Parachat Parah Nombres 19, 1-22 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Parachat Parah Nombres 19, 1-22 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Exode 27, 20 - 30, 10 |
D.ieu commande à Moïse de recevoir des Enfants d’Israël de l’huile d’olive pure pour alimenter la « flamme perpétuelle » de la Ménorah, que Aharon devra allumer chaque jour, « du soir jusqu’au matin ». Les vêtements sacerdotaux que les Cohanim (prêtres) devaient porter lors de leur service dans le sanctuaire sont décrits. Tous les Cohanim portaient : 1. la ketonet – une tunique de lin, 2. lesmikhnassayim – pantalons de lin, 3. lamitsnefet ou migbaat – un turban de lin, 4. la avnet – une longue ceinture portée au dessus de la taille. En plus de ces habits, le Cohen Gadol (le « grand prêtre ») portait : 5. leefod – une sorte de tablier, tissé de fils laine et de lin teints d’azur, de pourpre et d’écarlate et de fils d’or, 6. le ‘hochen – un pectoral comportant douze pierres précieuses gravées aux noms des douze tribus d’Israël, 7. lemé’il – une cape de laine bleue, avec des clochettes et or et des ornements en forme de grenade à sa lisière, 8. le tsits – une plaque d’or portée sur le front comportant l’inscription « Saint pour D.ieu ». Tetsaveh inclut les instructions détaillées de D.ieu pour les sept jours d’initiation dans la prêtrise d’Aharon et de ses quatre fils – Nadav, Avihou, Elazar et Itamar , ainsi que pour la fabrication de l’autel d’or sur lequel brûlait la ketoret (l’encens). |
Texte de la lecture de parachat Zakhor Deutéronome 25, 17-19 | |||
« Zakhor » : « Souviens-toi » A quelques jours de la fête de Pourim, le dernier Chabbat qui la précède, les synagogues retentissent d’une lecture particulière, celle d’un texte de la Torah qui donne justement son nom à ce jour : « Zakhor » ou « souviens-toi ». On le dit souvent, de manière générale et avec juste raison, le peuple juif a une longue mémoire. Pourtant, il y a ici quelque chose de plus... |
Au sommet du mont Sinaï, Moïse reçoit des instructions détaillées sur la façon de construire cette demeure pour D.ieu afin qu’elle puisse être facilement démontée, transportée et réassemblée lors du voyage du peuple dans le désert.
Dans la pièce la plus intérieure du sanctuaire, derrière un rideau artistiquement tressé, se trouvait l’arche contenant les tables du témoignage sur lesquelles étaient gravés les Dix Commandements ; sur le couvercle de l’arche, se tenaient deux chérubins ailés, taillés dans un bloc d’or pur. Dans la pièce extérieure se dressait la Ménorah à sept branches et la table sur laquelle les « pains de proposition » étaient disposés.
Les trois murs du sanctuaire étaient composés de l’assemblage de 48 planches de bois qui étaient chacune recouverte d’or et tenue par une paire de socles en argent. Le toit était constitué de trois couches de couvertures : a. des tapisseries multicolores de laine et de lin, b. une couverture de poil de chèvre, c. une couverture en peau de bélier et de ta’hach. Face à l’entrée du sanctuaire, une tenture brodée était tenue par cinq poteaux.
Entourant le sanctuaire et l’autel recouvert de plaques de cuivre, il y avait une clôture de tentures de lin soutenues par 60 poteaux en bois comportant des crochets et des ornements en argent et renforcées par des pieux de cuivre.
"Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, - au pauvre qui vit avec toi - ne te conduis pas envers lui comme un créancier, n'exige point de lui des intérêts". (Exode, 22, 24) | |||
Notre aide ne doit pas avoir pour but d'assurer simplement la nourriture du pauvre au jour le jour, mais doit se fixer un objectif bien plus large et bien plus ambitieux, celui de relancer le malheureux dans le circuit du travail afin qu'il assure son existence par lui-même. C'est la seule façon de remédier à son état d'une manière durable et d'éviter qu'il ne continue à tendre la main. C'est la seule manière de lui faire retrouver par le travail sa dignité d'homme. C'est ce que nous demande ce texte de la Torah (Deutéronome, 15, I I) : " Ouvre largement ta main à ton frère pauvre ".
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