Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 11:37

 

Les tanks d’Assad pilonnent tout le nord de la Syrie, après avoir fait 150 morts dans deux villes.

 
DEBKAfile Reportage spécial 1er août 2011, 8:41 AM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21169/

Tags:  Bashar Assad     Syria    Hama    Barack Obama    US    UN 

 

 

Bashad Assad met la ville dissidente d’Hama à feu et à sang  

 

Au petit matin du lundi 1er août, pas le moins du monde dissuadé par les condamnations internationales, le Président Bachar al Assad a élargi le front des agressions de ses tanks sanguinaires à tout le nord de la Syrie – une zone de 20 000 kilomètres-carrés, presque équivalente à la superficie totale d’Israël. Il mènent désormais sa guerre contre les 3, 5 millions d’habitants d’Hama, de Deir Ez-Zor, de Homs, d’Idbil et d’Ar-Raqqah, après avoir infligé un taux journalier de 150 morts en une journée, dimanche : 120 à Hama, 30 à Deir-Ez-Zor et plus d’un millier de blessés.

 

 

Les forces blindées syriennes qui tirent au hazard, tentent désormais de faire une percée, mais rencontrent une forte résistance. Des pièges creusés contre les tanks, des barricades fortifiées les attendent, mises sur pied par des manifestants armés de mitrailleuses lourdes. A Hama, dimanche, les 4ème et 11èmedivisions de l’armée syrienne ont été maintenues dans les secteurs sud et ouest et se battent encore pour se frayer un passage à travers le centre barricadé, tôt ce matin de lundi. Les sources militaires de Debkafile estiment  que cela pourrait encore prendre à l’armée syrienne au moins dix jours supplémentaires pour reconquérir cette ville essentielle d’un million d’habitants – qui parvient à contenir l’armée.

 

 

Cependant, de signes de désintégration étendue ont commencé à émerger dans la nuit de dimanche à lundi : une division blindée syrienne, recevant l’ordre d’aller se mettre en route pour Damas, depuis sa base de Qatana au sud-ouest de la capitale, a rompu, lorsque la majorité de ses officiers et homme de troupe ont déserté, emmenant avec eux leurs véhicules blindés et leurs armes.

 

C’était la première fois au cours de ce conflit de cinq mois qu’une colonne blindée entière abandonnait une mission opérationnelle.

 

Nos sources militaires révèlent des demandes pressantes en provenance de la Maison Blanche, dans la nuit de dimanche, à l’intention du Premier Ministre turc Tayyip Erdogan, pour qu’il envoie des unités turques dans le nord de la Syrie, qui se tiennent prêtes à la frontière, depuis deux mois, de façon à établir une zone de protection pour les réfugiés et le nombre croissant de déserteurs de l’armée syrienne cherchant asile. Les plans opérationnels de cette incursion ont été mis en place depuis plusieurs semaines, prêts à être mis en application dès qu’Assad lancerait une offensive générale contre l’opposition.

 

Ce plan semble s’être dissipé, désormais, mis en doute par la grave crise entre le Premier Ministre et le Commandement turc, qui a atteint son paroxysme, jeudi (28 juillet), quand le haut-commandement turc tout entier, y compris le chef d’Etat-Major, a démissionné comme un seul homme.


Ce nouveau développement a certainement contribué à la décision d’Assad de lancer son offensive pour écraser le nord de la Syrie. Lundi soir, sa répression sera le sujet d’une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, à la demande de l’Allemagne (et de l’Italie).


DEBKAfile rapportait dimanche, que :

 

 

Aucun dirigeant arabe avant lui n’est allé aussi loin jusqu’aux extrémités sanguinaires que le Président syrien Bachar al Assad, dimanche 31 juillet, à la veille du Ramadan, le 1er aout, afin d’étouffer l’insurrection de cinq mois contre son régime. Avant l’aube, les troupes et les tanks, ont bombardé de façon indiscriminée les rues des villes, à coup de canon, de lance-roquettes et de mitrailleuses lourdes, dévastant les deux villes qui sont les centres les plus actifs de résistance. A la nuit tombante, la 4ème division avait déjà tué 130 personnes et laissé plus de 1000 blessés, à Hama, dans le nord, alors que la 7ème division avait fait 20 morts et plus de 100 blessés à Deir-Ez-Zour. Des centaines de personnes ont été arrêtées.

 

 

 

Le Président Barack Obama a déclaré être horrifié par l’usage délibéré de la violence, de la part du Gouvernement syrien et par sa brutalité contre son propre peuple. Mais, alors qu’Obama évite toujours d’exiger la destitution d’Assad, un responsable à l’Ambassade américaine à Damas a, quant à lui, déclaré que l’attaque meurtrière de l’armée syrienne sur la ville d’Hama, foyer de la contestation, dimanche, correspondait à une « guerre totale » et était le « dernier acte d’un désespoir absolu ».

 

J.J. Harder, l’attaché de presse de l’Ambassade a déclaré au service international de la BBC « qu’il existe bien un vaste gang armé en Syrie, et c’est celui qui se fait appeler Gouvernement syrien ». Il a ajouté : « Je pense qu’on peut dire avec certitude qu’il s’agit d’une guerre totale, où le gouvernement syrien emploie tous les moyens contre son propre peuple ».

 

Les troupes syriennes ont rencontré une vive résistance armée dans les deux villes, où, au cours du dernier mois, toutes deux ont formé des comités locaux et érigé des barricades antitanks artisanales. Alors que beaucoup de soldats ont déserté, y compris des officiers, et qu’ils ont rejoint les manifestants pour se confronter aux troupes, qu’il n’y a pas de réelle pénurie d’armes, on ne peut s’attende à ce que les batailles rangées cessent, avant la fin de la semaine.

.

 

Les sources du renseignement proches de Debkafile révèlent qu’Assad a choisi de transformer les revers subis par son armée, face à la résistance de ces deux villes, en n’ordonnant aucune retenue, dans cette épreuve qu’il considère comme son test pour la période du Ramadan : il avait espéré pouvoir faire avorter les longs défilés nocturnes à la sortie des mosquées, après la prière de Taraweeh, marquant la fin de chaque jour de jeûne et qu’il puisse ainsi bénéficier d’une trêve de 30 jours dans ces affrontements sanglants. Le régime avait fondé ses espoirs de voir se clamer ce climat d’accusations contre le régime, dans tout le pays, en investissant dans un grand évènement public à Alep, jeudi 29 juillet, où se produisaient des artistes syriens de haut vol, qui servirait de démonstration de confiance en soi.


Cela n’a, évidemment, pas marché – pas plus, du reste, que l’appel fait par les autorités aux trente représentants religieux les plus éminents du pays, pour qu’ils contribuent à dissuader les foules d’occuper les rues. On leur a demandé de publier une fatwa collective (un décret religieux) exemptant les fidèles de devoir se rendre à la mosquée pour Taraweeh et les autorisant à réciter leurs prières à la maison – du fait, bien évidemment, des températures estivales exceptionnellement chaudes, en ce moment !

 

Vingt-neuf sommité religieuses ont refuse de coopérer à cette tactique transparente d’empêcher toute manifestation. Le trentième, Sheikh Ali Bouti, l’autorité religieuse sans doute la plus importante en Syrie, considéré comme une éminence mondiale et chef du Département de Théologie à la faculté de Droit islamique de Damas, a, seul, accepté de diffuser cette dispense.

 

La mise en circulation de ce décret a largement été accompagnée par des autodafé de ses livres de législation islamique, dans chaque ville, les unes après les autres.

 

 Lorsqu’Assad a réalisé qu’il ne lui restait aucun moyen de se servir du Ramadan pour obtenir un répit dans la révolte contre son régime, il s’est alors retourné et a décidé de lancer une explosion de violence d'une ampleur suffisante pour terroriser la population.


Partager cet article
Repost0
1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 06:45

 

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), près de 140 de personnes au total ont été tuées hier, dont une centaine lors de l'intervention de l'armée à Hama,  pour « l'une des journées les plus sanglantes » depuis le début de la révolte

 

Syrie : une vidéo interdite aux âmes sensibles prouve comment "le silence tue !"

Plus de cent morts à Hama. Des chars investissent Al-Maadamiya, une banlieue de Damas

dimanche 31 juillet 2011 - 12h13, par Mediarabe.info - Rome

Logo MédiArabe.Info

Le massacre commis depuis ce matin à Hama, 29 ans après la destruction de la même ville (1982) sur la tête de 40.000 de ses habitants, a fait selon un dernier bilan plus de 100 morts. La vidéo ci-dessous, vivement déconseillée aux âmes sensibles, donne un aperçu sur la cruauté du régime.


Attention : vidéo violente

Les forces du régime ont par ailleurs encerclé l’hôpital Hourani à Hama, empêchant l’établissement de recevoir les blessés, lesquels meurent dans les rues. Selon plusieurs sources, « le bilan aurait pu être encore plus lourd si les équipages de 16 chars engagés dans l’attaque de Hama n’avaient pas refusé de tirer ». Selon les opposants, les 16 chars ont fait défection. « Cinq chars postés à l’entrée nord de Hama tirent sur les miliciens du régime et ses services pour les empêcher de progresser à l’intérieur de la ville. Les militaires honnêtes rejoignent la population pour la défendre », affirme à l’instant un témoin.

Par ailleurs, des sources diplomatiques occidentales à Damas, citées par la télévision « Al Arabiya », font état d’une attaque similaire visant la banlieue d’Al-Maadamiya, proche de Damas. Une centaine de personnes y ont été arrêtées. La répression se poursuit dans d’autres villes du pays, comme Boukamal (Est), Deraa et Al-Hirak (Sud).

Pour les opposants, « les temps ont changé. On n’est plus dans les années 1980. Et Hama sera la tombe du régime ». Les témoins affirment en effet que les régions voisines de Hama se sont mobilisées pour secourir la ville. Des centaines de milliers d’habitants du Rif Hama (la campagne de Hama) sont descendus dans les rues pour entraver la progression de l’armée. Ils sont munis de bâtons et de pierres, pour lutter contre les chars d’assaut.

Le régime et ses portes-paroles affirment que « l’intervention de l’armée est intervenue à la demande des habitants pour les libérer des groupes armés qui terrorisent la population ». Damas dément la défection de militaires, et persiste à dire que « la fumée qui couvre la ville n’est pas due aux tirs des chars puisque les chars n’ont pas tiré. Ce sont les groupes salafistes qui ont incendié des bâtiments. L’hôpital Hourani est encerclé pour vérifier l’identité des blessés parmi les groupes terroristes ». Entre les deux versions, la population dénonce le verrouillage imposé par le régime, interdisant l’accès aux organisations des droits de l’homme. Plus encore, elle déplore la poursuite de la politique de l’autruche adoptée par les pays arabes et l’Occident, et leur silence assourdissant face au massacre, silence qui tue bien qu’il est déchiré par les canons.

MediArabe.info

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 20:00

 

 

 

Liban - Situation explosive 

 

 

 

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah avait exclu l'arrestation des quatre membres de son parti accusés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah avait exclu l'arrestation des quatre membres de son parti accusés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.

Des sources proches du Hezbollah ont accusé le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) de chercher à "enflammer" le Liban au lendemain de la confirmation des noms des quatre suspects du Hezbollah dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Les sources n'ont pas pas exclu la publication de nouveaux noms de suspects en vue de créer une instabilité dans le pays.

 

Les sources ont affirmé au quotidien al-Charq al-Awsat que le juge de la mise en état, Daniel Fransen a ordonné la levée de la confidentialité relative aux charges pesant sur les quatre suspects Salim Ayache, Moustapha Badreddine, Hussein Anaïssi et Assad Sabra afin de "servir les intérêts américains". "Nous avons actuellement d'autres problèmes plus importants à régler, notamment la protection de nos ressources gazières", précisent ses sources au quotidien.

La télévision du parti chiite al-Manar a également affirmé que la décision de Fransen "n'apportait rien de nouveau" précisant que la publication des noms des quatre suspects du Hezbollah n'était que la copie conforme de ce qui a déjà été divulgué.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) avait confirmé hier les noms des quatre suspects du Hezbollah visés dans son acte d’accusation et précisé quelles charges pèsent sur eux dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en 2005 de Rafic Hariri. « Le juge de la mise en état, Daniel Fransen, a ordonné la levée de la mesure de confidentialité relative aux noms complets, pseudonymes, données personnelles et photographies des individus », indique ainsi le TSL dans un communiqué publié un mois après la divulgation des noms.

 

Geagea accuse Nasrallah d’« usurper le pouvoir »

 

Aux yeux du chef des FL, les propos du secrétaire général du Hezbollah sont un « début de danger réel » pour les ressources du Liban en hydrocarbures.

 

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, s’est élevé hier contre les propos tenus mardi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait annoncé que ses combattants s’en prendraient aux installations pétrolières de ceux qui attaqueraient celles du Liban. M. Geagea a estimé que ces déclarations constituent un « début de danger réel » pour les ressources du Liban en hydrocarbures et a accusé le secrétaire général d’ « usurper le pouvoir ».
« Les Libanais avaient été réjouis de la découverte de gaz et de pétrole » au large des côtes du Liban et « les gouvernements successifs avaient commencé à mettre au point le nécessaire pour suivre ce dossier », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Meerab.


« Au cours des derniers mois, les choses se sont précipitées et le président de la Chambre, en particulier, s’est efforcé d’établir des contacts avec le représentant du secrétaire général de l’ONU, Michael Williams, pour parvenir à une solution au sujet de nos frontières maritimes, étant donné le litige entre Israël et le Liban au sujet de ces frontières », a-t-il ajouté, reconnaissant ainsi de manière implicite un rôle positif à Nabih Berry dans ce domaine.
« M. Williams a pu convaincre les Nations unies de la nécessité d’une intervention de la Finul pour aider à tracer les frontières maritimes et a pu également, lors d’entretiens avec des responsables américains, leur arracher un accord » à ce sujet, a-t-il relevé.
« L’important était de commencer à élaborer une solution et l’on peut dire quasiment que nous sommes presque parvenus à un début de solution », a-t-il dit.
Abordant le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, M. Geagea a indiqué être d’accord avec de nombreux points soulevés par ce dernier au sujet des ressources du Liban en hydrocarbures. « Sayyed Hassan a dit qu’il faisait entièrement confiance au gouvernement dans le suivi de ce dossier. Moi-même j’étais l’une des nombreuses personnes au sein du 14 Mars à avoir dit que nous étions derrière le gouvernement à ce sujet, et cela en dépit de notre opinion négative à l’égard de ce cabinet et de sa politique », a-t-il rappelé.
« Cependant, a-t-il ajouté, lorsque sayyed Hassan dit que “si quelqu’un touche à nos installations, nous nous attaquerons aux siennes” , ce point particulier porte en lui de grands dangers sur lesquels le silence n’est pas permis. »
« Qui donc a chargé sayyed Nasrallah de s’occuper lui-même des droits et des intérêts économiques des Libanais ? Les hydrocarbures sont-elles une affaire privée concernant un parti déterminé ? Pourquoi alors y a-t-il des élections au Liban ? Pourquoi existe-il un président de la République, un Premier ministre ? Mais, à votre avis, y a-t-il vraiment un président de la République, un gouvernement ? » s’est interrogé le chef des FL.
« C’est aux institutions légales de l’État libanais qu’il revient de défendre les droits des Libanais », a-t-il poursuivi. « Si ces mêmes propos avaient été tenus par le chef de l’État, le Premier ministre ou le ministre de la Défense, cela aurait été normal. Mais sayyed Hassan ne sait-il pas qu’il n’a pas été chargé par le peuple libanais de défendre ses intérêts et qu’il existe un gouvernement et une Chambre des députés ? Naturellement, il le sait, et malgré cela, il se comporte ainsi. Cela veut simplement dire qu’il se considère comme le dépositaire de l’autorité véritable au Liban. »
« Et puis, où est notre intérêt dans cette escalade ? a continué M. Geagea. Est-il logique que, d’un côté, MM. Mikati et Berry négocient avec les Européens et les Américains, et que, de l’autre, sayyed Hassan déclenche l’artillerie ? »
« Si, au moins, il avait dit que l’armée libanaise riposterait à une agression israélienne contre nos installations, ses propos auraient été acceptables. Car, le cas échéant, ce ne serait pas à sayyed Hassan de riposter, mais à l’armée libanaise. Cela suffit de réduire ainsi l’armée. Sayyed Nasrallah usurpe le pouvoir et rue dans les brancards pour jouer un rôle déterminé alors que le peuple libanais et les institutions refusent cela », a-t-il souligné.
En fait, a-t-il encore dit, « les propos de sayyed Hassan transposent les intérêts économiques du Liban dans l’aire de la confrontation entre l’Iran, d’une part, et la communauté arabe et internationale, de l’autre. Or, en cas de conflit entre l’Iran et Israël, la communauté internationale soutiendrait Israël. Au lieu de redoubler d’efforts pour maintenir le dossier des hydrocarbures dans son volet économique, nous l’arrachons à son cadre naturel et nous le mettons dans une position perdante ».
« Notre cause est gagnante parce qu’elle se fonde sur la science et sur des données bien établies que nul ne peut ignorer, mais à condition que la pièce soit jouée sur son théâtre naturel. Or, ce qu’a dit sayyed Hassan constitue un début de danger réel sur les ressources en hydrocarbures du Liban », a-t-il fait valoir, avant de juger que le Liban « ne saurait continuer sur cette voie en l’absence d’autorité aux mains de l’État ». 

 

lorientlejour


Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 19:53

 

 

 

 

Terrorisme : démantèlement d’un réseau terroriste en Irak qui planifiait des attentats en Europe. Paris et Stockholm étaient en tête des cibles
vendredi 29 juillet 2011 - 12h49
Logo MédiArabe.Info

Des attentats terroristes visant des pays européens, particulièrement la France et la Suède, auraient été déjoués. Interrogé par la télévision « Al Arabiya », un responsable irakien de la lutte anti-terroriste, a affirmé que les forces de sécurité ont démantelé un réseau terroriste et arrêté six membres du groupe à Bagdad, ces derniers jours, tous impliqués dans la planification de ces attentats. Les terroristes arrêtés ont reconnu qu’ils coopéraient étroitement avec d’autres terroristes qui ont pu infiltrer l’Europe depuis plusieurs années, et qu’ils planifiaient des attaques d’envergure notamment à Paris et Stockholm.

Notons que l’Irak a connu une nouvelle vague d’attentats, ces derniers jours, faisant plusieurs dizaines de victimes. Les observateurs lient ce regain de violence en Mésopotamie à l’actualité syrienne. Selon cette lecture, le régime de Damas aurait commandité des attaques en Irak, et probablement en Europe, pour, d’une part, détourner l’attention sur la répression en cours en Syrie, et d’autre part, punir les pays européens qui dénoncent la répression et qui soutiennent la révolte du peuple syrien.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 19:51

 

 

 

Egypte: Quatre morts et 19 blessés dans des heurts dans le Sinaï
Mis à jour le 30.07.11 à 11h25

Un officier de l'armée et trois civils égyptiens ont été tués par balles lors d'accrochages vendredi soir entre une bande armée et les forces de sécurité à El Arich dans le nord du Sinaï, a-t-on appris samedi auprès de sources proches des services de sécurité.

Une centaine d'hommes armés ont parcouru à bord de véhicules et de deux-roues les rues de la ville en brandissant des drapeaux portant des slogans islamistes et en tirant en l'air, ont indiqué ces sources.

Ils ont ensuite attaqué un commissariat de police avant d'engager une fusillade avec des policiers et des militaires au cours de laquelle un officier de l'armée a trouvé la mort. Un civil âgé de 70 ans, une jeune de 18 ans et un adolescent de 13 ans, pris entre les tirs croisés, ont été tués dans la fusillade, selon le ministère de la Santé.

Quatre officiers de l'armée, neuf gardes de la sécurité et six civils ont été blessés et ont été hospitalisés, a rapporté l'agence de presse officielle Mena. Dans un communiqué publié un peu plus tôt samedi, l'armée a annoncé l'arrestation de cinq suspects.

Avec Reuters 20minutes

 

Egypte : nouvelle explosion visant les gazoducs alimentant Israël
samedi 30 juillet 2011 - 13h35
Logo MédiArabe.Info

Une explosion vient de se produire sur les canalisation de refroidissement dans une station de pompage de gaz égyptien vers Israël, dans le Sinaï, souligne à l’instant la télévision « Al Arabiya ». Ce n’est pas la première explosion qui vise les infrastructures gazières égyptiennes exportant le gaz égyptien vers Israël, la Jordanie et qui alimentent le « Gazoduc Arabe » à travers la Syrie. Le premier sabotage s’est produit le 5 février dernier, et les explosions se sont multipliées depuis la chute de Moubarak. Pour les uns, il s’agit d’attentats terroristes menés par les islamistes et/ou les tribus du Sinaï ; pour d’autres, il s’agit d’attentat visant à réduire les fournitures de gaz à Israël à des prix préférentiels, afin de mieux satisfaire le marché égyptien, ou pour exporter ce gaz à des prix conventionnels. Rappelons que plusieurs scandales ont éclaté en Egypte, bien avant la chute de Moubarak, accusant l’ancien régime et l’ex-ministre du Pétrole Sameh Fehmi d’avoir bradé le gaz pour des raisons politiques (le prix du gaz exporté à Israël aurait été trois fois moins élevé que le marché mondial, affirment les détracteurs de l’ancien régime).

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 19:23

 

 

Syrie - Bachar continue de massacrer les Syriens.......et le silence des nations aussi

 

Vendredi

Un groupe de soldats a fait défection à Khan Chikhon, près de Hama, selon des militants.

« Votre silence nous tue ». Tel est le slogan sous lequel est placé ce vendredi, jour traditionnel de mobilisation contre le régime syrien. Un message adressé à la communauté internationale qui ne réagit pas assez, selon les militants, face à la répression meurtrière du régime. « Où êtes-vous, défenseurs de la liberté? », interpellent des militants sur la page Facebook « The Syrian Revolution 2011 », moteur de la mobilisation. Sur une autre page, « La colère de la Syrie », on peut lire: « Assez du silence... Votre silence est une balle dans nos poitrines ».

 

Et l'appel a été entendu. Aujourd'hui, les manifestants ont commencé à défiler en début d'après-midi en sortant des mosquées après la prière musulmane hebdomadaire, notamment à Deir Ezzor (est), où quatre personnes, dont un enfant, ont été tuées jeudi par les forces de sécurité, selon des militants.

 

 

Des milliers de personnes participent aux manifestations à Damas, à Hama et à Homs d’après la page Facebook Sham news network (SNN). Des manifestations auraient également lieu à Madaya, Zabadani et Moadamiya près de Damas, à Tadmour près de Hama et à El-Achara près de Deir el-Zour. Au nord, des manifestations auraient lieu à Qamichli, Ras el-Ain, Abou Kamal, Lattaquié, Idlib, Saraqib, Maarat el-Naaman et Ariha. Et au sud, des rassemblements auraient lieu à Jassem, Al-Taybeh, Naheta, Tafas et Al-Arbahin. Parallèlement, les militants ont rapporté qu’un groupe de soldats a fait défection à Khan Chikhon, près de Hama. La semaine dernière, l'armée avait encerclé la ville d’Abou Kamal, après la défection de 30 soldats, selon des habitants.

 

 

Face à la révolte populaire, le journal du parti Baas, au pouvoir depuis 1963, a annoncé jeudi la tenue avant la fin de l'année d'une conférence du parti pour « mettre en place le projet réformateur porté par le président Bachar el-Assad ». Selon la Constitution, le parti Baas est « le dirigeant de l'Etat et de la société ». Les autorités, qui avaient promis fin avril une série de réformes, en particulier en matière d'élections et de droit de la presse, ont adopté en début de semaine un projet de loi encadrant la création de nouveaux partis. En dépit de ces annonces, l'armée quadrillait toujours vendredi de nombreuses villes à travers le pays, assurant combattre des « bandes terroristes armées », auxquelles les autorités attribuent les troubles.

 

Plusieurs villes du sud seraient soumises à un siège de l’armée dont Deraa, Enkhel, Nawa, Ebteh et Al-Harak. L’armée encerclerait aussi Hasaka à l’est. Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelque 2000 membres de la garde républicaine se sont déployés en divers points de Damas, selon des témoins. Les arrestations se multiplient depuis plusieurs jours, en particulier à Damas, où plusieurs quartiers sont isolés, privés de communication et verrouillés par des barrages militaires. Aujourd’hui, à Alep, un médecin, Mohammad Salim Jaban, a été arrêté à l’hopital de Chihan selon la page SNN.

 

 

D’après la page SNN, les forces de sécurité ont également ouvert le feu à Damas, notamment dans le quartier de Hajar el-Asouad et dans le quartier de Qadam, théâtre de manifestations nocturnes contre le régime, ainsi qu’à Deraa et à Mseifra (sud).

 

Jeudi, la répression des manifestations avait fait six morts civils tués par des forces de sécurité : quatre à Deir el-Zour et deux à Zabadani, à 50 km au nord-ouest de Damas, selon des militants des droits de l'Homme. Des affrontements ont également éclaté dans la nuit entre des agents des services de renseignement militaires et des habitants de la ville de Deir el-Zour d’après des témoins. « Les combats se concentrent dans le nord-ouest de Deir el-Zour. Ils se poursuivent sans interruption depuis 02h00 heure locale (23h00 GMT jeudi) », a indiqué à Reuters un habitant qui a requis l'anonymat. « Les blindés sont entrés dans la ville dans la nuit mais des rumeurs circulent sur la défection d'unités de l'armée. L'électricité et le réseau de télécommunications ont été coupés », a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, une explosion a eu lieu ce matin sur un oléoduc près de Homs, selon l'agence officielle Sana, qui a attribué l'attaque à une « bande subversive ». Il s'agit du deuxième sabotage visant des infrastructures d'hydrocarbures depuis le début mi-mars de la révolte contre le régime. Le 13 juillet, des militants avaient fait état d'une explosion sur un gazoduc dans le gouvernorat de Deir el-Zour, où se trouvent des champs de pétrole et de gaz.

 

lorientlejour

 

Selon plusieurs sources syriennes, la 7ème unité mécanisée du 137ème régiment blindé, déployée à Deir Ezzor, a fait défection. De violents combats auraient opposé cette unité à d’autres formations de l’armée syrienne, combats au cours desquels des armes lourdes ont été utilisées.

 

Pendant ce temps, une rumeur s’est répandue en Syrie annonçant la mort du nouveau préfet de la province de Deir Ezzor, Samir Othman El-Cheikh et du chef de la police politique de la province, Jameh Jameh. Ces deux responsables auraient été abattus par la 7ème unité mécanisée. Si le préfet a personnellement démenti la rumeur concernant sa mort en intervenant par téléphone à la télévision syrienne, l’absence de démenti concernant Jameh Jameh tend à confirmer la rumeur. D’autant plus que des activistes syriens n’excluent pas que Jameh Jameh ait pu être éliminer par le régime. En effet, ce haut gradé avait servi au Liban et régné sur Beyrouth en 2005, à l’époque de l’assassinat de Rafic Hariri. De ce fait, sa responsabilité est engagée dans les crimes politiques. En l’assassinant, le régime syrien aura ainsi éliminé un témoin encombrant, alors que le Tribunal international s’apprête à publier l’acte d’accusation.

Sur le terrain, plusieurs grandes villes (Hama, Baniyas, Tartous, Idlib, Homs, Deir Ezzor, Rif Damas, Damas, Deraa...) vivent aujourd’hui au rythme de manifestations géantes placées sous le thème « votre silence nous tue ». Les activistes entendent, à travers ce slogan, critiquer le silence complice des pays arabes et de l’Occident, qui continuent à tolérer le régime de Bachar Al-Assad en dépit de plus de 2.000 morts et 3.000 disparus. « Votre silence nous tue » s’adresse aussi aux Syriens qui n’osent pas encore rejoindre la mobilisation, soit par crainte pour leurs intérêts, soit par peur de la réaction du régime et de sa répression.

 

Hama n’est pas en reste. La ville s’est libérée du traumatisme de 1982 sans oublier le massacre de 40.000 des siens par Assad père. Aujourd’hui, ses habitants crient par dizaines de milliers un seul slogan : le peuple veut la chute du régime

 

D’ores et déjà, l’opposition syrienne parle de plusieurs morts ce vendredi, notamment à Deir Ezzor, Boukamal, Lattaquié, Tartous, Deraa et Homs. Des sources non encore confirmées, soulignent que le régime envoie des renforts à Deir Ezzor pour reprendre le contrôle de la ville frontalière et soumettre ou éliminer la 7ème unité mécanisée. Redoutant la multiplication des défections et le ralliement de nouvelles unités au Mouvement des officiers Libres, le régime entend donner l’exemple et massacrer la 7ème unité mécanisée, souligne une source de l’opposition. Mais la population de Deir Ezzor se mobilise pour saluer et protéger les militaires rebelles qui ont osé se retourner contre le régime.

 

Certaines banderoles déployées ce vendredi interpellent l’opinion publique syrienne et internationale sur « la destination des recettes du pétrole syrien » (comme le prouve la photo ci-dessus), accusant « la bande criminelle au pouvoir de détourner l’argent du pétrole ». Au-delà de cette accusation, le message s’adresse aux compagnies pétrolières étrangères qui poursuivent leurs activités en Syrie en dépit des sanctions prises par leur pays d’origine. Cette contradiction flagrante justifie, pour les Syriens, les soupçons sur la complicité internationale avec Assad. Les activistes dénoncent ainsi, non seulement le silence qui tue, mais surtout la complicité dans le crime.

Randa Al-Fayçal

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

 

Syrie : une opération punitive se prépare contre Deir Ezzor. L’aviation s’apprête à intervenir. La population redoute un nouveau massacre
vendredi 29 juillet 2011 - 15h41
Logo MédiArabe.Info

Selon plusieurs sources syriennes, le régime de Damas prépare une vaste opération militaire contre Deir Ezzor. Des troupes sont envoyées en renfort et des unités blindées sont massées en vue de mener une expédition punitive contre la ville de l’est de la Syrie. Selon les mêmes sources, l’aviation militaire s’apprête à pilonner la 7ème unité mécanisée qui est entrée en dissidence et qui a rejoint la révolte. L’opposition syrienne affirme que le massacre en préparation prouve que le régime de Bachar Al-Assad vit une véritable hystérie. L’opposant historique Riad Turk affirme ce matin que « la démocratie ne peut s’installer en Syrie tant que Bachar Al-Assad est au pouvoir. Sa chute est indispensable pour démocratiser le pays ».

Un semblant de coup d’Etat inquiétant pour Assad


Syrie : de hauts gradés créent l’Armée Syrienne Libre et appellent les officiers et soldats à les rejoindre

http://mediarabe.info/spip.php?article2017

Un colonel, plusieurs commandants et lieutenants forment déjà l’état-major de l’ASL

vendredi 29 juillet 2011 - 16h52, par Mediarabe.info - Rome

Logo MédiArabe.Info

Dans une vidéo diffusée par les comités de coordination de l’opposition syrienne, un colonel de l’armée syrienne annonce sa défection et la création de l’Armée Syrienne Libre (ASL), présente l’état-major de cette armée, invite les officiers et les soldats de quitter le régime et de rejoindre l’ASL, et s’engage à protéger la révolution du peuple et à renverser le régime assassin.


Tip A Friend  Envoyer par email impression Imprimer cet article

Après avoir décrit une situation catastrophique due à la criminalité du régime et de ses bandes armées, le dissident, un haut gradé qui refuse de cautionner la politique de la terre brûlée menée par le régime, a affirmé que « dès cet instant, toute force du régime qui encercle les villes et qui tue les civils sera considérée comme une cible légitime et traitée en fonction ». Un avertissement qui rappelle les traditionnels communiqués lors des coups d’Etat.

 

L’officier supérieur en question a appelé les membres honnêtes des forces armées à rejoindre l’ASL et à cesser de tuer le peuple qu’ils sont censés défendre. Il a également présenté l’état-major de cette nouvelle armée composé du colonel Riad Al-Assaad, commandant en chef provisoire de l’ASL, du colonel Ahmed Hijazi, vice-commandant. Au moins cinq commandants font partie de cet état-major et dirigent des brigades baptisées des noms des martyrs de la Révolution (dont les commandants Abdelsattar Younso, Ibrahim Majbour, Alaa Eddine...) et plusieurs lieutenants (dont Taïssir Younso, Ahmad Al-Khalaf, Mazen Al-Zeine...).

 

Cette évolution qui fragilise le dispositif répressif du régime et qui risque d’accélérer les divisions au sein des forces armées syriennes, inquiètent Damas et expliquent l’hystérie qui s’empare du régime. Selon plusieurs opposants, sans doute très optimistes, « Assad perd de plus en plus le contrôle de la situation. Il doit commencer à faire ses valises ! »

 

 

Enorme manifestation

 

 


Partager cet article
Repost0
29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 08:55

 

 

 

L'armée de l'Egypte s'accroche au pouvoir

par Daniel Pipes
16 juillet 2011

http://fr.danielpipes.org/blog/2011/07/armee-de-egypte-saccroche-au-pouvoir

Version originale anglaise:Egypt's Military Holds onto Power
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

J'ai soutenu depuis le renversement de Hosni Moubarak en février (1) que ce fut uncoup d'Etatmilitaire contre la perspective de voir le fils de Moubarak prendre le pouvoir et (2) que la hiérarchie militaire avait l'intention de se maintenir au pouvoir. Sur ce dernier pointje l'ai écrit en avril: «Les militaires se sont trop bien habitués au pouvoir et à la belle vie pour renoncer à ces avantages . Qu'il s'agisse d'éliminer Moubarak, de jeter ses fils en prison, d'interdire son ancien parti politique, de changer la constitution, ou de réprimer la différence d'opinion, les militaires feront tout ce qu'il faut pour garder le pouvoir. »

Un article important dans leNew York Timesd'aujourd'hui,"L'armée d'Egypte prend des mesures pour se tailler un rôle en béton au gouvernement"par David D. Kirkpatrick explique simplement comment le Conseil suprême des Forces armées a tout planifié pour conserver son pouvoir - en anticipant la constitution:

Une réunion du Conseil suprême des Forces Armées d'Egypte (لمجلس الأعلى للقوات المسلحة)

L'armée a annoncé mardi qu'elle envisageait d'adopter une «déclaration de principes de base» pour régir la rédaction d'une constitution. ... Cela précisera le rôle des forces armées dans le gouvernement civil, protégeant le budget de la défense contre la possibilité d'un examen public ou parlementaire et protégeant les énormes intérêts économiques de l'armée. Des projets sont à l'étude qui tendraient à donner à l'armée un large mandat pour intervenir dans la politique égyptienne afin de protéger l'unité nationale ou le caractère laïc de l'Etat. ... Bien que la déclaration proposée peut protéger les libéraux d'une constitution dominée par les islamistes, cela pourrait également limiter la démocratie en protégeant les militaires d'un contrôle civil complet.

Pour ceux d'entre nous qui s'inquiétèrent d'une potentielle domination islamiste, ce sont de bonnes nouvelles: «L'annonce de la déclaration est un échec pour les Frères musulmans, le groupe islamiste considéré comme le groupe le mieux organisé d'Egypte et la plus redoutable force politique. Il était sur le point d'occuper un rôle majeur dans le nouveau Parlement, et donc dans la rédaction de la nouvelle constitution. " Mais pour les libéraux, ce sont de mauvaises nouvelles:

Les manifestants sont retournés à la place Tahrir avec une fréquence croissante pour exprimer leurs demandes, aboutissant à une semaine d'occupation rivalisant avec les jours de la révolution. ... Les manifestations sont de plus en plus en train de viser l'armée. Jeudi, une coalition de 24 groupes politiques et de cinq candidats à la présidentielle a approuvé un appel lancé par les jeunes leaders de la contestation pour que les militaires cèdent plus de pouvoir à un gouvernement civil dès maintenant plutôt que d'attendre les élections. Les chefs militaires semblent de plus en plus exaspérés.

En d'autres termes, c'est comme d'habitude. Toute cette excitation sur «Égypte Nouvelle, Ere nouvelle » n'a vraiment pas donné grand-chose. Cela dit, je continue d'être impressionné par l'esprit Tahrir et j'espère qu'il rejoindra un jour les allées du pouvoir.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 21:47

 

 

 

 

 

Le texte qui suit ne vise qu'à expliquer la disposition en cascade des conflits en Asie Mineure et Proche-Orient.


Il illustre que l'arrogance d'Erdogan est sans limite et qu'il passe les 3/4 de sa diplomatie à exiger des excuses des parties qu'il se choisit comme adversaire, au moindre mot ou moindre geste. Ceci se rattache à l'idéologie néo-ottomane qui l'anime à l'encontre de son environnement.

Ceci relativise les problèmes récurrents qui l'opposent, nécessairement, à Israël, mais aussi bien, à la Grèce, l'Arménie ou toute autre entité en recherche d'indépendance culturelle et politique. 

Il existe d'autres territoires disputés : "l'Arménie occidentale", Chypre, avec lesquels se débat l'idéologie grand-turque.

 

AschkeléGad


Erdogan exhorte Sarksyan (Arménie) à présenter ses excuses pour ses remarques sur l’occupation turque



Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


 

Mercredi 27 Juillet 2011 / TODAYSZAMAN.COM,

 

           

 

34

   

7Share

 

 

 

Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdoğan et le Président Azerbaijanais Ilham Aliyev ont tenu des entretiens à Bakou, mercredi.

 

Le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré à Bakou que le Président arménien Serzh Sarksyan devrait présenter ses excuses pour avoir interpellé les élèves des écoles à propos de l’Est de la Turquie comme étant un territoire occupé.

 

S’exprimant lors d’une conférence de presse avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Erdogan a affirmé que les remarques de Sarksyan ne conviennent pas, de la part d’un homme d’Etat et les a qualifiées « d’erreur historique » que devrait être corrigée.

Lorsqu’un étudiant l”a interpellé, au cours d’une cérémonie, à l’issue d’un concours littéraire, pour savoir si les Arméniens seront capables de récupérer leurs “territoires à l’Ouest”, avec le Mont Ararat, Sarsyan a déclaré : « Ce sera la mission de votre génération ».

Les Arméniens attachent une grande importance historique et culturelle au Mont Ararat, sur la frontière Est de l’actuelle Turquie, autour duquel on pense que les Arméniens ont, à l’origine, adopté le Christianisme comme religion officielle, en 301 de l’ère ordinaire.

Sarksyan a affirmé que sa génération avait rempli sa tâche en « obtenant le retour » du Karabakh, une partie de ce qu’il a appelé « notre mère-patrie ». Le Nagorno-Karabakh est un territoire azerbaïdjanais qui est actuellement sous occupation arménienne.

Les dirigeants des deux pays se sont rencontrés des dizaines de fois pour trouver une résolution à un conflit ancien de plusieurs décennies, mais ont échoué à assurer un accord de paix. L’Arménie occupe actuellement 20% des territoires de l’Azerbaïdjan, dont sept provinces adjacentes, peuplées par des gens d’ethnie azérie.

Le Ministère turc des affaires étrangères a, également, condamné  avec force, mardi, les propos de Sarksyan, stigmatisant sa déclaration comme relevant « d’un comportement hautement irresponsable ».

La Turquie et l’Arménie ont pris part, il y a deux ans, à une tentative avortée  visant à enterrer les hostilités par la signature de protocoles bilatéraux de normalisation des relations, pour établir des relations diplomatiques, qui comprenaient également une ouverture de la frontière turco-arménienne au bout de deux mois, si les protocoles étaient ratifiés par les parlements des deux pays.

Erdogan a déclaré que l’attitude de Sarksyan relevait d’une provocation et d’une tentative d’inciter la jeunesse à la haine, qui, a-t-il affirmé, conduira la jeunesse arménienne vers « l’obscurité ». « Il ne peut y avoir de diplomatie de cette façon. Sarksyan a commis une très grave erreur… et doit présenter ses excuses », a ajouté Erdogan.

Tout en fustigeant, aussi, l’Arménie pour ne pas affirmer un rôle constructif dans le cadre des pourparlers de paix au sujet de Nagorno-Karabakh, rdogan a soutenu que l’Azerbaïdjan travaille pour la paix et fait montre d’une attitude positive face aux discussions de paix. Aliyev et Sarksyan se rencontrent régulièrement, la plupart du temps sous les auspices de la Russie, afin de trouver un compromis durable au conflit du Nagorno-Karabakh, mais les dirigeants ont échoué, jusqu’à présent, à faire des progrès raisonnables.

Le groupe de Minsk de l’’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), mandaté pour superviser les discussions de paix a déclaré qu’il n’y avait eu que des progrès modiques au cours de la dernière rencontre des dirigeants à Kazan, le mois dernier.

Aliyev a aussi déploré les propos de Sarksyan et déclaré que les Arméniens devraient se réveiller “de leur rêve pour accéder à la vraie vie ». Il a réaffirmé la propriété azerbaïdjanaise du Nagorno-Karabakh et que les paroles de Sarksyan affirmant qu’il récupérerait ce qu’il (Aliyev) a désigné comme des « terres turques historiques » ne faisaient que démontrer la mentalité d’occupation (des Arméniens), ajoutant que tout se passait comme si l’Arménie pensait avoir déjà réglé le problème du Nagorno-Karabakh à sa façon. « L’Azerbaïdjan récupérera ses territoires, que ce soit par des moyens pacifiques ou militaires », a prétendu Aliyev.

A Erevan, l’adjoint au Ministre des affaires étrangères d’Arménie, Shavarsh Kocharyan a rejeté les interprétations selon lesquelles les paroles de Sarksyan signifiaient qu’il encourageait les étudiants à récupérer l’Est de la Turquie, affirmant que ses propos avaient été sortis de leur contexte.

“”Je pense que les Turcs ont fait en sorte de ne pas prendre connaissance de la totalité du texte, interprétant les propos du Président hors de leur contexte. La déclaration de Serzh Sarksyan est sérieuse et raisonnable. La seule raison pour laquelle la Turquie refuse de percevoir le sens derrière ce qu’il dit, c’est tout simplement que son pays n’en a pas besoin », a rectifié Kocharyan, selon les dernières informations publiées sur le portail de l’agence de presse arménienne www.panarmenian.net , mercredi soir.   

Le site internet a également rappelé la totalité du texte de la réplique du Président à l’étudiant qui l’interrogeait pour savoir si le retour de “l’Arménie de l’Ouest” avec le Mont Ararat s’avérerait possible à l’avenir : “cela dépend de vous et de votre génération. Je pense que ma génération a rempli la tache ui nous incombait ; lorsque cela s’est avéré nécessaire au début des années 1990, de défendre une partie de notre patrie –le Karabakh- face à l’ennemi, nous l’avons fait. Je ne dis pas cela pour embarrasser quiconque ; mon point de vue est que chaque génération est face à ses propres responsabilités et qu’elles doivent être accomplies avec honneur »’.

Lorsque les journalistes ont demandé au Président azerbaïdjanais s’il accorderait une exemption de visa de longue durée aux nationaux turcs, Alyev a affirmé que son pays n’y est pas encore prêt, tout en remerciant la partie turque d’avoir unilatéralement ajusté les demandes de visa émanant des citoyens azerbaïdjanais. Les nationaux azerbaïdjanais peuvent, désormais, séjourné  librement en Turquie et resté dans le pays pour une durée de plus de 30 jours.

Lorsqu’on lui a demandé si l’Azerbaïdjan avait d’ores et déjà établi sa feuille de route, sur des sujets tels que la reconnaissance de la République Turque du Nord de Chypre (RTNC), en cas d’échec des pourparlers de paix visant à réunifier l’île, Aliyev a répondu que ce n’était pas chose facile. « Il existe également un problème au Nagorno-Karabakh. J’espère que ce conflit sera résolu un jour », a prudemment déclaré Aliyev, faisant ainsi référence à la vulnérabilité de son pays s’il devait reconnaître la Chypre Turque, à cause des pressions de l’Union Européenne.

Avant que le Plan Annan ne soit soumis à referendum, et alors qu’il était en visite en Turquie en 2004, le Président azerbaïdjanais Aliyev avait affirmé que son pays prendrait en considération la reconnaissance d’une Chypre turque, si les Chypriotes grecs disaient « non » au plan de l’ONU en vue de la réunification l’île divisée depuis longtemps [ l’occupation turque de 1974]. Cependant, le bloc de 27 pays (l’UE) avait mis l’Azerbaïdjan sous haute pression, pour qu’il ne reconnaisse pas la RTNC, le menaçant alors de reconnaître symétriquement la république auto-déclarée du Nagorno-Karabakh, un territoire azerbaïdjanais disputé par l’Arménie au début des années 1990.

Des spéculations ont aussi circulé et prétendu  que les représentants grecs à Chypre et la Grèce eux-mêmes avaient envoyé une note à l’Azerbaïdjan, le menaçant de reconnaître les Nagorno-Karabakh si l’Azerbaïdjan reconnaissait la Chypre turque.

 

 

ET POUR CA !!! ERDOGAN NE S'EXCUSE PAS ?

 


Partager cet article
Repost0
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 11:33

 

 

DEBKAfile Reportage exclusif  26 juillet 2011, 12:54 PM (GMT+02:00)

 


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21150/

Tags:  Syrian uprising     Bashar Assad    US    Saudi Arabia    Iran 

 

 

 

Les forces syriennes répriment sauvagement les manifestants

 

 

Les experts iraniens du renseignement à Damas ont tâché d’interrompre les transmissions téléphoniques et liens internet du mouvement de l’opposition syrienne avec le monde extérieur et entre les membres fervents de la protestation, à l’intérieur du pays. Pour combler le fossé en matière de communications, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite ont transféré clandestinement, au cours des deux dernières semaines, des milliers de téléphones satellitaires en Syrie et les ont mis entre les mains des dirigeants de l’opposition, selon Debkafile.

 

Ces nouveaux téléphones surpasseront également les dernières mesures syriennes, arrêtées sur les mêmes avis de leurs conseillers iraniens, pour ralentir la vitesse des connexions internet, afin d’entraver la transmission d’images – la plupart des vidéos en live- des agressions brutales contre les manifestants, de la part des forces militaires et de la sécurité syriennes.

 

Les renseignements américains et saoudiens ont amélioré les applications des téléphones satellitaires et ont donné le champ libre aux serveurs pour ne mettre aucune limite à leur utilisation.

 

C’est la première fois que l’Administration Obama intervient en assistance directe à l’opposition syrienne dans sa conduite visant à renverser le Président syrien Bachar al-Assad – d’une façon qui, de plus, défie l’assistance iranienne à la survie du régime.

 

 

Lundi 25 juillet, Washington s’est avancé un peu plus dans sa critique du régime Assad : “le comportement des forces de sécurité, comme ces tirs barbares à l’aveugle, des arrestations à grande échelle de jeunes gens et d’adolescents, l’emploi de la torture la plus brutale et d’autres abus caractéristiques des droits de l’homme, sont totalement condamnables”, a déclaré le porte-parole du Département d’Etat.

 

Les Saoudiens sont allés encore plus loin : le 19 juillet, une nouvelle chaîne de télévision, « Shahab Syria » (« la jeunesse syrienne »), financée par Riyad, a commencé à diffuser et à programmer les messages de l’opposition contre Assad à toutes les régions du pays.

 

Dans une déclaration officielle aux médias de la presse iranienne, l’Ambassadeur syrien à Téhéran, Hamed Hassan a, néanmoins, démenti que l’Arabie Saoudite fournissait des armes à l’opposition syrienne. Il a insisté sur le fait que les relations entre les deux pays étaient bonnes, mais a ensuite ajouté : « Certaines personnes et certains groupes en Arabie Saoudite fournissent une assistance financière et médiatique à l’opposition syrienne, ou publient des Fatwas qui soufflent sur les braises de la sédition dans le pays ».

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 05:21

 

Hezbollah - nouvel Islam béatifiant les terroristes

 

 

 

L’éditorial de Mediarabe.info

En attendant leurs miracles, le Hezbollah béatifie ses terroristes

http://mediarabe.info/spip.php?article2014

Une nouvelle religion est née, fondée sur la violence, la drogue et les mariages de jouissance... Et des apôtres à la pelle en attendant Judas !!

mardi 26 juillet 2011 - 14h50, par Mediarabe.info - Rome

Logo MédiArabe.Info

Aux abois, le Hezbollah est déboussolé, au point de perdre la direction de la Mecque, de Qum, de Nadjaf et de Karbala, les lieux saints de l’islam et du chiisme plus particulièrement. Ainsi, après avoir prouvé son attachement politique à l’Iran au détriment du Liban, le Parti de Dieu vient d’attester sa perte idéologique en "béatifiant des terroristes". Un acte prohibé par l’islam !


Tip A Friend  Envoyer par email impression Imprimer cet article

Mohammed Raad, l’un des responsables du Hezbollah, a réitéré dimanche le refus catégorique de son parti de livrer ses militants suspectés par le Tribunal international pour le Liban d’implications dans les assassinats politiques depuis 2004, notamment dans celui de Rafic Hariri. Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Parti, avait affirmé que « ces militants ne seront arrêtés ni dans 30 jours (conformément au mandat d’arrêt lancé début juillet) ni dans 30 ans, ni dans 300 ans ».

Mais les choses semblent se compliquer pour le Parti de Dieu, qui n’a de Dieu que le nom. La presse libanaise croit savoir que le Tribunal s’apprête à lancer un second mandat visant, cette fois-ci, des responsables politiques et sécuritaires libanais, anciens et actuels, ainsi que des personnalités syriennes très proches du régime de Bachar Al-Assad. Le Tribunal devrait également, toujours selon les mêmes sources, publier l’acte d’accusation détaillé et faire ainsi la lumière sur les implications des uns et des autres dans le terrorisme qui a frappé et décapité la classe politique libanaise et les milieux journalistiques et intellectuels (Marwane Hamadé, Georges Haoui, Antoine Ghanem, Pierre Gemayel, Walid Eido, May Chidiac, Wissam Eïd, Samir Kassir, Gebran Tueini, Samir Chehadé, Samer Hanna...). Le Hezbollah ne pourra alors plus se dédouaner des attentats, les détails étant accablants pour lui et pour ses commanditaires.

Aujourd’hui, la seule défense du Parti s’articule autour de l’attaque, dans un but bien précis : intimider la communauté internationale et la contraindre à cesser la recherche de vérité. C’est dans ce cadre que Mohammed Raad a littéralement « pété les plombs » en annonçant que « plus il y aura de suspects réclamés par la justice internationale, mieux c’est pour le parti ». Car, a-t-il expliqué, « ils seront tous érigés en icônes et placés au rang de saints ». Le Hezbollah veut ainsi béatifier des terroristes qui ont réalisé des miracles en répandant la terreur et la mort au Liban, et qui récidivent aujourd’hui en Syrie.

Mais en voulant faire de ces terroristes vivants des icônes et des Saints, le Hezbollah bat en brèche l’islam dont il se revendique. Car c’est une religion qui ne reconnait aucune icône et aucun Saint. D’ailleurs, les contradictions entre le Hezbollah et l’islam sont légion : il en va des mariages de jouissance tolérés voire encouragés par le Parti ; de la consommation et du commerce de la drogue, alors que le Hezbollah produit et exporte de la drogue pour financer son terrorisme...

Ainsi, le Hezbollah invente un nouveau concept et une nouvelle religion. Fini le temps où la Kabaa de la Mecque en Arabie saoudite, ou le sanctuaire de Qum en Iran, ou encore les villes saintes de Karbala et de Nadjaf en Irak, étaient les références du parti de Dieu. Désormais, le terrorisme, la violence et le mensonge sont les maîtres mots du Hezbollah. Le comble est que des politiciens chrétiens se déclarent les apôtres de cette nouvelle secte et affirment que « la survie du Liban dépend de celle du Hezbollah et de son armement ». Mais heureusement, ces apôtres ont déjà joué le rôle de Judas et ne manqueront pas de récidiver.

En attendant le miracle, les Libanais prient pour en finir avec cette occupation d’un nouveau genre. Ils regrettent qu’après la succession des occupations étrangères (l’OLP de Yasser Arafat, Israël, la Syrie), ils sont aujourd’hui victimes d’une occupation interne menée par une milice armée, défendue par des politiciens opportunistes. A la veille du Ramadan, les vrais miracles se font toujours attendre. Le premier serait le transfert des faux Saints à La Haye.

Mediarabe.info

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

 

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories