël a quitté Gaza dans un espoir de paix, mais les Palestiniens qui y vivaient n'avaient pas été préparés à la paix. Par conséquent, le Hamas a pris le contrôle par l'urne et la force. Les civils israéliens ont subi une avalanche de milliers de roquettes et de missiles, et des vies innocentes ont été sacrifiées des deux côtés.
L'Autorité Palestinienne a fait quelques progrès en combattant la culture de la haine. Les livres scolaires ne diabolisent plus le Juifs dans la même mesure. Toutefois, ils ne reconnaissent toujours pas Israël sur leurs cartes ou leurs pages. Certains livres scolaires de terminale consacrent plusieurs pages à louer " ribat " qui est similaire au " jihad ". Beaucoup reste à faire pour préparer les Palestiniens à la paix et à un avenir meilleur.
Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conseillé vivement des négociations immédiates sans conditions préalables, les Palestiniens refusent toujours des négociations face à face.
Saeb Erekat nous a dit qu'il craignait d'entamer des négociations sans savoir si le résultat sera positif.
" Si nous ne pouvons pas produire la ' fumée blanche ' ", a-t-il dit, faisant allusion au processus d'élection du Pape par les Cardinaux, " Nous ne devrions pas susciter des attentes. "
Une grande majorité du peuple palestinien est favorable à une solution à deux États, mais ne reconnait pas le droit d'exister d'Israël en tant qu'État juif. La sécurité d'Israël requiert que les Palestiniens cherchent une fin permanente au conflit, et non une solution provisoire à deux États comme terrain fictif pour détruire Israël.
Les dirigeants internationaux, avec le président Barack Obama à leur tête, doivent continuer à encourager le leadership palestinien pour qu'il favorise une culture de l'espoir, non de la haine. Ce n'est qu'à cette condition qu'il y aura une paix durable entre Palestiniens et Israéliens. .
(Jennifer Laszlo Mizrahi fondatrice et présidente de The Israel Project (www.theisraelproject.org.fr), une organisation à but non lucratif qui fournit des informations factuelles sur Israël et le Proche-Orient, aux médias, aux dirigeants et au public. TIP a des bureaux à Washington et à Jérusalem.)