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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 08:59

 

 

 

 


Le monde arabe - véritable couveuse d'innovation en matière de terrorisme

par Daniel Pipes
29 décembre 2010

http://fr.danielpipes.org/blog/2010/12/monde-arabe-couveuse-innovation-terrorisme

Version originale anglaise: The Arab World – Incubator of Innovation in Terrorism
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

  Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.

Cela fait très longtemps que les peuples arabophones n'ont pas apporté de bienfaits à l'humanité , entendons par là le développement de nouveaux médicaments et d'une nouvelle technologie ou un progrès dans la démocratie et les droits de l'homme.

En effet, l'aire où les arabophones semblent les plus aptes à innover serait le terrorisme. Détournements d'avion, attentats-suicides, et terrorisme à grande échelle font partie de leurs prétentions à l'originalité.

Et voici qu'arrive maintenant la vague de tueurs-kamikazes. Notons la nouveauté dans les nouvelles en provenance d'Irak, 3 kamikazes utilisés pour tuer un flic irakien obstiné ", et cela concerne l'assassinat du commandant de police, le lieutenant-colonel Chamil al-Jabouri par al-Qaida:

« Comme al-Jabouri dormait mercredi matin sur un canapé dans son bureau, trois hommes portant des uniformes de police au-dessus de gilets chargés d'explosifs se sont glissés à travers une ouverture dans les murs destinés à protéger des ondes de choc d'explosion, entourant l'ensemble où était situé son bâtiment, ceci selon la police.

La police assurant une permanence dans une au moins des quatre tours d'observation entourant l'ensemble, a tiré sur un des assaillants dans une cour et le gilet de ce dernier a explosé. A la faveur de cette explosion servant de couverture, a indiqué la police, les deux autres kamikazes ont attaqué à environ 90 mètres et l'ont fait dans le bâtiment de plain-pied de al-Jabouri..

Ils ont fait exploser leurs gilets en même temps- un à la porte du bureau d'Al-Jabouri - tuant le commandant sur le coup et blessant un policier dormant dans une caravane tout près. Les deux explosions ont fait tomber l'ensemble du bâtiment, en enterrant le commandant tué, sous les décombres, a indiqué la police. »

Commentaire: L'efficacité de cette nouvelle tactique cruelle la rend susceptible d'être répétée, et, en plus, pas seulement dans les pays de langue arabe.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 08:09

 

 

 

Egypte : démantèlement d’un troisième réseau d’espionnage

Après les Israéliens, les Iraniens s’intéressent au Pays du Nil

mardi 11 janvier 2011 - 14h27, par Mediarabe.info

Logo MédiArabe.Info

Selon le quotidien koweïtien "Al Jarida", les autorités égyptiennes ont démantelé la semaine dernière un réseau d’espionnage pour le compte de l’Iran et arrêté quatre personnes dont trois Egyptiens. Quelques jours auparavant, le Caire avait annoncé le démantèlement de deux réseaux israéliens spécialisés dans l’espionnage du secteur des communications.

Selon « Al Jarida », au moment où les Egyptiens sont encore sous le choc, depuis le démantèlement de deux réseaux israéliens d’espionnage, Le Caire affirme avoir démasqué un troisième réseau, iranien cette fois, qui s’intéressait à l’économie égyptienne et au secteur du tourisme plus spécialement.

Selon la même source, quatre personnes ont été arrêtées jeudi dernier. Il s’agit de trois égyptiens et d’un ressortissant du Golfe d’origine iranienne. Les autorités ont saisi du matériel de transmission de données cryptées, des plans détaillés des zones touristiques, notamment dans le Sinaï, un ordinateur et près de 120.000 dollars. Quant aux Egyptiens arrêtés, le premier âgé de 31 ans est employé à Egypt Air, le second, de 35 ans, est fonctionnaire au ministère du Tourisme, et le troisième, âgé de 33 ans, est un chef d’entreprise touristique. Le ressortissant d’origine iranienne, âgé de 37 ans, a loué un appartement meublé dans la banlieue du Caire (Zamalek), où il rencontrait ses trois complices depuis 2008.

Selon les enquêteurs, les trois Egyptiens étaient chargés de collecter des informations sur l’industrie du tourisme, sur les touristes étrangers, leur nombre, leurs nationalités, leurs fréquentations et sur les relations entre les entreprises égyptiennes et occidentales. Ces informations étaient ensuite cryptées et adressées par les moyens de communications sécurisées à un cinquième agent, un Iranien, basé à Téhéran. Les accusés démentent avoir espionné leur pays, et affirment avoir coopéré avec leurs correspondants iraniens dans l’objectif d’investir en partenariat avec eux dans le secteur touristique en Egypte. Les trois égyptiens arrêtés affirment que le matériel saisi appartenait à leur complice Iranien.

MediArabe.info

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 22:22

 

Egypte : des manifestations à Samallout après la tuerie du train d’Assiout exécutée par un policier
mardi 11 janvier 2011 - 21h18
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La correspondante de la télévision « Al Arabiya » en Egypte affirme ce soir que d’importantes manifestations se déroulent à Samallout, au sud du Caire, où un copte a été tué et cinq autres blessés en fin d’après-midi. La population s’est mobilisée spontanément après le carnage et s’est heurtée à la police dépêchée sur place. Les deux parties se lancent des pierres à distance, pour l’instant. La police semble vouloir hésiter le contact pour ne pas envenimer la situation, d’autant plus que l’auteur de la tuerie est un policier, qui a utilisé son arme de service pour tirer sur les passagers du train dès son entrée dans la gare. Rappelons que les Coptes souffrent depuis des décennies d’une discrimination à l’emploi. Ils sont ainsi exclus de la police et interdits d’exercer des emplois dits sensibles, comme la gynécologie.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 22:22

 

Egypte : le Caire rappelle son ambassadeur au Vatican pour concertations et dénonce les propos du président Sarkozy
mardi 11 janvier 2011 - 16h01
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L’Egypte n’a pas apprécié les déclarations du Pape Benoît XVI, surtout son appel à protéger les Chrétiens d’Orient, et les termes de ses condamnations de l’attentat contre l’église copte d’Alexandrie. Le Caire fait savoir son mécontentement, et rappelle, ce mardi, son ambassadeur au Vatican pour concertations, selon « Al Arabiya ».

Rappelons que la presse égyptienne dénonce en chœur les propos du président français Nicolas Sarkozy, qui a évoqué la semaine une « épuration religieuse ». Les Egyptiens se sentiront de plus en plus irrités par la presse française. A titre d’exemple, revenant sur les émeutes en Tunisie et en Algérie, « Le Monde » souligne que « l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie vivent sous le joug de sécuritocratie ». Les Egyptiens peuvent légitimement s’interroger pourquoi ils sont cités par le quotidien français du soir, alors que les émeutes n’ont pas -pas encore- touché leur pays. Ce qui devrait envenimer leurs relations avec Paris.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 22:19

 

BANNER SENTINELLE

Moment décisif pour le Soudan

  
Jerusalem Post 10/

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=203017

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


Avec l’Occident soutenant ouvertement l’indépendance du Sud Soudan, les conséquences d’une nouvelle guerre ne seront pas limitées au seul Soudan.

Dimanche, le Sud Soudan a commencé de voter à un referendum sur la partition avec la République du Soudan et l’établissement de leur nation souveraine. Dans l’ensemble, ils vont rapidement faire sécession avec le pays islamiste, arabe et former un Etat indépendant africain, chrétien et animiste.

     

Les conséquences de ces actes se répercuteront  dans le monde entier.

Le referendum de cette semaine a lieu en accord avec le Traité de Paix Elargi (TPE) négocié par les USA entre le gouvernement de Khartoum et le Mouvement de Libération du Peuple du Soudan, signé le 9 janvier 2005.

Le TPE a officiellement mis fin à la seconde Guerre Civile du Soudan commencée en 1983.

Le referendum au Sud Soudan ne règlera pas la question du contrôle sur tout le Sud Soudan. De nombreux points chauds persistent. Plus importante, la disposition de la ville d’Abyei reste indéterminée. C’est à que Abyei se situe la majorité des réserves de pétrole du Soudan.

Contrairement au reste du Sud, la population d’Abyei est un mélange d’Arabes et d’Africains et ses résidents sont divisés sur la question de la séparation avec Khartoum. S’il y a une guerre après l’indépendance, Abyei en sera probablement la cause.
 
Les résidents d’Abyei n’étaient pas supposés voter au referendum pour déterminer à qui revient leur ville en même temps que le reste du Sud. Mais attisés par leurs conflits d’intérêts, ils ne purent pas tomber d’accord sur la manière d’organiser le vote, et donc il n’a pas eu lieu.
 
Le Président soudanais Omar Hassan al Bashir joue un rôle paradoxal dans le referendum du Sud Soudan. Al Bashir a été mis en examen sur des accusations de génocide et de crimes contre l’humanité au Darfour.

La semaine dernière, il a visité la capitale du Sud Soudan Juba et a promis de soutenir les résultats du referendum. Comme il l’a dit : « Je m’apprête à fêter votre décision, même s’il s’agit d’une sécession. Même après la naissance de l’Etat du Sud, le gouvernement de Khartoum est prêt à offrir tout soutien technique ou logistique et de formation et de conseil – nous sommes prêts à aider ».

Mais ensuite, vendredi dernier, des milices pro-Kharthoum ont attaqué des cibles anti-Khartoum à Abyei. Lundi, 23 personnes ont été tuées. Selon les porte-parole militaires du Sud Soudan, des miliciens capturés à Abyei ont déclaré que Khartoum leur en avait donné l’ordre.

Une grande part du discours international sur le Sud Soudan est centrée sur ce que son indépendance signifie pour ses citoyens et pour l’Afrique dans l’ensemble. Cela est raisonnable.

Dans son histoire vieille de 54 ans, le Soudan a souffert de la guerre civile entre le Nord et le Sud pendant 39 ans. Quelques 200.000 Sud Soudanais ont été kidnappés et réduits en esclavage. Deux millions de Soudanais sont morts au cours des guerres. Quatre millions sont devenus des réfugiés.  
 
Mais le fait est qu’avec l’Occident soutenant ouvertement l’indépendance du Sud Soudan, les conséquences d’une nouvelle guerre ne seront pas limitées au Soudan. Il vaut donc la peine d’envisager pourquoi une telle guerre est plus que certaine et ce que l’indépendance du Sud Soudan signifie pour la région et le monde.

Deux raisons essentielles ont incité Bashir à accepter le traité de paix avec le Sud Soudan en 2005. D’abord, ses forces avaient perdu la guerre civile. Le Sud était déjà indépendant dans les faits.

La seconde raison pour laquelle Bashir a accepté l’accord qui confèrerait une indépendance finale au Sud riche en pétrole, c’est qu’il craignait les USA.

En 2004, dirigés par le président d’alors George W. Bush, les USA ont projeté une ombre immense sur le monde. Le renversement éclair par l’armée américaine du régime de Saddam Hussein a effrayé les ennemis des USA et encouragé les alliés des USA. Les révolutions de la vague démocratique en Ukraine, en Géorgie, au Kyrgizstan et au Liban ont toutes été alimentées par la croyance du monde dans la volonté des USA d’utiliser sa puissance pour vaincre ses ennemis.

Le régime de Bashir est étroitement lié à al Qaïda, qu’il a hébergé de 1989 à 1995.

Quand les USA ont exigé qu’il entérine la victoire du Sud, il a probablement pensé qu’il ne pouvait pas refuser.

Aujourd’hui les USA ne sont pas craints ou respectés comme ils l’étaient il y a six ans. Selon un récent article sur le journal en ligne ‘Small Wars’ rédigé par le Lt-Colonel de l’armée américaine Thomas Talley, la perception actuelle de la faiblesse des USA par Bashir rend la guerre inévitable.

Talley avance que sans Abyei, le Sud Soudan sera transformé en un pays en échec, économiquement non viable. Le Sud Soudan, déclare-t-il, est trop faible pour assurer la sécurité d’Abyei contre Khartoum sans une assistance extérieure.

Selon Talley, la détérioration de la perception du pouvoir des USA dans le monde a convaincu Bashir que les USA ne protègeront pas Abyei pour le Sud, et donc son pari est d’envahir la ville ou au moins d’empêcher le Sud d’en prendre le contrôle.

Comme le remarque Talley, pour Bashir, il y a beaucoup plus que le pétrole en jeu. Si Bashir est d’accord pour lâcher le Sud Soudan sans combat, il sera discrédité aussi bien par ses collègues dirigeants arabes et pas ses amis dirigeants islamiques.

Des dirigeants arabes aussi divers que le chef de la Libye Mouammar Khaddafi et le ministre des affaires étrangères d’Arabie saoudite Saoud al Faisal ont protesté contre l’indépendance du Sud Soudan. Khaddafi a prévenu que la sécession du Sud serait le début d’une « maladie contagieuse ». Faisal l’a qualifiée de « décision dangereuse » qu’aucun membre de la Ligue Arabe ne doit soutenir.

Le fond de l’affaire, c’est que les Arabes ont raison d’être préoccupés par ce qui se produit au Soudan. Si le Sud Soudan devient une nation indépendante, ce sera le premier cas de recul de l’impérialisme arabe depuis la Deuxième Guerre Mondiale.

L’un des aspects centraux de la stratégie politique au Moyen Orient qui est lourdement ignoré par les universitaires, c’est l’impérialisme arabe et le rôle qu’il a joué dans la conception de la politique régionale. 
 
Aussi bien au cours de l’éclatement de l’Empire Ottoman à la suite de la Première Guerre Mondiale et du démembrement des empires britanniques et français après la Deuxième Guerre Mondiale, les autorités impériales britanniques et françaises ont comploté avec les impérialistes arabes pour garantir à ces derniers un contrôle presque sans limite sur le Moyen Orient.

Pour les Kurdes, les Druzes, les Alaouites, les Coptes, et d’autres populations musulmanes non Sunnites et non arabes de la région, la fin du règne occidental a signifié la fin de leur relative liberté.
 
Dans le cas du Sud Soudan, pendant le demi-siècle du règne britannique, le Sud fut administré séparément du Nord arabe.

Mais quand les Britannique se sont retirés en 1956, dans leur hâte de partir, ils placèrent le Sud sous la férule arabe. Craignant d’être privés de droit électoral et l’oppression, le Sud commença la première guerre civile soudanaise en 1955 – l’année avant l’indépendance.

Il y eut seulement deux exceptions à la collusion de l’Europe avec les impérialistes arabes – le Liban à majorité chrétienne et la Palestine sous Mandat. Dans ces deux zones, les puissances occidentales autorisèrent des non musulmans à prendre la responsabilité d’un territoire réclamé par des impérialistes arabes.
 
Comme l’histoire d’après l’indépendance du Liban et d’Israël le montre, les Européens finirent par abaisser leur soutien aux gouvernements non arabes. Les Français mirent la pression sur les Chrétiens du Liban de manière suffisamment constante pour se concilier les Arabes. Cette pression a provoqué une émigration chrétienne continue du Liban, ce qui a transformé les Chrétiens en minorité au Liban aujourd’hui. Et les tentatives des Chrétiens libanais de se concilier les Arabes ouvrirent la porte au Hezbollah pour s’emparer du pays au nom de l’Iran.

De même pour Israël, à la lumière de son échec à convaincre les Arabes d’être satisfaits de ses concessions, et de l’échec des Arabes à envahir l’Etat juif, depuis 1973, l’Europe a collaboré avec les Arabes pour reformuler la réalité et complaire aux objectifs de l’impérialisme arabe.
 
Alors qu’Israël s’est établi et défendu de façon répétée par le mouvement de libération nationale juif, contre les souhaits des impérialistes arabes avec l’assistance européenne, les Arabes ont réinventé l’histoire. La prétention actuelle arabe et européenne est que la guerre impérialiste arabe contre Israël est une guerre impérialiste juive contre les Arabes.

Sur la toile de fond de cette perfidie occidentale envers les minorités non arabes du Moyen Orient, le soutien de l’Occident à l’indépendance du Sud Soudan n’est rien moins qu’un miracle.

Hélas, le soutien de l’Occident au Sud Soudan est plus probablement dû à l’ignorance occidentale plutôt qu’à une volonté de l’Occident nouvellement trempée de défier les impérialistes arabes. C'est-à-dire qu’il est probable que l’Occident fait le bon choix aujourd’hui au Soudan parce qu’il ne comprend pas les ramifications de sa propre politique.
 
S’il en est ainsi, alors il est peu probable qu’il comprenne la signification d’un défi à cette politique de la part de Khartoum et de ses alliés. Et dans ce cas, il est alors peu probable qu’il défende sa politique quand elle sera mise en cause. […]

Sur cette toile de fond, il est important de rappeler la déclaration du Lt-Colonel Talley : Bashir attaquera Abyei parce qu’il ne croit pas que les USA défendront le contrôle du Sud Soudan sur la ville frontière. Le caractère superficiel du soutien occidental au Sud Soudan conduira à la guerre. 

De nouveau, ce ne sont pas seulement les Arabes qui obligeront Bashir à aller en guerre. Il doit aussi penser aux les jihadistes panislamiques. Ses amis de jadis d’al Qaïda ont fait savoir clairement qu’ils ne laisseront pas faire la cession du Sud Soudan à des non musulmans.

L’adjoint d’Oussama bin Laden, Ayman al Zawahiri a dénoncé Bashir pour avoir signé un accord de paix avec le Sud. Dans un article paru vendredi dans le ‘Daily Beast’, l’ancien officiel au Conseil de Sécurité Nationale des USA, Bruce Riedel a écrit qu’en 2009, Zawahiri a appelé les musulmans du Soudan à combattre « dans une longue guerre de guérilla, parce que la croisade contemporaine vous a montré les crocs ». Zawahiri a dit à Bashir, « de se repentir et de revenir dans le droit chemin de l’islam et du jihad ».

Et ce n’est pas seulement al Qaïda Qui se sentira déconcerté par la sécession du Sud. A une époque où les régimes et les forces jihadistes à travers le monde arabe et islamique utilisent la violence pour réprimer les Chrétiens et d’autres non musulmans, et obliger à l’exécution totale de la sharia, la notion que le ‘Dar al islam ou le monde musulman se réduit comme peau de chagrin au Soudan est largement perçue comme inacceptable. Des agressions islamiques contre l’Occident pour son soutien à l’indépendance du Sud Soudan sont très hautement probables.

Rien de tout cela ne signifie que l’Occident doit cesser son soutien au Sud Soudan. Les Sud Soudanais ont gagné leur indépendance d’une manière que la majorité des nations n’ont pas traversée. Ils méritent le soutien de toutes les nations qui chérissent la liberté et la décence.
 
Mais ce que cela signifie, c’est qu’en allant de l’avant, les dirigeants du Sud Soudan doivent reconnaître que l’Occident va probablement les abandonner au premier signe de troubles. Ils doivent peser leurs options à cette aune.
Plus important, les résultats plus que certains de l’indépendance du Sud Soudan servent comme un nouveau rappel à l’Occident sur la nature du pouvoir, de la guerre et de l’amitié.

Le pouvoir est inextricablement lié à la perception du pouvoir. Vous êtes perçu comme puissant quand vous montrez que vous pouvez distinguer un ami d’un ennemi, et vous tenir avec le premier contre ce dernier.

 
caroline@carolineglick.com  

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 19:01

 

 

 

Vidéo - Les émeutes gagnent la Kabylie - A voir absolument !

primo-info

Communiqué de la Présidence



 

Voir aussi l'avis d'André Berkoff sur le livre de Ferhat Mehenni "Le siècle identitaire"

Les localités kabyles de Tazmalt, Akbou et Ighzer Amokrane se sont enflammées ce jeudi 06 janvier 2011. Des populations en colère ont saccagé des édifices publics et assiégé les commissariats de police. 

Déjà la veille, une tentative de manifestation a avorté à Tizi-ouzou. Rappelons qu’une vague de mécontentement par rapport à la cherté de la vie et au manque de logement embrase depuis trois jours Alger et Oran. 

Ces émeutes rappellent à s’y méprendre celles d’octobre 1988 et celles de Kabylie du printemps 2001. 

Elles sont, au début, initiées par des hommes qui, au sein pouvoir, manipulent la rue pour mieux se débarrasser de leurs rivaux au sommet de l’Etat.

Il est honteux qu’un pays se réclamant ostentatoirement doté d’une réserve de change des plus enviables (plus de 150 Mds de $ US) de par le monde, ait des populations démunies et affamées et une jeunesse qui ne rêve que de le fuir à bord de la première embarcation de fortune à portée de la main.

Toutefois, en gagnant la Kabylie cette agitation populaire change de nature. Tout en restant solidaire des luttes sociales avancées en dehors de son territoire, la Kabylie met d’abord en avant ses revendications politiques. La Kabylie ne saurait désormais être détournée de son aspiration à l’autonomie. 

Le peuple kabyle est irréductible à de simples questions sociales quand bien même légitimes. Elles ne sont que l’expression de revendication d’un destin kabyle de liberté. Nos enfants ne sauraient être de nouveau sacrifiés sur l’autel de la lutte des clans pour le pouvoir au sommet de l’Etat.

L’Anavad apporte son soutien à ce mécontentement général et légitime qu’il y a lieu d’organiser partout à l’occasion de ce Yennayer 2011.

Le Gouvernement Provisoire Kabyle appuie les revendications sociales exprimées par les manifestants d’Oran et d’Alger. Il rappelle à chacun que le devoir de solidarité aurait plus de sens dans la réciprocité. 

Ainsi, si les Kabyles soutiennent les autres Algériens dans leur lutte pour la vie chère et pour un logement décent, ils espèrent que les émeutes kabyles pour des revendications politiques, notamment celle d’une autonomie régionale, reçoivent aussi le soutien du reste du pays.

L’Anavad appelle à marcher ces jours-ci dans toutes les localités de la Kabylie en mettant clairement en avant nos mots d’ordre. A cette occasion, il met en garde le pouvoir algérien contre le réflexe répressif. 

Il sera tenu pour responsable de la moindre goutte de sang kabyle qui serait versée lors des prochaines manifestations.

Par ailleurs, les crimes qu’il a commis lors du Printemps Noir (2001-2003), plus de 127 morts, sont aujourd’hui un dossier ficelé dont auront à connaître incessamment les instances internationales.

Paris, le 06/01/2011

Pour l’Anavad

Ferhat Mehenni, président.


Site officiel du Gouvernement Provisoire Kabyle


http://www.kabylie-gouv.org/

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:20

 

En deux jours, trois personnes ont été tuées en Algérie lors d'affrontements avec les forces de l'ordre. Environ 300 policiers ont également été blessés.

 

Algérie 3 morts - 300 blessés: la révolte de la mal-vie s’accélère. Profitera-t-elle au Président, à l’armée ou aux islamistes ?
vendredi 7 janvier 2011 - 18h43
Logo MédiArabe.Info

Doté d’importantes richesses naturelles (pétrole, gaz, uranium) et de réserves financières de 155 milliards de dollars (fin décembre 2010 selon la Banque centrale), auxquelles s’ajoutent les 65 milliards de dollars du Fonds de régulation, l’Etat algérien, miné par la corruption, ne parvient pas à résorber le chômage (autour de 10% officiellement, mais près de 30% selon les institutions financières internationales), ni à assurer un avenir meilleur à la jeunesse qui constitue plus de 65% des 35 millions d’habitants. La jeunesse se retrouve ainsi condamnée à fuir clandestinement à bord des barques de la mort vers l’Europe, ou à rejoindre les terroristes. Entre les deux choix, certains optent pour le suicide.

Depuis l’indépendance en 1962, les gouvernements algériens n’ont accordé que très peu d’importance à l’avenir de la population qui a triplé en l’absence des infrastructures nécessaires. Bien au contraire, le pays est tombé en ruine comme le confirment la vétusté des canalisations d’eau potable, le délabrement des routes (certains Algériens rappellent que les bâtiments construits depuis la décolonisation n’ont pas résisté aux tremblements de terre contrairement aux édifices hérités des Français !). Le ministre des Transports vient de reconnaître que 1.100 km de rails ont disparu depuis la décolonisation. Le pays manque drastiquement de logements et les chantiers programmés sont à l’arrêt en raison des pénuries de ciments, de fer à béton, ou tout simplement en raison des détournements des fonds destinés à ces constructions... Le seul point positif enregistré cette dernière décennie est le remboursement anticipé - ou la conversion en investissements - de la dette algérienne due au Club de Paris et au Club de Londres, ainsi qu’auprès de la Russie, permettant l’achat de nouvelles armes. Mais la « fierté algérienne légendaire » ne s’en satisfait pas, les armes ne luttant pas contre la faim.

Face à cette situation, la violence a éclaté cette semaine, et risque de se poursuivre. Les émeutiers dénoncent la vie chère et le manque de perspectives. A Alger, certaines voix s’élèvent pour dénoncer « un complot similaire à celui qui a favorisé les émeutes d’octobre 1988 et qui avait préparé le terrain à l’éviction de l’ancien président Chadli ».

Si les conflits feutrés qui opposent l’armée au président Bouteflika, notamment autour de sa volonté de se maintenir au pouvoir à vie, ou de promouvoir son frère Saïd pour lui succéder, donnent cependant un sens à la théorie du complot. Cependant, le risque est grand que les émeutes et les violences ne profitent davantage aux islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique qu’aux deux camps au pouvoir.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 10:25

 

 

 

Après Sharky le requin sioniste qui croque du Kouffar sur les côtes egyptiennes, nous vous présentons Nécher R65 le vautour du Mossad

 

 

Photo du jour - Un requin sioniste applique la charia en attaquant les touristes kouffars en Egypte

 

 

 

Les Saoudiens capturent l'un de leurs qu'ils considèrent comme un espion israélien – Une brillante enquête saoudienne

france-israel.

Sur le site Atlas Shrugs, 5 janvier 2011

Texte anglais original: " Saudis Nab One of Their Own as Israeli Spy - Brilliant Saudi Sleuthing".

Traduction française : Menahem Macina

aigle-espion-mossad.jpg 

La preuve qu’il s’agissait bien d’un vautour agent du Mossad (religieux de surcroît) ! Légende: "Vautour impur, agent du Mossad. Libérez l'agent du Mossad R65, maintenant!"


Impossible de faire mieux que ces pays musulmans à la pointe du progrès. Non, Monsieur. Est-il étonnant qu’Obama se soit incliné profondément devant leur roi ?

 obama-courbette.gif
[La célèbre courbette d’avril 2009. Cliché ajouté par M. Macina]


"L’Arabie Saoudite a arrêté un vautour bagué par Israël, comme étant un espion du Mossad".

Veuillez faire passer le mot à l’agent privé du Mossad R65. Il a été capturé par les brillants Services Secrets saoudiens. Il semble que les requins israéliens soient mieux entraînés à éviter la capture [*]. R65 a une femme et trois poussins, chez lui, près d’Ashdod, ainsi qu’une dizaine d’œufs au nid. Sa famille a besoin de lui.

L’antisémitisme islamique ne connaît ni limites, ni raison, ni logique, ni honte.

"Un vautour bagué par des scientifiques israéliens survole l’Arabie Saoudite… et est arrêté pour espionnage".

Les autorités saoudiennes ont capturé un vautour qu’elles soupçonnent d’être un espion du Mossad.

L’oiseau, bagué à l’Université de Tel Aviv à des fins d’expérience scientifique, a volé au-dessus du territoire saoudien, où il a été capturé, selon Haaretz.

L’oiseau portait un émetteur et avait la patte baguée, dans le cadre d’un projet de recherche sur les migrations, mais le fait que les bagues portaient les mots "Université de Tel Aviv" a éveillé les soupçons.

Un vautour bagué à Tel Aviv a survolé l’Arabie Saoudite et aurait été arrêté comme étant un possible espion du Mossad (dossier).

Des habitants et des journalistes locaux ont déclaré à un journal d’Arabie Saoudite, Al-Weeam, que l’oiseau israélien semblait faire partie d’un "complot sioniste".

Des nouvelles concernant l’arrestation de l’oiseau se sont répandues comme une traînée de poudre, et des gens s’exprimant sur des Blogs en langue arabe ont insisté sur le fait que les Sionistes avaient entraîné le vautour et l’avaient envoyé espionner.

Le mois dernier, un politicien égyptien a suggéré que le requin meurtrier qui avait tué et mutilé de nombreux touristes, avait été envoyé par le Mossad [*].

L’animal pourrait être un agent israélien, avait affirmé le gouverneur général du Sinaï.

A en croire ce qu’a dit alors Mohammed Abdel Fadil Shousha,

« Ce qu’on a dit à propos du Mossad, à savoir, qu'il aurait jeté à la mer le requin meurtrier, n’est pas hors de question. Mais il faut du temps pour le confirmer ».

 

© Atlas Shrugs

 

[Texte aimablement signalé par Anna, de targetmedia.ch.]

 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 09:41

 

 

bann daniel pipes

par Daniel Pipes


National Review Online
4 janvier 2011


danielpipes

Version originale anglaise: Is Saudi Arabia Opening Up?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

  Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.

Le 1er janvier 1996, Abdullah bin Abdulaziz est devenu régent et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite. Son 15eme anniversaire, intervenu cette semaine, offre l'occasion de donner un aperçu des changements du royaume effectués sous sa direction et de se demander où cela mène aujourd'hui.

Le roi d'Arabie saoudite, Abdallah Bin Abdulaziz, 86 ans.

Son pays est peut-être le pays le plus insolite et le moins transparent de la planète, un lieu sans cinéma public, où les femmes ne peuvent pas conduire, où les hommes vendent de la lingerie féminine, où un seul bouton interrupteur dusystème d'auto-destruction peut éventuellement détruire les infrastructures pétrolières et où les dirigeants méprisent même l'apparence de démocratie. A la place, ils ont développé desmécanismes pour garder le pouvoir, tout à fait inédits et qui fonctionnent bien.

Trois caractéristiques définissent le régime: le contrôle des villes saintes de La Mecque et de Médine, l'adhésion à l'interprétation wahhabite de l'Islam, et la possession de la plus grande – et de très loin- réserve mondiale de pétrole. L'Islam définit l'identité, le wahhabisme donne l'idée d'ambitions mondiales, la richesse pétrolière finance ce qui est entrepris.

En allant plus au fond des choses, le fait d'avoir plus d'argent que l'on puisse rêver d'en posséder, permet aux Saoudiens de faire face à la modernité sans concessions de leur part. Ils évitent veste et cravate, excluent les femmes de l'espace de travail, et même visent à remplacer l'heure de Greenwich par l'heure de la Mecque.

Il n'y a pas longtemps, le débat- clé dans le royaume était entre la version monarchique et la version des Talibans dans le wahhabisme - une lecture extrémiste de l'islam face à une lecture fanatique. Mais aujourd'hui, en grande partie grâce aux efforts d'Abdullah pour « modérer le zèle wahhabite » le pays le plus rétrograde a pris quelques mesures prudentes pour rejoindre le monde moderne. L'étendue de ces efforts est vaste, allant de l'instruction des enfants au système de recrutement des dirigeants politiques, mais peut-être l'effort le plus décisif est la bataille qui a lieu parmi les oulémas, les hommes de religion en islam, entre les réformateurs et la ligne dure.

Les termes peu compréhensibles de ce conflit le rendent difficile à suivre pour les gens de l'extérieur. Heureusement, Roel Meijer, un spécialiste néerlandais du Moyen-Orient, fournit un conseil d'expert aux conflits dans le royaume, dans son article, « la réforme en Arabie Saoudite: Le débat sur la séparation des sexes » Il montre comment la mixité (ikhtilat en arabe) suscite un débat essentiel pour l'avenir du royaume et comment ce débat a évolué.

Les strictes mesures actuelles sur la séparation des sexes, note-t-il, reflètent moins une coutume séculaire que la réussite du mouvement Sahwa, à la suite de deux événements traumatisants en 1979 - la révolution iranienne et la prise de la Grande Mosquée de La Mecque par les radicaux de style Oussama ben Laden.

Le prince héritier saoudien, Sultan bin Abdulaziz, 82 ans.

Lorsque Abdullah est officiellement monté sur le trône à la mi-2005, il a été à l'origine d'un début d' assouplissement de ce que les critiques appellent l'apartheid entre les sexes. Deux récents événements-clés vers une plus grande mixité (ikhtilat) ont eu lieu en 2009: un changement au plus haut niveau du personnel gouvernemental en février et l'ouverture, en septembre, de l'Université des Sciences et Technologies du roi Abdallah (connue sous le nom KAUST), avec ses classes ostensiblement mixtes et même des danses.

Un débat sur la mixité (ikhtilat) a suivi, avec des joutes oratoires parmi les membres de la famille royale, les personnalités politiques, les oulémas et les intellectuels. « Bien que la situation des femmes se soit améliorée depuis le 11 septembre, l' ikhtilat marque la ligne de démarcation entre les lignes de front dans la bataille entre réformateurs et conservateurs [c'est-à-dire la ligne dure]. Toute tentative de diminuer son application est considérée comme une attaque directe au statut des conservateurs et à l'Islam lui-même. »

Meijer conclut son enquête sur le débat en notant qu '«il est extrêmement difficile de déterminer si les réformes ont réussi et si ce sont les libéraux ou les conservateurs qui progressent. Bien que la tendance générale soit en faveur des réformistes, la réforme est menée au coup par coup, hésitante, ambiguë et objet d'une forte résistance. »

L'État sous Abdullah a encouragé un islam plus ouvert et plus tolérant, mais, comme le soutient Meijer, "il est évident à partir du débat sur la mixité que la bataille n'a pas été gagnée. Beaucoup de Saoudiens en ont marre de l'ingérence excessive des autorités religieuses dans leur vie, et on peut même parler d'un mouvement anticlérical. Cependant, les libéraux utilisent un langage qui est extraterrestre par rapport au monde du wahhabisme officiel et à la majorité des Saoudiens et donc il n'est guère susceptible de les affecter. "

En bref, les Arabes d'Arabie sont au beau milieu du débat, avec l'évolution future de la réforme qui n'est toujours pas prévisible. Non seulement l'opinion des élites et du public joue un rôle, mais, ce qui complique les choses, c'est que beaucoup de choses dépendent des bizarreries [qui peuvent affecter] la longévité et la personnalité [des hommes au pouvoir]- en particulier, combien de temps Abdullah, âgé de 86 ans, restera en charge et si son demi-frère le prince héritier qui est en mauvaise santé -Sultan bin Abdulaziz, 82 ans- lui succédera.

L'Arabie saoudite étant l'un des pays musulmans les plus influents du monde, les intérêts en jeu sont importants, non seulement à l'intérieur du royaume, mais pour l'Islam et pour les musulmans en général. Ce débat mérite toute notre attention.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 21:10

 

 

 

 

Lettre ouverte au Président Sarkozy - Missiles anti-chars [à l'avion sans pilote détourné libanais] - Pétition

 

 

Nous vous invitons a continuer a signer la petitoion adressée à Nicolas Sarkozy

 


 

 

 

 

 

Signez la pétition en cliquant sur le logo

 

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Pétition pour que le gouvernement français annule la livraison de missiles anti-chars au Liban


 

 

Monsieur le Président de la République Française,


 
""Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président,
   Je vous fais une lettre, que vous lirez peut être,


   Si vous avez le temps...""


 
C'est tout ce que je peux exprimer (grâce à Boris Vian) tant je suis troublé (euphémisme) par cette réédition fatidique de votre lugubre stratégie déjà opérée par votre prédécesseur J. Chirac avec son ami Saddam Hussein.

 

Seul le génie stratégique prémonitoire d' ISRAËL assura alors, une fois encore, une fois de plus, sa survie.
 
Monsieur le Président de la République Française, il m'apparait d'ores et déjà rédhibitoire qu' un échec patent pour vous sera induit par les sordides stratagèmes, et subterfuges imaginés par vos Premier Ministre et financiers à courte vue concernant les missiles anti-chars les plus sophistiqués qui aboutiront sans coup férir dans les mains criminelles du Hezbollah nommé par l'ONU de terroristes.



 
Monsieur le Président de la République Française,  je suis interpellé
(euphémisme) par le fait que vous-même et votre Aéropage considéré compétent ne réagissent et ne s'opposent à cette vente perverse. Serais-je donc le seul électeur à m'indigner......
 
Monsieur le Président de la République Française, je ne doute pas un seul instant,  qu'ayant encaissé, il va s'en dire pour le bien être des Français, les bienvenus et heureux Euros de cette transaction avec l'Armée Libanaise (dites-vous !!!),  vous ne vous réjouiriez pas de savoir qu' une fois encore, une fois de plus, Israël vaincra votre fallacieuse, spécieuse et  hypocrite négociation...


 
Monsieur le Président de la République Française, pardonnez que je vous fasse part, très loyalement, de ma crainte intime en tant que Français, d' être responsable et complice à mon corps défendant de la mort du moindre soldat Israëlien tué par NOS missiles anti-chars,  pour une fois encore, une fois de plus, la survie d'Israël.
 
""Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président,


   Je vous fais une lettre, que vous lirez peut être,


   Si vous avez le temps...""


 
Wolfgang Abraham Kupferberg


Père mort pour la France

Pupille de la Nation

Enfant caché pendant la Shoah

Shoah subie par la presque totalité de ma famille.


 
 
 

        http://www.elysee.fr/ecrire/


 
 Monsieur le Président de la République
 Palais de l'Elysée

55, rue du faubourg Saint-Honoré

75008  Paris

 
 
Communiqué de France-Israël Marseille, du 19 décembre 2010
 
COMMUNIQUE DE France-Israël Marseille du 19 décembre 2010

La France annonce la livraison de missiles antichars sophistiqués au Liban.

 
L'information vient d'être confirmée à la fois à Paris et à Beyrouth. La France va livrer à l'armée libanaise 100 exemplaires du missile HOT, un missile antichar ultra sophistiqué.




La première question qui vient à l'esprit est celle de l'utilisation: des
missiles antichars contre qui ?




Le Liban n'a que deux voisins partageant ses frontières, Israël et la Syrie.
Cette dernière exerçant de fait un protectorat sur ce pays (qu'elle espère gober comme un oeuf dès que les circonstances le permettront), la cible ne peut être qu'Israël, justement le pays qui utilise pour sa défense des armes blindées.

 


La France livre donc au Liban une classe de missiles dont le seul usage possible est la destruction de blindés israéliens. 


La seconde question porte sur la consistance véritable de l'armée libanaise.

On sait que le Hezbollah a imposé son droit de bloquer toute décision
gouvernementale qui lui déplairait au Liban, qu'il contrôle l'espace aérien libanais, et surtout qu'il a pénétré l'armée au point de pouvoir réduire toute résistance de sa part en quelques heures. C'est ainsi qu'il a réarmé puissamment le Sud-Liban, ce que la résolution 1701 de 2006 de l'ONU lui interdisait
absolument. L'ombre d'armée dite "nationale libanaise" n'a ni voulu ni pu s'opposer à cette violation (pas plus que la très passive FINUL).

Le Hezbollah a même mené des répétitions de prise de pouvoir en quelques heures pour décourager l'ONU de l'assigner pour son implication dans le meurtre de Rafic Hariri.

C'est à cette armée-là que le président Sarkozy a décidé de livrer des armes de pointe parmi les plus périlleuses qui soient pour l'armée israélienne.

Le risque que le vrai destinataire soit le Hezbollah est une évidence que l'Elysée ne peut pas méconnaître. Le Parti chiite pourrait ainsi compléter ses capacités balistiques par des capacités tactiques très améliorées.

 
Merci M. Sarkozy !  La France prend ainsi la très lourde responsabilité de modifier le rapport de force au Sud-Liban au détriment d'Israël et au bénéfice du Hezbollah, au détriment d'une démocratie et au bénéfice du groupe terroriste le plus redoutable au monde. C'est un véritable scandale, d'autant que le Hezbollah est un vieil ennemi de la France ! Il est l'outil de la poussée iranienne en Méditerranée, une menace que les hautes sphères du pouvoir ont dénoncée avec cette fermeté verbale dont Paris a le secret.



Une fois encore le plus haut niveau de l'état fait preuve d'une inconséquence et d'une légèreté surprenantes.

 


Ce même aveuglement stratégique conduisait naguère Jacques Chirac à livrer un réacteur nucléaire à Saddam Hussein, et à tenter de le remplacer après sa destruction par Israël.



 
Si la France veut trouver un rôle d'acteur ou de médiateur au Proche-Orient, elle s'y emploie bien mal, faisant preuve d'une cécité politique maladive.


Le Hezbollah a déjà fait savoir à la France qui il était, tuant 57 de nos
parachutistes en 1983 dans l'immeuble Drakkar à Beyrouth et séquestrant cruellement des journalistes français pris en otage un peu plus tard.


 
France-Israël Marseille réprouve radicalement une livraison d'armes destinée à tuer des soldats israéliens. Plus que coupable, cette initiative donne la mesure de l'amitié pour Israël proclamée au sommet de l'État.



France-Israël Marseille

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