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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 17:59

 

 

Le Hezbollah et l'Iran veulent "que la région s'embrase"
Par jpost.
 
09.02.11

Hassan Nasrallah "marche sur les traces de son mentor" l'Ayatollah d'Iran Ali Khameneï. C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Husam Zaki, au journal saoudien al-Watan, mercredi.


PHOTO: AP , JPOST

Il accuse les deux leaders chiites de vouloir "mettre le feu à la région".

"Nasrallah n'a pas le droit d'accuser l'Egypte de suivre Israël et les Etats-Unis alors qu'il travaille à démolir le front uni en Palestine et au Liban pour mettre en oeuvre les programmes iraniens", affirme Zaki.

Le Hezbollah n'a pas commenté ces propos. Mais il a indiqué que l'un de ses membres, Sami Chehab, échappé d'une prison égyptienne pendant les manifestations, était toujours en Egypte et n'était pas rentré au Liban, contrairement à ce qui avait été précédemment rapporté par Reuters.

Le Hezbollah a fait savoir qu'il aurait dignement accueilli Chehab, arrêté l'année dernière pour avoir planifié des attaques en Egypte.

Mercredi, le vice-président égyptien Omar Souleïman a déclaré que les organisations terroristes étaient la première menace pour la sécurité du pays. Et rappelé que de nombreux membres d'al-Qaïda et d'autres organisations djihadistes s'étaient échappés des prisons du pays.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 16:54

 

 

esisc

Photo Pierre Terdjamn -Cosmos photos news

 

 

DE LA TUNISIE AU « MONDE ARABE » : COLERE, DANGERS ET PROGRES 

 

Par Claude Moniquet

 

 

 

Depuis la soirée du 14 janvier qui vit l’annonce du départ inattendu du Président Ben Ali, mettant fin à 23 années de règne sans partage par une cavale honteuse qui le rabaisse soudain au rang de braqueur de banque, le monde est tétanisé par la vague de fond qui secoue – ou semble secouer – le monde arabe.

Toujours amoureuse des idées simples et des slogans creux, la presse, dans son immense majorité, se gargarise de la légende et de l’avenir de la Révolution dite « du Jasmin » dont il ne faudrait surtout pas, nous assène-t-elle, que le peuple soit frustré des bénéfices. Curieux romantisme de barricades qui veut que tout ce qui vient de la rue soit beau, juste et, pour tout dire, sacré. C’est oublier un peu vite que, ces 250 dernières années, si l’on excepte les cas notables des révolutions française et américaine (et encore, en ce qui concerne la France, le chemin qui va de 1789 à 1871 fut long, douloureux et sanglant), le peuple a toujours et partout, et singulièrement dans le « tiers monde », été frustré des fruits des sacrifices auxquels il avait consentis pour mettre bas un régime honni.

On voit mal au nom de quelle immanence ou de quelle règle nouvelle il en serait autrement en Tunisie.

Toujours courageuse quand les vents deviennent mauvais – il suffit pour se convaincre qu’il y a là une règle quasi absolue de relire quelques pages de ces hommes immenses que furent Winston Churchill et le Général de Gaulle, qui, hélas, n’ont pas d’héritiers politiques et moraux – la classe politique fuit en rangs serrés. Ben Ali ? Vous avez dit Ben Ali ? Connais pas, jamais rencontré, on s’est toujours méfié de lui, ou alors non, on ne savait pas. Hier, l’homme était « l’ami » de bien des pays européens (et pas seulement de la France !), aujourd’hui, on se félicite du départ du Tyran. S’il avait le moindre doute sur la nature humaine, M. Ben Ali a dû le perdre en quelques minutes dans la soirée du 14 janvier. Les moins ridicules ne furent pas les socialistes : l’Internationale socialiste a exclu Ben Ali et son parti quasi unique le lendemain de sa chute (avant, c’eut été impoli, voir risqué…) et, depuis, ils nous donnent urbi et orbi des leçons de morale d’une grande portée jugeant sévèrement le « soutien » apporté à un « dictateur ».

Ni la Tunisie ni le « monde arabe » et ses problèmes ne méritent cet aveuglement et cette lâcheté.

M. Ben Ali n’était certainement pas le plus grand démocrate que cette terre ait porté mais il ne fut certes pas le dictateur pervers que l’on se plait à décrire aujourd’hui : il a modernisé son pays, a protégé et développé les droits et libertés des femmes, a éduqué la jeunesse et créé une classe moyenne robuste. S’il est tombé ce n’est pas, n’en déplaise aux éditorialistes de la rive gauche, parce qu’il avait bafoué les libertés intellectuelles de quelques-uns (dont beaucoup vivant dans les mirages de cette même rive gauche), mais parce qu’il alaissé le clan criminel de sa deuxième épouse, les Trabelsi – aimablement surnommés à Tunis les « Sopranos »,  allez savoir pourquoi ! – racketter l’économie et piller les classes moyennes qui étaient sa base sociale. Et puis, bien entendu, il y trop de propagande, trop d’ubuesque mise en scène d’adhésion populaire, trop de distanciation avec la réalité. Et trop de hogra, ce mot arabe que l’on traduit par mépris et qui dépeint le sentiment souvent ressenti par les Arabes face à leurs maîtres. Mais un mépris qui conduit au désespoir.

Le pire n’est jamais certain (mais, enfin, il se produit souvent) et le plus probable en Tunisie est que l’Islamisme politique de M. Rachid Ghannouchi et de ses « Frères Musulmans » ne se taille, dans les mois à venir, une part de lion.

Face à d’anciens complices du Président recyclés, de manière presque risible, en « Résistants », face à une opposition légale peu organisée et discréditée d’avoir si longtemps accepté de jouer les faire-valoir du pouvoir, les Islamistes sont les seuls à pouvoir se targuer de n’avoir jamais, ni de près de ni de loin, été associés, depuis l’indépendance, au pouvoir et à ses errements. Cette « pureté » (qui n’est bien entendu qu’un leurre, on le découvre vite quand ils arrivent au pouvoir…) et le climat ambiant dans le monde arabo-umsulman devrait leur rapporter gros.

Il demeure, il est vrai, une inconnue : la société tunisienne est profondément laïque et ceci est à mettre au crédit de M. Ben Ali qui a continué la politique intelligente et éclairée du père de l’indépendance, Habib Bourguiba. Elle a donc, sans doute, de grandes capacités de résistance à l’aventure intégriste. C’est, en tous les cas, ce qu’on lui souhaite.

Mais de Tunisie, le malaise nous dit-on s’est propagé à l’ensemble du monde arabe, comme semble le prouver ce qui se passe aujourd’hui au Caire. A nouveaux, les éditorialistes entrent en scène; mettez dans le réservoir de votre stylo-plume la Tunisie, l’Egypte, l’Algérie, le Yémen et le Liban, secouez bien et il en sortira toujours une idée forte qui vous permettra de tenir vos deux minutes sur un  plateau de télévision.

Il y a effectivement une crise dans le monde arabe, ou plutôt des crises.

Si certains pays, comme le Maroc ou les Etats du Golfe, ont bâti, autour d’un pouvoir légitime (mais souvent vilipendés par notre presse aveugle et simpliste) et reconnu comme telle par l’immense majorité de leur population des régimes solides – même s’ils ne sont pas immunisés, en cette période de crise, contre la révolte - d’autres ont semé les graines de la violence.

Qu’on pense à l’Algérie qui pourrait être le plus riche pays d’Afrique et qui est aux mains d’une kleptocratie méprisable qui la pille, qu’on pense à la Libye et à son dictateur qui fait penser à un clown triste, qu’on pense au Liban et à l’Irak, otages de l’Iran et de ses clients locaux (encouragés par nos trahisons et nos erreurs), qu’on pense auYémen rongé par le tribalisme et l’incompétence de ses dirigeants.

Partout, la crise menace, partout, la crise est là avec ses tentations violentes et les drames qui peuvent en résulter et qui seront encore pire que les injustices que l’on prétend corriger, comme on le vit en Iran en 1979.  

Mais partout aussi des hommes et des femmes, des intellectuels et des gens simples et justes se battent, difficilement pour le progrès social et intellectuel – ce qui ne signifie nullement qu’ils veulent copier servilement notre modèle occidental qui connaît ses propres limites - et pour faire entrer le monde arabe dans la modernité. Parfois ils sont (souvent discrètement) soutenus par le pouvoir, parfois ils sont combattus par ce même pouvoir.

A ceux là, nous devons de rejeter les idées simples dont ne peuvent naître que des situations compliquées et insolubles et nous rappeler, comme disait De Gaulle, que « l’Orient est compliqué ». Et il ajoutait : « je savais qu’au milieu des facteurs enchevêtrés, une partie essentielle s’y jouait. Il fallait donc en être. »

© ESISC 2011

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:01

 

 

Bann TSL

 

Liban : la course contre le Tribunal international est engagée. L’Iran et la Syrie peuvent s’inquiéter, surtout que le Premier ministre désigné peine à former son gouvernement-tampon
lundi 7 février 2011 - 17h41
Logo MédiArabe.Info

Soumis aux pressions de l’opposition devenue majoritaire sous la menace des armes du Hezbollah, comme l’a reconnu ce lundi Ghassan Salamé, politologue et ancien ministre libanais, le premier ministre désigné, Najib Mikati, peine à former son gouvernement. Les exigences du Hezbollah et des autres alliés de l’Iran et de la Syrie sont telles, qu’aucun Premier ministre ne peut satisfaire. Il en va d’exclure les souverainistes, de rompre les protocoles liant le Liban aux Nations Unies et au Tribunal international, et de retirer les juges libanais devant siéger à La Haye. Pourtant, le Hezbollah avait promis de tout mettre en œuvre pour faciliter la tâche de Mikati, d’autant plus que le parti de Dieu redoute les conséquences de l’acte d’accusation sur sa direction en l’absence d’un gouvernement. De ce fait, une course contre la montre est engagée afin de devancer le Tribunal et de former un cabinet.

A juste titre, le Tribunal semble progresser à grande vitesse vers la publication de l’acte d’accusation : « c’est une affaire de jours », précise-t-on de sources bien informées. Le juge italien Antonio Cassese, président du TSL, a consacré ce lundi une réunion technique à l’examen de la définition des termes Terrorisme, Complot, Assassinat... L’audience marque un moment important dans la vie du tribunal, a-t-il déclaré en ouverture de l’audience de la chambre d’appel du TSL à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye.

Selon des sources libanaises présentes aux Pays-Bas, « Cassese a lancé une véritable bombe, qui aura l’effet d’un séisme au Liban et dans la région ». Car, expliquent les mêmes sources, « il s’est intéressé aux questions les plus délicates dans l’instruction et dans le procès qui en découlera », à savoir « les relations entre les responsables (libanais et syriens qui ont couvert le crime contre Rafic Hariri) et leurs subordonnés (les généraux et autres officiers qui ont commis le crime) ». Le juge italien s’est interrogé si « un Président peut être poursuivi et condamné s’il est au courant et s’il laisse ses subordonnés commettre un crime, et s’il couvre les auteurs et détruit les preuves matérielles sur le théâtre du crime ? ».

Ces interrogations semblent viser particulièrement le Hezbollah, l’ancien président libanais Emile Lahoud et ses généraux. Selon toute logique, ce procédé peut remonter la filière jusqu’au Président Assad, qui régnait sur le Liban et qui faisait la pluie et le beau temps, et jusqu’au plus haut sommet du pouvoir iranien.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 08:57

 

Bann TSL

 

Le Moyen-Orient bientôt porté à incandescence : le 'Hezbollah accusé de terrorisme et de meurtre par le Tribunal Hariri

 

 

 

 

DEBKAfile Reportage exclusif 7 février, 2011, 3:00 PM (GMT+02:00)

 

Par Marc Brzustowski

 Pour © 2011 lessakele  

 http://www.debka.com/article/20641/

Tags:  Hariri tribunal-SLT      Hizballah    Iran    Lebanon    Syria 

 

 

Le Tribunal Spécial sur le Liban a franchi le cap, concernant le Hizballah

 

Le Juge Daniel Fransen, chargé de la procédure préalable au procès, pour le Tribunal Spécial sur le Liban, a demandé à la Cour de se prononcer sur les crimes de terrorisme, de conspiration et de meurtre prémédité, lorsque le Tribunal a tenu sa première audience, ce lundi 7 février. Une autre de ses 15 questions a été : Sous quelle Loi ces réquisitions doivent-elles être faites : Libanaise, internationale ou les deux à la fois ?

 

Les sources du renseignement de Debkafile rapportent que sous quelques jours, on prévoit que le Juge Fransen publiera les actes d’accusations fondées sur les découvertes et conclusions de l’enquête du Procureur Daniel Bellemare sur l’assassinat du Premier Ministre Rafik Hariri en 2005.

 

Cette planification accélérée de la Cour et la gravité de ses accusations ont pris par surprise les principaux suspects, les grands pontes du Hezbollah chi’ite libanais, alors qu’ils ne s’y attendaient pas. Ils sont confrontés au fait d’être incriminés en tant que criminels internationaux, pour des accusations de terrorisme, de conspiration et de meurtre prémédité. Il n’y a guère plus qu’ils puissent faire que de se moquer ouvertement des convocations à être extradés par la force des armes. Alors qu’il n’y a aucun terme en vue concernant la situation de blocage en Egypte, une épreuve de force supplémentaire au Liban, par conséquent, menace grandement d’éclater.

 

Les juges internationaux ont franchi le pas, non seulement concernant le Hezbollah, mais également concernant ses patrons à Damas et Téhéran et précisément à un moment où Washington, qui est pourtant supposé soutenir le travail de la Cour, avait espéré que les actes d’accusation ne soient pas prêts avant quelques mois. La dernière chose dont l’Administration Obama a besoin à ce moment précis est bien un second foyer d’incendie au Moyen-Orient.

 

 

Mais qu’elle l’apprécie ou non, le Tribunal Spécial s’est résolu à sa première audience à Leidshendam près de la Hague, le lundi 7 février. La première session a permis l’examen des noms des individus contenus dans les actes d’accusation tenus secrets du document Bellemare, transmis à Fransen le 17 janvier. Cette session et les suivantes se tiendront en public, aussi la liste complète des accusés n’est plus qu’à une semaine ou dix jours de sa publication officielle.

 

 

Ceci noie au fond du lac le plan minutieusement élaboré par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah pour rendre certain que ce but ne serait jamais atteint : ils ont manœuvré pour se débarrasser du Premier Ministre Libanais Saad Hariri et l’ont remplacé par Najib Miqati, ami du Hezbollah et des dirigeants syriens, dont la première tâche était de disqualifier le TSL, de rendre nuls et non avenus ses actes d’accusation et de réduire les liens avec le Tribunal. Mais leur candidat tiré sur le volet pour être premier Ministre n’a pu s’arranger pour former un gouvernement pour trois raisons :

 

1.Le Président libanais Michel Suleiman insiste sur le fait qu’il ne soutiendra pas la formation d’une administration d’unité nationale, puisque cela nécessiterait la participation du bloc du 14 mars de Saad Hariri.

 

2.  Suleiman souhaite que ce soit un candidat du bloc du 14 mars – et non un homme de Miqati – qui soit désigné en tant que Ministre de l’Intérieur pour diriger le département le plus important du Gouvernement qui détient les leviers de la sécurité intérieure et les services de renseignement, et qui soit autorisé à déclarer un état d’urgence nationale.


3 Miqati n’est pas non plus emballé par l'idée de former un gouvernement à base étroite, parce qu’il s’exposerait comme n’étant qu’un tampon entre la Syrie et le Hezbollah et se trouverait, de ce fait, ostracisé par les Etats-Unis et la plupart des pays occidentaux. L’alliance entre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah a, par conséquent, perdu la course contre la montre pour coiffer au poteau le Tribunal International sur le dossier Hariri. La Cour n’a donc pas seulement phagocyté le Hezbollah, mais promet d’apporter des décisions qui feront date sur les problèmes les plus inflammatoires du moment, des définitions du terrorisme et des questions telles que les accusations cumulatives dans les dossiers de conspiration.

 

Le Hezbollah pourrait encore rechercher quelqu’un travaillant plus rapidement pour qu'il prenne la place de Miqati et forme précipitamment un nouveau gouvernement – ou, alternativement, déployer ses forces pour contrôler Beyrouth et les institutions gouvernementales et ainsi établir une administration alternative du « Liban Libre », afin de réduire les relations avec le TSL.

 

De telles options fraient avec la menace de violence et de guerre civile. 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 08:32

 

Israël ne fera aucun cadeau au 'Hezbollah notamment pour le village de Ghajar

guysen

 

 

Voilà au moins quelques arabes qui seront heureux !

 


Israël aurait gelé le plan de retrait du village libanais de Ghajar à la suite du renversement du gouvernement libanais. "Nous ne ferons aucun cadeau au Hezbollah", a déclaré un haut responsable israélien à Jérusalem.


Il y a à peine trois mois, le Cabinet de Sécurité israélien a approuvé un plan de retrait des forces israéliennes de la partie nord du village de Ghajar, village à la frontière libanaise. Un haut responsable de Jérusalem a pour autant affirmé au début de ce mois de février 2011 que le plan allait être mis en suspens pour quelque temps, aux vues des troubles créés par le Hezbollah.

Le groupe chiite a en effet entraîné la chute du gouvernement de Saad Hariri – 11 ministres ayant démissionné – tandis qu'ils font monter la tension autour du Tribunal Spécial pour le Liban, mis en place par l'ONU, qui doit rendre ses conclusions sur l'assassinat de Rafic Hariri.

"Nous ne voulons pas faire de cadeau au gouvernement du Hezbollah", a ainsi déclaré un haut responsable israélien. Selon la décision des ministres, qui remonte au mois de novembre 2010, les forces israéliennes devaient se retirer de la partie nord du village d Ghajar et la laisser sous l'autorité des Nations Unies, et déplacer leurs troupes dans la parie Sud de l'autre côté de la frontière.

Le Cabinet avait alors ordonné au ministre des Affaires étrangères d'achever les négociations avec les forces de l'ONU présentes dans le sud du Liban, la FINUL, le plus vite possible "tout en maintenant la sécurité régionale pour Israël et la qualité de vie des habitants du village". À l'époque, Avigdor Lieberman avait estimé que le plan serait mis en place en quelques semaines.

Pour autant les mois ont passé et la situation n'a pas changé, les soldats de Tsahal étant toujours dans la partie nord du village. "L'idée était de renforcer les modérés, pas les extrémistes", a précisé le haut fonctionnaire. "Aujourd'hui, il est problématique de passer la main au gouvernement du Hezbollah pour le contrôle de Ghajar. Nous sommes en train de discuter de la situation avec les Nations-Unies et la FINUL. En décembre 2010 nous ne pouvions pas prédire l'instabilité actuelle ni le renversement du gouvernement par le Hezbollah", a-t-il continué.

De son côté le ministre israélien des Affaires étrangères continue à préparer le retrait du village et tente, dans le même temps, de trouver des solutions aux récentes évolutions dans la région, y compris les révoltes égyptiennes. Selon les estimations de ce dernier, le "plan Ghajar" devrait être à nouveau soumis au Cabinet de Sécurité dans les prochains mois pour une nouvelle approbation. "Il ne se passera rien tant que le rapport Hariri ne sera publié", a pour sa part estimé un haut responsable israélien.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 07:54

 

Jordanie - Les Frères Musulmans et les chefs tribaux Jordaniens menacent le Monarque Abdallah II d'un soulèvement populaire

 Par Aschkel © 2011 www.aschkel.info

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Moins d'une semaine après sa nomination, le nouveau premier ministre de Jordanie doit faire face à un bouleversement potentiel avec l'opposition islamiste qui refuse de rejoindre son gouvernement. Bouleversement annonciateur d'une révolte populaire.

Maarouf Bakhit, premier ministre tente de former un cabinet chargé de mettre en place des réformes pour contrer le mécontentement populaire inspiré par la révolte tunisienne et les protestations contre le régime en Egypte.

Bakhit a rencontré les députés, sénateurs, syndicats ainsi que le puissant mouvement islamiste qui a refusé dimanche de rejoindre le nouveau gouvernement.

Dans le même temps, 36 membres des grandes tribus, qui forment l'épine dorsale en Jordanie ont condamné la corruption au sein de l'autorité et menacé d'une révolte populaire.

Hamza Mansour chef du Front d'Action Islamique (le bras des frères musulmans en Jordanie) a déclaré à la presse –"Nous n'avons pas discuté des détails de l'offre, mais tout ce que je peux vous dire c'est que notre participation dans les circonstances actuelles est hors de question. Nous ne demandons pas de miracles, nos demandes sont réalistes et réalisables, nous exigeons des élections générales anticipées avec une nouvelle loi électorale"

 

Les chefs tribaux ont rejoint les islamistes dans leurs revendications. Ils adressent une critique sans précédent à la famille royale de Jordanie, 36 personnalités tribales jordaniennes ont donc lancé cet appel urgent et menacé de suivre l'exemple de la Tunisie et de l'Egypte.

 

Dans leur lettre de critique, les chefs tribaux accusent la Reine Rania, ses courtisans et centres de pouvoir qui l'entoure "d'ingérence dans les affaires du pays, de diviser les jordaniens et de voler le pays et le peuple".

Le message envoyé par ces chefs tribaux au Monarque Abdallah II est clair, ils préviennent que si la corruption n'est pas rapidement dénoncée et poursuivie, si les réformes ne sont pas mises en œuvres, des événements similaires à ceux de Tunisie et d'Egypte se produiront.

 

Le Monarque n'a pas encore répondu.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 07:12

 

 

La place Tahrir reste occupée,mise en garde des Frères musulmans

Les Frères musulmans, principale force de l'opposition égyptienne, ont prévenu lundi qu'ils pourraient quitter les consultations ouvertes par le gouvernement alors que les manifestants de la place Tahrir continuent de réclamer le départ immédiat d'Hosni Moubarak.Lire la suite l'article

A Washington, Barak Obama  a estimé de son côté que les consultations engagées ce week-end au Caire avaient permis d'enregistrer des progrès. "A l'évidence, l'Egypte doit négocier une voie et ils font des progrès", a-t-il dit à la presse.

Mais l'appréciation portée par le président américain semble en contradiction avec les déclarations des principales figures de l'opposition égyptienne, qui n'ont fait état que de petits progrès au cours de la première séance de discussions avec le vice-président, Omar Souleimane.

Au nom des Frères musulmans, Essam el-Erian a déclaré que la confrérie islamiste reconsidérerait sa participation à ces consultations si ses demandes, comme le départ du raïs, restent lettre morte.

"Nous allons reconsidérer toute la question du dialogue (...) Certaines de nos demandes ont bien été prises en compte mais nous n'avons pas eu de réponses concernant les plus importantes, comme celle du départ de Moubarak, a-t-il dit à Reuters.

"NOUS NE VOULONS PAS DE SOULEIMANE"

Au quatorzième jour de la contestation du régime, alors que le nouveau gouvernement se réunissait au complet, des milliers de personnes ont continué d'occuper la place Tahrir (Libération), au coeur de la capitale, pour exiger le départ immédiat du raïs.

De nombreux jeunes protestataires disent ne rien attendre des consultations engagées entre le vice-président Omar Souleimane et l'opposition, et veulent poursuivre la "Révolution du Nil".

"Je rejette le dialogue. Nous ne reconnaissons pas ce gouvernement. Moubarak doit partir, le despote doit partir, et nous ne bougerons pas d'ici tant qu'il restera", déclare Sayyed Abdel-Hadi, un comptable de 28 ans. "Nous ne voulons pas de Souleimane, c'est le symbole du régime de Moubarak. S'il devient président, nous ferons une autre révolution", renchérit Oussama Gamal, un enseignant de 22 ans.

LASSITUDE PERCEPTIBLE

Au pouvoir depuis près de trente ans, Hosni Moubarak a annoncé qu'il ne solliciterait pas un sixième mandat lors de l'élection présidentielle prévue en septembre. Il n'entend toutefois pas quitter la présidence d'ici là afin de superviser la période de transition.

Les opposants prévoient de nouveaux rassemblements mardi et vendredi, tout comme les manifestants qui continuent à descendre dans les rues, en moins grand nombre, à Alexandrie et à Suez.

Une forme de lassitude semble toutefois perceptible dans la population après deux semaines de paralysie de la vie publique.

L'activité a repris dans une grande partie du pays et les banques ont rouvert dimanche, de longues files d'attente se formant pour retirer de l'argent liquide. La capitale commence à renouer avec ses traditionnels et apocalyptiques embouteillages.

Fermée le 27 janvier, la Bourse du Caire rouvrira dimanche prochain, a déclaré un responsable de la place financière. La livre égyptienne est à un plus bas de six ans.

Les autorités ont de nouveau écourté le couvre-feu qui sera désormais en vigueur de 20h00 à 06h00 (18h00 GMT à 04h00 GMT). Le couvre-feu imposé le 28 janvier débutait jusque-là à 19h00 (17h00 GMT).

Hosni Moubarak a remanié son gouvernement fin janvier pour tenter d'apaiser la colère des centaines de milliers de manifestants qui dénoncent la pauvreté, la corruption et le manque de libertés.

Après l'ouverture de consultations avec l'opposition, présidées par le nouveau vice-président Omar Souleimane, le gouvernement a annoncé dimanche un accord sur un cadre de négociations. Il a ajouté que le processus serait supervisé par Hosni Moubarak.

Un comité a été créé afin de réfléchir à des réformes constitutionnelles. Le gouvernement a aussi évoqué la libération de prisonniers politiques, la liberté de la presse et une levée de l'état d'urgence.

Bertrand Boucey, Guy Kerivel, Benjamin Massot et Henri-Pierre André pour le service français

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:25

 

 

Egypte : la vie reprend doucement son cours, mais des interrogations demeurent
lundi 7 février 2011 - 17h13
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Les Egyptiens ont repris une vie quasi normale, avec la réouverture des banques et des boutiques. Seuls la place Tahrir et son périmètre sont encore animés par les manifestants, mais dont le nombre diminue de jour en jour à la faveur du dialogue entamé entre le vice-président Omar Souleimane et les représentants de l’opposition. Ce dialogue a ouvert une brèche par laquelle l’Egypte doit s’acheminer vers des réformes constitutionnelles qui devront être achevées début mars prochain.

Mais au Caire, le retour au calme laisse un goût amer chez la plupart des parties engagées dans le bras de fer. Les opposants ont en effet du mal à accepter leur « non victoire rapide et décisive », à la tunisienne, alors qu’ils étaient pressés d’en finir avec Moubarak. Le régime, de son côté, est amer pour n’avoir pas vu arriver le vent de la contestation, et pour s’être laissé déborder. Mais au-delà de ces constats, des interrogations demeurent, bien que de plus en plus d’Egyptiens commencent à voir un début de réponse, comme en attestent les témoignages recueillis sur place, hier dimanche qui affirment la présence, pour la première fois dans les manifestations, de slogans hostiles à l’Iran. En effet, les observateurs s’interrogent sur les origines des moyens financiers mis à la disposition du million de manifestants depuis 14 jours (nourriture, boissons, couvertures...), et estiment que seul un Etat ou une grande organisation peut supporter le prix de cette lourde logistique, d’autant plus que les manifestants sont censés appartenir à la classe pauvre, les riches était proches du régime et du clan Moubarak !

Par ailleurs, Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse dans le pays, a critiqué Téhéran et ses prises de position avec virulence. Les Egyptiens sont de plus en plus conscients qu’ils ont été victimes d’une tentative de déstabilisation de la part de l’axe chiite (Iran-Syrie-Hezbollah-Hamas-Qatar).

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:23

 

 

Hassan Nasrallah tente une OPA sur la révolution en Egypte pour changer le visage de la région

Le Hezbollah met ses moyens à la disposition des Egyptiens révoltés et les classe dans le camp du bien, face au mal israélo-américain

lundi 7 février 2011 - 19h07, par Mediarabe.info

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Le Hezbollah a organisé, lundi 7 février, un rassemblement de soutien aux révolutions tunisienne et égyptienne. Dans un discours transmis par écrans géants, Hassan Nasrallah a mis tous les moyens de son parti à la disposition des Egyptiens, affirmant que la victoire de leur révolution changera le visage de la région.

Après le Guide de la république islamique d’Iran, Ali Khamenaï, Ahmed Khatami et Mahmoud Ahmadinedjad, c’est au tour du Hezbollah d’applaudir la révolte des Egyptiens. Hassan Nasrallah a en effet affirmé, devant ses partisans réunis pour soutenir la révolte au Pays du Nil, que « nous sommes ici pour exprimer notre soutien au peuple d’Egypte et, pour les semaines qui ont précédé, le peuple de Tunisie ». Depuis sa cachette, Nasrallah, qui avait appelé, fin décembre 2008, les Egyptiens à reproduire le coup d’Etat de 1952, vient de tenter une récupération de la révolte du Caire, en opposant notamment le bien égyptien au mal israélo-américain : « Nous, en tant que Résistance contre le plan israélo-américain pour le Moyen-Orient, ne pouvons rester de côté quand nous assistons à une bataille entre le bien et le mal », a-t-il dit, avant d’exprimer clairement « notre soutien à cette révolution que nous défendons ».

Nasrallah a ajouté : « Nous assistons à une véritable révolution populaire qui regroupe toutes les composantes d’Egypte, les chrétiens et les musulmans, les partis islamiques et nationaux, ainsi que les mouvements culturels et de la société civile avec ses femmes et ses hommes, ses jeunes et ses vieux, ses riches et ses pauvres... Mais ne nous trompons pas. Les amis d’Israël et des Etats-Unis veulent nous faire croire que cette révolution concerne le pain. Non, les manifestants de la place Tahrir et d’ailleurs disent leur refus d’Israël et des Etats Unis. C’est une révolution sociale, mais aussi politique concernant le conflit israélo-palestinien. Certains disent que ce sont les USA et le Pentagone qui ont poussé les Egyptiens à lancer cette révolution. Ce n’est pas vrai, c’est l’oppression qui a tout déclenché. Dire le contraire c’est insulter l’intelligence des Arabes ».

Et d’ajouter que « les Etats-Unis savent que des changements émergent au Moyen-Orient, et que les régimes de la région soutenant Israël ne résisteront pas longtemps devant la révolte de leur peuple. Washington tente donc de surfer sur cette vague pour exploiter la jeunesse. Peu lui importe qui gouvernera du moment où le pouvoir s’engagera à protéger Israël ».

Après avoir classé le bien dans la révolte égyptienne et le mal dans le camp israélo-américain, Nasrallah a appelé les peuples arabes indécis à choisir leur camp : « Je demande aux peuples arabes où vous situez-vous ? Avec le peuple d’Egypte ou avec les Israéliens ? Car Dieu vous jugera et vous punira si vous soutenez Israël ».

Et de conclure, le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que « la révolte en Egypte changera le visage de la région : Peuple d’Egypte, ce que vous faites est grand, vous allez changer l’image du Moyen-Orient et surtout celle de la Palestine. C’est la bataille de la dignité des Arabes, une dignité que certains leaders arabes ont vendue. Depuis Beyrouth, nous souhaitons être avec les révoltés Egyptiens, nous voudrions pouvoir vous rejoindre place Tahrir et au Caire, à Alexandrie, à Suez et à Ismaliya. Je voudrais être avec vous pour donner mon sang pour cette noble cause. Nous sommes prêts à vous aider. Tous nos moyens sont à votre disposition, nous demandons à Dieu de vous soutenir et de vous protéger ».

Désormais, pour les Egyptiens, il n’y a plus aucun doute : leur pays a été victime d’une tentative de déstabilisation de l’axe iranien, que Nasrallah revendique aujourd’hui. Ils étaient pourtant prévenus depuis plusieurs années, notamment depuis janvier 2008. Après eux, le tour de l’Arabie saoudite viendra. Les Chiites saoudiens semblent en effet prêts à se mobiliser.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:21

 

 

SYRIE : mort du cinéaste opposant Omar Amiralay sous la torture

Il avait appelé à manifester contre le régime du Baas

dimanche 6 février 2011 - 09h23, par Mediarabe.info

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Les autorités ont annoncé, hier, le décès du cinéaste syrien Omar Amiralay, à son domicile de Damas. Deux versions officielles divergent sur les causes de cette disparition. L’une l’attribue à une embolie cérébrale, l’autre à une crise cardiaque ! Ces divergences "officielles" accentuent la crédibilité de la version de l’opposition citée par "Beirut Observer", selon laquelle Amiralay est mort sous la torture.

Le réalisateur syrien proche de l’opposition, Omar Amiralay, est décédé samedi à l’âge de 66 ans. Il a longtemps dénoncé, dans ses réalisations et ses films documentaires, la vie sociale et économique de la Syrie qui ne cesse de se dégrader depuis le mouvement de redressement du 8 mars 1963 et l’arrivée du Baas au pouvoir. Il avait été convoqué par les Services, avec plusieurs autres opposants, accusés d’avoir appelé à manifester et de réclamer des réformes politiques et des libertés. Selon plusieurs sources, il serait décédé sous la torture.

Amiralay était l’un des cinéastes les plus influents du monde arabe et s’était attiré une renommée internationale avec des films comme « Déluge au pays du Baas », ce qui lui a valu l’interdiction de la majorité de ses films en Syrie. D’autant plus qu’il a frontalement critiqué le régime avec son film documentaire sur l’opposant syrien Riad al-Turk, qui a passé plus de 17 ans en prison, en tant que prisonnier politique. Plus récemment, Amiralay avait déclaré « vivre dans un pays qui marche fermement vers sa propre fin après avoir été trahi par ses gouvernants, déserté par son intelligence et abandonné par ses intellectuels ».

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