La presse est unanime pour affirmer que l’acte d’accusation dans l’assassinat de Rafic Hariri sera rendu public le 7 mars prochain. Les noms d’une vingtaine de personnes, libanaises et syriennes, figureraient dans l’acte d’accusation, affirment plusieurs journaux libanais. Si le Hezbollah est accusé, il pourrait se "révolter", à l’intérieur ou contre la FINUL et Israël. Un tel scénario profiterait à l’Iran et à la Syrie, en proie aux contestations, et leur permettra de réprimer à huis clos.
Un interlocuteur syrien nous affirme que « la tension est très vivre à Damas et dans les grandes villes, alors queles appels à la mobilisation contre le régime se multiplient ». Notre source souligne cependant que « le régime reste étrangement confiant. Car, d’une part, il tend la main à Israël et évoque sa disponibilité à reprendre les négociations de paix, et d’autre part, il peut réchauffer le front libano-israélien pour ressouder sa population contre un ennemi extérieur ».
La perspective d’une guerre entre le Hezbollah et Israël soulage également l’Iran. Le régime de Téhéran est en effet contesté, et craint que l’arrestation et l’emprisonnement, hier, des chefs de l’opposition, Mir Hussein Moussavi (et son épouse) et Mehdi Karoubi (et sa femme) ne radicalisent les opposants. Ces derniers entendent se mobiliser jusqu’à leur libération. Depuis hier, et en dépit des affirmations de leurs proches, les autorités démentent leur emprisonnement mais peinent à convaincre. A l’instant, la télévision « Al Arabiya » affirme que de violents accrochages se déroulent à Téhéran entre les manifestants et les forces de l’ordre. Pour faire diversion, l’Iran a besoin de crises externes, et le dossier libanais serait prêt à la faveur des révélations embarrassantes attendues dans l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), la semaine prochaine.
C’est dans le même sillage, sans doute, que le Comité olympique iranien vient de menacer de boycotter les jeux olympiques de Londres en 2012. Selon« Elaph.com », les Iraniens protestent contre le symbole de « Londres 2012 », pourtant proposé depuis 2007. Pour Téhéran, « le dessin a une connotation israélienne », et demande son remplacement, selon « Elaph.com », qui ajoute que les Iraniens affirment que « d’autres pays musulmans boycotteront les jeux si l’emblème n’est pas modifié ». Le Comité international olympique réplique qu’il s’agit simplement d’une inscription artistique du chiffre 2012 (photo jointe).
L’axe irano-syrien cherche désespérément une cause extérieure pour détourner l’attention sur les déboires internes des deux régimes, menacés par la contestation qui souffle sur la région depuis la Tunisie, et que rien ne justifie son arrêt avant de balayer toutes les dictatures.
Les paris sont ouverts, les jeux ne sont pas encore faits, le suspense reste entier... Pourim arrive à grands pas. Nous autres Juifs savons vivre dans l'incertitude car nous avons la foi. Nous avons marché dans le désert, traversé les mers, combattu les ennemis les plus féroces et les plus déterminés à nous détruire... Nous sommes encore là aujourd'hui et la plupart de ceux qui prônaient notre mort, adulés par leur peuple hystérique, ont été avalés par ce même peuple en furie...
Nous observons sans bouger ces guerres civiles dans le monde arabe où la passation de pouvoir se fait dans le sang et la fureur... Les démocrates votent pour élire un nouveau ministre ou président, en revanchel’islam a une toute autre approche. Le roi sera pourchassé, mais avant de partir, il ne manquera pas de punir son peuple ingrat et irrespectueux, en éliminant un maximum de sujets. Apparaît alors le sauveteur ultime que le monde arabe respecte : la force militaire. L’armée prend en général le pouvoir, toujours absolu, pour quelques mois bien sûr, voir quelques années ou même quelques décennies... Vive cette nouvelle démocratie naissante que les occidentaux encouragent volontiers, à l’image de l'Iran, la Turquie... un vrai conte de fée.
Pauvre journaliste ! Il se couche tous les soirs tard, en se disant que pendant ses quelques heures de sommeil, rien de très grave ne va arriver... Et il manque au moins trois scoops. Quel dur métier... mieux vaut être analyste, car le temps d'envoyer les infos à son journal, tout a déjà changé.
Le recul est un plat que peu de pays civilisés savent goûter... que ce soient les États-Unis ou l'Europe, ils avalent sans vérifier l'assaisonnement de ces nouveaux mets très épicés, très orientaux. Le peuple arabe se soulève, les têtes tombent, les vieux dirigeants d'abord, ceux qui n'ont pas encore su ouvrir un compte Facebook et comme toujours parie sur les nouvelles directions aux visages angéliques mais aux cœurs féroces. Soyons tous frères qu'ils disaient, mais musulmans, sinon...
En Israël, nous sommes plus sereins car l'ONU veille à notre sécurité... elle a toujours su distinguer le blanc du noir, comme elle vient de l’exprimer, à propos des massacres libyens : les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont demandé aux autorités libyennes d’agir « avec retenue », alors que Mouammar Kadhafi a promis « un bain de sang si les troubles se poursuivaient ». Avec ce genre de déclaration courageuse, comment ne pas aller dormir tranquille le soir après les news ?
L’agence de presse des étudiants Iraniens, ISNA à publié ce matin, la lettre de protestation du Comité national olympique d’Iran à Jaques Rogge, le président du Comité International Olympique concernant le logo des jeux olympiques de 2012 de Londres.
Dans cette lettre, le logo des jeux olympiques est mis en cause par la République Islamique et certains graphistes musulmans. Selon eux, ce logo a été conçu afin de représenter le mot de " ZION " qui signifie le mot de SION et le Sionisme !
Ce qui est intéressant c'est qu'une autre organisation inconnue a publié sur Internet la composition de ce logo et croit-elle que ce logo représente la croix gammée du Nazisme.
Pour le moment, le Comité International Olympique et le Comité des jeux de Londres, n’ont pas répondu à cette lettre de provocation. L'Iran est le premier pays musulman à protester formellement contre le logo olympique de Londres.
Les ridicules graphistes du régime qui ne manque pas de bouffonnerie, n’ont rien compris à la vraie signification du logo qui représente les six caractères du mot de " London " en deux parties de " LON " et " DON " sous la forme diagonale et le " O " en petit caractère au milieu du logo.
Le régime Islamique embarrassé par les événements dans la région, ainsi qu’à l’intérieur du pays, cherche à détourner l'attention de la jeunesse Iranienne et les médias par n'importe quel moyen, et se fait remarquer en se comportant parfois comme un enfant.
Libye : Kadhafi limoge le chef des forces spéciales, Abdallah Senoussi. L’Union européenne annonce une batterie de sanctions
lundi 28 février 2011 - 15h57
Selon des sources de l’opposition libyenne, citées par la télévision « Al Arabiya », le colonel Kadhafi a limogé Abdallah Senoussi, qui dirigeait jusque-là les unités spéciales du colonel. Senoussi, à la tête d’une vingtaine d’éléments, avait arrêté l’avocat de Benghazi Fathi Terbol, le 15 puis le 16 février, déclenchant les émeutes. L’avocat enquêtait sur le massacre de la prison d’Abou Slim (1996) qui avait fait entre 1.200 et 1.600 morts dont un frère, un beau-frère et des cousins de l’avocat.
Selon l’opposition, le sanguinaire Abdallah Senoussi aurait été remplacé par un certain Mansour Daou Al-Gahhsi. Pour les opposants, il s’agit du signe de l’effondrement imminent des forces loyales. D’ailleurs, l’opposition s’apprête à marcher sur Tripoli, où des insurgés manifestent dans le quartier de Tajoura, à l’intérieur de la capitale. L’effondrement de Kadhafi pourrait en outre s’accélérer, avec l’annonce, à l’instant, d’une batterie de sanctions européennes, visant le colonel et 25 membres de sa famille et de son clan. Les sanctions européennes portent sur le gel de leurs avoirs, mais également sur l’interdiction de voyager.
Libye : confusion quant au sort de la ville de Misurata, disputée entre les forces de Kadhafi et ses opposants
lundi 28 février 2011 - 14h35
Des témoins cités par plusieurs médias affirment que les forces loyales au colonel Kadhafi ont réalisé, dans la matinée de ce lundi, une opération héliportée à Misurata, à l’Est de Tripoli. Cette opération aurait réussi, puisque la télévision « Al Arabiya » souligne à l’instant que la ville de Misurata est de nouveau aux mains des forces de Kadhafi. Pourtant, à l’instant, l’agence Reuter souligne que Misurata et son aéroport sont sous contrôle des insurgés. Ces contradictions accentuent la confusion qui règne depuis plusieurs jours dans le pays.
Libye : un hélicoptère abattu, son équipage arrêté à Misurata
lundi 28 février 2011 - 11h55
Selon des témoins cités par les agences de presse, un hélicoptère des forces loyales à Kadhafi, qui faisait partie des appareils qui ont bombardé la radio de Misurata à l’Est de Tripoli, a été abattu. L’équipage composé de cinq militaires aurait été arrêté par les insurgés. Par ailleurs, les forces de Kadhafi auraient pris en otage des centaines d’élèves de l’académie militaire de Misurata pour avoir refusé de combattre contre les insurgés et de défendre le colonel Kadhafi.
Libye : dés hélicoptères bombardent une radio de Misurata
lundi 28 février 2011 - 11h04
Selon la télévision « Al Arabiya », des hélicoptères du colonel Kadhafi ont bombardé le siège d’une radio locale de Misurata, la ville située à l’Est de Tripoli (sur le Golfe de Syrte), région passée sous le contrôle des insurgés. Des victimes auraient été signalées dans ce pilonnage, d’autant plus que les locaux de a radio se trouvent dans une zone résidentielle. Par ailleurs, des unités blindés, encore fidèles à Kadhafi, s’apprêteraient à lancer un assaut contre l’Ouest de Tripoli, notamment contre la ville d’Al-Zawiyah, souligne également la télévision « Al Arabiya ».
En Libye, des milliers de personnes tentent de fuir les affrontements, qui ont fait plusieurs centaines de morts. 100.000 personnes ont déjà quitté le pays. Malte a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne et s'inquiète d'un nouvel afflux de migrants. Le Canada mais aussi l'Angleterre ont estimé que le dirigeant Lyvien Mouammart kadhafi devait quitter ses fonctions. Ce dernier continuait dimanche de soutenir que son pays était «complètement calme». La France, elle, a décidé d'envoyer de l'aide et du personnel humanitaire Ailleurs dans lemonde arabe la contestation se poursuit. 18h30. L'opposition libyenne s'apprête lundi soir à reprendre les exportations de pétrole à partir de l'est du pays qu'elle contrôle, avec le départ d'un bateau à destination de la Chine, selon un responsable du comité local de Tobrouk, cité par l'AFP.
18h20. L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, annonce lundi le Pentagone, au moment où les puissances occidentales envisagent la possibilité d'une intervention militaire contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
18h15. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé lundi que ses équipes d'aide puissent accéder immédiatement et en toute sécurité à l'ouest de la Libye, dont elles sont absentes depuis deux semaines en raison des violences.
18 heures. Aucune action militaire n'est prévue en Libye impliquant des navires américains, affirme à Genève la secrétaire d'Etat Hillary Clinton 17h50. Les Etats-Unis vont envoyer deux équipes humanitaires aux frontières de la Libye avec la Tunisie et l'Egypte, annonce la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
17h35. Le Tchad, qui entretient de bonnes relations avec le leader libyen Mouammar Kadhafi, a appelé lundi «à la retenue» et «au dialogue» par la voix de son ministre des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat. Celui-ci a démenti une nouvelle fois «catégoriquement que des Tchadiens soient partis du Tchad ou recrutés quelque part pour servir de mercenaires en Libye».
17h20. Le ministre allemand de l'Economie Rainer Brüderle a jugé lundi que l'approvisionnement de la première économie européenne en énergie n'est pas menacépar la crise qui secoue la Libye, et ne s'inquiète pas encore trop de la hausse des cours du pétrole.
17h08. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Italie envisagent d'organiser le 18 mars à Rome une réunion sur la crise humanitaire en Libye pour répondre aux besoins sanitaires de la population, a annoncé lundi l'OMS à Copenhague dans un communiqué.
17 heures. Le nonce apostolique en Libye, Mgr Tommaso Caputo, lance lundi un appel à la communauté internationale pour que soient «évacués et accueillis comme réfugiés» les «milliers d'Erythréens» qui se trouvent actuellement à Tripoli.
16h20. Un exil du dirigeant Mouammar Kadhafi est «une possibilité» pour mettre fin à la révolte sans précédent qui secoue la Libye, a estimé lundi le porte-parole de la Maison Blanche.
16h15. Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a commencé lundi à examiner les violences commises depuis mi-février contre la population civile en Libye afin d'établir si elles constituent des crimes contre l'humanité.
16 heures. Des dépôts de munitions dans des zones sous le contrôle de la rébellion dans l'est de la Libye ont été visés lundi par des raids aériens des forces du dirigeant Mouammar Kadhafi, selon des sources concordantes à Benghazi. Des avions ont frappé un dépôt à Adjabiya, à une centaine de km au sud de Benghazi, selon un témoin joint par téléphone, qui n'était pas en mesure de préciser l'étendue des dégâts.
15h40. Le gouvernement saoudien a annoncé lundi que le Royaume, premier exportateur de pétrole mondial, était prêt à assurer la stabilité du marché après la baisse de production en Libye secouée par une révolte intérieure.
15 heures. «Nous avons tout lieu de penser que le gros des champs d'exploitation (de gaz et de pétrole) n'est plus entre les mains de Kadhafi, mais se trouve sous le contrôle de tribus et de forces provisoires qui ont repris le pouvoir», explique le commissaire européen à l'Energie Gunther Oettinger à Bruxelles. Dans ces conditions, «nous avons décidé de ne pas imposer un blocus pour ne pas pénaliser les personnes qui ne seraient pas celles visées par des sanctions», a-t-il ajouté en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie.
14h15. Des violences ont éclaté dans le sultanat d'Oman, à Sohar, entre police et manifestants qui dénoncent la corruption du régime. Des protestataires bloquent l'entrée du port, le deuxième de ce sultanat du Golfe. Les manifestants réclamaient jusqu'à présent une amélioration des conditions d'emploi, mais lundi ils ont commencé à s'en prendre au régime du sultan Qabous, qui règne depuis 40 ans, mais est considéré comme un souverain modéré et attentif aux préoccupations de ses sujets.
14 heures. L'Union européenne a adopté des sanctions contre la Libye, selon des diplomates américains. Il s'agit d'un embargo sur les armes ainsi qu'un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Mouammar Kadhafi et 25 de ses proches. Bruxelles va au-delà des sanctions décidées samedi à l'ONU, selon des diplomates européens. Ces mesures, adoptées à l'unanimité lors d'une réunion des ambassadeurs des 27 à Bruxelles, doivent être encore formellement entérinées dans la journée au niveau ministériel à Bruxelles.
13h50. Des opposants libyens à Kadhafi affirment avoir touché un hélicoptère militaire près de la ville de Misrata (150 km à l'est de Tripoli) après que l'appareil a tiré des roquettes sur l'antenne de transmission de la radio locale. Un porte-parole de l'opposition joint par téléphone à Misrata, sans être en mesure de confirmer des informations faisant état de la chute de l'appareil, assure que les forces du bataillon Hamza, loyales au colonel Kadhafi, ont pris en otage plus de 400 étudiants de l'académie de l'armée de l'air située en banlieue de Misrata et les a conduits au siège du bataillon voisin.
13h20. Catherine Ashton , chef de la diplomatie européenne, déclare devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU que l'UE prépare des sanctions contre la Libye «qui devraient prendre effet rapidement».
13h18. Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, propose aux partenaires de l'Allemagne, depuis Denève, de geler tout paiement à la Libye pendant 60 jours afin de priver le régime des moyens «d'opprimer son peuple».
12h39. A Sohar, dans le sultanat d'Oman, plusieurs centaines de manifestants bloquent les accès routiers au port, le deuxième du pays. Ils demandent «le jugement de tous les ministres» pour corruption, «la suppression de tous les impôts et taxes sur les soins de santé et sur l'enregistrement des terrains offerts par l'Etat». Ils ont intention de poursuivre leur action jusqu'à «la satisfaction de leurs demandes». Un hélicoptère survole le rassemblement
12h17. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, annonce un examen préliminaire sur les violences en Libye, préalable à une éventuelle enquête pour crime contre l'humanité, à la suite d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies.
12h10. En Egypte, l'ex-président Moubarak et sa famille proche sont interdits de quitter le pays, et leurs avoirs dans le pays sont gelés, selon une source judiciaire égyptienne.
12h05. Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence de l'ONU, va envoyer une mission en Tunisie pour évaluer les besoins humanitaires engendrés par la révolte en Libye et ses répercussions sur les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants. L'agence estime que «plus de 40.000 personnes» ont fui la Libye pour la Tunisie depuis la semaine dernière.
10h55. Une nouvelle voix discordante au sein de la diplomatie libyenne : l'ambassadeur en Afrique du Sud appelle Kadhafi à démissionner «dans l'intérêt du pays». Contrairement à d'autres ambassadeurs de Libye, comme ceux en poste à l'ONU et en France, Abdullah Alzubedi n'entend pas quitter ses fonctions.
10h30. En Algérie, le quotidien El Watan révèle qu'un jeune homme de 25 ans est mort après s'être immolé par le feu dimanche en fin d'après-midi devant la wilaya (préfecture) de Bordj Bou Arredidj, à 235 km à l'est d'Alger. L. Abderrazak, a commis son geste suite à un problème de récépissé de dépôt de carte d'identité. Il s'agit du cinquième décès par immolation en Algérie.
10h16. La Bulgarie a envoyé un avion en Libye pour rapatrier ses ressortissants. Le retour est prévu dans l'après-midi même.
9h33. A Ankara, le ministre des Affaires étrangères annonce que la Turquie a rapatrié tous ses citoyens qui désiraient quitter la Libye. Un pont aérien et maritime a permis d'évacuer 17.734 personnes, dont 577 étrangers de différentes nationalités. Environ 30.000 Turcs étaient basés en Libye avant la révolte, employés principalement dans le bâtiment et les travaux publics.
9h28. Le groupe pétrolier chinois CNPC a suspendu sa production en Libye et rapatrié ses 400 employés, dont les derniers évacués sont arrivés dimanche à Tunis.
9h25. A Oman, le gouvernement affirme que les troubles de dimanche à Sohar n'ont fait qu'un seul mort. Une source au sein des services de sécurité a affirmé que deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées, tandis que des manifestants assurent que ces violences ont fait cinq morts
8h52. En Iran, les forces de sécurités ont transféré l'un des leaders de l'opposition, Mehdi Karoubi, dans un endroit inconnu, selon son site Sahamnews.org. L'ancien chef du Parlement réformateur (2000-2004) et sa femme Fatemeh ont été transférés jeudi soir vers un endroit inconnu. Depuis plus de deux semaines, le couple était en résidence surveillée à son domicile dans le nord de Téhéran. 8h30. Pékin annonce avoir déjà évacué près de 29.000 de ses ressortissants travaillant en Libye, soit la grande majorité d'entre eux, grâce à une importante opération navale, terrestre et aérienne louée par les médias officiels. Environ 2.500 Chinois ont été rapatriés en Chine, tandis que 23.000 ont été évacués de Libye vers la Grèce, la Tunisie, le Soudan, Malte et les Emirats arabes unis, en attendant d'embarquer sur des vols de retour.
8h10. Les Etats-Unis et leurs alliés européens envisagent d'interdire tout survol de la Libye pour empêcher le massacre de civils par l'aviation libyenne fidèle au dictateur Mouammar Kadhafi, rapporte le New York Times. Selon le quotidien, citant un haut responsable de l'administration américaine ayant requis l'anonymat, aucune décision n'a encore été prise.
8h05. Dans le sultanat d'Oman, des manifestants, demandant des emplois et des réformes, campent sur une place de Sohar, à 200 km au nord de Mascate, où ils ont passé la nuit. Les manifestants ont dressé des barricades sur des routes de cette ville industrielle et incendié un centre commercial proche de la place où ils campent, le rond-point de la Terre. Selon eux, les heurts de la veille avec la police ont fait cinq morts.
7h55. Une vidéo non datée postée sur Youtube montre un des fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, arme à la main, haranguant ses partisans. «Les gens disent que la police a pris la fuite, qu'elle a rejoint les agitateurs. Aujourd'hui, nous leur montrons que la police est avec la Libye», déclare-t-il.
7h50. François Fillon annonce, sur RTL, que deux avions français avec de l'aide et du personnel humanitaires vont partir «dans quelques heures» pour Benghazi, ville de l'est de la Libye aux mains des opposants au colonel Kadhafi.
6h45. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé dimanche soir le gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille et l'a appelé à «mettre fin au bain de sang» et à démissionner. Il a annoncé notamment qu'outre l'interdiction de voyage touchant le dirigeant libyen et 15 de ses proches, Ottawa gelait toute transaction financière avec le gouvernement et les autres institutions libyennes, y compris la banque centrale.
VIDEO Plusieurs villes de l'ouest libyen aux mains des insurgés
5h50. Les évacuations massives d'étrangers fuyant la Libye se sont poursuivies dimanche avec l'arrivée notamment d'un ferry à Malte avec près de 1.800 personnes à bord, alors que 100.000 personnes ont déjà quitté le pays. Malte a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne.
AUDIO. Les habitants de Benghazi découvrent l'effrayante caserne de Kadhafi
Egypte : vers un référendum populaire pour entériner les réformes constitutionnelles, consultations suivies par des législatives et présidentielles - Amr Moussa candidat ?
lundi 28 février 2011 - 10h01
Selon « Radio-Orient », le Conseil supérieur des forces armées en Egypte, qui a pris le pouvoir transitoire depuis la chute de Moubarak (NDLR : ou qui a poussé Moubarak vers la sortie pour sauver le régime) a annoncé qu’un référendum populaire pourrait être organisé en mars pour entériner les réformes constitutionnelles proposées par la commission nationale indépendante créée à cet effet. Parmi les changements proposés, la limitation du mandat présidentiel à quatre ans, et la levée des contraintes imposées par Moubarak aux candidats indépendants à la présidence. « Une fois ces réformes entérinées, des élections législatives pourraient avoir lieu avant fin juin, suivies d’élections présidentielles », précise Mohamed Chadli, correspondant de « Radio-Orient » au Caire.
Egypte : Amr Moussa serait candidat aux élections présidentielles. Alger soutiendrait Lakhdar Ibrahimi à sa succession
dimanche 27 février 2011 - 16h58
Selon la télévision « Al Arabiya », le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, serait sur le point d’annoncer sa candidature à la présidentielle en Egypte. Moussa, qui fut ministre des Affaires étrangères, avait été écarté par Moubarak et mis au placard à la Ligue arabe pour préparer la succession à la présidence au profit de Gamal Moubarak, affirment les Egyptiens, qui estiment que Moussa était très populaire et que sa popularité lui a valu sa mise à l’écart. Le même scénario serait en préparation en Algérie, où, malgré les démentis, Alger soutiendrait la candidature de Lakhdar Ibrahimi à la succession de Moussa à la tête de la Ligue arabe, pour l’écarter du pouvoir à Alger.
Près de 100.000 personnes ont fui en une semaine la Libye, pays en proie à de violentes émeutes depuis le 15 février, selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Outre des citoyens libyens, de nombreux Tunisiens, Egyptiens, Chinois et autres ressortissants asiatiques comptent parmi les réfugiés qui affluent ces derniers jours aux frontières égyptiennes et tunisiennes fuyant la violence en Libye, apprend-t-on du site Web de l'organisation.
L'UNHCR a en outre rendu hommage aux gouvernements tunisien et égyptien pour "l'esprit humanitaire" qu'ils démontrent et a exhorté la communauté internationale à dépêcher une aide afin d'éviter une catastrophe humanitaire dans la région.
La Libye est le théâtre de violentes manifestations contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Le leader contesté ne contrôle plus la partie est du pays et les villes tombent une à une aux mains des insurgés. Selon les Nations unies, la répression des soulèvements a fait plus d'un millier de morts et une multitude de blessés. De nombreux pays évacuent par air et par mer leurs citoyens pris au piège des violences. Kadhafi a déclaré mardi à la télévision nationale qu'il n'allait pas quitter son poste et son pays.
Bahreïn - des dizaines de milliers de manifestants à Manama
Révoltes arabes: des dizaines de milliers de manifestants à Manama
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues de la capitale de Bahreïn, Manama, pour prendre part à des manifestations antigouvernementales, rapportent les médias occidentaux.
Selon l'agence Associated Press, au moins trois défilés regroupant des milliers de manifestants ont paralysé le centre de la capitale, y compris le quartier abritant des représentations diplomatiques étrangères.
Aucune information sur les accrochages entre protestataires et forces de l'ordre n'est disponible dans l'immédiat.
Bahreïn connaît depuis une semaine des troubles populaires qui ont coûté la vie à 7 manifestants.
Le royaume de Bahreïn dont la population est à 75% chiite est gouverné par une dynastie sunnite. L'opposition chiite refuse le dialogue pour le dialogue, en revendiquant un changement fondamental au processus politique actuel fondé sur des demandes légitimes. Les manifestants promettent d'élargir leurs actions de protestations et d'annoncé une grève générale à partir de dimanche.
Les événements à Manama s'inscrivent dans le sillage des troubles massifs qui secouent actuellement la plupart des pays arabes. En Tunisie comme en Egypte, la révolte populaire a débouché sur la chute du régime en place.
Oman: tirs de gaz lacrymogènes contre des manifestants
Des policiers ont tiré dimanche des bombes lacrymogènes contre des manifestants qui tentaient d'attaquer un poste de police à Sohar, à 200 km au nord de la capitale d'Oman, Mascate, ont rapporté des témoins. Les manifestants, quelque 250 chômeurs demandant des emplois, ont tenté d'attaquer le poste de police de la ville côtière avant d'être dispersés à coups de bombes lacrymogènes par les policiers, selon ces témoins.
Ils se sont repliés sur un rond-point proche, appelé rond-point de la Terre, qu'ils ont rebaptisé "rond-point de la Réforme". La police a tenté de les disperser à nouveau avant de quitter les lieux. Il s'agit de la première manifestation violente dans le sultanat d'Oman qui a connu ces dernières semaines des marches à caractère social. Samedi, le sultan Qabous d'Oman a annoncé l'augmentation de bourses pour les étudiants, les faisant passer de 25 rials (65 dollars) à 90 rials (234 dollars), selon l'agence officielle omanaise Ona. Le sultan a également donné l'ordre de créer une association de défense des consommateurs et indiqué envisager de créer des coopératives pour proposer des produits alimentaires à bas prix. Le 18 février, quelque 300 Omanais avaient manifesté pacifiquement dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques.
Arabie: appel d'intellectuels à des réformes politiques et sociales
Une centaine d'intellectuels saoudiens ont lancé dimanche un appel pour des réformes politiques, économiques et sociales, réclamant notamment l'instauration d'une "monarchie constitutionnelle". Dans cet appel mis en ligne sur internet, ces intellectuels affirment que les soulèvements en Tunisie et en Egypte ont abouti à une situation dans le monde arabe qui "impose (...) de déployer un maximum d'efforts pour mener des réformes avant que la situation ne se dégrade" dans le royaume.
Parmi les principales revendications formulées par le texte figurent "l'instauration d'une monarchie constitutionnelle", "la séparation des pouvoirs" et l'adoption d'une Constitution. L'Arabie saoudite est une monarchie absolue et le roi Abdallah est également Premier ministre. Les signataires, dont le nombre était parvenu à 132 en milieu de journée, réclament également "l'élection au suffrage universel du Majlis al-Choura", le conseil législatif, et le droit de vote et d'éligibilité pour les femmes. L'appel demande en outre "l'adoption de mesures permettant d'accorder aux femmes le droit au travail, à l'éducation, à la propriété et à la participation à la vie publique". En Arabie saoudite, une femme n'a pas le droit de travailler, de se marier ou de voyager sans l'autorisation de son gardien légal, un membre masculin de la famille. Le texte appelle également à interdire "toute discrimination confessionnelle, tribale, régionale ou raciale". Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch, les chiites, qui constituent environ 10% de la population saoudienne, sont victimes de "discrimination officielle en matière de pratiques religieuses, d'éducation et de justice". "Ces demandes vont être prochainement présentées au roi Abdallah", a déclaré à l'AFP l'universitaire Khaled al-Dakhil, l'un des signataires de l'appel, aux côtés d'autres intellectuels de renom, dont des journalistes et des écrivains, ainsi que des militants des droits de l'Homme. "Nous avons bon espoir dans l'adoption de réformes dans le royaume", a-t-il ajouté, soulignant que des demandes similaires avaient déjà été formulées en 2003 et 2004 mais que les circonstances actuelles étaient "plus favorables". M. Dakhil a affirmé que ce communiqué n'était pas dirigé contre le roi mais visait au contraire à "soutenir ceux qui, au sein du pouvoir avec le roi à leur tête, appellent à la réforme".
Nouvelles scènes de violence à Tunis
De nouvelles violences ont éclaté dimanche en début d'après-midi dans le centre de Tunis, où des jeunes se livraient à des saccages en régle au lendemain d'affrontrements ayant fait trois morts, ont constaté des journalistes de l'AFP. Scandant des slogans hostiles au gouvernement de transition, les protestataires, rassemblés en petits groupes sur l'avenue Habib Bourguiba, épicentre des émeutes, tentaient d'avancer en direction du ministère de l'Intérieur et d'une rue adjacente où était positionné un blindé de la police.
Des jeunes lançaient des pierres sur des immeubles pour en briser les vitres et ont dressé des barricades pour freiner l'avancée des policiers. Les policiers tentaient en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogènes. L'avenue Bourguiba avait été livrée samedi à une véritable bataille rangée entre forces de l'ordre et manifestants, que la police avait dispersés à plusieurs reprises en faisant usage de gaz lacrymogènes. Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé que 3 personnes étaient mortes dans ces affrontements et que plusieurs membres des forces de l'ordre avaient été blessés. Le ministère avait également annoncé l'arrestation samedi de plus 100 personnes et de 88 autres auteurs d'actes de vandalisme arrêtés lors des premiers affrontements entre forces de l'ordre et manifestants survenus vendredi au coeur de Tunis. Le ministère avait attribué ces actes de violence contre la police "à un groupe d'agitateurs infiltrés dans les rangs de manifestants pacifistes et qui se sont servis de jeunes lycéens comme boucliers humains pour se livrer à des actes de violences, d'incendies visant à semer la terreur parmi les citoyens et visant les forces de sécurité intérieures".
Liban : plusieurs centaines de manifestants contre le confessionnalisme
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche 27 février à Beyrouth contre le système confessionnel au Liban. 'La révolution est partout... Liban, c'est à ton tour !', ont scandé les manifestants, en majorité des jeunes, en référence aux mouvements de révolte qui agitent le monde arabe.Lire la suite l'article
Reprenant le leitmotiv des soulèvements qui ont secoué la Tunisie, l'Egypte, la Libye ou le Yémen, 'le peuple veut faire tomber le régime', ils ont parcouru sous une pluie torrentielle des rues de Beyrouth, jusqu'au palais de justice, encadrés par la police et l'armée. Certains soldats les regardaient d'un air amusé, d'autres les prenaient en photo. Plus de 2 600 personnes avaient annoncé leur participation à cette marche, mais il semble que la pluie ait dissuadé beaucoup de militants.
'Allez les Libanais, révoltez-vous contre le confessionnalisme', 'Nous voulons un Etat civil', 'Confessionalisme, sang, guerres civiles, assez!', 'Révolution contre le féodalisme, contre la ségrégation!', criaient les protestataires. 'Le confessionnalisme est mauvais pour la santé, nous vous prions de vous en abstenir', 'Tyrans du Liban, votre tour viendra pour sûr', proclamaient leurs pancartes. Le système libanais est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de 'démocratie consensuelle'.
ISRAËL - Zenga, Zenga : un clip israélien sur Kadhafi visionné 500 000 fois dimanche - Vidéo
par Gerard Fredj-
"Zenga Zenga", un clip israélien remixé sur un des discours du dictateur libyen, Mouammar Khadafi, fait "un tabac" sur Youtube après près d'un demi million de visionnages dimanche après midi.
"Zenga, Zenga", c'est le nettoyage "allée par allée" que Kadhafi a promis aux manifestants libyens.
Le clip est un remix du discours mis en musique, avec des danseuses orientales discrètement incrustées dans les images, réalisé par Noy Aloshe, du groupe "Hovevei Tzion" (connu pour son titre Rotsé Banot).
"J'ai reçu énormément de soutien de gens du monde arabe qui ignoraient mon identité et m'ont affirmé que ce mixage était devenu une sorte d'hymne de ralliement des contestataires", a affirmé le musicien à l'AFP.
"Un internaute a même écrit que quand Kadhafi tomberait, ils danseraient sur mon mixage dans les rues de Tripoli, ce qui serait vraiment génial", a-t-il ajouté.
Le vent de révolte populaire qui souffle sur les pays arabes se transforme en tempête et menace de plus en plus de régimes qui s’estimaient à l’abri. Le réveil des peuples arabes, trop longtemps écrasés par les dictatures, semble irréversible et incontrôlable. Leur désir de changement est proportionnel à la longue privation.
La révolution tunisienne qui a surpris par son intensité se poursuit, et les Tunisiens viennent de renverser le premier ministre de transition, Mohammed Ghannouchi. Ils ont montré la voie aux Egyptiens qui, au terme de trois semaines, ils ont déboulonné Hosni Moubarak. Aujourd’hui, ils refusent la mutation interne du régime qui tente de le perpétuer à travers les militaires, et réclament des réformes plus importantes. Les jeunes Egyptiens, ayant écrit une page de l’histoire de leur pays par leur sang, refusent d’être écartés de la rédaction de la Constitution.
Entre la Tunisie et l’Egypte, l’autre dictature vieille de 42 ans compte ses derniers jours, ou dernières heures. Naturellement, et contrairement à Ben Ali et surtout à Moubarak, Mouammar Kadhafi n’a pas résisté à la déferlante populaire. Car en effet, les trois régimes n’ont rien en commun. Même l’exercice et l’intensité de la dictature y étaient différents. La Libye est quasiment le seul pays de la planète où n’existe aucune structure étatique digne de ce nom, avec le modèle personnel imposé par Kadhafi : le système jamahirien. Même l’armée y a été mise en déroute en quelques heures, en dépit des investissements colossaux en matière d’armements (chars, avions, missiles, navettes, armes chimiques et bactériologiques...).
La chute des trois régimes de l’Afrique du Nord fait des jaloux dans la région et au-delà. A l’Ouest du monde arabe, les Algériens tentent de se mobiliser - sans grande réussite pour l’instant. Les manifestations au Maroc ne faiblissent pas. La mobilisation oblige le roi Mohammed VI à sacrifier son Premier ministre au profit d’un technocrate pour contenir la colère. A l’Est, la vague de contestation menace le Yémen, où plusieurs morts ont été enregistrés à Aden et dans le Sud, et où les tribus, traditionnellement proches du régime, semblent le lâcher. De ce fait, le compte à rebours semble enclenché, et le départ du président Ali Abdallah Saleh serait acquis.
A Bahreïn, les concessions du roi Hamad Ben Issa ne calment pas les ardeurs de l’opposition. L’entrée au gouvernement d’un nouveau ministre chiite à la faveur du remaniement annoncé hier samedi n’a pas empêché le bloc parlementaire chiite (Al-Wifak), qui compte 18 députés, d’officialiser sa démission, ce dimanche, provoquant une nouvelle crise politique et institutionnelle dans le royaume. Non loin de là, à Oman, au moins deux personnes ont été tuées et cinq autres blessés dans des accrochages entre les forces de l’ordre et des manifestants à Sahar, à 200 km au nord de Mascate. Les manifestants réclament des réformes politiques et économiques en profondeur. Pourtant, hier, le Sultan Qabous avait annoncé une hausse des allocations versées aux étudiants et une baisse des cotisations salariales. Rien à faire, les Omanais, qui ne sont pas les moins bien lotis, demandent davantage de participation à la vie politique, et ne se contentent plus de la générosité de l’Etat.
Le même scénario touche l’Arabie saoudite. Les mesures socioéconomiques annoncées mercredi par le roi Abdallah, pour un montant de 35 milliards de dollars ne satisfont pas les Saoudiens. Aujourd’hui, Riyad vient de décréter la confirmation dans leurs fonctions de tous les emplois précaires, pour résorber la colère. Mais les Saoudiens demandent des libertés et de la démocratie. Les pétitions se multiplient réclamant au roi une séparation des pouvoirs entre la Monarchie et l’Exécutif, l’organisation d’élections, et la transformation de l’Arabie en Monarchie constitutionnelle.
Le Nord du monde arabe n’est pas à l’abri de la contestation. L’Irak a connu de violentes manifestations vendredi, qui ont fait cinq morts. La plus importante raffinerie du pays a été incendiée. Les manifestants dénonçaient les conditions de vie déplorables, notamment la multiplication des pénuries d’eau et d’électricité, dans un pays qui regorge de ressources en eau et en pétrole, mais qui est victime des gaspillages et de la corruption.
Enfin, en Syrie, le régime vit dans une très vive tension, alors que trois manifestations hostiles ont été organisées ces trois dernières semaines. Les Syriens se disent plus courageux que les Tunisiens, les Egyptiens et les Libyens, et qu’ils vont le prouver bientôt. D’autant plus que le contentieux qui les oppose au régime est bien plus lourd et plus sanglant. Ils relativisent les échecs des trois dernières tentatives, et affirment qu’il s’agit de reculer pour mieux sauter. Ils auraient ainsi testé la réactivité du régime pour mieux l’éviter aux prochaines fois. C’est justement pour éviter ce scénario que Bachar Al-Assad vient de tendre la main, une nouvelle fois, à Israël, à travers les Américains, pour relancer les négociations de paix. Mais pour le peuple syrien, la pilule ne passe plus.
L’effet domino, parti de Tunis, n’épargne aucun pays. Les peuples arabes, trop longtemps absents de la scène, entendent rattraper le temps perdu. Ils risquent de faire des jaloux en Occident, où les diplomaties sont d’ores et déjà dans l’embarras pour leur gestion chaotique des crises. Si le Quai d’Orsay doit changer de locataire ce dimanche, et la diplomatie française parallèle doit subir une profonde mutation, l’Italie et la Grande-Bretagne ne seraient pas à l’abri de l’onde de choc provoquée par la chute imminente de Kadhafi. Rome et Londres ayant entretenu des relations plus qu’ambigües avec Tripoli.
Obama vient de lancer un ultimatum à Kadhafi pour qu'il quitte le pouvoir immédiatement, de son coté des sanctions ont été prises par le Conseil de sécurité de l'Onu à l'unanimité notamment un embargo sur les armes.
Le tribunal international de la Haye a ouvert une enquête contre le leader libyen, ses fils, sa fille et les responsables de son armée pour crimes de guerre et contre l'humanité.
Dans l'est du pays en Cyrénaïque, l'ancien ministre de la justice, Mustapha Abdoul Jalil a établi un gouvernement provisoire.
Cependant il est très peu probable que le boucher de Tripoli quitte le pouvoir.
Le communiqué officiel de la Maison Blanche a été publié à la suite d'une conversation téléphonique avec la chancelière allemande A.Merkel.
"Si un dirigeant pour se maintenir au pouvoir utilise la violence contre sa propre population, celui-ci ne dispose plus d'aucune légitimité et doit immédiatement quitter le pouvoir" a précisé Obama.
Même si la volonté de Barak Obama est désormais affichée, il reste a faire appliquer la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a savoir le débarquement de troupes occidentales voir même arabes ce qui risque de prendre du temps.
Kadhafi a su se préparer à cette éventualité, ce qui n'était pas forcément le cas d'Hosni Moubarak.
Kadhafi qui n'a jamais fait réellement confiance en son armée a auprès de lui des unités combattantes qui lui sont fidèles d'un nombre avoisinant les 20.000 hommes.
Kadhafi a su dissimuler durant des années des milliards de dollars souvent disséminés, difficilement repérable contre tout régime de sanctions. Il ne faut oublier que le dictateur lybien a été soumis sur ces 42 années de règne a près de 20 années de sanctions internationales.
On se souvient également qu'en 1988 par represailles a ses actions terroristes contre des cibles occidentales en Europe au Proche et Moyen-Orient les Etats-Unis avait mené un raid aérien sur Tripoli.
En 1983, de peur qu'il ne lui arrive le même sort qu'à Saddam Hussein, Kadhafi avait enfin coopérer avec les occidentaux concernant son programme nucléaire, chimique et biologique et avait alors recouvré une certaine légitimité.
Aujourd'hui il se retrouve dans la même poition qu'avant 1983, a savoir qu'une coalition peut intervenir sur invitation et pour aider le gouvernement provisoire en Cyrénaïque.
Dans les prochains jours tout se jouera pour l'avenir de la Lybie, et le sort de Kadhafi
Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant d’auprès les medias.
Hassan Mashimaa est le principal leader du parti (Haq) en Français le parti du Droit, opposant Chiite dau Bahreïn il s'est réfugié à Londres comme d' autres leaders Chiites et sans aucun doute comme la plupart des leaders chiites a des relations étroites avec les Anglais, ( un agent de Londres ?)
Mashimaa, a été arrête une première fois en 1994 au Bahreïn pour activité contre la monarchie Bahreïni, puis en janvier 2007, avec deux autres Abd Al-Hadi Al-Khawaja, and Shaker Al-Hamali, Mashimaa s’est réfugié à Londres.
La semaine dernière lui et de nombreux prisonniers politiques ont été amnistiés par le souverain du Bahreïn.
Il a donc quitté Londres pour retourner au Bahreïn, il prétend que pendant son passage à Liban le 22 févrieril a été arrêté puis libéré par les Libanais !
Il sera le prochain Khomeiny du Bahreïn.
Le saviez-vous ?
Vous avez peut-être remarqué que certains mollahs ont des turbans noirs et d'autres blancs.
les turbans noirs sont sont ceux qui comme Khomeiny prétendent descendre du prophète Mahomet, ceux qui ont les turbans blancs n'ont pas prouvé leur lien familial avec Mahomet donc ils portent des turbans blanc.
Hassan Mashaimaa, leader en exil de l'opposition chiite de Bahreïn et chef du parti radical Haq, a regagné samedi Manama, capitale bahreïnie, où la contestation populaire ne faiblit pas depuis deux semaines réclamant la démission du gouvernement, rapporte le correspondant de RIA Novosti.
"Hassan Mashaimaa est arrivé à Manama. A présent, nous l'attendons sur la place de la Perle où il prononcerait un discours", a dit à l'agence un certain Abbas Bahrani, militant chiite.
Le retour du leader chiite intervient au lendemain d'une manifestation de masse à Manama, à l'issue de laquelle le gouvernement aurait décidé d'un remaniement pour apaiser l'opposition.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont descendus vendredi dans la rue pour réclamer des réformes politiques. C'était l'un des plus importants rassemblements antigouvernementaux depuis le début de la révolte. La foule a convergé vers la place de la Perle, devenue le symbole de la révolte.
Des milliers de manifestants ont également défilé samedi. Le pays a connu la semaine dernière ses troubles les plus graves depuis les années 1990, avec la mort de sept personnes dans des tirs des forces de l'ordre contre les manifestants.
Le Bahreïn dont la population est à 75% chiite est gouverné par une dynastie sunnite. L'opposition chiite refuse le dialogue pour le dialogue, en revendiquant un changement fondamental au processus politique actuel fondé sur des demandes légitimes. Les manifestants promettent d'élargir leurs actions de protestations et d'annoncé une grève générale à partir de dimanche.