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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 19:09
L’Arabie saoudite poursuit la guerre contre les rebelles au Yémen : une guerre par procuration contre l’Iran

L’armée saoudienne paie un lourd tribut : 73 morts et 470 blessés

mardi 22 décembre 2009 - 16h44, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info



Le Yemen
Carte: RFI



L’Arabie saoudite a revu à la hausse le bilan des opérations engagées depuis près de deux mois contre la rébellion Al-Houthi, à la frontière avec le Yémen. Selon Riyad, 73 militaires ont été tués et 470 autres ont été blessés, dont 60 sont toujours hospitalisés. Le commandement de l’armée saoudienne reconnait en outre que 26 militaires sont toujours portés disparus.

L’adjoint au ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled Bin Sultan, a reconnu, ce 22 décembre, le bilan officiel des opérations menées contre les « insurgés » qui tentent de s’infiltrer en territoire saoudien. Aux rebelles qui occupent la localité frontalière d’Al-Jabiri, Khaled Bin Sultan a lancé un avertissement leur accordant 48 heures pour se rendre aux forces saoudiennes. Notons que le village Al-Jabiri est une avancée saoudienne (enclave) encerclée aux trois quarts par le Yémen, ce qui en fait une position militairement indéfendable. Les rebelles l’ont occupée depuis plusieurs jours.




Par ailleurs, le prince Khaled Bin Sultan a affirmé que les forces saoudiennes ont sécurisé l’ensemble de la frontière sud avec le Yémen, dans la province de Jazane. Mais il n’a pas évoqué la partie nord de la frontière. Pourtant, les rebelles, alliés à Al-Qaïda et soutenus par l’Iran, multiplient les tentatives d’ouvrir de nouveaux fronts avec l’Arabie saoudite. A cet égard, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique est de plus en plus présente dans le Hadramouth, à l’est du Yémen, une province désertique où les tribus se convertissent au chiisme. La particularité de ce territoire est sa vaste étendue et sa proximité avec le « Roubeh Al-Khali » (le quart vide), qui fut longtemps disputé par l’Arabie et le Yémen. En outre, les autorités de Sanaa ont annoncé, ce mardi, la saisie de 37 voitures chargées d’armes et de munitions, destinées aux rebelles. Ce qui prouve que ces derniers ne s’avouent pas vaincus. Leur détermination à harceler l’Arabie est proportionnelle aux divergences politiques et idéologiques qui alimentent la crise saoudo-iranienne tant en Irak qu’au Liban.


 

Le président égyptien Hosni Moubarak a entamé une tournée dans les monarchies du Golfe, immédiatement après avoir reçu au Caire le président du Parlement iranien, Ali Larijani. Plusieurs observateurs estiment que l’Egypte serait sur le point de tenter une médiation entre la République islamique d’Iran et ses voisins sunnites du Golfe. Mais avant d’en arriver là, il faudrait que le Caire et Téhéran parviennent à normaliser leurs relations. A l’heure actuelle, la tournée de Moubarak serait davantage un signe de tension (revue des troupes) qu’un signe d’apaisement (médiation).

Khaled Asmar

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source« MediArabe.info »

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 14:15
L'Égypte met le Hamas sous pression
Tangi Salaün - Le Caire
21/12/2009 |
 http://www.lefigaro.fr/
Chantier,le 11 décembre dernier,du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza sur le site du futur mur souterrain en acier antitunnels.
Chantier,le 11 décembre dernier,du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza sur le site du futur mur souterrain en acier antitunnels. Crédits photo : REUTERS

Avec la menace d'un bouclage complet de Gaza, Le Caire veut pousser les islamistes à faire des concessions.

Tirs palestiniens contre des engins de chantier à Rafah, fusillade visant un véhicule américain de l'USAid près d'al-Arich, à 70 km de la frontière : le nouveau mur souterrain en acier que l'Égypte construit, avec l'aide des États-Unis, le long de sa frontière avec la bande de Gaza provoque déjà des tensions dans le nord du Sinaï. Risquée en terme de sécurité, risquée en termes d'image, surtout dans le monde arabe, où l'Égypte est déjà accusée de participer au blocus de Gaza, la construction du mur antitunnels correspond à deux calculs stratégiques : honorer un engagement pris devant Israël et la communauté internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza d'une part, renforcer la pression sur le Hamas d'autre part.

Retour en arrière : il y a un an, la guerre à Gaza s'enlise et la polémique sur le nombre de victimes civiles gonfle. Mais le premier ministre israélien, Éhoud Olmert, rechigne à accepter un cessez-le-feu. Il veut obtenir la garantie que le Hamas ne pourra pas se réarmer grâce aux tunnels de Rafah, notamment en missiles iraniens. Le président égyptien, Hosni Moubarak, qui s'inquiète de l'influence croissante de Téhéran dans la région, partage cette préoccupation mais hésite à s'engager. Il faut plusieurs allers-retours de Nicolas Sarkozy entre Jérusalem et Charm el-Cheikh pour que le raïs accepte finalement de parler de « sécurisation » de la frontière.

 

Barrière antitunnels

 

Déjà évoquée au moment du retrait israélien de Gaza en 2005, l'idée d'une barrière antitunnels prend un tour concret début décembre, quand le journal israélien Haaretz évoque les travaux d'un mur souterrain de 10 km de long (la frontière en fait une quinzaine), composé de plaques d'acier pouvant s'enfoncer à 20 m sous terre.

Depuis un an, l'Égypte ne ménage pas ses efforts diplomatiques pour relancer les négociations sur la création d'un État palestinien et impliquer le président américain Barack Obama dans le processus de paix. Seule solution : une réconciliation entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas, chassé de Gaza à l'été 2007, qui permettrait aux Israéliens et à la communauté internationale, d'avoir un interlocuteur unique. Négocié depuis de longs mois au Caire, plusieurs fois espéré, cet accord n'a toujours pas vu le jour.

En faisant planer la menace d'un bouclage complet de sa frontière, l'Égypte espère pousser le Hamas à faire des concessions. Elle mise sur les divisions qui commenceraient, selon des sources proches du dossier, à poindre entre les responsables islamistes à Gaza, plutôt pragmatiques et prêts au compromis, et la direction en exil à Damas, plus intransigeante. Ce calcul concerne aussi les négociations sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit, elles aussi bloquées - par Israël, selon Le Caire - alors que le médiateur allemand aurait prévenu qu'il ne poursuivrait pas sa mission au-delà de la fin de l'année. La seule réaction officielle du Hamas a jusqu'à présent été de «demander des explications» sur la construction du mur. Les semaines qui viennent devraient dire si l'Égypte a gagné son pari.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 14:03

Nous avons déjà consacré plusieurs articles à ce sujet car il faut bien le dire c'est trés  préoccupant !


[gamal+hosni+moubarak.jpg]
Crédit : The American Interest
http://middleeastenfrancais.blogspot.com/ 








Que sera l’Egypte de l’après-Moubarak ?

[Mardi 22/12/2009 14:15]

 

Contrairement aux pays démocratiques, dans lesquels les changements de gouvernement se font en douceur, la fin de règne d’un dirigeant autoritaire peut présenter des dangers non seulement pour la population du pays en question mais également pour les pays environnants. C’est le cas notamment de l’Egypte, où le président Hosni Moubarak prépare activement sa succession, mais n’est pas assuré du maintien de la stabilité du pays après la prise de fonction de son successeur. En Israël, on suit bien-sûr de très près l’évolution de ce pays voisin, avec une certaine crainte de voir un jour les accords de paix remis en question par un nouveau régime mis en place au Caire.
La dernière visite en Israël du Ministre égyptien des Renseignements, Omar Suleiman a été également l’occasion pour les dirigeants israéliens de parler avec lui de ce volet important des relations entre les deux pays. Il est de notoriété qu’il existe en Egypte un fort courant islamiste issu du mouvement des Frères Musulmans, né en Egypte d’ailleurs, et qui effectue un travail de fond et de longue haleine dans la population majoritairement pauvre du pays. Jusqu’à présent, le Président égyptien a réussi à museler et juguler cette opposition sans prendre trop d’égards, mais cela va-t-il durer ? Les Renseignements israéliens ont observé que l’Iran et le Hezbollah sont très actifs en coulisse notamment pour favoriser le terrorisme dans la péninsule du Sinaï qui pourrait à terme déstabiliser l’Egypte.
Les prochaines élections n’auront lieu qu’en 2011, mais d’ores et déjà, Hosni Moubarak, qui ne briguera probablement pas un nouveau mandat (il est au pouvoir depuis 1981), s’active pour préparer une succession qu’il aimerait « tranquille ». Malgré la sérénité affichée par le pouvoir, la classe politique et la société civile sont en effervescence en vue de ce probable changement de régime, et plusieurs personnalités ont déjà fait part de leur volonté de se présenter au suffrage des citoyens, comme Amr Moussa le (très anti-israélien) Secrétaire Général de la Ligue Arabe, ou Muhamad Baradeï, Président sortant de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique. Mais l’on sait également qu’Omar Suleiman serait tenté par l’aventure, tout comme le ministre de la Défense, Muhamad Tantawi.
D’un point de vue israélien, même si la paix avec l’Egypte n’est de loin pas celle à laquelle s’attendaient les signataires des accords de 1977, on souhaite la poursuite de la politique « modérée » pratiquée jusqu’à présent par le Caire, qui ne remettrait pas en cause les alliances stratégiques engagées avec Israël et qui continuerait à œuvrer pour la stabilité de la région, notamment en tentant de contrer les influences islamistes. En ce sens, Jérusalem préférerait que Hosni Moubarak se représente – malgré son âge et son état de santé – ou qu’il désigne son fils Jamaal Moubarak, pour autant qu’il soit ensuite élu, ou encore qu’Omar Suleiman succède au Raïs égyptien. Suleiman entretient d’excellents contacts avec l’Administration US et avec l’Occident en général, et il est également connu comme étant un grand adversaire de l’influence iranienne et des mouvements radicaux islamiques.
Par contre l’arrivée au pouvoir des trois autres noms pressentis, Amr Moussa, Muhamad El-Baradeï ou Muhamad Tantawi serait mal prise par Israël, tant les déclarations des ces personnages traduisent leur animosité envers Israël. De ces trois hommes, c’est El-Baradeï qui aurait le plus de chances de rivaliser avec les favoris de Hosni Moubarak – il a déjà été approché par des responsables de l’opposition – et c’est la raison pour laquelle, l’entourage du Président égyptien a déjà entamé une campagne de dénigrement à son égard. De son côté, El-Baradeï accuse Moubarak « de vouloir imposer son fils comme successeur » et il demande des « élections plus démocratiques en présence d’observateurs de l’ONU ».
Les Frères Musulmans, pour le moment mis sous l’éteignoir, menacent de se réveiller si c’est Jamaal Moubarak ou Omar Suleiman qui sont en passe de succéder à Hosni Moubarak, car une prochaine fin de règne de Moubarak serait une occasion unique pour eux de tenter de prendre le pouvoir en Egypte, ou du moins d’imposer un candidat qui est moins pro-occidental.
Il est probable qu’Omar Suleiman, lors de son récent passage en Israël, ait tenté de calmer les inquiétudes des dirigeants israéliens, leur disant que « tout est sous contrôle », mais il est clair que tous les pays ou mouvements hostiles à l’actuel régime, à savoir l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et les « Frères Musulmans », sont avides de ce genre de situations incertaines pour tenter de faire avancer leurs pions machiavéliques, et dans le cas de l’Egypte, lui imposer un virage stratégique, notamment sur le plan de ses relations avec Israël.
L’une des particularités des régimes autoritaires, c’est qu’au-delà de leur solidité et leur stabilité apparentes dues à une main de fer, ils sont susceptibles de connaître des crises intenses à des moments cruciaux de leur histoire, comme par exemple lors d’une fin de règne, et devenir ainsi la proie de tous les appétits intérieurs comme extérieurs.

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 03:54
Larijani : "L'Iran est fier de soutenir le Hamas"
Par JPOST 
21.12.09

http://fr.jpost.com/ 

Le porte-parole du parlement iranien, Ali Larijani, a défendu le soutien que porte son pays au Hamas, lors d'une visite très attendue au Caire, dimanche.

le président égyptien, Hosni Moubarak, a rencontré le porte-parole du parlement iranien, Ali Larijani, au palais présidentiel, au Caire, dimanche. 
PHOTO: AP , JPOST

Larijani a déclaré au président égyptien Hosni Moubarak que Téhéran "est fier du soutien moral qu'il porte au Hamas." Il a également nié le fait que l'Iran essayait de torpiller les efforts égyptiens pour réconcilier le Hamas et le Fatah.

L'officiel iranien a qualifié de "constructive" sa réunion avec Moubarak et a affirmé que l'Iran et l'Egypte partagent "une vision positive" de leurs relations bilatérales.

Larijani s'est rendu au Caire pour participer à une réunion des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (incluant l'Iran, la Turquie, le Koweït, le Niger, l'Azerbaïdjan, l'Ouganda et l'Egypte).

Moubarak et Larijani se sont parlé pendant plus de deux heures dimanche, une rencontre rare depuis le refroidissement des relations entre les deux pays en 1979.

Bien que l'Iran se soit montré désireux d'améliorer ses relations diplomatiques avec l'Egypte, ce dernier a accusé Téhéran de se mêler au conflit arabe, et a exhorté la République islamique à cesser de soutenir le Hamas.

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 13:44

Moubarak reçoit le président du parlement iranien

[Lundi 21/12/2009 11:20]


Ca bouge ! 

 

Les autorités égyptiennes et iraniennes tenteraient-elles un rapprochement entre les deux pays après les graves dissensions qui les opposaient au moment de l’opération antiterroriste de Tsahal Plomb Durci, l’an dernier, dans la bande de Gaza ? L’avenir nous le dira.

En attendant, pour la première fois depuis plus d’un an, le président égyptien a reçu un haut dignitaire iranien en visite au Caire pour le rencontrer. Il s’agit du président du parlement iranien, Ali Larijani, qui a profité de ce voyage pour s’entretenir également avec son homologue égyptien Ahmed Fathi Sorour. Selon les appréciations de leur entourage, les discussions se seraient déroulées dans une atmosphère excellente et semblent avoir été profitables aux deux parties. Moubarak et Larijani auraient discuté essentiellement de relations bilatérales.

Rappelons que l’an dernier, lors de l’offensive de Tsahal, Moubarak avait fermement critiqué l’attitude de l’Iran, lui reprochant, ainsi qu’au Hezbollah, de tenter de déstabiliser son régime et de prendre le contrôle de la région. Ces déclarations avaient provoqué une rupture entre les deux Etats. A présent, ils semblent vouloir renouer leurs relations. 

A l’issue de la rencontre entre les deux hommes, Larijani a insisté, lors d’une conférence de presse, sur l’importance des bonnes relations entre l’Egypte et l’Iran.  Quant au conflit entre Israël et les Palestiniens, il a souligné: « L’Iran soutient le Hamas et le Hezbollah, qui sont deux mouvements islamistes opposés à Israël ». Se montrant ensuite un peu plus « conciliant », il a prétendu que l’Iran approuvait les efforts déployés par l’Egypte en vue d’obtenir une « réconciliation nationale palestinienne » entre le Fatah et le Hamas.

De son côté, le président Moubarak a déclaré aux journalistes que « la situation dans la région était « délicate et complexe ». Il a ajouté: « Depuis que les forces internationales ont violé la souveraineté de l’Egypte, je dis clairement que je ne permettrais ni ne tolérerais en aucune façon qu’on cherche à affaiblir mon régime ou à menacer la sécurité de mon pays ».

par Claire Dana-Picard

Mottaki en visite au Liban

[Lundi 21/12/2009 12:18]

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki est arrivé dimanche soir au Liban pour une visite de deux jours. Au cours de son séjour, il doit rencontrer le président Michel Sleimane, le Premier ministre Saad Hariri et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

 

http://www.actu.co.il/ 
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 04:35

Hariri à Assad : Unissons-nous contre Israël

[Samedi 19/12/2009 21:50]

 

Nos chers voisins !!!

L’agence de presse syrienne SANA a indiqué samedi soir que le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre libanais Saad Hariri avaient décidé d’améliorer les relations et la collaboration stratégique  entre leurs deux pays. D’après le rapport, Hariri a souligné au cours de la rencontre à Damas : « Les relations particulières entre la Syrie et le Liban renforceront la position arabe contre Israël. »

Les deux dirigeants ont évoqué pendant trois heures « l’histoire des relations entre les deux Etats et les moyens de surmonter les effets négatifs qui les avaient dégradées. » El-Assad et Hariri se sont mis d’accord pour « améliorer la collaboration dans tous les domaines ».

Au cours de la rencontre, Hariri a indiqué que son pays était intéressé à cultiver « l’alliance stratégique avec la Syrie sur la base des intérêts des deux nations sœurs. » Et d’ajouter : « Les relations particulières entre la Syrie et le Liban renforcent les positions des deux Etats et améliorent la position libanaise et arabe contre l’Etat d’Israël qui continue à porter atteinte aux droits des Arabes. »

Le président syrien a également déclaré qu’il « s’engageait à améliorer les relations avec le Liban. » Il a lui aussi promis « de donner la priorité au développement des relations stratégiques entre les deux pays. »

La visite du Premier ministre libanais, Saad Hariri – qui dirige le camp dit « anti-syrien » – à Damas est une démarche historique. Hariri et son camp ont en effet accusé le président el-Assad d’être responsable de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri, père de Saad.

Pour el-Assad, il s’agit d’un accomplissement non négligeable, car cette visite remet en cause l’isolement de son pays sur la scène internationale.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 14:57
LA SYRIE ET LA TURQUIE : Le rapprochement inévitable 
15/12/2009 




David Schenker  |  
http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=249

Le rapprochement entre Ankara et Damas n’est que l’aboutissement de la politique problématique grandissante poursuivie par le parti de la justice islamiste et du développement (AKP).

Deux facteurs semblent avoir éloigné la Turquie d’Israël et la rapprocher de la Syrie.  Premièrement, la Turquie a renoncé à l’aide israélienne pour faire  pression sur Damas pour qu'il cesse de fournir un asile à l’organisation terroriste kurde (PKK). Deuxièmement, au cours des sept dernières années, la laïcité turque  a subi une transformation islamiste profonde.

Dans ce contexte les relations entre les chefs de l’armée turque et les dirigeants de l’Etat ont évolué et l’armée n’a plus la même influence qu'avant.  Aujourd’hui l’armée turque a peu d’impact sur le parti politique au pouvoir AKP; celui-ci favorise la solidarité avec les islamistes, agit avec les régimes anti occidentaux et se détache des gouvernements musulmans laïcs et modérés.

Dans cette nouvelle donne, Ankara est apparemment moins attachée à l’Europe et souhaite s'intégrer pour faire flotter son étendard et ancrer son hégémonie au Moyen-Orient. Le régime syrien d’Assad voit probablement ses relations  florissantes avec la Turquie comme bonne occasion pour remodeler ses alliances régionales.

Dans cette perspective, Ankara pourrait éventuellement choisir dans un avenir indéfini un alignement plus étroit avec l’Iran, ce qui porterait gravement atteinte aux intérêts régionaux américains et israéliens. Il est donc improbable que la Turquie participera à des « sanctions     sévères » pour empêcher l’Iran de se doter de l'arme nucléaire.

 

En octobre 2009, La Turquie a annulé la participation israélienne des exercices militaires trilatéraux prévus de longue date et annonce qu’elle procéderait à une formation militaire avec la Syrie. La décision d’Ankara a surpris tous les observateurs. En 1949, la Turquie  a été le premier pays musulman à reconnaître l’Etat juif. En 1996, Israël et la Turquie ont signé un accord de coopération militaire et de défense.

Depuis la prise au pouvoir du parti islamique et au cours des sept dernières années, la laïcité turque a subi une transformation  profonde en faveur de la religion. Dans le passé le paradigme de la politique étrangère de la Turquie était focalisé sur la promotion des intérêts nationaux  et un rapprochement vers l'occident. Depuis ce changement, le parti AKP conçoit  les intérêts turcs à travers le prisme religieux. L’armée, longtemps considérée comme le garant de la démocratie turque, n'a plus la même influence sur le gouvernement et a peu d’impact sur la politique du parti religieux, un parti  qui favorise la solidarité avec les islamistes, avec les régimes anti occidentaux tels que la Syrie et le Soudan, tout en écartant les gouvernements laïcs pro occidentaux tels que l’Egypte, la Jordanie ou la Tunisie.

Pour Damas, la justification du rapprochement est plus simple et s'explique par des intérêts communs et frontaliers. Une amélioration avec Ankara peut contribuer à améliorer les relations avec un partenaire de l’OTAN et pourrait faciliter aux progrès diplomatiques avec les Etats européens.

Depuis la prise au pouvoir des islamistes, la Turquie et la Syrie ont signé 46 conventions de coopération, et aujourd’hui Damas est la capitale la plus fréquentée par les ministres de l’AKP.

 

Au départ, l'amélioration des relations entre Damas et Ankara ne semblaient pas avoir un impact sur les relations turco-israéliennes. En  2004,  le Premier ministre turque Erdogan a condamné Israël pour l’assassinat du chef spirituel du Hamas, cheikh  Ahmed Yassine et l'a qualifié d'"acte terroriste" en précisant que la politique d’Israël à Gaza était un « terrorisme d’Etat ». En dépit des condamnations, les relations militaires et stratégiques ont continué à progresser. En 2005, la Turquie a acquis chez des sociétés israéliennes trois drones et des systèmes militaires sophistiqués pour le montant de 183 millions de dollars et a annoncé la mise en place de dix sept nouveaux projets communs.

Pendant ce temps, les exercices militaires bilatéraux ont été poursuivis, de même que la coopération économique. En 2005 la Turquie était le partenaire commercial d’Israël le plus important dans la région, avec une importation de plus de 900 millions de dollars et une exportation de plus de 1,2 milliards de dollars de marchandises.

Quelques signes inquiétants ont été dévoilés à partir de février 2006. Des membres du parti AKP ont rencontré des responsables du Hamas après leur victoire électorale sur l’Autorité palestinienne. Puis, durant la Deuxième guerre du Liban, le Hezbollah, s'est réapprovisionné en matériel militaire et pièces détachées de lanceurs mobiles de missiles par l’Iran. Le transport de ce matériel miliaire a été effectué par des camions  qui ont traversé  la Syrie via la Turquie. Néanmoins, jusqu’à la fin de l'année 2008, la Turquie a servi d'intermédiaire dans les pourparlers de paix israélo-syriens.

Un tournant significatif au détriment d'Israël a été l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza en janvier 2009. Ankara a été extrêmement critique sur l’opération, et les condamnations ont dérapé lors de la conférence économique de Davos quand Erdogan a attaqué grossièrement Shimon Pérès. Un mois plus tard, la Turquie a mis un terme à ses bon offices  pour négocier un accord syro-israélien. La crise a éclaté au grand jour et Ankara a parallèlement amélioré ses relations avec Damas. Des exercices militaires communs ont été effectués, et le 14 octobre dernier, la Syrie et la Turquie ont participé à une première réunion de leur Conseil de coopération stratégique. Ainsi une ère nouvelle a débuté entre les deux pays voisins au détriment des relations avec Israël, sans pour autant que Jérusalem et Ankara n'aient rompu leurs relations bilatérales dans tous les domaines. Bien que ces évolutions soient une source de préoccupation, la Turquie reste, pour l'instant, fermement ancrée dans l’OTAN. Toutefois, il semble qu’Ankara cherchera à améliorer ses relations avec la Syrie et l’Iran, tout en maintenant ses relations tendues mais néanmoins solides avec l’Etat juif.

Dans ce contexte, Jérusalem et Washington demeurent vigilants et très attentifs et si la tendance actuelle se poursuit, la Syrie va être parmi les premiers bénéficiaires. 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:54

L'EGYPTE A BOUT DE SOUFFLE

Egypte : Les islamistes règlent leur compte avec les porcs




 

 

Par Albert Soued, www.symbole.

chez.com pout www.nuitdorient.com – 18/12/09

 

La population de l'Egypte a été multipliée par 5 en 60 ans. L'Egypte a aujourd'hui 80 millions d'habitants avec une surface utile dans le delta et autour du parcours étroit du Nil qui n'a pas beaucoup varié. Devant les critiques étrangères, notamment dans divers rapports d'organismes Onusiens, le Président Moubarak baisse les bras, disant qu'il était incapable de faire face à la surpopulation et que le développement démographique n'était pas entre ses mains.

Pourtant l'Egypte est une véritable dictature où les policiers en civil (Moukhabarat ou Renseignement -- 

2 millions d'agents), aidés des portiers d'immeubles et des volontaires payés à l'information quadrillent les quartiers populaires et contrôlent la vie civile. Qu'en est-il sur le terrain?

 

Sur le plan économique

 

En 1981, quand Moubarak prit le pouvoir, les revenus de l'Etat atteignaient 8,3 milliards de LE (livres égyptiennes). En 1986, les dépenses de l'Etat ont doublé et le déficit budgétaire atteint 8,7 milliards de LE. Depuis cette époque, l'économie égyptienne a stagné, le PNB/hab ne croissant pas d'un iota. Aucune réforme sérieuse n'a été entreprise pour résorber un chômage endémique dépassant les 20 %, alors que personne ne sait ce que fait 1/3 de la population… 60% de la population a moins de 25 ans, et ¼ des jeunes hommes et 60% des jeunes femmes ne trouvent pas de travail.

L'inflation est telle que la LE a perdu 

la moitié de sa valeur contre le $ ces dix dernières années. En avril 2008, on a assisté à des émeutes de la faim à propos du prix du pain qui a été libéré. 44% de la population subsiste avec moins de 2 $/j.

A cela s'ajoute une crise aigue du logement, car on ne construit que pour les 3 millions de "happy few" solvables, des résidences de luxe. Les pauvres en ville s'entassent sur les toits et dans les cimetières…

Le résultat de cette situation est une énorme corruption, un taux élevé d'usage de drogues et d'alcool, une violence domestique, de nombreux crimes sexuels, l'expansion de la prostitution (voir "Immeuble Yakoubian", livre et film).

Les milliards $ envoyés par les Etats-Unis depuis maintenant bientôt 35 ans, pour procéder aux réformes nécessaires 

et redresser la situation économique, sont utilisés pour l'achat d'armes qui s'accumulent dans les arsenaux, sans que l'on sache qui menace l'Egypte, en dehors de ses propres Frères Musulmans.

 

Sur le plan de la politique intérieure

 

Depuis l'assassinat de Sadat en 1981, une loi d'état d'urgence est en vigueur, reconduite d'année en année par le Parlement. Elle permet de museler toute opposition, voire toute dissidence. Elle donne les pleins pouvoirs aux forces de l'ordre pour arrêter sans permis et pour détenir indéfiniment sans accusation.

G W Bush ayant abandonné ses velléités de démocratisation du Moyen Orient et Barack Obama ne se mêlant 

plus de la politique intérieure des gouvernements de la région (à l'exception de celle de l'état d'Israël, bien entendu), Moubarak a ainsi carte blanche pour renforcer encore plus ses pouvoirs.

Après avoir installé et pérennisé un parti quasi-unique, le Parti Démocratique National, et tolérant une série de petits partis qu'on décapite dès qu'une tête dépasse, le gouvernement Moubarak a restreint encore récemment la liberté de parole et de réunion et l'usage de l'Internet.

Les médias qui comptent sont entre les mains du pouvoir. Les élections sont surveillées sinon truquées. Ainsi 3000 candidats aux élections municipales de 2008 ont été empêchés de se présenter par le gouvernement, alors que le parti au pouvoir a accumulé 92% des sièges. Les femmes et les minorités, notamment copte (12% de la population) ne sont presque pas représentées dans les diverses instances du pays (2% pour les coptes).

Le seul contre-pouvoir officiel demeure entre les mains des juges, mais là aussi il y a interférence, puisque les officiels agissent en dehors de la loi, en toute impunité, car les verdicts défavorables des juges sont rarement mis en application.

Comme il est écrit dans un rapport 

à l'ONU du 2/12/09, émanant de seize organisations non gouvernementales du pays, l'Egypte est devenue un véritable "Etat policier" où la torture est "routinière et systématique""Les prérogatives de l'appareil de sécurité égyptien", qui n'ont cessé de s'étendre depuis vingt-huit ans, touchent désormais"tous les domaines de la vie publique"… "La torture est quotidienne dans les commissariats de police, les quartiers généraux de laSécurité d'Etat et autres lieux de détention." Les responsables de ces faits "échappent en général à toute punition dans un climat d'impunité créé intentionnellement". Et les militants politiques ne sont pas les seuls visés. "Tous ceux qui tombent entre les mains de la police, en particulier les pauvres, font face immédiatement aux atteintes corporelles", note le rapport qui cite "les passages à tabac, les brûlures de cigarette, les électrochocs à la tête, aux organes sexuels et aux seins". Outre les détenus jugés, "entre 12 000 et 14 000 personnes sont emprisonnées, certaines depuis quinze années, sans jamais avoir été inculpées ou jugées".

Un autre contre-pouvoir 

souterrain, car interdit, est constitué des Frères Musulmans qui ont réussi à être représentés indirectement dans la Chambre des députés, et pouvant compter sur 20/25% des votes. Leurs institutions religieuses, écoles et mosquées, et leurs œuvres sociales en font le challenger le plus sérieux et le plus décidé du pouvoir en place. Et les Frères Musulmans sont violemment anti-occidentaux et anti-américains, n'en déplaise leur émule qui cherche à le cacher, Tareq Ramadan, petit neveu du fondateur de leur association, Hassan al Banna.

 

Sur le plan de la politique étrangère

 

La paix signée avec Israël en 1979 

est volontairement maintenue au niveau minimal par Mr Moubarak pour diverses raisons:

- ne pas heurter la sensibilité de son opposition islamique, opposée à tout compromis avec un état hébreu (cf l'assassinat d'Anwar al Sadate pour avoir signé la paix)

- ne pas favoriser le contact populaire avec un état démocratique

- maintenir une certaine prééminence de son pays auprès des états arabes du front du refus

- réticences personnelles quant à des liens plus étroits avec un état juif

 

Par ailleurs, comme toute dictature, l'Egypte a besoin d'un "bouc émissaire" pour expliquer au peuple ses échecs sur le plan socio-économique. Alors le sionisme et les Juifs sont des prétextes classiques et les médias (diatribes, caricatures…) ainsi que le système éducatif (livres scolaires), notamment religieux (sermons), s'en donnent à coeur joie. Je ne citerai qu'un exemple, celui d'un jeune religieux au visage à la fois 

angélique et pervers, au discours doucereux et violemment antisémite.

Avec le sourire   

http://www.youtube.com/watch_popup?v=0mv2sze70ZQ    

 

Les "Moukhabarat" (le Renseignement) ne sont pas aussi efficaces en Haute Egypte ou au Sinaï que dans les zones populaires et denses. D'où de nombreux attentats islamistes inspirés par al Qaeda ou par les Frères Musulmans, pour punir le régime encore laïc de Moubarak, en le privant de ressources touristiques. En fait, il y aurait au Sinaï une collusion entre les Palestiniens et les Bédouins, toujours à la recherche de ressources financières licites ou non. Et l'efficacité de la police et de l'armée est toute relative dans cette région accidentée éloignée du centre.

Moubarak n'a pas intérêt à laisser le désordre s'installer en un point éloigné de ses frontières. D'où ses tentatives 

d'apaisement entre le Hamas et le Fatah et de conciliation entre le Hamas et Israël à propos de l'otage Shalit. Après l'opération "Plomb durci" Moubarak commence seulement à prendre au sérieux l'introduction d'armes par des tunnels, vers le Hamas à Gaza. D'où le renforcement de cette frontière et le projet de sa protection par un mur souterrain. De même l'attitude hostile de l'Egypte vis-à-vis de la Syrie et de l'Iran qui soutiennent le Hamas et les terroristes issus de Gaza (La Syrie abrite 13 factions palestiniennes).

Par ailleurs, l'Iran a appelé à l'exécution de Moubarak, parce que le passage de Rafah (Gaza sud) reste fermé par l'Egypte. Et les velléitéshégémonique de l'Iran dans la région grâce à son programme nucléaire soulève beaucoup d'appréhensions en Egypte.

 

Conclusion

 

Octogénaire, Moubarak aurait voulu que son fils Gamal lui succède "dans son œuvre". Quoique sympathique, il semble que Gamal, n'emporte pas l'adhésion de l'ensemble de "la nomenklatura" égyptienne. Peut-être qu'il n'est pas à la hauteur du cynisme de son père ou des aspirations de celui-ci. Toujours est-il que Moubarak n'a jamais nommé de vice-président et que sa succession pose problème. Il est peu vraisemblable qu'il soit renversé par un coup d'état, mais il peut être incapable 

de gouverner par maladie ou succomber à une attaque. L'instabilité politique qui s'ensuivra est un problème de sécurité internationale, d'autant plus que la seule force organisée d'opposition que Moubarak laisse est un parti interdit, "les Frères Musulmans". Après le Liban et Gaza, les islamistes auraient alors les mains libres dans le pays arabe le plus éminent, l'Egypte.

Robert Satloff, directeur de l'Institut pour la politique au Proche Orient de Washington a dit au Congrès américain: "Le fondement de nos relations bilatérales a été érodé. Des divergences sont apparues sur une large série de sujets dans la politique de l'Egypte"

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 14:50

Israël craint que des armes US parviennent au Hezbollah

[Dimanche 13/12/2009 11:22]

 

Les liens de plus en plus étroits entre le gouvernement libanais et le Hezbollah préoccupent sérieusement Israël. Les autorités du pays voient en effet d’un mauvais œil la décision récente du parlement libanais qui, dans le cadre de la formation d’un gouvernement d’union nationale, a permis au Hezbollah de conserver ses armes malgré les vives critiques émises par des juristes pro-occidentaux.

On se souvient que la semaine dernière, le Premier ministre Netanyahou avait mis en garde contre ce danger, soulignant que le Hezbollah était « devenu l’armée du Liban » et constituait une force prédominante dans le pays du Cèdre.

De son côté, le président libanais Michel Sleimane, en visite à Washington, a demandé expressément aux Américains de lui délivrer dans les plus brefs délais les armes commandées pour son armée. Cet appel pressant témoigne de la confusion qui règne actuellement au sein du gouvernement du Liban composé d’une part de pro-occidentaux et de l’autre de groupes conduits par le Hezbollah et donc proches de la Syrie.

Les Etats-Unis procurent depuis longtemps une assistance militaire au Liban, leur octroyant notamment des équipements pour un montant de 410 millions de dollars pour son armée et sa police. Toutefois, ils se sont toujours gardés de lui fournir des armements sophistiqués, de crainte qu’ils ne parviennent finalement aux terroristes du Hezbollah.

Pour Hisham Jaber, directeur du Centre du Proche-Orient pour les Etudes et les Relations publiques dont le siège est à Beyrouth, l’appel lancé par Sleimane s’inscrit dans le cadre des efforts qu’il déploie à l’heure actuelle pour intégrer éventuellement l’armement du Hezbollah au sein des forces régulières libanaises.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 14:04
L'hostilité de la Turquie est "stratégique"

Après les dernières déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, des diplomates israéliens estiment que les récentes attaques de la Turquie envers Israël sont stratégiques.

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au côté du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. 
PHOTO: AP , JPOST

Durant une visite à Washington, Erdogan a en effet affirmé la semaine dernière que toute tentative israélienne d'utiliser l'espace aérien turc à des fins d'espionnage sur des pays voisins - notamment l'Iran - "recevrait une réponse égale à un tremblement de terre". Les accords de coopération entre les armées israélienne et turque permettent aux pilotes israéliens de s'entraîner dans l'espace aérien turc. Or, certains accusent l'Etat hébreu d'espionner Ankara par ce biais. Un acte dont les conséquences seraient terribles, a prévenu Erdogan.

Ankara, "sur tous les fronts"

"Erdogan veut être sur tous les fronts", explique un haut diplomate israélien. "Il veut satisfaire l'appétit de son bloc d'électeurs islamistes, mais aussi préserver l'image de la Turquie en tant qu'Etat occidental modéré qui résout les conflits régionaux. Mais il est évident que ces deux objectifs se contredisent." En outre, les responsables israéliens sont particulièrement déconcertés par l'adhésion apparente de la Turquie au régime de Téhéran dont le président continue de nier la réalité de la Shoah et appelle à la destruction d'Israël. Erdogan a qualifié à plusieurs reprises le président iranien Mahmoud Ahmadinejad d'"ami" et affirme que l'objectif de son programme nucléaire est pacifique.

Les relations entre Israël et la Turquie ont souffert de l'opération Plomb durci à Gaza menée l'hiver dernier. Erdogan a accusé en plusieurs occasions Israël de viser intentionnellement les civils.

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