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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 21:14



AL-MABHOUH
, UNE ENQUETE RONDEMENT MENEE MAIS DES QUESTIONS ESSENTIELLES ELUDEES

 

 

Par Bertrand Ramas-Muhlbach,

pour : lessakele et aschkel.info

 

Le chef de la police de Dubaï, Dahi Khalfan Tamim, a conduit une enquête très poussée à la suite de l’élimination de Mahmoud al-Mabhouh dans la nuit du 19 au 20 janvier 2010, alors qu’il se trouvait dans sa chambre d'hôtel du Rotana Hôtel.

Cette opération méticuleuse entreprise sur le territoire de l’Emirat de Dubaï a, incontestablement, placé l’ensemble des autorités locales dans l’embarras. Pour ce qu’il en est de la Police, il est perturbant de découvrir que des personnes sont en mesure de se rendre sur le territoire munies de « vrais faux passeports », qu’elle peuvent tromper la vigilance des officiers des services d'immigration qui ont pourtant appliqué les procédures de vérification à l'aéroport (enseignées par les experts de sécurité européens) sans détecter de falsification, pour, finalement abattre une personne dans un hôtel de luxe du pays.

La police du Dubaï a alors entrepris une enquête fouillée n’écartant aucune piste. Naturellement, il a été nécessaire de se tourner vers l’Europe puisque les vingt-six suspects étaient en possession de « vrais faux passeports » dont quatre de nationalité européenne, en l’occurrence, britannique, irlandaise, française, allemande et de cartes Sim en provenance d’Autriche (une personne était en outre dotée d’un passeport australien).

Les pays européens concernés ont immédiatement fait part de leur consternation et décidé de mener également une enquête de leur côté. Néanmoins, et pour ôter tout soupçon, ils ont rédigé une déclaration en ces termes « 
L'assassinat de Mahilmoud al Mabhouh à Dubaï le 20 janvier soulève des questions qui inquiètent profondément l'Union européenne. Cette action ne peut pas contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient.

L'UE condamne vivement le fait que ceux qui sont impliqués dans cette action ont utilisé des passeports frauduleux d'Etats membres de l'UE et des cartes de crédit acquises via l'usurpation d'identité de citoyens de l'UE »
.

La dépendance des pays européens à l’égard du pétrole, mais, également de la puissance économique et financière de l’Emirat de Dubaï, interdit, en fait ,toute compromission avec un noyau organisé qui a violé la souveraineté de l’Emirat de Dubaï.

L’enquête s’est également orientée sur la piste palestinienne qu’il s‘agisse des Palestiniens de Cisjordanie comme des Palestiniens proches du Hamas de la bande de Gaza. Tout d’abord, des Palestiniens proches de l’Olp sont suspectés d’avoir participé à cette élimination, en l’occurrence, Ahmad Hassanain, ancien membre des services de renseignement palestinien et Anwar Shuhaiber ancien officier de l’Autorité palestinienne pour la «sécurité préventive».

Tous deux sont considérés comme étant des fournisseurs de logistique et principal soutien pour l’assassinat. Or, ces deux personnes s’occupaient de l’appareil sécuritaire palestinien à Gaza avant que le Hamas n’en prenne le contrôle.

L’enquête a également mis en lumière que deux Palestiniens sont entrés en Jordanie après l’élimination de Al
Mabhouh, et ont été immédiatement extradés par la Jordanie à destination de Dubai. Notons également que des Palestiniens proches du Hamas sont également impliqués dans l’opération.
Dans un premier temps, le chef de la police émirati a déclaré qu’un membre du Hamas avait joué un «rôle significatif» dans l’assassinat. Par la suite, Nehru Massoud, responsable de la branche armée du Hamas a été arrêté pour s’être trouvé à Dubaï le 20 janvier 2010 avant de quitter le pays le lendemain pour la Syrie lieu de son arrestation.

En effet, bon nombre de Palestiniens sont directement intéressés par une diminution de l’influence du Hamas. Les Palestiniens de Cisjordanie commencent à mesurer la difficulté de créer un Etat palestinien sur les frontières (imaginaires) dites de « 1967 » qui constituerait leur seul moyen de récupérer Jérusalem Est annexé par Israël en 1967.

Or, comme ils sont peu enthousiasmés de voir créer un Etat Palestinien sur des terres à négocier de Cisjordanie avec Ramallah comme capitale, ils développent actuellement une nouvelle stratégie, en l’occurrence la revendication d’un Etat binational en mettant en avant le piétinement des pourparlers de paix. Pour y parvenir, ils doivent se forger une image pacifiste et faire obstacle à la logique des Palestiniens de la bande de Gaza, dont l’objectif est de défaire l’entité sioniste, exclusivement au moyen de la lutte armée.

Naturellement, l’enquête de la police de Dubaï s’est également orientée sur la piste israélienne et plus particulièrement le service de renseignement Mossad pointé du doigt. Ce service chargé du renseignement, des opérations spéciales et de la lutte anti terroriste ne rend compte de ses opérations qu’au Premier Ministre.

Aussi, les services de police de Dubaï exhortent-ils le Mossad à avouer son forfait sauf à le démentir officiellement. Il est en effet apparu que le commando avait usurpé l'identité d'au moins sept Israéliens détenteurs de nationalité étrangère dont des résidants de
Ramat Beit Shemesh et du Kibboutz Nahsholim (particulièrement mécontents d’avoir découvert l’utilisation de leur nom et de leur numéro de passeport). Le Hamas, qui est également persuadé de cette participation israélienne, menace désormais d’étendre la « 'résistance à l'occupant actuellement cantonnée dans les territoires et à l'intérieur de la ligne Verte », en s’en prenant également aux intérêts israéliens située à l’étranger…

L’enquête de la Police de Dubaï n’a peut être pas posé les questions essentielles soulevées par cet assassinat. Tout d’abord, la police de Dubaï ne semble pas s’émouvoir de la présence sur le territoire du terroriste Al Mabhouh originaire de la bande de Gaza, ancien membre des frères Musulmans, fondateur du Hamas, fondateur des brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas et responsable de l'enlèvement de deux soldats israéliens au cours de la première Intifada. En laissant circuler sur son territoire des personnes engagées dans le Jihad, l’Emirat devient le théâtre de possibles règlements de comptes.

Par ailleurs, la police de Dubaï n’a pas trouvé anormal qu’Al Mabhouh se déplace sur le territoire de Dubaï sous une fausse identité. Qu’elle ne s’étonne donc pas que les personnes à sa recherche emploient les mêmes méthodes. La police de l’Emirat ne déplore pas, non plus, que la personne éliminée pratique le commerce d’armes à destination de la bande de Gaza. En autorisant implicitement ce genre d’activité sur le territoire, la police de Dubaï doit se préparer à ce que de tels incidents se produisent. Enfin, la police de Dubaï n’a pas, non plus, évoqué la nécessité pour l’Emirat de Dubaï, de renforcer la stabilité régionale, ni le risque de fragilisation de l’équilibre régional au profit de l’Iran, que constituaient les activité d’Al Mabhouh.  Si tel avait été le cas, elle aurait pu envisager une participation des services secrets locaux.

En fin de compte, le problème n’est pas celui de savoir qui est derrière l’élimination du terroriste palestinien dans la mesure où le Djihad qu’il menait lui faisait courir des risques. La véritable question est celle de savoir pourquoi la personne éliminée s’est servie de l’Emirat de Dubaï pour s’entremettre dans la vente d’armes destinées, non pas à faire la guerre contre une armée régulière, mais à tuer lâchement des hommes, des femmes et des enfants, en considération de leurs origines.

AL-MABHOUH, UNE ENQUETE BIEN MENEE MAIS LES QUESTIONS ESSENTIELLES ELUDEES Par Gad
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:01
Loukoums amers

Isaac Franco
© Primo, 28-02-2010



 

Désormais frustrée de ses certitudes d’intégration à l’Union européenne par la France en particulier, la Turquie semble se chercher un nouvel horizon à l’Est. 

C'est ainsi qu'elle poursuit un rapprochement stratégique avec la Syrie et, surtout, avec l’autre pays musulman non arabe de la région, l’Iran aux ambitions nucléaires.

Parallèlement, le pouvoir politique et les médias turcs multiplient, depuis un an surtout, les provocations contre Israël.

Ils le font au risque d’inspirer des interrogations inquiètes sur son rôle d’allié occidental et de fragiliser son entente privilégiée avec l’Etat d’Israël longtemps garantie par une armée dont les islamistes modérés de l’AKP achèvent ces jours derniers de rogner l’influence, à la satisfaction de l’Europe.

C’est dans ce contexte que d’infâmes fictions télévisées invitent les citoyens blessés par la profonde crise économique à succomber à la tentation, jusque là contrariée par de solides relations bilatérales, de percevoir le Juif comme le paradigme de l’exploitation, de la cruauté et de la bassesse morale.

Cette Turquie grimaçante paraît ainsi appliquer la même infaillible recette qui assure à l’Iran chiite une place de choix dans l’imaginaire inflammable de la rue musulmane et arabe, en diabolisant Israël pour la distraire de ses malheurs. 

Elle le fait après avoir revitalisé une identité religieuse jusque là confinée par la doxa kémaliste dans la seule sphère privée du citoyen.

Pendant que se referme inexorablement la parenthèse laïque de son histoire moderne qui l’aura vu reconnaître l’Etat d’Israël dès 1949 et que s’ensablent lentement ses rêves un temps encouragés par l’Europe de s’arrimer à elle, la Turquie semble désormais tentée de ressusciter l’écho de la grandeur passée de l’Empire ottoman et de son influence en Orient.

De cartes maîtresses dans ce projet aujourd’hui évanescent d’intégration à l’Occident, Israël et les Juifs cristallisent les frustrations de la Turquie. 

Ils sont désormais devenus pour elle un atout éprouvé pour vanter la qualité de soncertificat de bonne conduite islamique sur fond de soutien au Hezbollah et au Hamas et de rapprochement avec une Russie toute heureuse de capitaliser l’inconsistance américaine.

Israël incarne en somme la victime sacrificielle de la volte-face turque, son drapeau. (Fiamma Nirenstein*)

La convocation, le mois dernier, de l’ambassadeur turc au ministère des affaires étrangères à Jérusalem où il devait entendre la colère et l’indignation légitimes d’Israël révèle la dégradation d’une relation que la Turquie a consciencieusement envenimée.

L’ambassadeur turc a dû entendre les protestations contre les incessantes agressions verbales que lui réserve son pays, particulièrement depuis l’opération Cast Lead à Gaza.

La gestion déplacée de cette rencontre par le vice-ministre des affaires étrangères israélien avait vite fait d’obliger Israël à présenter des excuses formelles là où la situation les commandait pourtant à son offenseur. 

C’est aussi qu’Israël, soucieux de sauvegarder les avantages stratégiques qu’il tire toujours de l’accord de coopération et d’échanges de technologie signés avec la Turquie en 1996 et de ne pas pénaliser l’option d’une intervention militaire contre l’Iran, répugne à exaspérer ce climat déjà vicié.

Mais s’excuser après avoir été copieusement insulté aura somme toute paru bien léger à un pays qui, pour préserver cette relation privilégiée avec un persécuteur, néglige de voir dans l’assassinat par les Turcs de plus d’un million d’Arméniens la même empreinte génocidaire qui a profondément blessé sa propre chair.

La violation de cette exigence morale de la part d’une nation qui en porte elle-même la marque indélébile, commandera peut-être Israël à sortir de ce tourment aussitôt que la prochaine goutte aura fait déborder le vase que la Turquie a consciemment rempli.(id.)

On en est presque à la souhaiter…

(*) Fiamma Nirenstein, journaliste italienne née à Florence, elle collabore avec de grands journaux italiens comme La Stampa et depuis quelques années avec Il Giornale. Élue député au Parlement italien en 2008 pour la circonscription Liguria, elle est aussi vice-présidente de la Commission des Affaires Extérieures et Communautaires de la Chambre des Députés de la République Italienne.


Isaac Franco
© Primo, 28-02-2010
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 06:25







Les vrais champions de la rue arabe sont Perse et Turc...ou l'art de miser sur le bon cheval !






DIRIGEANTS INFLUENTS
 | 
Kadhafi n’est plus un leader pour le monde arabe. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et le chef du gouvernement turc, Recep Erdogan, ont pris la place, faute de vrai leader arabe.

tdg.

© EPA | Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad

OLIVIER BOT | 27.02.2010 | 00:00

Qui sont les leaders d’opinion du monde arabe aujourd’hui? Le Libyen Muammar Kadhafi a beau en rajouter en multipliant les attaques contre la Suisse, il ne regagnera pas la popularité qui fut la sienne, discrédité par ses rodomontades désordonnées et ses casseroles. Quelles sont aujourd’hui les voix de chefs d’Etat entendues au-delà des frontières de leur pays?  £«On voit mal qui sont les successeurs d’un très populaire Nasser, ou même de Sadate ou d’Arafat», soupire l’islamologue genevois Zidane Mériboute, auteur d’Islamisme, soufisme, évangélisme, qui vient de sortir chez Labor et Fides.

Le paradoxe est en effet qu’aujourd’hui, la rue arabe s’est choisie pour champions un Perse et un Turc, «issus de deux terres d’islam historiquement concurrentes du monde arabe», ajoute-t-il. L’Iranien Ahmadinejad et le Turc Erdogan ont en effet la faveur de la presse et de la rue.

L’anti-Israélien iranien

Le portrait du président Ahmadinejad n’est plus seulement brandi au Liban ou à Gaza, où le Hezbollah et le Hamas relaient l’influence de la République islamique. Il l’est aussi en pays sunnite, «malgré leur opposition acerbe au chiisme», remarque Zidane Meriboute. Pourquoi? C’est par son verbe outrageusement anti-israélien que le président iranien a acquis cette popularité.

En janvier 2009, c’est au nom des Arabes (alors que les Iraniens ne le sont pas) qu’il écrivait au roi d’Arabie saoudite pour lui demander de «rompre le silence sur le meurtre de ses enfants» à Gaza et à la Ligue arabe pour exiger qu’elle «remplisse son devoir» face à l’Etat hébreu. Qualifiant Israël d’Etat raciste dans l’enceinte de l’ONU à Genève en avril, Ahmadinejad – dont les sorties sont souvent plus franchement antisémites – avait fait un tabac auprès des délégations arabes. Il obtient d’ailleurs sa meilleure côte de popularité, selon l’institut de sondages Pew, dans les territoires palestiniens (45%) alors que la méfiance à l’égard de l’Iran domine encore largement dans les pays arabes.

«Notre mémoire récente nous rappelle que les Iraniens n’ont pas participé à la guerre de Gaza, sur instruction des plus hautes autorités de l’Iran», relevait dans un éditorial Tarek el-Hamid, rédacteur en chef du quotidien panarabe Asharq al-Awsat, diffusé dans douze villes du Machrek et du Maghreb.

Le leader du Hezbollah libanais, le chiite Hassan Nasrallah, proche de l’Iran, parvient à s’attirer un peu plus de confiance dans les pays arabes sunnites, et d’abord dans les territoires palestiniens ou en Jordanie (65% et 56% selon l’institut Pew). Mais il n’est pas chef d’Etat.

Le médiateur turc

Plus récemment, le Turc Recep Erdogan, le chef du gouvernement d’Ankara, a acquis une vraie popularité. Elle a grandi encore quand il a vivement interpellé le président israélien, Shimon Perez, à Davos, en janvier, à propos de «la prison à ciel ouvert de Gaza», avant de claquer la porte parce qu’on ne le laissait pas parler. Cette réaction du premier ministre issu du parti islamiste AKP a fait le tour du monde arabe. D’autant que la Turquie est le premier pays musulman à avoir reconnu l’Etat d’Israël, dès 1949, et qu’il est un allié des Américains et d’Israël, pays avec lequel les relations se sont cependant tendues depuis l’arrivée des islamistes au pouvoir, en 2002. Dans cette compétition d’influence dans le monde arabe, Erdogan, plus mesuré qu’Ahmadinejad, a marqué des points. Il joue les médiateurs entre l’Iran et les pays arabes, entre Israël et la Syrie, entre le Fatah et le Hamas en Palestine.

En janvier, il recevait même le prix de «service rendu à l’islam» décerné par le Fonds Fayçal, une sorte de Nobel arabe décerné depuis 1979, confirmant son «statut de leader du monde musulman». Sa politique, volontiers qualifiée de «néo-ottomane», commencerait-elle à payer?

➜ Le sondage «Global Project Attitudes» de l’institut d’opinion américain Pew a été réalisée dans six pays musulmans, en mai et juin 2009, sur des échantillons représentatifs de 1000 personnes par pays, lors d’entretiens en face à face.


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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 16:01
Ben voyons !, cela tombe bien le 'Hezbollah est sous-armé !




Michel Sleiman et Dmitri Medvedev
Michel Sleiman et Dmitri Medvedev
16:19 25/02/2010
© RIA Novosti.
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti

La Russie et le Liban discutent de l'élaboration d'un accord de coopération militaire et technique, a annoncé jeudi le président libanais Michel Sleiman lors d'une conférence de presse au terme d'une rencontre avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

"Au cours de notre rencontre, nous avons évoqué la préparation d'un accord de coopération militaire et technique bilatéral", a-t-il indiqué.

Le président libanais a ajouté que les deux parties tâchaient à ce que le partenariat dans ce domaine se poursuive le plus longtemps possible.

Michel Sleiman a en outre déclaré s'attendre à ce que Moscou continue de contribuer au déminage du Liban ainsi qu'au nettoyage de son territoire d'armes à sous-munitions  qui s'y trouvent encore.


 
Le président russe Dmitri Medvedevavec son homologue libanais Michel Sleimane,
Le président russe Dmitri Medvedevavec son homologue libanais Michel Sleimane,
15:37 25/02/2010
© POOL
MOSCOU, 25 février - RIA Novosti

La Russie qualifie d'inadmissibles les tentatives d'ingérence dans la politique intérieure libanaise, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev jeudi lors d'une conférence de presse au terme de l'entretien avec son homologue libanais Michel Sleimane, en visite officielle en Russie. 

"La Russie a toujours prôné et prônera le soutien de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République libanaise. Nous qualifions d'inadmissible toute tentative d'ingérence dans sa politique intérieure. Tous les problèmes de cet Etat multiconfessionnel doivent être résolus par les libanais conformément à la constitution en vigueur. Bien sûr tout doit se passer sur la base du dialogue et d'accord de toutes les forces politiques", a indiqué Dmitri Medvedev.( VOUS AVEZ COMPRIS ?)

"La Russie prône le respect intégral de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU (qui a mis fin au conflit israélo-libanais de 2006, ndlr) et la réalisation du mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, a souligné le président russe.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 21:43
La Turquie sous le choc
Par AP ET JPOST.FR 
24.02.10
.jpost.

 


49 responsables militaires turcs sous bonne garde policière, depuis lundi. Motif de ces arrestations : les haut-gradés auraient planifié des attentats contre des mosquées afin de faire tomber le gouvernement d'inspiration islamique d'Erdogan et organiser une prise de pouvoir militaire.

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. 
PHOTO: AP , JPOST

Lundi, les équipes de police ont effectué des descentes aux domiciles des suspects, dans huit villes du pays.

Les détenus sont soupçonnés d'avoir voulu placer des bombes dans des mosquées afin de provoquer le chaos et faciliter une prise de pouvoir. Ils sont également accusés d'avoir prévu d'abattre un avion de combat turc, ce qui aurait déclenché un conflit armé avec la Grèce et déstabilisé le gouvernement. Les militaires ont nié ces allégations avec force. Pour Erdogan, le gouvernement doit faire triompher la loi.

Parmi les hauts-gradés détenus figurent l'ancien vice-général en chef Ergin Saygun, l'ancien chef de l'armée de l'air, Ibrahim Firtina, et l'ancien commandant de la Marine, Ozden Ornek. Les accusations portent sur plus de 400 personnes. Parmi elles : soldats, journalistes, hommes politiques et intellectuels. Aucune condamnation n'a encore été prononcée. Ces soupçons sont basés sur des écoutes téléphoniques et la découverte de caches d'armes.

La fin de la suprématie de l'armée ?

Cette tentative met en lumière la lutte entre l'establishment séculier et le gouvernement actuel orienté vers l'Islam en Turquie. Beaucoup en viennent à se demander si l'institution militaire peut encore être considérée comme l'un des piliers de la nation dans un Etat de tradition séculière.

La détention de ces officiers militaires de haut rang, incluant des membres de la classe d'élite des Pashas - un titre de respect remontant à l'Empire ottoman -, a montré que de telles figures sont loin d'être intouchables.

La classe militaire turque a évincé quatre gouvernements depuis 1960, démontrant son influence et son pouvoir dans la république créée par Mustafa Kemal Ataturk, sur les cendres de l'Empire Ottoman. Le vice-Premier ministre, Bulent Arinc, a affirmé que ces évènements appartenaient désormais au passé turc, à présent en voie de normalisation. "Les choses s'amélioreront quand ceux qui n'étaient jamais redevables de leurs dettes devront commencer à rendre des comptes", déclarait-t-il à la télévision turque.

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est refusé à commenter l'affaire. "Ce serait inapproprié pour moi de m'exprimer sur une question déjà prise en charge par la Justice."

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 13:48


Une roquette Kassam remise aux Israéliens

[Lundi 22/02/2010 10:20]

 

Les forces palestiniennes auraient remis la semaine dernière aux autorités israéliennes une roquette de type Kassam, prête à l’emploi, fabriquée dans un village arabe de Judée-Samarie. Selon la presse israélienne, les responsables sécuritaires israéliens et palestiniens travailleraient ensemble depuis deux ans et tiendraient régulièrement des réunions sous les directives du général de brigade Yoav Mordehaï.

par Claire Dana-Picard

http://www.actu.co.il/2010/02/
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 11:33


Après Téhéran, le 'Hezbollah, l'Egyptien Amr Moussa secrétaire Général de la ligue arabe....


Charmants voisins !!!


Photo:<!--###IMAGE_BRIEF###-->



Moussa: Les arabes défendront le Liban en cas d’attaque israélienne
iloubnan.info- Le 19 février 2010


BEYROUTH- A l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires Etrangères Ali Shami, le secrétaire général de la ligue arabe Amr Moussa a déclaré que les pays arabes soutiendront le Liban en cas d’attaque israélienne vu la tension qui existe entre les deux pays. 

“Si jamais une attaque est préparée, Israël ne s’en sortira pas facilement” a signalé Moussa, ajoutant, “nous avons déjà eu l’expérience de la guerre de juillet 2006, et la meilleure position arabe serait de soutenir le Liban”. 

“Il s’agit non seulement de menaces, mais également de violations au bord des frontières ou au Sud du Liban ; ce qui montre que la situation est bien compliquée ” précise-t-il, faisant allusion aux violations israéliennes de l’espace aérien libanais. 

Moussa a par ailleurs déclaré avoir discuté avec Shami des questions majeures de l’ordre du jour du prochain sommet arabe qui sera tenu en Lybie.
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 13:45

La Libye ferme son territoire aux Européens


 







Œil pour œil, dent pour dent. La Libye met ses menaces à exécution. Elle ne délivrera plus de visas d’entrée aux Européens de la zone Schengen. La crise entre la Suisse et Tripoli contamine désormais l’Europe.

 


On évoquait déjà la fin de la crise et on croyait proche le retour des otages – ou du moins de Rachid Hamdani, libéré de toute charge par la justice libyenne. Il n’en est rien. Entre la Suisse et la Libye, l’horizon s’est assombri d’un coup. 
Tripoli a annoncé hier qu’il ne délivrait plus de visas d’entrée aux Européens, à l’exception des Britanniques. C’est une mesure de rétorsion à la restriction de visas mise en place en juin dernier dans l’espace Schengen, à la demande de la Suisse.

 


Agitée à plusieurs reprises par la Libye, la menace d’interdire aux Européens l’entrée sur sol libyen est donc entrée en vigueur hier. L’annonce a été communiquée à l’agence Reuters par un responsable de l’aéroport international de Tripoli. Sans expliquer les motivations des autorités libyennes, le journal Oea, proche du régime, rappelle que la Suisse a interdit l’accès à son territoire à 188 responsables libyens, dont le colonel Kadhafi.

 


La décision libyenne a été prise très au sérieux en Europe. La France puis l’Italie ont recommandé à leurs ressortissants de ne plus se rendre en Libye. En fin de journée,
 la Commission européenne réagissait à son tour, en déplorant «une décision unilatérale et disproportionnée». L’Union européenne étudie maintenant «une réaction appropriée», a annoncé la commissaire européenne en charge des Affaires intérieures et de l’Immigration, Cécilia Malmström. Des consultations sont prévues avec les Etats membres et les pays associés à Schengen afin de déterminer avant la fin de la semaine la réponse européenne à la Libye.

 


«La Suisse nous prend en otages»

 


A Berne, on garde un silence prudent. Le Département fédéral des affaires étrangères ne commente pas ce qui ressemble pourtant bien à une escalade dans l’affaire libyenne. Mais aucun doute que la pression européenne sur la Suisse sera énorme. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco
Frattini, passait hier soir déjà à l’offensive en accusant la Suisse de 
«prendre en otages tous les pays de l’espace Schengen».Dans une interview télévisée, le bouillant Italien s’est dit prêt à aider la Suisse à «résoudre une question bilatérale», mais pas«aux dépens de tous».

 


La crise libyenne tournera-t-elle à l’épreuve de force avec l’Europe? Membre de la Commission de politique extérieure, le démocrate-chrétien Luc Barthassat ne le croit pas et compte sur une position ferme de l’Europe aux côtés de la Suisse pour mettre un terme à l’affaire libyenne et assurer le retour des otages.

 

«Cette crise montre que la Suisse a touché un point sensible chez les Libyens. Lorsqu’on mène une politique de rétorsion, on ne peut pas reculer», considère la conseillère aux Etats socialiste Liliane Maury Pasquier, elle aussi membre de la Commission de politique extérieure. La libérale Martine Brunschwig Graf est nettement plus prudente. «C’est au Conseil fédéral de juger de la situation et de trouver une solution d’équilibre, en accord avec l’Union européenne, analyse-t-elle. Le parlement doit éviter de s’immiscer dans cette affaire.»

 


Le Conseil fédéral se réunit demain. Avec sur sa table le dossier libyen. Une fois de plus.

 


Sources : JUDITH MAYENCOURT AVEC LES AGENCES, Tribune de Genève, 24Heures – mardi 16 février 2010 

cicad.

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 13:41
Merci à  libertyvox pour l'envoi de ce texte ainsi qu'à Mattheus son auteur





Le FLN au George V, ou comment tout cela va (très) mal finir...

Djamila Bouhired est à Paris, de quoi réveiller la mémoire et la colère de Mattheus.




http://a34.idata.over-blog.com/300x228/0/32/46/53/images-4/djamila-bouhired02.jpg



Non seulement l'Histoire bégaye, mais elle a l'ironie méchante et un humour cynique. Deux éléments d'actualité viennent, si besoin en était, nous en apporter la preuve.

Premièrement, une chronique récente recueillie sur le site « Algérie 360 » (1) nous informe, à l'instar d'autres sources, que Madame Djamila Bouhired, « héroïne aux lunettes noires » de l'indépendance algérienne, serait en train de bénéficier de soins médicaux à Paris et, dit-on, logée à l'hôtel George V (excusez du peu).


Deuxièmement, on nous apprend, selon les mots mêmes du député FLN Moussa Abdi, qu'« une proposition de loi criminalisant le colonialisme français a été déposée le 13 janvier au bureau de l'Assemblée populaire nationale [algérienne]. Le projet sera soumis au gouvernement avant d'être adopté par le parlement probablement lors de la session de printemps » (2).


Avouez que la concomitance des deux informations a de quoi faire sourire. Ainsi, au moment même où le pouvoir algérien, issu en droite ligne du terrorisme FLN, poursuit son éternelle politique de haine anti-française (la seule qu'elle ait jamais eu à proposer à son peuple depuis 1962) en déposant une graine de plus dans le champ des rancoeurs partisanes, une ancienne égérie et pasionaria de ladite lutte FLN ne trouve pas choquant d'aller soigner ses pathologies outre-Méditerranée, c'est-à-dire chez les anciens colons. C'est-à-dire chez nous. 

A la décharge de Mme Bouhired, il faut se souvenir qu'Abdelaziz Bouteflika, Président de l'Algérie et contempteur courageux du « génocide » perpétré par la France contre son peuple, avait de même assez apprécié, semble-t-il, les services hospitaliers du colonisateur tant honni... Une âme un rien persifleuse pourrait s'étonner de ce que la République Algérienne, forte du dynamisme engendré par son accession tant espérée à l'indépendance au début des années 1960, se soit trouvée incapable, en presque cinquante ans, de produire un système hospitalier digne de ce nom... En tout cas, au moins, digne de ses chefs...

Mais ces deux événements, pour malheureusement banals qu'ils soient désormais, sont révélateurs d'un mal profond et enraciné. Un mal provoqué par le développement et le pourrissement d'une situation ubuesque que les historiens français du futur (s'il y en a) considèreront avec encore plus de perplexité que le Traité de Troyes signé au nom du roi fou Charles VI.

L'auteur de la chronique rapportée ci-dessus a beau jeu d'affirmer : « en fait, peu importe où elle [Bouhired] est logée et par qui elle se fait soigner » ; c'est précisément l'inverse. Que cette dame soit soignée et hébergée en France, plus que vraisemblablement avec des deniers publics généreusement alloués par quelque officine gouvernementale, c'est là le véritable scandale !


Car qui est Djamila Bouhired ? Berbère née en 1935, passée très jeune au FLN, elle est la secrétaire de Yacef Saadi, l'un des chefs historiques du mouvement indépendantiste. Mieux encore (ou pire, selon le point de vue...), elle est membre du fameux « Réseau bombes » de l'organisation qui, comme le nom l'indique, avait pour but le terrorisme par les explosifs. Le 30 septembre 1956, jour même de l'attentat du Milk-Bar, elle dépose une bombe dans le hall de l'immeuble Maurétania qui ne fonctionne pas. C'est elle qui recrute Djamila Bouazza qui, quelques mois plus tard, au début de la Bataille d'Alger, pose une machine infernale au café du Coq Hardi (26 janvier 1957).


Capturée par les parachutistes de Massu, à qui le pouvoir politique en geste d'ultime couardise avait laissé la lourde charge des affaires de police, Bouhired est interrogée, torturée et condamnée à mort. Elle évite l'exécution grâce à l'action menée par l'éternel Jacques Vergès, qui l'épousera en 1965. C'est cette femme qui, que l'on sache, n'a jamais renié ses « engagements de jeunesse », comme diraient certains, qui est donc à Paris, ancienne tête de l'hydre coloniale, pour profiter des soins médicaux de nos meilleurs hôpitaux. Peut-on imaginer un seul instant (un seul instant !) que le régime algérien recevrait aujourd'hui un ancien membre de l'OAS ou, tout simplement, un ancien harki, à Alger, pour l'héberger et le soigner ?


Cette disproportion manifeste est écoeurante à plus d'un titre. D'abord, elle prouve à quel point le régime issu de la prise de pouvoir indue de ce parti totalitaire, qu'était et est encore le FLN, n'a pour seul ressort idéologique, pour seule flamme fondamentale que la haine à l'égard de la France. On nous accuse aujourd'hui encore de « crimes coloniaux », de « génocide ». Bouteflika n'a-t-il pas lui-même, au risque du ridicule le plus achevé, évoqué naguère on ne sait quels « fours crématoires »(3), filant ou plutôt écrasant lourdement la métaphore nazie ?


Que le parlement algérien envisage aujourd'hui de « créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou les poursuivre devant les tribunaux internationaux », n'est donc pas une surprise. On pourrait se demander en passant pourquoi les Bouazza et autres Bouhired ne devraient pas répondre de leurs actes devant les mêmes juridictions... Mais ne jouons pas les naïfs : le terrorisme FLN était nécessairement paré de l'innocence du juste, marqué de l'estampille progressiste et auréolé du sur-moi des « combattants de la liberté ». Il avait trouvé son expression officielle dans le strabisme éructant d'un Sartre qui osait écrire : « Abattre un Européen, c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé » (4).


La France était coupable, parce que française. L'Européen, parce qu'Européen, point à la ligne. Après avoir anéanti la présence européenne sur son sol, après avoir engagé le pays dans la voie sans issue du socialisme, après la guerre civile des années 1990 (on se souvient d'ailleurs des moines de Tibéhirine...), le FLN se replie sur ce qui n'a jamais été que son idée fixe : la détestation de la France. La victimisation comme seul horizon de l'idéologie et dernier carré de la politique.

Avec cette Algérie-là, avec cette Algérie engoncée dans la roideur idéologique haineuse de l'esprit FLN, il n'y a jamais eu et il ne pourra (il ne devra !) y avoir aucune espèce de considération ou d'estime.

Et pourtant, aujourd'hui comme en 1962, le gouvernement français poursuit sa politique unilatérale d'amitié pleine et entière envers son ancienne colonie. Peu importent les insultes, les crachats, les vilenies répétées, la France, par ses représentants officiels, se vautre dans la fange du déshonneur avec le ravissement du masochiste pendu par les pieds au-dessus du fumier. A croire qu'une clause secrète des accords d'Evian stipulait l'auto-emploi perpétuel de la gégène mentale et morale dans les plus hautes sphères de l'état français !

Mais observons les choses de plus loin. Débordons le cadre étroit de l'enchaînement des événements, et prenons un peu d'altitude historique. Comment se fait-il que nul, parmi nos élites, n'ait encore oser souligner le paradoxe inouï, abracadabrant, que constitue toute l'histoire croisée de ces deux pays depuis cinquante ans ?


Au prix du déshonneur, au prix de la trahison, au prix du non-respect de la parole donnée à des populations civiles désarmées, au prix de près de 30.000 morts militaires, au prix du massacre d'environ 100.000 harkis abandonnés, la France gaullienne, reniant son honneur de 1940, a laissé en quelques mois au seul FLN bien plus que ce parti osait en rêver alors. Qu'indépendance il y ait dû avoir, sans doute. Que cette indépendance soit livrée aux mains des bourreaux, c'est autre chose. En six mois, un million d'Européens d'Algérie ont traversé la Méditerranée. La valise ou le cercueil... Un million d'hommes, de femmes et d'enfants forcés de fuir leur terre (beaucoup étaient installés depuis plus d'un siècle) pour éviter des représailles sanglantes. Comment appelle-t-on cela, du reste ? Cela dépend... Si c'est en Bosnie ou en Afrique Noire, on dit « épuration ethnique ». Si c'est en Algérie en 1962, c'est seulement le sens de l'histoire...


Les Pieds-Noirs, on le sait, étaient des « colons racistes ». Des « fascistes ». Des « nazis ». Les gens du FLN étaient des « purs ». Des « opprimés ». Des « saints martyrs du laïcisme tiers-mondiste ». Il était naturel que du nourrisson au vieillard, la terre algérienne soit purgée de toute présence française et européenne. Que dis-je, c'était nécessaire ! Mais alors, peut-on nous expliquer le paradoxe dont je parlais tout à l'heure et qui a consisté, pour des millions d'Algériens, à quitter leur terre nouvellement indépendante pour venir se précipiter dans les bras de leurs anciens tortionnaires ? Etaient-ils si attachés à l'oppression coloniale pour venir la chercher à Marseille, Lyon, Paris, Strasbourg, Lille ? Car le voilà, le scandale à long terme de l'indépendance FLN ! Le voilà dans toute son étendue, le marché de dupes de la décolonisation !

Un million de Français « rapatriés », c'est-à-dire jetés du jour au lendemain sur les ports d'Alger et d'Oran ! Les Harkis, n'en parlons pas, ils ne doivent pas exister, pour le confort politique de tous (et d'ailleurs, Bouteflika, ami à sens unique de la France, l'a dit, ce sont des collabos). Dès 1962, des centaines de milliers d'Algériens incapables de bâtir leur propre destin dans la fierté retrouvée de leur indépendance, et qui viennent quémander les miettes des Trente Glorieuses françaises ?! Pire encore, dernier clou sur le cercueil : dès 1975, et la catastrophe du regroupement familial, des millions d'épouses, d'enfants, de cousins, qui viennent s'installer à demeure sur le sol de l'oppresseur ! Quel chassé-croisé grandiose, admettez-le ! Quelle ironie machiavélique ! Et aujourd'hui, comme si ce n'était pas assez, la revendication algérienne, la revendication FLN au coeur des territoires français !


Nous avons tous croisé ces « deuxièmes » ou « troisièmes générations », comme on dit, T-shirt à l'effigie de l'Algérie sur la poitrine, deux ou trois mots de mauvais arabe dialectal à la bouche, et regard de haine condescendante sur tout ce qui peut représenter la France (surtout, ne pas les regarder trop longtemps dans les yeux !). Nous les voyons tous les jours déambuler en bandes agitées, et pas une semaine ne passe sans qu'on les entende se plaindre du traitement apparemment ignoble qu'on leur réserve. 

Ils ont la haine, dit-on. Parce qu'on les aurait « parqués dans des ghettos ». Etrangement, les ghettos en question n'était que des cités banlieusardes et ouvrières fort calmes avant leur arrivée, voire des quartiers de centre-ville sans histoire. Mais le mécanisme est implacable. Les nouveaux venus arrivent et les familles françaises, parfois d'origine étrangère, d'ailleurs, commencent à s'en aller. Jusqu'à ce que le quartier ou la cité soit ethniquement homogène, avec son cortège de boîtes aux lettres brisées, de halls tagués, de voitures brûlées...

Ils ont la haine parce qu'on les « discriminerait » systématiquement. Car bien sûr ils sont les seuls à souffrir de la crise, du chômage, des prix de l'immobilier... Mais peut-être serait-on enclin à les considérer d'un oeil amical et fraternel s'ils donnaient l'exemple d'une conduite laborieuse et respectueuse de leur pays d'accueil. Peut-être serait-on enclin à les accepter dans la communauté nationale s'ils cessaient d'arborer, après deux, trois, quatre générations, la fierté hautaine et revendicatrice de leurs origines (jusque dans leurs prénoms, invariablement arabo-musulmans). 

Ils ont la haine parce qu'on les traiterait en « citoyen de seconde zone »... Mais réalisent-ils le haut degré de confort dans lequel ils baignent, par rapport aux immigrés européens des vagues précédentes ? Les choses étaient beaucoup plus dures pour les Italiens ou les Polonais qui ne bénéficiaient pas de toutes les couvertures sociales de notre époque. A-t-on jamais connu une telle rébellion au sein de ces communautés ? Non. Elles se sont fondues totalement dans le fleuve français.

Il faut être aveugle pour ne pas voir que l'expérience inédite d'immigration nord-africaine massive en France est un échec total. Je ramène tout lecteur dubitatif aux émeutes de 2005, grand prélude à ce qui sera, inévitablement et malheureusement, une secousse bien plus grave. Il faut être malhonnête pour ne pas reconnaître que la faute vient, non pas du « racisme » prétendu des Français, mais de l'immense outrecuidance de populations qui, non contentes d'avoir chassé l' « oppresseur » chez elles, viennent chez lui pour l'accuser de ne pas s'adapter à la culture de l' « opprimé » !

Relativisons une seconde ; toute la faute ne vient pas de ces populations, bien sûr. Sans minimiser aucunement leur responsabilité propre (ce n'est pas parce qu'on est invité chez quelqu'un qu'il faut mettre les pieds sur la table...), il faut également (surtout !) souligner la lourde et criminelle culpabilité des Français ayant favorisé cet état de fait. Ces Français rancis et confits dans l'idéologie néo-raciste du tiers-mondisme (énième resucée du marxisme), pour qui « France » égale « fascisme » et « patriotisme » rime avec « Vichy ». Eux et leur sainte Trinité : communautarisme, relativisme culturel, politiquement correct.  « Surtout, ne pas les juger ! » ; « surtout, ne pas exiger l'assimilation, évidemment raciste ! » ;
surtout ne rien faire !  Et s'imaginer benoîtement, angéliquement, que les ressentiments de 1954-1962 s'étaient évanouis quelque part en route, au-dessus de la Méditerranée...

On n'a pas voulu extirper de leurs coeurs et de leurs âmes le Sahara de leurs rancoeurs pour y mettre le patriotisme de l'Arc de Triomphe et de la cathédrale de Chartres. On en paiera le prix. Nos « jeunes-issus-de-la-diversité », comme commande de le dire maintenant une novlangue délirante, ont la mémoire longue. La nôtre est courte. Quand nous en avons une... Leur mythologie n'est pas celle de Clovis et de la Fête de la Fédération. C'est celle de la grande victoire politique du FLN contre l'oppresseur français. Leurs héroïnes nationales ne sont pas des Jeanne d'Arc, mais des Djamila Bouhired.

« Algérie en force », crient-ils désormais les soirs de victoire (et de défaite...) de leur équipe nationale, au milieu des voitures en train de flamber et des drapeaux vert et blanc du vieux FLN (celui que De Gaulle promettait, lui vivant, de ne jamais laisser flotter sur Alger...). « Algérie en force! »...  On dit qu'ils ont la haine. Mais sont-ils vraiment les seuls ? Voilà une question que le pouvoir mériterait de se poser...

Souvenons-nous des leçons de l'Histoire ! La cohabitation entre Arabo-musulmans et Européens s'est soldée, il y a un demi-siècle, par la tragédie brutale d'un divorce sanglant. Et pourtant, la France avait assez amené d'hôpitaux, de routes et d'écoles avec elle ! Aujourd'hui, et alors que l'apport global de l'immigration maghrébine en France est, au mieux, nul, qui peut penser qu'une nouvelle coexistence des mêmes peuples, fût-elle de l'autre côté de la Méditerranée, finira d'une autre façon ?



© Mattheus pour LibertyVox



Notes :

1) « Où est Bouhired ? » http://www.algerie360.com/chronique/ou-est-bouhired/

2) in http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-02-07/algerie-le-parlement-algerien-envisage-d-adopter-une-loi-criminalisant-le/924/0/421579

3) C'était en 2005 : « Qui ne se souvient des fours de la honte installés par l’occupant dans la région de Guelma au lieudit El Hadj M’barek, devenu lieu de pèlerinage où la mémoire conte les secrets de la victime. Ces fours étaient identiques aux fours crématoires des nazis. »http://www.algeria-watch.org/fr/article/hist/8mai45/polemique_dz_f.htm

4) Dans la préface au livre de Frantz Fanon : Les damnés de la terre, Paris ; 196l, Maspéro

 
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 06:42
Liban : l’erreur de calcul de l’Occident (2ème partie)  
Par Michaël Béhé à Beyrouth
sans
© Metula News Agency 

http://www.menapress.com/

 

Le 27 juillet 2006, en pleine guerre entre le Hezbollah et l’Etat hébreu, le gouvernement libanais décrétait sa volonté que "seul l’État libanais soit autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban".

 

Cette décision fait partie intégrante de la résolution 1701, adoptée par le Conseil de Sécurité de l’ONU le 11 août 2006. Elle apparaît au paragraphe 8 dudit document.

 

Au paragraphe 14, le Conseil de Sécurité "prie la FINUL, comme elle y est autorisée au paragraphe 11, de prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande".

 

Elle n’en a rien fait.

 

Tout comme elle n’a pas soutenu notre gouvernement, le 7 mai 2008, lorsqu’il donna l’ordre à son armée d’intervenir, en application de la 1701, afin d’imposer sa loi sur son territoire.

 

Le 1er ministre d’alors, Fouad Siniora, se tourna, en cette occasion, également vers les "amis" de notre pays, à commencer par la France, qui n’a de cesse de clamer son attachement à notre liberté.

 

Mais la France et les autres pays libres, alors que 15 000 hommes de la FINUL se trouvaient à moins de cent kilomètres de Beyrouth et qu’ils avaient l’obligation d’intervenir aux côtés des autorités légales du Liban, choisirent de permettre à l’Iran d’imposer, par la force brutale, sa domination de fait sur notre patrie et son peuple.

 

A dater de mai 2008, par la faute de nos "amis", le Liban souverain et indépendant a cessé d’exister.

 

Ca n’est certes pas la première fois que le Conseil de Sécurité manque de respecter une résolution qu’il a lui-même promulguée. En Bosnie et au Rwanda, cela s’est soldé par des massacres industriels.

 

Pas la première fois que les Occidentaux – la France en particulier, qui devient coutumière du fait – détournent le regard lorsque des amis à eux sont jetés en pâture aux fauves.

 

En termes de realpolitik, on peut comprendre que les démocraties n’aient pas eu envie de se lancer au chevet, sabre au clair, d’un peuple de quatre millions d’habitants uniquement ; parce que, peut-être, à l’issue d’un calcul immédiat à court terme, le jeu n’en valait pas la chandelle.

 

Au Liban, nous sommes des victimes accoutumées des conséquences de la realpolitik, et nous avons plusieurs fois payé ses effets au prix maximum. Aussi, me garderai-je soigneusement, dans cette brève analyse, de faire appel à la compassion de mon lecteur.

 

Ainsi, j’entends rester dans une stricte analyse et en écarter les composants émotionnels, après avoir mentionné qu’ils existent.

 

En mai 2008, la FINUL aurait dû intervenir au côté du gouvernement légal libanais. Ca n’était pas seulement son obligation, en respect de la lettre et l’esprit de son mandat. C’était l’opportunité de réaliser l’intention maintes fois exprimée par les membres du Conseil de Sécurité et les "amis" du Liban : rendre ses prérogatives au gouvernement central, démocratique et légitime, l’aider à rétablir son autorité sur toutes les régions du Liban et à désarmer les groupes armés qui l’empêchent de réaliser cet objectif.

 

Dans les quelques lignes du paragraphe précédent se trouvent résumés tous les buts énoncés dans la résolution 1701.

 

L’adéquation entre le texte de la résolution et les décisions de notre gouvernement ayant généré l’agression perpétrée par le Hezbollah est impressionnante : au paragraphe 6, le Conseil de Sécurité appelle spécifiquement à porter assistance au gouvernement afin qui puisse rouvrir les aéroports et les ports sous son autorité.

 

Or le gouvernement venait de décider de déplacer l’officier en charge de notre unique aéroport international parce qu’il œuvrait dans l’intérêt de l’organisation terroriste chiite et des Iraniens, à la place de s’occuper de ceux de son pays.

 

A ce propos, les passagers empruntant ledit aéroport doivent avoir conscience, qu’aujourd’hui plus qu’en 2008, ce sont ces deux entités, avec l’aide pratique des agents syriens, qui contrôlent leurs allées et venues. Les coordonnées de chaque arrivant sont immédiatement transmises aux services de Damas et de Téhéran, leur donnant le loisir de traquer les activités de nos hôtes.

 

Le second objet du décret gouvernemental consistait en un ordre donné aux services de sécurité de l’Etat d’enquêter sur le réseau de communication militaire parallèle, implanté par le Parti de Dieu et les Pasdaran iraniens sur notre territoire.

 

Ce, en vue, non pas d’échapper aux écoutes de l’ennemi providentiel israélien, mais au contrôle du gouvernement légal sur des activités militaires parallèles se déroulant sur son territoire. A ce titre également, cela participait exactement à ce que l’ONU nous demandait de réaliser dans la résolution qui mettait un terme à l’affrontement entre le Hezb et l’Etat hébreu.

 

Il importe de saisir correctement que la non-assistance à l’Etat libanais en cette occurrence n’a pas constitué un manquement accessoire ultérieurement rattrapable. La perte de crédibilité de notre autorité centrale s’est jouée en cette occasion, et, depuis, elle n’a jamais plus été en mesure de la faire valoir.

 

L’armée nationale a attendu de savoir si la communauté des nations la soutiendrait si elle entreprenait la réalisation des instructions que le pouvoir civil lui avait communiquées.

 

Face à la réponse négative de nos "amis", la force armée, jugeant qu’elle n’avait pas les moyens de s’opposer efficacement à la milice et à ses alliés, et que son engagement seule risquait de dégénérer rapidement en guerre civile, décida ne pas intervenir dans les combats.

 

L’armé assista ainsi en observatrice à l’invasion du cœur de Beyrouth par les miliciens chiites ainsi qu’au meurtre de plus de cent compatriotes, qu’elle avait pour mission suprême de protéger.

 

Depuis cet épisode, l’armée est devenue une composante indépendante de l’échiquier libanais. Elle décide de sa conduite en considération de son unique intérêt. Elle ne répond plus aux injonctions du gouvernement élu, qui, quant à lui, a cessé de lui dire ce qu’elle avait à faire.

 

Dans ces conditions, celles du gouvernement d’un Etat situé au Moyen-Orient, défié en permanence par une milice mieux armée que lui, et convoité par deux dictatures parmi les plus sanguinaires de la planète – l’Iran et la Syrie – l’autorité élue se retrouve confinée au rôle qui était celui de Vichy après l’invasion de la zone Sud par les hitlériens.

 

Le Conseil de Sécurité a ainsi œuvré dans le sens opposé des résolutions qu’il avait prises. Il s’était engagé à aider le Liban. L’aider à désarmer les groupes armés qui contestent son autorité et à interdire la contrebande d’armes à leur profit.

 

Faute de l’avoir fait, le Hezbollah, qui comptait dans ses arsenaux 2 000 roquettes à la fin de sa guerre avec Israël, en dispose désormais de 50 000.

 

Avant l’été 2006, l’organisation chiite contrôlait certaines zones de notre territoire, aujourd’hui, après son coup de 2008, c’est chaque centimètre du Liban qui se trouve à sa merci.

 

Mais le constat global que nous sommes bien obligés d’établir – qui s’en chargerait à notre place ? – montre qu’en stoppant la campagne menée par Israël, la communauté internationale a sauvé la peau des tourmenteurs de ce pays et fait le jeu de la politique d’hégémonie de l’Iran et de la Syrie.

 

En redéployant la FINUL sur la frontière avec Israël et en redéfinissant son rôle, passant du statut d’observateur à celui de force de maintien de la paix, l’ONU, et surtout les membres permanents du Conseil de Sécurité, donnent l’impression que la situation est normalisée et que la 1701 est appliquée.

 

En réalité, c’est tout le contraire qui est vrai. L’ONU a fourni à l’Iran la légitimité qui lui manquait pour s’approprier notre territoire, sans jamais réagir aux infractions commises contre son mandat et pratiquement sous son nez.

 

Elle n’a pas amené à la pacification de la région – quatre ans sans conflit majeur n’ayant aucune signification stratégique dans la région - mais, au contraire, à sa militarisation.

 

Comme l’a justement annoncé le général de Tsahal Yossef Peled, empêché ensuite de s’exprimer, pour des raisons de conjoncture politique par Binyamin Netanyahou, une nouvelle guerre, qui sera menée sur le territoire du Liban mais sans l’aval de la population qui l’habite, est désormais inéluctable.

 

Il ne s’agit d’ailleurs pas de menaces israéliennes – les menaces étant ce que l’on peut lire sur les posters du Hezbollah photographiés par Ilan Tsadik, alors que Hezbollah, selon la 1701, ne devrait plus se trouver au Liban-Sud et être désarmé sur l’ensemble de notre territoire.





 

 

Il s’agit d’une prise de vue montrant les obsèques d’un Israélien,

victime du terrorisme chiite.

 

La légende rouge dit : "Khitman ila zawal",

VOTRE EXTERMINATION EST CERTAINE !

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 

On est en présence d’une constatation évidente, qui crève les yeux aussi bien d’un Samir Geagea que du général Peled, de ce que la communauté des nations a permis à l’Iran d’instrumentaliser le Hezb, de le phagocyter et de l’intégrer dans son dispositif impérialiste et agressif.

 

L’Iran et la Syrie ne surarmant pas la milice afin d’instaurer la paix dans la région !

 

Le titre de cet article est Liban : l’erreur de calcul de l’Occident. En quoi la lâcheté des nations civilisées et le lâchage de mes compatriotes constituent-ils une erreur de calcul ?

 

En cela qu’il va falloir incessamment déloger notre occupant par procuration, pour la raison suffisante, que l’Europe ne saurait tolérer, d’un strict point de vue stratégique, que le Liban passe sous le contrôle absolu de Téhéran.

 

Nous, nous sommes des civils qui courons dans tous les sens sur le pont d’un porte-avions en mission opérationnelle.

 

L’urgence se fait de plus en plus chaude au fur et à mesure que l’Iran conçoit sa bombe atomique et les missiles nécessaires à son transport. Certaines zones de mon pays, échappant déjà à tout droit de regard des Libanais, sont physiquement gérées par des généraux pasdaran établis à demeure.

 

Dans peu de temps, ils y installeront des missiles balistiques intercontinentaux. Des fusées déjà opérationnelles, capables, depuis notre sol, d’atteindre n’importe quelle capitale du vieux continent.

 

C’est la raison pour laquelle les ayatollahs s’intéressent à notre minuscule Etat. Non pour ses richesses naturelles, nous n’en disposons pas. Ils sont en train de faire de notre territoire la tête de pont avancée de leur armée.

 

Pour l’utiliser, à court terme, contre Israël en cas d’embrasement au sujet de leur Bombe, car les Perses n’ont pas la capacité de répondre à une attaque de nos voisins du Sud à partir de chez eux.

 

Puis, simultanément, afin d’approcher leur menace de l’Europe, et de servir ainsi leur ambition expansionniste. Celle, dans un premier temps, de devenir un interlocuteur incontournable dans le dialogue global. A Téhéran, on considère qu’on a droit à un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité, et on s’apprête à l’exiger.

 

L’erreur de calcul, demandez-vous ?

 

Si en mai 2008, les nations civilisée avaient envoyé cinq mille soldats servant dans la FINUL afin d’épauler l’armée libanaise dans la reconquête de Beyrouth et de l’Aéroport Rafic Hariri, toutes les conditions prévues dans la 1701 auraient été remplies, et la Révolution du cèdre aurait réussi.

 

En risquant la vie d’une poignée de soldats, le monde se serait épargné la situation inextricable dans laquelle il est aujourd’hui plongé dans mon pays.

 

Et je ne parle même pas, puisque cela n’intéresse pas le monde, de l’économie de la vie de milliers de Libanais, qui vont probablement tomber dans la prochaine guerre, qu’ils ne veulent pas faire.

 

Mais la France s’est souvenue de l’attentat du Drakkar, de 1983, perpétré par l’embryon du Hezbollah, et l’Amérique, de l’Attentat de l’Aéroport, qui, simultanément, faucha 241 Marines, assassinés par les mêmes mains criminelles.

 

Des agressions qui s’inscrivaient dans le même conflit, et qui véhiculait le message suivant : retournez chez vous et souvenez-vous de vos morts.

 

C’est ce qui s’est passé. Les pays se sont souvenus de leurs morts, qui composaient alors, avec des contingents britannique et italien, la Force multinationale de sécurité et qui agissaient également dans le cadre des Nations Unies.

 

Les Etats terroristes avaient prévu, 27 ans à l’avance, les hésitations qui font désormais douter l’Occident face à la menace iranienne. Ils avaient planifié les réactions futures des états-majors, à l’idée de renvoyer des hommes au Liban.


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