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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 17:18

 

 

 

Report de livraison des 100 missiles Hot au Liban
Euromissile HOT, crédit image: Wikipedia.fr

Euromissile HOT, crédit image: Wikipedia.fr

Le gouvernement Français aurait décidé du report de la livraison de 100 missiles Hot anti-char  qui devraient équiper les hélicoptères Gazelle de l’armée libanaise, a indiqué le quotidien panarabe Al Hayat ce jeudi. 

Ce report intervient suite à la chute du gouvernement Saad Hariri et à son remplacement par le premier ministre désigné Nagib Mikati.

Les autorités israéliennes et des représentants américains avaient, à plusieurs reprises, demandé à la France d’annuler cette livraison, estimant que ces missiles pourraient tomber dans les mains du Hezbollah. Le gouvernement libanais avait, quant à lui, indiqué que la tenue de l’inventaire de l’Armée Libanaise démontrait l’impossibilité d’un tel scénario.

libnanews

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 12:19

 

Egypte - Guerre interne au régime égyptien ? Cependant l'armée lève l'Etat d'urgence

Une des raisons du maintien en place de Mubarak serait les très vives tensions qui exisetraient au sein même des forces du Régime.

Ainsi, certaines sources disent que des officiers de l’armée égyptienne auraient essayé d’assassiner le vice-president Omar Suleiman ce 10 février.

Deux des gardes du corps du vice-président auraient été tués dans la fusillade.

Suleiman a démenti cette information.

Des tensions existeraient entre les services de renseignement (dont Suleiman est le chef) et certains militaires qui préfèreraient voir des gens comme le ministre actuel de la défense ou le chef d’état-major comme successeur de Mubarak.

Merci à geosintel

 

Egypte : l’armée décrète la levée de l’état d’urgence

vendredi 11 février 2011 - 10h53

Logo MédiArabe.Info

La télévision égyptienne diffuse, en ce moment, le communiqué N°2 du Conseil suprême des forces armées égyptiennes.


Le communiqué N°2 annonce la levée d’état d’urgence dès l’arrêt des manifestations, et l’organisation d’élections présidentielles libres et ouvertes dans le respect de la constitution réformée. L’armée s’engage à garantir la mise en place des réformes promises en vue d’assurer une transition démocratique. L’armée s’engage à annuler toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des manifestants honnêtes qui se sont mobilisés pour dénoncer la corruption et pour réclamer des réformes.

MediArabe.info

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 11:30

 

 

 

 

 

 

Le traffic maritime et les troubles en Egypte

Par Le capitaine de vaisseau Hugues Eudeline 

 

AGS

Le capitaine de vaisseau (R) Hugues Eudeline est un ancien élève de l’École navale (EN 72). Doctorant à l’École pratique des hautes études, il est spécialiste de la sûreté maritime et plus particulièrement du terrorisme maritime.

Figure 1 : Les routes maritimes (source Newscientist)

90 % du tonnage des marchandises échangées dans le monde (1) transite par mer ou la survole. Plus de 50 000 navires de commerce (tonnage supérieur à 1 000 tonneaux de jauge brute), battant plus de 150 pavillons différents y participent. 30000 ont un déplacement supérieur ou égal à 10 000 tonnes. La part du trafic maritime ne cesse de croître; elle a été multipliée par cinq en quarante ans.

L’économie mondiale a évolué vers un système d’approvisionnement en flux tendu et à temps. Cet acheminement régulier des produits finis, mais également intermédiaires, destinés à être utilisés dès leur arrivée, est plus rentable pour la plupart des industries que de gérer et entreposer des stocks. L’amélioration de la fiabilité des navires et leur moindre consommation énergétique –7 fois moins que celle du transport routier– en font de plus un moyen de transport particulièrement économique et peu polluant. Cette évolution a cependant pour corollaire une vulnérabilité forte à toute rupture prolongée d’approvisionnement.

 


La grande route maritime est-ouest
de circumnavigation

Le creusement des canaux de Suez et de Panama a marqué l’ouverture d’une grande route maritime est-ouest de circumnavigation. Elle est entièrement située dans les eaux chaudes de l’hémisphère nord.

En allant vers l’est à partir de l’océan Atlantique, elle franchit le détroit de Gibraltar, traverse la Méditerranée dans le sens de la longueur, embouque le canal de Suez et la mer Rouge dans le sens nord-sud, franchit le détroit de Bab el Mandeb qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique.
Dans l’océan Indien, elle traverse successivement le golfe d’Aden et la mer d’Arabie, passant devant le détroit d’Ormuz, contourne le sous-continent indien et le Sri Lanka avec le nouveau port que les Chinois construisent à Hambantota, traverse le golfe du Bengale et pénètre dans le très long détroit de Malacca (2).

Elle contourne alors Singapour, le premier port de conteneurs au monde, par le détroit du même nom et entre en mer de Chine méridionale en passant entre la Malaisie et les îles Anambas.

Orientée au Nord-Est, elle passe entre les Philippines et Taïwan pour entrer dans l’océan Pacifique. Elle longe alors les côtes méridionales du Japon avant de traverser l’immense océan, passe loin au nord des îles Hawaï pour atteindre le canal de Panama.
Elle sort du canal, traverse la mer des Caraïbes, passe entre les îles de Porto Rico et de Saint-Domingue avant de traverser l’océan Atlantique Nord et d’atteindre Gibraltar.

Le canal de Suez

Il ouvre en 1869.

En 2008, 21 415 navires (3) l’ont emprunté pour un tonnage moyen de 910,1 millions de tonnes de jauge nette (tjn) dont 146,6 Mtjn pour les pétroliers et 38,9 Mtjn pour les méthaniers. Selon l’autorité du canal de Suez, environ 8% du trafic mondial (4) a emprunté ce passage en 2009.

Les travaux d’approfondissement sont en cours (2010). La voie maritime doit permettre à terme le transit de navires de 300 000 tpl à pleine charge contre 210 000 tpl à l’heure actuelle. Il passe du gabarit du suezmax à celui du VLCC en creusant le chenal à 24m (pour permettre le passage de navires de 20m de tirant d’eau (66 pieds). 82% des pétroliers pourront l’utiliser sans restrictions. Les pétroliers avec un trop fort tirant d’eau qui empruntent le canal de la mer Rouge vers la Méditerranée doivent décharger une partie de leur cargaison au terminal pétrolier de Ain Sukkhna (mer Rouge) (5), passer le canal ainsi allégé et récupérer leur chargement au terminal de Sidi Kérir (Méditerranée).

Entre les deux terminaux, le pipeline SUMED (6) double le canal maritime et permet les transferts de pétrole brut. L’économie du canal est indissociable de celle de l’oléoduc puisque le canal assure le passage de 1,3 million de barils par jour quand le SUMED en achemine 2,5. C’est la saturation actuelle du SUMED qui a, en grande partie, entraîné la décision de recalibrer la voie maritime. L’autorité du canal veut pouvoir également permettre le passage des plus grands porte-conteneurs d’une capacité de 15000 evp (équivalent vingt pieds) qui entrent en service.

Le canal est long de 190 km. Les navires se déplacent en convois qui ne peuvent se croiser ailleurs que sur le lac Amer. La durée du franchissement est comprise entre 11 et 16 heures. En raison de la faible largeur du canal, les navires ne peuvent y évoluer librement. En cas de vent de sable, il est même prévu d’accoster la berge. Pendant tout ce temps, la sûreté des navires dépend totalement des forces de protection locales qui sont importantes. Un gros navire coulé permettrait de couper totalement le trafic dans les deux sens jusqu’à ce qu’il soit renfloué.

En réaction à la nationalisation du canal de Suez décrétée par le président égyptien Nasser le 26 juillet 1956, la Grande-Bretagne, la France et Israël interviennent militairement. Les Égyptiens obstruent le passage en coulant une quarantaine d’épaves dans le port de Port Saïd ainsi qu’à l’entrée du canal. Il est totalement coupé du 31 octobre 1956 au 29 mars 1957. Il l’est à nouveau et de façon prolongée pendant la guerre des Six Jours contre Israël. Il reste fermé du 6 juin 1967 au 15 juin 1975, deux convois étant bloqués au mouillage dans le lac Amer pendant toute cette durée.

La Convention de Constantinople de 1888 (7) octroie au canal un statut international et garantit le passage en temps de paix comme en temps de guerre. Ce sont en particulier des entraves à ce traité qui ont contribué à la guerre des Six Jours. Le traité de paix signé à Washington le 26 mars 1979 précise que « les navires d’Israël ou en provenance de ce pays jouiront du droit de libre passage par le canal de Suez et ses approches dans le golfe de Suez et la Méditerranée sur la base de la convention de Constantinople de 1888, valable pour toutes les nations ». Le canal représentant la troisième source de revenus de l’État égyptien (8), il met en œuvre des moyens importants pour le protéger.

Plusieurs incidents et des menaces récurrentes ont émaillés la vie de cette voie navigable depuis sa réouverture. En particulier :

•    le 13 mai 1986, un bâtiment de guerre américain est l’objet de tirs alors qu’il la franchit

•    le 24 mars 2008 (9), c’est au contraire un tir intempestif américain qui est effectué depuis le Global Patriot, un navire de commerce affrété par la marine des États-Unis. Des personnes embarquées ouvrent le feu sur une ou deux barques – selon les sources – de vendeurs ambulants qui continuent de s’approcher de leur bateau, malgré l’ordre de ne plus avancer et une sommation, ajoutent ces sources. Un Égyptien est tué et deux autres blessés

•    le 7 octobre 2010 (10), Nikolaï Patrouchev, patron du FSB russe, l’ex-KGB le canal de Suez déclare que le détroit de Gibraltar, Ormuz et Bab-el-Mandeb sont les «cibles prioritaires» d’organisations terroristes.

Figure 2 : Exportations de pétrole transitant par les principaux détroits (11)

Les conséquences du blocage du canal

La fermeture du canal impose aux navires de contourner l’Afrique.

Par le cap de Bonne-Espérance, la distance séparant le détroit d’Ormuz de Gibraltar est de 10500 milles nautiques, soit plus de 32 jours à une vitesse de 13,5 nœuds (N). En passant par Suez elle n’est que de 4 750 MN, soit une quinzaine de jours.
Pour atteindre les Pays-Bas, les chiffres sont respectivement de 11 900 MN (37 jours) et 6150 MN (19 jours).

Dans les deux cas, la distance est doublée ou presque. Ces jours supplémentaires à la mer coûtent cher, mais en raison des coûts associés, la différence peut n’être pas aussi importante qu’il n’y paraît à première vue. Dans le cas de navires allant en Italie, par exemple, la différence de distance croît notablement.

Le détournement par la route du Cap à la suite de la guerre des six jours a accéléré la construction de pétroliers géants. L’Europe ne craint donc pas de pénurie d’hydrocarbures en provenance des pays exportateurs du golfe Persique, et ce d’autant moins qu’elle dispose de stocks stratégiques capables d’assurer sans problème la transition si besoin était. Quelques perturbations sont en revanche probables pour les industries qui dépendent de la livraison d’autres biens et qui travaillent en flux tendus et juste à temps.

L’impact économique de la coupure du canal de Suez serait avant tout catastrophique pour l’Égypte. En effet, les droits de passage représentent la plus importante source de devises étrangères après le tourisme et les virements des expatriés. L’administration du canal annonce des recettes de 5,6 milliards de dollars (12) (3,6 M€) pour l’année fiscale 2008, en hausse de 22,9 % en un an. Ces chiffres sont à comparer aux revenus qui sont de 59,95 M$ en 2009.

Capitaine de vaisseau (R) Hugues Eudeline

______________
1  The Round Table of international shipping associations (Consulté le 1er février 2010).

2   Les navires de fort tirant d’eau ne peuvent passer par les détroits de Malacca parce que le détroit de Singapour n’a que 25 mètres de fond. Ils ne peuvent passer non plus par le détroit de la Sonde qui sépare les îles de Sumatra et de Java qui n’a que 20 m de fond. Ils passent par le détroit de Lombok puis celui de Makassar, fréquentés également pour relier l’Australie à la mer des Philippines, ou font le tour de l’île continent.

3  SALMON, Loïc, Canal de Suez : des recettes records en 2008, Journal de la Marine Marchande, 5 juin 2009, p. 11

4  Site du Canal de Suez

5  LACOSTE, Romuald, Les nouvelles échelles du transport maritime – Note de synthèse n° 91, ISEMAR, janvier 2007

6  Le SUMED (Arab Petroleum Pipelines Company) est géré conjointement par l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Koweit, les Emirats-Arabes-Unis et le Qatar. Il est constitué de 2 oléoducs parallèles de 320 km de long

7  ORTOLLAND, p. 190-191

8  Les revenus 2004-2005 ont été de 3,3 milliards de dollars (source ISEMAR)

9  Un navire américain a ouvert le feu dans le canal de Suez, faisant un mort, LEMONDE.FR, 25 mars 2008

10  Les intérêts pétroliers sous la menace d’attentats, Mer et Marine, 07 octobre 2010

11  World Energy Outlook 2007 – International Energy Agency

12  SALMON, Loïc, Canal de Suez : des recettes records en 2008, Journal de la Marine Marchande, 5 juin 2009, p. 11

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 10:16

 

 

 

 

L'Egypte a faim...
Par TAREK EL-TABLAWY/AP 
10.02.11
Des vendeurs de pain traversent une ruelle du Caire. 
PHOTO: VICTORIA HAZOU/AP , JPOST
Lire aussi - 
Cela fait plus d'une semaine que Zaki Abdel-Aziz est sans travail. Il a ainsi rejoint les millions d'autres Egyptiens qui vivent d'espoir à défaut d'un revenu, depuis que la capitale a plongé dans le chaos. Son épouse et ses trois enfants ont faim, sont fatigués et tendus. Ils n'avaient réussi à économiser que 100 livres égyptiennes (17 dollars) avant le début de la révolte et n'ont pas la possibilité d'emprunter. Puis, un appel téléphonique inattendu a encore plus démoralisé la famille Abdel-Aziz, mardi 1er février. "Un homme m'a demandé : 'Zaki, cela fait une semaine que tu n'as pas travaillé, n'est-ce pas ? Et tu n'as plus d'argent ?'", raconte Abdel-Aziz. "Il m'a dit : 'Viens, demain, tu recevras 100 livres et un sac de nourriture. Tout ce que tu devras faire en contrepartie sera de nous rejoindre contre ces traîtres, place Tahrir.'"

Abdel-Aziz, employé dans un bureau d'archives du gouvernement, a immédiatement refusé l'offre. "J'ai faim, mais je ne vendrai pas mon âme contre un peu de nourriture", a-t-il dit. Le lendemain, des partisans du président Hosni Moubarak se rassemblaient sur la place Tahrir du Caire et faisaient face aux manifestants anti-gouvernement.

Les protestations qui secouent Le Caire depuis bientôt deux semaines ont condamné beaucoup de commerces, forcé des usines à fermer leurs portes, ainsi que les banques et la bourse locales. Le 3 février, beaucoup de salaires n'avaient pas été versés, alors que les loyers, eux, continuaient d'être prélevés. Le prix de certains produits de base a, par ailleurs, augmenté de plus de 50 %, et certains aliments ont totalement disparu des étalages. Des phénomènes qui viennent s'ajouter aux difficultés économiques qui avaient conduit en partie aux mouvements de protestation. Maintenant, ils ne font que renforcer les sentiments de colère des uns et des autres, divisant ainsi la population locale.

Le pain et le riz : + 80 %

Une partie de la population égyptienne est déjà lassée des mobilisations, estimant que la promesse de Moubarak de ne pas se représenter aux prochaines élections présidentielles constitue une victoire suffisante. "ça suffit", avance Mahmoud Sweilam, mécanicien sans travail depuis le premier jour des manifestations. "Je veux pouvoir vivre et gagner un salaire décent. Mais, telles que sont les choses aujourd'hui, nous ne vivons pas. Ce n'est pas l'espoir de démocratie qui va nous permettre de nous acheter à manger."
Avant les soulèvements, les Egyptiens se plaignaient de salaires trop bas et de la hausse des prix. Selon les analystes, l'inflation annuelle d'environ 17 % du coût des aliments restera un défi de premier plan, même si Moubarak démissionne.

Plus encore, si les manifestants visaient avant tout à exprimer leur colère envers la hausse des prix, il semblerait finalement que leurs actes n'aient fait qu'exacerber le problème. Les prix de quelques aliments de base comme le pain, les lentilles et le riz ont bondi de 80 % dans certains quartiers. Les pâtes égyptiennes habituellement bon marché ont quasiment disparu des magasins.

A Masara, un quartier pauvre près de la prison Torah du Caire, les habitants se plaignent de n'avoir accès qu'à une variété très limitée d'aliments : patates, tomates et oignons. Le prix des tomates a, par ailleurs, quasiment quadruplé depuis le début des soulèvements. Les habitants locaux font également part d'affrontements réguliers en raison de l'insuffisance de nourriture. Certains auraient menacé les propriétaires de magasins avec des couteaux pour les forcer à baisser leurs prix.

La Bourse égyptienne chute

Quoi qu'il en soit, les prix continueront certainement de grimper, en raison de la dépréciation de la livre égyptienne. Et le tourisme ? "Il est mort", affirme Kamal Abdel-Hamid, fonctionnaire public qui reproche aux deux camps l'état de la situation actuelle. "L'économie de ce pays a régressé de 50 ans", ajoute-t-il. Selon l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économique), la coupure temporaire des connexions Internet a coûté 90 millions de dollars à l'Egypte. Les pertes de la Bourse égyptienne ont dépassé "de loin" celles enregistrées pendant la crise financière globale en 2008. C'est ce qu'a annoncé le ministre des Finances Sameer Radwan à la chaîne d'informations Al-Arabiya.

En réponse, le gouvernement tente de reprendre les choses en main. Il a notamment créé un fonds de compensation de plus de 680 millions de dollars, destiné à soutenir les commerces mis en difficulté par les protestations. Et commencé à verser les pensions et les salaires de plus d'un million d'employés de l'Etat, via des distributeurs de billets. Enfin, il a aussi autorisé la circulation de biens importés sans le paiement des taxes habituellement requises, afin de permettre aux commerces de réapprovisionner leurs stocks.

Pour une partie des Egyptiens, le temps des protestations est fini. "Nous avons patiemment attendu des changements pendant 30 ans. Alors, nous pourrons bien attendre un petit peu plus", affirme Reem Nasser, femme au foyer de 32 ans. "Je ne peux pas dire à mes enfants 'Attendez encore un mois pour manger votre petit-déjeuner'. Tout cela doit cesser immédiatement."

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 08:44

 

 

Algérie : les autorités déploient plus de 20.000 policiers en prévision des manifestations de samedi. Les Algériens de France manifestent à Paris
jeudi 10 février 2011 - 08h38
Logo MédiArabe.Info

Selon la télévision « Al Arabiya », les autorités algériennes ont renforcé le dispositif sécuritaire en prévision des manifestations prévues samedi 12 février. Plus de 20.000 agents seront ainsi déployés, ajoute la télévision. La Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie en Algérie (CNCD), qui a appelé à manifester, regroupe plusieurs partis et mouvements politiques et associatifs, ainsi que des activistes de la société civile et des droits de l’homme. Elle défie les autorités qui ont pourtant maintenu l’interdiction de manifester à Alger en dépit de la décision du président Bouteflika de lever l’état d’urgence. Le ministère de l’Intérieur multiplie les appels aux élus pour tenter de satisfaire, avant samedi, les doléances de la jeunesse en vue de désamorcer la crise et de vider la manifestation de son contenu. En outre, les autorités ont décrété les quartiers populaires d’Alger (Bab El Oued, Belcourt, Harrache..., connus pour être des fiefs du FIS dissout) comme des zones fermées, par crainte des débordements et de la récupération politique par les islamistes.

Rappelons que la CNCD – Coordination France – appelle la communauté algérienne établie en France à un rassemblement, samedi 11h sur la Place de La République à Paris, pour réclamer : Le changement et la démocratie ; La levée de l’état d’urgence ; La libération des détenus des émeutes ; Une Algérie démocratique et sociale ; L’ouverture des champs politiques et médiatiques ; Le travail et la justice sociale.

Les premiers signataires de cet appel sont le Parti pour la Laïcité et la Démocratie (PLD), le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), l’ONG Etoiles Nord-Africaines (ENA), l’Association de Culture Berbère de Paris (ACB Paris), l’Association des Etudiants Nord-Africains de France (ENAF), l’Amitié Franco Berbère (AFB), l’Association des Femmes Euro-Méditerranéennes Contre les Inégalités (AFEMCI), l’Association Nationale Pour la Promotion de la Laïcité en Algérie (ANPLA), le Collectif des Enseignants du Berbère de Paris (CEBP).

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 22:29

 

 

Moubarak reste président jusqu'aux élections, mais délègue....

Confirmation : Moubarak n'est pas un agent de la CIA et Obama n'a pas de politique autre que de destabilisation au Moyen-Orient

 

Commentaire libre, après l'allocution d'Hosni Moubarak

 

Contre l'annonce du patron de la CIA, Léon Panetta, dès 8h, ce matin, Hosni Moubarak ne démissionera pas, mais transfère ses pouvoirs de Président à Omar Suleiman.

 

De fait, Barack Hussein Obama est l'homme le plus mal informé et le plus mal conseillé de la planète, incapable de comprendre les crises et le besoin de stabilité d'un grand pays du Moyen-Orient comme l'Egypte. 

 

Jusqu'à la dernière minute, Barack Hussein, déstabilisateur en diable, apparaîssait en professeur de Harvard observant le monde à travers les yeux rêveurs de ses étudiants, sur tous les écrans de l'Amérique.

Le Professeur Obama a dû rester sur sa faim. Il n'a pas eu la force d'un Carter face au Shah d'Iran. A qui le tour, pour les pressions contre les alliés et la mansuétude vis-à-vis de l'ennemi?

 

(à suivre).

 

Gad

 

Moubarak s'accroche au pouvoir

lepoint.

Il aura surpris le monde entier, jusqu'au président des États-Unis. Alors que son départ était présenté comme imminent, et que son peuple attendait un discours d'adieu, Hosni Moubarak a annoncé, lors d'une intervention télévisée très attendue, jeudi soir, qu'il ne démissionnerait pas. S'il a déclaré, sans plus de précision, qu'il déléguait une partie de ses pouvoirs au vice-président Omar Souleiman, le raïs conserve officiellement la fonction de président. Il a promis l'amendement de 5 articles de la Constitution.

Hosni Moubarak s'est dit convaincu que l'honnêteté des intentions et des revendications des manifestants. Mais juge, catégoriquement, que ces annonces sont une réponse suffisante à leurs revendications. "L'Egypte se dirige jour après jour vers un transfert pacifique du pouvoir", a-t-il déclaré. Place Tahrir, les dizaines de milliers d'Égyptiens qui avaient attendu ce discours dans une atmosphère de liesse ont brandi leurs chaussures, furieux, pour dénoncer ces propos. Et de scander ; "à bas, à bas Hosni Moubarak" ; "dégage, dégage".

Hosni Moubarak, 82 ans, dirige l'Égypte depuis près de trente ans. Devenu vice-président en 1975 sous le régime d'Anouar El-Sadate, il lui succède en 1981. Allié des États-Unis, il jouait jusqu'à présent le rôle de principal médiateur dans le processus de paix arabo-israélien. 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 18:56

 

 

 


DEBKAfile Reportage exclusif 10 février 2011, 4:31 PM (GMT+02:00)

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 



 

Tags:  Egypt      Saudi king Abdullah    Obama    US-Saudi Arabia 

 

 

 

En des temps bien meilleurs

 

 

La conversation entre le Président Barack Obama et le Roi saoudien Abdallah, tôt ce jeudi 10 février, a été la plus acerbe qu'un Président américain ait jamais eue avec un dirigeant arabe, selon les sources moyen-orientales de Debkafile. Ils ont connu une brouille très grave, à propos de la crise égyptienne qui a, à ce point, mis en colère le roi que plusieurs sources américaines et moyen-orientales ont rapporté qu’il en avait subi une attaque cardiaque. Des rumeurs selon lesquelles il en serait mort ont secoué le monde de la finance et les marchés pétroliers, ce matin, puis ont été démenties par un conseiller de la famille régnante. Plusieurs sources du Golfe ont précisé qu’il avait eu des attaques cardiaques par le passé.

 

Ces sources ont dévoilé que l’appel qu’Obama a lancé à Abdallah, qui est juste en train de récupérer d’une convalescence, suite à une opération chirurgicale, dans son palais au Maroc, a plongé leurs relations dans une crise profonde et mis en péril l’édifice tout entier des politiques américaines concernant l’Iran et le Moyen-Orient.

 

Le roi a fustigé le Président à cause de son traitement de l’Egypte et de son Président Hosni Moubarak, en le qualifiant « de désastre » qui allait générer l’instabilité dans la région et mettre en péril tous les dirigeants arabes modérés et leurs régimes, qui ont soutenu les Etats-Unis jusqu’à présent. Abdallah a pris Obama en défaut, disant qu'il cherchait à enterrer vivant l’allié le plus fidèle de l’Amérique dans le monde arabe et a juré que si les Etats-Unis continuaient à essayer de se débarrasser de Moubarak, la famille royale saoudienne utiliserait toutes ses ressources pour défaire les plans de Washington concernant l’Egypte et annuler leurs conséquences.

 

Selon des sources du renseignement britannique à Londres, le Roi saoudien a promis de couvrir les pertes de l’Egypte si Washington interrompait son assistance militaire et économique pour forcer Moubarak à démissionner. Il aurait personnellement ordonné au Trésor saoudien de transférer au dirigeant égyptien dans l’embarras les sommes exactes dont il a besoin pour que lui-même et son armée résistent aux pressions américaines.

 

A travers toutes les péripéties, les hauts et les bas observés dans les relations saoudo-américaines, depuis les années 1950, aucun dirigeant saoudien n’a jamais menacé de se lancer dans l’action directe contre la politique américaine.

 

Une source saoudienne de première importance a déclaré au Times londonien que « Moubarak et le Roi Abdallah ne sont pas simplement des alliés, ils sont aussi des amis proches, et [que] le Roi ne s’est pas résigné à voir son ami se faire éjecté comme un malpropre et humilié ».

 

Assurément, ajoutent nos sources, le roi âgé de 87 ans est paniqué à l’idée que, dans l’éventualité d’une situation se développant en Arabie Saoudite, à l’instar du soulèvement égyptien, Washington se débarrasse de lui ni plus ni moins qu’il ne le fait avec Moubarak.

 

Les sources de Debkafile, proches du renseignement, ajoutent que ce remplacement de l’assistance à l’Egypte, n’a pas été la seule carte qu’Abdallah a sortie de sa manche. Il a informé Obama que, dès à présent et sans attendre la suite des évènements en Egypte ni la réponse américaine, il avait ordonné de mettre en route le processus visant à élever le niveau des relations diplomatiques et militaires entre Riyad et Téhéran. Des invitations ont été adressées par Riyad pour que des délégations iraniennes se rendent en visite dans les principales villes saoudiennes.

 

 

Abdallah a insisté sur le fait qu’il avait plus d’un os à ronger, en ce qui concerne Obama. Le roi a accusé le Président américain d’avoir non seulement tourné le dos à Moubarak, mais également à un autre allié américain assiégé, l’ancien Premier Ministre Saad Hariri, quand il a été destitué par le supplétif de l’Iran, le Hezbollah.

 

Nos sources à Washington rapportent que tous les efforts réalisés par le Président Obama afin d’apaiser le roi saoudien et expliquer sa politique vis-à-vis de l’Egypte ont essuyé une fin de non-recevoir [littéralement : sont tombées dans de sourdes oreilles].


Des sources arabes à Londres ont rapporté mardi 8 février, qu’un émissaire spécial de la Présidence américaine a été expédié au Maroc, porteur d’un message d’explication au roi. Il a, purement et simplement, été renvoyé. Ceci n’est, cependant pas confirmé par des sources américaines ni saoudiennes.

 

L’initiative de dialogue  entre Riyad et Téhéran est la conséquence la plus dramatique pour la région qui découle de la crise en Egypte. C’est une véritable bénédiction pour les Ayatollahs, qui assistent au spectacle de ces régimes pro-occidentaux en train de disparaître sous le poids de soulèvements intérieurs, ou se détourner des Etats-Unis, comme l’Arabie Saoudite est en train de le faire maintenant.

 

Ce développement est aussi d’une importance capitale pour Israël. L’étroite amitié entre l’Arabie Saoudite et le régime Moubarak concorde nettement avec l’alignement du Premier Ministre Binyamin Netanyahou sur l’Egypte et leur a fourni des dénominateurs communs sur le plan politique. L’ouverture de la porte, par l’Arabie saoudite, à l’avancée iranienne vers la Mer Rouge et le Canal de Suez resserre l’étau iranien autour d’Israël.

 

Des signes de friction entre Washington et Riyad étaient notables cette semaine, même avant le coup de téléphone du Président Obama au roi Abdallah. Plusieurs médias américains ont relaté la découverte selon laquelle les réserves pétrolières saoudiennes étaient beaucoup moindres qu’estimées auparavant. Et les médias saoudiens ont lancé de gros titres, de façon tout-à-fait inhabituelles, alléguant que l’Ambassade américaine et le consulat à Dahran payaient leurs sous-traitants des salaires de misère, de 4, 3 $ par jour pour le travail d'entretien et de nettoyage et 3, 3 $ par jour pour des travaux de jardinage. 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 18:28

 

 

Egypte : communiqué N°1 de l’armée

Confusion sur le sort réservé à Moubarak

jeudi 10 février 2011 - 16h36, par Mediarabe.info

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La télévision égyptienne diffuse à l’instant le communiqué N°1 du Conseil supérieur des forces armées, lu par un officier supérieur, dans lequel, le Conseil affirme qu’il maintient sa session ouverte par souci de sauvegarder les acquis de l’Egypte.


Le communiqué N°1 pourrait ainsi rapidement être suivi par d’autres, pour annoncer par exemple le transfert des pouvoirs de Moubarak à l’armée. Le Premier ministre égyptien, Ahmed Chafiq, vient en effet d’annoncer que le Président pourrait abandonner ses fonctions.

Notons que la réunion du Conseil supérieur des forces armées, normalement dirigé par Hosni Moubarak, en tant que chef de l’Etat et commandant supérieur des forces armées, n’a pas été présidée par Moubarak. Le vice-président, le général Omar Souleimane, était également absent à cette réunion. Ce qui ressemble à un coup d’Etat en due et bonne forme. Le général Souleimane avait mis en garde, ces dernières heures, contre un coup d’Etat militaire destiné à empêcher l’installation du chaos dans le pays.

L’armée a en outre adressé un autre message aux manifestants, reconnaissant la légitimité de leurs revendications, et affirmant que celles-ci seront satisfaites. L’Egypte s’achemine ainsi vers un changement de président et probablement de régime, avec l’installation des militaires au pouvoir.

Rappelons que plusieurs sources avaient affirmé, ce matin, que le roi Abdallah d’Arabie saoudite avait mis en garde les Etats-Unis et le président Obama contre toute pression excessive de Washington sur Moubarak, pour le pousser à quitter le pouvoir. L’Arabie aurait même proposé de financer l’Egypte si Washington conditionnait le maintien de ses aides militaires et économiques à l’Egypte au départ de Moubarak.

La confusion règne au Caire, la population étant perdue entre les affirmations sur un départ imminent du Raïs, et les démentis. Plusieurs sources donnent pour certain le transfert des pouvoirs aux militaires, alors que d’autres insistent que Moubarak restera à son poste, sans pour autant préciser s’il y sera maintenu pour la forme, mais sans aucune prérogative.

A cette confusion s’ajoutent les informations contradictoires sur l’endroit où se trouve Moubarak. Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Al-Ousbouh, Mustapha Bakri, affirme que Moubarak a quitté le pays mardi soir, sans être en mesure de préciser la destination du chef de l’Etat. D’autres sources arabes affirment, à l’instant, que Moubarak, accompagné du chef d’état-major de l’armée, s’est rendu ce jeudi à la résidence d’Etat de Charm El-Cheïkh.

MediArabe.info

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:33


 

L'économie égyptienne proche de l'effondrement. Les grèves bouclent la totalité des secteurs

 

DEBKAfile Reportage exclusif 9 février 2011

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele 

   

http://www.debka.com/article/20646/

 

Tags:  Egypt     Gen. Suleiman    Mubarak    Suez Canal    US warships 

 

 

Les officiers des douanes ont arête de collecter les denrées en provenance du Canal de Suez

 

 

Le plus grand pays arabe, avec une population de 82 millions d’habitants, est au bord de la rupture, alors que de vastes secteurs de son système économique sont bouclés par des grèves qui s’étendent et les révoltes de ses travailleurs contre leur hiérarchie nommée par l’élite du régime Moubarak et le Vice-Président Omar Suleiman.


Les sources de Debkafile rapportent qu’il n’y a plus de trains qui circulent depuis que les travailleurs des chemins de fer ont déclenché la grève générale et que les principals autoroutes d’état sont interdites par les barricades des manifestants. L’artère vitale Le Caire-Assouan, de 1000 kms de long, le long du Nil a été fermée au trafic, tout au long de la journée de mercredi 9 février, sans que rien n’indique que l’armée ou les forces de sécurité souhaitent ou soient seulement capables de rouvrir la voie à la libre circulation.


Alors que les protestataires continuent d’affluer vers le Square Tahrir du Caire, les routes bloquées empêchent les produits d’aboutir dans les échoppes et sur les marchés – et les soldats postés dans les centres-villes contribuent à ce blocage. Les hommes des 2nde et 9ème divisions en service de maintien de l’ordre au Caire, n’ont pu obtenir aucune ration de nourriture durant 12 heures. Ces interruptions de flux menacent les villes égyptiennes de drastiques pénuries alimentaires.


Les forces de travail des gros complexes industriels ont laissé tomber leurs outils et les officiers des douanes ont interrompu le déchargement des denrées stockées sur approximativement 50 navires transitant chaque jour le long du Canal de Suez et qui apportent au panier du Trésor égyptien pour 3 milliards de $ par an, ce qui représente sa principale source de revenu. Environ 1.300.000 touristes étrangers ont fui le pays, depuis que les désordres ont débuté, emportant avec eux une autre source majeure de revenus.


La fermeture des écoles a été étendue mercredi, après que les enseignants aient refusé de retourner à leurs classes, jusqu’à ce que Moubarak s’en aille.

Le Ministre égyptien des affaires étrangères, Bul Gheit, a déclaré que l’unique solution pour sauver l’Egypte consisterait à ce que l’armée prenne les commandes. Il a rejeté les exigences américaines de décret immédiat de la Loi d’Etat d’urgence et accusé Washington de tenter d’imposer son diktat au Caire, disant que ses conseils n’étaient « d’aucun secours ».

 

Un source américaine de haut-rang à Washington a confié à Debkafile que la situation en Egypte est si épouvantable qu’un coup d’état militaire n’était plus une menace, mais le seul espoir de sauver l’Egypte de l’effondrement économique. C’est à ce moment dramatique qu’il a ensuite ajouté : « L’armée égyptienne apparaît ne pas disposer de personnalité capable de sauver l’Egypte ».  

 

Mardi 8 février, Debkafile publiait :

 

 

Un nouveau surgissement de la protestation anti-Moubarak se répandant à travers l’Egypte, mardi 8 février, a conduit plus le pays tout près d’un coup militaire pour limiter la situation d’anarchie, plus que jamais auparavant depuis que les rues ont été mises à feu depuis le 25 janvier.

 

Le Vice-Président Omar Suleiman a verti un groupe de presse égyptien que le seul choix se situe entre la chute vers un chaos grandissant et une prise militaire du pouvoir au Caire. L’homme politique distingué des années 1960 à 1970, Hasnin Heikal ne perçoit pas, non plus, d’autre voie pour sortir de la crise qu’un gouvernement appuyé par les baïonnettes de l’armée.

 

L’arrivée des forces navales et aériennes américaines, près du Grand Lac Amère du Canal de Suez, indiquait que la crise était toute proche d’une embardée vite hors de contrôle.

 

Les sources militaires de Debkafiles rapportent que les forces américaines sont constituées par le cops expéditionnaire et le groupe de force de frappe de l’USS Kearsarge, accompagné de 6 navires. Des hélicoptères présents sur plusieurs de leurs ponts sont là pour héliporter les 2.200 marines de la 26 ème Unité expéditionnaire de la Marine, qui a été renforcée par deux bataillons d’opérations spéciales.

 

 

La flottille dispose d’un sous-marin furtif et rapide, l’USS Scranton, qui est conçu pour soutenir les opérations des forces spéciales.

 

La force d’intervention américaine a pris position en un point stratégique face à Ismailia, entre la bande occidentale du Canal de Suez et sa bande orientale dans le Sinaï. Elle est positionnée dans l’éventualité d’une réponse urgente, au cas où le passage d’environ 40% du fret maritime mondial à travers le Canal de Suez serait menacé ou en cas de tout autre incidence extrême nécessitant l’intervention maritime américaine.

 

Durant quelques heures, mardi, tout a semblé comme si l’Egypte était finalement retournée à la normale après une insurrection populaire de deux semaines. Mais ensuite, brusquement, des milliers de personnes ont, à nouveau, pris pied dans les rues et sur les squares des viles d’Egypte – depuis le désert occidental de la frontière lybienne jusqu’à la ville d’el Arish dans le nord du Siaï, à l’est, rappelant l’avertissement d’Hosni Moubarak au sujet du chaos qui s’installerait si jamais il devait bientôt quitter le pouvoir.

 

Ils ont formé la manifestation la plus imposante de la champagne visant à mettre Moubarak dehors – au Caire, à Alexandrie, dans les villes du Delta, la ceinture industrielle autour de Mahalla-el-Kebir et de la ville de l’acier d’Heluan, criant « mort à Moubarak ! » et « Pendons Moubarak ! ».


Bien que des réformes et les salaires aient été garantis par le nouveau gouvernement égyptien, de larges groups de travailleurs, principalement au Caire, se sont rebellés contre les directions désignées par l’Etat et ont fondé des « comités révolutionnaires » pour diriger les usines et d’autres endroits, comprenant la Télévision d’Etat égyptienne et le plus grand hebdomadaire d’Egypte, le « Ros el-Yusuf ».

 

Au Caire, la bourse et les pyramides sont restées fermées et le blocage de la circulation particulièrement hermétique

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 07:41

Service de presse de l'ambassade de France en Israël

 

Erdogan pour les frères Musulmans  et l'accolade grecque aux arabes de Ramallah

Le message turc

Itamar Eichner –

Yediot Aharonot))

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, écoute les déclarations que l’on fait à Jérusalem concernant l’Egypte et n’aime pas beaucoup ce qu’il entend.

Erdogan essaie ces jours-ci d’empêcher Israël d’intervenir dans les événements en Egypte et, suite à la rupture des relations directes entre Ankara et Jérusalem, n’a d’autre choix que de faire passer ses messages par le biais d’Athènes. Le Premier ministre turc a téléphoné récemment au Premier ministre grec, Georgios Papandréou, et au président américain, Barack Obama et leur a dit : « Il est très important qu’Israël n’intervienne pas dans ce qui se passe en Egypte. Une implication israélienne aura une influence négative sur la direction que prendront les événements ».

Lors d’une rencontre avec des journalistes, M. Erdogan a indiqué que la Turquie souhaite voir au plus tôt des élections en Egypte. Selon les commentateurs, Erdogan souhaite accroître les chances des Frères musulmans d’entrer sur la scène politique en Egypte.

 

Une accolade grecque aux Palestiniens /

Itamar Eichner –

Yediot Aharonot

La Grèce a décidé de rehausser le rang du représentant palestinien à Athènes à celui d’ambassadeur. Il ne s’agit que d’un geste symbolique mais qui revêt une signification particulière vu le rapprochement entre Israël et la Grèce ces derniers mois.

Les Grecs n’ont cependant pas décidé d’accorder à la délégation palestinienne le statut d’ambassade comme l’ont fait d’autres pays européens comme l’Espagne, la France, l’Irlande et le Portugal.

L’ambassadeur d’Israël à Athènes a demandé des éclaircissements au ministère grec des Affaires étrangères et il lui a été dit que les Palestiniens ont exercé une forte pression, et ont affirmé que, du fait de son alliance stratégique avec Israël, la Grèce a délaissé son soutien traditionnel au peuple palestinien. Les Grecs ont cependant fait savoir aux Palestiniens qu’ils ne reconnaîtront pas l’Etat palestinien tant que celui-ci n’existera pas et qu’ils attendront de voir les résultats des pourparlers avec Israël.

Par ailleurs, le parlement néerlandais a adopté il y a quelques jours une décision selon laquelle il ne reconnaîtra pas un Etat palestinien déclaré unilatéralement mais reconnaît l’Etat d’Israël comme Etat juif. C’est ce qu’a annoncé le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Uri Rosenthal, qui effectue ces jours-ci une visite en Israël et a prononcé hier un discours dans le cadre de la Conférence d’Herzliya. « Aucun pays de l’Union européenne ne nie le droit d’Israël à exister, et aucun ne le fera. En tant que néerlandais, nous rejetons la délégitimation qui est faite d’Israël et j’appelle d’autres représentants de l’Union européenne à la rejeter eux aussi », a déclaré M. Rosenthal.

Au ministère des Affaires étrangères on s’est félicité de la de la décision du parlement néerlandais. « C’est une décision pleine de bon sens », a déclaré le porte-parole du ministère, Yigal Palmor

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