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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 05:32

 

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Intégration libanaise : 66 % des enfants et petits-enfants des réfugiés arabes dits "palestiniens" se trouvent soue le seuil de pauvreté

 

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Les "Palestiniens" dans le monde arabe : Pourquoi le silence ? 

Pourquoi tout le monde ment aux "réfugiés palestiniens" ? 

 

66% des "réfugiés palestiniens" au Liban se trouvent sous le seuil de pauvreté



53% des réfugiés palestiniens du Liban sont des femmes. (crédit Committee for employment of palestinian refugee in Lebanon)
53% des réfugiés palestiniens du Liban sont des femmes. (crédit Committee for employment of palestinian refugee in Lebanon)
LIBAN  Une étude réalisée par l'UNRWA et l'Université américaine de Beyrouth (AUB) dans les camps palestiniens, révèle que 66% des réfugiés vivent en dessous du seuil de pauvreté. 56% des Palestiniens installés au Liban sont quant à eux, au chômage.

Le rapport, dont les premiers éléments ont été rendus publics à la mi-décembre 2010, livre un  tour d'horizon assez complet sur les conditions de vie des réfugiés palestiniens répartis dans douze camps sur le territoire libanais. 

L'étude, qui a été réalisée sur un panel représentatif de 2 600 ménages palestiniens pendant six mois en 2010, révèle ainsi que 50% des quelque 280 000 Palestiniens du Liban sont âgés de moins de cinquante ans, et que 53% d'entre eux sont des femmes. 

Par ailleurs, on apprend aussi que la moitié de la population vit dans des camps situés au sud du Liban, essentiellement à Saïda, au camp d'Aïn el-Helwé, par ailleurs souvent sujet à des tensions internes.

166 000 réfugiés vivent avec moins de 4,51€ par jour

Sur le plan socio-économique, l'étude indique que 56% des Palestiniens du Liban sont au chômage. Quant à ceux qui travaillent, ils exercent des métiers à faible qualification, dans les secteurs agricoles et du BTP, qui recrutent le plus de main d'oeuvre à bas prix.  


Ce constat n'est pas vraiment une surprise, étant donné que, jusqu'à août 2010, les Palestiniens se voyaient interdire l'accès à de nombreuses professions.  


En août 2010, le Parlement libanais a en effet voté un amendement permettant aux réfugiés d'accéder à soixante-douze nouveaux métiers, jusque là interdits, sans toutefois leur accorder le droit de pratiquer des professions libérales. 


Cette nouvelle loi leur donne ainsi, en principe, les mêmes droits que ceux accordés à n'importe quel étranger travaillant au Liban, assorti d'un permis de travail gratuit. 


Toutefois, le niveau d'études des jeunes Palestiniens ne leur permettrait qu'un accès très limité à des métiers de haute qualification, puisque l'étude de l'UNRWA et de l'AUB révèle que seuls 6% des Palestiniens détiennent un diplôme universitaire.  


Les auteurs de l'étude pointent d'ailleurs le fait que, contrairement aux idées largement véhiculées au Liban, les Palestiniens, s'ils étaient autorisés à travailler, ne prendraient pas les emplois des Libanais, puisqu'ils disposent de qualifications différentes, et souvent moindres. 


Le niveau de vie des réfugiés a aussi été examiné à la loupe par les auteurs du rapport. On apprend ainsi que 6,6% d'entre eux (16 000 personnes) vivent sous le seuil d'extrême pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 2,17 $/jour (1,63€/jour). Ceux-ci sont essentiellement concentrés dans les camps situés à Tyr et Saïda, les deux principales villes du Sud. 


66,4% des réfugiés, soit 166 000 personnes,  vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 6$/jour (4,51€/jour). 


A ces conditions financières précaires s'ajoutent des conditions de vie déplorables, la plupart des ménages vivant dans des abris humides, mal isolés et surpeuplés. 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 13:41

 

 

logo wikileaks

 

 

Par Julian Borger,

Adaptation : Marc Brzustowski

 

 

 

http://www.guardian.co.uk/world/2010/dec/19/wikileaks-cables-egypt-nuclear-weapons

L’ambassadeur américain au Caire a affirmé que le Président Moubarak avait dit « non » à une offre de livraison d’armes atomiques en provenance d’ex-Union Soviétique.

 

Hosni Mubarak rejected offers of nuclear weapons and scientists, according to the cables.

 Hosni Moubarak a rejeté une offre de livraisons d’armes atomiques et d’experts nucléaires, selon les câbles télégraphiques (Wikileaks).

Photo : Amr Nabil/AP

 

L’Egypte e  s’est vue offrir des armes nucleaires  , du matériel et de l’expertise sur le marché noir, après l’effondrement de l’Union Soviétique, selon un diplomate égyptien important.

Le Président Hosni Moubarak avait, alors, refusé l’offre, mais l’incident fit surgir de nouvelles questions concernant la vente de nucléaire de la part d’autres états ou groupes profitant du chaos du début des années 1990 en Russie et dans les anciennes républiques soviétiques.

Maged Abdelaziz, l’ambassadeur de ce pays aux Nations-Unies, a fait cette révélation au principal négociateur américain sur le contrôle des armes nucléaires, Rose Gottemoeller, lors d’une conversation en mai dernier, rapportée dans  l’une des fuites par câbles.

Le sujet avait surgi lors d’une discussion concernant la création d’une zone libre de toute arme nucléaire au Moyen-Orient  , une politique jugée prioritaire par les affaires étrangères égyptiennes. Le câble américain mentionne qu’ : «  Au bout du compte, dans une apparente tentative visant à dépeindre l’Egypte comme un acteur responsable au sein de la Communauté internationale, Abdelaziz a prétendu que l’Egypte s’était vue offrir l’expertise de savants nucléaires, du matériel et même des armes, immédiatement après l’effondrement de l’Union Soviétique, mais que l’Egypte avait refusé en bloc de telles offres.

“A/S [l’assistant du Secrétaire d’Etat] Gottemoeller lui demanda alors comment il pouvait vérifier que c’était vrai, ce à quoi Abdelaziz a rétorqué qu’il se trouvait à Moscou à l’époque et qu’il en avait eu connaissance personnellement et directement ».

Abdelaziz a, depuis, refusé de faire le moindre commentaire au sujet de ce câble, et il n’est pas clairement dit dans le texte qui, réellement, avait formulé cette offre.

Cependant, d’autres indices pointent le doigt en direction d’anciens officiers de l’armée et de scientifiques nucléaires qui se retrouvaient brutalement confrontés à la perte de leurs privilèges et de leurs revenus.

Maria Rost Rublee, une experte dans l’histoire du programme nucléaire égyptien, a déclaré que trois sources bien informées –un ancien diplomate égyptien, un officier de l’armée et un scientifique nucléaire- lui avaient dit que « des acteurs non-étatiques » appartenant à une ancienne république soviétique avait tenté de vendre du matériau fissile et de la technologie à l’Egypte.

“Moubarak a refusé. Il était très prudent, même concernant l’énergie nucléaire |civile], et a annulé des projets au sujet d’un programme en ce sens, après Tchernobyl », déclare Rublee, l’auteur de « Normes de Non-Prolifération » – une étude sur la façon dont certaines nations choisissent la voie de la retenue en matière nucléaire, aujourd’hui enseignée à l’Université d’Auckland.

Elle affirme que les fuites concernant ce câble américain de mai 2009 marque la première fois lors de laquelle un responsable égyptien affiche que son gouvernement s’est vu offrir des têtes nucléaires prêtes à l’emploi et l’assistance de techniciens atomistes.

Olli Heinonen, ancien chef de la division de sauvegarde à l’Agence Internationale à l’Energie atomique, a expliqué que : “A l’époque de l’effondrement de l’Union Soviétique, il y avait beaucoup de gens connaissant d’énormes difficultés financières”.

“Certains types étaient à l’affût de tuyaux pour faire rapidement beaucoup d’argent et ont mis sur pied des sociétés offrant du matériel nucléaire, mais il s’agissait d’individus qui passaient ces offres, les états ne le faisaient pas”.

Plusieurs kilogrammes d’armes dotées d’uranium hautement enrichi et de plutonium avaient été saisies entre les mains de trafiquants, durant ces années d’intervalle.

Pendant ce temps, il y avait fréquemment des compte-rendus au sujet d’experts en armement de l’ancienne Union Soviétique qui faisaient la chasse aux offres afin de vendre leur expertise à l’étranger.

L’Agence Internationale à l’Energie Atomique avait, notamment, tenté de découvrir ce qu’un scientifique russo-ukrainien, qui avait mené des travaux tout-à-fait pionniers sur la bombe nucléaire soviétique à Chelyabinsk en Sibérie, faisait en Iran a beau milieu des années 1990.

Ce savant, désormais de retour en Russie, est un expert en matière de techniques d’implosion, nécessaires au déclenchement de têtes nucléaires.

Durant la même période, al-Qaeda se focalisait bien plus sur le programme nucléaire pakistanais comme source accessible afin de construire une bombe terroriste.

Au beau milieu de toute agitation et de ces incertitudes, les experts arguent que si une tête nucléaire avait dû s’égarer durant cette période critique du début des années 1990, elle aurait très probablement déjà été mise à feu à ce jour.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 08:00

Wikileaks - 9 milliards de dollars détournés sur le dos de son peuple par le génocidaire Omar El-Béchir tranquillement placés dans un compte britannique

 

 

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Par Auguste Mouret

Article associé

>Honte à M.Abbas qui soutient le président soudanais accusé de génocide au Darfour

 

L'ex général Omar el-Béchir aurait détourné et placé de phénoménales sommes d'argent sur le compte du groupe Britannique Lloyds Banking Group (détenu à hauteur de 43,4% par le gouvernement Britanique) qui s'indigne de ces allégations par la voix de son porte-parole. Le président du Soudan ayant pris le pouvoir après un coup d'état en 1989  aurait donc détourné des recettes pétrolières d'après une note diplomatique révélé par Wikileaks hier par le biais de sont partenaire, le quotidien the Guardian. Il s'agirait d'un montant de neuf milliars de dollards (6,79 milliards d'euros).

Ce pays allant de guerres civiles en guerres civiles depuis sont indépendance en 1956 qui connaît la famine depuis de nombreuses décénnies est le plus vaste d'Afrique. Il détient pourtant un potentiel agricole considérable étant traversé du sud au nord par le Nil avec ses deux confluents, le Nil blanc et le Nil Bleu. La superficie de ses terres cultivables serait près de 840000 km carré et seulement une quinzaine de % de ses terres agricoles sont exploitées notamment par de l'élevage, le coton, le sésame, l'arachide, la gomme arabique dont il est le premier producteur mondial ainsi que le sorgho et le sucre. Ce pays a pourtant le potentiel de devenir le grenier à blé de l'Afrique, mais rien ne paraît pouvoir arrêter le conflit interne nord-sud à la fois éthnique et religieux qui déstabilise par ailleurs et d'une manière chronique ses neuf pays voisins.


Les conditions économiques sont fatalement influencées par le contrôle de la production du pétrole dans le sud du pays. Ont peut y trouver de très nombreuses compagnies pétrolières du monde entier dont la Chine qui en est le premier investisseur, le Canada et notre bien aimée Total Fina Elf qui n'en n'est pas la moindre. La guerre civile est essentiellement concentrée dans le sud comme les richesses pétrolières et serait en partie financée secrètement par les États Unis dans le but d'engendrer une scission entre le Sud et Khartoum l'islamique. Les USA aurait formé et armé l'Armée de Libération du Peuple Soudanais par l'intermédiaires de ses alliés, le Tchad et d'autres états voisins. L'ALPS a été dirigée par John Garang jusqu'à sa mort en Juillet 2005, formé lui même à l'école US Spécials Forces de Fort Benning en Géorgie.


Omar el-Béchir est sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, il est aussi soupçonné de génocide dont notamment celui de la population du Darfour, une des régions Ouest du Soudan. Les famines successives que connaît ce pays sont toutes provoquées par l'homme comme le prouve le recouvrement topographique identique à celui des guerres civiles. Elles auraient provoquées au moins 2 millions de morts et bien plus de déplacés. Il existe maintenant la possibilité que ce pays soit scindé en deux par un référendum sur l'autodétermination du Sud Soudan qui aura lieu le 9 Janvier 2011, et donc l'éventualité d'un nouveau conflit généré par le partage des revenus pétroliers.


Omar el-Béchir

Lire aussi


Nil : quelles conséquences de l'indépendance du Sud Soudan ?

goodmorningafrika



Le Nord et le Sud Soudan doivent négocier les termes de l’indépendance du Sud dans de nombreux domaines et les discussions sont lentes voir non entamées parfois. La question de la gestion et du partage des eaux du Nil en fait partie.Il faut garder en tête que le Soudan est le pays du Nil. Le Nil blanc venu du Burundi et du Rwanda rencontre le Nil Bleu venu des hauts plateaux éthiopiens à Khartoum. L’utilisation et le partage des eaux du Nil représentent un facteur d’instabilité majeur dans la région.


Pourtant cette question est loin d’être une priorité dans une région où la guerre menace. La question des conséquences de l’indépendance du Sud Soudan sur le partage des eaux du Nil est donc une question largement hypothétique et semble t-il pas d’actualité dans les négociations sur place.  Si cette question n’est pas prioritaire pour le Sud Soudan elle l’est pour d’autres acteurs du jeu politique régional comme l’Egypte.
Le traité actuel de gestion des eaux du Nil est celui conclu en 1929 entre l'Egypte et la Grande-Bretagne coloniale , puis revu en 1959 . Il accorde aux Egyptiens un quota de 55,5 milliards de m3 et de 18,5 mds aux Soudanais, soit au total 87% du débit du fleuve.

Les quote parts de l’Egypte et du Soudan sont fondées sur l’hypothèsed’une utilisation nulle des eaux du Nil par les riverains en amont. Cependant cette hypothèse n’est plus d’actualité aujourd’hui.Par ailleurs, toute augmentation du débit naturel du Nil sera partagée à part égales entre les 2 pays et non pas au prorata de leurs quote-parts. Le même principe d’égalité sera appliqué aux eaux traditionnelles résultant des travaux dans la région du Sudd (à négocier aujourd’hui).Or la séparation du Sud Soudan bouleverse le bassin du Nil et pose la question de la prise en compte des besoins de ce nouvel Etat en eau. La quote part du Soudan sera t–elle divisée entre le Nord et le Sud, le Sud aura-t-il le même statut que les pays en amont (donc hypothèse d’une utilisation nulle). La renégociation du traité de 1959 est une nouvelle fois posée.
IL faut être réaliste l'accord de paix de 2005 prévoyait une démarcation de la frontière entre le Nord et le Sud, or 5 ans plus tard la démarcation n'est toujours pas effectuée. De même un accord préliminaire sur le partage des eaux du Nil vient juste d’avoir lieu (fin novembre).Lors des négociations le Sud Soudan a réclamé la moitié de la quote part du Soudan (9 milliards de m3 d'après l'accord de 1959) : irréaliste ! Il y a eu beaucoup d’accord abandonnés au Soudan ça ne serait pas le 1er...



Accord de 1929 (milliard de m3)
Accord de 1959 (milliard de m3)
Egypte
48
55,5
Soudan
4
18,5
Non alloué
32
0
Stockage
0
10
Total
84
84
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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 15:51

 

voir ce dossier scandaleux ! chez danilette

>Un groupe de quelques 250 Erythréens sont retenus en otage par des passeurs dans le Sinaï, en Egypte.

 

 

 

Sur le site de l'organisation italienne EveryOne : 

http://www.everyonegroup.com/EveryOne/MainPage/Entries/2010/12/17_Report_on_the_illegal_detention_of_250_eritrean_migrants.html


17 décembre 2010.
Un court rapport de EveryOne Group sur la détention illégale à Rafah (nord du Sinaï, Egypte) de plus de 250 migrants erythréens, soudanais, somaliens ethiopiens par les trafiquants liés au Hamas.
L'échec de la police égyptienne à intervenir. "Le sort des réfugiés érythréens, somaliens, soudanais et éthiopiens détenus par des trafiquants dans le nord du Sinaï, dans la ville de Rafah, est maintenant désespéré, mais les autorités égyptiennes ne font rien pour les sauver des viols, de la violence, des tortures, du chantage et de la mort. Ce n'est pas la première fois, malheureusement, que la police égyptienne (tout en étant consciente de l'existence de ces groupes de migrants africains) a choisi de ne pas intervenir », disent Roberto Malini, Matteo Pegoraro et Dario Picciau, co-présidents de EveryOne. "En août, par exemple, les autorités de Rafah ont été informés de la présence d'un groupe de 300 Érythréens enchaîné et soumis aux extorsions de fonds dans le village de al-Mahdeyya, au sud de la ville. Plutôt que de les libérer, la police égyptienne a porté son attention sur un groupe d'Érythréens qui avaient réussi à s'échapper des containers dans lesquels ils sont emprisonnés, ils en ont tué deux et en ont arrêté dix-sept. Aucune mesure n'a été prise contre les trafiquants. "
LA MISSION à Rafah. "Pour notre part", continuent les militants de EveryOne, "nous avons offert d'entreprendre une mission à Rafah, pour mener les représentants du Ministère de l'Intérieur et la police à la cachette du trafiquant, et au verger où les Erythréens sont prisonniers. Une ambassade d'Egypte nous a fait savoir que le gouvernement égyptien n'est pas au courant de l'existence des otages, et n'a donc pas offert le moindre soutien à la mission. On nous a également conseillé de ne pas nous rendre à Rafah pour des raisons de sécurité. Par la suite, cependant , alors que nous nous préparions à partir, nous avons perdu tout contact téléphonique avec le témoin clé de cette affaire d'enlèvement et d'extorsion, un citoyen érythréen qui vit à Rafah et dont les coordonnées personnelles se trouvaient en la possession des autorités égyptiennes et des Nations Unies. Au cours des derniers jours, les prisonniers - après les meurtres, les cas de viols, de tortures au fer rouge, et l'extorsion de fonds - ont exprimé le désir de se suicider".
Profil du chef des trafiquants. Son nom est Abou Khaled, un Bédouin palestinien appartenant à la tribu Rashaida. Il est mince et porte une barbe. Il utilise un pick-up pour se déplacer, il est le père de sept enfants et vit dans la ville de Rafah sur la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Avant de devenir un trafiquant, il était enseignant de maternelle. Il a été interviewé par le "Telegraph" et le quotidien "The National" d'Abu Dhabi, dans lequel il décrit sans vergogne ses méfaits et ses relations avec le Hamas. Il est en affaires avec le marchand d'armes Abu Ahmed, qui est aussi de Rafah, et il a 20 hommes travaillant pour lui qui organisent la traite des réfugiés à travers l'un des tunnels qui se trouvent le long du "corridor Philadelphie", qui est, la bande de terre qui sépare l'Egypte de la Palestine : ils font le sale boulot, alors qu'il y a d'autres hommes, que l'on appelle "coureurs", qui effectuent les livraisons rapidement, portant sur leur dos à travers les tunnels souterrains les possessions des migrants voyageant de Rafah à Gaza . Lui et Abou Ahmed sont recherchés pour la contrebande, même si "les autorités de police de Rafah sont corrompues" comme l'a confirmé un autre trafiquant dans une récente interview (à nouveau pour "The Telegraph") et les trafiquants sont très utiles pour l'Egypte, parce que si les tunnels qui conduisent de Rafah en Palestine sont fermés, le Sinaï sera envahi par des gens qui veulent traverser la frontière, et ensuite continuer vers Israël. "
C'est le chef des trafiquants, qui, depuis plus d'un mois a pris en otage ce groupe et demande une rançon de 8000 $ chacun (en plus des 2000 $ déjà payés) à leurs familles restées dans leur pays pour les libérer et leur permettre d'utiliser le tunnel (7 mètres sous terre) qui les conduira à Gaza près du camp de réfugiés palestiniens de Rafah. De là ils peuvent traverser pour entrer en Israël. Ces hommes ont déjà tué huit migrants et quatre autres ont littéralement disparu après avoir été faits prisonniers par le groupe "ainsi leurs reins peuvent être prélevés en échange d'un non paiement de leurs rançons". 
Le lieu de détention. Les réfugiés sont enchaînés par les pieds et les mains dans des containers dans un verger de fruits (une serre) à la périphérie de Rafah. Ils se trouvent à côté d'une grande mosquée et d'une ancienne église qui a été convertie en école, et près d'un bâtiment appartenant au gouvernement égyptien, si proche, en fait, que les réfugiés peuvent l'apercevoir.
Fatawa Mahara, l'Ethiopien qui aide Abou Khaled à collecter l'argent des rançons.
Abu Khaled est aidé par un homme éthiopien qui dit aux réfugiés de l'appeler par son surnom, Wedi Koneriel, mais dont le vrai nom a été révélé par les réfugiés eux-mêmes comme Mahari: le même Fatawa Mahari. C'est l'Éthiopien qui a été l'objet d'une enquête en septembre 2009 par le renseignement israélien sur l'accusation d'organiser des transferts d'argent de la traite humaine en Égypte, d'extorquer de l'argent auprès des parents d'Africains enlevés par les bédouins dans le Nord Sinaï, puis de le verser dans les poches des trafiquants afin de permettre le passage des migrants en otage à travers les tunnels qui relient l'Égypte à la bande de Gaza. Mahari, qui a d'abord été arrêté par les autorités de police à Jérusalem, a ensuite été libéré et est toujours en cavale. Il peut avoir déménagé à Rafah, grâce à ses liens avec le Hamas.
L'esprit du Hamas et le contrôle d'Al Qaïda. Les actes brutaux d'extorsion de fonds qui continuent depuis des mois, avec des épisodes d'assassinats, de tortures, de viols et des menaces constantes, et le trafic qui a lieu dans les tunnels à la frontière entre l'Egypte et la Palestine, sont en réalité contrôlées par le Hamas, comme l'a confirmé Abou Ahmed au Telegraph, expliquant que "tant que l'Égypte ne conclut pas un accord avec le Hamas, ces activités se poursuivront". Le fait que ce même Khaled Abou collaborait auparavant étroitement avec le mouvement du Fatah (OLP) du Président palestinien Mahmoud Abbas et avec le Hamas aujourd'hui, est également confirmé par la chaîne américaine NPR, National Public Radio.
Un responsable du renseignement israélien a également confirmé que l'intelligence égyptienne a une liste des noms de tous les trafiquants du désert du Sinaï, en particulier sur la frontière entre l'Egypte et Gaza. On soupçonne également que les profits de la traite humaine dans le Sinaï peuvent servir à financer les activités terroristes d'Al-Qaïda, dont la présence dans le Sinaï et dont les liens avec le Hamas sont confirmés par le Conseil de la sécurité nationale d'Israël.

Étant donné que l'ouverture de l'un des tunnels gérés par les trafiquants est probablement situé à proximité de la "serre", le verger où les 150 migrants sont détenus, on peut supposer que les 100 autres réfugiés - dont nous avons récemment perdu toute trace - ont été transférés dans le territoire palestinien où aboutissent les tunnels des trafiquants et où les camps de concentration des réfugiés illégaux sont situés..


LIRE LA SUITE - ICI

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 03:57

 

NANOJV.jpg

Par Dominique BOURRA

 

Shilon Zuckerstein & Co (ici), cabinet réputé, spécialisé dans la propriété industrielle, situé au 19ème étage de la Tour Azrieli de Tel-Aviv jette un pavé dans la mare. Tous les médias du monde ont depuis quelques jours relayé la découverte de matériel d’espionnage sur les hauteurs en surplomb de Beyrouth et pointé un doigt accusateur vers Israël. 

Des photos de boitier de caméra posé dans les anfractuosités de la roche ont d’abord circulé, puis hier un élément plus troublant à été livré à l’opinion internationale. Une signature indubitable.  A savoir: des inscriptions figurant sur une plaque métallique en mauvais état, rivetée sur un caisson.

On y lit en effet  des mentions  en hébreu et en anglais accompagnées de numéros d’identifications militaires. Tout d’abord,  »Mini Anan » (mini nuage) en hébreu, en haut à droite. Un peu plus à gauche, en anglais le mot Antenna qu’il n’est pas nécessaire de traduire; en dessous,  3 lettres  précèdent un numéro de 5 chiffres suivi de la lettre R, puis la mention A.F. suivie d’un code d’identification  embouti sur la plaque puis « serial no 105″ et enfin la  révélation, : le nom d’une société.  «Beam Systems Israel LTD » (ltd pour limited,  ce qui marque bien qu’il s’agit d’une société).

Or voilà, il se trouve que « Beam Systems Israel Ltd » ne figure dans aucune base de donnée industrielle israélienne publique, actuelle. Les recherches concernant le  mystérieux « Mini Anan » n’aboutissent pas davantage. Impossible de trouver la moindre littérature sur ce dispositif.

Alors bien sûr,  on peut légitimement supposer qu’il s’agisse d’une unité industrielle  fantôme saisie d’une commande spéciale de la part d’un département spécifique du ministère de la défense par exemple. Une pratique relativement courante dont les exemples sont évoqués à mots à peine couverts dans le sérail de la sécurité israélienne. 

Cependant dans le cas qui nous intéresse, l’entité n’est pas totalement inconnue chez les initiés, et des rumeurs insistantes laissent supposer que « Beam Systems Israel »  n’existerait plus depuis bien longtemps. Alors les avocats spécialisés de la Tour Azrieli ont entrepris des recherches pour en avoir le cœur net. Et qu’ont ils trouvé ?

La consultation des bases de données révèle qu’il existe bien deux dépôts de brevets américains au nom de Beam Systems Israel. Le premier a été enregistré le 13 avril 1976  sous l’intitulé « Broadband whip antennas » et le second le 7 juin 1977 sous les termes « Broadband ferrite transformer-fed whip antenna ».

Le déposant de ces deux brevets est un chercheur israélien d’Herzlyah Pituah’. Enfin, à l’époque puisque depuis il a émigré aux Etats-Unis. Il est également l’auteur de nombreux articles de référence portant sur les antennes et a déposé plusieurs autres brevets en son nom personnel. En tout état de cause les technologies de Beam Systems Israel n’ont rien d’anodin et apparaissent comme effectivement corrélées au cas évoqué plus haut.

Pour autant, certains analystes militaires  et experts en électronique estiment, au vu des images communiquées par l’armée libanaise, que l’équipement en question et ses composantes datent effectivement de la première guerre du Liban.

 

DB.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 03:55

 

NANOJV.jpg

 

Par Dominique BOURRA


 

 

A l’approche des fêtes, la France, la Russie et les USA jouent les rois mages à Beyrouth.  Le cadeau de 100 missiles français au Liban est maintenant confirmé. Quelques hélicoptères légers de combat, révisés, compléteront la dote.  La Russie et les Etats-Unis ne sont pas en reste.  TTU,  lettre d’informations stratégiques de défense (ici) révélait le 7 décembre que Moscou allait équiper les forces libanaises en chars, hélicoptères et moyens d’artillerie. La plupart des  équipements seront livrés « à titre gratuit », ce qui inclut des centaines de milliers d’obus.

Côté américain le veto sur une assistance militaire de 100 millions de dollars a été levé (le nouveau Congrès pourrait cependant affirmer son opposition en janvier).  Les Emirats Arabes Unis livrent pour leur part au Liban 10 d’hélicoptères de transport « IAR 330 Puma » et une dizaine d’hélicoptères de combat  »Gazelle » qui porteront les missiles français.

L’armée de l’air libanaise a  indiqué il y a plusieurs mois, que ses hélicoptères légers seront acheminés vers la France pour y être révisés et améliorés. Selon les sites spécialisés un accord a été passé avec une société française d’aéronautique de défense basée dans la Drôme pour remettre les aéronefs à niveau et les rendre opérationnels.

La confrontation d’hélicoptères Gazelles avec l’armée israélienne remonte à 1982. Diverses destructions au sol avaient alors été occasionnées lors d’opérations de harcèlements menées par les appareils syriens.  Quant aux missiles « Hot » (*) portés par des hélicoptères Gazelles émiratis, leur dernière apparition au Liban remonte semble-t-il à juin 2007 lors de la bataille de Nahr El-Bared. L’armée libanaise était alors opposée à plusieurs centaines d’insurgés palestiniens.

 

(*) Précisions apportées par le portail de l’armement (ici): « Grâce à sa portée (4000 mètres) et à la puissance de sa charge, le « HOT » (acronyme de Haut Subsonique Optiquement Téléguidé) peut engager un char tout en se tenant hors de portée de ses armes. Le HOT a été mis en service en 1979 sur les hélicoptères Gazelle. Cette version du poste de tir a été valorisée pour le rendre capable de tir de nuit et résistant au brouillage à partir de 1997.  Ainsi, d’un point de vue opérationnel, le système HOT a été mis en oeuvre dans de nombreux conflits : Iran/Irak, au Liban, dans l’ancien Sahara espagnol et lors de la guerre du Golfe (opération tempête du désert) ». 

 

DB.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 20:31

 

Merci Mr SARKOZY !

 

Diagram of the HOT ATM launch capabilities

  • Guided missile HOT
  • 1 bug MG 7.62 mm
  • 1 air defense MG 7.62 mm
  • Combat distance: to 4000 m

 


La France va offrir au Liban 'Hezbollah 100 missiles anti-char "HOT"

theatrum-belli

La France va offrir au Liban 100 missiles anti-char, a indiqué aujourd'hui un représentant du gouvernement libanais, confirmant un projet qui avait soulevé des inquiétudes en Israël et aux Etats-Unis.

"Le premier ministre Saad Hariri a été informé mercredi de la décision française de fournir à l'armée 100 missiles air-sol de type HOT qui seront utilisés par les hélicoptères militaires Gazelle", a-t-il déclaré à Beyrouth. "Les missiles seront livrés avant la fin février et seront donnés sans aucune contrepartie", a-t-il ajouté.


Matignon a confirmé l'envoi d'une lettre en ce sens par le premier ministre français François Fillon à son homologue libanais. "Notre coopération militaire avec le Liban contribue à l’indépendance et la stabilité du pays et est conforme à la résolution 1701 du Conseil de sécurité", a souligné de son côté le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Elle vise à soutenir, en conformité avec des règles de procédures bien établies, les autorités du Liban et son armée qui est la seule légitime pour assurer la défense du pays. Elle a aussi pour objectif de favoriser le renforcement de la présence de l’armée au Sud-Liban et de sa coopération avec la Finul (Force intérimaire de l'ONU au Liban) conformément à la 1701", a-t-il poursuivi.

En août, une parlementaire américaine avait demandé à la France de ne pas vendre de missiles anti-char au Liban, arguant qu'ils pourraient être utilisés contre Israël, étant donné "l'influence du Hezbollah" dans le gouvernement libanais.

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 17:07

 

 

 

Les Dirigeants Arabes mènent leurs Peuples à la Pauvreté, à l'Ignorance, à l'Obscurantisme, à la Tyrannie et au Viol de leur Honneur

 

Par Mohamed al Khodari, chercheur Irakien

Memri N°3447 du 04/12/10 – TV al Jazeera du 23/11/10

Clip: http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2716.htm

 

La plupart des peuples arabes n'ont ni honneur, ni courage, ni valeur, ni fierté.

 

Interviewer Faysal al Qassem: pourquoi les Arabes se vantent toujours d'être galants, courageux et honorables, pourtant de tous les peuples du monde, ils sont les plus enclins à se résigner à l'injustice, à l'oppression et à la persécution ?

Nos peuples ne rappellent-ils pas cet homme qui n'arrêtait pas de se vanter de ses escapades avec les femmes, alors qu'il s'est révélé un moulin à paroles impuissant ?

Pourquoi nous nous vantons de notre virilité, alors que nous ne sommes que des souris qui avons peur de notre ombre ?

Pourquoi nous nous vantons de notre bravoure, alors qu'en fait nous ne sommes qu'une nation de mendiants ?

Pourquoi nous nous vantons de notre courage, alors que nous sommes les pires lâches ?

Y a-t-il un crime important qu'un dirigeant arabe aurait oublié de commettre contre son propre peuple ?

Quand un peuple arabe s'est-il jamais révolté contre ses bourreaux – en dehors de ses rêves les plus fantasques ?

 

Mohamed al Khodari: La plupart des peuples arabes n'ont ni honneur, ni courage, ni valeur, ni fierté. Ils ont abandonné ou déformé la religion, de même que tout humanisme, et je peux le prouver par des évidences irréfutables. L'honneur est la quintessence de toute humanité en l'homme, ou plus simplement "l'honneur signifie que l'être humain est au dessus de tout"…

La plupart des peuples arabes ont vendu leur honneur, ils l'ont vendu à un chef totalitaire, qui aujourd'hui s'essuie les pieds sur leur barbe, qu'ils le veuillent ou non. Les peuples sont responsables de leur honneur violé, s'ils ont compris ce que cet honneur signifie…

La Constitution des pays arabes est comme "une prostituée qui est violée" par le Président et par Tout son Entourage, quand il en a envie…

Dans le passé, j'avais comparé le peuple arabe à un troupeau, mais je voudrais m'incliner auprès de ces bêtes et leur présenter mes excuses, parce que ces bêtes peuvent à un certain moment désobéir au vacher et l'entraîner vers les pâturages. Pourtant c'est le devoir du vacher de mener son troupeau vers le lieu où il peut boire et manger. Mais les chefs arabes mènent leurs peuples vers la Pauvreté, l'Ignorance, l'Obscurantisme, la Tyrannie et vers le Viol de leur Honneur…

 

 

 

 

Quand le colonialisme a pris fin, il laissa derrière lui 2 mouvements, le "panarabisme" et le "jihad"

 

Quand le colonialisme a pris fin, il laissa derrière lui 2 mouvements, le "panarabisme" qui est "sioniste" par nature, reliquat du colonialisme, et le nouveau mouvement de la guerre religieuse, le "jihad", qui n'a rien à voir avec un quelconque humanisme, ou avec l'Islam, auquel appartient mon collègue ici.

Leur rhétorique a pour but d'anesthésier le peuple. Ce sont des traitres, ces peuples sont des "sionistes" et ne méritent pas de vivre (1). Si jamais il reste un soupçon de vie dans les Arabes, ils devraient cracher au visage de ces gens….

Regardez ce qu'ils ont fait. Voyez cet homme arriéré dont la barbe pèse plus 3 kg, cette vie médiocre et arriérée est le produit des peuples arabes, cet homme s'est fait exploser en Irak, lors d'une messe, au milieu de gens qui adoraient Dieu. Sa famille et ses amis sont fiers de lui. Ce "moins que rien" est le résultat du discours rétrograde de mon collègue ici. Ces gens-là sont des collaborateurs des Etats-Unis, des traitres qui ont trahi leur peuple, violant les gens nuit et jour…

 

Personne ne nie que les dirigeants arabes n'arrêtent pas d'inventer de nouveaux moyens pour annihiler leurs peuples.

 

Faysal al Qassem: les gens parlent de la manière dont Israël a attaqué Gaza. Je voudrais vous poser une question. Par Allah  si Gaza s'était révolté contre un chef arabe, serait-il resté quelque chose de ce territoire ? Par Dieu, à côté de cela, le traitement de Gaza par Israël mérite un 5 étoiles. Si Gaza s'était révolté contre un dirigeant arabe, serait-il resté une seule personne intacte ? Les chars leur aurait fait regretter le jour où ils sont nés.

 

Mohamed al Khodari: Personne ne nie que les dirigeants arabes n'arrêtent pas d'inventer de nouveaux moyens pour annihiler leurs peuples. Mais je voudrais vous poser une question: les agences de sécurité, le Renseignement, l'armée et les chefs eux-mêmes sont le produit de leur société, ne pensez-vous pas ?...

 

Note de la traduction

(1) Le "sioniste" est toujours le bouc émissaire dans ce type de discours violent, le "méchant" qu'il faut éliminer, ce qui permet de disculper ou de racheter les écarts de langage de  son auteur vis-à-vis du pouvoir et de son entourage. De plus, la comparaison du chercheur Irakien est mal venue: le nationalisme ou "sionisme" d'un seul peuple juif menacé et les nombreux nationalismes arabes qui se fédèrent en un pan arabisme violent et menaçant ne sont aucunement comparables, ni sur le plan matériel, ni sur le plan éthique.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 21:55

 

Lettre d'excuse à la Turquie - député à la Knesset Danny DANON

 


http://www.inn.co.il/News/News.aspx/212861

Traduit par Yéochoua SULTAN

Pour aschkel.info et lessakele.

"מתנצל". דנוןVoici la lettre d' «excuses» lue à la tribune de la Knesset, en réponse aux exigences obstinées du gouvernement turc, dont les ressortissants, embarqués sur le Marmara  en mai dernier, ne sont pas parvenus à prendre le dessus, au moment de l'arraisonnement de leur bateau.

A l'attention du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan (par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Turquie en Israël).

Au sujet de la demande d'excuses présentée par le gouvernement turc concernant le voyage en mer pour Gaza du Marmara.

J'ai l'intention de présenter des excuses au nom de l'ensemble de l'Etat d'Israël à vous et au peuple turc en raison du fait que l'Etat d'Israël n'a pas jugé bon de contrôler préalablement le bateau de terroristes le Marmara, avant qu'il ne quitte la Turquie, ce qui aurait empêché son armement en armes blanches et en armes à feu, ainsi que le transport de miliciens terroristes sous la protection du gouvernement turc.

En raison de nos excellentes relations et de votre grande admiration pour l'Etat d'Israël et pour les réalisations du sionisme, j'ai l'intention de m'excuser du fait que les combattants de la Chayéteth (commando marin) qui ont été confrontés en abordant le bateau à une opposition terroriste armée dont le but était de les assassiner, ne se soient pas d'emblée défendus avec des armes à feu, se contentant d'agir avec retenue envers ces «activistes pour la paix» déguisés qui ont cherché à les tuer.

Pardon pour la logique avec laquelle les envoyés du commando ont agi pour tenir compte des nombreux civils qui étaient dans le ventre du bateau, ne tuant que 9 terroristes. Si les autorités avaient su que sur ce bateau se trouvaient des terroristes, l'ordre qui aurait été donné eût été de tuer tout individu présentant un danger pour nos hommes.

Avec votre permission, nous vous devons aussi des excuses, car l'Etat d'Israël a libéré de dangereux terroristes qui s'étaient trouvés à bord du bateau, sans les juger pour tentative de meurtre, allant jusqu'à payer leur retour dans votre pays. Pour finir, veuillez accepter nos plus plates excuses du fait qu'Israël ne se soit pas plaint à l'ONU en exigeant une condamnation de la Turquie et en demandant l'ouverture d'une commission d'enquête pour établir le lien entre le mouvement terroriste de l'IHH et votre parti, M. Erdogan.

Je vous prie d'agréer, etc.

Député Danny Danon, au nom de toute la Knesset

 

 



Yéochoua SULTAN

 

Yéochoua 2 couvyeochoua4


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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 14:15

 

Bann TSL

Analyse de Khaled Asmar

Pour réussir sa gigantesque prise d’otages au Liban, le Hezbollah s’appuie sur des complices régionaux et internationaux

Le parti de Dieu et ses alliés multiplient le lobbying y compris aux Etats-Unis

mercredi 15 décembre 2010 - 00h37, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Les responsables du Hezbollah le reconnaissent désormais officiellement : la bataille contre le Tribunal international se gagne au niveau de l’opinion publique. Pour y parvenir, ils actionnent leurs relais en Occident pour discréditer le Tribunal et son enquête. Mais ils se heurtent à un lobbying souverainiste qui nécessite, pour endiguer la menace du Hezbollah, une remobilisation des partisans de la Révolution du Cèdre sur le terrain.

Le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) n’a pas encore publié son acte d’accusation dans les assassinats et tentatives d’assassinats politiques commis au Liban depuis 2004 (dont Marwane Hamadé, Rafic Hariri, Bassel Fleyhane, Gebran Tueini, Samir Kassir, Georges Hawi, Walid Eido, Wissam Eid, Samir Chéhadé, Pierre Gemayel, Antoine Ghanem, May Chidiac, François Hage, et une vingtaine de civils...). Mais d’ores et déjà, le Hezbollah s’est auto-condamné en rejetant par avance toute accusation - ce qui serait normal, ayant agi à la demande de ses maîtres à Damas et Téhéran - et en manœuvrant pour intimider l’ensemble des acteurs libanais, les pays voisins et la communauté internationale pour obtenir l’abandon du Tribunal. Il a aussi brandi l’affaire des « faux témoins » alors que le TSL n’a pas encore rendu ses conclusions et de ce fait, on ignore sur la base de quels témoignages les magistrats se sont basés !

Tout a commencé quand, le 8 mars 2005, le Hezbollah et les pro-syriens ont organisé un grand rassemblement à Beyrouth pour « remercier la Syrie » et « pleurer son retrait militaire » au terme de trente ans d’occupation. Face à cette mobilisation, les souverainistes ont répliqué en organisant le rassemblement du 14 mars 2005 qui a marqué un tournant dans la vie politique libanaise. Mais connaissant son rôle dans les assassinats, le parti de Dieu s’est employé à empêcher la création du TSL. De l’aveu même de Hassan Nasrallah - qui s’en est excusé ! - il avait provoqué une guerre dévastatrice avec Israël (juillet-août 2006), détruisant les infrastructures et tuant plus de 1.200 personnes. Quelques semaines après l’arrêt des hostilités, les ministres de l’opposition ont quitté le gouvernement pour provoquer la chute du cabinet de Fouad Siniora, bloquant le centre-ville de Beyrouth pendant 18 mois. Pendant ce temps, Hassan Nasrallah a contribué à fragiliser l’armée avec ses fameuses« lignes rouges » dressées contre l’Etat libanais dans l’objectif de défendre le Fatah Al-Islam, un groupe terroriste islamo-palestinien fabriqué de toutes pièces par la Syrie. Le Hezbollah a également employé ses relais en Occident pour dénoncer Siniora, l’accusant de vouloir naturaliser les Palestiniens au Liban (ce que les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks ont formellement démenti) ; accusant Hariri de financer Fatah Al-Islam (accusations formulées par Fida Itani, journaliste au quotidien du Hezbollah, « Al-Akhbar », et reprises par le « Monde diplomatique version arabe », dirigé par le syrien Samir Aïta)... Le tout pour discréditer les souverainistes.

En mai 2008, après plusieurs tentatives de déstabilisation du Liban, le Hezbollah a réalisé le coup de force contre Beyrouth et la Montagne pour soumettre les Sunnites et les Druzes, ou du moins les intimider. En dépit de sa défaite électorale aux législatives de juin 2009, l’opposition menée par le Hezbollah a obtenu le tiers de blocage au gouvernement, un blocage dont elle se sert actuellement pour prendre le pays en otage. Le gouvernement ne se réunit plus, les nominations aux postes clés sont reportées de semaine en semaine... Parallèlement, l’opposition multiplie les offensives médiatiques pour invalider le TSL, l’accusant d’être politisé à la solde d’Israël et des Etats-Unis. Pour y parvenir, le Hezbollah et ses parrains syriens ont exploité des journalistes européens (Der Spiegel, Voltaire.net...) et canadiens (CBC) pour dévoiler certains volets de l’enquête ou inventer de nouvelles pistes jusque-là inexplorées. Il tente d’accuser Israël du meurtre de Hariri dans l’objectif de discréditer la justice internationale.

C’est ainsi que le « Der Spiegel » avait pointé un doigt accusateur, en 2009, vers le Hezbollah. Thierry Meyssan, rendu célèbre par ses activités pornographiques et qui vient d’être ridiculisé par les révélations de WikiLeaks, a récidivé en développant la piste de l’assassinat de Hariri par un missile Air-Sol de fabrication allemande ; une thèse reprise par la presse du Hezbollah et attribuée à un spécialiste militaire russe ! Pourtant, il n’échappe à personne que l’auteur de l’« Effroyable imposture » est financé par le Téhéran et le Hezbollah. Meyssan a mis à leur disposition son réseau Voltaire, s’appuyant également sur certaines personnes autoproclamées intellectuelles, sur d’anciens journalistes convertis dans le travail universitaire et sur un nombre incalculable de blogs et de sites internet qui lui sont proches. Il a également créé une agence de presse, la « New Orient News » qui prône le « Grand Moyen-Orient résistant » ! Rappelons que le même Meyssan, qualifié effroyable imposteur, avait accusé l’Egypte, l’Arabie et l’Autorité palestinienne de financer la guerre israélienne contre Gaza, au service de l’axe syro-iranien. Or, selon WikiLeaks, Israël s’est plaint du refus du Caire et de Ramallah de l’aider contre le Hamas !

Ces manœuvres, visant à gagner l’opinion publique comme l’ont récemment reconnu les responsables du Hezbollah Naïm Qassem, Nabil Kaouk et Mohammed Raad, sont accompagnées et complétées par un travail politique visant à dissuader les pays occidentaux d’abandonner le TSL (sans oublier les intimidations et les menaces à peine voilées qui pèsent sur la FINUL au Sud Liban). La récente visite de Michel Aoun à Paris, suivi de Bachar Al-Assad, font partie de cette entreprise, tout comme les rencontres quémandées par des pro-syriens aux fonctionnaires de l’administration Obama. En effet, à Washington, des membres du Parti National Syrien, habitués au lobbying en faveur de l’ancien président libanais Emile Lahoud, ont repris du service sous les ordres de l’ambassadeur syrien Imad Mustapha et en étroite collaboration avec James Zoghbi.

Mais cette tentative a été étouffée dans l’œuf grâce au lobby libanais mené par Tom Harb et le « Comité libanais international pour l’application de la résolution 1559 » (THE INTERNATIONAL LEBANESE COMMITTEE FOR UNSCR 1559) auprès du « Council on Foreign Relations », du nouveau Congrès, du Conseil national de sécurité et des Nations Unies. Dans un communiqué publié le 12 décembre dernier, le Comité libanais a réitéré ses appels au Conseil de sécurité, à travers Terje Road-Larsen, pour que « les décisions du TSL soient appliquées au Liban sous le Chapitre VII », et invité les dirigeants Libanais à « faire face aux pressions diverses et variées exercées par la Syrie et l’Iran, et aux menaces du Hezbollah ».

Les souverainistes libanais, très actifs à Washington, affirment que la manœuvre du Hezbollah aux Etats-Unis a échoué, mais estiment que « cette victoire pacifique ne suffira pas tant que les institutions libanaises ne se ressaisissent pas et tant que les sympathisants de la Révolution du Cèdre ne se mobilisent pas sur le terrain ». Car, « la multiplication des concessions faites par le premier ministre au Hezbollah, soit pour satisfaire l’Arabie saoudite, soit pour éviter la colère de la Syrie, soit encore sous l’intimidation du Hezbollah, ne fait que fragiliser la majorité et renforcer l’opposition ». Nos interlocuteurs estiment que « si l’alliance du 14 mars espère garder une majorité parlementaire, elle doit remobiliser ses troupes et cesser de reculer devant les milices ». C’est exactement le sens de notre « lettre ouverte à Saad Hariri », publiée le 26 septembre 2008.

Le Hezbollah, armé jusqu’aux dents, n’entend pas se laisser abattre pour des crimes qu’il n’a pas commis seul, mais à la demande de la Syrie et de l’Iran. Il met tout en œuvre pour empêcher la justice de progresser et prend plus de 4 millions de Libanais en otage. En promettant que « le Liban ne sera plus le même si le TSL osait publier ses accusations », le parti chiite s’est auto-condamné. A présent, le Liban attend un discours musclé que Hassan Nasrallah s’apprête à prononcer à l’occasion de la fête de Ashoura, le 16 décembre. La veille, le gouvernement risque de voler en éclat en raison du dossier des « faux témoins ».

Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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