Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 20:22

 

 

 

Mise à jour  - Tunisie .

 

Mises à jour précédentes et depuis le début des évenements

Le point sur la Tunisie dans la confusion - ...........(actualisation permanente)

>Vidéos : Un scénario à l'irano-islamiste ou à la Turque, pour la Tunisie?

 

Tunisie : décès de la sœur de Ben Ali suite à une crise cardiaque
mardi 18 janvier 2011 - 18h17
Logo MédiArabe.Info

La télévision « Al Arabiya » annonce à l’instant le décès de la sœur de l’ex-président tunisien, âgée de 73 ans, à la suite d’une crise cardiaque foudroyante. La télévision ne révèle cependant pas l’identité de la défunte.

 

 

unisie : Radiation de Ben Ali et de plusieurs responsables du Rassemblement constitutionnel démocratique
mardi 18 janvier 2011 - 18h10
Logo MédiArabe.Info

Selon la télévision « Al Arabiya », le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) vient de radier plusieurs responsables du parti, dont l’ex-président Ben Ali, son gendre Sakher El-Materi, le parent de son épouse Belahcène Trabelsi ainsi que l’ancien ministre de l’Intérieur, Rafik Bel Hadj Kacem.


 

 

Tunisie : Mourad Trabelsi demande pardon aux Tunisiens !!
lundi 17 janvier 2011 - 18h29
Logo MédiArabe.Info

La télévision « Al Arabiya » diffuse la vidéo qui circule sur internet montrant l’interrogatoire de Mourad Trabelsi, le frère de Leïla Ben Ali. Il est interrogé sur la provenance des fonds qu’il investit et brasse. Sous la pression de ses interlocuteurs, Mourad finit par demander pardon aux Tunisiens pour le mal qu’il leur a fait.

Par ailleurs, le correspondant de la télévision « Al Arabiya » en Algérie (dépêché en Tunisie), Ahmed Herzallah, rappelle que l’ancien ministre de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, arrêté hier à Béja, sa région natale, tentait de s’enfuir vers l’Algérie.

Tunisie : les émeutes ont fait 78 morts parmi les civils. Les élections auront lieu dans 6 mois sous contrôle international
lundi 17 janvier 2011 - 18h22

Selon le ministre tunisien de l’Intérieur, les événements des dernières semaines ont fait, au total, 78 morts parmi les civils. Il a promis que l’enquête sera mener à son terme pour identifier et sanctionner les responsables, à tous les échelons, qui auraient donné des ordres et usé de la forces ou commis des dépassements et des exactions. De son côté, le premier ministre, interrogé par « Al Arabiya », a affirmé que les élections devrait se tenir dans au moins six mois. L’ensemble des acteurs politiques ont conclu à la nécessité de ce délai raisonnable pour organiser le scrutin, qui se déroulera en présence d’observateurs internationaux, promet Ghannouchi.

Tunisie : la télévision tunisienne annonce la composition du gouvernement et ses premières décisions
lundi 17 janvier 2011 - 16h48

La télévision tunisienne vient d’annoncer la liste des ministres et le nom du gouverneur de la Banque centrale. Les noms des secrétaires d’Etat n’ont pas encore été annoncés. La libération des prisonniers politiques, la suppression du ministère de la Communication, la légalisation des partis jusque-là interdits, la création de trois commissions sont les principales décisions du nouveau gouvernement d’union. Ces commissions seront chargées des Réformes, des Elections, et de la Vérité. Cette dernière s’occupera des enquêtes sur la corruption sous l’ancien régime.

Tunisie : le pays découvre son gouvernement d’union nationale, dont la ministre Moufida Tlatli lundi 17 janvier 2011 - 16h29

Selon la télévision « Al Arabiya », le premier ministre tunisien, Mohammed Ghannouchi, a annoncé la formation du gouvernement d’union nationale, comptant parmi ses membres au moins trois opposants. Il s’agit notamment de Najib Chebbi, qui serait nommé au ministère du Développement régional, de Moustafa Ben Jaafar (Santé) et d’Ahmed Ibrahim. Les ministres sortants des Affaires étrangères, de l’Intérieur et des Finances seront reconduits à leur poste. Le ministère de la Culture a été confié à la cinéaste Moufida Tlatli.

Tunisie : l’armée ratisse Bizerte lundi 17 janvier 2011 - 15h44


Selon la télévision « Al Arabiya », l’armée tunisienne ratisse la ville de Bizerte, en Tunisie (nord-ouest) à la recherche d’éléments armés qui y sèment la terreur. Plus tôt dans la matinée, des sources médiatiques avaient annoncé la mort d’une personne, abattue par un sniper, dans cette même ville.

Tunisie : des tirs d’armes automatiques dans le quartier Lafayette de Tunis et à proximité du ministère de l’Intérieur lundi 17 janvier 2011 - 14h16


Selon le correspondant de la télévision « Al Arabiya » à Tunis, des tirs d’armes automatiques sont entendus en ce moment dans la capitale, notamment dans le quartier Lafayette ainsi que dans le périmètre du ministère de l’Intérieur.

Tunisie : une manifestation à Sidi Bouzid contre le RCD

lundi 17 janvier 2011 - 12h49


Selon le correspondant de la télévision « Al Arabiya », une manifestation hostile au parti de Ben Ali est organisée actuellement à Sidi Bouzid. C’est de cette ville qu’est partie la révolution populaire contre Ben Ali avec la mort de Mohamed Bouazizi le 17 décembre dernier. Les manifestants refusent le maintien du RCD et sa participation au gouvernement. Une autre manifestation avait été organisée à Tunis, plus tôt dans la matinée. Selon plusieurs sources, les forces de l’ordre ont utilisé les lances d’eau pour la disperser.

Tunisie : une manifestation à Sidi Bouzid contre le RCD
lundi 17 janvier 2011 - 12h49

Selon le correspondant de la télévision « Al Arabiya », une manifestation hostile au parti de Ben Ali est organisée actuellement à Sidi Bouzid. C’est de cette ville qu’est partie la révolution populaire contre Ben Ali avec la mort de Mohamed Bouazizi le 17 décembre dernier. Les manifestants refusent le maintien du RCD et sa participation au gouvernement. Une autre manifestation avait été organisée à Tunis, plus tôt dans la matinée. Selon plusieurs sources, les forces de l’ordre ont utilisé les lances d’eau pour la disperser.

Tunisie : un mort à Bizerte, tué par un sniper
lundi 17 janvier 2011 - 12h21

Selon la télévision « Al Jazeera », un tunisien a été tué par balles à Bizerte, dans le nord-ouest du pays. Rappelons que les snipers avaient fait leur apparition hier. Les médias tunisiens avaient annoncé, dimanche soir, la neutralisation de deux de ces tireurs embusqués par l’armée.

 

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 17:17

 


Beaucoup verraient bien un scénario, sinon à l’iranienne (association de la carpe et du lapin entre partis de “gauche”-communiste et islamisme), du moins à la turque, de l’AKP, comme destin pour la Tunisie....


LES ISLAMISTES TENTENT de voler la révolution aux démocrates  
 

 

 

Le leader du principal parti islamiste tunisien : "L'intifada a chassé Ben Ali"
par Eytan Dror
 

 



Dans une déclaration sur Al Jazira, Rached Ghannouchi , président du mouvement islamiste El Nahda, a déclaré qu’il voulait figurer dans le gouvernement d’union nationale qui se prépare en Tunisie.


Il affirme que le futur gouvernement doit représenter toutes les tendances, dont celle des islamistes de son parti. « Je me prépare, je prépare mon retour. (...) », a déclaré Ghannouchi, samedi. L'Intifada tunisienne a réussi à faire tomber la dictature ».


Dans un entretien publié vendredi par le journal belge "Le Soir", Ghannouchi a comparé son parti à l'AKP turc, le parti islamique du Premier ministre Erdogan au pouvoir , affirmant que "son parti avait accepté en 1988 le statut des femmes tel qu'il est défini en Tunisie".
(Source Jeune Afrique)

 
Opposition
Des islamistes très courtisés

par Dominique Lagarde, publié le 05/10/2000 - mis à jour le 17/10/2003

 
 
  

Certains dirigeants de l'opposition démocratique font les yeux doux aux islamistes dans l'espoir de renforcer leur audience

 

Que faire des islamistes? Le débat est en train de resurgir en Tunisie au sein de l'opposition et du secteur associatif. Il a notamment été relancé par la rencontre récente, à Londres, de Moncef Marzouki, porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et l'une des principales figures de la «dissidence», avec Rachid Ghannouchi, l'émir d'Ennahda, le mouvement islamiste tunisien. Pour Marzouki, la liberté ne se divise pas et les atteintes aux droits de l'homme ne sont pas plus acceptables lorsque les victimes sont des islamistes. Ces derniers lui savent gré d'avoir toujours défendu cette position, même lorsqu'elle n'était pas majoritaire chez les intellectuels tunisiens.


Positions laïcisantes

Marzouki cherche-t-il aujourd'hui à exploiter ce capital de sympathie pour accroître son audience dans le pays? Certains l'en accusent, à demi-mot. Le CNLT, qui projette d'organiser en décembre une «conférence nationale sur les libertés», a en tout cas annoncé son intention d'y associer les islamistes. Or, s'il existe actuellement un consensus, au sein du secteur associatif et de l'opposition tunisienne, en faveur d'une amnistie pour les prisonniers politiques, y compris islamistes, l'opportunité d'une telle association, qui équivaut à une reconnaissance du mouvement - et de son droit à exister sur l'échiquier politique - ne fait pas l'unanimité. Une importante fraction du courant démocratique défend au contraire des positions laïcisantes, qu'il s'agisse de l'Association tunisienne des femmes démocrates ou des «patriotes démocratiques», des syndicalistes dissidents de l'UGTT, très actifs depuis le début de l'été.


C'est cette approche qui avait prévalu lors de la réunion, le 1er juillet dernier, d'une autre «conférence des libertés» rassemblant - avec l'accord des autorités - quelque 250 membres de l'opposition et d'associations de défense des droits de l'homme. Le projet de déclaration finale prenait, entre autres, explicitement position en faveur de l'égalité des sexes et pour la séparation «du droit et de la religion». Mais depuis - la version définitive du texte fait toujours l'objet de discussions - deux des responsables politiques qui avaient participé à la conférence ont fait savoir qu'ils souhaitaient une formulation moins tranchée. Nejjib Chebbi, pour le Rassemblement socialiste et progressiste, et Mohamed Moadda, pour le Mouvement des démocrates socialistes, ont l'un et l'autre jugé plus opportun de ne pas heurter les islamistes. Et, accessoirement, de ne pas laisser Marzouki cultiver seul ces plates-bandes...

 

lexpress

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:38

 

Arabie Saoudite - les prémices d’une guerre larvée pour la succession d’Abdullah ? 

 

Flamme_01 flamme_07.gif

 

 

A l’instar d’Hosni Mubarak, le roi Abdullah d’Arabie Saoudite, 86 ans, voit sa santé décliner. Et là aussi se pose la question de la succession. Et dans ce cadre, une récente nomination ne pouvait qu’attirer l’attention des observateurs.

En effet, le roi Abdullah vient de nommer son fils Mitab bin Abdullah à la tête de la Garde Nationale. Cette unité d’élite paramilitaire se veut la garde rapprochée du système, en parallèle (en concurrence ?) à l’armée régulière.

Armée actuellement dirigée par le demi-frère du roi : le prince Sultan bin Abdul-Aziz, 82 ans, et qui compte bien nommer comme son successeur au ministère de la défense, son propre fils, le prince Khaled.

Chose que le roi verrait d’un très mauvais œil, ce qui expliquerait qu’il ait désigner Mitab à la tête de la Garde Nationale.

Doit-on y voir les prémices d’une guerre larvée pour la succession d’Abdullah ? Cela ne nous étonnerait en tous cas pas du tout ! Même si nous savons que les Saoudiens ont une longue expérience pour trouver des solutions afin d’empêcher le morcellement du Royaume.

 

geosintel

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:59

 

 

Liban : une fatwa de Hassan Nasrallah contre Saad Hariri - et report des consultations parlementaires
dimanche 16 janvier 2011 - 20h32
Logo MédiArabe.Info

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé ce soir que l’opposition ne nommera pas Saad Hariri pour former le gouvernement. La désignation du Premier ministre résulte, en effet, des consultations que doit entamer, dès lundi, le président Michel Sleimane. La personnalité sunnite qui recueillera le plus de voix sera désignée. Ce faisant, le Hezbollah décrète une fatwa obligeant tous ses alliés à refuser le choix de Hariri. Il tente ainsi de l’encercler pour le sortir de la vie politique libanaise et poursuivre la démolition du pays.


Liban : vers un report des consultations parlementaires
dimanche 16 janvier 2011 - 21h59
Logo MédiArabe.Info

Des informations non encore confirmées font état d’un report des consultations parlementaires qui devaient se dérouler lundi et mardi pour nommer le futur Premier ministre. Ce probable report intervient après le discours musclé de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, qui a lancé une attaque virulente contre Saad Hariri. Ce dernier est, depuis plusieurs jours, la cible privilégiée de l’opposition. Le ministre démissionnaire Gebran Bassil, qui s’est rendu à Damas et rencontré le président Bachar al-Assad dans la nuit de vendredi à samedi, aurait reçu l’ordre de s’en prendre conjointement à Hariri et au président Sleimane. La Syrie lui aurait promis d’exercer des pressions sur Sleimane pour l’empêcher de présider et le pousser à la démission. La politique de la démolition du Liban est en marche. Rappelons que la Syrie, la Turquie et le Qatar tiendront demain lundi un sommet à Damas pour examiner la situation au Liban.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:35

 

Le point sur la Tunisie dans la confusion - ...........(actualisation permanente)

 

 

Mise au point précédente >  Le point sur la Tunisie dans la confusion - suite ......(actualisation permanente)

 

Dimanche 16 janvier - 21h45 La télévision tunisienne citée par « Al Arabiya » souligne que les positions de l’armée autour du Palais présidentiel à Carthage sont la cible de tirs d’armes automatiques.

Dimanche 16 janvier - 20h35 Le gouvernement provisoire sera vraisemblablement annoncé demain lundi en Tunisie. Les ministres sortants des Affaires étrangères et de l’Intérieur seraient maintenus à leur poste. Trois portefeuilles seraient attribués au Syndicat général du Travail. L’historien et écrivain spécialiste des religions et de l’islam en particulier, Yadh Ben Achour, serait nommé à la tête de la Commission nationale pour les réformes.

Dimanche 16 janvier - 18h32 Les unités d’élite de l’armée tunisienne soutenues par trois hélicoptères de combat et des blindés sont engagées dans la bataille qui se déroulent depuis près de 20 minutes contre la Sécurité présidentielle. Ce corps compterait plusieurs milliers de militaires et certains Tunisiens le comparent à une véritable armée parallèle mise en place par l’ex-président pour assurer sa protection. La caserne principale de la Sécurité présidentielle, située au nord de Tunis, s’étend sur plusieurs dizaines de hectares et comprend les principaux entrepôts de vivres, de munitions et d’armes de la présidence, ainsi que la boulangerie centrale de ce corps.

Dimanche 16 janvier - 18h29 L’armée tunisienne livre une violente bataille contre un millier de membres de la Sécurité présidentielle de Ben Ali, autour et dans le palais présidentiel. L’armée utilise les hélicoptères de combat et les blindés.

Dimanche 16 janvier - 18h28 De violents combats se déroulent en ce moment entre l’armée tunisienne et la sécurité présidentielle dans le périmètre du palais de Carthage (« Al Arabiya »)

Dimanche 16 janvier - 18h24 L’armée tunisienne utilise les hélicoptères de combat dans sa bataille contre la Sécurité présidentielle. Plusieurs blindés avaient pris position autour de la principale caserne de ce corps présidentiel, dans la banlieue nord de Tunis.

Dimanche 16 janvier - 18h19 La télévision tunisienne annonce à l’instant l’arrestation de quatre hommes armés porteurs de passeports allemands. Ils seraient les auteurs de tirs devant le siège du parti démocratique progressiste à Tunis. On ignore l’origine de ces ressortissants allemands et leur appartenance politique et idéologique. Plusieurs sources redoutent le retour en Tunisie d’islamistes tunisiens naturalisés en Occident (Allemagne, France, Belgique, Suède...), endoctrinés dans les mosquées et salles de prières clandestines dans les banlieues européennes, voire même entraînés dans les camps d’Al-Qaïda en Afghanistan, au Pakistan et en Irak...

Dimanche 16 janvier - 18h01 L’armée tunisienne encercle le siège de la Sécurité présidentielle à Tunis, confirme à l’instant la télévision « Al Arabiya ».

Dimanche 16 janvier - 17h51 Des tirs sont signalés dans la ville de M’saken, au sud de Sousse, où avait été arrêté le neveu de Ben Ali, Kaïss Ben Ali. A Tunis, des snipers auraient fait leur apparition et seraient postés sur les immeubles proches de la Banque centrale. L’armée aurait encerclé le siège de la Police politique de Ben Ali ainsi que le ministère de l’Intérieur, dans l’avenue Bourguiba à Tunis. Des sources tunisiennes affirment aussi que l’armée s’apprête à investir le ministère de l’Intérieur et encercle le siège de la Garde présidentielle (« Al Arabiya »).

Dimanche 16 janvier - 17h42 Deux hommes armés (miliciens) ont été tués par les forces de l’ordre, à proximité de la Banque centrale à Tunis, annonce à l’instant la télévision « Al Arabiya ».

Dimanche 16 janvier - 17h34 Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Abou El-Ghait, vient d’annoncer qu’une réunion consacrée à la situation en Tunisie sera tenue demain à Charm El-Cheïkh, en présence du ministre tunisien des Affaires étrangères (« Al Arabiya »).

Dimanche 16 janvier - 17h21 L’arrestation de ressortissants étrangers armés en Tunisie inquiète les Tunisiens les plus libéraux. Plusieurs tunisiens et franco-parisiens contactés à Paris redoutent une percée islamiste dans leur pays et estiment que le plus inquiétant est le retour prévisible en Tunisie des islamistes endoctrinés, jusque-là exilés en Occident ou dans des pays arabes. Nos interlocuteurs rappellent que plusieurs Tunisiens liés à Al-Qaïda ont déjà mené le Jihad en Afghanistan, en Irak ou au Liban (dans les rangs de Fatah Al-Islam à Nahr el-Bared). Plusieurs kamikazes islamistes étaient d’origine tunisienne, et des terroristes présumés tunisiens ont déjà été arrêtés en France, en Allemagne et en Belgique notamment. Ce constat justifie, selon nos interlocuteurs, l’inquiétude quant à la possible dérive islamiste violente et qui alimente la crainte pour le pays. Si Ben Ali a été renversé par des pacifistes, l’erreur serait de remplacer sa dictature par une théocratie. Cliquez ici pour lire nos révélations sur l’islamisation souterraine en Tunisie.

Dimanche 16 janvier - 17h08 Les sièges de trois partis politiques à Tunis ont été la cible de tirs, soulignent à l’instant des sources tunisiennes citées par « Al Arabiya ».

Dimanche 16 janvier - 17h05 Le syndicat général du Travail, en Tunisie, appelle tous les employés, ouvriers et fonctionnaires tunisiens à reprendre le travail dès demain lundi. Cet appel est d’autant plus important qu’une reprise d’une vie normale peut contribuer à lutter contre le chaos qui se dessine dans le pays. Par ailleurs, les Tunisiens commencent à souffrir d’une pénurie de produits alimentaires et d’une envolée des prix. Une reprise du travail peut y remédier.

Dimanche 16 janvier - 17h02 Cinq hommes armés auraient été arrêtés à bord d’une ambulance à Tunis, souligne à l’instant la télévision « Al Arabiya ». Quatre autres, dont deux porteurs de passeports suédois, avaient été arrêtés à bord d’un taxi.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 19:10

 

 

 

 

 

LE REVEIL DE LA JEUNESSE MUSULMANE : DE BON AUGURE POUR ISRAEL 

logojusticebertrand

Par Bertrand Ramas-Muhlbach

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

 

Ce 14 janvier 2011, le Président Tunisien Ben Ali s’est finalement enfui pour l’Arabie Saoudite sous la pression d’une contestation populaire sans précédent, qu’il a essayée de réprimer par les armes. Deux jours auparavant, Ben Ali avait pourtant annoncé à la nation une série de mesures pour apaiser les tensions : l’ordre donné aux forces militaires et de police de ne plus tirer sur les manifestants, l’engagement de ne pas briguer la fonction présidentielle en 2014 (qu’il occupe depuis 23 ans), la création d’une commission nationale dirigée par une personne indépendante pour proposer des réformes politiques en vue de démocratiser le pays, la baisse du prix du pain, du sucre et du lait, enfin, la liberté totale de l’information avec un accès libre au web et la suppression de toute censure … Ces promesses n’auront manifestement pas suffit. C’est donc le Premier Ministre qui assumera la présidence tunisienne par intérim, jusqu’à la tenue d’élections anticipées qui devraient (pour la première fois depuis l’indépendance du pays en 1956) être ouvertes au multipartisme.

La semaine précédente, c’est l’Algérie qui était en proie à de violentes manifestations à l’origine d’une réaction « musclée » du pouvoir en place (avec une fois encore, des tirs à balles réelles sur les manifestants). La jeunesse, armée de pierres, entendait dénoncer « le mal de vivre » et notamment, le taux de chômage considérable des jeunes (20%), l’absence de logement, la cherté de la vie (augmentation de 30 % du prix des produits de première nécessité) les passe-droits et la corruption… Il est vrai qu’en Algérie, les jeunes personnes âgées de moins de 30 ans représentent 75 % de la population totale du pays (35,6 millions de personnes). Aussi, les manifestations ont-elles pris la forme de ce qui se rencontre dans les pays occidentaux : saccage des abris bus, des magasins, des restaurants, jets de pierres et de cocktails Molotov sur les policiers, incendies, barricades, routes coupées avec des arbres abattus et des pneus en feu, vol de magasins, véhicules calcinés (des attaques ont même été lancées dans des quartiers riches par des jeunes armés de sabres)…

L’Algérie avait déjà connu un mouvement de contestations similaire en octobre 1988,  lorsque la jeunesse avait protesté contre la hausse généralisée des prix et la raréfaction des produits de première nécessité. Toutefois, en 2011, la situation est sensiblement différente compte tenu des spéculations sur les absences prolongées du président Abdelaziz Bouteflika. Aussi, et en attendant la tenue des élections, le Ministre de la Jeunesse et des sports Hachemi Dijar a-t-il appelé à dialoguer de façon pacifique et à éviter les actes de vandalisme tout en promettant des mesures de nature à juguler la hausse des prix des produits de base. Le Parti d’opposition RCD, par la voix déterminée de son président, a néanmoins décidé de maintenir sa marche pacifique sur Alger ce 18 janvier 2011 : « On ne peut indéfiniment censurer, corrompre et se plaindre des débordements qui découlent mécaniquement d’une telle politique. Les reflexes de violence et de censure sont toujours privilégiés par un système politique sourd et coupé des réalités politiques et sociales du pays »

Etrange coïncidence, le mouvement social qui s’exprime dans les pays du Maghreb n’est pas sans rappeler les circonstances à l’origine de la révolution française de 1789. La population française souffrait alors de traitements inégalitaires, des abus seigneuriaux, de la pression fiscale, d’un manque de blé, de pain, de prix en hausse constante, d’une misère considérable…Sur un plan philosophique, les idées de contestation germaient depuis de nombreuses années avec la critique de l’absolutisme despotique, de la monarchie et de l’église catholique. La révolution française et l’exécution du roi ont alors opéré une transition entre le système monarchique de Droit divin et la république, la Déclaration des Droits de l'Homme et l'abolition des privilèges.

De la même manière, dans les pays du Maghreb, le climat social déplorable, les espoirs déçus et les tensions annoncent l’éclatement d’une population en quête d’égalité. La petite différence tient toutefois dans le rôle pris par la religion. Tout comme dans la France de 1789, la religion joue, dans les pays musulmans, un rôle fondamental pour canaliser les populations et les rendre dociles. D’ailleurs, le nom donné au système de foi « Islam » signifie « soumission ». Pour autant, l’Islam n’est pas qu’un instrument de domination, son utilité est également politique. L’Islam incarne une réaction religieuse au libéralisme des pays occidentaux réputés déposséder les populations des pays qu’ils colonisent. L’Islam devient ainsi l’expression politique de populations plongées dans le désespoir, la misère, l'ignorance, le désarroi et l’injustice, qui s’opposent aux repères démocratiques libéraux et laïcs.

Or, et eu égard à ce positionnement identitaire, les tendances réactionnaires du monde de l’Islam (qui ne dissocie par le sacré du profane) devraient se multiplier pour empêcher les jeunes générations de poursuivre leur révolution, de s’orienter vers l’émancipation sociale et religieuse et d’atteindre ce que l’on appelle en occident le progrès et la laïcité. Sur ce point, l'islamisme politique devrait continuer quelque temps à recourir aux imams chargés d’embrigader les jeunes générations, et ce avant de trouver sa place dans le cadre de la république.

Par ailleurs, il est possible d’établir un autre parallèle, en l’occurrence celui de l’enfermement idéologique imposé par l’Islam et celui symbolisé par le mur de Berlin qui a séparé les deux Allemagnes de l’Est et de l’Ouest  à compter du 13 août 1961. L’Union soviétique proposait un modèle économique fondé sur la captation des richesses nationales par l’Etat en vue de leur redistribution aux ressortissants, et ce au détriment de l’initiative individuelle et du libéralisme. Ce modèle (qui lui était laïc) s’est ainsi coupé du monde occidental jusqu’à ce que les dirigeants de l’union soviétique réalisent l’impasse dans laquelle ils s’engageaient et la nécessité de s’ouvrir  vers l’occident avec la politique de glasnost (« transparence ») et la perestroïka (« reconstruction ») initiée par Mikhaïl Gorbatchev. Par la suite, et lorsque l’autorisation a été donnée aux allemands de circuler de part et d’autre du mur en novembre 1989,  les gardes frontières Est-allemands ont été vite débordés, et contraints de laisser circuler les passants sans lever les armes sur eux. C’est ainsi que le 9 novembre 1989, les jeunes allemands de l’Ouest et de l’Est ont alors pu briser ce mur de la honte, haut de 3,60 mètres, long de 160 kilomètres et surveillé par 300 miradors.

Lorsque les jeunes populations musulmanes seront parvenues à transformer leur révolte en révolution, c’est la perception identitaire de la religion de l’Islam qui évoluera. L’Islam pourra alors s’adapter, s’ouvrir à une plus grande tolérance et comprendre qu’il peut exister et bénéficier d’une autonomie, sans avoir à absorber les autres systèmes de foi.

Certes, au Moyen Orient le problème est un peu plus compliqué puisque l’Islam n’est pas uniquement un système de foi, de domination et d’asservissement des populations, il est également utilisé comme mode de formatage humain, pour une meilleure incitation de la jeunesse à la haine et à la guerre. Les jeunes palestiniens se voient ainsi réduits à une fonction unique, défaire l’entité sioniste et ce, au mépris de leur propre existence. Théoriquement, lorsqu’ils auront brisé leur « mur de Berlin », plus rien ne s’opposera à une coexistence pacifique avec Israël.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:06

 

Le point sur la Tunisie dans la confusion - suite ......(actualisation permanente)

 

Halte aux ingérences des pays voisins. En alimentant le chaos en Tunisie, ils protègent leur régime

dimanche 16 janvier 2011 - 16h52, par Chawki Freïha - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Si la Libye et l’Algérie redoutent un effet domino direct, après la chute du régime de Ben Ali, d’autres pays plus éloignés, comme l’Egypte, la Jordanie, la Syrie, le Yémen et le Maroc notamment, craignent une propagation de la contagion à travers les médias satellitaires et internet. Pour se protéger, ces régimes risquent d’alimenter le chaos en Tunisie pour que ce pays ne serve pas d’exemple de réussite.

Les dictatures arabes redoutent que le vent de liberté qui a renversé Ben Ali en Tunisie ne se transforme en une tempête qui la balayera dans un avenir proche. L’onde de choc transmise et accélérée par les médias, les télévisions satellitaires et les réseaux sociaux sur internet ne laisse pas insensibles les citoyens de ces pays, damnés par la dictature depuis des décennies.

Si les aspirations à la liberté et à la démocratie, dans ces pays, sont proportionnelles aux privations et aux souffrances endurées, la détermination des dictateurs à continuer à régner sans partage et leur envie à poursuivre le pillage de leur propre pays sont, elles aussi, inébranlables.

De ce fait, les dictateurs, qui ne sont pas à un crime près, peuvent s’accorder entre eux pour accélérer la déstabilisation de la Tunisie et la plonger dans le chaos. La Libye, l’Algérie, l’Egypte et les autres pays, dirigés par des dictateurs héréditaires, pourront se servir du chaos tunisien comme un contre-feu qui les protègerait. Ils présenteront alors la Tunisie de l’après-Ben Ali comme un exemple malheureux de ce qui attendrait les Libyens, les Algériens, les Egyptiens et les autres si ceux-là chercheraient un jour à se libérer des Kadhafi, Bouteflika, Moubarak et les autres.

Pour l’instant, c’est l’une des explications du chaos qui se répand en Tunisie, où des étrangers armés ont déjà été arrêtés. Si les miliciens que Ben Ali a mis en place avant sa chute constituent le principal facteur de déstabilisation, ils pourront vite se transformer en mercenaires et servir, dans les prochains jours, les intérêts des dictatures voisines pour enfoncer la Tunisie dans l’abîme. Le choix qui se présenterait aux nombreux amoureux de la liberté, qu’ils soient Libyens, Egyptiens, Algériens ou d’autres nationalités, se limitera alors entre la sécurité, façon Ben Ali, et le chaos qui l’aura remplacé. Les seuls bénéficiaires de cette situation seront les dictateurs. Reste à savoir si les Tunisiens sont prêts à servir de cobayes, dans ce nouveau laboratoire qu’est devenue la Tunisie, aux services des dictatures ?

Chawki Freïha

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:00

 

Le point sur la Tunisie dans la confusion - suite ......(actualisation permanente)

 

 

Violences en Tunisie : inquiétude pour les Juifs de Djerba
Suite aux événements qui secouent la Tunisie, l’Agence juive a fait savoir dimanche qu’elle mettait au point un plan ad hoc d’aide aux Juifs tunisiens désireux de monter en Israël ou d’y venir en visite. Selon les données de cette organisation, 1.500 Juifs vivent encore en Tunisie, la plupart à Djerba.
Tunisie : l’armée impose progressivement le calme, mais le risque islamiste est omniprésent. Les craintes d’une contagion qui s’emparent des pays arabes est la principale menace pour la nouvelle Tunisie

Plusieurs milliers d’agents de la "sécurité présidentielle" de Ben Ali ont été arrêtés, ces dernières heures, dans une tentative de ramener le calme aux Tunisiens. Pour suivre l’évolution, actualisez-cette page dans votre navigateur.


précédentLe point sur la Tunisie dans la confusion - suite - (actualisation permanente)

 

Dimanche 16 janvier - 16h52 Arrestations de quatre personnes armées à Tunis, à bord d’un taxi. Il s’agirait de deux Tunisiens et de deux étrangers munis de passeports suédois. On ignore l’origine de ces Suédois et leur appartenance idéologique et politique.

Dimanche 16 janvier - 16h21 Des accrochages ont eu lieu entre l’armée et des miliciens à Bizerte. Les militaires ont encerclé un groupe composé d’au moins sept miliciens, près d’un cimetière à l’entrée de Bizerte, quand les miliciens tentaient de fuir Tunis vers l’ouest. L’accrochage serait terminé à cet instant, et les miliciens ont repris leur fuite à bord de voitures puissantes. Lors de l’accrochage, il y aurait eux deux morts dans les rangs de l’armée, selon un journaliste de Bizerte interrogé par « Al Arabiya », qui précise toutefois que cette information n’est pas encore confirmée.

Dimanche 16 janvier - 16h13 Des informations font état de l’arrestation de plusieurs ressortissants étrangers armés, qui circulaient à bord de véhicules volés. Les mêmes sources qui avancent cette information, soulignent que de nombreux permis de port d’armes avaient été délivrés quelques jours avant la chute de Ben Ali.

Dimanche 16 janvier - 16h09 Des rumeurs circulent à Tunis faisant état de l’arrestation d’un haut responsable de la sécurité partisan de Ben Ali. Cette personnalité serait liée aux miliciens qui sèment la terreur.

Dimanche 16 janvier - 16h03 « Al Arabiya » annonce à l’instant que Kaïs Ben Ali, l’un des neveux de l’ex-président, a été arrêté à Tunis. Pendant ce temps, la télévision souligne que des tirs nourris sont entendus dans la capitale tunisienne.

Dimanche 16 janvier - 15h53 Des médecins tunisiens lancent un appel à travers « Al Arabiya », ils dénoncent un manque de personnels et une pénurie de produits médicamenteux.

Dimanche 16 janvier - 15h43 L’armée tunisienne vient d’arrêter un proche de Ben Ali, souligne à l’instant la télévision « Al Arabiya », sans préciser l’identité de ce proche, ni le lieu ni la date de son arrestation.

Dimanche 16 janvier - 15h37 Des unités de l’armée tunisienne encerclent un immeuble à Bizerte, dans le nord-ouest de la Tunisie. Des éléments armés y seraient barricadés.

Dimanche 16 janvier - 15h25 Des tirs d’armes automatiques sont entendus, en ce moment, à proximité du siège du Parti Démocratique Progressiste à Tunis, souligne la télévision « Al Arabiya ». Il semble qu’un accrochage armé se déroule dans cette zone sans doute entre les forces de l’ordre et les miliciens ou les pilleurs.

Dimanche 16 janvier - 15h23 De plus en plus de Tunisiens réclament le changement du nom de la place du 7 novembre et de la baptiser la place du 14 janvier.

Dimanche 16 janvier - 15h10 Des témoins affirment, selon « Al Arabiya », qu’une cinquantaine de miliciens armés ont été arrêtés dans la région de Kasserine. Ils seraient impliqués dans la vague de terreur et de pillage qui se répand en Tunisie. On ignore s’ils font partie des services secrets de Ben Ali.

Dimanche 16 janvier - 14h52 Selon la télévision « Al Arabiya », onze hommes armés ont été arrêtés à Tunis. Ces suspects circulaient à proximité du siège du Conseil constitutionnel. Par ailleurs, les autorités ont officiellement confirmé l’arrestation du chef de la sécurité de Ben Ali, le général Ali Seriati.

Dimanche 16 janvier - 14h45 Selon « Elaph.com », des experts maghrébins redoutent une longue période d’instabilité en Tunisie. Parmi les principaux défis figure la tentative des islamistes de vouloir profiter du vide provoqué par la chute de Ben Ali pour s’imposer comme la meilleure alternative. Pour y parvenir, ils pourraient s’appuyer sur l’échec du socialisme et du libéralisme pour se présenter comme les sauveteurs du pays.

Dimanche 16 janvier - 14h35 Selon le journaliste et écrivain égyptien spécialiste des mouvements islamistes, Nabil Charafeddine, interrogé par « Al Arabiya », affirme à l’instant que « le principal risque de l’après-Ben Ali est le retour des mouvements islamistes et la dérive radicale qu’ils peuvent imposer sur la Tunisie ». Il ajoute que « les islamistes rêvent de remplir le vide créé par la chute du régime après leur exclusion du paysage depuis des décennies ». Charafeddine a en effet rappelé que « la première chose que des jeunes tunisiens ont fait, après la fuite de Ben Ali, est de faire des prières dans la rue ». Selon lui, « la confrontation entre le régime Ben Ali et les islamistes s’est poursuivi discrètement jusqu’à la dernière minute de son règne. Ses services combattaient les cellules islamistes dormantes », conclut-il.

Dimanche 16 janvier - 09h59 Le site « Elaph.com » souligne que l’Etat hébreu peut regretter la chute de Ben Ali, car l’ex-président tunisien a secrètement aidé Israël. « Elaph.com » cite également les médias israéliens selon qui n’écartent pas une reproduction du scénario tunisien en Egypte. L’opposition égyptienne pourrait en effet renverser Moubarak, au pouvoir depuis 1981. Mais des sources du parti au pouvoir au Caire affirment que chaque pays a ses spécificités, et ce qui est valable en Tunisie ne le sera pas automatiquement dans d’autres pays.

Dimanche 16 janvier - 09h38 Selon la télévision « Al Arabiya », les citoyens ont lancé un appel à l’armée pour intervenir et imposer le redémarrage des boulangeries et assurer la production du pain dans le pays et faire face à la pénurie de cette matière de première nécessité. Depuis des décennies, l’armée tunisienne a contribué avec une grande efficacité au développement économique du pays, notamment dans les régions désertiques du sud. Elle y a lancé des projets économiques et a transformé le désert en oasis, rappelle un reportage diffusé par la télévision « Al Arabiya » pour expliquer que l’armée est beaucoup mieux appréciée par les Tunisiens par rapport à la police, responsable de la répression.

Dimanche 16 janvier - 09h32 Avec l’intervention de l’armée, le calme revient progressivement en Tunisie. L’armée est saluée par la population, surtout après l’arrestation de près de 3.000 membres de la « sécurité présidentielle », qui serait responsable des pillages et de la terreur qui ont sévi à Tunis. L’arrestation du commandant de ce corps présidentiel, le général Ali Seriati, est particulièrement appréciée. Les comités populaires formés pour défendre les quartiers contre les miliciens, auteurs des pillages, collaborent parfaitement avec les forces de sécurité et contribuent au retour progressif du calme.

Dimanche 16 janvier - 09h20 Le site islamiste « Islammemo.cc » souligne ce matin que l’effondrement rapide du régime de Ben Ali est dû plusieurs facteurs : d’abord la mobilisation de la classe moyenne tunisienne, ensuite l’absence de tout soutien étranger au régime, ainsi la levée de toute couverture occidentale. L’étincelle qui a mis le feu à la poudre est, selon la même source, la divulgation des câbles diplomatiques américains par WikiLeaks, dans lesquels les diplomates américains ont donné le coup d’envoi de cette révolte. Ils ont en effet reconnu qu’aucun changement n’est possible en Tunisie avant le départ de Ben Ali.

Dimanche 16 janvier - 09h12 La télévision tunisienne « Nessma TV », citée par le site islamiste « Islammemo.cc », confirme que le frère cadet de Leila Ben Ali, Imad Trabelsi, a été tué par la population en colère. Des Tunisiens ont investi sa maison dès le départ de l’ex-Président, et se sont acharnés sur lui, le rouant de coups jusqu’à la mort. Des biens des Trabelsi ont par ailleurs été saccagés, pillés et incendiés

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 08:05

 

 

Bann TSL

Il est prévu que l'acte d'accusation soit rendu public demain Lundi. Quelques indices

 

Adapté par Aschkel

pour aschkel.info et lessakele

newsmax et elderofziyon


 


Des sources proches de l'enquête ont dit à newsmax que le Tribunal spécial pour le Liban accuse le guide suprême iranien, l'ayatollah Khamenei d'avoir donneé l'ordre d'assassiner Rafic Hariri, et exposera les éléments de preuve montrant que l'assassinat a été commis par la Force Qods en Iran et leurs alliés, le Hezbollah au Liban. 

L'ordre d'assassiner Hariri a été transmis à Imad Moughnieh, chef militaire du Hezbollah, chef de la Force Qods par Qassem Suleymani, selon des sources proches de l'enquête révèle Newsmax. 

Mughniyeh et "son frère", Mustapha Badr al-Dine, ont mis sur pied l'équipe de tueurs qui a réalisé l'attaque. "Les Iraniens considéraient Hariri comme  un agent à la solde de l'Arabie saoudite, et a estimé que son élimination ouvrirait la voie à une prise de contrôle du pouvoir par le Hezbollah au Liban", ont précisé les sources. 

Le président syrien Bachar al-Aassad, et son frère-frère, Assef Shawkat, le chef des renseignements syriens, a également joué un rôle clé dans le complot d'assassinat, les sources dites Newsmax. 

Alors le Tribunal semblent se concentrer sur l'Iran et le Hezbollah  d'après les informations de ces dernières semaines, les dirigeants du parti chiite ont menacé de s'en prendre aux édifices gouvernementaux  et de lancer une nouvelle guerre contre Israël. 

Dans un discours enflammé le 11 Novembre, le chef du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a dit que ses combattants "couperont la main qui a ose accuser ou détenir ses membres» .

 
"Nous attendons le jour où l'acte d'accusation sera publié. Nous sommes prêts pour une guerre qu'Israël ménera contre le Liban et nous serons de nouveau victorieux ... 

Nasrallah a récemment ordonné à l'officier de liaison du Hezbollah à Téhéran de rentrer chez lui, le désignant comme chef des opérations militaires au Sud-Liban et le long de la frontière avec Israël. 

La nomination de Hachem Safieddine comme commandant de l'armée nouvelle »est le signe le plus inquiétant à ce jour de la gravité de la situation. 

À la mi-Octobre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est rendu au Liban et a visité les avant-postes du Hezbollah le long de la frontière israélienne, où il fut accueilli par une foule portant son portrait et celui de Khamenei. 

Le Hezbollah et ses alliés tentent de convaincre le gouvernement libanais de rejeter les conclusions du tribunal de l'ONU, même avant qu'elles ne soient publiées. 
«La situation est très tendue", affirme le  leader chrétien libanais Tony Nissi à Newsmax à Beyrouth. "Nous avons entendu les ministres du gouvernement disant que si le prix de la vérité, c'est la guerre civile, alors nous ne voulons pas la vérité." 

A demain donc

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 07:48

Article précédent

>Le point sur la Tunisie dans la confusion - (actualisation permanente)

La chute du président Ben Ali, minute par minute. Il aurait fui son palais de Carthage dans un convoi de plusieurs hélicoptères vers Malte. L’Arabie l’accueille sous conditions. Le pouvoir est transféré à Mohammed Ghannouchi, puis à Foued Moubazaa qui vient de prêter serment et de charger Mohammed Ghanouchi de former un gouvernement d’union nationale.

 

Samedi 15 janvier - 21h52 Le guide libyen, Moammar Kadhafi, s’adresse actuellement au peuple tunisien à travers la télévision libyenne. Il invite les Tunisiens au calme, en leur rappelant que l’économie tunisienne se porte bien (grâce à Ben Ali) et que le changement du régime ne mérite pas les tueries qui ont eu lieu. Les Tunisiens interrogés par « Al Arabiya » dénoncent une ingérence libyenne dans leurs affaires et affirment que la chute de Ben Ali n’est pas le résultat d’une intervention française ou américaine, mais par la volonté tunisienne.

Samedi 15 janvier - 21h15 Nessma TV annonce que le frère de Leïla Trabelsi Ben Ali, Imad Trabelsi, a été tué à Tunis. Les émeutiers poursuivent le pillage des quartiers huppés de la capitale, notamment le quartier El-Wadi (Halk el-Wadi ou Ouadi),propriété des Trabelsi.

Samedi 15 janvier - 17h45 Morsel Ksibi, un opposant tunisien réfugié en Allemagne, interrogé par la télévision « Al Arabiya », accuse « le système mafieux mis en place par le système Ben Ali de terroriser la population pour détourner la révolution du Jasmin de ses objectifs ». Il met en garde contre toute tentative de récupération du succès de l’intifada, et accuse directement « un général tunisien de diriger cette politique du pire ».

Samedi 15 janvier - 17h32 Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, affirme qu’il est disposé à rentrer au pays et à participer au gouvernement d’union nationale (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h24 De nombreux prisonniers détenus dans la prison de Kairouan ont pris la fuite, profitant de la confusion qui règne dans le pays (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h20 Le parti islamiste tunisien, interdit sous Ben Ali, vient d’annoncer son retour dans le paysage politique tunisien, affirme à l’instant la télévision « Al Arabiya ». Mais celle-ci ne dit pas si les islamistes pourront cohabiter avec les mouvements de gauche et les syndicats, qui sont essentiellement à l’origine de la chute de Ben Ali, ou si la Tunisie s’achemine plutôt vers de nouveaux conflits idéologiques entre ces deux composantes diamétralement opposées.

Samedi 15 janvier - 17h14 Des centaines de prisonniers auraient réussi à s’enfuir de la prison de Sfax, en Tunisie, à la faveur du chaos qui règne dans le pays depuis la chute de Ben Ali (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h09 Les forces de l’ordre seraient à la recherche d’un véhicule tout terrain. Le 4X4 rouge transporteraient des membres du clan Ben Ali. L’ordre aurait été donné à la police des frontières pour renforcer les contrôles afin d’intercepter ce véhicule et d’empêcher ses passagers de s’enfuir.

Samedi 15 janvier - 17h05 Près d’un millier de prisonniers ont réussi à s’enfuir de la prison de Kasserine, selon « Al Arabiya ». La télévision tunisienne diffuse, en ce moment, les images des opérations des forces de l’ordre qui ont arrêté plusieurs dizaines de jeunes casseurs et saisi des armes de poing et récupéré des objets volés. Ces jeunes sont organisés comme une véritable milice.

« MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories