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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 10:08

SHABBAT SHALOM - שבת שלום

 

שבת מברכין

 

ROSH-HODESH KISSLEV  Mardi-Mercredi


PARACHA H
AYE SARA  חיי שרה

 

Genèse CHAP. XXIII Verset 1 au CHAP.XXV Verset 18

 



BIBLE PAINTINGS: REBECCA: Rebecca at the Well, artist unknown
Painting : Mikael DEAS
 

HAPHTARA VEHAMELEKH DAVID   והמלך דוד

 

Rois I CHAP. I  Verset 1>31

Entrée Shabbat  JERUSALEM 

16H05

 

 

Sortie Shabbat JERUSALEM
17H19

 

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 10:02
Hayé Sarah - 
Genèse 23, 1 - 25, 18

Sarah décède à l’age de 127 ans. Elle est inhumée dans la grotte de Makhpelah à Hébron qu’Abraham acquiert d’Efron le Hittite, pour le prix de 400 shekels d’argent.

Chargé de cadeaux, Eliézer, le serviteur d’Abraham est envoyé à ‘Haran afin d’y trouver une épouse pour Isaac. Devant le puits de la bourgade, Eliézer prie D.ieu qu’un signe lui soit donné : la jeune fille qui offrira de faire boire les chameaux avec lesquels il a voyagé sera celle qui est destinée au fils de son maître.

Rébecca, fille de Bethouel, le neveu d’Abraham, accomplit le signe. Eliézer est reçu chez Bethouel à qui il relate les évènements qui viennent de survenir. Rébecca accepte de suivre Eliezer en Canaan où ils rencontrent Isaac priant dans les champs. Isaac épouse Rébecca qu’il aime profondément et par qui il est consolé de la perte de sa mère.

Abraham prend une nouvelle épouse, Kétourah (Hagar) qui lui donne six nouveaux fils, mais Isaac est désigné comme son seul héritier. Abraham décède à l’âge de 175 ans et est inhumé auprès de Sarah par ses deux premiers fils, Isaac et Ismaël.

Source : http://www.fr.chabad.org/ 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:36
SHABBAT SHALOM - שבת שלום


PARACHA VAYERA  וירא

Genèse CHAP. XVIII Verset 1 au CHAP.XXII Verset 24


 

Abraham et les trois anges. 
Peinture de Marc Chagall, XXe s., France.

HAPHTARA VEICHA AHAT   ואשה אחת

Rois II  CHAP. IV

Verset 1>23 (Sépharades) 1>37 (Ashkénases)


Entrée Shabbat  JERUSALEM 
16H10

Sortie Shabbat JERUSALEM
17H23



                                  

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 13:27
Vayéra - 
Genèse 18, 1 - 22, 24

D.ieu apparaît à Avraham le troisième jour suivant sa circoncision à l’âge de 99 ans, dans les plaines de Mamré. Cependant, Avraham voit trois hommes et court à leur rencontre pour leur offrir l’hospitalité et s’active à leur préparer un repas de choix.

L’un des voyageurs – qui, sous leur apparence humaine, des anges – annonce que, dans un an exactement, Sarah donnera naissance à un fils. En entendant cela, Sarah rit.

Avraham plaide, mais en vain, en faveur de la cité corrompue de Sodome, que D.ieu veut détruire. Deux des trois anges y arrivent et Loth, le neveu d’Avraham, leur donne l’hospitalité et les protège de la foule sodomite. Les deux invités révèlent à leur hôte qu’ils sont venus détruire la ville et lui enjoignent de fuir avec sa famille. L’épouse de Loth contrevient à l’ordre reçu et se retourne pour voir la cité en flammes : elle devient un pilier de sel.

Loth et ses deux filles trouvent refuge dans une grotte. Ces dernières croient être les seules survivantes, avec leur père, d’un châtiment qui aurait frappé le monde entier. Elles enivrent Loth, partagent sa couche et conçoivent deux fils qui seront les pères des nations de Moav et d’Amon.

Avraham s’en va à Guerar où règne Avimelekh. Ce dernier fait enlever Sarah  – qui avait été présentée comme la sœur d’Avraham – pour l’amener dans son palais. A travers un rêve, D.ieu averti Avimelekh qu’il mourra s’il ne rend pas Sarah à son époux. Avraham explique qu’il craignait qu’on le tue pour prendre la ravissante Sarah.

D.ieu se souvient de la promesse faite à Sarah et lui donne un fils qui est appelé Isaac (Yits’hak, qui signifie « rira »). Isaac est circoncis à l’age de huit jours. À la naissance de leur fils, Avraham a 100 ans et Sarah 90.

Hagar et Ismaël sont chassés de la maison d’Avraham après que D.ieu ait demandé à ce dernier « tout ce que dira Sarah, écoute sa voix » et promis qu’Ismaël serait le père d’une nation. Hagar et Ismaël se perdent dans le désert. D.ieu entend les cris de l’enfant assoiffé et lui sauve la vie en montrant un puits à sa mère.

Avimele’h conclut une alliance avec Avraham à Beer-Cheva, où Avraham lui donne sept brebis en signe de leur trève.

D.ieu éprouve Avraham en lui commandant de sacrifier Isaac sur le Mont Moriah (le Mont du Temple à Jérusalem). Avraham se lève tôt le matin pour accomplir l’ordre divin. Isaac est lié et placé sur l’autel. Lorsqu’Avraham lève le couteau pour égorger son fils, une voix céleste lui  commande d’arrêter, car « maintenant Je sais que tu crains D.ieu ». Avraham voit alors un bélier, pris dans les buissons par ses cornes, qu’il sacrifie à la place d’Isaac.

Avraham apprend qu’une fille, Rebecca (Rivkah) est née à son neveu Bethouel.


 Source : http://www.fr.chabad.org/ 



COMMENTAIRE

1 - Devenir immortel.

Pourquoi est-il dit : "Or Abraham sera une grande nation" et non pas "les descendants d'Abraham seront une grande nation" ? Genèse, 18, 18.

Rachi nous explique qu'un homme qui fait de son fils un juste ne sera pas considéré comme mort.

2 - Générosité et compassion.

Quelle est la différence entre la générosité ('hessed) et la compassion ?

La compassion consiste à donner à l'autre ce qui lui manque, tandis que la générosité consiste à apporter à l'autre même ce qui ne lui manque pas. Lorsque Achem rendit la chaleur du soleil si insupportable qu'aucun voyageur ne puisse venir le déranger après la brit mila, Abraham fut très affligé de ne pas pouvoir faire un acte de générosité.

Rachi, sur Genèse 18, 1.

3 - Des limites à la générosité ?

'' Renvoie cette esclave et son fils ….la chose déplut fort a Abraham…Mais Achem dit à Abraham : Ne soit pas mécontent au sujet de cet enfant et de son esclave ,pour tout ce que Sarah te dis ,obéis à sa voix.'' Genèse 21,10-12.

La neuvième épreuve d'Abraham fut de renvoyer Hagar et Ismaël.

"De tous les malheurs qui avaient frappé Abraham au cours de son existence, celui-là fut le plus éprouvant." Pirqéi de Rabbi Eliézer, 30.

En effet, Abraham fut obligé d'aller à l'encontre de son penchant naturel: la bonté et la générosité .Mais il dut faire preuve de rigueur et de sévérité. 
De là nous apprenons que même la générosité a ses limites .On ne peut tolérer une mauvaise influence sous son propre toit.

4 - Loth, ou comment se détourner de la vérité.

Loth a raté sa vie, il avait la chance de vivre auprès d'un tsaddik, de s'enrichir même grâce à lui. 
Mais après avoir été sauvé de la guerre contre le Roi de Sodome par Abraham lui-même, son maître, après avoir vécu la dépravation de cette ville, le voilà qui se dirige à nouveau vers cette ville.

Loth ne comprend rien, c'est un vaurien.

Voilà pourquoi la Torah a écrit à son sujet qu'il ne faut pas se marier avec ses enfants.

Loth c'est la déchéance d'un être qui a vécu près d'un juste mais qui, à cause de l'attrait du gain, se rend dans une société qui incarne le contraire de la générosité.

Il avait la chance d'avoir la vérité entre ses mains, de vivre avec un exemple vivant de la Torah, comment se peut-il qu'il aille vivre loin de son Rav, dans une société qui incarne contraire de ce qu'il avait vu.

Jusqu'où un homme est-il capable d'arriver ?

5 -Education :

L'art de faire accepter les remontrances.

"Le Seigneur dit à Abraham : "Pourquoi Sarah a-t-elle ri, disant : 
'Eh quoi ! En vérité, j'enfanterais, alors que je suis vieille !' "…" 
Genèse, 18, 13.

Mais n'est-ce pas étonnant de voir Achem punir Sarah et non pas Abraham qui avait ri lui aussi ?

N'est-il pas écrit "Abraham tomba sur sa face et sourit ; et il dit en son cœur 
: 'Naîtrait-il un fils à un centenaire ? Et à quatre-vingt dix ans, Sarah deviendrait-elle mère ?' " (Genèse, 17, 17) ?

C'est que D-ieu décida de ne pas faire la remontrance à Abraham lui-même, mais il le fit indirectement, s'adressant à lui, au sujet de Sarah.

De là nous déduisons une grande règle d' enseignement :

Il ne faut pas critiquer directement le comportement de la personne concernée, de peur de la choquer ou de la braquer, ce qui rendrait en réalité impossible une véritable acceptation des griefs.

Au contraire, il est préférable de faire passer le même message en prenant une image qui puisse être comprise sans atteindre l'intégrité de l'intéressé.

6 - L'enfant du sourire.

Pourquoi l'enfant de Sarah et d'Abraham s'appelle-t-il Its'hak, "j'ai ri" ? C'est qu'Its'hak est l'enfant de l'impossible.

L'enfant du rire devant quelque chose qui semble aller contre les habitudes et la logique.

Sarah et Abraham étaient dans l'impossibilité naturelle d'avoir un enfant et que malgré tout Its'hak naît.

Its'hak, c'est le rire du Juif devant l'impossible.

Alors qu'en 2000 ans aucune société n'arrivait à faire pousser un concombre en Israël. D'un seul coup, les Bnéi Israël reviennent sur leur terre et ils arrivent à exporter des fruits et des légumes dans le monde entier.

Alors qu'un peuple armé de bâtons se trouve devant la nécessité de se battre contre des armées de métier puissantes et organisées, le voilà qui remporte tous les combats.

Alors que ce peuple à la fois si ancien et si minuscule, voilà que le monde ne parle que de lui et lui accorde une importance démesurée.

Alors qu'Israël est un pays désertique que les hommes ont délaissé comme ils l'ont fait pour tant de régions du monde, voilà qu'en 40 ans, il se construit à une allure vertigineuse et devient l'endroit de la planète le plus convoité.

Alors que ce peuple et cette religion se trouvaient au bord de la fosse en 1945, voilà qu'un arbre en jaillit (Israël) !

Alors que le "Juif errant" était exilé, bafoué et maudit pendant 2000 ans, voilà qu'il revient sur sa terre.

Alors qu'il était considéré comme un peureux et un couard, le voilà maintenant devenu un soldat courageux.

Its'hak, c'est le rire de la foi (émounah) triomphante.

Its'hak, le rire de l'Histoire. mais il ne faut pas oublier de ressembler a Its'hak car sinon nous serons la risee de l'histoire .


"Tout le début du peuple juif prête au rire, son histoire comme ses espérances. 
La vie juive tout entière est fondée sur ces mêmes espérances et apparaît, aux yeux de celui qui ne considère les choses qu'en fonction de leur rapport naturel 
et habituel de causalité, comme la plus grossière et la plus déplacée des prétentions. 
Celle-ci ne devient raisonnable que lorsque l'on admet l'existence (…) d'un D-ieu libre et tout-puissant. D'emblée, il fallait que nos pères soient 
conscients de cela, et il fallait que tous leurs descendants en demeurent conscients. C'est pourquoi D-ieu a attendu avant de laisser germer ce peuple, 
l'âge si "risible" de ses ancêtres ; c'est pourquoi Il n'entreprit la réalisation de sa promesse qu'après que tout espoir humain ait été réduit à néant. 
Il fallait en effet créer un peuple appelé à devenir, depuis le début jusqu'à la fin de son existence, dans toute sa manière d'être, contrairement à toutes les puissances apparues dans le cours de l'histoire mondiale, "un doigt divin" au milieu des hommes, un peuple qui représente jusqu'à ce jour, pour celui qui nie D-ieu, le comble du risible. 
Les rires qui poursuivent le Juif à travers l'histoire sont la preuve irrécusable de la nature divine de son cheminement. Il n'en est pas affecté, car d'emblée, il y avait été préparé." 
Rav S.R. Hirsch, sur Genèse, 17, 17.


7 - D-ieu réalise toujours la volonté profonde d'un homme.

Comment Loth a-t-il pu fauter avec ses deux filles ? Il était saoul, soit.

Ses filles pensaient que comme Sodome avait brûlé, la fin de l'univers était arrivé, qu'elles n'avaient donc pas d'autre choix si elles désiraient sauver l'existence du genre humain. Sûrement, c'est une pensée pure qui les poussa à une relation interdite avec un père ivre.

La première fille de Loth appela son fils "Moav", "de mon père". 
La seconde appela son fils : "de mon peuple", "Amonite", elle cacha ainsi l'origine de cette faute.

Mais comment est-ce possible que Loth soit arrivé à une telle faute ?

En réalité, Loth avait désiré commettre la faute avec ses filles. 
Loth n'a pas voulu passer a l'acte mais il n'a pas n'ont plus chasser cette faute de ses pensées. 
De ce fait inconsciemment il arrive à l'acte. 
La volonté d'un homme peut engendrer des événements auxquels il doit faire face.

8 - Histoire vraie.

Des témoins de ... (secte) arrivent chez la famille Zenou. Le fils, Eliahou, leur ouvre la porte et les témoins ommencent leur discours en présentant le livre : "Mon ami, nous t'apportons la chaleur et la lumière…" 
La mère d'Eliahou : 
"Qui c'est ? "C'est rien maman, c'est l'EDF !"

A ces paroles, les témoins de ... se sauvent.

9 - Se coller à D-ieu, par nos qualités, nos actes et notre comportement.

"Et D-ieu se révéla à Abraham dans les plaines de Mamré." Genèse 18, 1.

De ce verset, nous apprenons qu'Achem visite les malades. Traité Sota 14a.

Car, puisque Abraham venait de faire la mila, et que ce jour était le troisième jour suivant l'opération, nous apprenons que D-ieu a visité Abraham alors qu'il était malade.

La grandeur de l'hospitalite

"Il leva les yeux et vit, et voici trois hommes, (…) il courut à leur rencontre depuis l'entrée de sa tente." Genèse 18, 2.

Et il est écrit : "Mon D-ieu, si déjà j'ai trouvé grâce à Tes yeux, ne te retire donc pas d'auprès de ton serviteur."

Ibid., 18, 3.

Comment peut -on abondonner D-ieu pour trois personnes ?

C'est pourquoi Rav Yéhouda au nom de Rav dit : "Savoir offrir l'hospitalité est une qualité plus grande encore que celle qui consiste à recevoir la Shékhina, (présence divine)."

Rabbi Israël demande :"D'où Abraham apprit-il que l'hospitalité est plus grande que la réception de la présence divine ?

C'est parce qu'il est écrit : "Et il était assis". (Genèse 18, 1).

Convalescent après son opération, Abraham comprit, au moment où il voulait se lever pour accueillir la Shékhina, que D-ieu voulait qu'il reste assis. 
Mais quand il vit les invités passer devant sa tente, il sentit ses forces lui revenir afin de lui permettre d'accomplir la mitsva tant attendue de les recevoir. 
De là il comprit que le devoir d'hospitalité est plus important encore que celui de l'accueil de la Shékhina."

Rabbi Israel Abou'hatsera (Baba Salé)

10 - Des hommes comme les autres.

"Il leva les yeux et voici trois hommes qui se tenaient debout près de lui." Genèse 18, 2.

Il est dit ici qu'Abraham a vu trois hommes. Et quand il s'agit de Loth assis à l'entrée de Sodome, il est dit de lui qu'il vit deux anges, (Genèse 19, 1.)

Pourquoi cette différence dans le mode de perception ?

Il existe des gens qui doivent voir deux anges pour accepter de les recevoir et de les inviter, mais il en existe d'autres qui n'ont besoin de voir que des hommes pour leur offrir l'hospitalité et faire preuve de générosité, à leur égard.

11 - Une histoire.

Un Rav humble et démuni arriva tard le soir dans une ville. A la recherche d'un endroit pour passer la nuit, il tapa à la première porte venue. Celle-ci s'ouvrit et un notable riche et distingué lui ouvrit la porte, et s'exclama :

"Que veux-tu misérable ? Si c'est une paillasse que tu cherches, tu en trouveras une en face chez le seul vieux bougre de ton espèce susceptible de te recevoir !"(…) 
Mais quelques années plus tard, ce même Rav s'enrichit et revint dans cette même ville. Cette fois-ci, en calèche et avec d'autres signes extérieurs de richesse.

A son arrivée remarquable en ville, le même notable se présenta "pour accomplir, aimait-il s'entendre dire, la belle et grande mitsva de recevoir les étrangers et de leur offrir l'hospitalité".

Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il entendit le Rav répondre à son invitation :

"Je te remercie, mais je connais quelqu'un ici, un pauvre bougre, qui habite en face de chez toi. Reçois chez toi mes chevaux !"

Le riche s'étant vexé, le Rav lui expliqua : "Il y a quelques années, j'étais venu chez toi et tu ne m'as pas reçu à cause de mon aspect extérieur, je n'avais en effet ni ces chevaux, ni tout ce faste qui t'a attiré vers moi aujourd'hui. Mais, puisque que ce sont ses singeries qui t'intéressent, alors reçois chez toi les chevaux !"

12 - La joie de la mitsva.

"Prenez un peu d'eau, lavez-vous les pieds." Genèse 18, 4.

"Abraham rentra en hâte dans sa tente." Verset 6.

"Et Abraham courut au troupeau, choisit un jeune taureau tendre et bon et le donna au jeune-homme qui se hâta de le préparer." Verset 7.

Voilà un homme malade, âgé de 99 ans qui d'un seul coup, pris par la joie de faire la mitsva, se trouve gratifié des forces nécessaires uniquement parce qu'il est animé de la joie d'accomplir une mitsva.

Le tsaddik. Le tsaddik parle peu et fait beaucoup :

"Reposez-vous sous l'arbre. Je vais apporter une tranche de pain et vous restaurerez votre cœur." Genèse 18, 4-5. 
Et le voilà qui court prendre un taureau, et qui prépare un véritable festin.

S'il leur parla peu, ce fut pour les mettre à l'aise. Il ne voulait pas les gêner. En leur proposant trop de choses, ils seraient peut-être partis…

Education.

"Et Abraham courut au troupeau, choisit un jeune taureau tendre et bon et le donna au jeune-homme qui se hâta de le préparer." Genèse 18, 7.

Qui était ce jeune-homme ? Ishmaël.

Abraham l'appela pour lui enseigner la mitsva de recevoir les invités. Il est écrit juste après "au jeune-homme qui se hâta de le préparer."

C'est donc que cette éducation a été réussie très rapidement !

Etant donné que l'enfant a vu courir son père malade pour satisfaire ses hôtes, il comprit l'importance de recevoir les invités.

Abraham lui donna un petit travail facile à réaliser. Il ne voulut pas tout faire seul et lui laissa la possibilité de contribuer et de terminer le travail.

Nous aurions pourtant naturellement la mauvaise habitude de nous décharger de l'acte à réaliser, en demandant à notre fils de le faire à notre place, prétextant qu'il s'agit de son éducation. 
Mais dans ce cas hélas trop fréquent, l'enfant ne peut pas prendre exemple sur son père, au contraire il devient fainéant comme lui.

Le père soucieux de son éducation ne donne pas, dès ses débuts, un travail harassant à son fils, il désire plutôt l'habituer petit à petit à la mitsva.

De la même façon celui qui revient à la Torah et qui ne sait pas encore prier ne se verra pas affliger, dès ses débuts, une prière trop longue, difficile et comble de l'erreur, ennuyeuse. C'est de petits morceaux en petits morceaux qu'il s'habituera progressivement à faire sa prière entièrement.

De même pour quelqu'un qui doit réaliser un effort physique, on ne lui donnera pas à faire tout de suite quelque chose qui dépasse ses forces et qui risquerait 
de nuire à son potentiel, mais par un travail évolutif, petit à petit, ses muscles s'habitueront à des efforts qui paraissaient impossibles le premier jour.

Pourquoi Abraham leur demanda-t-il de prendre un peu d'eau et leur apporta en réalité un véritable festin ?

Nos sages nous enseignent que le festin a été organisé et préparé par Abraham lui-même, mise à part la boisson qui a été puisée par un serviteur. Abraham n'a donc pas voulu faire la mitsva de l'hospitalité sur le compte de son serviteur,c'est la raison pour laquelle il demanda "qu'on aille chercher un peu d'eau", (Genèse, 18, 4).

Une histoire.

Rabbi Israël Salanter était invité à un repas, on lui proposa de faire nétilat Yadaïm, mais voilà qu'il ne se lave qu'avec la quantité minimale d'eau. 
"Rav, comment se fait-il que vous ne fassiez pas comme de coutume la mitsva avec un peu plus que la quantité d'eau requise par la loi ?", lui demanda-t-on.

"J'en ai aussi l'habitude, mais aujourd'hui je le fais sur le compte de quelqu'un d'autre et je ne veux pas que l'on fasse apporter de l'eau supplémentaire pour cette mitsva."

Et une autre histoire.

Un jour un de ses élèves invita le Rav Rabbi Israël Salanter au repas du vendredi soir. Le Rav accepta l'invitation mais exprima le souhait de connaître au préalable le déroulement du repas.

L'élève lui détailla : " Chez moi, tout est cacher, la cuisinière, aujourd'hui veuve etait la femme d'un érudit. Entre chaque plat, nous échangeons des paroles de Torah, nous chantons le chant du Shabbat, et vers le milieu de la nuit, nous avons un cours fixe. Le repas ne se finit que très tardivement."

"Très bien, dit le Rav Salanter, j'accepte ton invitation, mais à une seule condition : que le repas ne dure que deux heures seulement."

Shabbat est là ! 
Une fois à table, tous les convives chantent, mangent et échangent des paroles de notre sainte Torah. Au bout de deux heures, le repas se conclut et tous les convives commencent le Birkat Amazon.

Après cela, l'élève demande au Rav : "Excusez-moi Rabbi, mais pourquoi m'avoir demandé de raccourcir le temps du repas ?"

Le Rav demanda à voir la cuisinière, et il lui dit : 
"Je vous prie de bien vouloir me pardonner pour vous avoir fatiguée ce soir, pour vous avoir obligé à servir rapidement d'un plat à un autre, et d'avoir changer vos habitudes." 
"Que D-ieu vous bénisse, lui rétorqua-t-elle. Au contraire, j'aimerais vous voir ici tous les soirs de Shabbat, car d'habitude je rentre chez moi très tard et fatiguée, parfois mes jambes ne me tiennent plus, et souvent en rentrant chez moi, mes enfants dorment déjà… Mais grâce à vous, ce soir, je pourrais faire le repas de Shabbat avec mes enfants ! Je suis si heureuse !"

Le Rav se tourna alors vers son élève et lui dit : "Tu sais recevoir mais ne le fais pas sur le compte des autres."

13 - Le sacrifice d'Its'hak.

Abraham s'est battu contre l'habitude des idolâtres qui sacrifiaient leurs enfants à leurs divinités, expliquant que par ce geste ils seraient aptes à pénétrer au paradis… 
(Toute ressemblance avec des faits ou des personnes existant ayant existé est fortuite et…)

Et subitement, D-ieu lui demande de sacrifier son propre fils !

Pourquoi un tel renversement ? Pourquoi une telle épreuve ?

Bien qu'il se soit battu toute sa vie pour les valeurs auxquelles Abraham était attaché, D-ieu voulut voir s'il exécutait ces commandements pour l'amour de 
D-ieu et de La Vérité ou pour l'honneur et pour la reconnaissance d'être le prophète d'une puissance surnaturelle effective.

Car avec cette dernière épreuve, la plus difficile, Abraham se trouva confronté à la nécessité de devoir abandonner non seulement ce en quoi il croyait, mais 
surtout ce qui l'avait haussé au rang de l'homme juste, reconnu, admiré et craint par ses contemporains qu'il était. 
Le voilà, en un bref instant, susceptible de devenir la risée des autres.

Celui qui avait reconnu et proclamé la foi dans le D-ieu unique, et qui par-là s'était distingué et élevé au-dessus des autres hommes, se voit soudain commandé d'agir comme tous les idolâtres de son temps.

"Lekh lekha", est-il répété ici (Genèse 22, 2), en écho au même commandement de la Paracha qui porte ce titre. 
"Vas, pour toi", "quitte les certitudes qui ont fait ta renommée et ta puissance". 
Abraham doit reconnaître qu'il n'est rien, si ce n'est un serviteur de D-ieu. Que ce n'est pas la compréhension de l'acte, ni de sa logique interne 
dans un système qui en fait la valeur, mais bien le fait que cet acte soit réalisé dans le seul but de servir Le Créateur, "lé shem shamaïm", d'un cœur pur.

Est-il prêt à s'annuler devant D-ieu, ou bien restera-t-il attaché aux anciennes vérités qui avaient fait son prestige ?

Cette question nous devons nous aussi nous la poser, à notre niveau :

Accomplissons-nous le service de D-ieu dans l'unique but de dévoiler son Nom, ou bien sommes- nous accrochées à des vérités comme à des refuges, ou pire nous comportons-nous face à "nos" vérités comme envers des idoles ?

14 - Père et fils.

"Voici le feu et le bois, mais où est l'agneau de l'holocauste ?" 
Abraham répondit : 'D-ieu choisira lui-même l'agneau de l'holocauste, mon fils !' ".
 Genèse, 22, 7-8.

Après ces quelques mots échangés, et jusqu'à ce qu'Abraham prenne son fils pour le lier sur l'autel, se dévoile à nous le silence total et merveilleux d'Its'hak.

Its'hak qui aurait pu dire à son père qu'il faisait fausse route, que l'homme de 30 ans qu'il est n'est pas l'agneau destiné au sacrifice…

Et si Abraham lui avait répondu qu'il ne se trompait pas, que c'est D-ieu lui-même qui lui a dit de faire ainsi, son fils aurait pu lui dire que D-ieu ne 
lui avait rien révélé à lui, que cela ne concernait donc que le père…

Mais non, rien de tout cela. Its'hak avance en silence.

Its'hak offre son cou à son père. Parfois, le silence est plus explicite que toute parole.

15 - Inversion des qualités.

Abraham représente le 'hessed (générosité) et Its'hak, le din (rigueur).

Maintenant, nous demandons à Abraham de se comporter avec rigueur envers la loi que D-ieu lui a transmise. 
Its'hak qui représente quant à lui la rigueur n'aurait pas dû se laisser faire, toutefois, en acceptant la volonté de son père, il sut aussi incarner le 'hessed.

La Torah est une Torah de vie, c'est la raison pour laquelle D-ieu empêcha Abraham d'accomplir son acte.

16 - La grandeur d'Abraham Avinou.

"Its'hak parla alors à Abraham, son père et dit : " Mon père !" 
Il dit : "Je suis là mon fils". 
Genèse 22, 7.

A travers ces quelques mots, nous saisissons un peu de cette ambiance extraordinaire de dévouement entre le père et son fils. Abraham ne répond pas simplement à Its'hak, "oui", mais "je suis là", sous-entendu, "je suis là tout entier pour te servir".

Plus loin, quand c'est D-ieu qui interpelle Abraham (Genèse 22, 11), c'est la même expression qui est utilisée : "Je suis là". 
Nous voyons par-là qu'Abraham se trouvait dans la même disposition pour D-ieu et pour son propre fils, celle du total dévouement.

 SOURCE / http://www.orisrael.org/parasha_vayera.htm
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 16:24

'HAG SAMEAH VE SHABAT SHALOM






BENEDICTION DU COHEN


EN ISRAEL


ENTREE DE LA FETE CE SOIR  19.18
SORTIE DU SHABBAT : 20.23

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CHAVOUOT PARACHAT YTRO CHAP 19>Versets 20-23
Première lecture

CHAVOUOT PARACHAT PIN'HAS CHAP 28>Versets 26-31

HAPHTARA : EZECHIEL 1- III - 12

LIVRE DE RUTH

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SHABBAT PARACHAT NASSO

HAPHTARA : juges XIII 2-24




 
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 17:15


Que la douceur du Shabbat vous entoure


Shabbat Shalom à tous nos amis 
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 16:00

IL EST IMPORTANT POUR MOI DE PRECISER CES DERNIERES CHOSES QUI SUITE AU FIL PRECEDEDENT PEUT APPORTER QUELQUES REPONSES SUPPLEMENTAIRES


Le meilleur texte que j'ai trouvé pour la parachat Bamidbar est celui-ci......
Elle est digne d'un tel enseignement


Chaque année, nous lisons la section Bamidbar le Chabbath avant Chavou‘oth. Selon l'enseignement des Tossafoth (Meguila 31b s.v. qelaloth), c'est afin de ne pas faire suivre les malédictions de la parachath Be‘houqothaï – dernière du ‘houmach Wayiqra – directement par la fête. 

Rav Moché Feinstein explique cela différemment : Certaines personnes sont tentées de se dire : « Qui suis-je et quelles sont mes capacités ? De toute façon, même si je m'adonnais sérieusement à l'étude, je n'arriverais pas à grand-chose et je n'acquerrais pas un haut niveau d'instruction. Sous l'influence de ce manque de confiance et d'une telle déconsidération d'elles-mêmes, elles en viennent à la paresse et au laxisme tant dans l'étude que dans la pratique de la Tora. 

Voilà pourquoi ce Chabbath-là, nous lisons la sidra de Bamidbar, où apparaît le recensement du peuple d'Israël. Dans ce dénombrement, chaque individu, chaque Juif, petit ou grand, simple ou savant, est pris en compte. Chaque membre d'Israël détient de l'importance et possède sa valeur intrinsèque ; il constitue une entité irremplaçable au sein de la communauté. 
Voilà pourquoi la lecture de cette paracha renforce et prépare chacun de nous en vue de la réception de la Tora. 

Dans le désert de Sinaï… (1, 1) 

Enseignement du Midrach (Bamidbar Rabba 1, 7) : « Celui qui ne [s'abaisse pas] au point d'être comme une zone désertique libre d'accès est inapte à acquérir la sagesse et la Tora. » 
Cette section de Bamidbar – « dans le désert de Sinaï » – fait directement suite au verset final du livre de Wayiqra : « Celles-ci sont les mitswoth que Hachem a données à Moché… » Car celui qui ne se fait pas humble comme le désert ne peut être le dépositaire de la Tora et des commandements. 

Dans le désert de Sinaï […] le premier [jour] du deuxième mois. (1, 1) 

Hachem a compté les enfants d'Israël – pour la troisième fois – lorsqu'Il est venu faire résider sur eux Sa présence, commente Rachi. Le Tabernacle a été érigé le 1er nissan, et Il les a recensés le 1er iyar. 
Cette explication de Rachi est fort étonnante. La Chekhina ne régnait-elle pas sur Israël dès le 1er nissan, jour de l'édification du Michkan ? La Tora atteste elle-même (Chemoth 40, 17-34) : « Ce fut, le premier mois (nissan) de la deuxième année, le premier du mois, que fut dressé le Tabernacle […] la nuée couvrit la tente d'assignation et la gloire de Hachem emplit le Tabernacle. » Pourquoi alors a-t-Il attendu un mois avant de les recenser ? 
Il est de principe, répond le Teroumath ha-Déchèn, que pour être considéré comme tochav – « résident » – dans une ville, et pour recueillir les avantages mais aussi les obligations qu'implique ce statut, il faut y habiter au moins trente jours (Baba Bathra 8a). Telle est la durée qui s'impose pour établir un état de « permanence ». 
On peut donc dire que même si la Chekhina s'est épanchée sur Israël le 1er nissan, Sa Présence n'était pas encore « permanente ». Pour être considérée comme telle, il a fallu attendre que s'écoulent trente jours. 
Voilà pourquoi Hachem a compté les enfants d'Israël un mois après l'érection du Michkan, le 1er iyar. 

« Relevez (seou) [le nombre] des têtes de toute la communauté des enfants d'Israël. » (1, 2) 

Commentaire de Rachi : « Par l'affection qu'Il leur porte, Il les compte à tout moment… » 
Le décompte n'atteste pas seulement l'attachement éprouvé par celui qui l'accomplit envers les éléments qu'il recense. Le fait même d'inventorier quelque chose lui confère de la valeur. 
Dès l'instant où il a été recensé, explique le ‘Hiddouchei Harim, chaque membre d'Israël a acquis son importance. En tant qu'élément du décompte, aucun d'eux n'a pu se sentir mis de côté ou insignifiant, étant de règle que « ce qui est dénombré ne peut être annulé en étant mêlé à une majorité, même dans le rapport de un à mille » !

Ce principe étant toutefois établi par les Sages du Talmud et donc dé-Rabbanan (« d'origine rabbinique »), Hachem Lui-même a enjoint que le peuple d'Israël soit dénombré, afin que midé-Oraïtha (« de par la Tora »), aucun Juif – élément du décompte – ne puisse être considéré comme « négligeable » et insignifiant."


Shabbat shalom a tous ! 

http://www.chiourim.com 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 13:06
Nous commençons un nouveau livre celui de "Bamidbar" qui en Français se nomme le livre des Nombres; et comme nous le verrons ces nombres nous dévoilent des choses tout a fait étonnantes. Notre parasha décrit la disposition du campement dans le désert les 12 tribus chacune sous sa bannière autour du "Mishkan" (Tabernacle). Nous pouvons constater que cette disposition décrit un "Magen David" (étoile de David). 








Lire la suite du commentaire du Rav Menaché sur : http://www.image-in.co.il/SHALOM/bamidbar.htm


Bamidbar - en bref
Nombres 1, 1 - 4, 20

Dans le désert du Sinaï, D.ieu demande que soit conduit un recensement des douze tribus d’Israël. Moïse compte 603 550 hommes âgés de 20 à 60 ans. La tribu de Lévy comptée séparément est composée de 22 300 individus mâles âgés d’au moins un mois.

Les Lévites devront assurer le service dans le Sanctuaire, remplaçant les premiers-nés d’Israël (dont le nombre est, à peu près, équivalent) disqualifiés par la faute du veau d’or. Cependant 273 premiers-nés sont en surnombre par rapport aux 22 300 lévites. Ils doivent payer une somme de cinq shekels pour leur rachat.

Lorsque le peuple lève le camp, les trois familles de lévites démontent et transportent le Sanctuaire pour le réassembler à la nouvelle halte. Ils dressent alors leurs propres tentes autour de lui. Les Kéhatites qui transportent l’Arche et les instruments du Sanctuaire, protégés par leurs couvertures spéciales, sur leurs épaules, s’installent au sud. Les Guérsonites occupent l’ouest et les familles de Merrari le nord. A l’entrée du Sanctuaire, à l’est sont installées la tente de Moïse et celles d’Aaron et de ses fils.

Au-delà du cercle fromé par les lévites, les douze tribus campent en quatre groupes de trois tribus chacun.

A l’est se tiennent, Yéhouda (74 600 hommes) Issakhar (54 400) et Zevouloun, au sud Réouven (46 500), Shimon (59 300) et Gad (45 650), à l’ouest Ephraïm (40 500), Ménaché (32 200) et Binyamin (35 400) et au nord Dan (62 700) Acher (41 500) et Naftali (53 400). Cette formation est également conservée pendant le voyage. Chaque tribu à son Nassi, son prince et son propre drapeau.

http://www.jquebec.com  (Claude qui se reconnaitra)

 
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