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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 17:51

 

 

 

 

 Du matériel russe pour le  'hezbollahl'armée libanaise


jpost

C'est au tour d'Hariri futur fournisseur du 'Hezbollah d'aller faire ses amplettes chez le maffieux Poutine, à ce rythme on se demande qui il reste à livrer des voyous, terroristes ou génocidaires.

 

 

L'arnaque russe des S-300

La Russie arme massivement les pays arabo-musulmans. (suite) 

La Russie vendra des missiles à la Syrie ou petit voyage dans les méandres du double langage russe

 

Les Russes souhaitent équiper militairement l'armée libanaise. Une annonce qui fait le bonheur du Premier ministre libanais, Saad Hariri. En déplacement à Moscou, il n'envisageait pas de repartir les mains vides. Après une rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine, il a fait savoir que Moscou fournira à l'armée libanaise 6 hélicoptères, 31 blindés, un demi-million de munitions de calibre moyen et des canons de 130 mm.

Tanks russes. 
PHOTO: AP , JPOST

Hariri a remercié Poutine et s'est félicité du rôle que joue ce dernier au Proche-Orient. "Nous pensons que la Russie occupe une place majeure dans la région. Les positions traditionnellement pro-Arabes de la Russie sont justes. Nous devons mettre fin à l'intransigeance militaire israélienne car l'équilibre régional ne peut tolérer un tel extrémisme."

L'armée libanaise, forte de 60 000 hommes, est faiblement équipée. Son arsenal est particulièrement vétuste et inadapté, sans système de défense sol-air et doté d'une faible puissance aérienne.

Parallèlement, le Congrès américain a suspendu, depuis le 2 août dernier, toute aide à destination du Liban. Il craint que l'armement américain ne soit utilisé contre Israël ne tombe aux mains du Hezbollah. L'influence du mouvement chiite libanais est grandissante au sein de l'armée. Pour gérer ce risuqe, les parlementaires américains ont décidé d'examiner toute aide américaine potentielle, à destination des forces libanaises.

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 08:27

 

 

 Réorganisation des services secrets turcs

 

 

 

lundi 15 novembre 2010, par GeoSintel

 

 

 

Les services secrets turcs semblent s’être réorganisés. En effet, le MIT - Millî İstihbarat Teşkilatı - « Organisation du renseignement national » changent leur structure pour devenir moins militaires, et distinguer plus clairement les menaces internes des dangers externes.

Ce changement de structure est sans nul doute lié à la nomination d’un nouveau responsable Hakan Fidal.

Jusque là, la moitié du personnel du MIT était composé de militaires. il semble bien que Fidal ait l’intention de changer cet état de choses.

Autre changement, le MIT semble vouloir évoluer sur des missions plus tournées vers l’extérieur et moins dans le renseignement intérieur. On retrouve sans doute là, une vraie défiance du gouvernement islamique face à des services "militarisés" et donc hostiles au parti au pouvoir.

La réforme des services de renseignements turcs prévoit donc une division au sein de la structure qui sera désormais binaire : une partie traitant des affaires internes et une autre des affaires externes.

Les anciennes "directions du renseignement et du contre-espionnage" seront regroupées dans le service "intérieur" et les anciennes "directions du renseignement stratégique et des sources ouvertes" seront rassemblées dans le service extérieur.

Pour coordonner tout celà, le nouveau patron du MIT sera aidé par 4 sous-directeurs.

Dans le cadre de ses missions vers l’étranger, le MIT semble appelé à s’intéresser particulièrement au Moyen-Orient, aux Balkans et au Caucase. Dans ce cadre, le MIT va recruter du personnel arabophone, russophone, arménien, serve, géorgien, hébreu, grec et albanais.

Mais cette transformation technique n’est pas le plus sensible. Les services occidentaux et les Israéliens en particulier sont surtout curieux de savoir si le MIT ne va pas leur devenir plus hostile.

On sait que les relations turco-israéliennes se sont grandement déteriorées et il se murmure que Hakan Fidal entretiendrait les meilleures relations avec Téhéran. Ceci inquiète d’autant plus les services occidentaux que le MIT, qui fut longtemps un allié privilégié, est au courant de nombreuses procédures des services américains et israéliens.

 

 

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 05:38

 

 

 

 

Infiltration d'armes et de terroristes, l'Egypte

agit-elle efficacement ?

 

 

Un haut responsable israélien des Renseignements a dénoncé l’attitude des autorités égyptiennes qui, selon lui, n’agissent pas de façon assez énergique pour stopper les infiltrations d’armes à l’intérieur de la bande de Gaza à travers des tunnels souterrains creusés près de la frontière. Lors d’un entretien avec des correspondants de presse étrangers à Tel Aviv, il a déclaré : « L’Egypte pourrait mettre fin à ces infiltrations en 24 heures si elle le désirait ». Mais malgré ces critiques, il a rappelé qu’Israël et l’Egypte coopéraient de façon régulière dans ce domaine et obtenaient des résultats parfois satisfaisants. 

Le Caire n’a pas apprécié d’être ainsi visé. Répondant aux doléances du responsable israélien, l’un des représentants  du gouvernement égyptien a rétorqué : « Cela fait quatre ans que nous entendons les plaintes des Israéliens qui disent que nous n’agissons pas assez. Nous tentons de faire le maximum ». 

De son côté, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rappelé dimanche soir que la construction d’un mur entre les deux pays était imminente et que cet obstacle permetterait de lutter plus efficacement contre ce phénomène. Il a fait ces déclarations lors de la cérémonie officielle en souvenir de l’ancien chef du gouvernement David Ben Gourion et de son épouse Paula.

D’après l’agence de presse palestinienne Maan, les forces de sécurité égyptiennes auraient renforcé il y a quelques jours leurs effectifs à la frontière pour tenter d’intercepter une cellule terroriste, liée à Al Qaïda. Cette dernière cherchait à s’infiltrer dans le Sinaï pour perpétrer des attentats contre Israël. 

Ce groupe serait formé de sept criminels, sortis récemment de prison après avoir été arrêtés et incarcérés par les Egyptiens, qui les soupçonnaient d’avoir été impliqués dans les tirs de roquettes sur Eilat et Aqaba, depuis le Sinaï.                                       [NDLR : Quel sérieux ! ]

Pour les responsables du Renseignement du Nord de la Péninsule, ils auraient réussi après leur libération, grâce à des complices, à entrer clandestinement à Gaza en empruntant des tunnels souterrains.  

Mais pour un haut responsable égyptien, rien ne prouve qu’ils soient parvenus à franchir la frontière. En tout cas, pour plus de sûreté, les autorités égyptiennes ont procédé récemment à un certain nombre d’arrestations. 

Les responsables des sites de la presqu’île seraient quant à eux mécontents des mises en garde adressées la semaine dernière par Israël à l’intention de ses ressortissants afin qu’ils rentrent chez eux. Dans des interviews qu’ils ont accordées aux medias, ils ont protesté en affirmant que les lieux touristiques étaient « très bien gardés ».

 

par Claire Dana-Picard - israel7

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 08:28

 

Bann TSL

 

Chers lecteurs,

 

 

Vous n'êtes pas sans savoir qu'un danger imminent se prépare à notre frontière nord.

Le 'Hezbollah, la Syrie et l'Iran s'apprêtent à détruire ce qu'il reste du Liban.

La menace est réelle, et toutes les fuites en avant sont désormais possible.

 

 

Nous avons reuni pour vous, les analyses dans ce dossier (cliquez sur l'image) et nous vous invitons a en suivre avec nous les denouements.

 

Aschkel et Gad

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 17:03

 

 

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Irak : le blocage politique se poursuit en dépit de l’élection du Président et de la nomination du Premier ministre. Un terrain favorable au terrorisme
vendredi 12 novembre 2010 - 17h20
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En dépit de l’accord conclu par les principales parties irakiennes pour le partage du pouvoir, la crise pourrait se prolonger avec le retrait du groupe parlementaire Al-Irakiya de l’ancien premier ministre Ayad Allawi. En effet, les composantes irakiennes ont reconduit, hier soir, le Kurde Jalal Talabani à la présidence du pays. Talabani a été réélu pour quatre ans au terme de deux tours de scrutin, alors que des dizaines de députés ont boycotté cette élection. Dès sa « victoire », Talabani a prêté serment et a nommé Nouri Al-Maliki à la tête de l’Exécutif, le chargeant ainsi de former un gouvernement. Or, Allawi, arrivé en tête aux élections parlementaires de mars dernier, a annoncé son retrait des concertations pour former le cabinet d’union nationale. Ses proches dénoncent « un vol de leur victoire », bien que le député Oussama al-Noujaifi, membre de la liste Al-Irakiya, ait été élu à la présidence du Parlement. Al-Irakiya affirme réserver sa réponse à samedi quant à sa participation ou non au gouvernement.

Bien que chiite, Allawi est soutenu par l’Arabie saoudite et l’Egypte, dans une tentative de réduire l’influence de l’Iran sur l’Irak à travers Al-Maliki, considéré comme très proche de Téhéran. La Syrie, qui avait promis au roi Abdallah d’Arabie de soutenir Allawi, a fini par s’aligner sur la position iranienne au profit de Maliki. Le bras de fer entre les deux camps risque ainsi de se prolonger, avec en filigrane une reprise du terrorisme. Damas et Téhéran sont accusés d’alimenter ce fléau pour empêcher tout redressement de l’Irak, synonyme de succès américain.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 18:43

 

 

 

 

Jordanie : un scrutin législatif sous tension. Trois morts et plusieurs arrestations
mardi 9 novembre 2010 - 16h16
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La Jordanie organise ce 9 novembre les élections législatives pour élire le 16ème Parlement, alors que les islamistes boycottent le scrutin. Plus de 2,5 millions d’électeurs doivent choisir 120 députés (dont 12 sont réservés aux femmes) parmi 763 candidats, dont 134 femmes. Mais la tension est montée d’un cran, selon la télévision « Al Arabiya », notamment dans certains fiefs islamistes, en raison des pressions consécutives au boycott des urnes qu’ils ont décrété. Une trentaine de personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre, fortement mobilisées. Elles sont accusées de recourir à la force pour empêcher les électeurs de se rendre dans les bureaux de vote. Par ailleurs, des tirs à l’arme automatique ont été enregistrés dans le nord de la province d’Al-Karak (au sud d’Amman), faisant deux morts. Il s’agit de la sœur d’un candidat et d’un enfant. Toujours dans la province d’Al-Karak, un jeune de 25 ans a été tué poignardé, et quatre autres ont été blessés. A Amman, des émeutes ont également été recensées nécessitant l’intervention massive des forces de l’ordre.

Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de participation aux élections est de plus de 48%, à 17h00 locale (15h GMT), soit deux heures avant la fermeture des bureaux. Saad Chehab, un responsable du ministère, affirme que légalement, les bureaux de vote doivent fermer à 19h (17h GMT). Mais en fonction de l’affluence, les préfets peuvent décider de prolonger les opérations de vote. Les résultats sont attendus dans la nuit. Mais d’ores et déjà, plusieurs sources citées ces derniers jours par la presse arabe craignent que l’opposition islamiste essentiellement regroupée au sein du Front de l’Action Islamique (FAI), et qui a boycotté le scrutin, ne prenne une forme plus active, voire violente. Car elle n’est pas représentée au Parlement et aura à s’exprimer dans la rue. Ce qui semble avoir justifié les appels lancés par le Roi Abdallah II et le gouvernement à l’adresse des islamistes, les mettant en garde contre toute tentative de déstabilisation dans la rue.

La monarchie hachémite soupçonne en effet les islamistes de vouloir se tourner vers l’Iran, à l’instar de leurs alliés palestiniens. Le Hamas est désormais considéré comme une pièce maîtresse du dispositif iranien au sud d’Israël, alors que le Hezbollah tient le front nord avec l’Etat hébreu. Téhéran rêve de poursuivre l’encerclement d’Israël par la Jordanie et la Cisjordanie. Le Roi Abdallah II avait tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs années en dénonçant « l’arc chiite » allant de Téhéran à Gaza, en passant par Bagdad, Damas et Beyrouth.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 17:45

 

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Merci Albert

 

Tant que les pays Arabes tous autant qu'ils sont n'auront pas reconnu l'existence de l'Etat juif et ne le déclareront pas officiellement, il n'y aura jamais de paix !

Ce cinéma dure depuis 62 ans, si certains reconnaissent Israël officieusement, d'autres se considèrent toujours en guerre avec l'Etat Hébreu ou souhaite carrement le rayer de la carte.

 

 

Les Arabes Désirent-ils Vraiment la Paix ?

 

Par Moudar Zahran, chercheur à l'Université du Bedfordshire, jordanien d'origine palestinienne.

Paru dans le Jerusalem Post du 17 octobre 2010

Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com  pourwww.nuitdorient.com 

 

De nombreux pays du Moyen Orient ont construit leur prééminence politique sur le conflit palestino-israélien. Est-ce que la paix est dans leur intérêt ?

Les pays de la Ligue arabe ont annoncé leur soutien à l'appel du président de l'Autorité Palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, pour un gel complet des constructions dans les implantations juives de Judée Samarie avant que les négociations ne reprennent. Cette décision ne signifie pas que ces pays soutiennent M Abbas, car la demande de gel a toujours été une revendication arabe et non palestinienne. Récemment encore, Abdallah II, roi de Jordanie, s'est adressé aux Nations Unies pour dire que les implantations juives constituaient une "une menace majeure" pour des pourparlers de paix et pourraient mener en fait à une guerre.

Ce point de vue a toujours été promu avec force par les médias des pays arabes, contrôlés par le gouvernement, et ce n'est pas la 1èrefois que les pays arabes s'empressent de créer des obstacles imaginaires au processus de paix. Il existe un historique de toutes les embûches créées artificiellement pour empêcher leurs frères palestiniens d'avoir un Etat à eux. Remontons en 1947 lorsque la Ligue Arabe a rejeté la résolution 181 de l'Onu, qui créait un état arabe pour les Palestiniens et un état Juif, côte à côte.

Malgré son dogmatisme, Yasser Arafat, prédécesseur de M Abbas a subi de fortes pressions de la part d'états arabes s'opposant à toute paix. Après sa mort, certains de ses conseillers ont dévoilé que les interférences arabes ont joué un rôle important dans le manque de souplesse d'Arafat sur des sujets comme Jérusalem et le "droit au retour". Aujourd'hui les rodomontades arabes sur les implantations juives ne sont que l'épisode le plus récent d'un vieux tour, cherchant à monter les extrêmes, des deux côtés -- Palestinien et Israélien -- contre les modérés. Comme tous les problèmes dont devenus des "lignes rouges" ou "des droits arabes sacrés", il est difficile à l'AP de négocier l'un ou l'autre en toute liberté.

Certains pays arabes sont devenus des experts dans ce jeu, pressant les dirigeants arabes à mettre la barre très haut, à faire des demandes de concessions extrêmes aux Israéliens pour saboter tout processus de paix. L'influence arabe ne se limite pas à M Abbas, car le lobby arabe aux Etats-Unis dépasse de loin le lobby pro-israélien. Et cette dynamique arabe en action empêchera tout accord de paix. Quels en sont en fait les motifs ?

 

Plusieurs pays arabes ont beaucoup gagné en hégémonie politique du fait du conflit Palestino-israélien. Le paradoxe "pas de paix et pas de guerre" est devenu un refuge politique pour d'autres pays, à tel point que toute paix même provisoire est devenue une chimère. Ceci explique pourquoi l'Egypte, l'Arabie saoudite et le Qatar ont soutenu le processus de paix, car ces pays ont une véritable présence politique dans la région. La voie de la paix est dans leur intérêt politique et les sert. Ce qui n'est pas le cas d'autres pays arabes (ou islamiques).

Les pays arabes qui ont accueilli des réfugiés palestiniens ne les ont pas intégrés dans leur nation et les appellent encore "réfugiés", même si ceux-ci constituent une majorité de citoyens. De plus ils reçoivent une aide internationale substantielle pour ces dits réfugiés. Et toute paix mettrait fin à ces avantages financiers et à ces privilèges économiques. De plus les pays voisins d'Israël réalisent qu'un état palestinien cherchera naturellement un exutoire démographique et géographique, ce qui constitue une menace pour ces régimes arabes précaires, et pour leurs classes dirigeantes.

Ces pays arabes qui font du "lobbying" contre la paix en incitant les Palestiniens à prendre les positions les plus extrêmes mettent en danger la stabilité de la région et même du monde. Les pays arabes qui prétendent être des alliés des Etats-Unis et en paix avec Israël devraient faire savoir officiellement que la paix nécessite des sacrifices de toutes les parties, y compris des états arabes eux-mêmes, sur des sujets délicats comme la présence de Palestiniens en pays arabe, les implantations de Judée Samarie, Jérusalem (1). S'ils ne veulent pas le faire qu'au moins ils s'abstiennent de saboter toute tentative de paix, à travers la propagande de leurs médias.

 

Un proverbe arabe dit: "Que Dieu me sauve de mes amis d'abord, ensuite de mes ennemis". Quand les pourparlers reprendront, Israël et l'AP devraient faire attention, en écoutant leurs "amis" arabes.

 

Note de la traduction

(1) il faudrait ajouter "la présence de Juifs en pays arabe", notamment l'Arabie ou la "future Palestine"…

 

 

Do the Arabs want peace?

 

By MUDAR ZAHRAN, a Jordanian of Palestinian heritage, is a researcher at the University of Bedfordshire. 

Jpost 10/17/2010 

Several Mideast countries have gained political prominence because of the Palestinian-Israeli conflict. Is a peace deal in their interest?

Arab League states have announced their support of Palestinian Authority President Mahmoud Abbas’s call for a complete halt of all settlement activity in order to resume negotiations. This decision is not all support for Abbas, as freezing the settlement activities has recently been an Arab states’ demand rather than a Palestinian one.
Recently, King Abdullah II of Jordan addressed the United Nations and said the settlements posed a major threat to the peace talks, and could actually lead to a major war.
This sentiment has been promoted heavily by the government-controlled Arab media.
This is not the first time Arab states have rushed to create mythological obstacles to peace; they have a history of obstructing their Palestinian brothers’ quest for their own state.This goes back to 1947, when the Arab League rejected UN General Assembly Resolution 181, which would have created an Arab state and a Jewish state side by side.
Abbas’ predecessor Yasser Arafat, despite his dogmatism, still came under excessive anti-peace pressure even from Arab countries allegedly most supportive of peace. After his death, some of Arafat’s advisers claimed Arab interference played a role in his lack of resilience on issues like Jerusalem and the “right or return.”
Therefore, Arab leaders’ ranting about Israeli settlements is the most recent episode of an old trick – playing both ends (the Israelis and the Palestinians) against the middle. Once those leaders have labeled any issues as a “red line” or a “sacred Arab right,” it becomes difficult for the Palestinian Authority to negotiate freely over any of them.

Some Arab countries have been playing this game very well, and are putting pressure on the Palestinian leaders to make extreme demands for Israeli concessions and thus bring peace talks to failure every time.
Arab states’ influence does not stop with Abbas, as they have a level of influence in America that collectively outpowers the Israeli lobby.
With the above dynamics in action, it seems that many Arab states do not desire the Palestinians to reach a peace agreement; which prompts the questions about what motivates them.

SEVERAL ARAB countries have, in fact, gained political prominence because of the Palestinian-Israeli conflict. The no-peace-no-war paradox has formed a political lifeline for many of those countries, and therefore it would be irrational to believe they would want the cause of their significance to end, even if only for a while, let alone in “a permanently lasting peace.”
This explains why Egypt, Saudi Arabia and Qatar have been very supportive of the peace process, as those countries have a genuine political presence in the region. Therefore achieving peace would just add to their political prominence. This may not be the case for many other Arab countries, and therefore the way they approach the peace process is much different.

Another reason peace may not be in the best interest of some Arab countries is the fact that all Arab countries hosting Palestinians still label them as refugees, even where they make up the majority, and therefore those countries receive substantial international aid for “hosting” their “refugee citizens.” Progress in peace talks will eventually solve the issue of Palestinians living in Arab countries, and would end the economic privileges the so-called host countries are enjoying.
In addition, Arab countries neighboring Israel realize that a future Palestinian state must naturally seek a demographic and a geographic outlet, which poses a threat for those countries’ political regimes, as some fear that the dominating Palestinian influence would crush their ruling-class makeup.
Arab states lobbying against peace talks and pushing the Palestinians to adopt extreme positions are jeopardizing the region’s stability and therefore the world. Arab states alleging friendship to Israel and the US must officially acknowledge that peace requires sacrifice from all parties, including Arab states, especially on issues such as the Palestinians living in Arab countries, settlements and notions about Jerusalem. If they are not willing to do that, then they can at least stop distorting peace efforts with their lavish propaganda.

An Arab proverb goes: “God save me from my friends, then from my enemies.”
As talks are progressing, both Israel and the Palestinian Authority should be very careful while listening to their Arab “friends.”

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 12:47

 

 

 

 

ANALYSE-A-LA-UNE

 

Imad Moughniyeh à la place du mort face au Tribunal Spécial pour le Liban

 

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

 

C’est donc un avion sans ailes et sans pilote qui, si l’on se fie aux « fuites » du Wall-Street journal, devrait été conduit devant le Tribunal Spécial pour le Liban, à partir de courant décembre. L'un des principaux inculpés serait déjà passé en jugement devant son Créateur, puisqu’il s’agirait d’Imad Moughniyeh :

 

l’architerroriste courait comme le vent, des baraquements américains et du Drakkar à Beyrouth en 1983, en passant par Buenos-Aires en 1992 et 1994, jusqu’ à la supervision des milices chi’ites irakiennes et quelques trucs de métier pour Ben-Laden, avant d’être stoppé par un appui-tête détonnant, au volant de son 4X4 Pajero Toyota, le 12 février 2008. Comme quoi, on ne peut vraiment se reposer sur rien ni personne.


D’où, bien entendu, on voit légitimement pointer la question à 50 000 $ de la politisation du Tribunal Spécial, consistant à faire porter le chapeau à un guerrier de l’ombre sans tête, ayant précipitamment rejoint les enfers, victime, selon la rumeur qui court toujours, des artificiers très spéciaux d’une puissance régionale très discrète sur ses modes opératoires.


On sait qu’il y a encore peu, le fils du défunt Premier Ministre, Saad Hariri se fendait, en dernier recours, de cette ligne de compromis auprès du Secrétaire général de cette milice terroriste, le Hezbollah : en accusant un mort, et en le traitant comme un dissident extrémiste du mouvement, ainsi que quelques-uns de ses acolytes putschistes, celui-ci pouvait encore conserver presque intacte son image toute en Libanité et éviter d’être accusé de comploter contre la sécurité de l’Etat libanais. Hassan Nasrallah, directeur général de cette agence de communication iranienne, bien entendu, ne s’en laissait pas conter. Le marché de dupes, en effet, n’avait rien pour arranger ses affaires :


accusé d’avoir couvert des exécutions commanditées par l’Iran et la Syrie -même si celle-ci s’en sort à bon compte, en prétendant que le groupe qu’elle nourrit jour après jour depuis son aéroport de Damas échapperait à son contrôle- il perdrait le vernis d’impunité qui le fait exister à Beyrouth, à coups de menaces permanentes de coup d’état-7 mai 2008- ou pire encore, d’actions attentatoires un peu partout sur la planète.


C’est qu’avec la mort du planificateur de bien des coups tordus depuis les débuts du mouvement et coordinateur de la partie immergée de l’iceberg du Jihad mondial, le Hezbollah a perdu gros. Même en laissant la culpabilité sur les épaules rentrées de Moughniyeh, le Hezbollah a un besoin vital de faire peur, à l’interne comme à l’externe. Ce faisant, il est en train de fournir tous les éléments suffisants et nécessaires à l’opinion publique mondiale, utiles à la démonstration qu’il n’a de « libanais » que le nom pour la galerie et qu’il ne saurait avoir qu’une fonction « politique » dans le cadre des institutions du pays du Cèdre. La proposition d’Hariri Junior vise, en effet, à réduire son influence à un rôle d’apparat, en tentant de le neutraliser chaque fois qu’il aurait recours à des méthodes peu avouables.


Sur le plan factuel, il serait plus que douteux que le chef militaire du bras armé de l’Iran, Moughniyeh, alors en pleine possession de ses moyens, n’ait, étrangement, été pour rien dans l’élaboration et la mise en œuvre de l’attentat de grande envergure qui a emporté Rafik Hariri. Comme semblent le démontrer les expertises menées à ce jour, le modus operandi dévastateur équivaut presque à une signature. 22 autres personnes ont suivi l’ex-Premier Ministre dans la mort, lors d’explosions multiples laissant un cratère béant sous le convoi blindé. On savait l’esprit de ce tueur assez « dérangé », voire il était décrit comme un parfait sadique entrant en transe à la seule idée d’une action prochaine. Si le procès risque de se focaliser sur cette personnalité, il ne sera pas le seul inculpé. Une liste de 9 hauts-responsables du Hezbollah s’est réduite à 6, mais non des moindres, et encore frais comme des gardons, ceux-là.


Le principal co-accusé serait le propre beau-frère de l’archi-terroriste, précisément candidat à sa succession : Mustapha Badreddine. D’après le Wall Street journal, il serait bien le principal coupable, comme si, dans le cadre de ce remplacement potentiel, le mouvement terroriste avait voulu le tester en lui confiant cette mission. Ainsi le « fantôme », tel qu’on désignait Moughniyeh de son vivant –et de ce point de vue, rien n’a changé- lui ferait moins d’ombre et il passerait en pôle position, au moins devant le Tribunal spécial. Ce qui est déjà une promotion. On comprend donc que, pour autant que les procédures aboutissent et se concluent ou non par des arrestations effectives, elles visent bien le système incestueux de reproduction et de prolifération du Hezbollah, et ne se contentent de délivrer des brevets de terrorisme à titre posthume.


Malgré son surarmement, la milice chi’ite en est, actuellement, réduite à perpétrer sa guerre psychologique contre le gouvernement et la population libanaise, parfois même contre des agents du Tribunal, comme récemment, lors d’un incident conduit par des femmes dans une clinique de Dahiyeh, au sud de Beyrouth sous son contrôle. Un exercice de grande ampleur, fin octobre consistait à simuler une prise en mains du pays tout entier, de nature aussi « non-violente » et « pacifique » que le nucléaire iranien. Tous les experts s’accordent à penser qu’une telle mainmise ne pourrait pas se réaliser sans coup férir, ne serait-ce que parce qu’une milice sunnite ou chrétienne adverse, ou tout simplement, les gardes de tel bâtiment officiel, ne pourraient pas laisser faire sans réagir. Si les principaux responsables libanais se trouvaient encerclés et dans l’incapacité de trouver refuge, leur marge de manœuvre réduite à néant, il est plus que probable qu’un navire de guerre américain, si ce n’est plusieurs, serai(en)t contraint(s) de mouiller au large jusqu’au dénouement d’une telle crise. Si Arafat, en 1982 bénéficiait de la bienveillance de la France, il est peu probable qu'aucun occidental vienne au secours de Nasrallah. Israël pourrait alors considérer qu’il n’y a plus d’Etat légitime au Liban, excepté le Hezbollah, et décréter l’état de guerre. Sachant que les principaux sites syriens stockent des tonnes d’armes à son intention, il pourrait alors être tout-à-fait avisé d’opter pour des frappes préventives, privant l’armée supplétive iranienne à Beyrouth de tout recours logistique, de façon à venir l’encercler et la hacher menu au grand soulagement, malgré les cris d’orfraie habituels, de la « Communauté Internationale ».


La politique de communication du Hezbollah, sa principale mission au Liban est, aujourd’hui, plus que compromise. Elle se trouve, en effet, à deux doigts de déclarer la guerre au Liban souverain et, dans la foulée, à la Communauté internationale –même si celle-ci ne réagit pas- pour s’opposer à la Justice des Nations. S’il lui prenait de se comporter de telle sorte, elle anéantirait le mythe de « la Résistance » armée contre Israël, mais endosserait, au contraire, l’attitude de l’état putschiste iranien, qui n’a pas besoin de cela, depuis juillet 2009 pour redorer son blason respectueux des institutions et des suffrages. Elle ferait de l’armée israélienne, tapie à la frontière, un recours possible de rétablissement de l’ordre et de l’honneur perdu des Organisations internationales et américaines dans la région, même si c’est à contrecœur pour bien des Etats européens critiques voire violemment antisionistes, dans le monde arabe.


A cette heure, la milice terroriste se trouve prise à son propre piège, sans latitude pour réagir. Quoi qu’elle fasse, elle ne stoppera pas le processus de mise en examen de quelques-uns de ses cadres les plus influents. Même s’ils s’enfuient vers l’Iran ou s’y trouvent déjà, c’est encore un aveu d’allégeance totale et de retour à sa terre d’origine et de refuge. Comme si le diable rentrait dans sa boîte. Avec l’agitation militaire autour de l’Iran, le poids pressurant des sanctions, il reste, entre les mains de Téhéran, le chantage à l’élection d’un Premier Ministre irakien qui lui soit favorable. C’est, en tout cas, la première fois que sa principale force de frappe psychologique au Moyen-Orient, son poste avancé en Méditerranée, s’enfonce à ce point dans le malaise et la perte de crédibilité. Cela ne signifie pas, non plus, que le Liban se réveillera souverain de ce cauchemar, ni que la région en sera quitte d’une dégradation généralisée, à mesure que les menaces se précisent. Au moindre court-circuit la poudrière explosera.


 Le chaos actuel en Irak semble bien être le tableau expressionniste de ce sol qui se dérobe sous les pieds de l’Iran, à mesure qu’il croit infliger sa gouverne à l’ensemble du Moyen-Orient et n'impose jamais que la mort à tout ce qu'il touche. La perte de Moughniyeh signifie bien l’équivalence entre terrorisme de la pire engeance et les prétentions à la « lutte armée contre Israël ». Si ce message n’est pas prêt de passer dans les consciences et opinions mondiales, il se peut, néanmoins que toutes les tentatives de délégitimation de l’Etat hébreu ne soient jamais sans retour de flammes et qu’à jouer à ce jeu, même à force de nier les réalités factuelles, celles-ci reviennent toujours en boomerang. 


Nasrallah n'a aucun intérêt à donner le "beau rôle" à Israël en mettant ses menaces de coup d'état à exécution. Mais le désespoir de cause et la colère sont mauvaises conseillères.

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 17:57

 

 

 

Dossier---Bruits-de-bottes.jpg

 

Un exercice “Heure H” du Hezbollah pour renverser le gouvernement libanais et déclencher une guerre contre Israël

 

 
DEBKAfile Reportage spécial  1 Novembre 2010, 2:26 PM (GMT+02:00)

 

Par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele  et  © 2010 aschkel.info 

 

 http://www.debka.com/article/9118/

 

Tags:  Hariri     Hizballah    Lebanon    war exercise 

 

 

Le Hezballah peut se déployer en “deux heures”

 

 

 

Mardi dernier, le 28 octobre, le Hezbollah a mené un exercice de commandement dans toutes les regions du Liban afin de tester le niveau de préparation de sa milice armée pour le moment que ses dirigeants appellent « l’Heure H », ce qui signifie établir sa mainmise sur le Liban et acculer le Premier Ministre Saad Hariri. Les sources militaires de Debkafile rapportent que l’exercice a duré la journée entière et a débouché sur le discours à couteaux tirés lancé par Hassan Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, cette nuit-là, qui a été interprété par toutes les factions libanaises comme une déclaration de guerre contre leur gouvernement et le prologue à un réchauffement de la frontière avec Israël.

 

 

(Pour lire notre reportage du 30 octobre sur ce discours et son impact, cliquez ici.)

 

Le groupe terroriste chi’ite n’a pas fait mystère des raisons qui président à sa posture guerrière – bien au contraire :

 

1.  Le Hezbollah a trouvé nécessaire  de répondre au récent “exercice électronique” de Tsahal, se conformant en cela à une décision prise au plus haut niveau en Iran, Syrie et au Hezbollah, de ne jamais laisser aucun mouvement militaire américain ou israélien sans réponse.


2. Il s’agissait d’un entraînement en vue de toute action militaire planifiée en prévision des heures qui mèneront à la publication des mandats d’arrêt du Tribunal Spécial pour le Liban contre des dirigeants du Hezbollah pour complicité dans l’assassinat de l’ancien Premier Ministre libanais Rafik Hariri, il y a cinq ans.


L’exercice “Heure H” a fait la démonstration, selon des sources du Hezbollah, “de la mise en place rapide sur le terrain” de tout déploiement qui s’avérerait nécessaire. Elles prétendent « qu’en moins de deux heures », ses hommes se sont montrés capables de « maintenir une emprise sécuritaire et militaire de vastes zones du Liban ».

 

Nos sources remarquent que c’est la première fois que le Hezbollah a fait mention publiquement de ses projets de prendre le contrôle du Liban par la force des armes – et cela même, sans attendre que les mandats d’arrêt du TSL ne soit émis. Ce dévoilement de ses intentions en public s’est réalisé cinq jours après cet exercice de commandement d’importance cruciale, de façon à marquer le coup. Il tire avantage d’une période durant laquelle ses principaux opposants se trouvaient occupés ailleurs.

 

Le Président Barack Obama est débordé par la chute des taux des démocrates dans les sondages juste avant les élections de mi-mandat du 2 novembre.

Le Roi saoudien Abdallah a les yeux rivés sur une initiative ambitieuse visant à réunir une conférence de conciliation nationale de toutes les factions irakiennes afin de rompre la longue période d’impasse pour la formation d’un nouveau gouvernement à Bagdad. Le Roi saoudien cherche à réaliser une percée rassemblant tous les Arabes, qui repousserait l’Iran loin des leviers de commande.


Et à Jérusalem, les cercles politiques sont totalement empêtrés dans la trivialité de scandales internes, aussi reluisants que l’emploi illégal d’un travailleur étranger au domicile du Ministre de la Défense Ehud Barak ou les chamailleries sans fin autour des bourses pour les étudiants en yeshiva vivant chez leurs parents.


Le Hezbollah perçoit aussi qu’il peut envoyer librement ses hommes armés dans les rues de Beyrouth et éventé sa fureur contre Israël sans que les médias occidentaux ne sursautent, parce qu’ils sont tous complètement absorbés par le complot aux colis piégés d’al Qaeda et ses ramifications intercontinentales. 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 04:09

 

 

 

 

Un
Un "sommet" tripartite à Beyrouth des ambassadeurs saoudien  Ali Aouad Osseïri (au centre), syrien, Ali Abdel Karim Ali (à droite) et iranien Ghadanfar Rakan Abadi (à gauche) pourrait désamorcer, ponctuellement du moins, l'escalade redoutée au Liban.

LA SITUATION - du coté Libanais

lorientlejour

Le discours guerrier du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a appelé au boycott du Tribunal international chargé de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et des victimes des attentats qui ont suivi, a fait monter la pression de plusieurs crans dans le pays et replongé la population dans les affres d'une inquiétude insidieuse quant à une dégradation de la situation sécuritaire.

 

Les condamnations vigoureuses, tant locales qu'internationales, notamment de l'ONU et de la part des Occidententaux qui ont manifesté leur "profonde inquiétude" qualifiant la situation au Liban et dans la région "d'hyper dangeureuse", a également conforté la peur des Libanais d'un dérapage sécuritaire probable, surtout après l'incident de la banlieue sud où des éléments aguerris du Hezb, certains déguisés en femmes, s'en sont pris à des enquêteurs du TSL, les agressant physiquement et les obligeant à quitter les lieux manu militari.
Beaucoup d'observateurs ont vu dans ces évènements la fin de l'ombrelle sécuritaire "SS" syro-saoudienne qui est supposée être la garantie de la stabilité au Liban depuis le sommet tripartite Abdallah d'Arabie-Assad-Sleiman, qui a eu lieu au Liban le 30 juillet dernier, du fait des coups de boutoir de l'Iran et du Hezb qui font monter les enchères en fonction d'un agenda qui est apparemment différent de l'axe syro-saoudien. Ces observateurs ajoutent que la Syrie est agacée par le rôle grandissant de l'Iran au Liban au détriment de Damas qui a toujours été et qui se veut toujours le premier acteur arabe sur la scène locale. La Syrie, ajoutent ces observateurs, voudrait reprendre la main, surtout que les Occidentaux et notamment les États-Unis, après avoir tenté d'avoir son aide pour conseiller la modération à ses alliés au Liban, la tiennent désormais pour responsable de toute "atteinte à la stabilité libanaise".
Cependant, malgré le coup d'accélérateur de Nasrallah et les dangers que suppose la radicalisation de son attitude, on note un autre coup d'accélérateur dans les efforts saoudiens pour contrer ces dangers en redéfinissant le rôle de l'ombrelle syro-saoudienne dans une tentative d'arriver à un compromis avec l'Iran et de le convaincre d'intégrer l'ombrelle sécuritaire syro-saoudienne en devenant la troisième composante de cet axe. Quel en sera le prix, nul ne le sait encore d'autant plus que des sources proches de la majorité doutent de la possibilité de mettre sur pied un tel tryptique, l'Iran, avancent-ils, refusant de mettre en danger ses acquis au Liban, qui sont menacés par la possible accusation qui plane au-dessus du parti de dieu qui pourrait figurer dans l'acte d'accusation du TSL comme un des complices de l'assassinat de Rafic Hariri et ses compagnons d'infortune.
Quoi qu'il en soit, les Saoudiens, avec l'aval de la Syrie et de l'Égypte, ont déjà entamé leurs démarches conciliatrices. C'est ainsi que l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Ali Aouad Osseïri, entreprend déjà des contacts tous azimuts avec les parties libanaises pour sonder leurs intentions quant aux efforts de son pays en direction de l'Iran pour l'amener à intégrer l'axe syro-saoudien garant de la stabilité au Liban.
Le clou de ces efforts pourrait se concrétiser mardi prochain par un "sommet" tripartite à Beyrouth des ambassadeurs saoudien, Ali Aouad Osseïri, syrien, Ali Abdel Karim Ali, et iranien, Ghadanfar Rakan Abadi. Les trois diplomates, après avoir certainement reçu des instructions de leurs gouvernements respectifs, pourraient à l'issue de cette rencontre, annoncer un accord susceptible de désamorcer, ponctuellement du moins, l'escalade et permettre ainsi aux responsables libanais de discuter du dosssier du TSL et de ses derniers développements à la prochaine table de dialogue prévue pour le 4 novembre à Baabda et éloigner cette coupe amère du Conseil des ministres mis "en vacances" pour ne pas envenimer une situation déjà très tendue. 
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