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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:08


La France refuse de livrer des missiles anti aériens au Liban

| | Commentaires (97)

http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/01/la-france-refuse-de-livrer-des.html


Mises en garde de l'Etat hébreu. Face aux survols répétés de son espace aérien par les appareils israéliens, l’armée libanaise est en quête de missiles anti aériens. « Beyrouth en a réclamés aux Américains, aux Français et aux Russes, mais personne n’accepte de lui en fournir », affirme un expert militaire français, familier du Liban.

 

Selon la source, les Israéliens s’y opposent farouchement. Ces missiles permettraient, en effet, d’atteindre à haute altitude (trois à cinq mille mètres) les avions de Tsahal, qui font du repérage d’objectifs au-dessus du sud-Liban, en violation des résolutions de l’ONU. Beyrouth, depuis des années, dénonce ces violations.  

 

L’an dernier, l’Etat hébreu s’est plaint auprès des Français que des appareils d’écoute téléphonique livrés aux Forces de sécurité intérieure (FSI, pro-Hariri) se soient finalement retrouvés entre de « mauvaises mains », c’est-à-dire celles des militants chiites du Hezbollah, l’ennemi juré d’Israël.


Ces matériels avaient servi à démasquer des réseaux d’espions libanais pro-israéliens au pays du Cèdre, et ce juste avant les élections législatives de juin, remportées par la coalition pro occidentale conduite par Saad Hariri, le Premier ministre.
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 10:58

A contrario du discours "optimiste" d'Obama, concernant l'Irak, devant l'Etat de l'Union, et proclamant que "cette guerre est terminée" et que "toutes nos troupes rentrent à la maison", al Qaeda reste extrêmement virulent en Irak et menace le processus électoral ainsi que toute présence étrangère constituant une cible. Le décalage entre les faits et les discours accentue ce sentiment de "Présidence virtuelle" et fragile à la Maison Blanche. Il importe peu, au fond, de savoir si Ben Laden exerce ou non un contrôle centralisé ou s'il est dans l'incapacité de le faire, cantonné au rôle de guide spirituel plus que de planificateur opérationnel, dans la mesure où al Qaeda n'est plus cette organisation planifiée, mais l'extension de différentes branches dans des zones géopolitiques sensibles, comme l'Irak, le Yémen, la Somalie (où 23 personnes ont encore été tuées hier), Pakistan... Laisser l'une des branches semer le chaos en un endroit, c'est permettre l'extension des autres pour lesquelles elle fait diversion, leur permettant, chaque fois, de se réorganiser. Obama, lui, s'en tient à une programmation post-électorale, un agenda, parfaitement déconnecté des évolutions sur le terrain, comme si la guerre contre la terreur lui était imposée par les militaires.   





Al-Qaïda revendique les attentats de Bagdad
Par Ray Archeld pour Guysen International News - Mercredi 27 janvier 2010 à 23:52

http://www.guysen.com/article_


AFP / Ali al-Saadi


Barack Obama évoquait mardi 26 janvier les signes de l’affaiblissement d’Al-Qaïda. Pour le Président américain, la cassette audio diffusant la revendication par Ben Laden de l’attentat manqué du vol 253 reliant Amsterdam à Détroit ne signifie pas qu’il a dirigé l’opération. Si le chef historique d'Al-Qaïda "ne contrôle plus grand chose", comme l’analyse un spécialiste pour la rédaction de Guysen (voir http://www-org.guysen.com/article_Pour-un-specialiste-du-terrorisme-Ben-Laden-ne-controle-plus-grand-chose_11824.html), le réseau terroriste continue de sévir. Mercredi 27 janvier, la branche irakienne du réseau Al-Qaïda a revendiqué les attentats suicide sanglants contre trois hôtels à Bagdad et menacé de lancer de nouvelles attaques, dans un communiqué diffusé par le centre de surveillance de sites islamistes "SITE".




"L'Etat islamique en Irak revendique sa responsabilité dans la série d'attentats suicide coordonnés qui ont frappé trois hôtels à Bagdad", selon ce communiqué du groupe extrémiste mis en ligne sur des "forums jihadistes" et reproduit par SITE Intelligence Group.

Revendication d’un carnage

Lundi 25 janvier, à quelques minutes d'intervalles, des terroristes ont fait exploser leur minibus près des hôtels Palestine, dans le quartier d'Abou Nawas, Babel, à Karrada, et Hamra, à Jadriya, dans le sud de Bagdad. Trente-six personnes ont péri et plus de 70 ont été blessées.

Les hôtels Palestine et Hamra abritaient la presse étrangère à Bagdad avant et pendant la guerre de 2003. Les trois établissements sont actuellement fréquentés par quelques journalistes, des hommes d'affaires irakiens ou étrangers, et accueillent des forums économiques.

"Ces hôtels sont des cibles légitimes car ils abritent les infidèles (...) qui complotent contre l'islam", affirme le réseau extrémiste sunnite en parlant notamment de membres de partis chiites irakiens, de députés avec leurs gardes de corps, de compagnies de sécurité étrangères ou encore des médias étrangers. Il a menacé de lancer de nouvelles attaques "pires" que les précédentes et plus "meurtrières".

Près de 400 morts…

Selon le groupe, les attentats contre les hôtels ont constitué la "4ème vague de sa campagne" de violences qui a frappé Bagdad depuis août 2009, en citant les trois précédentes séries d'attaques contre des symboles de l'Etat en août, octobre et décembre (près de 400 morts au total).

Attentat suicide Le 19 août, un double attentat suicide au camion piégé a visé les ministères des Affaires étrangères et des Finances (106 morts et 600 blessés). Le 25 octobre, le ministère de la Justice et le gouvernorat de Bagdad ont été visés (153 morts et plus de 500 blessés). Le 8 décembre, cinq attentats simultanés ont fait 127 morts et 448 blessés.

L'"Etat islamique en Irak", créé en 2004, chapeaute de nombreux groupes islamistes. Cette branche irakienne d’Al-Qaïda était dirigée par Abou Moussab al-Zarqaoui tué en 2006 dans un raid aérien américain en Irak.
Les insurgés en Irak, affaiblis, ont changé de stratégie depuis six mois : abandonnant la guerre confessionnelle, ils mènent désormais des actions spectaculaires à Bagdad, à l'approche des élections législatives du 7 mars.

La violence s’installe

Des responsables de l'armée américaine en Irak ont averti des risques accrus d'attentats avant le scrutin.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki n'a eu de cesse d'accuser une coalition formée d'anciens responsables du parti Baas de Saddam Hussein, et des membres d'Al-Qaïda d'être responsables des violences.

Mardi encore 18 personnes ont été tuées dans un attentat suicide contre l'institut médico-légal à Bagdad qui s'est écroulé, mais cette attaque n'a pas été revendiquée.

Les insurgés ont ainsi prouvé encore une fois qu'ils pouvaient frapper le cœur de Bagdad malgré le renforcement des mesures de sécurité.

"Nos opérations sont une réponse aux fausses histoires fabriquées sur l'héroïsme des forces de sécurité irakiennes", a affirmé encore le groupe extrémiste.


(G.I.N., avec agences)

 

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 16:31
Sondage Turc : le soutien populaire à Erdogan dégringole


Le taux de soutien populaire envers le parti islamiste dirigé par le Premier Ministre Turc est en chute libre, au-dessous des 30% pour la première fois depuis 2002, alors que l’opposition laïque se renforce. La raison apparente de ce faible taux : la crise économique, l’augmentation du chômage.

 

 

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3839650,00.html

Ariel Danieli


Adaptation : Marc Brzustowski pour lessakele et aschkel.info/

 

Publié le: 

26.01.10, 10:39 / Israel News



Les rebuffades turques sévères à l’encontre d’Israël sont-elles le signe d’une détresse politique ? Le parti gouvernant la Turquie, mené par le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan, dégringole dans les sondages et selon l’un des plus récents d’entre eux, il obtient moins de 30% de taux, parmi ceux qui le soutiennent.

 

Les données récentes, diffusées par l’Institut Sonar, indiquent que le Parti Islamiste pour la Justice et le Développement (AKP) n’obtient que 28% de soutien de la part du public – le taux le plus bas depuis qu’il est entré au Parlement en 2002.

 

Le Parti du Peuple Laïc et Républicain (CHP), de l’autre côté, est progressivement en train de devenir plus fort, selon ce sondage, avec 26% de soutien de la part du public. Au troisième rang se situe le Mouvement d’Extrême-Droite Nationaliste (MHP), avec 19%.

 

 Le Parti de Gouvernement a subi une érosion continue des avis favorables, tout au long des dernières années. Quoi qu’il ait obtenu 46% des votes, lors des élections générales de 2007, en 2009, il est retombé à 39%.

 

 Lorsqu’on les interroge sur les problèmes qui affectent la Turquie, 69, 7% des participants au sondage répondent que le chômage et la crise économique, sont les sujets les plus préoccupants. Ceci explique probablement la baisse de popularité du Parti d’Erdogan.


 Il fait remarquer que la perte de popularité de l’AKP indique un retournement du vote des indécis vers les partis laïcs. « En 2002, ils nous ont sanctionné à cause des erreurs du gouvernement précédent, mais désormais, les mêmes personnes sanctionnent Erdogan, à cause du taux élevé de chômage ».

 

Les sondages ne sont pas un bon indicateur :

 

L’ancien directeur général au Ministère des Affaires étrangères et un temps ambassadeur d’Israël en Turquie, Alon Liel, reste, quant à lui, sceptique.

 

“Les sondages de mi-mandat ne peuvent constituer un bon indicateur. Je trouve difficile de croire que Deniz Baykal (dirigeant du parti d’opposition) puisse obtenir 26% aux élections. Si ces élections avaient lieu le mois prochain, d’accord, ce sondage pourrait faire sensation. Il démontrerait alors qu’une coalition deviendrait nécessaire à Erdogan pour qu’il se maintienne. »

 

 Liel ajoute que l’électeur turc a la réputation d’être infidèle à ses responsables, une fois élus. « Erdogan dirige le pays depuis sept ans et ce fait est suffisamment rare dans l’histoire politique turque. Le public turc fait facilement et assez rapidement chuter ses partis de gouvernement », fait-il remarquer.

 

Le Chef d’Etat-Major de l’armée turque, Ilker Basbug a démenti les reportages de lundi dernier de toute préparation d’un coup d‘état.  S’adressant à la population par la télévision, Basbug a averti que l’armée disposait d’une patience limitée à l’encontre des fausses accusations de cet ordre et a rappelé que les coups d’état militaires étaient un procédé du passé, et que le transfert du pouvoir devait être mené uniquement par voie démocratique.

 

Selon ces reportages s’appuyant sur la diffusion de documents légaux, l’armée aurait planifié, il y a 7 ans de cela, de mettre des bombes dans des mosquées, dans le but de créer une situation de chaos qui aurait dû conduire à un renversement du pouvoir.


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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 04:16

Editorial de Chawki Freïha


Mieux vaut tard que jamais ! Hosni Moubarak annonce la fin de la complaisance avec le Hamas.


L’Egypte se ressaisit et dénonce le "bellicisme fraternel" (de la Syrie). Mais qu’en est-il de la réconciliation inter-palestinienne ?

lundi 25 janvier 2010 - , par Chawki Freïha - Paris

Logo MédiArabe.Info

Le président égyptien Hosni Moubarak a mis le doigt sur la plaie. Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la Journée Nationale de la Police, le 24 janvier, le Raïs a vivement dénoncé le Hamas palestinien, son comportement et ses tentatives de déstabiliser l’Egypte, pour le compte d’un pays "frère". Pour la première fois, le Caire désigne ainsi une responsabilité palestinienne, pour le compte de la Syrie, dans les attentats qui ont visé l’Egypte, Charme El-Cheïkh et ses hôtels, depuis plusieurs années.

« L’Egypte ne laissera aucun répit aux mouvements islamistes qui menacent la stabilité du pays et du Proche-Orient », a promis hier le président Moubarak. Selon le Raïs, « les forces de l’ordre continueront à lutter énergiquement contre le terrorisme et l’extrémisme, pour assurer la sécurité de la Nation et des citoyens ». Il a ainsi justifié la construction du mur à la frontière avec Gaza (pour lutter également contre les tunnels qui servent au passage clandestin des hommes et des marchandises depuis et vers Gaza. Selon Moubarak, l’Egypte a entamé la construction le long de ses frontières, non pas pour apaiser quiconque, mais pour protéger la Nation de complots terroristes comme ceux de Taba, de Charm el Cheikh, de Dahab (sites touristiques très prisés) et du Caire. Ces sites avaient été visés par de violentes explosions, notamment contre des touristes étrangers et israéliens, ces dernières années.

A ne pas douter, l’Egypte connaissait les auteurs et les commanditaires de ces attentats. D’ailleurs, plusieurs experts avaient, dès le mois d’octobre 2004, attribué les attentats de Taba contre les Israéliens aux services syriens, Damas voulant ainsi riposter au raid israélien contre Aïn Saheb, près de la capitale syrienne, survenu un an plus tôt, presque jour pour jour, contre des bases palestiniennes terroristes (FPLP-CG). Depuis octobre 2004, les attentats et tentatives d’attentats se sont multipliés en Egypte, ainsi que les tentatives d’infiltration menées par le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien. Ces deux mouvements, financés par l’Iran et soutenus par la Syrie, font désormais partie du dispositif syro-iranien dans la région. Ils seraient impliqués dans plusieurs opérations contre et à l’intérieur du Pays du Nil, opérations attribués à Al-Qaïda. A cet égard, le journal koweïtien « Al Seyassah » révélait, jeudi dernier, que les services du Caire venaient de démanteler un réseau islamiste terroriste affilié à Al-Qaïda, mais directement lié au Hamas. Ces révélations interviennent après que le mouvement palestinien ait inondé l’Egypte de faux dollars, et tenté d’organiser un mouvement de foule à la frontière, pour déborder le régime au profit des Frères musulmans.

C’est ce que le Raïs a dénoncé hier en évoquant un « pays frère » qui manipule les Palestiniens. Il ne s’agit donc pas d’un réveil tardif du Caire, mais sans doute d’une détermination à faire face à ce « bellicisme fraternel ». Si le Caire a tardé à réagir, c’est sans doute aussi pour tenter de rapprocher les Palestiniens de gaza et de Cisjordanie (le Hamas et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas). Après ce coup de pied dans la fourmilière, il est légitime de s’interroger sur l’avenir de la réconciliation inter-palestinienne, mais également sur celui de la réconciliation entre l’Egypte et la Syrie et par extension sur la tension qui persiste entre les axes sunnite des pays dits « modérés » (Arabie saoudite, Jordanie, Egypte) et chiite composé de l’Iran, de la Syrie et des mouvements terroristes régionaux (Al-Qaïda, le Hezbollah, le Hamas, le FPLP, le Fatah-Intifada...). Il est également légitime de s’interroger si les troubles entre les musulmans et les coptes en Haute Egypte ne sont pas liés à ces tentatives de déstabilisation du pays.

En tout état de cause, la fermeté de Moubarak à lutter contre toute forme de violence et d’extrémisme semble conforme aux attentes des Egyptiens. De plus en plus de commerçants, de restaurateurs et d’hôteliers prennent désormais le relai des universités et s’opposent à la présence des femmes en burqa. La semaine dernière, plusieurs universités égyptiennes (Le Caire, Mansoura, Sohag en Haute Egypte, Al-Fayyoum, Kafr El-Cheïkh dans le Delta...) ont interdit aux étudiantes en burqa de passer les examens. Une campagne contre le voile intégrale prend de l’ampleur au pays de l’université islamique d’Al-Azhar, au moment où certains pays européens hésitent encore à interdire cette pratique.

Pour rappel, cliquez ici pour lire comment l’Egypte redoute des attentats dans le Sinaï et met en garde le Hamas contre toute tentative de violer sa frontière du 15 avril 2008.

Et ici pour comprendre comment le Hamas et les Frères musulmans planifiaient le déferlement des Gazaouis en Egypte pour déborder le régime du 24 janvier 2008.

Chawki Freïha

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 20:45
Par Patrice ZEHR


Les USA, le Yémen et Al Qaïda : Guerre au pays de l’Arabie heureuse



Pour le monde arabo musulman, c’est l’information de ce début 2010 sur laquelle il convient de revenir : la proclamation par le président Obama d’un nouveau front de lutte contre le terrorisme islamique, le front du Yémen. Encore une fois, ce n’est pas une grosse surprise pour les lecteurs du Reporter, alertés sur la gravité de la situation dans ce pays.

On notera cependant que c’est l’attentat raté du jour de Noël qui a été le fait déclencheur de l’officialisation de l’engagement américain aux côtés du pouvoir de Sanaa.

Or, cet engagement, au départ en soutien à l’Arabie Saoudite, date comme l’a révélé la presse américaine de plus d’un an. Le  présumé terroriste nigérian est donc tombé à pic pour justifier auprès de l’opinion américaine cette nouvelle extension  de la lutte contre Al Qaïda. Il convient donc d’être très prudent sur le rôle de la CIA mis en cause dans cet attentat. Les trous dans la sécurité paraissent surréalistes au niveau des informations récoltés sur le jeune homme, dénoncé comme dangereux par ses propres parents. Mais, quoi qu’il en soit sur la réalité de l’attentat de Noël et sur ses conditions, le résultat est là : Obama pratique une politique à nouveau ultra sécuritaire et s’engage dans un nouveau pays musulman dans la guerre contre le terrorisme.

Le Yemen n’est pas un pays arabe comme les autres. Il ressemble étrangement par ses divisions tribales et ses traditions guerrières à l’Afghanistan.

Le Yémen a une unité très fragile composée du Yémen du nord et de celui du sud, l’ancien Aden des Britanniques.

Yémen nord

L'imam des zaïditesYahya Muhammad Hamid ed-Din, qui dirigeait de fait le nord du pays depuis 1904, créa le royaume mutawakkilite du Yémen. Il affirma l'indépendance du pays en signant des traités avec l'Italie et parvint à maintenir les frontières malgré une défaite militaire contre l'Arabie Saoudite. Après son assassinat en 1948, son fils Ahmad bin Yahya devint roi et se rapprocha du bloc soviétique. En 1949, une importante émigration desjuifs du Yémen vers Israël se produisit. Après l'assassinat de Ahmad bin Yahya, l'arrivée de son fils Muhammad al-Badr en 1962 sur le trône marqua le début de la guerre civile. La monarchie chiite (imamat) y fut abolie le 27 septembre 1962, date à laquelle le pays prit le nom de République arabe du Yémen (communément nommée "Yémen du Nord"), dirigée par des sunnites et soutenue par les forces armées égyptiennes qui employèrent, entre autres, l'arme chimique contre les royalistes. La guerre s'arrêta de fait avec la reconnaissance du gouvernement rebelle en 1970 par l'Arabie Saoudite, embrayée ensuite par les puissances occidentales.

Yémen sud

La partie méridionale correspond à l'ancien hinterland britannique et fut formée progressivement à partir de 1839 autour du port d'Aden. Après le départ des troupes britanniques, la Fédération d'Arabie du Sud et le Protectorat d'Arabie du Sud se regroupèrent le 30 novembre 1967 pour former un nouvel État indépendant, la République populaire du Yémen du sud (communément nommée "Yémen du Sud"). Trois ans plus tard, celle-ci adopta le nom de République démocratique populaire du Yémen.

Le 22 mai 1990, la République arabe du Yémen (Yémen du Nord) et la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud) ont fusionné pour former un seul État, la République du Yémen.

Cette unité est menacée et son éclatement menace l’Arabie Saoudite et la sécurité de toute la région, Mer Rouge et Golfe arabo-persique.

Ce n’est certes pas la première fois cependant.

Le Nord a toujours été fragilisé par la rivalité sunnite-chiite. La monarchie chiite y fut abolie le 27 septembre 1962, date à laquelle le pays prit le nom de République arabe du Yémen (communément nommée "Yémen du Nord"), dirigée par des sunnites et soutenue par les forces armées égyptiennes qui employèrent entre autres l'arme chimique contre les royalistes. La guerre s'arrêta de fait avec la reconnaissance du gouvernement rebelle en 1970 par l’Arabie Saoudite opposé à Nasser dans ce conflit, suivie ensuite par les puissances occidentales.

Lors de la première guerre contre Saddam Hussein, le Yémen réunifié est très dépendant du commerce et de l'aide irakienne, de plus l'opinion populaire est majoritairement favorable à Saddam Hussein. Mais le pays reçoit aussi beaucoup d'aide de l'Arabie Saoudite. Il fait son choix lorsqu'en août, au Caire, lors d'un sommet des dirigeants des pays membres de la Ligue arabe, il vote contre l'envoi de troupes militaires arabes au sein d'une coalition multinationale pour protéger l'Arabie Saoudite face à l'Irak. À la fin de la guerre, en guise de représailles, les États-Unis attaquent la monnaie yéménite -la dévaluant fortement- et réduisent considérablement leur aide au développement. Comme punition, l'Arabie Saoudite expulse, en quelques semaines, entre 500.000[2] et plus de 800.000 travailleurs yéménites de son territoire[3], suspend son aide au développement de 600 millions USD et impose désormais l'obligation aux ressortissants du Yémen d'avoir un visa pour effectuer le hajj. Du 21 mai au 7 juillet 1994, le Yémen du Sud a vainement tenté de faire sécession sous le nom de "République démocratique du Yémen", avant de retomber sous le contrôle du gouvernement deSanaa.

En 2004, les affrontements près de la frontière avec l'Arabie saoudite ont fait environ 400 morts. Depuis 2004, le Yémen est aussi confronté à une rébellion armée de la minorité chiite zaïdite dans la province de Sa'dah (nord-ouest), qui ne reconnaît pas le régime du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 1990. Au début du mois d'avril 2005, les forces du gouvernement ont attaqué la position des rebelles islamistes dans les montagnes du nord-ouest du pays ; trois semaines de combats dans la province de Sa'dah ont provoqué la mort d'environ 200 personnes. En 2009, la guerre civile continue toujours et l'ONU compte 150.000 déplacés. Depuis le 4 novembre 2009, l'Arabie Saoudite intervient militairement contre la rébellion. La hantise de Riyad est d’être prise dans une tenaille chiite - retour de ces derniers au pouvoir dans le nord dans une union de fait avec Téhéran.

Il est bien évident que cette situation explosive, car les rebelles sont plus ou moins soutenus par Téhéran, devienne encore plus dangereuse avec le facteur Al Qaïda. Il ne faut pas oublier que Ben Laden appartient à une famille originaire du Yémen. Ce qui explique sans doute le retard avec lequel le régime du président Saleh au pouvoir depuis 1990 a pris en compte ce danger. Le Yémen a accueilli des éléments en fuites d’Afghanistan notamment et qui, de retour au pays, se sont intégrés aux tribus locales. Leur influence ne cesse de progresser : ils sont dans le sud dominants financièrement et idéologiquement.

Une rébellion chiite au nord, une subversion d’Al Qaïda au sud, les 20 ans de l’unification du pays n’empêcheront pas de faire de 2010 l’année de tous les dangers. On comprend l’inquiétude de Ryad devant  la situation  de ce pays où il y a une alliance objective anti wahhabite entre les Iraniens et Ben Laden.

On peut cependant se demander si la spécificité yéménite est révélatrice d’un retour en force d’Al Qaïda. Y a-t-il une stratégie de multiplications de fonds indépendants pour obliger les USA à se disperser dans des efforts militaires ruineux. On ne peut pas l’exclure.

Face au Yémen, il y a bien sûr la Somalie qui rend la Mer rouge aussi dangereuse que le Golfe arabique. Il y a l’Afghanistan, le Pakistan et Al Qaïda Maghreb. Cela oblige Washington à ne pas se laisser prendre dans des efforts disproportionnés en coûts.

Certains estiment donc que la stratégie d’Al Qaïda n’est pas de détruire l’Amérique par la violence, mais de la ruiner par la multiplication des lieux de danger et par la psychose terroriste.  Le Yémen s’inscrirait alors parfaitement dans cette stratégie, tout comme le vrai-faux attentat de Noël. Sauf a considérer que ce sont les USA qui décident de multiplier les fronts dans une guerre quasi mondiale contre un terrorisme islamique incluant l’Iran d’Ahmadinejab. Cela inscrirait Obama, après Bush, dans le piège d’une guerre de l’Amérique à l islam pour des raisons d’intérêts énergétiques, sans véritable rupture donc. Il ne servirait à rien en effet d’occuper l’Irak si Riyad était déstabilisé par le Yémen et si le front de la «droite» -traduction du mot Yémen- se révélait plus dangereux pour le principal partenaire pétrolier des USA que le front du nord.

Les guerres des Yémen seront donc à surveiller de près. 
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 16:54
THE MIDDLE EAST MEDIA RESEARCH INSTITUTE
Enquêtes et analyses - No. 580
Janvier 13, 2010 No. 580
Réactions dans le monde arabe et musulman à la construction par l'Egypte d'un mur d'acier sur sa frontière avec Gaza

Introduction

 

Tout au long du mois de décembre 2009, les médias de la région ont fait état de la construction par l'Egypte d'une barrière souterraine en acier sur sa frontière avec la bande de Gaza, afin de mettre fin à la contrebande via les tunnels. Ces rapports ont suscité une campagne anti-égyptienne orchestrée par le Hamas, qui a bruyamment condamné la construction de la barrière et appelé à sa cessation immédiate. Le Hamas a organisé des manifestations qui ont donné lieu à de violents incidents entre Palestiniens et Egyptiens sur la frontière, et accru l'état d'alerte du côté égyptien.

 

Le Hamas a reçu le soutien de l'Iran et du Hezbollah, qui ont estimé que l'Egypte cherchait à renverser le régime du Hamas. Il a également reçu le soutien d'autres pays et organisations dans le monde arabe, tels que la Syrie, le Qatar, les Frères musulmans, qui se sont insurgée contre l'initiative égyptienne. Même l'Arabie saoudite, alliée de l'Egypte sur l'axe arabe modéré, ne lui a offert aucun soutien.

 

L'Egypte dément la construction d'un mur d'acier, évoquant en revanche des "activités techniques". L'Egypte a déclaré avoir le droit de se protéger et de défendre sa souveraineté, soulignant que cette campagne constituait une tentative délibérée de l'Iran et de ses alliés pour porter atteinte à son statut et distraire l'opinion publique mondiale des affaires internes iraniennes et des négociations nucléaires.

 

Outre la question du mur d'acier, l'Egypte a été accusée d'empêcher l'arrivée des convois humanitaires dans la Bande de Gaza en n'ouvrant pas le passage de Rafah de façon réglementée, et de collaborer ainsi avec le Fatah et l'Occident à l'affaiblissement du gouvernement du Hamas, pour le contraindre à signer l'accord de réconciliation inter-palestinienne.

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 12:45
Egypte/Hamas à couteaux tirés 
Par KHALED ABU TOAMEH 
19.01.10

Plusieurs délégations du Hamas se sont rendues au Caire ces deux derniers mois. Officiellement pour les négociations concernant l'échange de prisonniers avec Israël ou le processus de "réconciliation" avec le Fatah. Mais c'est un autre sujet qui irritait le mouvement islamique : que construisent les Egyptiens à la frontière entre la bande de Gaza et le Sinaï ? Au départ, Le Caire tente de calmer le jeu : "Ce ne sont que des travaux de maintenance."

Les partisans du Hamas manifestent contre le président égyptien Hosni Moubarak. 
PHOTO: AP , JPOST

La suspicion est montée d'un cran lorsque les Palestiniens vivant du côté égyptien de la frontière ont appris de la bouche des ouvriers qu'il s'agissait d'un mur souterrain en acier : "Ils ont reçu l'instruction de garder le secret sur le projet", prétend un représentant du Hamas dans la bande de Gaza. "Les autorités égyptiennes sont bien entendu préoccupées par la réaction de l'opinion publique arabe et musulmane. C'est pourquoi, elles voulaient construire le mur à l'abri des regards." Mais le Hamas a contre-attaqué. Objectif : mettre dans l'embarras les autorités égyptiennes.

"Guerre de fatwas", campagne médiatique...

Dans cette perspective, le mouvement islamique a réussi à mobiliser les grands médias du monde arabe. Le Hamas a ainsi organisé des visites pour les journalistes de la presse locale et étrangère afin qu'ils voient de leurs propres yeux les travaux de "maintenance" égyptiens. Al-Jazeera, la chaîne de télévision arabe la plus puissante du Moyen-Orient, très compréhensive à l'égard du Hamas, s'est donc donné pour mission de dépeindre les Egyptiens comme le pion d'une conspiration israélo-américaine pour "étrangler" les Palestiniens dans la bande de Gaza. La chaîne a diffusé de nombreux débats sur le mur souterrain controversé, offrant une tribune publique à presque tous les adversaires du régime égyptien du président Hosni Moubarak.

Le mur a profondément divisé les plus illustres spécialistes de l'islam engagés dans une "guerre de fatwas" pour et contre le projet
égyptien. Le Hamas en est convaincu : en faisant construire ce mur, Moubarak a une idée derrière la tête. Au-delà des pressions israélo-américaines, le président égyptien entend également punir le mouvement islamique pour ces positions "négatives" vis-à-vis du Fatah et dans le dossier du soldat israélien, Guilad Shalit.
Selon le Hamas, le mur ne répond à aucune justification légitime puisque le mouvement ne représente aucune menace pour la sécurité nationale égyptienne. Et de récuser catégoriquement les accusations de sabotage du régime : "C'est vrai, nous n'aimons pas Moubarak.

Mais notre ennemi est Israël et non pas l'Egypte ou un autre voisin arabe", explique un membre du Hamas à Gaza. Autre explication : l'Egypte veut le punir d'avoir tourné court ses tentatives de médiation avec le Fatah en octobre dernier. Le Hamas avait en effet annulé un accord à la dernière minute pour protester contre l'apathie de Mahmoud Abbas face au rapport Goldstone. Le boycott du Hamas aurait provoqué la colère de Moubarak qui espérait redorer son prestige dans le monde arabe.

Une opération Plomb durci à l'Egyptienne ?

Mais en réalité, les relations entre Le Caire et Gaza se sont lentement dégradées à travers le dossier Shalit. Depuis trois ans, l'Egypte a engagé un marathon pour aboutir à un accord entre Israël et le Hamas. Pourtant, l'année dernière, le mouvement islamique lui a planté un couteau dans le dos en choisissant de lui substituer la médiation allemande, aujourd'hui acteur central des négociations. Cette rebuffade a également provoqué l'ire de Moubarak ainsi que de son chef des Renseignements, Omar Suleiman, qui s'était personnellement impliqué dans le dossier. Encore une fois le régime de Moubarak voit s'éloigner la perspective d'apparaître comme le chef de file du monde arabe.

La campagne "anti-mur" des médias arabes, associée aux manifestations palestiniennes, ont sérieusement endommagé la réputation égyptienne dans les arcanes islamiques. L'Egypte et le Hamas sont aujourd'hui à coûteux tirés. Gaza promet d'accroître la pression contre le "mur de la honte". Peut-être qu'un jour les autorités égyptiennes seront elles aussi obligées de lancer leur propre opération Plomb durci.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 05:23
Nadim Gemayel : Le comportement de la Syrie à l’égard du Liban n’a pas changé


http://www.lorientlejour.com/

M. Nadim Gemayel, député d'Achrafieh-Rmeil-Saïfi, a souligné qu'il n'était nullement « optimiste » quant à une modification du comportement de la Syrie à l'égard du Liban, relevant à ce propos que le régime syrien « dit une chose et fait le contraire de ce qu'il dit ».
Dans une interview accordée au quotidien koweïtien as-Syassa, M. Gemayel a déclaré que « le redressement qui pourrait intervenir au niveau des relations entre le chef du gouvernement Saad Hariri et le président syrien Bachar el-Assad pourrait aboutir à un redressement dans la relation entre le Liban et la Syrie, afin que cette relation soit d'égal à égal, fondée sur des relations diplomatiques » entre les deux pays. Exprimant des réserves au sujet des circonstances dans lesquelles a été organisée la visite de M. Hariri à Damas, le député d'Achrafieh a souligné qu'il n'était nullement optimiste concernant le changement d'attitude de la Syrie à l'égard du Liban. « La Syrie nous a habitués à beaucoup de comportements revêtant un aspect négatif, a notamment déclaré Nadim Gemayel. Elle fait le contraire de ce qu'elle dit car son objectif est de contrôler le Liban et d'aliéner à son profit sa décision politique. »

M. Gemayel a, d'autre part, souligné que rien ne justifie le maintien du Haut Conseil libano-syrien « car cela nous rappelle la phase de l'occupation, du fait que les Syriens mettaient à profit ce conseil pour atteindre les objectifs qu'ils se fixaient au Liban ».
M. Gemayel s'est, par ailleurs, déclaré surpris de l'attitude de ceux qui réclament l'abrogation de la résolution 1559 du Conseil de sécurité « alors que le problème de l'armement du Hezbollah et des armes palestiniennes en dehors des camps n'a toujours pas été réglé et pourrait même déclencher une nouvelle guerre contre le Liban ». Le député d'Achrafieh a estimé sur ce plan que la conférence de dialogue, que le président Michel Sleiman désire relancer, n'aboutira pas à un résultat tangible concernant les armes du Hezbollah et des organisations palestiniennes.
Affirmant que « l'arsenal du Hezbollah est illégal et aboutira en définitive à la ruine du Liban », M. Gemayel a déclaré que c'est le Parlement et le Conseil des ministres qui sont habilités à régler ce genre de problème (posé par les armes illégales). Après avoir souligné qu'à son avis la formation d'un nouveau rassemblement chrétien n'est pas nécessaire, Nadim Gemayel a critiqué « les réconciliations éphémères qui ne sont pas fondées sur des constantes et des principes nationaux ».

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:04
Les pays arabes ignorent Haiti
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le 17/01/2010 à 13:02vu 1165 fois9 nombre de réactions
Merci à toi Jean !

 

 

La tragédie qui vient de s’abattre sur Haiti a fait des milliers de Victimes, la plupart du monde occidental s’est mobilisé pour offrir une aide humanitaire..

 

La presse canadienne vient juste de révéle la liste des pays offrant une assistance au peuple Haitien, bien sur les pays occidentaux comme les Usa et de nombreux pays de l’UE ont répondu à l’appel ainsi que l’inde , la chine, le venezuela, le Mexique et bien entendu Israel.

Le monde entier s'est mobilisé pour venir en aide aux Haïtiens, victimes d'un séisme d'une magnitude de 7,0 sur l'échelle de Richter mardi, qui a réduit une grande partie de la capitale en miettes et qui pourrait avoir fait des milliers de victimes.

Bien qu’il n’y ait aucun Juif à Haiti à part quelques touristes et malgré les positions anti israeliennes prises à l’Onu par Haiti lors du vote des résolutions et bien qu’Haiti soit très loin du proche Orient.

Plus de 200 secouristes israéliens transportant des aides humanitaires se sont rendus en Haïti jeudi soir pour aider l'île caribéenne à faire face aux conséquences du séisme dévastateur. le groupe de secours comprend les équipes des services de sauvetage médicales et des forces de police, et que parmi les aides, il y a un hôpital de terrain et une unité de secours. Par ailleurs, le ministère a également exprimé la solidarité de l'Etat juif avec le gouvernement et le peuple haïtiens, et a présenté ses condoléances aux victimes du cataclysme de mardi.

"Israël fait tout ce qu'il peut pour aider les Haïtiens à faire face à cette catastrophe dans leur pays «

On aurait pu s’attendre à la participation des pays du Golfe riches en revenus pétroliers. ( rien, nothing, nada, Hlass, niente..)

Une recherche Google à permis d’observer qu’aucun pays arabe n’ait proposé son aide aux victimes du seisme qui vient de Frappé Haiti.

Ce n’est une surprise pour personne, sachant la très faible contribution versée à l’Unrwa par les arabes pour venir en aide à leurs soit disants frères palestiniens depuis la guerre d’indépendance d’Israel en 1948, une guerre déclenchée par les arabes dont la responsabilité des réfugiés leur incombe.

De nombreuses organisation juives Aux Usa comme l' Israel’s consortium of humanitarian aid groups, le B’nai B’rith International , l’ American Jewish Joint Distribution Committee collectent des fonds pour apporter assitance aux peuple Haitien .

Espérons que le gouvernement de Haiti se souviendra de ce geste Humanitaire offert par Israel et les organisation Juives lors des prochaines résolutions vicieuses anti israeliennes votées devant l’assemblée générale des nations unies.

Et les pays arabes ? ils vont peut être leur offrir des taux de crédit avantageux sur les nouveaux appartements de la toute nouvelle tour Burj Khalifa à Dubai.

 


 

Par Jean Vercors Groupe LE PEUPLE MONDE (746 Encourager
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 05:37
Même cuisinier, même recette
  
Par Élie FAYAD | 18/01/2010


.lorientlejour.




LA SITUATION
La subtile et délicate relation établie il y a quelques semaines entre le Premier ministre, Saad Hariri, et le régime syrien n'empêche pas ce dernier de continuer à utiliser à l'égard du Liban des procédés éculés et longtemps dénoncés comme étant à l'origine même de l'empoisonnement des rapports entre les deux pays.
Faisant part de son refus de laisser désarmer les bases palestiniennes hors des camps, Abou Moussa, patron de Fateh-Intifada, a certes affirmé d'une voix forte hier son autonomie par rapport à Damas. Il reste que sur ce point, il ne s'en trouverait pas beaucoup pour le croire.

On se souvient, en effet, de cette organisation palestinienne dissidente du Fateh créée de toutes pièces par le régime syrien dans les années quatre-vingt pour combattre le chef de l'OLP, Yasser Arafat, et le pourchasser dans les rues de Tripoli.
Depuis cette époque, coulant des jours tranquilles dans la capitale syrienne, Abou Moussa n'a pas beaucoup fait parler de lui, sinon pour joindre de temps à autre sa voix au plus actif des chefs palestiniens prosyriens au Liban, Ahmad Jibril. Jusqu'à hier, lorsque son apparition chez le président du Conseil municipal de Saïda, Abdel Rahman Bizri, et les propos qu'il a tenus à cette occasion ont créé la surprise.
Ainsi donc, la Syrie fait fi, une fois de plus, non seulement de la souveraineté libanaise, mais aussi de ce qui, en apparence du moins, avait été décidé à l'unanimité des Libanais, à savoir le désarmement des Palestiniens hors des camps. C'est-à-dire, en clair, des Palestiniens recevant leurs ordres de Damas et non de Ramallah, ni même de Gaza. 
Pour nombre d'observateurs, le choix de Saïda n'est pas le fruit du hasard. C'est là d'abord que se trouve la plus forte concentration de Palestiniens du Liban et, ensuite, c'est bien sûr la ville natale de M. Hariri.
Mais au-delà de la symbolique, on relève que le nouveau message syrien a été envoyé au Premier ministre à la veille d'un important périple diplomatique qui le conduit d'abord aux Émirats arabes unis, puis en France et en Égypte, et quelques jours avant l'arrivée à Beyrouth d'une délégation officielle syrienne que M. Hariri aura à rencontrer.
D'autre part, ce message est survenu au milieu de grandes manœuvres diplomatiques au Liban même, après la visite du vice-président iranien Mohammad Reza Tajeddine et celle du conseiller américain à la Sécurité nationale, James Jones, et à la veille de l'arrivée à Beyrouth de l'émissaire de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell.
Ce dernier entame en effet par le Liban sa nouvelle tournée régionale destinée à relancer les efforts de paix.
Rappelons que M. Tajeddine était venu participer vendredi au Forum international de soutien à la résistance au cours duquel le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'était exprimé pour menacer Israël d'anéantissement.
Le lendemain, à l'issue d'entretiens avec les responsables libanais, M. Tajeddine a clairement signifié la volonté de son pays de continuer à « parrainer » les mouvements de « résistance », c'est-à-dire le Hezbollah en particulier, tout en affirmant respecter l'indépendance et la souveraineté du Liban. 
Pour ce qui est de M. Jones, le quotidien al-Hayat indiquait hier que ce dernier s'était inquiété lors de ses entretiens avec les responsables libanais de la persistance du flux d'armes à travers la frontière libano-syrienne.
Selon al-Hayat, le président de la République, Michel Sleiman, avait répondu en affirmant que le Liban s'efforce de contrôler sa frontière avec l'aide de l'Union européenne et en coordination avec l'ONU, mais aussi qu'il y a une « entente » entre le Liban et la Syrie sur cette question.
Toujours selon le journal, M. Sleiman a, en outre, pressé les États-Unis de fournir à l'armée libanaise les équipements qui lui permettraient précisément de renforcer le contrôle de la frontière, et demandé à Washington d'aider le Liban en faisant pression sur Israël pour l'amener à se retirer des portions de territoire occupé et à cesser ses violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
À ce propos, les affirmations d'un responsable américain au journal koweïtien al-Raï hier méritent d'être relevées.
À en croire al-Raï, ce responsable qui a requis l'anonymat estime peu probable l'éclatement dans un futur prévisible d'une guerre au Liban-Sud car, selon lui, les « lignes rouges » posées par Israël sont actuellement respectées par les autres acteurs.
Même le flux d'armes à travers la frontière syrienne à destination du Hezbollah reste en deçà de ces « lignes rouges », dans la mesure où Damas s'abstient jusqu'ici de livrer au Hezb des missiles SA-2 (sol-air), précise-t-il.
Cependant, si la Syrie changeait d'avis et livrait de tels missiles, alors il y aurait certainement une guerre et Israël irait jusqu'à bombarder des positions à Damas même, soutient ce responsable pour lequel l'erreur commise par l'État hébreu en 2006 était d'avoir épargné le territoire syrien.
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