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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 15:29
Le Hezbollah plus fort qu'Obama
Par AP 
17.01.10
http://fr.jpost.com/ 


On n'en revient pas, de la perspicacité européenne, qui a accordé, cette semaine-même 35 millions de $ à la Syrie, pendant que celle-ci ouvrait ses camps d'entraînement à la guerre anti-aérienne, aux groupes du Hezbollah. Celui-ci, par le truchement de son dirigeant, se fait fort d'engager le bras de fer avec l'Administration américaine et les leaders arabes (Arabie Saoudite en tête), afin de faire mordre la poussière à cette influence US au Moyen-Orient. On peut croire que ce défi vaut autant pour les revers des rebelles houtis fréquemment défaits, mais résilients, à l'intérieur même des frontières du royaume Wahhabite, que pour les attentats manqués, servant tant les intérêts du Hezbollah que d'al Qaeda, en Jordanie, contre des diplomates israéliens, ou encore pour l'arrestation de relais du Hezbollah et des Pasdaran en Irak. Ainsi, l'Amérique, croyant renforcer "l'indépendance" plus que sujette à caution -iranienne et syrienne-, du Liban, consolide, en fait, le gel du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, grâce à l'huile sur le feu que verse tant et plus, Nasrallah, cerveau et formateur du Hamas à Gaza, mais, désormais, membre à part entière du gouvernement et donc, diplomatiquement protégé. Ayant momentanément perdu son bras de fer contre l'Egypte,lors de l'arrestation de 49 au moins de ses agents dans le Sinaï, il peut compter sur son allié Erdogan le "modéré", pour faire contrepoids, par son implication dans les désordres à la frontière égypto-israélienne.
Par Gad





Le leader du Hezbollah a accusé, samedi, les dirigeants arabes de céder aux pressions américaines encourageant les Palestiniens à reprendre les discussions de paix avec Israël. C'est ce qu'a déclaré le Sheik Hassan Nasrallah, après sa rencontre, vendredi, avec le chef politique du Hamas.

Hassan Nasrallah. 
PHOTO: AP , JPOST

La semaine dernière, l'administration Obama a changé de stratégie au Moyen-Orient, en montant d'un cran la pression exercée sur Israël et les Palestiniens pour reprendre le dialogue, actuellement au point mort. Elle souhaite notamment que des négociations sur les plus importants points de discorde - tels que les frontières et le statut de Jérusalem - soient entamées immédiatement. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré, la semaine dernière, que la prise en compte de ces sujets permettrait d'éliminer les inquiétudes palestiniennes à propos des constructions israéliennes en Judée-Samarie. Pour l'heure, l'Autorité palestinienne impose, en effet, le gel total de toutes les constructions avant de retourner à la table des négociations.

"Un signe de faiblesse"

Pour Nasrallah et le leader du Hamas, Khaled Mashaal, la "reprise des négociations selon les conditions israéliennes" est inacceptable. Cela prouve simplement, selon eux, "la faiblesse de la position arabe face aux dangers israéliens et à la pression américaine".

L'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, est attendu cette semaine dans la région pour tenter une de fois de plus de ramener les deux parties à la table des négociations.

Par ailleurs, un haut fonctionnaire américain a révélé dimanche que la Syrie autorisait les guérilleros du Hezbollah à s'entraîner sur son sol, en prévision d'une opération de combat anti-aérien utilisant des technologies de pointe. Dans un entretien avec le journal koweitien A-Rai, le fonctionnaire attirait l'attention sur le fait que si Damas est capable de fournir de tels missiles au Liban, Israël serait susceptible de frapper le territoire syrien.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 21:43

Vers une alliance entre les empires perse et ottoman ?



Une Analyse d'ARIé.





Vous vous souvenez peut-être du convoi 
Viva Palestina, dont l’objectif était de briser l’embargo imposé à Gaza par les Egyptiens. Ce convoi d’aide humanitaire transportant de la nourriture et des fournitures médicales est arrivé dans la bande de Gaza, un mois après qu’il ait entrepris son voyage depuis l’Angleterre. Après quelques divergences avec les autorités égyptiennes, le convoi a obtenu finalement l’autorisation d’entrer à Gaza.

Si vous ne vous souvenez pas de cet épisode, c’est assez naturel, dans la mesure où sa couverture médiatique n’a pas été, selon Erdogan, ce qu’elle aurait dû être. Le Premier ministre turc a donc eu une idée: placer à la tête du prochain convoi qui forcera le blocus imposé par l’Egypte une vedette suffisamment charismatique pour mobiliser les média du monde entier; et même deux vedettes, tant qu’à faire. Il a donc proposé au Président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, et surtout, l’inénarrable Hugo Chavez, de conduire personnellement le prochain convoi à Gaza. Vous pensez bien qu’Hugo a accepté avec enthousiasme la proposition d’Erdogan; lui qui tous les lundi et jeudi dis pis que pendre d’Israël.

L’entrée triomphale de Chavez à Gaza, forçant le blocus égyptien, bombant le torse et distribuant des bombons aux enfants vaudra son pesant de cacahouètes. Je me demande d’ailleurs pourquoi les palestiniens n’y ont pas pensé tous seuls. Placer à la tête d’un convoi humanitaire, qui fera le forcing pour entrer dans Gaza, une personnalité de premier plan -je leur suggère de prendre un acteur ou un(e) chanteur plutôt qu’un politique – est un truc médiatique de premier plan pour mobiliser la sympathie internationale à la cause palestinienne, et je suis convaincu que les candidats ne vont pas manquer. Il a fallu que cette idée germe dans une tête de turc. Décidément cet Erdogan est machiavélique.

Pour faire plus sérieux – ce qui ne signifie pas que ce qui précède ne l’est pas – on peut s’interroger sur le véritable jeu que joue la Turquie ?

S’agit-il simplement de susceptibilités diplomatiques ou d’une volonté affirmée de prendre la tête de l’Islam sunnite au lieu et à la place de l’Egypte ?

 

Pour ce qui est de l’aspect diplomatique, il faut bien reconnaître que Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires Etrangères, s’est comporté comme un parfait imbécile. Il parait que l’idée de faire asseoir l’ambassadeur de Turquie sur un sofa en contrebas lui a été inspirée par une visite au tombeau des Patriarches. Je cite un texte d’Israël Actualités en date du 15 Janvier: « Le vice-ministre a confié à des proches que l’idée d’asseoir l’ambassadeur turc en basse position lors de leur entrevue, lui est venue lors d’une récente visite à Hevron, au Caveau des Patriarches . En effet, le guide lui avait expliqué que durant l’occupation turque ottomane d’Erets Israël, les Musulmans interdisaient aux Juifs (Dhimmis) de gravir au delà de la septième marche qui menait à la Caverne de Makh’pela, dans le but de les humilier et de leur interdire d’être à la même hauteur que les Musulmans. Dany Ayalon a ainsi voulu montrer à l’ambassadeur de Turquie l’effet d’une telle mesure qui faisait loi à l’époque ». De la géopolitique biblique mal comprise: on n’humilie en aucune façon qui que ce soit, et à fortiori quand il s’agit du représentant officiel d’un pays musulman qui comporte 10 fois plus d’habitants que l’Etat d’Israël. Dans un pays normal, ce Monsieur aurait été prié de rendre sa Volvo de fonction et son tablier, mais pas en Israël, où la sacro sainte coalition gouvernementale prime sur tout le reste.

 

 

Outre ces susceptibilités diplomatiques, les ambitions ottomanes d’influence au Moyen-Orient sont inquiétantes. Snobés par l’Union européenne, les turcs ont tourné leur regard vers l’est. Après avoir mis au pas l’armée (en l’infiltrant d’islamistes) qui, depuis Attaturk a une tradition laïque et entretenait de bonnes relations avec Israël, les dirigeants turcs ne craignent plus de révolution du palais par les militaires, et développent leur stratégie.

 

J’ai néanmoins du mal à croire qu’Erdogan ait définitivement tourné le dos à l’Occident, en s’alliant avec la Syrie et surtout avec l’Iran. Ces alliances me paraissent quelque part contre nature. Par contre, sa volonté de supplanter l’Egypte en devenant la référence sunnite dans monde musulman semble réelle, et d’autant plus vraisemblable que Moubarak ne va pas tarder à quitter la scène, et qu’aucun successeur d’envergure ne pointe à l’horizon en dehors de son fils falot, Gamal. La «cause palestinienne » est toujours un excellent vecteur pour s’allier les grâces des musulmans. Erdogan enfourche le cheval de Gaza pour discréditer les égyptiens qui, aux yeux du monde islamique, sont devenus les suppôts des Américains et des Sionistes. Le mur d’eau creusé par les Egyptiens le long de la ligne Philadelphie qui séparera définitivement Gaza de l’Egypte et comblera les tunnels, scellera définitivement l’image de Moubarak comme traitre à la cause arabe. Or un vide est toujours rapidement rempli dans le monde arabe et aucun Etat musulman en dehors de la Turquie n’est en mesure de la combler.

 

La Turquie, membre de l’Alliance Atlantique, forte d’une zone d’influence accrue, pèsera beaucoup plus lourd face à l’Union européenne. On est alors en droit de se demander si les manœuvres d’Erdogan ne sont pas destinées à peser sur l’Europe et les Etats-Unis, pour obtenir l’entrée de la Turquie dans l’Union ou je ne sais trop quoi d’autre.

 

Ce qui m’inquiète d’avantage c’est la possibilité d’un partenariat stratégique entre l’Iran chiite et une Turquie mollement sunnite. En effet, aucun Etat arabe farouchement sunnite, tel que l’Arabie saoudite, ne peut envisager de s ‘allier durablement avec l’Iran, alors que la Turquie, non intégriste, est à même de privilégier une alliance politique et militaire avec l’Iran à un dogmatisme religieux. En d’autres termes les Empires ottoman et perse vont-ils conclure une pax musulmane, sur le dos d’Israël et du reste du monde, aussi ? Si c’est le cas, alors pauvres de nous.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 17:57
Par Gad
pour http://lessakele.over-blog.fr/ et http://www.aschkel.info/


L'affaire de la "crise turque", montée sciemment en épingle par Recep Tayyip Erdogan, n'en finit pas de faire des vagues, aussi bien pour ce qui concerne l'éloignement consommé de la Turquie à l'égard du camp occidental, que dans le cadre de la politique intérieure israélienne. L'opportunité de la "maladresse" de Danny Ayalon permet aux membres de Kadima (17 d'entre eux) et à leur chef contestée, Tsipi Livni, en rivalité ouverte avec Shaül Mofaz, de revenir au premier plan pour dénoncer le "fiasco" et les couacs au sein du Ministère des Affaires étrangères, malgré la solidarité de façade d'Avigdor Lieberman avec son vice-Ministre. Les membres de ce Parti, qui sont experts en concessions, ont interféré,  sans sourciller, dans la politique étrangère de leur propre pays, en envoyant eux-mêmes une lettre d'excuse à l'Ambassadeur de Turquie. Tsipi Livni, quant à elle, dénonce depuis longtemps la coalition au pouvoir comme incapable de présenter une image cohérente et positive de la politique israélienne au Moyen-Orient.  Cela revient à nier, en quelque sorte, que les prises de position d'Erdogan puissent représenter un quelconque danger stratégique, dans son soutien ouvert à l'Iran, au Hamas, au Hezbollah ou à la Syrie.  Ces derniers jours, l'obligation de disposer d'un visa pour le passage des frontières entre la Turquie, le Liban et la Syrie, a été levée. Les transits seront ainsi facilités, reste à s'interroger sur leur contenu. Très récemment encore, plusieurs membres d'une délégation de l'ambassade turque en Egypte faisait partie des contestataires, avec le député Galloway, en antisionistes convaincus, qui ont fait plus de 55 blessés, à la frontière entre El Arish en Egypte et Israël. Quelques-uns d'entre eux ont ainsi pu découvrir les joies des prisons égyptiennes, pour trouble à l'ordre public dans un pays tiers. Moubarak a t-il dû "s'excuser" platement pour les avoir faits dormir en prison et en quoi cet incident est infiniment plus grave que de savoir si l'Ambassadeur en Israël est confortablement installé dans un fauteuil?

Pire, à l'heure de graves menaces régionales, Erdogan passe son temps entre Téhéran et Damas en affichant sa totale solidarité avec le programme nucléaire iranien. Il signe moults accords avec les parties de l'axe du champignon à portée de main, dont celui d'empêcher tout survol israélien et américain et de signaler à ses nouveaux alliés tout mouvement suspect dans sa région, qu'il vienne de Washington ou de Jérusalem. Quand bien même il serait membre de l'OTAN ou que l'Amérique aurait conclu un ensemble de traités stratégiques entre la Turquie et Israël, dont des achats et fourniture de matériel  qu'il retournerait donc impunément contre ses anciens acolytes. D'autres accords qu'il signe concernent les oléoducs en provenance de Russie, via l'Asie Centrale, ainsi qu'une aide russe au développement de son nucléaire, pour le moment civil. Lesquels Russes ont déjà prévu de fournir de l'essence à l'Iran via leurs filières en Asie centrale, en cas de nouvelles sanctions contre Téhéran.

  Erdogan est également en train de préparer une petite flotte de dénonciation de la situation à Gaza, constitués de navires battant pavillons turc, vénézuélien (Chavez) et sud-Africain. Le fait que ces navires soient affrétés par des gouvernements est censé dissuader Israël de procéder à une opération de police au large de ses côtes. Erdogan prend donc la tête d'une coalition, non seulement anti-israélienne, anti-américaine, mais également anti-arabe, pour autant qu'on compte, parmi ceux-là les régimes dits "modérés" sunnites, trouvant des arrangements régionaux avec Israël ou ayant signé des accords de paix. Il ne s'agit pas là, de simples rebuffades de salon diplomatique, d'usage de mots ou d'attitudes non-conformes au protocole, mais bien de grandes manoeuvres et de propagande, comme le reflètent les émissions islamistes et la préparation des esprits anciennement laïques, dans les programmes TV de Turquie.  Le revirement est ancien, progressif et la technique, celle du cheval de Troie ou Taqqyia.

Mais, en Israël, on ne semble y voir que l'occasion de joutes politiciennes d'après-élection, passant outre toute discipline nationale pour faire régner la cacophonie des caciques de partis. Shimon Peres, bien entendu, y est allé de son couplet, auquel Danny Ayalon n'a pas pu se soustraire. Peres, qui s'était déjà excusé pour les insultes proférées à l'encontre d'Israël à Davos, par le même Erdogan, le bourreau de milliers de Kurdes, celui qui couvre encore le génocide arménien, en promettant aux uns et autres des rapprochements à la petite semaine, par les mêmes tactiques sournoises et "diplomatiques."

Derrière la scène, évidemment, Ahmadinedjad ne peut que se réjouir et voir croître, jour après jour, son influence en manipulant les marionnettes de ce théâtre d'ombres téhéranaises... Qui disait que les Iraniens jouaient aux échecs pendant que les Etats-Unis et Israël se contentaient d'une petite partie de Backgammon?




Turquie : des excuses et après ?
Par HERB KEINON
15.01.10

Une journée après les excuses officielles du vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, quelles conclusions peut-on tirer concernant le futur des relations israélo-turques ?

Shimon Pérès.
Photo: AP , JPost

Pour certains, les excuses prononcées à l'égard de l'ambassadeur turc Oguz Celikkol va permettre une reprise de confiance entre Ankara et Jérusalem. Selon une source israélienne, l'Etat hébreu va "gagner un bénéfice de la manière dont Ayalon a géré la crise. Résultat : la Turquie sera aujourd'hui plus prudente dans ses déclarations à l'égard d'Israël".

Une opinion qui n'est pas partagée par de nombreuses voix au sein du ministère des Affaires étrangères. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, va continuer à vilipender régulièrement Israël en dépit des protestations de Jérusalem. Pourquoi ? "Parce qu'il n'a rien à perdre", explique une source au sein du ministère. "Attaquer Israël ne lui coûte rien et lui fait même gagner des voix dans l'opinion publique turque et dans celle du monde arabe".

17 députés renouvellent les excuses

Néanmoins, pour le président Shimon Peres, l'incident est clos. Ces derniers jours, il a œuvré en coulisse pour parvenir à des excuses publiques. Selon Peres, il s'agit de l'erreur d'un seul homme et non de l'Etat hébreu : "Nous ne pouvons l'attribuer à la diplomatie israélienne dans son ensemble", a-t-il déclaré durant le salon agricole organisé à Tel-Aviv.

Le président Shimon Peres semble être un habitué des excuses. Il avait déjà été obligé de calmer le jeu en janvier dernier après la conférence de Davos en Suisse. Le Premier ministre turc Erdogan avait alors quitté précipitamment le sommet après une longue intervention du président israélien.

La Knesset ne compte pas se limiter aux excuses d'Ayalon. Un groupe de 17 députés a été mis sur pied, jeudi, afin d'envoyer un autre courrier à l'ambassadeur Celikkol. L'initiative a été prise par le parlementaire Kadima Robert Tibayev, à la tête de l'organisation pour l'amitié israélo-turque. Avec le soutien de Tzipi Livni, il a exprimé ses "regrets" concernant l'incident.

L'objectif de ce courrier : tenter de corriger les dommages causés par Ayalon et restaurer les relations de confiance entre les deux pays.

Treize des dix-sept signataires de la lettre sont issus du parti d'opposition Kadima et seulement deux font partie de la coalition gouvernementale : les députés travaillistes Eitan Cabel et Daniel Ben-Simon. Aucun membre du Likoud n'a signé.

LIRE AUSSI :

Excuses tardives >>>

      
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 04:21
Il n'y a pas moyen qu'ils restent tranquilles !


Affrontements interpalestiniens au Liban

[Jeudi 14/01/2010 13:58]

 

Une dispute entre le Jihad Islamique et un clan affilié au Fatah a tourné à la violence à propos du contrôle d’une mosquée dans les faubourgs de Beyrouth. La « Mosquée Furqan » est devenue depuis un certain temps l’épicentre d’une sourde lutte entre factions terroristes palestiniennes sur le sol libanais. Les choses ont commencé à se gâter il y quelques semaines lorsque des éléments du Jihad ont décidé de prendre de force le contrôle du lieu de…prières, arguant « qu’il avait été rénové avec des fonds collectés par le Jihad ». Et la famille Al-Ashwah, affiliée au Fatah, s’est soudainement vu interdire l’accès à cette mosquée qu’elle contrôlait pourtant depuis qu’elle a été construite.

Sahar Atrache, analyste spécialisé dans les Crises Internationales, rappelle que « les camps de ‘réfugiés’ sont depuis des années le théâtre de luttes – parfois sanglantes – entre les membres de l’OLP et ceux qui se font appeler ‘Tahaluf’, et qui sont en fait un ramassis de membres du Jihad, Hamas et autres factions pro-syriennes » « En plus de cela » note Atrache, « il y une grande interférence de l’élément familial et tribal qui vient se greffer sur l’affiliation politique, idéologique ou religieuse »

La mosquée en question est située en bordure du camp de Burj Al-Barajneh, qui avait déjà été dans le feu des projecteurs l’an passé, lorsque des affrontements sanglants avaient opposé l’armée régulière libanaise avec des éléments de « Fatah El-Islam », mouvance palestinienne proche d’Al-Qaida!

Ce qui n’empêche pas Hassan Nassar, l’un des résidents, de déclarer au journal A-Shark Al-Awsat « que la situation n’est pas aussi sérieuse que celle décrite par les médias, que les problèmes qui surviennent sont généralement vite réglés (on le croit) et qu’il n’y a pas d’éléments extrémistes dans ce camp »!!!

par Shraga Blum 
http://www.actu.co.il/ 
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 05:32
nwfp-waziristan
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 03:24

Ghajar: Manifestations en faveur de la poursuite de l'occupation israélienne 



Et oui cela me fait penser à des milliers d'autres qui ne veulent même pas entendre parler de l'Autorité Palestinienne corrompue, ou encore moins du 'Hamas, ceux là à Ghajar ont une peur bleue des nazislamistes du 'Hezbollah





 - Les habitants de la localité de Ghajar ont manifesté contre les forces israéliennes du secteur se trouvant en territoire libanais et actuellement occupé par Israël et se sont adressés au responsables du bureau des affaires étrangères à Tel-Aviv pour demander l'annulation de tout projet concernant un possible retrait de Tsahal.

 

Selon la presse israélienne, la réunion avec un responsable du ministère des affaires étrangères ne pourrait constituer une indication concernant un retrait imminent des forces israéliennes, alors que des discussions avec les Nations Unies se poursuivent au sujet de cette localité.

Selon les informations disponibles, les casques bleus de la Finul pourraient être déployés sur les lieux à la fin d'empêcher toute activité ou infiltration en Israël du Hezbollah. Ce plan, qui aurait déjà été approuvé par le gouvernement israélien, aurait provoqué une vive inquiétude des habitants, essentiellement alaouites d'origine syrienne et ayant acquis la nationalité israélienne.


Pour rappel, à l'origine située exclusivement dans la zone du Golan occupé par Israël depuis 1967 et annexés en 1982,cette localité s'était étendu en territoire libanais à la faveur de l'occupation israélienne entre 1978 et 2000. Israël avait alors évacué un tiers de ce village en 2000, pour ensuite l'occuper à nouveau à la faveur du conflit de juillet 2006.

.libnanews.

Ghajar : “Ne donnez pas notre village à la FINUL”

Il y a 12 heures - Juif.org

Un certain nombre de résidents de Ghajar ont rencontré mardi le directeur général du ministère des affaires étrangères Yossi Gal pour lui exprimer leur opposition farouche à un retrait israélien de la partie nord du village.
 
Les résidents ont déclaré qu’une telle décision rendra leur vie insupportable, et ils devront passer par des contrôles de sécurité chaque fois qu’ils devront travailler leurs champs, aller dans un magasin ou au supermarché. Ils mettent aussi en garde contre des violences du Hezbollah si Israël se retire de la partie nord de la ville.
 
Gal dirige l’équipe israélienne de négociations avec la FINUL sur un possible retrait de la ville, qui est traversée par la frontière libanaise. Gal a présenté au commandant de la FINUL, le général Claudio Graziano jeudi la vision israélienne des arrangements dans et autour de la ville suite à un possible retrait de Tsahal.
 
Un responsable du ministère a déclaré que l’entrevue de mardi avec des résidents de Ghajar ne doit pas être interprétée comme une indication de retrait imminent de la partie nord de la ville. Les discussions avec la FINUL se concentrent sur comment les forces de la FINUL seront déployées dans et autour de Ghajar pour empêcher les terroristes du Hezbollah de faire rentrer des hommes ou des armes en Israël.
 
Le gouvernement a apparemment approuvé un plan pour donner le contrôle de la partie nord du village à la FINUL. Aucune barrière physique ne sera construite entre les parties nord et sud, mais la FINUL patrouillera plutôt dans la ville et ses environs.
 
Cependant, les détails doivent toujours êtres précisés entre Israël et la FINUL. Tous les résidents de la ville sont citoyens israéliens, et personne ne parle publiquement de quel sera leur statut juridique, si la partie nord est confiée au contrôle de la FINUL.
 
Ghajar compte à peu près 2 000 habitants dont 70% vivent dans la partie nord. Lorsque Tsahal s’est retiré du Liban en 2000, l’ONU a déterminé que la frontière internationale entre Israël et le Liban passait par le milieu du village.
 
Depuis lors, Israël a placé un barrage à la partie sud, et les résidents ont déclaré à Gal que cela empêchait les gens d’entrer et de sortir librement. Cette situation ne fera que s’aggraver si Tsahal devait quitter la zone.
 
Les résidents ont présenté mardi à Gal, qui était accompagné par des responsables de Tsahal et des ministères de la défense, des affaires étrangères et de la justice, des cartes qui, selon eux, prouvent que la ville n’a jamais été coupée en deux par la frontière internationale.
 
Depuis la seconde guerre du Liban en 2006, Israël a maintenu une présence militaire dans la partie nord de la ville, et a construit une barrière de sécurité autour.
 
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 12:35

Ayalon: se montrer ferme vis-à-vis de la Turquie

[Mardi 12/01/2010 11:37]

 

0518Le Premier ministre turc multiplie ces derniers temps les propos hostiles à l’encontre d’Israël. Recep Tayyip Erdogan, qui recevait lundi à Ankara son homologue libanais Saad Hariri, a déclaré, lors de la conférence de presse qui a suivi l’entretien, qu’Israël faisait un usage excessif de sa force contre les Palestiniens. Il a également accusé Tsahal d’avoir violé l’espace aérien du Liban ainsi que ses eaux territoriales, « mettant ainsi en danger la paix du monde ».

Mais ce n’est pas pour cela que l’ambassadeur turc en Israël, Ahmet Oguz Celikkol, a été convoqué lundi soir au ministère des Affaires étrangères. Il a été reçu froidement par Danny Ayalon, qui a dénoncé, au nom du gouvernement israélien, la diffusion d’un nouveau feuilleton antisémite et anti-israélien à la télévision turque, qui utilise tous les clichés chers à la propagande palestinienne. Dès le début de l’entretien, Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères, a tenu à souligner pour la presse que « le diplomate était assis sur un siège plus bas que celui de ses interlocuteurs et qu’il n’y avait dans la pièce que le drapeau d’Israël ».

Après cette entrevue, certains n’ont pas manqué en Israël de condamner l’attitude d’Ayalon, prétendant qu’il avait humilié inutilement l’ambassadeur turc et qu’il devait lui présenter ses excuses. Mais Danny Ayalon ne regrette rien et n’a pas l’intention de se disculper. Et d’ajouter: « Ceux qui doivent s’excuser, ce sont les Turcs pour les dernières déclarations d’Erdogan et pour ce feuilleton ». Ayalon a encore précisé: « Nous tenons simplement à fixer nos limites. Nos liens stratégiques avec la Turquie sont certes importants mais ceux qui parlent de politesse et de diplomatie devraient faire attention à leur langage ».

Ayalon a expliqué qu’il avait décidé avec ses collaborateurs de faire passer cette fois un message particulièrement ferme suite à ce feuilleton antisémite. Il a affirmé que c’était le minimum que pouvait faire son ministère après de telles provocations provenant de responsables politiques ou autres en Turquie. Et il a estimé « qu’il fallait parfois savoir oublier les codes de la diplomatie pour atteindre ses objectifs ». Ayalon a souligné en conclusion que « ce n’étaient pas les Israéliens qui cherchaient les affrontements ».

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 06:44
Israël /Egypte : Une frontière trop poreuse
Par Joanna Maman pour Guysen International News - Mardi 12 janvier 2010 

AP Photo /Eyad Baba

Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, a approuvé la construction d’un mur électronique ultramoderne d’une longueur de 255 kilomètres et d’un coût de 270 millions de dollars aux frontières avec l’Egypte,  en vue d’interdire les infiltrations et de protéger la sécurité d’Israël.
 

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a donné son accord dimanche 10 janvier à un projet visant à établir une barrière avec du matériel de surveillance perfectionné sur une partie de la frontière israélo-égyptienne pour écarter les immigrants clandestins et les activistes.
 
L’objectif principal est d’éviter l’infiltration de terroristes et d’immigrants clandestins. En effet, des milliers d'immigrants africains et autres, fuyant des conflits et cherchant du travail, sont entrés en Israël ces dernières années en franchissant la frontière très poreuse avec l'Egypte. Selon le ministère israélien de l'Intérieur, environ 300.000 étrangers illégaux vivent actuellement en Israël.
 
Dans un communiqué, le Premier ministre israélien a annoncé, "j'ai pris la décision de fermer la frontière sud d'Israël aux éléments infiltrés et aux terroristes. C'est une décision stratégique visant à préserver le caractère juif et démocratique de l’Etat hébreu".
 
Il a ensuite précisé qu’Israël continuerait à admettre des réfugiés en provenance de zones de conflit et notamment du Darfour, mais que cet accueil restera sous le contrôle des gardes frontières pour éliminer tout risque sécuritaire. "Israël autorisera l'entrée de réfugiés en provenance de zones de conflit mais ne permettra pas que ses frontières soient utilisées pour inonder le pays de travailleurs illégaux", a-t-il déclaré.
 
La réalisation de la clôture prendra environ deux ans et coûtera un milliard de shekels soit près de 270 millions de dollars. De source militaire, elle ne sera pas érigée le long de l'ensemble de la frontière, longue de 266 km, mais uniquement sur les tronçons jugés les plus sensibles.
 
De son côté, la police égyptienne a durci ces derniers mois ses efforts de surveillance et ses conditions sécuritaires pour protéger la frontière avec Israël face à une recrudescence du trafic de personne. Depuis mai, au moins 17 africains ont été tués par la police égyptienne, en essayant de traverser le désert du Sinaï vers Israël.
 
Mais au-delà de cette immigration clandestine, il s’agit lutter contre le trafic de la drogue qui profite largement des défaillances sécuritaires de cette frontière et de l’intrusion régulière de terroriste privilégiant régulièrement cette voie d’accès pour pénétrer en Israël.
 
L'Egypte construit pour sa part une barrière souterraine le long de sa frontière avec la bande de Gaza pour freiner la trop active contrebande du Hamas.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:21
Berri: Le Liban respecte la résolution 1701

BEYROUTH- Selon le journal An-Nahar, le chef du parlement Nabih Berri a déclaré lors de sa rencontre avec le sénateur américain John McCain que le Liban respecte la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies, ajoutant que le cabinet ainsi que les FSI œuvrent pour son application. 

Berri a ajouté que même si le Liban porte atteinte à la résolution 1701, cela n’est point comparable au nombre de violations exercées par Israël. Il a par ailleurs signalé que les politiques américaines “ne font que lutter contre le terrorisme dans les montagnes Tora Bora”, alors que la vraie guerre, selon lui, consiste à donner à certaines nations le droit d’avoir leur propre politique. 

Ca c'est fort !!!!  Ah pauvres de nous ! avec des voisins pareils !


Faisant allusion aux chefs américains, Berri a également précisé qu’il n’est pas nécessaire de faire preuve “d’intentions de paix” sans aider les palestiniens dans leur lutte de droits.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:03
Prémices d'une nouvelle guerre à Gaza

L'Egypte tente d'affaiblir le Hamas qui pourrait réagir violemment.

Lundi 11 Janvier 2010

Israël a suivi avec beaucoup d'attention les troubles qui ont agité la frontière entre Gaza et l'Egypte craignant des répercussions à ses frontières si le Hamas tentait, par une manœuvre de diversion, de desserrer l'étau auquel il est soumis. L'Etat juif n'était pas directement concerné par le conflit entre les deux protagonistes mais peut difficilement rester impassible devant le risque d'une reprise des tirs de roquettes qui sonnerait le glas d'un calme relatif depuis plus d'une année.

Le retrait israélien de Gaza en 2005 et le blocus encore en vigueur aux frontières avec l'Etat juif a entrainé le creusement de centaines de tunnels chargés essentiellement de faire passer des vivres, de l'argent et des armes en quantité tellement considérable que les services de renseignement israéliens estiment à présent que la capacité militaire du Hamas a atteint celle du Hezbollah de 2006. L'opération «plomb durci» de janvier 2009, la guerre de Gaza, avait permis la destruction de plus de deux milles tunnels dont certains ont depuis été reconstruits. Les bombardements effectués épisodiquement par l'aviation israélienne n'ont pas réduit l'activité de contrebande dans la mesure où le creusement de galeries souterraines est devenu une activité lucrative pour beaucoup de gazaouis et une source d'entrée d'impôts pour les dirigeants du Hamas.

Barrière métallique

L'Egypte a longtemps choisi la passivité face à ce phénomène en fermant volontairement les yeux sur ces trafics afin de ne pas être soumise aux critiques arabes et surtout, de ne pas donner l'impression de s'acoquiner avec Israël. Elle a cependant décidé d'agir et de mettre un terme à la contrebande en créant à sa frontière une barrière métallique, profondément insérée à 18 mètres de profondeur, avec pour objectif de scinder tous les tunnels existants. Des énormes foreuses, protégées par des blindés lourdement armés, enfoncent dans le sol des poteaux d'acier pour verrouiller la frontière de manière durable. Ce revirement politique s'explique par la volonté d'inciter les dirigeants du Hamas à accepter la main tendue par le Fatah pour s'opposer ensemble à la stratégie politique israélienne.

Mais la motivation du président Moubarak est double. En asphyxiant Gaza, il cherche d'abord à appuyer Mahmoud Abbas dans sa reconquête du pouvoir en forçant le Hamas à négocier un terrain d'entente avec l'Autorité palestinienne. Son deuxième objectif est d'ordre purement interne car l'influence croissante de l'islamisme aux portes de son pays renforce les mouvements intégristes qui se développent en Egypte en mettent en danger son régime.

Les autorités s'inquiètent par ailleurs de l'émergence d'une nouvelle génération de prêcheurs qui ont décidé de donner un coup de jeune à la prédication traditionnelle en l'enrichissant de préceptes modernes. L'Egypte, berceau historique de l'islamisme, ne reconnait plus l'islam issu du nationalisme arabe des années 1970, porté alors par des organisations bien identifiées agissant au grand jour comme les Frères musulmans, le Jihad et la Djamaa islamiya. Les dirigeants égyptiens craignent la proximité grandissante des Frères musulmans et du Hamas.

Frontières sacrées

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, est monté au créneau et a justifié cette clôture de sécurité: «Les frontières égyptiennes sont sacrées et aucun égyptien ne permet qu'on les viole, d'une façon ou d'une autre». Pour se couvrir vis-à-vis de l'opinion arabe, le président égyptien a alors demandé et obtenu de la plus haute autorité de l'islam sunnite, le Conseil de recherche islamique d'Al-Azhar, l'imprimatur pour son projet:«C'est le droit légitime de l'Egypte de construire une barrière qui empêche les nuisances venant des tunnels construits sous Rafah. Ceux qui s'opposent à la construction de cette barrière violent les commandements de la loi islamique»a confirmé l'imam d'Al-Azhar, Mohammed Tantaoui.

Le Hamas pouvait difficilement assister en spectateur à la perte de ses principales sources de revenus. Plusieurs centaines de tunnels rapportent chacun 2 500 dollars par jour et occupent près de 15 000 personnes qui font passer de manière quotidienne un million de dollars de biens selon Issa Nashar, maire de Rafah. En écho à la construction du mur, le ministère de l'intérieur de Gaza menace que: «Les gens veulent vivre et avoir quelque chose à manger. Ils pourraient faire n'importe quoi. Mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là».

Le Hamas a tenté de mobiliser les opinions arabes et musulmanes en suscitant des manifestations devant les ambassades égyptiennes des pays frères. Comble de l'insulte, les manifestants arboraient le portrait du président Moubarak marqué au front par l'étoile de David.

Plomb durci

Les évènements actuels ressemblent à s'y méprendre à ceux qui prévalaient avant l'opération «plomb durci» de janvier 2009. Les lancements de roquettes sont suivis de représailles et les morts touchés par l'aviation israélienne ont déjà atteint la dizaine en une semaine. La reprise des hostilités par le Hamas semble répondre à trois objectifs.

Ne pouvant s'en prendre directement à leur voisin arabe qui construit un mur pour les neutraliser, les miliciens tentent de semer le trouble dans la région pour inciter les égyptiens à réviser leur position intransigeante qui vient de s'illustrer par l'interdiction faite à des convois humanitaires de traverser la frontière avec Gaza.

Le deuxième objectif est lié aux négociations pour la libération du soldatGuilad Shalit qui sont dans l'impasse. Benjamin Netanyahou a confirmé qu'il ne changerait pas sa position. Il n'était pas partisan d'accepter un diktat en contradiction avec sa doctrine de ne jamais négocier avec les terroristes. Il a précisé le 10 janvier qu'Israël n'acceptera pas de libérer«les symboles du terrorisme» et confirmé que le gel de la construction dans les implantations ne s'étendra pas au-delà des dix mois prévus. Khaled Meshal, le dirigeant politique du Hamas a fait savoir en écho que son organisation donnerait dans quelques jours sa réponse finale à l'offre israélienne d'échange de prisonniers. En réveillant la frontière sud, le Hamas veut se rappeler au bon souvenir des négociateurs pour leur faire comprendre qu'il n'y aura jamais d'accalmie si les conditions posées ne sont pas intégralement respectées. La situation est bloquée et nous risquons donc d'assister à une séries d'attaques à la roquette suivies de représailles qui pousseront l'Etat-major israélien à prôner une intervention massive contre Gaza pour mettre fin aux tirs. Une situation similaire a déjà été vécue en décembre 2009.

Représailles

Dans le raid aérien de représailles qui a eu lieu dimanche 10 janvier dans la soirée, dans le centre de la bande de Gaza, trois membres du Djihad islamique ont été tués. Certains experts israéliens émettent alors l'hypothèse que le réchauffement de la frontière avec Israël n'a pas été ordonnée par le premier ministre Ismael Haniyé lui-même mais serait une initiative du Djihad islamique qui apprécie mal l'accalmie décidée en haut lieu parce qu'elle a pour effet de démobiliser ses troupes. Cela expliquerait que les victimes visées appartiennent toutes à cette organisation.

Enfin, la mise au point avec succès par les israéliens du système anti-roquettes Kipat Barzel (Dôme de fer) qui sera opérationnel dès cet été pousse le Hamas à se manifester avant l'installation complète de cette protection qui risque de neutraliser l'action de ses miliciens. Le Hamas avait immédiatement réagi en présentant pour la première fois de nouveaux missiles introduits par les tunnels qui «constitueront une surprise pour Israël». Mais de source militaire israélienne on tend à expliquer qu'il n'y a rien de nouveau dans cette annonce qui doit s'insérer dans le cadre d'une politique d'intoxication.

Mahmoud Abbas et les égyptiens n'approuvent nullement la reprise des hostilités qui desservira leur cause et qui risque de toucher à nouveau les populations civiles palestiniennes. Pour Israël, les craintes manifestées au début du déclenchement du conflit entre Gaza et l'Egypte se confirment.

Jacques Benillouche




Sur http://www.jerusalemplus.tv/ et http://www.slate.fr/ 

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