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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 07:33

SUPERBE ARTICLE  !!!!






Frédéric Viey. Adaptation par Yerouchalmi

http://yerouchalmi.web.officelive.com/JeruViey.aspx



C'est à la recherche des ‘’Tribus Perdues’’ après la destruction du Temple, que se lance Israël-Joseph Benjamin alias Benjamin II*, aventurier juif moldave (1818-1864). 
          Début 1845,  à Constantinople, puis dans plusieurs villes de la Méditerranée, il atteint Alexandrie  en juin, 1847 puis le Caire, l'actuelle Israël, avant la Syrie, la Babylonie, le Kurdistan, la Perse, l’Inde, l’Afghanistan et retour à Vienne via Constantinople en 1851. Il publie des récits de voyage dont ‘’5 années en Orient’’ et une description de Jérusalem.
*
en mémoire de Benjamin de Tudèle, célèbre voyageur juif du XIIe siècle.




Jérusalem au milieu du XIXè siècle

          ‘’
J’entre dans la Ville-Sainte : le Seigneur Tsebaot m’a permis de traverser sain et sauf les déserts de l’Afrique ; il m’a fait parvenir au port, où il règne toujours, et de Son sanctuaire rayonne la lumière impérissable de Sa sainte religion ! Avec quelle vénération je me suis arrêté à l’entrée de Jérusalem.
          
Elle est donc devant moi, cette cité fameuse, dont le nom remplit l’Univers, et que les rêves de ma jeunesse passée dans l’étude des Ecritures Sacrées, me montraient toujours entourée d’une auréole de gloire ! Ville toujours chérie de l’Eternel, toujours reine des Nations : Ah ! combien est profonde et saisissante sa dégradation actuelle ! Avec quelle effrayante exactitude se sont accomplies les prédictions et les menaces des prophètes :
'Si je t’oublie Jérusalem ! Que ma main droite soit mise en oubli ... '.
          
La Tradition Juive fait remonter la fondation de Jérusalem à Sem, fils de Noé. Son premier nom fut Salem, et son roi Sem ; c’est de l’an 2074 de la création que date le nom de Jérusalem, d’après le Talmud. Depuis, cette ville fut la résidence des princes de la contrée avoisinante, dont un roi, nommé Yebus, successeur d’Abimélekh, y régna 25 ans, après la sortie d’Egypte ; il termina ses murs et y construisit un fort nommé  'Yebussi'.
Les Israélites ne purent s'en rendre maîtres que sous David.
          
La destruction des Temples, le sort des Hébreux après leur dispersion sont connus. 4 empereurs romains et un Calife, petit-fils de Mahomet, ont essayé de reconstruire cet édifice monumental sans y parvenir. Ainsi s’accomplit la prédiction du Roi-prophète : 
'Là où le Seigneur ne construit pas la maison, ceux qui la bâtissent ne peuvent y réussir. 
Où le Seigneur ne protège pas la cité, la garde veille en vain'.



Jérusalem et ses 6 portes : 
   
- A l’Est, la 'Porte des Lions', nommée à cause des figures gravées sur ses murs. On y a découvert une caverne. Les israélites qui s’y rendaient furent menacés par les Arabes et jetés en prison. 
   
- Au Nord, la 'Porte de Sichem'. 
   
- Entre ces deux là, la 'Porte de Chaar-Khamaïm' (Porte d’eau) qui reste fermée. 
   
- A l’Ouest, la 'Porte de Jaffa' conduisant à Hébron
   
- Vers le Sud, la 'Porte de Sion' ou 'Porte de David'. 
   - La plus petite, la 'Porte des Arabes' car les Arabes arrivant de l’Ouest, du Maroc... demeurent dans la rue qu’elle termine. 
          
Jérusalem est faite pour absorber la pensée, car célèbre de tous temps, résidence des Rois de Juda. Je ne saurais me lasser de rechercher combien son nom est répété dans la Bible, comme un joaillier compte et admire perles et joyaux. En empruntant les paroles du savant M. Munk : 'il n’y a pas une pierre à Jérusalem qui ne mérite d’être connue et décrite’'. 



Sous le fumier romain, le Kotel
          
Le Sultan Soliman qui régna à Jérusalem en 1540, figure parmi les monarques locaux qui désiraient relever les murs du Temple. Il en releva les murs, fit construire des aqueducs pour y conduire l’eau et établit sa résidence au sud du Temple, appelé encoreMedrasse Salomo
         
 Le lieu du Temple était jonché de fumier et d’ordures. Soliman apercevant une vieille femme en haillons vidant un sac de fumier sur la sainte montagne, proche de sa résidence, en fut irrité. Blessé dans sa dignité, il fit amener la femme devant lui. La vieille, épuisée de fatigue répondit en tremblant : ‘’O ! Sultan ! Je n’ai pas voulu t’offenser mais n’ai fait qu’observer un usage du gouvernement de ma Nation. Titus n’a jamais pu détruire entièrement les murs du Temple.
         
Titus ordonna à tous les habitants d'y déverser leurs ordures, afin d’obstruer et de faire disparaître l’endroit où tant de Romains avaient péri lors leur guerre contre les Juifs. 
Je ne fais qu’obéir à cet ordre’'. Tous confirmèrent les paroles de la vieille femme. 
         
 Le souverain, voulant comprendre ce qui se cachait là, monta déblayer ce fumier, ordonnant à ses sujets d'imiter son exemple et les payant à cet effet. 
          
On découvrit les ruines de l’ancien Temple, dont un pan entier de mur qui existe encore aujourd’hui : le "Kotel Maarabi" - Mur de l’Ouest. Soliman défendit de profaner cet emplacement "consacré au D.ieu de l’Univers’’ et adressa aux juifs des paroles de consolation : ‘’Je n’ai agi que par inspiration divine ; par moi le Temple sera réédifié, car je me nomme Salomon comme son fondateur. Cette place est votre propriété ; c’est à vous d’y élever un Temple et je vous fournirai tout l’argent dont vous aurez besoin à cet effet’’. 
          
Les malheureux Israélites versèrent des larmes : "d’après nos Ecritures nous ne pouvons pas rebâtir le Temple nous-mêmes ; c’est D.ieu qui le relèvera". Effectivement, ce projet ne fut jamais exécuté mais es juifs vécurent heureux sous son règne. 



Le Temple
          
L’emplacement du Temple s'étend à l’extrémité orientale de l’ancienne ville, en face, du côté du Mont des Oliviers, aujourd’hui au Sud-Est de la ville nouvelle. A l’Ouest et au Nord du Temple, sont situés des édifices élevés, qui touchent le Kotel et qui environnent la place de tous côtés. Israélites ou Chrétiens ne peuvent pénétrer dans cet emplacement, gardé rigoureusement par les Turcs. C'est donc dans son voisinage que les juifs font encore aujourd’hui leurs prières souvant les vendredis après-midi, les veilles des grandes fêtes... 


 
A l’endroit du Saint des Saints, s’élève un très bel édifice consacré aux solennités musulmanes et élevé par Soliman. On dit qu’une caverne profonde y existe. Les souverains Turcs tentèrent de l’explorer, mais on rapporte qu’à peine y avaient-ils mis le pied, ils furent frappés de mort ; et encore aujourd’hui on ignore ce qu’elle  renferme. Les Israélites prétendent qu’en ces endroits mystérieux ont été cachés l’Arche Sainte avec des reliques. 
          
Le Medrasse Salomo, élevé par Salomon, connu par les descriptions des voyageurs, est l’édifice où les Israélites avaient établi leur Sanhédrin/ Tribunal de haute justice. Deux portes y sont établies, l’une à l’Ouest, l’autre au Nord ; le côté méridional se fait remarquer par beaucoup de fenêtres. Depuis cet édifice jusqu’au Temple, on trouve un grand nombre d’arbres, et le sol est arrosé de courants d’eau. Les Arabes traversent ce chemin nu-pieds en disant que cette terre est sainte. Avant d’enterrer leurs morts, ils les y apportent dans l’intention de les préserver du châtiment divin. 
          
A l’Est du Temple, s’étend un fossé, où les élégies du jour de deuil de la Cité Sainteprécisent que  Nabuchodonosor, a fait massacrer enfants, mères et prêtres.
          
Jérusalem autrefois si florissante, si peuplée, est solitaire et désolée. Bien des Nations l’habitent, mais comme je ne peux m’occuper que de mes coreligionnaires, je dois mentionner leur détresse et l’oppression qui pèse sur eux. 



Les autres lieux
          
Une église existait sur le Mont Sion du temps de Benjamin de Tudèle. A cette époque, l’évêque de Jérusalem entreprit de reconstruire le Temple. Deux hommes découvrirent une pierre énorme qu’ils avaient peine à arracher. L’ayant ôtée, ils se trouvèrent à l’entrée d’une grande caverne, mais un vent terrible les terrassa et ils restèrent à la même place jusqu’à l’arrivée de leurs camarades, qui les trouvèrent presque morts. 
On les conduisit à l’évêque, auquel ils racontèrent qu’à l’entrée de cette caverne, 
          
ils avait remarqué deux tables d’or, placées de deux cotés, sur lesquelles se trouvaient une couronne, une épée, un sceptre et toutes sortes d’insignes de la royauté. Ayant voulu entrer dans cet endroit, ils se sentirent repoussés avec violence et s’évanouirent à l’entrée. L’évêque fit murer de nouveau cette caverne, en disant que dans cet endroit se trouvaient les tombeaux des Rois de Juda. 
          
Le célèbre Rabbin Yehouda Halevy (Seder Hadorot) en pèlerinage à Jérusalem à 50 ans, en baisa chaque pierre de son sol. Il composa une complainte commençant par le mot Sion, avant d'être tué par un Arabe fanatique d’un coup de sabre. 
          
Au-dessous du Mont Sion se trouve une vallée, de laquelle on gravit une montagne où l’on a découvert une maison taillée dans le rocher. Au-dessus de la porte on voit une inscription ‘’Cet édifice fut élevé sous le règne de notre Roi Salomon’’.



Le Mont des Oliviers
          Cette montagne est à l’Est de Jérusalem, et la vallée qui la sépare de l’antique cité porte le nom de vallée de Josaphath. Du haut de cette montagne on aperçoit Jérusalem, l’endroit où s’élevait le Temple, le Jourdain, la mer Morte, les monts de Garisim et d’Ebal. Il y a un village sur le haut de cette montagne. 
  
 - Non loin vers Jérusalem,  une caverne avec le tombeau de 'Houlda la prophétesse. 
   
- A mi chemin en descendant vers la ville, on rencontre une autre caverne divisée en compartiments, les tombeaux des prophètes Hagaï, Zaccharia et Mallacchi. 
  
 - Au pied de la montagne s’étend un cimetière juif. La légende y situe le tombeau du fils du pontife Joad, et la maison où fut relégué le roi Ousia devenu lépreux. 
   - La 'Cour de la prison' est situé au Nord de la ville : c'est un fossé très profond dont l’entrée est difficile. Ce fut là que Jérémie fut retenu prisonnier par les Rois de Juda. On y trouve plusieurs maisons taillées dans le roc qui servaient de prisons et peut être les tombeaux des prophètes Isaïe et Jérémie dont je n’ai hélas pas aperçu de vestiges. 
  
 - Au Nord de la ville s’étend un amas de rochers et une cour du côté méridional aux 2 arbres merveilleux : l’un porte des fruits 'douthimes' et l’autre des dattes. Puis une caverne réputée pour ses miracles et dont la Tradition rapporte que c’est la tombe de Calba-Chébour, l’un des hommes les plus riches de Jérusalem, vers le deuxième Temple. 
   - On y rencontre une autre caverne aux 3 chambres, dont l'une contient une source, l'autre la tombe de Siméon-le-Juste, dernier membre de la Knesseth Haguedola/ Grand Synode et là 3ème, les 2 tombeaux de ses fils.
    - A une demie-lieue, se trouve une caverne où on rapporte que les membres les plus éminents du Sanhédrin sont ensevelis. 
   - A Rama, à 3 lieues à l’Ouest de Jérusalem, s’élève une montagne où se trouve le tombeau du prophète Samuel dans une caverne et celui de ses parents. En descendant, on trouve une caverne avec une source vive sensée être 'le bain de Hanna', mère de Samuel où les Israélites vont en pèlerinage.
  
 - A une demi-lieue vers Hébron, se trouve  Barak, entouré d’un mur antique et avec une une maison sensée avoir été construite par Salomon. Halhoul , à 2 lieues d'Hébron, possède les tombeaux des prophètes Nathan et Gad Akhosé. 
 
  - Entre Bethléem et Ephrath, on aperçoit le tombeau de Rachel où les juifs se rendent souvent en pèlerinage. Plusieurs monuments ont été élevés sur cette tombe, y compris par Mahommed-¨Pacha et par la piété et la générosité de Moïse Montefiore de Londres. 



Conclusions
          
D’autres voyageurs ont décrit Jérusalem au XIXè siècle, dont  Lamartine dans son peu fiable ‘’Itinéraire de Paris à Jérusalem’’ et d’autres corroborés par les paysages de David Roberts en 1839. Si les Juifs ont habité hors de ses murs et créé de nouveaux quartiers à la fin du XIXè siècle, les Israéliens depuis la Guerre des 6 Jours ont unifié la ville 
  
        Ils l’ont déclaré "Capitale d’Israël, Une et Indivisible".  Aujourd’hui, un partage de la Ville Sainte est exclu. Jérusalem, dans la conscience de l’Humanité est la Cité, où fut bâti le Temple de Salomon, qui donc, selon nos ‘’Saintes Ecritures’’, doit rester sous tutelle du Gouvernement Israélien ce qui n'exclue pas des cogestions ci ou là. 
Ainsi Jérusalem portera à jamais son nom : ‘’Ville de la Paix’’. 



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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 07:01
Mardi 11 Aout 2009 
http://www.universtorah.com/ns_actu-533-les-sept-nouvelles-merveilles-de-la-nature.htm















 
La mer Morte, le point le plus bas sur terre et l'un des sites touristiques les plus populaires d'Israël, s'est qualifiée parmi les 28 finalistes de la compétition des Sept nouvelles merveilles de la nature, concurrençant ainsi 440 sites répartis dans le monde. 




Les organisateurs de ce concours attendent au moins un milliard de votes, jusqu'en 2011, pour nommer les vainqueurs. Parmi les autres sites en lice : le fleuve Amazone, les Iles Galápagos et le Grand Canyon. Pour voter, vous pouvez entrer sur la page d'accueil du site Internet du ministère israélien du Tourisme: www.goisrael.com ou sur le site de la compétition : 
www.new7wonders.com 

Sondage - Votez pour les sept merveilles de la nature

Après les "sept nouvelles merveilles du monde", l'ONG New7Wonders a lancé un grand sondage mondial pour désigner les "sept merveilles mondiales de la nature". L'organisation a publié sur internet une liste de 28 sites naturels, dont les chutes d'Iguaçu, le Vésuve, la baie de Fundy, les Galápagos ou le Kilimandjaro. 

Tout le monde est invité à élire, parmi la liste de 28 sites, les 7 finalistes. Le vote est ouvert jusqu'en 2011, par téléphone ou internet. En 2007, New7Wonders avait publié la liste des sept «nouvelles» 

L'Unesco avait critiqué ce vote qui n'avait rien de scientifique, ni de démocratique.


Source :
 Le Routard 
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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 06:00
© Metula News Agency 

Israël : dans une attente sereine 
Par Stéphane Juffa


http://www.menapress.com/


Pour une fois au moins, on partage à Riad et à Yerushalaym la même opinion...



 

Israël vit ces temps dans une situation transitoire délicate.

 

Au premier plan de ses préoccupations, l’assemblée des Nations Unies qui s’ouvrira le mois prochain.

 

A Jérusalem, on craint que la nouvelle administration américaine n’y énonce un plan irréalisable destiné à établir la paix ; un plan à deux volets, l’un palestinien, l’autre syrien et panarabe.

 

En ce qui concerne les relations avec les Palestiniens, on sait déjà que l’administration Obama prônera un gel total des implantations juives, aussi bien en Cisjordanie qu’à Jérusalem.

 

Ce qui pose problème, c’est la volonté de Washington de régir l’activité d’Israël dans ce que cette dernière considère être sa capitale éternelle ainsi que dans ce qu’on appelle ici les "trois gros secteurs d’implantation". Des zones compactes, relativement auxquelles, lors des discussions avec l’Autorité Palestinienne, il était déjà clair pour tout le monde qu’elles demeureraient sous souveraineté israélienne.

 

Le sujet de la discussion à l’égard de ces zones couvrait ce que l’AP recevrait en échange du "renoncement" à ces territoires. Et, à cet égard, les deux partis n’étaient pas loin de s’entendre.

 

Depuis l’avènement du Président Obama à la Maison Blanche, le changement politique lié au différend avec les Palestiniens réside en cela que la nouvelle administration US s’est rangée sous la bannière du plan saoudien, qui provisionne qu’Israël doit renoncer à tous les territoires qu’elle a conquis sur la Jordanie en 1967, à d’infimes exceptions près, qui n’incluent ni Jérusalem, ni les grands blocs d’implantations.

 

Cette nouvelle optique d’Outre-Atlantique est toutefois incompatible avec, à la fois les réalités présentes sur le terrain, le projet de retrait tel qu’envisagé par Israël, et le sentiment de l’énorme majorité des habitants de l’Etat hébreu.

 

Ici, il n’est pas envisageable de détruire les foyers des trois cent mille compatriotes résidant dans la région de Goush Etzion, de Modiin et d’Ariel, et encore moins de les soumettre aux bons soins des Palestiniens.

 

L’idée de règlement retenue à un degré ou un autre par tous les gouvernements israéliens en vue d’un accord de paix définitif est déjà passablement difficile à réaliser, en raison de l’opposition de l’extrême droite et des Edennistes.

 

Elle consiste à démembrer les nombreuses implantations isolées et à reloger la plupart de leurs habitants dans les grands blocs homogènes.

 

Or non seulement cette option est antinomique de celle retenue par les nouveaux patrons de Washington, encore encourage-t-elle nos adversaires-partenaires à la négociation à durcir leurs positions. On l’a encore remarqué lors du congrès du Fatah à Bethleem qui s’est achevé cette semaine.

 

Le plan d’Obama est négatif à ces titres. Il a tendance à raviver les tensions et à éloigner les protagonistes d’un accord, plutôt que le contraire. Ce qui est particulièrement regrettable, est que le rattachement des gros Gushim (blocs) à Israël n’est pas très pénalisant pour les Palestiniens, s’agissant de territoires très peuplés mais n’occupant pas une superficie considérable.

 

De plus, ces blocs de peuplement ne sont pas établis sur des régions indispensables à un futur Etat palestinien, tant économiquement, qu’au niveau des symboles, ou encore dans un souci de continuité territoriale.

 

Pour ce qui est des négociations impliquant la Syrie, le fait de répéter à l’ONU la nécessité de trouver un accord, et de fixer un laps pour y parvenir, ne fera pas forcément bouger les choses. Or les choses de ce genre, lorsqu’elles n’évoluent pas favorablement, ont parfois des effets déstabilisants nocifs. Rappelons-le une fois encore, au Moyen-Orient plus qu’ailleurs, les mots et les initiatives basées sur la seule énonciations de vœux pieux tuent.

 

Pour qu’une transaction entre Damas et Jérusalem soit réalisable, il faudrait au contraire que la communauté internationale pousse les gouvernements au compromis. Alors qu’en l’état – ce que l’annonce d’Obama ne viendra pas modifier –, l’exigence de la dictature alaouite du retour de l’entièreté absolue du Golan sous souveraineté syrienne, ne mène pas à la paix.

 

L’idée de la Maison Blanche, c’est aussi que, durant les négociations auxquelles elle va appeler, en échange d’un hypothétique gel des implantations juives, le monde arabe effectue des gestes de normalisation en direction d’Israël.

 

Las, les pays arabes dominants ont répondu par la négative à l’invitation washingtonienne dans les heures qui ont immédiatement suivi son articulation.

 

Dans ces conditions, faute de la participation arabe à la dynamique suggérée par Barack Obama, on peut effectivement appréhender l’instauration d’un processus déséquilibré, dans lequel la pression ne s’exercerait que sur Jérusalem afin qu’elle soit seule à accepter des compromis.

 

En valeur absolue, pour que ce ne soit pas le cas, si les Arabes rejettent la dynamique enceinte dans la nouvelle proposition américaine et indivisible d’icelle, il faut que la Maison Blanche revoie sa copie et s’abstienne de promulguer son plan, pour le moment du moins.

 

Nous ne sommes d’ailleurs pas seuls à établir ce point de vue, puisqu’un très important agrégat de sénateurs étasuniens, Démocrates et Républicains parfaitement mélangés, vient d’interpeler le Président afin qu’il exerce sa pression – dans le cadre que je viens d’énoncer – non sur Israël mais sur les pays arabes.

 

Autre hantise du cabinet de Bibi Netanyahou, celle de voir l’administration Obama détourner l’attention du monde du péril de la bombe iranienne, pour la focaliser sur les négociations de paix israélo-arabes.

 

Pour une fois au moins, on partage à Riad et à Yerushalaym la même opinion : la paix entre nous peut encore attendre un an ou deux, mais non le traitement de la menace persane.

 

Et cette communauté d’inquiétude, qui échappe visiblement au nouveau président des USA, bien qu’elle puisse constituer une planche d’élan plus productive à un rapprochement qu’une initiative sans matière, va bien au-delà des déclarations d’intention.

 

Sans être tombés dans les bras les uns des autres lors d’une effusion fraternelle et chaleureuse, ça n’est pas à l’ordre du jour, l’Egypte, l’Arabie Saoudite ainsi que les Etats côtiers du Golfe Persique ont passé une alliance stratégique discrète avec Israël pour faire front commun contre Téhéran.

 

Si on ignore officiellement la teneur spécifique de ces accords, on en distingue cependant leurs effets dans la liberté logistique, de déploiement et de mouvement dont disposent la marine, l’aviation et les commandos hébreux.

 

Et ces arrangements militaires, impliquant diverses autorisations d’utilisation par Israël des espaces territoriaux de ces pays, vont très loin ; beaucoup plus loin, en tout cas, que ce qu’il nous est permis de reproduire dans un article sans interférer dans des processus que nous jugeons essentiels.

 

Contentons-nous donc d’écrire, qu’en cas d’opération militaire israélienne contre l’Iran, nos confrères moins bien informés tomberont des nues.

 

On peut, que dis-je, on doit encore tout faire pour obtenir des ayatollahs qu’ils renoncent à la bombe sans avoir à recourir à la force. Cela dépend également de Barack Obama, et de ce qu’il va faire durant la session de septembre de l’ONU :

 

s’il isole le problème iranien comme étant le plus urgent à résoudre dans le calendrier international, s’il impose à Khameneï une date butoir pour annoncer son renoncement à la bombe, et s’il explicite ce que les Etats-Unis feront si Khameneï n’obtempère pas, on évitera probablement l’embrasement.

 

Si cela n’est pas le cas, en dépit des efforts des capitales européennes qui exercent leur part de pression sur Obama, on aura très vraisemblablement la guerre. La guerre, parce que les régimes de la région, de même que certains gouvernants européens éclairés, n’ont aucunement l’intention de passer les décennies à venir sous la menace nucléaire perpétuelle des fous furieux de Téhéran.  

 

Ca n’est pas uniquement que les Arabes redoutent de voir leurs sociétés pulvérisées par un gigantesque champignon islamique et mortel, mais ils refusent aussi d’assister, impuissants, aux tentatives impérialistes de l’Iran visant à renverser leurs régimes.

 

Exactement comme cela s’est déroulé au Liban, laissant les Européens, "Français protecteurs du Liban" en tête, regarder ailleurs, tandis que les porte-flingues de Khameneï s’emparaient de Beyrouth, condamnant à l’incapacité le gouvernement légal et l’armée libanais.

 

Ces jours, Nasrallah, le roquet de Khameneï au Liban, se remet à aboyer des menaces improbables contre Israël. Actes de provoc le long de la frontière, face à notre rédaction, où des milliers de mongols ont scandé des insultes et des menaces à l’encontre de nos femmes et de nos enfants.

 

Que voulez-vous que le Hezbollah fasse d’autre que semer les graines de la guerre ? Par temps de paix, les chiites du pays au cèdre ne représentent qu’un peu plus de trente pourcent de la population – encore que tous ne marchent pas derrière le Hezb -. Par temps de paix, dans un système démocratique, ils feraient partie de l’opposition et seraient écartés du pouvoir décisionnel.

 

Le contraire de ce à quoi aspirent leurs maîtres d’outre-Mésopotamie : on ne prend pas le pouvoir par l’exercice de la démocratie, lorsque l’on est minoritaire. Mais en invoquant la menace militaire imaginaire des Hébreux, que l’on s’emploie à créer et attiser, en criant ensuite à la résistance armée, et en muselant le cabinet, en tenant l’armée en joug, c’est ainsi que la milice du Hezbollah est en train de livrer le Liban aux ayatollahs.

 

Le tout sous le regard bovin des soldats de maintien de la paix de l’ONU. Des soldats qui ne reconnaissent pas leur ordre de mission dans la résolution 1701 du Conseil de Sécurité ; celle qui, pourtant, les a envoyés poser discrètement leurs tentes sur les rives du Litani.

 

La FINUL est un scandale, tout comme l’armée libanaise. Ces homme armés servent de paravents légitimateurs aux préparatifs de guerre des séides de Khameneï : ils sont là, ils ne voient pas les préparatifs, la massive contrebande d’armes, s’abstiennent d’intervenir contre les miliciens, ne mettent pas en garde le Conseil de Sécurité, c’est donc que tout va bien, que rien d’inquiétant ne se passe.

 

Certes, à la tête de l’Etat de poupées qui fait semblant d’exister à Beyrouth, on ne commande pas à l’armée depuis longtemps. Et à la tête de l’armée, on n’engage pas la milice pour protéger sa peau et par peur que la troupe ne se désagrège par appartenances ethniques.

 

Mais ça n’est que modérément le problème du gouvernement de Jérusalem : s’il y a un gouvernement au Liban, qu’il gouverne. S’il y a une armée, qu’elle assure la souveraineté des Libanais sur l’ensemble de leur territoire et qu’elle exécute les injonctions du cabinet. De plus, entre voisins, il ne peut régner que la paix ou la guerre, à l’exclusion de tout statut tiers de voisinage, fût-il fruit ubuesque mais dangereux de la lâcheté des Moyen-orientaux.

 

Ce que l’on ne veut pas voir, à Jérusalem, c’est un déferlement de roquettes terroristes en provenance du Nord, au cas où on serait contraint de lancer une opération contre les installations nucléaires et militaires perses.

 

Alors on avertit les Libanais : soit ils exercent leurs responsabilités internationales en intervenant afin que personne ne puisse tuer des Israéliens depuis leur territoire, soit ils partageront la responsabilité et le châtiment de la milice qu’ils protègent, bien qu’elle les terrorise.

 

Et cette fois, la situation régionale étant beaucoup plus sérieuse qu’en 2006, la lâcheté légendaire des Libanais ne pourra plus leur servir d’excuse. Au cas où ils prendraient la mauvaise décision, ou s’ils n’en prenaient pas, ils risquent de voir leur beau pays ressembler à une mer lunaire, à l’instar de la Bande de Gaza.

© Metula News Agency 










 

 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 22:29

« Construire entre Jérusalem et Maalé Adoumim »






La zone E1, située entre Maalé Adoumim et Jérusalem, fait depuis longtemps l’objet d’une controverse et les pressions ont été nombreuses pour qu’Israël n’y crée pas un nouveau quartier  en vue d’assurer une continuité territoriale entre les deux cités. 

Pour marquer leur attachement à ce secteur, le ministre de l’Intérieur Eli Ishaï (Shass) et le président de la Knesset Ruby Rivline (Likoud) se sont rendus lundi matin sur les lieux et ont clamé haut et fort qu’il fallait construire dans cette région, même si cela devait provoquer un désaccord avec Washington. 

La tournée des deux hommes, accompagnés d’un groupe de conseillers, a débuté près du poste de police, seule construction israélienne existant pour l’instant sur place. Ishaï a alors déclaré : « J’espère que nous parviendrons à convaincre les Américains, comme ont réussi à le faire, malheureusement, les Palestiniens. Nous allons tenter cette démarche en espérant la conclure de façon diplomatique. Mais s’il n’y a pas d’autre choix, Israël devra construire dans tous les blocs d’implantations conformément aux engagements pris par le passé par les Américains ». 

Faisant allusion à la lettre du président Bush, Ishaï a rappelé que cet engagement était toujours valable et qu’il n’était pas question de l’ignorer. Et de conclure: « J’espère, et je crois, que les Américains comprendront notre décision même s’ils ne l’apprécient pas ».   

Ishaï a encore tenu à souligner que si Israël renonçait à la zone E1, il devrait également accepter des concessions dans les « blocs d’implantations » et cela signifierait qu’il serait prêt aussi à des compromis sur certains secteurs de Jérusalem. Et de conclure: « J’espère que le Premier ministre parviendra à convaincre les Américains ». 

De son côté, le président de la Knesset Ruby Rivline a déclaré que « Jérusalem n’existait pas sans Maalé Adoumim ». Il a ajouté que Netanyahou devait faire preuve de fermeté et ne pas céder sur ce point devant les Américains. 

Il a encore affirmé que « la lutte pour Jérusalem commençait à Maalé Adoumim » et qu’il fallait élargir les confins de la ville afin d’assurer une continuité territoriale entre les deux cités. 

Le maire de Maalé Adoumim Benny Casriel a dénoncé avec vigueur les prises de position des Etats-Unis qui ont réclamé le gel des travaux dans la zone E1.  Se tournant vers le ministre Ishaï et vers Ruby Rivline, il leur a demandé d’intervenir auprès du Premier ministre pour que celui-ci ordonne sans tarder la poursuite de la construction, tant à Maalé Adoumim que dans les autres localités juives de Judée-Samarie.

par 
Claire Dana-Picard

Actu.co.il
 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:22


Hévron est l’une des plus anciennes villes d’Israël et du monde entier. Elle a constamment été habitée depuis quelque 5.000 ans 

Et a été le théâtre d’évènements historiques, parmi les plus importants de l’histoire du peuple juif et de la terre d’Israël.

Hévron occupe une place unique et centrale dans l’histoire du peuple d’Israël : c’est là qu’a commencé le lien entre le peuple et la terre, une relation vivante et éternelle qui dure depuis des milliers d’années, et c’est là que reposent les Patriarches et les Matriarches du peuple juif.

Hebron (Al-Khalil) 

Le père de la nation, Avraham Avinou, dont nous fêtons aujourd’hui la Hiloula, y a acheté sa première propriété il y a quelque 3.800 ans : Maarat HaMakhepéla (le Tombeau des Patriarches). L’événement de l’acquisition de la Méara est décrit longuement et précisément dans la Torah, ce qui montre son importance pour les générations à venir (Genèse, 23.)

Cette propriété est devenue le tombeau des grands de la nation, y sont enterrés les premiers et les fondateurs, qui nous ont transmis notre identité et notre foi unique. Les Patriarches et les Matriarches, Avraham et Sarah, Yitshak et Rivka, Yaakov et Léah, ont fondé leurs foyers à Hévron et y ont fondé les bases du peuple juif. Ils ont tous été enterrés à la Maarat HaMakhepéla, qu’Avraham Avinou avait choisie pour être le tombeau familial.

Hebron, West Bank 

Les Patriarches ont lié leurs vies à Hévron et à la Maarat HaMakhepéla et ont transmis cette relation à leurs fils et petits fils. Yaakov a relaté dans son testament l’histoire et la description de l’emplacement de la Maarat HaMakhepéla et a ordonné à ses fils de l’enterrer dans le tombeau de ses pères (Genèse 49-50.) C’est ainsi que la ville de Hévron a reçu son statut de ‘‘ville des Patriarches’’ pour des générations dans la conscience du peuple d’Israël.

par Jacques Kupfer

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 10:56

Troisième volet du fabuleux documentaire de Sacha.
Son blog
http://contrecourant1.wordpress.com/2009/07/30/une-terre-et-des-hommes-israel-pays-pionnier-3/#more-794

1ère partie :
http://aschkel.over-blog.com/article-34481535.html 
2ème partie : 
http://aschkel.over-blog.com/article-34523920.html


UNE TERRE ET DES HOMMES

ISRAEL – PAYS PIONNIER

DE JERUSALEM A SAFED-3

___________

 

La Terre d’Isra’el a été laissée à l’abandon jusqu’au retour des Juifs, à la faveur de l’époque moderne.

Courants religieux achkénazes, yéménites ou sépharades vont associer leurs aspirations communautaires avec les pionniers venant du monde ashkénaze et restaurer des villages, à partir de la seule mémoire et de la tradition, sans d’autre appui ponctuel que celui de philanthropes.

Ces terres ont été défrichées.

Chaque pierre de ces champs a été déplacée à la main.

Chaque parcelle a été rendue fertile par un labeur incessant et harassant.

Il est difficile de s’imaginer, aujourd’hui, la vie en quasi-autarcie, rude et ingrate, éreintante et magnifique, pour cette oeuvre laissée aux générations à venir.

* * * * *

La renaissance juive est, à partir du 18e siècle, intellectuelle et religieuse.

Sur les ruines des errements de Shabbtaï Tsvi, le monde juif s’est progressivement reconstruit autour de la langue hébraïque (avec les premières revues publiées dès le milieu du 18e siècle, avant de connaître un essor fulgurant au 19e) , jusqu’à l’accomplissement dû à l’oeuvre exemplaire et passionnée de Eliezer ben Yehuda.

Une renaissance autour de la mémoire, avec une progressive prise de conscience de l’historicité de la vie juive (entamée par l’école de la Science du judaïsme à partir de 1822), jusqu’à la restauration politique sioniste, dont l’Etat d’Israel est l’incarnation.

Restauration culturelle et politique qui ne s’est pas faite sans difficulté, que ce soit avec les illusions de l’assimilation, ce renoncement identitaire qui, de façon tragique, n’a épargné aucune famille d’ascendance juive (car, selon les nazis, la judéité représente un facteur racial et non culturel).

Le monstre hideux de l’antisémitisme a trouvé, et trouve encore aujourd’hui de nouveaux prétextes, et son incessante résurgence est un appel à l’humanité toute entière à ne pas verser dans la barabarie, le non-sens, l’arbitraire et la déchéance.

La vie en Israel, dans cette terre chargée d’espoir s’est jouée aussi la restauration symbolique de toutes les émancipations, et restauration affirmée contre les négationnismes et contre l’oubli.

Une terre abandonnée qui, grâce à la détermination de ces femmes et de ces hommes, a retrouvé sa luminosité et son calme verdoyant, une conquête de tous les instants contre les destructions et les haines.

Et aujourd’hui, Tisha beAv, c’est à cette restauration que ce parcours dans erets yisra’el, entre le 19e et le 20e, voudrait rendre hommage.

En quittant Jerusalem, chaque pas est celui de la scansion des paroles du Tanakh. Chaque pas est à lui seul un appel, une mémoire et un souvenir. La tombe de Rakhel, en 1900 :

tombe rakhel 1900

La terre est vide d’hommes. Aucun village, aucun signe de vie. Nous voilà en 1897 près de Maale Adumim (מַעֲלֵה אֲדֻמִּים) : 

près de maale adumim 1897

En direction de la Mer morte et du Jourdain, il faut traverser des routes inhospitalières, des chemins désertiques et caillouteux qui serpentent dans les collines. Qui penserait que nous sommes en terre d’Israel  ?  La route vers Jéricho en 1869 est marquée par la solitude, l’abandon et la dureté :

route vers jericho 1869


Puis c’est l’arrivée à Ein Gedi. Nous sommes en 1895, ce n’est pas encore l’oasis de verdure et de luxuriance que l’on connaît aujourd’hui, mais une source d’où jaillit quelque végétation :

 
ein gedi 1895

      shir hashirim 1 14

 

Shir haShririm 1 14

cantique des cantiques 1 14.    

Cantique des Cantiques 1 14

Nous suivons la vallée du Jourdain, quand, tout à coup, nous croisons des bergers traversant le Jourdain avec leur bétail près de Degania du bétail – 1920 :

      traversée du jourdain près de degania par le bétail 1920

Degania (דְּגַנְיָה), un nom mythique, celui des communautés de pionniers, l’aventure de la liberté et de la dignité pour ces hommes et ces femmes qui n’avaient connu que persécution et ségrégation.

Ces premières maisons que nous voyons sont les premières véritables traces de vie depuis Jerusalem (photo 1912)

      degania premiere maisons 1912

Les débuts, en 1909, ont été rudes, difficiles. Les maisons étaient en bois, soumises aux raids arabes (qui ont coûté la vie à Moshé Barsky en novembre 1913, d’une balle dans le dos).

On voit ici les premiers élevages, en1910 :
degania 1910 premiers elevages    

Nous rencontrons Yosef Baratz, un des premiers pionniers de Degania. Photo de 1909 :

      degania yosef barats un des premiers pionniers de degania 1909

Ce qui ne manque pas d’étonner le voyageur, ce sont ces étendues vides, ces régions entièrement abandonnée, qui entourent notamment Beit Alfa (בֵּית אַלְפָא) – Photo 1925: ‎

      beit alfa 1925

Une réalité similaire autour de Ramat Babel – Photo 1927 – où le retour à la Terre est vécu par ces pionniers comme une renaissance. Le prix de l’indépendance était ce labeur constant pour rendre cette terre accueillante et fertile:

       ramat babel 1927

Car, à force d’entendre ce refrain pénible que les pionniers n’ont fait qu’envahir et détruire une terre et ses habitants arabes, il ne semblait faire de doute qu’il devait y avoir des villes prospères et chaleureuses. Quelle découverte que ce village arabe de Zarin dans la vallée du Jezreel en 1900 : misère et dénuement, sous le règne du califat ottoman, près de 67 ans avant que l’on ne parle d’occupation israélienne !

      village de zarin, vallée de jezreel 1900

A Tzemah, une seule famille juive était autorisée à vivre. Ce sont des Juifs de Damas. Situation récurrente  et caractéristique du statut de dhimmi, un “protégé” temporaire, contre la vindicte populaire, réduit en réalité à un statut de seconde zone, dont la précarité et la pauvreté n’étaient pas des gages suffisamment pour vivre en paix. Photo de 1910.

juifs de tsemah originiares de damas 1910

Tzemah, en bordure de Kinneret en 1912 :

tsemah, bord du kinneret 1912


Nous passons à proximité d’un campement bédouin, près de Kfar Nahum en 1900 :

      bédouins près de kfar nahum 1900

La volonté de restauration d’une vie autonome, digne et libre, animant les pionniers, malgré leur pauvreté et l’insécurité, est un véritable contraste. En 1890, ce sont des russes, qui arrivent à Kfar Nahum :

       pelerins russes à kfar naum 1890

Un peu plus loin, c’est un autre hameau arabe, du nom de Dabariya près de Kfar Tabor en 1910. Est-ce là la grande civilisation que le sionisme aurait détruit ?

      dabariya près de kfar tabor 1910

Des siècles de soumission et d’apathie avaient réduit la terre d’Israel à un désert que les voyageurs-écrivains comme Mark Twain relevaient avec stupéfaction l’oubli dans laquelle elle semblait confinée.

Mais la renaissance se poursuivait, ici à Rosh Pina (ראש פנה) en 1913 :

      rosh pina 1913

Nous visitons alors l’atelier de production de soie à Rosh Pina (en 1913) :
 

rosh pina atelier de production de soie 1913


Une aventure similaire vécue à Ayelet Hashahar (אילת השחר), ici en 1920 :

ayelet hashahar 1920

Ein Harod (עֵין חֲרוֹד) : tentes des pionniers, loin de la mythologie qui voit dans tout Juif israélien un voleur de terre et de maisons arabes. D’ailleurs, où sont-elles  ? Où sont ces villes et ces centaines de milliers d’habitants revendiqués ?

Ein harod1920

En 1925, l’immense violoniste Jasha Heifez se rend à Ein Harod pour un concert. Tous les habitants des environs se retrouvent dans le village :

Ein harod 1925 un concert de jasha heifetz

Puis nous nous rendons à Kfar Giladi (כְּפַר גִּלְעָדִי) – Photo 1916 :

kfar giladi 1916 2

kfar giladi 1916

Ensuite, nous allons à la rencontre du village de Merhavya (מרחביה), en 1913 :

merhavya 1913

Nous voici à Kfar Tabor -כְּפַר תַּבוֹר- (photos 1910 et 1913) :

 

kfar tabor 1910


kfar tabor 1913

 

Le retour à la terre n’est pas qu’un retour en Israel, c’est aussi un travail de la terre elle-même (photo 1912) …

ensemencement des champs galilée 1912

…qui contraste avec cet établissement arabe près du Houla, marqué par l’abandon, nous sommes en 1925 :

établissement arabe au sud du hula 1925


Autre mythe, autre réalité. La terre d’Israel n’est pas qu’une terre d’immigration juive, c’est aussi, avec le retour des sionistes, une terre qui attire, à la faveur de la prospérité nouvelle, des migrants musulmans de tous l’empire ottoman. Ici, ce sont des tcherkesses venus du Caucase (photo 1900) :

tcherkesses paysans nord galilée 1900    

Etablis en Galilée, ils posent en costume traditionnel (phot 1900) :

 tcherkesses nord galilée 1900


Et vivent à proximité des pionniers-bâtisseurs juifs (photo 1912) :

      pionniers juifs galillée 1912

La Galilée et ceux qui la rendent fertile (photo 1913) :

pionniers juifs galillée 1913    

Voici Afula (עֲפוּלָה), en 1917 :

      afula 1917

La restauration d’une vie en erets yisra’el impose aussi de rudes travaux de terrassement afin de construire des routes,  inexistantes jusqu’alors, comme ici à Afula, en 1925 :

afula construction de la route principale par les pionniers 1925    

Enfin, la vie en erets yisra’el reste indissociablement liée à sa vie spirituelle et religieuse.

Safed (צְפַת), dont nous découvrons le quartier sépharade, en 1895 :
safed quartier sepharade 1895 

    

En 1900, vue de Safed :

safed 1900

En 1913 :

      safed 1913

Pèlerins devant l’ancienne synagogue de Meron (מֵירוֹן‎). Photo 1880

 meron ancienne synagogue 1890


La tombe de rabbi Eliezer en 1912 :

Meron tombe rabbi eliezer 1912


La tombe de rabbi bar Yohaï, toujours à Meron (photo de 1912)

meron juif de damas priant sur la tombe de rabbi bar yohai 1912


Jeunes étudiants dans une yeshiva de Meron en 1905 :

Meron yeshiva 1905


Il ne nous restera plus qu’à traverser la Galilée afin de clôre notre voyage et rejoindre la plaine de Sharon…

 

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 06:58
Je vous propose une trés belle visite virtuelle du TEMPLE et de JERUSALEM

CLIQUEZ SUR LE LIEN ET BONNE VISITE !






 
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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 12:38
Poursuivons sur la 2eme partie du magnifique documentaire de Sacha
Son blog :
http://contrecourant1.wordpress.com/2009/07/13/une-terre-et-des-hommes-israel-pays-pionnier-2/#more-723
1ere partie :
http://aschkel.over-blog.com/article-34481535.html




UNE TERRE ET DES HOMMES : ISRAEL – PAYS PIONNIER
DE TEL AVIV A JERUSALEM



Parler d’occupation concernant la présence juive en Israel c’est de toute évidence une erreur historique, et un parti-pris idéologique marqué par la cécité et le mensonge.

Mais cela représente aussi une véritable injustice à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ont accompli ce labeur harassant de défrichement et de construction. Parce quà leur arrivée, les pionniers n’ont trouvé qu’une terre aride, misérable, peuplée de quelques bourgades, et de bédouins itinérants à la recherche des sources et des maigres pâturages. Les yichouvim y demeurait dans des conditions précaires, tant à Jerusalem où ils étaient majoritaires qu’à Safed ou dans des petits villages de Samarie ou de Galilée.

Le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui, accueillant, verdoyant, reboisé, avec ses villes et ses routes, a été  bâti de main d’homme, dans des conditions rudes, dans l’insécurité, mais avec une exemplaire détermination et une rare espérance.

Continuons notre découverte de cet esprit pionnier !

Suivons ce facteur juif qui livrait son courrier aux communautés juives établies entre Tel Aviv et Jerusalem en 1925 !

facteur juif route jerusalem 1925

Mikveh Israel (מִקְוֵה יִשְׂרָאֵל) en 1906. L’école a été fondée par le fils du Rav Kalischer, un des pionniers du sionisme religieux, en 1870. Le nom du village provient de deux passages de Jérémie :

 

Jérémie 14 : 8

Jérémie 14 : 8

Yirmiyahu 14 8

Yirmiyahu 14 8

Jérémie 17 : 13

Jérémie 17 : 13

Yirmiyahu 17 13

Yirmiyahu 17 13

mikveh israel 1906

Nous voici à Gedera (גְּדֵרָה), fondée par des membres du groupe BILU, à proximité des ruines de la ville biblique de haGdera, avec pour objectif la mise en culture de ces terres abandonnées (photos 1911 et 1913).

gedera pionniers 1911

 

gedera retour des champs 1913

Un peu plus au sud, le facteur apporte le courrier aux fermes de Nahala (נַחֲלָה‎) -photo 1925:-  pauvreté, dureté du labeur et attachement indéfectible à sa terre : erets yisra’el.

nahala 1925

 

Terre laissée à l’abandon, ponctuée de quelques sources, la Terre d’Israel accueille les pionniers dans des conditions difficilement concevables, qui mettent à l’épreuve leur volonté afin de la faire reverdir.

beit shemesh 1895

 

L’école de Ness Tsiona (נֵס צִיּוֹנָה‎) en 1910.

 

Jérémie 4 : 6

Jérémie 4 : 6

Yirmiyahu 4 : 6

Yirmiyahu 4 : 6

ness tsiona 1910

Rehavia (רחביה‎) en 1921. Une photo qui révèle le sous-peuplement de la région, bien loin des logorhées assénant l’idée fallacieuse d’une expropriation juive…

rahavia 1921

 

Le kibbuts Motsa (מוֹצָא‎) est fondé en 1859 près de la source de Eïn Motsa par Sha’ul Yehuda qui s’y installe avec sa famille à son arrivée de Mésopotamie (actuelle Iraq). C’est dans ce village que Theodor Herzl vint planter un cyprès en 1898 lors de son séjour en Erets Yisra’el, symbole d’espoir et de paix que les arabes du village voisin de Qalunia déracineront en 1921 lors de leur attaque du village de Motsa.

 

Josué 18 : 26

Josué 18 : 26

Yehoshua 18 26

Yehoshua 18 26

En 1893 :

motsa kibbuts 1893

En 1897 lors de l’inauguration d’un centre agricole :

motsa kibbuts inauguration centre agricole 1897

Puis c’est l’arrivée à Jerusalem !

jerusalem 1842 by david roberts

 

La porte de Damas en 1860 :

jerusalem depuis la porte de damas 1860

Le mont du Temple en 1877. Les collines aux alentours sont vides, sans arbres, sans vie  :

jerusalem mont du temple 1877

 

La porte de Damas en 1870 : un aspect hors du temps pour une région abandonnée par le pouvoir ottoman :

jerusalem porte damas 1870

 

Le Kotel haMaaravi  en 1870 :

jerusalem kotel 1870

 

Vue du mont du Temple à proximité du quartier juif, du Kotel et de l’actuelle Yeshivat haKotel :

jerusalem mont du temple 1877 près quartier juif, du kotel et de la yechiva ha kotel d'aujourd'hui

 

La vallée de Yehoshafat / Kidron depuis Jerusalem en 1877 :

jerusalem vallée de jehosaphat 1877

 

Jerusalem depuis la porte d’Hérode en 1910 :

jerusalem porte herode 1910

1890 : Juifs en prière au Kotel haMaaravi :

jerusalem kotel 1890

 

Prières  juives au mont des Oliviers en 1893 :

jerusalem juifs en prière au ont des oliviers 1893

 

Le quartier juif de Jerusalem en 1893 (les deux photos suivantes) :

jerusalem quartier juif _1893

jerusalem quartier juif 1893Le quartier juif de Jerusalem en 1915 avec en arrière plan la synagogue Tiferet Yisra’el :

jerusalem quartier juif 1915 et synagoge tiferet

 

La “colonie allemande” (du nom des protestants allemands dissidents qui s’y installèrent au 19e siècle) – Jerusalem en 1900.

jerusalem german colony 1900

 

 

La nouvelle ville (extra muros) depuis la porte de Jaffa. On remarque qu’il n’y a aucun village dans les environs. (photo 1910)

jerusalem nouvelle ville côté porte jaffa 1910

Et en 1913 :

jerusalem nouvelle ville côté porte jaffa 1913jpg

L’Hôpital Misgav Ladah en 1915. Fondé en 1854 grâce à la famille Rothschild, l’hôpital tire son nom du passage des Psaumes :

 

Ps 9 : 10

Ps 9 : 10

Tehilim 9 10

Tehilim 9 10

jerusalem hopital misgav ladah 1915

Ouvriers juifs lors des travaux près de Beth haKerem en 1920 :

jerusalem travaux près de bet ha kerem 1920

Travaux de construction  près de la maison Ben Yehuda en 1922 :

jerusalem construction de la e ben yehuda's house à talpiot 1922

Jerusalem et le quartier juif sous la neige en 1930 :

 

jerusalem quartier juif 1930 enneigé

Avant de reprendre la route vers Shechem !

 

En route vers Shechem depuis Jerusalem - 1913

En route vers Shechem depuis Jerusalem - 1913


 

 

 

 

 

 

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 22:55

[Dimanche 26/07/2009 8:34]


Dur destin que le notre.
Nous sommes actuellement et cruellement mis au ban des nations.
Ce n’est pas encore flagrant, mais cela se précise.
Tout ce qui nous indigne n’émeut plus personne en occident.
Lorsqu’un juif se défend et tue le terroriste qui vient de l’agresser en le blessant grièvement, on peut lire dans les journaux occidentaux : « encore un palestinien abattu par un colon juif ».
On peut même se payer le luxe d’avoir une nouvelle condamnation de l’ONU.
A contrario, lorsque les palestiniens se trucident entre eux, rien.
Quand des musulmans trucident d’autres musulmans ou des non musulmans, rien ou très peu.

Quel est le problème? Pourquoi ce centralisme et ce consensus autour d’Israël?
C’est parce qu’Israël touche les autres religions monothéistes au plus profond de leurs racines.
Si l’ « Israël religieux » retrouve sa force, toutes les autres religions n’existent plus, puisqu’elles se définissent par rapport au judaïsme et par rapport au ‘juif’ qui aurait échoué dans la mission que D.ieu lui a ordonné.
La volonté des autres nations à dicter des ordres à Israël puise dans la même idée. Si je domine Israël, c’est moi le maître du monde.
L’opposition occidentale n’a commencé véritablement que lorsqu’en ‘67, Jérusalem fut libérée.
Là, le problème devenait religieux. Des juifs laïcs à Tel-Aviv, fort bien. Mais des juifs religieux à Jérusalem, danger! Ce peuple devient sûr de lui et dominateur. Dominateur spirituel de la planète! Danger pour les autres religions et les autres cultures.

Imaginons qu’il soit démontré ouvertement que le christianisme n’est qu’un vaste blague. Ce n’est pas que le Vatican qui tombe. Le christianisme est profondément ancré dans les cultures de tous les pays occidentaux. Les milliers de morts des croisades, la nuit de la saint Barthélemy, Les guerres d’Irlande, tout cela pour rien.
Les spoliations, humiliations, tortures, expropriations, expulsions, pogroms, exterminations des juifs avec en point d’orgue la Shoah, tout cela pour rien !
En occident, on est athée ou pas, mais quand le pape dit quelque chose tout le monde écoute et décide de faire ou ne pas faire. La référence, c’est tout de même la religion.
Toutes les cultures occidentales vont vaciller, voire s’effondrer !

Alors qu’Israël laisse Gaza aux palestiniens, tout le monde s’en fiche. « C’est bien mon petit, mais tu peux faire mieux. »
Qu’Israël quitte Jérusalem et là, le problème sera résolu!
Le problème est, que Jérusalem, c’est notre UNIQUE ville sainte. Nous ne souhaitons vraiment pas la quitter.
Alors tout est prétexte pour humilier le juif à travers Israël.
- Pas le droit de se défendre
- Pas le droit de se protéger
- Pas le droit de commercer
Une stigmatisation à outrance, dès que l’actualité le permet.
Le pacifisme bêlant de l’occident n’est pas en cause ici. Nous sommes dans un affrontement farouche de l’occident pour la ‘libération de Jérusalem’.
C’est une guerre de religion. Mais plus vraiment une guerre dont l’enjeu est de savoir quel est le vrai peuple choisi par D.ieu. C’est la structure de chaque société qui est en péril.
C’est une guerre de religion où l’enjeu est la survie du monde tel que nous le connaissons.

Il y a quelques temps, j’étais arrivé à la conclusion que la base du problème. La raison pour laquelle l’ONU attaque sans cesse Israël, son péché originel, était la création de l’état d’Israël sur des terres ‘arabes’. Une colonisation dans un monde qui allait avoir honte de ses colonies.
Lorsqu’on discute calmement avec une personne d’extrême gauche qui possède quelques arguments, (si, si ça existe!) et lorsqu’on annonce que le terrorisme n’a pas débuté en ‘67 mais bien avant, la conclusion est : « Mais pourquoi êtes vous allés vous installer là-bas! ».
L’ONU a pris conscience d’avoir été forcée de voter la création de l’état d’Israël, suite au choc qu’a constitué la découverte de l’horreur de la Shoah. Elle prendrait actuellement le contrepied de cette décision en accablant Israël de manière si disproportionnée (cf : http://www.terredisrael.com/wordpress/?p=4767) .
En fait, il n’en est rien. Le désarroi palestinien n’a été audible en occident qu’après ’67 voire après ’73. Pourquoi ?
Ce n’est pas le destin de quelques bédouins installés dans le désert qui peut émouvoir l’opinion mondiale. Je ne pense même pas que ce soit la honte d’avoir colonisé une terre et d’avoir exproprié ses habitants qui peut émouvoir l’opinion mondiale (même si ces exagérations sémantiques nous vrillent l’estomac à chaque fois que nous les rencontrons).
J’en veux pour preuve le fait que la honte de la colonisation de l’Algérie par la France (par exemple) n’est pas bien flagrante, ni même son ingérence actuelle dans les anciennes colonies, Côte d’Ivoire en tête. Qui s’insurge du destin des indien d’Amérique du nord, qui sont encore actuellement parqué dans des réserves.
Alors que l’arrachage d’un olivier palestinien provoque un émoi international proche de l’hystérie.
Non ce n’est pas la colonisation qui est le problème. Ce n’est un prétexte.
Le problème est qu’Israël avec Jérusalem pour capitale, cela devient insupportable. Le monde vacille !
Alors le monde réagit parce qu’il est en danger, sa base s’effondre.

Que devons nous faire lorsque nous sommes cruellement mis au ban des nations ?
En fait nous ne sommes jamais seuls. Il faut nous tourner vers l’Unique, vers Celui qui nous protège et nous aime, pour peu que nous ouvrions un peu nos cœurs.

Après tout, tout cela est décidé et orchestré par Lui. Tout est cohérent. Nous sommes dirigés vers un dénouement précis.
Alors pourquoi avoir peur? Au contraire, canalisons toutes ces tension en nous pour nous tourner vers Lui et prier pour qu’il hâte notre délivrance.

par Lambez 

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 16:50
Source : http://www.israelcommission.fr/sionismebiblique.htm



L’ACCOMPLISSEMENT DES PROPHETIES

          Jér. 32 : 42-44 — « On achètera des champs dans ce pays qui, à vous entendre, est ruiné, vide d’hommes et d’animaux, livré au pouvoir des Chaldéens. On y achètera des champs à prix d’argent, on dressera des actes, on les scellera, on assignera des témoins; cela se verra dans le canton de Benjamin, aux alentours de Jérusalem, dans les villes de Juda, dans les villes de la montagne, dans les villes de la plaine et dans les villes du Midi, car je ramènerai leurs captifs, dit le Seigneur » — Amos 9 : 14-15.

 

LES « PECHEURS ET LES CHASSEURS »  

Jérémie 16 : 16 — « Voici, je vais convoquer de nombreux pêcheurs, dit l’Éternel, qui les pêcheront ; puis, je convoquerai de nombreux chasseurs qui les pourchasseront sur toute montagne, sur toute colline et dans les fentes des rochers »

          Un pêcheur soumet un appât et attend que le poisson morde, un chasseur se dissimule de façon à attaquer par surprise et tue, c’est ce qui ce passa. Depuis 1878 environ, en harmonie avec Sa promesse de Jér 16 : 16, Dieu a envoyé des « pêcheurs » pour ramener son peuple dispersé dans leur foyer. Leur appât fut le Sionisme (une philosophie aujourd'hui très méprisée par beaucoup à l'intérieur et à l'extérieur d'Israël).

          Beaucoup d'hommes d'état — Juifs et chrétiens — et autres personnes influentes furent entraînés à promouvoir la cause du Sionisme, particulièrement suite à l’œuvre de Théodore Herzl et du Congrès Sioniste de 1897. Le message du Sionisme séduisit beaucoup de Juifs et ils vinrent de loin revendiquer leur ancienne terre. D'autres restèrent là où ils étaient jusqu'au moment où ils furent poursuivis par les « chasseurs ».

LES « CHASSEURS »

          Le chapitre le plus effroyable de l'âge moderne a probablement été la persécution haineuse et la tentative d'extermination du peuple Juif par le régime nazi d'Adolf Hitler. Tout à fait cruel, et ne visant qu'un but dans sa détermination à rayer les Juifs de la surface de la terre, sa barbarie redéfinit le mot « holocauste » et marqua la civilisation occidentale d'une tache qui ne peut être enlevée ni oubliée. [C'est cette expérience qui explique l'attitude défensive acharnée d'Israël aujourd'hui. Nous devons garder à l'esprit qu'Israël lutte pour sa vie. Aucun conseil pour la paix des États-Unis ou de toute autre entité ne peut ignorer cette réalité].

          Ce que l'appel du Sionisme ne put faire, la persécution l'accomplit, conduisant les Juifs par milliers vers la Palestine et forçant le reste du monde à se réveiller aux revendications et aux droits anciens de ce peuple. L'holocauste donna une détermination à survivre et une identité au peuple Juif d'une manière qu'aucun autre événement dans l'histoire de leur dispersion n'a jamais fait.

          L'appel du Sionisme, même en face de l'ascension de l'Antisémitisme allemand, n'avait pas reçu de réponse très large. Les Juifs riches faisaient si totalement partie de la structure de la société européenne qu'ils se sentaient en sécurité. L’œuvre de propagation des idées sionistes fut entravée, et ses propagateurs furent gênés. Et alors, pour la plupart, il fut trop tard. Hitler frappait.

          Alors que le monde était révolté en face de l'horreur des six millions de morts, les Juifs d'Europe qui avaient survécu recevaient cette poussée vitale en direction de leur ancienne patrie. Le 29 Novembre 1947, l'Assemblée Générale des Nations Unies adopta une résolution appelant à l'établissement d'un État juif sur cette terre et le 14 Mai 1948, contre toute attente et contre toute probabilité historique, l'État d'Israël fut établi par la lecture de la Déclaration d'Indépendance par David Ben Gourion.

          Le lendemain, cinq états arabes envahirent le pays et, très vite, reçurent la première d'une série de leçons amères — qu'Israël était là pour y rester.

          Le monde, scandalisé, assistait en tant que spectateur ; les Arabes éprouvaient de la crainte et la Russie se répandait en menaces, mais tout cela fut sans effet, car le moment était arrivé pour Dieu de favoriser Sion.

ACCUSES DE RACISME

          Depuis cette époque, les desseins du Sionisme ont été l'objet de beaucoup de fausse présentation politique. Le «Racisme » répugne aux nombreuses nationalités réunies au sein des Nations Unies, et en cette auguste assemblée, personne ne peut ouvertement reprocher au Juif d'avoir une patrie. Aussi, ces nations et ces individus qui éprouvent de la haine à l'encontre des Juifs les attaquent en tant que Sionistes. « Le Sionisme est du Racisme », disent-ils pour se justifier, et les Nations-Unies sont utilisées comme une plate-forme de leur attaque. Des voix stridentes se lèvent contre Israël, à mesure que les partenaires dissemblables que sont le Marxisme et l'Islam partagent le même lit par leur mauvaise compréhension commune, et par là, leur peur et leur haine du Sionisme.

          A mesure que les approvisionnements en pétrole du monde arabe sont rationnés ou sont vendus à des prix qui grimpent en flèche, le monde chancelle. Les alliés potentiels d'Israël prennent peur et l'attaquent en paroles, ou gardent le silence lorsqu'ils devraient prendre sa défense.

          De tous côtés, il est fait état de pressions, directes ou indirectes, de la part des Arabes sur les nations qui ont soif de pétrole, pour les détourner des Juifs. Cela se manifeste dans les réunions internationales, les décisions commerciales, les questions financières et dans les colonnes de la Presse où la présentation injuste et déformée des positions, des agissements et des mobiles d'Israël n'est pas autrement explicable.

ISRAËL PEUT-IL SURVIVRE ?

          En plus de toutes ces difficultés extérieures, il compte également, au sein même de sa population, des factions religieuses et laïques qui s'affrontent dans la rue, et un brassage de gens issus de diverses origines qui défie toute évaluation. Cependant, puisqu'ils aiment Sion, Dieu fera prospérer les Juifs et Il Se révélera à leurs yeux par de grandes œuvres qui appartiennent encore au futur. Toutes les difficultés qu'ils rencontreront leur deviendront profitables à mesure qu'ils apprendront, avec Son aide (visible ou invisible), à gouverner avec équité.

          Maintenant quelques mots au sujet des soi-disant « Juifs Anti-Sionistes ». N'y a-t-il pas là une contradiction dans les termes ? Quelle sera la position de tels Juifs lorsque Dieu délivrera Sion — Ps. 69 : 35 ; 102 : 13-16 ; 132 : 12 ; Es. 2 : 3 ; 30 : 19 ? A l'heure actuelle, cette « Délivrance » vient de commencer. L'avenir d'Israël, bien qu'il soit caractérisé par un péril apparent, est, en vérité, glorieux, lorsque nous considérons cette partie de la Prophétie qui n'est pas encore accomplie.

          Es. 41 : 8-10 — « Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, mon élu, postérité d’Abraham qui m’aimait, toi que j’ai ramené comme par la main des extrémités de la terre, que j’ai rappelé de ses zones les plus lointaines, toi à qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, je t’ai choisi et je ne te rejette plus, eh bien ! ne crains rien, car je suis avec toi ; ne sois point affolé, car je suis ton Dieu. Je t’affermis, je t’assiste et te soutiens par ma droite, armée de justice ».

          Les ailes politique et religieuse du mouvement sioniste moderne ont élevé les Juifs à l'état de nation et à une telle importance internationale que cela fait faire un bond en avant de près de 4.000 ans à leur nom de famille « Israël » — Gen. 35 : 10 et que cela l'amène sur le devant des affaires mondiales courantes.

          En 1895, lorsqu'il produisit son œuvre « Judenstaat » (littéralement « L'État juif »), Herzl et les autres membres du mouvement sioniste politique primitif n'avaient aucune connaissance de l'influence des enseignements du chrétien Charles Taze Russell, qui avaient éveillé dans les esprits humains la conscience du Sionisme religieux.

UN NOUVEL ENCOURAGEMENT EST DONNÉ

Le Sionisme ne pouvait échouer, car il avait et a toujours l'appui du Dieu Tout-Puissant.

          Le Pasteur C. T. Russell, un ami Gentil du peuple juif, fut employé pour réveiller le mouvement sioniste languissant. Dès 1889, avant même que le monde Juif eût entendu beaucoup parler d'Herzl et du Sionisme, le Pasteur Russell avait publié des ouvrages, dans lesquels il exposait les prophéties qui indiquaient clairement que 1914 marquerait la fin des «sept temps » ou des « Temps des Gentils », et marquerait un important changement également pour le Peuple choisi de Dieu, Israël.

 

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