Syrie - drapeaux (Russie, Iran, Chine) ennemis brulés !
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Er fara ça fo, etpta epty
Soit fier, tu es Copte !
Etat, civil et Laïque en Egypte ! l’islamisme, violent, en Egypte, ça suffit, ça suffit !
Par Alain Rubin
pour © 2011 www.aschkel.info
Vendredi après-midi, sur le parvis du Trocadéro, plusieurs centaines d’Egyptiens, des Coptes de toutes confessions, des catholiques, des grecs orthodoxes, des coptes comme les éthiopiens, des protestants, avec leurs prêtres porteurs de leurs croix ou crucifix d’apparat, avec leurs responsables associatifs. Un grand portrait, celui d’un avocat emprisonné depuis un mois, après qu’il ait été attaqué chez lui, et que sa maison et sa voiture aient été réduites en cendres, par un commando d’islamistes.
Pour les autorités, les criminels ne sont rien d’autres que des « voyous », sans caractéristiques idéologiques. En conséquence, il n’y aurait rien à rechercher du côté des hommes de sac et de corde qui forment la cohorte violente des Frères musulmans. Conclusion : c’est l’avocat Rochdy qui est mis en prison et les incendiaires qui circulent librement.
Voici, au quotidien, la réalité de la prétendue liberté recouvrée grâce à la chute de Moubarak : en fait, c’est la poursuite aggravée d’une odieuse, cynique et intégrale discrimination.
Cette vraie discrimination de chaque instant et cet apartheid intégral qui durent depuis seize siècles n’indisposent guère le député honoraire d’Ivry, le vieux gépéoutiste du Val de Marne et ses compagnons de combat....
Cette oppression, cette discrimination plusieurs fois séculaire, discrimination et apartheid sans fard et hebdomadairement meurtriers, n’indignent guère l’indigné des plateaux télévisés, vous savez, le vieillard indigne de la diplomatie française.
Chaque semaine, pas de temps en temps, chaque semaine, des églises sont attaquées.
Pas de temps à autres, mais chaque semaine, des jeunes filles Coptes sont enlevées.
On les séquestre, on les drogue, on les « converties ».
Enfermées, sans que leur famille ou un avocat, sans que l’autorité puisse les approcher, elles sont converties. « Elles ont trouvé la vraie foi, elles ont rejoint la vraie religion »... Ensuite, elles sont mariées, à des hommes dont elles n’avaient jamais entendus parler, des hommes qu’elles n’avaient jamais vus, jusqu’au jour de leur de leur « révélation religieuse » et de leur décision de choisir « la vraie religion ».
On interdit aux familles et aux avocats de les approcher.
Un Cheikh a osé prétendre, il a osé se vanter...
Il aurait passé trois nuits, avec une Copte mariée, avec la femme d’un prêtre. Il l’aurait convertie. Elle ne serait plus l’épouse de son prêtre chrétien d’époux. Ce dernier n’aurait plus aucun droit sur elle, en sa qualité de mari chrétien d’une désormais musulmane.
« À mort les Coptes ! »
C’est ce slogan que poussent, comme un rugissement féroce, les partisans de ce lugubre personnage. C’est ainsi et pourquoi une église a été attaquée à Bagdad : « parce que ces méchants de chrétiens ne voulaient pas nous rendre notre sœur qui a rejoint la vraie religion ».
On a assassiné à Bagdad. On a tué presque soixante chrétiens irakiens de la capitale irakienne, dont un prêtre coupé en deux d’un coup de sabre, parce que les Coptes d’Egypte dénonçaient la prétendue conversion et étaient accusés de « garder la sœur musulmane dans un monastère »...
L’Egypte connaîtrait une révolution
Ce serait « un printemps arabe ». Cette révolution et ce printemps arabe, font suite à la révolution de Officiers libres du général Néguib et du futur Raïs, le lieutenant Gamal Abdel Nasser. Ils font suite au « socialisme arabe » nassérien. Et pourtant, m’expliquera un Copte, ce vendredi après-midi, le pacte d’Omar est toujours là. Il est toujours aussi oppressif. Il sort même lourdement renforcé, de cette prétendue révolution pour la liberté.
La liberté ? Pour qui ? Comment ?
Le pacte d’Omar est bien là, en Egypte, plus oppressif qu’avant, plus oppresseur que jamais.
Al Tantatoui, un des chefs militaires qui gouvernent le pays depuis la chute de Moubarak, n’a pas hésité à dire, à la télévision : « tous ! Nous sommes tous salafistes ! ».
Et Obama, et Juppé, et derrière eux, le PCF, le NPA, les « Verts », tous jouent aux amoureux enthousiastes. Ils n’entendent pas, enfin ils font comme si, quand ces discours sont prononcés, sans complexe, annonçant la couleur et le contenu de la prétendue marche vers la « liberté », la liberté du « printemps arabe ».
Ils font semblant de ne pas voir que ce printemps, c’est en fait un hiver, qu’il s’agit d’une terrible glaciation, faisant neiger et siffler le blizzard, en plein mois de mai.
Mon interlocuteur copte m’expliquera encore : « que l’avocat Rochdy est en prison depuis un mois. Sa ville, c’est Abou Korkas, au sud de l’Egypte. Sa maison a été incendiée. Il est en prison, lui, tandis que les incendiaires sont libres. Ce sont des islamistes qui préparent de nouveaux coups. »
Vous ne savez pas ce que c’est, notre vie. Vous ne savez pas ce que c’est que le pacte d’Omar. Dans la rue, on ne doit pas se retrouver sur le même trottoir qu’un musulman. On n’a pas le droit de mettre une croix sur nos églises, cela offense les musulmans…
Lève la tête et soit fort !
A l’origine de la première grande civilisation, dont la civilisation grecque est fille, -via la Crête minoenne-, on trouve les Coptes. Ils ne veulent pas céder. Les Coptes refusent de disparaître. Ils ont conscience que l’Egypte, l’Egypte égyptienne, c’est eux, les Coptes.
« er fara ça fo ! etpta epty ! »
lèves la tête et sois fort ! sois fier, tu es Copte !
l’intégrisme, ça suffit, ça suffit ! ça suffit !
l’égalité ! l’égalité ! l’égalité !
réciprocité ! réciprocité ! réciprocité !!!
Un autre participant m’expliquera : Le pacte d’Omar, tel que nous continuons à le vivre, à le subir, c’est que, lorsqu’un musulman entre dans une église, et il en vient, nous devons nous arrêter de prier. Prier devant eux, c’est les offenser. On peut aussi nous accuser de chercher à le convertir. C’est un crime.
Un orateur dénoncera ces restes putrides de la conquête militaire bédouine, commencée il y a 14 siècles et qui se poursuit quotidiennement. Il tonnera et sera applaudira, quand il dira avec force et conviction : ici, en France, les musulmans se disent discriminés, parce qu’ils n’auraient pas assez de mosquées. Je veux leur dire : votre protestation sera légitime, le jour ou vous accepterez publiquement le principe de réciprocité. Si des mosquées sont licites et légitimes pour les musulmans venus en France ou pour les Français convertis, alors qu’on nous laisse en paix, nous Egyptiens ; qu’on cesse de nous agresser dans notre pays ! Qu’on ne vienne plus brûler nos églises ! Réciprocité !!
Réciprocité
Comme je notais ces paroles, un autre Copte s’est approché. Il m’a demandé pourquoi j’écrivais. Quand je lui ai eu expliqué, l’homme m’a affirmé son parfait accord avec les propos demandant la réciprocité : « Alors ils vont prier dans la rue. Ils réclament. Ils exigent des mosquées. Mais moi, j’ai envie de leur dire : Musulmans, vous vous dîtes discriminés, mais est-ce qu’on vous attaque, dans vos mosquées ? Est-ce qu’on peut vous demander d’arrêter de prier, si un chrétien entre dans votre mosquée? Est-ce qu’on vous vole vos filles ?
J’ai envie de leur dire : Messieurs les musulmans, vous serez en droit de faire des demandes comme celles là quand vous direz avec nous, qu’il n’est pas juste que nous, nous les Egyptiens, -nous les autochtones, nous qui avons fait l’Egypte, celle qui est le patrimoine de tous les humains-, nous n’ayons aucun droit dans notre propre pays. »
(…)Vous savez ce que cela veut dire, pour nous, le pacte d’Omar ?
« Cela veut dire aussi que notre langue est interdite. Elle est prohibée. Si en public nous la parlons, nous nous exposons à être réprimés. Cela peut aller jusqu’à ce qu’on vous coupe la langue. En public, seule la langue arabe est autorisée.*1 Je veux leur dire, à tous ceux qui se plaignent que les français ne leur donnent pas d’argent public pour leur construire des mosquées : je suis d’accord avec ce qui vient d’être dit, quand vous défendrez avec nous le principe de réciprocité, alors vous aurez le droit de vous plaindre, pas avant.
Je veux leur dire : Actuellement, vous n’êtes que des hypocrites. Vous refusez aux autres ce que vous réclamez pour vous ! Le quatre mai, en Egypte, deux églises étaient attaquées, le 23 février, c’était l’armée, elle même, qui attaquait un monastère, à coup de char blindé. Ce jour là, ce n’était pas des « voyous »**2, c’était l’armée. Elle attaquait un monastère copte, parce qu’il avait été accusé par les islamistes de cacher une prétendue femme convertie à l’islam. Avec le blindé, ils ont démoli le mur du monastère (...)
Et qu’est-ce qu’ils ont trouvé ? Ont-il libéré la femme « convertie » mais séquestrée pour l’empêcher de rejoindre l’islam? Non, c’était un mensonge pour nous agresser. C’était des inventions. C’était des accusations pour justifier d’autres agressions, d’autres violences.
Je veux dire aux musulmans d’ici, à ceux d’entre eux qui se trouvent injustement traités : assez d’hypocrisie, Messieurs!
Dîtes avec nous : laissez les Coptes poser des croix sur leurs églises. Arrêtez de les agresser ! Messieurs les musulmans de France, quand vous serez nombreux à dire cela, alors vous pourrez dire que vous ne voulez de mal à personne en faisant un minaret avec votre mosquée. »
Les, les, les, les Coptes sont attaqués !
Les, les, les, les églises sont attaquées !
Les, les, les, les Coptes sont agressés !
Egypte, Pouvoir sans Justice !!
Chaque semaine, oui chaque semaine, trois, quatre jeunes filles sont enlevées, enfermées, séquestrées, droguées, puis « converties », après qu’on ait pu leur faire prononcer les deux phrases formées de ou trois mots « magiques » chacune. Chaque semaine, des églises sont attaquées. Chaque semaine des jeunes filles sont volées, «converties», convoitées et mariées de force. Les kidnappeurs vont et viennent librement. Les assaillants d’églises n’ont rien à redouter. Mais les parents des jeunes filles, les fidèles présents dans une église attaquée, eux, ils sont emmenés par la police. C’est eux qu’on met en prison, c’est eux que l’on persécute et réprime. Printemps arabe ?
Vous savez, me disait un autre Copte : quand on veut se débarrasser d’un chrétien, c’est simple. On dit qu’il a fait l’adultère avec une musulmane. Son châtiment sans appel, c’est la mort.
Un chrétien, il ne peut pas aimer une musulmane, même célibataire. C’est un délit. C’est un crime. Voilà tout ce à quoi la révolution n’a pas touché. Non seulement, elle ne touche pas à ces injustices quotidiennes, qui font de nous des gens qui ont encore moins de droit qu’un noir en Afrique du sud pendant l’apartheid, mais nous voyons depuis des mois que cela s’aggrave.
Nous sommes tous salafistes, a dit ce chef militaire. Vous imaginez ce que cela veut dire pour les Coptes ? Vous savez aussi que le conseil militaire demande que la charia soit la base obligatoire de la prochaine constitution ? Vous le savez ? Dîtes-moi, monsieur, où se trouve la liberté, dont parlent ici vos journaux ?
Ils brûlent nos maisons, et ils nous emprisonnent !
Ils volent, ils violent, ils droguent nos filles, ils les marient de force.
Et nous, les parents, ils nous privent de nos filles et ils nous emprisonnent. Ce qui nous arrive, c’est ce qu’ils vous feront, quand ils se sentiront plus forts. Défendez-nous, ainsi vous vous défendrez.
*1 Le leader du Parti africain de l’indépendance (PAI), Cheyk Anta Diop, écrira : que la langue des pharaons, la langue des Egyptiens antiques, la langue de ceux qui ont bâti la première grande civilisation humaine, qu’elle vivait et continuait dans les langues de l’Afrique de l’ouest.
Je ne connais pas ces langues et je ne suis pas philologue. Je veux bien le croire. Mais une chose certaine demeure, malgré les persécutions : la langue de l’Egypte antique vit toujours, presque intégralement. Elle continue, comme langue vivante, dans la langue vernaculaire des Coptes.
C’est cette langue, retrouvée sur la pierre de rosette, avec le même texte en grec et en hiéroglyphique, qui permettra à Champollion, puis à beaucoup d’autres savants après lui, d’avoir accès à la langue écrite de l’antiquité égyptienne ainsi qu’à l’antique grande civilisation, vue de l’intérieur.
Or, cette langue n’est pas seulement discriminée, opprimée, elle est interdite en public.
En interdisant la liberté linguistique aux Coptes, l’islamisme ne fait pas qu’opprimer une langue et ses locuteurs égyptiens, il fait avec le copte comme les Talibans ont fait avec les grands Bouddhas de Banian ; il veut effacer un vaste et fondamental pan du passé de l’humanité ; il cherche à détruire les traces archéologiques et humaines incarnées dans la continuité humaine de la grande Egypte. C’est un crime contre les Coptes, c’est aussi un crime contre la Démocratie, et c’est un crime sans nom contre la culture humaine.
*2 Chaque semaine, ce sont un ou plusieurs pogromes qui se déchaînent contre les Coptes. Le fait que des « voyous en sont les auteurs » ne changent rien à l’affaire. Dans l’empire des Tsars, précisément, il était dans la nature des pogromes d’être des actes de violence, vols, viols, meurtres, accomplis contre des Juifs par des éléments des bas-fonds, des gens de sacs et de corde, soudoyés et manipulés par l’okhrana, la police politique qui commanditera la rédaction du « protocole de sages de Sion ». Les autorités tsaristes, comme les actuelles autorités égyptiennes, accusaient la pègre, elles se lavaient les mains : ce n’est pas moi, c’est l’autre…
La différence entre une révolution, en Russie, en 1905 et 1917, et une contre-révolution, en 2011 en Egypte, c’est que face aux pogromes, toutes les organisations ouvrières de l’empire des Tsars organisaient des brigades d’autodéfense ; elles dénonçaient le pouvoir arbitraire et violent qui se cachait derrière les prétendus voyous pogromistes, tandis qu’en Egypte, les masses et les militants, réunies place Tahrir pour faire partir Moubarak, ne sont pas là pour protéger les Coptes, pour dénoncer les pogromistes islamistes mis en mouvement par les militaires « tous salafistes » et par leurs alliés et commanditaires Frères musulmans.
Syrie - Pourquoi Assad reste au pouvoir
Par Alexandre Del Valle
Plusieurs manifestants ont encore été tués ce week-end dans le centre du pays.
La révolution syrienne ne faiblit pas, malgré le lourd bilan de 860 morts et 11.000 emprisonnés. Signe qui ne trompe pas : la ville de Hama, rasée en 1982 lorsque le père de l'actuel président Bachar al-Assad, Hafez, fit massacrer 25.000 islamistes, manifeste en masse. Et plusieurs quartiers de Damas sont en ébullition, y compris un quartier voisin de la résidence de Bachar. Les villes de Homs, Alep, Kamichli, Derbassyié, Lattaquié ou Baniyas, encerclée par 2.000 soldats, et même les zones kurdes du Nord manifestent de plus belle, bravant les répressions. Mais les rebelles syriens ne comprennent pas pourquoi l'on trouve des circonstances atténuantes à Bachar, alors que l'on a bombardé Kadhafi pour moins de morts. Y aurait-il deux poids, deux mesures ?
La réalité est que les relations internationales sont fondées sur des intérêts et un équilibre nécessairement imparfait entre les puissances. Or la Syrie n'est pas la Libye. Elle abrite le leader du mouvement terroriste palestinien Hamas, et est l'alliée de l'Iran et de la formation islamo-terroriste libanaise Hezbollah. Damas a donc un très fort pouvoir de nuisance que Kadhafi, détesté par ses anciens alliés arabo-musulmans, n'a plus.
Ensuite, si la Russie et la Chine soutiennent la Syrie, les Etats-Unis, Israël et l'Europe redoutent un changement de régime, car celui de Bachar apparaît « moins pire » qu'un Etat islamiste qui déclarerait la guerre à Israël pour récupérer le Golan occupé. Quant à la Turquie, elle ne veut pas sacrifier son récent accord de paix avec la Syrie (signé en 2004), qui a renoncé aux régions turques arabophones jadis réclamées d'Iskenderun et d'Antakya. D'où l'intervention du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui, tout en appelant Bachar à écouter son peuple, estime qu'il ne faut pas lâcher son « ami ».
Ajoutons que le désert libyen et la faible population libyenne se prêtent mieux à des frappes sans trop de dommages collatéraux que les zones urbaines densément peuplées de Syrie. Or les Etats-Unis et l'UE sont déjà enlisés en Afghanistan, en Irak et en Libye. Un front de plus paraît improbable. Enfin, selon l'opposante syrienne Randa Kassis, les Européens, naïfs, croient que Bachar est un « réformiste » mais qu'il est manipulé par son frère Maher, son cousin Rami Makhlouf, propriétaire de la plupart des entreprises de Syrie, et Ali Mamlouk, chef du renseignement. Pour toutes ces raisons, Bachar peut continuer à réprimer. Et les sanctions décidées contre la caste familiale au pouvoir sont encore plus inefficaces que celles qui n'ont rien donné en Iran et en Corée du Nord, deux alliés totalitaires de Damas...
Syrie - Vidéos des charniers de Deraa - Les suppliciés d'Assad - Le monde doit savoir
Une organisation syrienne des droits de l'homme a mis à jour la tentative géoncidaire entreprise par le Fou de Damas contre son peuple. Le monde se tait, face à ce reliquat de régime maffieux, hérité des systèmes fascistes de l'Europe des années 30, des méthodes de la Stasi de l'ex-RDA et de la Securitate de sinistre mémoire, de Nicolaë Ceauscescu, l'ami personnel de Yasser Arafat.
ATTENTION Images très dures.
Assad a tenté le tour de force palestinien sur le Golan pour déjouer la prise de contrôle égyptienne du 'Hamas
DEBKAfile Reportage spécial 16 mai 2011, 2:52 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
http://www.debka.com/article/20938/
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Les soldats israéliens colmatent les brèches dans la barrière à la frontière.
Le Président syrien avait plus d’un objectif, en transportant en bus des millers de manifestants vers la frontière israélienne du Golan, dimanche 15 mai. Faire la démonstration de la facilité avec laquelle son partenaire du Hezbollah et lui-même étaient capables de prendre en otage un village du côté israélien de l’enclave n’est que l’un de ceux-là. L’autre était de répliquer à la tentative de retournement de l’Egypte, qui compte transférer les centres de commandement du Hamas de Damas vers la Bande de Gaza, comme première étape d’une prise sous l’aile du Caire, de la Bande de Gaza et des dirigeants du Hamas contre Israël.
A la lumière de cette empoignade, le dossier du renouvèlement des pourparlers de paix avec les Palestiniens, qui fait l’objet d’une controverse interminable entre le Gouvernement d’Israël et les dirigeants de l’opposition (malgré la position de refus adoptée par Mahmoud Abbas depuis deux ans) a perdu toute pertinence. La Syrie rejectionniste, le Hezbollah et le Hamas sont ceux qui ordonnent les coups de semonce palestiniens, un fait indéniable qui n’est pas porté à la connaissance du public israélien. Le Hezbollah a aidé la Syrie à organiser l’infiltration en masse des Palestiniens et Syriens sur le Golan, en utilisant la même arme des mouvements de foule de civils palestiniens, afin de creuser une brèche à la frontière libano-israélienne de Maroun a-Ras.
La vérité, c’est qu’Israël et l’Autorité Palestinienne vont à la dérive, après la perte d’Hosni Moubarak, comme représentant leur champion-phare de la paix arabe
L’Arabie Saoudite a les oreilles dressées, s’employant à bâtir un bloc royaliste musulman, afin de contrer la programmation musulmane que le Président Obama est en train de façonner, avec l’adversaire d’Israël, le Premier Ministre Tayyip Erdogan. Binyamin Netanyahou en Israël et Abbas, flanqués de leurs lobbies internationaux, sont détournés sur le bas-côté de la route, pendant que l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Syrie et la Turquie sont lancés à grande vitesse dans la grande braderie pour la domination régionale.
Et c’est bien pourquoi le jour de la Naqba a eu un si faible impact sur la rue de la Bande occidentale (Judée-Samarie) et les villes arabes israéliennes. L’arène principale a glissé vers les frontières extérieures d’Israël, avec la Syrie et le Liban, en prenant des connotations régionales. Les sources du renseignement militaire de Debkafile dévoilent que, peu de temps avant que le pacte d’unité palestinien ne soit signé entre le Fatah et le Hamas, le 4 mai, le Ministre des Affaires étrangères d’Egypte, Nabil Elaraby et le chef des renseignements égyptien, le Général-Major Murad Muwafi, ont apporté une garantie à Khaled Meshaal, le patron du Hamas basé à Damas : Le Caire retiendrait Israël de lancer des frappes sur la Bande de Gaza, en représailles contre les blitz de missiles du Hamas, si ce groupe radical palestinien promettait de suspendre toutes les attaques sur des cibles israéliennes, ainsi que les raids sur la barrière de sécurité de la frontière entre Gaza et Israël, le dépôt de bombes ou les tirs de mortiers et de missiles transfrontaliers.
Pour la première fois, au cours des 44 ans depuis que les troupes égyptiennes ont abandonné la Bande de Gaza en 1967, Le Caire prendrait la responsabilité militaire de cette enclave côtière contre les Forces de défense d’Israël, un engagement qui conduirait les relations d’Israël avec l’Egypte vers une nouvelle configuration, principalement au détriment du prestige militaire de ce dernier. Cet arrangement, bien plus que la force de dissuasion israélienne, a produit la situation de calme prévalant durant les deux dernières semaines, sur le front entre Gaza et Israël.
Systématiquement repoussé par Moubarak, cet arrangement a été la raison cachée du déclenchement de la mise en mouvement de milliers de Palestiniens envoyés par Damas et le Hezbollah pour se ruer aux frontières israéliennes jusqu’au village druze du Golan de Majd al-Shams, pour le jour de la Naqba.
Cet enchaînement d’évènements, débutant avec le pacte Fatah-Hamas, en mai, aurait pu être évité si seulement, un mois plus tôt, en avril, Israël avait pris la responsabilité militaire de sa propre sécurité et détruit la capacité du Hamas de tirer des missiles et des obus de mortiers à sa guise, sur le Sud-Ouest d’Israël. Un Hamas défait aurait été moins attractif pour Le Caire, à prendre comme protégé et comme un objet à conquérir par ses autres challengers et rivaux arabes, qui ont exploité le vide créé par la passivité militaire et diplomatique d’Israël et son adhésion à de tels fondements totalement obsolètes que son partenariat stratégique passé avec l’Egypte.
Mais plus encore, les décideurs politiques d’Israël n’ont pas réussi à saisir la pertinence des renseignements qu’ils avaient sous les yeux : lorsque le Général Muwafi a promis à Meshaal de séparer la bande de Gaza d’Israël, ce qu’Israël est supposé avoir fait, lors de son retrait de ce territoire en 2005, il lui a expliqué qu’il voulait parler d’une « rupture totale », alors qu’Israël n’est pas allé au-delà du « désengagement ».
Le Caire a, par conséquent, entrepris, non seulement de fournir un bouclier militaire à l’enclave palestinienne contre Israël, mais également, virtuellement remplacé Israël, en tant que fournisseur de tous ses besoins, concernant le carburant, la farine, les produits alimentaires. La monnaie égyptienne remplacera également le shekel israélien, en tant que monnaie légale.
Par conséquent, la Bande de Gaza retourne à l’époque de son occupation militaire égyptienne d’avant 1967, en plus de la tutelle du Hamas fondamentaliste, une étape que ni Damas, ni le Hezbollah soutenu par l’Iran ne peuvent, en aucun cas, accepter, parce que cela reviendrait à marginaliser leur influence sur les Palestiniens.
La faillite, aux plus hauts échelons du gouvernement israélien, dans l'appréciation des retombées de ce challenge, a laissé le Commandement de Tsahal dans la Région Nord, démuni des outils nécessaires pour prédire l’assaut conçu et réalisé par Damas, sur Majd al Shams. Aucun des officiers n’imaginait que la Syrie se servirait du jour de la Naqba pour frapper deux cibles en même temps : Israël et l’Egypte.
Plus à redouter du « magasin » syrien, après la brèche facile creusée à la frontière israélienne du Golan
DEBKAfile Reportage spécial 15, mai 2011, 7:27 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
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http://www.debka.com/article/20936/
Tags: Nakba Day Syria Israel Golan Binyamin Netanyahu
Pas suffisamment de troupes israéliennes gardant la frontière syrienne.
Ce dimanche 15 mai, les ennemis d’Israël ont creusé une brèche à trois de ses frontières, lors d’une opération qui a pris à l’improviste son gouvernement, son armée et ses services de renseignement. Leur réaction à la violation massive de leurs frontières syrienne, libanaise et de Gaza a démontré que tous trois s’avéraient désordonnés et incapables d’une réponse tactique, rationnelle et organisée, en cas de crise sécuritaire multiple. On doit s’attendre à ce que cette faiblesse (« retenue maximale »), qui a, sans aucun doute, été prise en compte à Téhéran, Damas, Beyrouth et Ramallah, conduise tout droit la Syrie à engager la prochaine phase, dans le but de reconquérir le Golan – pas cette fois, avec des milliers de civils, mais à coups de forces militaires et terroristes.
Les sources militaires de Debkafiles rapportent que le Premier Ministre Binyamin Netanyahou, le Ministre de la Défense Ehud Barak, le chef d’Etat-Major et son adjoint, plutôt que de suspendre leurs occupations de routine et prendre en charge la crise, ont préféré la prendre à la légère. Des commandants locaux, ont été laissé à eux-mêmes en situations extrêmes qui se sont développées à toute vitesse, au cours de cette journée, et ont été, naturellement, réticents à prendre la responsabilité de lourdes décisions qu’elles requéraient.
Il y a 11 mois, les services de renseignement ont manqué l’arrivée du Mavi Marmara turc, à la tête d’une flottille qui cherchait à briser le blocus de Gaza. Les commandos israéliens qui sont passés à l’abordage du navire, n’étaient, par conséquent, pas préparés au type de violence qui venait à leur rencontre.
Le gouvernement israélien et Tsahal n’ont pas tiré les leçons de l’incident. Alors que la Syrie, le Hezbollah, le Hamas et la Turquie (qui est en préparation d’une seconde flottille pour le mois prochain) l’ont fait, et ont ajusté leurs tactiques aux lacunes flagrantes d’Israël. Les soulèvements populaires qui balaient les pays arabes ont confirmé ces forces anti-israéliennes dans leur conviction que les civils massés, quand on les manipule comme une arme par surprise, sont capables de réaliser des performances plus spectaculaires que les armées ou les terroristes, au coup par coup. Les foules de civils mises en branle sur plusieurs fronts synchronisés sont extrêmement difficiles à contenir.
Cette coalition, organisant les évènements exceptionnellement violents du jour de la “Naqba” (« Catastrophe ») palestinienne, dimanche, marquant la fondation d’Israël en 1948, a, juste, goûté la température de l’eau, le matin : un Arabe israélien a fait rouler son camion à grande vitesse à travers une rue encombrée de Tel Aviv, puis s’est fracassé contre plus d’une dizaine de véhicules et a continué d'écraser des piétons. Il a tué un civil et blessé 17 autres, sur une distance s’étirant sur plus de deux kilomètres, avant d’être maîtrisé et appréhendé.
Alors que les chefs de la police étaient réticents à désigner l’attaque comme un acte terroriste et insistaient sur le fait que ce pouvait être un accident de la circulation, Damas, le Hezbollah et le Hamas ont pu sentir qu’ils étaient en bonne posture pour permettre à leur maître-plan d’aller plus loin : il n’y avait aucun risque de rencontrer une réplique ferme de la part d’Israël. Et, effectivement, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou, a admis, plus tard, que les commandants locaux et les chefs de la police avaient reçu l’ordre de gérer tous les fronts « avec la retenue maximale, dans leur défense des frontières et de la souveraineté d’Israël ».
Les sources militaires de Debkafile mettent à jour cette contradiction, au cours des heures de grande perplexité, alors que Tsahal ne réussissait pas à défendre les frontières et la souveraineté israéliennes contre les intrus.
A cause de cette directive, les Israéliens ont été choqués de découvrir, à 13h 30, que des centaines de Syriens, de Palestiniens et un groupe du Hezbollah avaient franchi la frontière et hissaient des drapeaux syriens et palestiniens au beau milieu du principal square du village israélien du Golan, Majd al Shams. Ils étaient déjà là depuis quatre longues heures et personne ne les arrêtait ou ne les empêchait d’aller et venir d’un côté et de l’autre de la frontière, durant tout ce temps. Tout au long de la journée, on a laissé à une petite escouade de soldats seulement, le devoir de garder cette frontière, parce qu’on ne s’attendait à rien de fâcheux à cet endroit-là
Ce n’est seulement qu’à 17h que sont arrivés les tanks et les renforts.
Les intrus avaient parfaitement raison de défiler tout autour du village en claironnant qu’ils avaient reconquis le territoire que la Syrie a perdu, il y a 44 ans, lorsqu’elle avait attaqué Israël.
Mais lors, les porte-parole de l’armée ont, de concert, tenu ensemble le même discours : "Encore heureux que nous ayons géré la situation à la frontière syrienne en sous-effectifs, sans quoi l’incident aurait pu s’achever par des centaines de morts". L’accusation selon laquelle l’Iran était derrière cette incursion massive n’a convaincu personne.
Les intrus syriens ont, finalement, été réexpédiés de l’autre côté de la frontière – mais pas par les troupes israéliennes – par l’action de chefs locaux druzes. Israël ne sait vraiment pas encore combien sont repartis et si certains sont restés.
On peut regretter que Tsahal n’ait pas rempli son devoir fondamental de defendre la frontière du Golan en envoyant plus de renforts pour encercler Majdal Shams, verrouiller la frontière syrienne et tiré des coups de semonce en direction des intrus essayant de franchir la ligne. On n’aurait pas dû relâcher les Syriens, mais les retenir sous bonne garde, jusqu’à ce que Damas force le Hamas à libérer le soldat israélien Guilad Shalit.
L’ancien directeur du Shin Beth, Israël Hasson, qui est aujourd’hui député de l’opposition, au sein de Kadima, a, plus tard, commenté, ce dimanche, en disant qu’Israël devait rendre clair comme le cristal aux yeux de Damas, du Hezbollah et du Hamas, qu’il ne leur serait pas permis de mélanger et de jeter leurs problèmes internes dans la cour d’Israël ni de violer la souveraineté israélienne. On a fait la sourde oreille à ces propos, si on en juge par la déclaration du Premier Ministre.
Les sources stratégiques de Debkafile craignent qu’Israël n’ait à acquitter un lourd tribut pour cette réponse molle et cette « retenue maximale » déplacée. On peut encore compter sur le Président syrien Bachar al Assad pour ne pas manquer l’occasion d’envoyer sur le Golan les unités terroristes syriennes et palestiniennes qu’il a gardées en réserve, depuis plus d’un an, en attendant la bonne occasion. Cette opportunité est clairement à portée de main, actuellement.
L’invasion de Majd al-Shams a été accompagnée par la violence de Palestiniens masqués à Jérusalem et d’une attaque terroriste à Tel Aviv. Tout ceci était synchronisé avec des incursions massives depuis le Liban et la Bande de Gaza. Ce cycle est loin d’être terminé. Et il ne pourra pas être arrêté par la simple retenue de l’armée.
Industrie de la haine
Education arabe - "palestinienne" à la violence - les photos qui ont le mérite d'exister
J'ai trouvé celle-ci ce matin, je ne pense pas que ce petit garçon ait décidé lui-même de cet accoutrement - ceinture d'explosif et kassam - Un petit garçon Egyptien !
Aschkel
http://muqata.blogspot.com/2011/05/nakba-day-suicide-bomber-in-training.html
Le coup d'envoi de la "célébration de la Naqba"-
Cette photo de la bande de Gaza place Tahrir au Caire, en Égypte d'un garçon peu fier qui a été endoctriné par ses parents en voulant se faire exploser pour tuer des Juifs.
Adapté par philosemitisme
Des membres du Congrès U.S contre Erdogan
Lire aussi
Trente-six membres du Congrès américain, issus des deux partis, se sont adressés au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lui demandant « d’empêcher le départ de l’expédition maritime pro-terroriste de l’IHH vers la Bande de Gaza ». Cette démarche a d’autant plus de poids que 16 parmi les signataires font partie du groupe d’amitié américano-turque au Congrès.
Le mois prochain, 15 bateaux devraient appareiller depuis la Turquie pour venir provoquer la marine israélienne, comme l’an passé. Les signataires de l’appel demandent au Premier ministre turc « de trouver d’autres voies pour acheminer de l’aide humanitaire à Gaza ». Tom Cole, représentant républicain de l’Oklahoma, co-initiateur de l’appel, estime « que la Turquie joue un rôle important au Moyen-Orient, et que ses dirigeants démocratiques ont là une occasion d’éviter une provocation inutile et superflue envers les exigences sécuritaires d’Israël ». Cole va loin dans sa lettre, en écrivant à l’antisémite Erdogan « que le gouvernement israélien avait le droit et le devoir de protéger ses citoyens », et « que la menace était bien réelle sur les innocents citoyens israéliens du fait de l’acheminement d’armes vers la Bande de Gaza ». La lettre rappelle les différentes saisies d’armes par Tsahal sur des bateaux en route pour la Bande de Gaza « et qu’Israël ne faisait qu’agir comme n’importe quel autre Etat en pareil cas, en prenant toutes les mesures nécessaires pour protéger sa population ».
Jusqu’à présent, le gouvernement turc est resté sourd aux (rares) demandes d’intervention, se cachant subitement derrière une « neutralité » cynique, en invoquant le caractère « privé » des initiatives des activistes pro-Hamas. On se demande si de tels arguments auraient été utilisés par les autorités turques en cas d’expédition en faveur des populations kurdes – réellement persécutées quant à elles – par le régime d’Ankara.
Merci à notre correspondante de Turquie Sevinç
Exclusif Turquie - Erdogan le "modéré" s'exprime pour la première fois sur la mort de BEN LADEN - du rassemblement anti-Occidental et anti-Israël
Traduit du turc par Sevinç de Hasturktv.com
pour © 2011 www.aschkel.info
http://www.haberturk.com/
"L'expression 'islam modéré' est laide et offensante, il n'y a pas d'islam modéré.
L'islam est l'islam." Recip Tayyip ERDOGAN (2007)
Enfin Erdogan s'exprime pour la première fois sur la mort de Ben Laden (lors d'une émission TV, à la question des journalistes)
Ce n'est pas une question de personnes. Il n'y a pas un Ben Laden. Il y en a plusieurs...
Vous ne pouvez pas nommer terreur et Islam ensemble. Le mot Islam veut dire Paix. La terreur n'a pas de religion, de pays ou de race.
J'ai dit dans la réunion internationale que je suis le Premier Misistre d'un pays musulman où l'antisémitisme est un crime contre l'humanité.
J'ai dit "vous devez accepter L'Islamophobie doit être un crime contre l'humanité".
Le Président Abdullah Gul a dit que c'était une bonne chose
10 Mayıs 2011 Salı, 00:52:33
Başbakan Erdoğan Usame Bin Ladin'in öldürülmesiyle ilgili: "Ladin bir tane değildir. Ona bakarsanız bin Ladinler çoktur" diyen Erdoğan, operasyonun zamanlamasına dikkat çekti. Erdoğan, "Pakistan Cumhurbaşkanı 'Biz teslim etmiştik' diyor. Hangisine inanacağız, buralar da biraz karışık. Zerdari ile görüşmemizde hiç geçmedi. 'Bu olaydan sonra teslim ettik' dedi. Bu da düşündürücü. Belki koordinatları vermek suretiyle... Şehrin merkezinde bu denli çevrilmiş bir yerden Pakistan yönetiminin haberinin olmaması da düşündürücü" diye konuştu.
Suite en turc http://www.haberturk.com/
Dans le reportage qu'il a donné à Charlie Rose de la PBS, le premier ministre turc Erdogan a dit:
http://www.sabah.com.tr/Dunya/
"Je ne vois pas le Hamas comme une organisation terroriste. Le Hamas est un parti politique."
"Le Hamas est une organisation de résistance qui essaie de protéger son pays de l'occupation"
Concernant les relations de la Turquie avec Israel, il a dit:
"Notre attitude est ferme. Nous voulons 3 choses: Des excuses [pour l'attaque du Mavi Marmara], la compensation [des familles des victimes de Mavi Marmara] et l'arrêt de l'embargo appliqué à Gaza"
1- http://www.timeturk.com/tr/
Les ONG turques condamnent l'assassinat de Ben Laden (évidemment la fameuse IHH aussi...)
Extraits:
Les ONG ont maudit la terreur américaine
Les ONG qui ont participé à la conférence de presse sont : Mazlumder, Medeniyet Derneği, Anadolu Platformu, Özgür-Der, İHH, Fatih Akıncıları Derneği, Araştırma Kültür Vakfı, Hikmet Vakfı.
Le représentant de l'ONG "Fatih Akıncıları Derneği", Mehmet Şahin a dit qu'il était comique de déclarer "teroriste" ceux qui protégeaient leur religion, leur honneur, leur terre et que les vrais teroristes était les USA et Israél. Mehmet Sahin a comparé l'attaque américaine à l'attaque du Mavi Marmara par Israél et il a ajouté que les résistants musulmans allaient se battre contre ces états de terreur.
photo de la grande pancarte qu'ils ont mis au bord de la table en bas :
"Nous maudissons la terreur américaine")
Dans leur déclaration les ONG disent (entre autres) : "A cette occasion, nous les membres des croyants musulmans déclarons être à côté des musulmans qui résistent contre l'impérialisme et la cruauté, et appelons tout le monde à être du côté de la la sensibilité, la justice et la responsabilité contre les politiques de barbarie des impérialistes et des sionistes."
Vidéo funérailles pour Ben Laden à Istanbul
Drapeaux des USA, Israël et Angleterre brulés.
3-http://www.velfecr.com/
Célébrations de "la naissance sainte" à Diyarbakir. (Naissance du prophète)
Extrait
Un responsable du Hamas, le Dr. Nevaf Tekruri, était aussi présent à la célébration à Diyarbakir. Tekruri a dit, "Inchalla nous libérerons la Palestine ensemble avec vous"
Voir aussi -http://elderofziyon.
Palestine Today reports that Turkish foreign minister Ahmet Davutoglu met with the leader of the Islamic Jihad terror organization yesterday.
PIJ leader Dr. Ramadan Shallah along with other top Islamic Jihad officials were in Cairo to attend the Hamas/Fatah unity celebration, as was Davutoglu. They met at the residence that the Turkish minister was staying.
05 Mayıs 2011 Perşembe - 16:41
Mazlumder, Medeniyet Derneği, Anadolu Platformu, Özgür-Der, İHH, Fatih Akıncıları Derneği, Araştırma Kültür Vakfı, Hikmet Vakfı temsilcilerinin katıldığı basın toplantısında Usame Bin Laden operasyonu kınanarak ABD'nin terör saldırısının hesabını vermesi gerektiği ifade edildi.
Katılımcı kuruluşlar adına ortak basın açıklamasını Anadolu Platformu sözcüsü Ahmet Çamurlu okudu. "ABD'nin Usame Bin Ladin Operasyonu Uluslararası Hukukun Katli, İslam Dünyasının Aşağılanmasıdır!" başlıklı bildiride Amerikan terörü lanetlenirken başta Cumhurbaşkanı Gül olmak üzere, çeşitli kurumlardan ve çevrelerden sadır olan ve Amerikan saldırganlığına ilişkin olarak Türkiye adına ortaya konan yaklaşımların adalet ve vicdanla asla bağdaşmadığı vurgulandı. Ortak basın bildirisinin tam metnini aşağıda okuyabilirsiniz.
"EN BÜYÜK TERÖRİST ABD"
Açıklamanın okunmasının ardından katılımcı kuruluş temsilcileri söz aldı. İnsani Yardım Vakfı İHH temsilcisi Osman Atalay, Irak'ta bir milyon insanın katledildiğini, on binlerce insanın halen kayıp olduğunu, Felluce'de ABD'nin kimyasal silah kullandığının belgelendiğini söyleyen Atalay, tüm bunlar için uluslararası hukukun ABD'nin yaptıklarını görmezden geldiğini belirtti. Hakeza Afganistan'da evlerinde kahvaltı ya da ramazanda sahur yaparken ya da düğün yerindeyken binlerce insanın katledildiğini, Gazze'de büyük bir vahşet yaşandığını ama dünya hukukunun yine kılını kıpırdatmadığını söyledi. Şimdi de Usame'ye yapılanların hukuksuz olduğunu söyleyen Atalay, ABD terörünü kınadıklarını ifade etti.
"USAME OPERASYONU, MAVİ MARMARA SALDIRISI GİBİDİR!"
Fatih Akıncıları Derneği temsilcisi Mehmet Şahin, ABD'nin İslam dünyası üzerinde karanlık emellerini gerçekleştirmek için her türlü hukuksuzluğu icra etmekten geri durmadığını söyledi. Dinlerini, onurlarını, namuslarını, topraklarını koruyanların "terörist" olarak ilan edilmesinin komik olduğunu belirten Şahin, asıl teröristlerin ABD ve İsrail olduğunu söyledi. Bu terör devletlerine karşı elbette direnişçi Müslümanların mücadele edeceklerini söyledi. "Bir başka ülkenin topraklarına özel kuvvetlerini sokup silahsız insanları öldürmesi ve masumları tutuklaması ABD gaddarlığının somut göstergesidir." diyen Şahin, saldırıyı İsrail'in Mavi Marmara saldırısına benzetti. Şahin, dünyanın tüm vicdan sahibi insanlarını ABD ve İsrail terörüne karşı çıkmaya davet etti.
"ABD'NİN SÖYLEMLERİNE KANMAYALIM!"
Medeniyet Derneği temsilcisi Ramazan Bülent Ertüker, ABD'nin, "özgürlük", "demokrasi" gibi söylemlerle dünyayı kandıramayacağını, yaptıklarının ortada olduğunu ifade etti. Ilımlı İslam gibi ayrımlarla bazı Müslümanların "terör" kapsamına sokulup düşman ilan edildiğini söyleyen Ertüker, Müslümanları ABD'nin aldatmacalarına karşı uyanık olmaya ve saldırılarına sessiz kalmamaya çağırdı.
"ZULÜM İLE ABAD OLUNMAZ!"
Mazlumder İstanbul Şube Başkanı Cüneyt Sarıyaşar, zulüm üretme makinesi ABD'nin yeni bir zulmüyle karşıya olduğumuzu belirterek küresel emperyalizmin zulmün gerçek membaı olduğunu söyledi. Küresel emperyalizmin bataklığını kurutma çabası vermenin önemine dikkat çeken Sarıyaşar, zulüm ile abad olunamayacağını sözlerine ekledi. Uluslar arası hukuku ve insan haklarını ihlal eden her türlü uygulamaya karşı olduklarını belirten Sarıyaşar, yargılamadan yapılan infazı zulüm olduğunu ve bunu kınadıklarını ifade etti.
"DÜN KIZILDERİLİLERE YAPILANLAR, BUGÜN MÜSLÜMANLARA YAPILIYOR!"
Araştırma Kültür Vakfı temsilcisi Şemsettin Özdemir, ABD'nin ikiyüzlü, katliamcı yüzünün iyi tahlil edilmesi gerektiğini söyleyerek sözlerine başladı. Dün Kızılderililere yapılanların bugün İslam dünyasında icra edildiğini söyleyen Özdemir, "terörist" bahanesiyle masumların katledildiğini oysa gerçek teröristin ABD olduğunu belirtti. Özdemir, işgalci ABD'nin Usame operasyonunun lanetlenmesi gerektiğini söyleyerek sözlerini bitirdi.
"LİBERAL-DEMOKRAT-SOL AYDINLAR BEYAZ SARAY SÖZCÜSÜ GİBİ"
Son olarak sözü Özgür-Der temsilcisi Hülya Şekerci aldı. Şekerci "terör" kavramının tedhiş, korku salma, yıldırma anlamlarına geldiğine dikkat çekerek bu tanıma en uygun devletin ABD olduğunu belirterek ABD'nin işgalci, işkenceci, tecavüzcü yüzünü gözler önüne serdi. Konuşmasında Usame bin Laden operasyonundan sonraki tepkileri analiz eden Şekerci, kendilerine liberal, demokrat, solcu diyen bazı köşe yazarlarının ABD'nin bir teröristi yok ettiğini düşünmelerinin ne kadar da içler acısı olduğunu söyledi. Beyaz Saray sözcüsü gibi konuşan bazı liberal, sol "aydın"ların ve kimi hükümet yetkililerinin emperyalizmin propagandasına boyun eğmelerine karşın ABD terörünün karşısında konumlananların olmasının sevindirici olduğunu belirten Şekerci, ABD'nin yanında saf tutmamaya çağırdı.
ABD'NİN NE YARGILI NE DE YARGISIZ İNFAZ HAKKI VARDIR!
"Bizim safımız emperyalizme karşı direnen Müslümanların safıdır. Adalet için vicdanının sesini dinleyen herkes de bu safta, mazlumların yanında yer almalıdır." diyen Hülya Şekerci, Usame bin Ladin'in cenazesine yapılan saygısızlığın sadece Ladin'e değil, tüm Müslümanlara ve İslami değerlere hakaret olduğunu belirtti. Konuşmasının sonunda ABD'nin ne yargılı ne de yargısız infazlarının asla kabul edilemeyeceğini belirten Şekerci, emperyalistlerin, işgale karşı direnen Müslümanları yargılama haklarının olmadığının altını çizdi.
Basın mensuplarının soruları üzerine cinayette Pakistan'ın da en az ABD kadar suçlu olduğu, ABD'yle işbirlikçi rolüne devam eden bu ülkenin imajının bir kez daha hırpalandığı ifade edildi.
İŞTE YAYINLANAN ORTAK BİLDİRİSİ
AMERİKAN TERÖRÜNÜ LANETLİYORUZ!
Yeryüzünün gördüğü doğal olmayan en büyük felaketler listesinin başında yer alan Amerikan emperyalizminin yeni bir vahşeti ile yüz yüzeyiz. Tüm dünya, terörizmle mücadele kılıfı altında yeryüzünü kana ve şiddete boğan, Afganistan ve Irak'ı işgal eden, Guantanamo keyfiliğine imza atan ABD'nin kan dökücülüğüne ve hukuk tanınmazlığına bu kez de Usame Bin Ladin'e yönelik saldırı vesilesiyle şahitlik ediyor. 1 Mayıs gecesi Pakistan'ın Abbotabad kentinde gerçekleştirilen saldırıyla Amerikan emperyalizmi bir kez daha uluslar arası hukuku katletmiş, İslam Ümmetini aşağılamaya çalışmıştır.
Afganistan'da bulunan Amerikan işgal ordusuna ait bazı timlerin Pakistan sınırını geçerek gerçekleştirdikleri bu saldırıda Usame Bin Ladin ile birlikte 5 kişinin öldürüldüğü bildirilmiştir. Saldırı esnasında evde bulunanlardan yaralananlar olduğu ve bazılarının da tutuklandığı açıklanmakla birlikte, ne yaralıların ne de işgal timlerince kaçırılanların sayısı ve akibetleri hakkında herhangi bir bilgi verilmemiştir.
Saldırıyı düzenleyen işgalciler katlettikleri Müslümanların cenazelerini ve kaçırdıkları insanları da yanlarına alarak geldikleri helikopterlerle Afganistan'daki üslerine dönmüşlerdir. Hukuk tanımazlık, canilik ve gözü dönmüşlük operasyon sonrasında da devam etmiş ve Usame Bin Ladin'in cenazesinin, götürüldüğü bir Amerikan savaş gemisinden Umman denizine atıldığı duyurulmuştur. Hiç kuşkusuz ABD'li yetkililerin "denize gömdük" açıklaması bir yanıyla direnişçilerin cesetlerinden dahi korktuklarını gösterirken, aynı zamanda alay etme, küçük düşürme çabalarını da yansıtmaktadır.
Bu operasyon Amerikan kimliğinin adeta genlerine işlemiş bulunan saldırı ve imha siyasetinin bütün özelliklerini taşımaktadır. Başından itibaren sistematik bir imha dizisi şeklinde cereyan eden operasyon bununla da kalmamış, Usame bin Ladin'e denize atılmadan önce İslami usullere uygun olarak cenaze töreni yapıldığı açıklamasıyla tam bir hakarete, aşağılamaya dönüşmüştür. İşgal eden, katleden, gasp eden ABD'nin aynı zamanda İslami usullere uygun olarak cenaze töreni de icra ettiği iddiası ironik olmaktan öte, İslam Ümmetini açıkça tahkir çabasıdır!
İnsani erdemlerini yitirmemiş herkes bu vahşete ve Amerikan emperyalizminin giderek daha bir dizginsizleşen, azgınlaşan saldırılarına tavır almalıdır. ABD'nin devasa bir emperyal güç olarak yeryüzü genelinde icra ettiği terörist faaliyetlerinin görmezden gelinip, işgalcilerin İslam topraklarında meydana getirdiği dehşete karşı direnen, tepki gösteren unsurların teröristlikle itham edilmesi tutarsızlıktır, sorumsuzluktur!
Bu bağlamda başta Cumhurbaşkanı Abdullah Gül olmak üzere, çeşitli kurumlardan ve çevrelerden sadır olan ve Amerikan saldırganlığına ilişkin olarak Türkiye adına ortaya konan yaklaşımların adalet ve vicdanla asla bağdaşmadığının ve halkımızı temsil etmediğinin altını çiziyoruz. Bu vesileyle bizler İslam Ümmetinin mensupları olarak safımızın tüm yeryüzünde emperyalizme ve zulme karşı direnen Müslümanların ve mustezafların yanı olduğunu ilan ediyor; emperyalistlerin ve siyonistlerin fütursuzca icra ettikleri vahşet politikalarına karşı herkesi duyarlılığa, sorumluluğa ve adaletten yana tavır almaya çağırıyoruz.
ANADOLU PLATFORMU - ARAŞTIRMA ve KÜLTÜR VAKFI - FATİH AKINCILARI DERNEĞİ - HİKMET VAKFI - İ.H.H. - MEDENİYET DERNEĞİ - ÖZGÜR-DER
DEBKAfile Reportage exclusif May 11 mai 2011, 12:30 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
http://www.debka.com/article/20920/
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Rami Makhlouf, le magnat et porte-parole d’Assad
Les chefs militaires dirigeant l’Egypte ont promis au chef politique du Hamas, Khaled Meshaal, de lui permettre le transfert de sa base de commandement et de résidence, depuis Damas dans la tourmente vers un nouveau sanctuaire dans la Bande de Gaza. C’est un geste d’incitation et de gratitude pour avoir signé un accord d’unité avec le Fatah de Mahmoud Abbas, le 4 mai. Ceci est une exclusivité des sources de renseignement de Debkafile. A Damas, le proche confident d’Assad, Rami Makhlouf, a proféré la menace que la Syrie déclenche une guerre contre Israël, en représailles du soutien des Etats-Unis et de l’Europe à l’insurrection.
Makhlouf, un magnat des affaires internationales, est présent sur la liste des sanctions américaines et européennes. Dans une interview avec le New York Times, mercredi 11 mai, il a déclaré : « S’il ne peut y avoir de stabilité ici, il n’y a aucune chance qu’il y ait la moindre stabilité en Israël ». D'aucune manière ni personne ne peut prévoir ce qu’il adviendra, à D.ieu ne plaise, s’il arrive quoi que ce soit à ce régime ».
Il a fortement conseillé aux Etats-Unis et à l’Europe de ne “pas mettre trop lapression sur le Président, ne poussez pas la Syrie à faire quoi que ce soit qu’elle n’a pas envie de faire ».
Le Président syrien examine deux options stratégiques, selon lui : partir en guerre contre Israël, et/ou fournir des cargaisons d’armes à la Bande Occidentale (Cisjordanie) et aux Arabes israéliens pour les utiliser dans des attaques contre Israël.
Les sources militaires de Debkafile remarquent que Makhlouf, le cousin de Bachar al Assad, a construit sa fortune sur les filières clandestines d’armes et de financement aux combattants de l’ombre de Saddam Hussein, depuis leurs sanctuaires en Syrie vers l’Irak, aussi bien qu’en direction des combattants et chefs d’al Qaeda, en lutte contre les Américains, dans ce pays déchiré par la guerre. Il dispose, par conséquent, d’excellentes connexions avec les réseaux terroristes et est très au fait de leurs requêtes et besoins, afin de lancer des campagnes d’attentats-suicide.
Le magnat n’aurait pas fait de telles remarques au NYT sans le consentement du Président syrien. Aussi doivent-elles être correctement interprétées comme une déclaration selon laquelle le régime d’Assad tient Israël en otage, de façon à garantir sa survie contre la lame de fond de désaffection populaire qui secoue le pays depuis plus de deux mois.
Ces mêmes remarques étaient aussi adressées à la Jordanie, à l’Irak et au Liban, qui sont les sources des livraisons d’armes en direction des manifestants syriens, dont Damas pense que l’Arabie Saoudite, aussi bien que les Etats-Unis et l’Europe les orchestrent. Si, par conséquent, cet afflux n’est pas stoppé, le gouvernement syrien menace de répliquer de la même manière, en faisant entrer secrètement des armes et de l’argent frais en Judée-Samarie et dans les quartiers arabes israéliens, dans le but de fomenter un soulèvement armé contre Israël. Le franchissement de ce cap saperait également d’autres intérêts occidentaux en menaçant directement le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Selon les sources du renseignement de Debkafile, le chantage à l’arnaque, au crime et au baril de poudre que constitue le transfert de Khaled Meshaal de Damas à Gaza, sert en même temps, les intérêts pourtant diamétralement opposés de l’actuelle direction égyptienne et des dirigeants syriens. Il a été entendu entre eux – en dépit de considérations totalement différentes – au cours de plusieurs visites dans la capitale syrienne du nouveau Ministre des renseignements égyptiens, le Général Murad Muwafi, depuis la mi-mars jusqu’à la fin avril, que :
Pour Le Caire, la relocalisation de l’épicentre du Hamas à Gaza est une pièce maîtresse pour le retour de l’Egypte à un rôle actif dans l’arène palestinienne, alors que Damas perçoit le renforcement de la présence du Hamas à Gaza comme un instrument de premier ordre pour mettre les menaces de Makhlouf à exécution.
Nos sources dévoilent que le Premier Ministre israélien, Benyamin Netanyahou a répondu à ces perturbations par deux démarches discrètes :
1. Le coordinateur politique du Ministère de la défense, le Général (de res.) Amos Guilad a été démis de ses fonctions de chargé de suivi des relations militaires israélo-égyptiennes. La raison officielle de cette exclusion a été présentée comme découlant du retrait du pouvoir du Ministre du renseignement d’Hosni Moubarak, le Général Omar Souleiman, avec lequel Gilad a développé une forte relation personnelle. Il (Souleiman) est actuellement sous le coup d’une enquête et partiellement en résidence surveillée en Egypte.
Mais la véritable raison, c’est que ses évaluations et prévisions, qui constituaient les fondements de la politique sécuritaire d’Israël, durant les dernières années, se sont avérées erronées. Le gouvernement israélien doit, désormais, réviser tout le scenario des évènements en cours, confronté qu’il est aux changements radicaux à ses frontières.
2. Guilad a été remplacé par le conseiller politique personnel du Premier Ministre Netanyahou, Yitzhak Molcho, qui a été envoyé, au début de cette semaine, au Caire, afin de mener des pourparlers avec le nouveau Ministre des renseignements, le Général Muwafi. Il s'agit d'explorer les nouvelles relations entre l’Egypte, la Syrie et le Hamas, et comprendre l’objectif recherché par Le Caire, à travers le réchauffement de ces relations.
Molcho est revenu chez lui juste avant le jour de l’Indépendance (mardi 10 mai), pour exposer un rapport décourageant à ses interlocuteurs. L’unique rayon de lumière qu’il a perçu était la possibilité que la Syrie et l’Egypte, chacun pour ses propres raisons, incitent le Hamas à baisser le niveau de ses exigences, en vue de la libération du soldat israélien Guilad Shalit, otage depuis près de cinq ans, après avoir été kidnappé du côté israélien de la frontière avec Gaza.
Alors que Netanyahou et le Ministre de la Défense Ehud Barak se prenaient, ensemble, la tête entre les mains pour trouver des tactiques à adopter et prendre à bras le corps la nouvelle situation explosive que l’Egypte contribue à créer dans la Bande de Gaza, Makhlouf a distillé un message d'affrontement de la part de ses maîtres : le véritable danger pour Israël d’une recrudescence menant à une confrontation militaire repose à Damas, qui continue de télécommander ses rejetons palestiniens (du Hamas).