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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 15:48

 

Source : http://www.israelcommission.fr/sionismebiblique.htm

« SI JE T’OUBLIE, JERUSALEM, QUE MA DROITE M’OUBLIE ! » — PS. 137 : 5

 

« Comme elle se dresse magnifique, joie de toute la terre, la montagne de Sion, aux flancs dirigés vers le Nord, la cité d’un roi puissant ! » — Ps. 48 : 2

ABRAHAM QUITTE 'HARAN POUR CANAAN

          Quatre millénaires se sont maintenant écoulés depuis qu'Abraham, à la mort de son père Térakh, a quitté 'haran pour Canaan afin qu'il puisse y garantir et y ratifier l'alliance que Dieu lui avait proposée quelque temps auparavant - Gen.12 : 1-4.

Cliquez sur le lien pour voir la vidéo http://www.israelcommission.fr/gen1245.wmv

 

Cliquez sur le lien pour voir la vidéo http://www.israelcommission.fr/gen17112.wmv

         Cette alliance, lorsqu'elle fut faite sur le mont Morija et scellée par le serment de Dieu, était une déclaration unilatérale des desseins de Dieu d'appeler Abraham, de garantir que sa semence bénirait finalement toutes les nations de la terre et de lui octroyer, ainsi qu'à sa semence, le Pays de Canaan en possession perpétuelle - Gen. 17 : 1-8 ; 22 : 15-18.

 

LE PREMIER SIONISTE EST HACHEM LUI-MEME !

C'EST DE CETTE FAÇON QUE FUT ETABLI LE FONDEMENT DU SIONISME, MILLE ANS AVANT QUE LE MOT N'AIT FAIT SON APPARITION DANS LA LANGUE HEBRAÏQUE.

          En tant qu'embryon, l'idée continua d'exister et elle se développa lorsque Joseph, par la foi, demanda que ses os soient emportés en Canaan, le Pays de la Promesse Gen. 50 : 24, 25 ; mais la « naissance » fut longtemps retardée.

          A partir de l'époque de Joseph, deux cents ans devaient s'écouler encore avant que ne commencent les douleurs de l'enfantement lors de la Pâque et de la sortie d'Égypte. Elles augmentèrent en intensité avec l'alliance et la Loi du Sinaï, et lors de l'errance et de l'état de guerre qui caractérisèrent les quarante années du Tabernacle avec Moïse. Puis vint la naissance lorsque, sous la conduite de Josué, Israël jaillit par la brèche pratiquée dans les eaux divisées du Jourdain pour prendre possession de ce pays de la Promesse.

LA MONTÉE DE SION

          Cependant, c'était une naissance sans nom. Il s'agissait certes du Pays de la Promesse, mais pas encore de Sion, à l'époque où les Juges dirigeaient le pays. Cinq cents ans s'écoulèrent avec des fortunes diverses avant que n'arrive David, l'homme selon le cœur de Dieu 1 Sam. 13 : 14. Il fit le siège de la colline forteresse de Sion et la prit d'assaut aux Jébusiens, et il ôta ainsi cette opprobre du milieu du Pays Josué 15 : 63 ; Juges 1 : 21. Il appela l'endroit la Cité de David, mais sa citadelle était Sion et elle l'est restée à ce jour, incarnant aux yeux de chaque Juif croyant son droit inaliénable au Pays de la Promesse.

 

          Jérémie et le petit nombre de fidèles qui avaient aimé Sion se lamentèrent lorsque Dieu, dans une colère juste, se tourna ainsi contre Son peuple. Là-bas, en Babylone, les captifs se rappelèrent. Dans le pays au delà du grand fleuve, ils pleuraient lorsqu'ils se souvenaient de Sion. Cependant, une question doit être soulevée — combien pleurèrent ? Et combien cherchèrent une assimilation aux conditions avantageuses des Gentils, oubliant leur allégeance à Jérusalem ?  

          Avec la venue de Cyrus, qu'Esaïe nomma bien avant qu'Ezéchias ait gouverné Juda, eut lieu la délivrance promise Es. 44 : 28 ; 45 : 1. Ceux qui se lamentaient n'eurent plus besoin de le faire lorsque Zorobabel se présenta avec l'autorité royale pour s'en retourner au Pays et reconstruire le Temple en ruines. Cependant quels sont ceux qui se mirent en route pour ce voyage de la foi et de l'Espérance ?

          Il n'y eut que cinquante mille âmes, parmi toutes celles qui étaient éparpillées dans l'Empire, et la plupart d'entre elles venaient de deux tribus, Juda et Benjamin. Des femmes, des enfants et quelques vieillards qui désiraient ardemment que leurs os reposent avec ceux de Joseph dans le Pays, auraient été comptés parmi elles Esdras 3 : 12, constituant un reste fidèle parmi tout un peuple oublieux.

          Par la persuasion, Esdras en trouva mille sept cents de plus, et c'est par tous ceux-là que le Temple fut relevé dans une ville en ruines, négligée au milieu d'un pays isolé Esdras 8 : 1-36.

          Ce fut ensuite le fidèle Néhémie qui retourna, paré des lettres du Roi. Il exalta l'esprit du peuple. Les murs de la ville furent reconstruits en dépit de l'opposition des païens, et la porte fut solidement assujettie à sa place. Jérusalem et Sion se dressaient de nouveau pour rassurer les fidèles, pour réprouver et avertir les infidèles, et pour annoncer au Monde que les promesses de Dieu étaient certaines et qu'il ne rejetterait jamais Israël, Son peuple.

          Malgré tout, Jérusalem n'était pas encore libre. Au temps convenable, le suzerain perse laissa la place au Grec et ensuite au Romain, tandis que Dieu suivait le modèle de Son jugement d' Ezéch. 21 : 26, 27. De cette façon s'écoulèrent encore quatre cents ans, et de nouveau, bien qu'en possession de la Cité, du Temple, du Sacrificateur et du Prophète, la Loi tomba en désuétude dans l'esprit d'un grand nombre.

          Assiégée une fois de plus, cette fois par une armée romaine, la ville tomba, le Temple fut brûlé et Sion ne fut plus qu'un mot sur les lèvres et un désir dans le cœur des fidèles qui appartenaient à un peuple en exil. Titus et Massada ne figurèrent que brièvement mais de façon sanglante avec Jérusalem lorsque les années de la grande éclipse, la Diaspora, commencèrent. Bar Kochba ne servit qu'à augmenter la rigueur de l'exil puisque après sa révolte, les juifs n'eurent même plus droit d'accès à la Ville Sainte.

AUCUN LIEU DE REPOS

QUI PEUT DIRE TOUTES LES SOUFFRANCES D'ISRAËL DEPUIS CE JOUR ?

          Disparu, le Temple avec son autel dans le Saint. Disparue, la Sacrificature. Disparu, le Taureau de Propitiation. Disparue, la ville et ses habitants, puisque le pays était une fois de plus en état de désolation, et cette fois pour mille huit cents ans Es. 64 : 9-12.

          Dans tous les pays où ils se rendirent, les Juifs ne trouvèrent aucun répit durable aux persécutions implacables du fanatisme religieux. Harcelés et traqués de ville en ville et de nation en nation, ils furent la cible de toutes les insultes, le bouc émissaire commode pour endosser tous les reproches ; l'histoire de leurs expériences est une honte pour celle qui fut leur grand calomniateur et oppresseur, la Chrétienté.

          Malgré tout, l'esprit Juif brilla ici et là, au milieu de l'obscurcissement qui s'abattit sur l'Europe du Moyen-age Es. 60 : 2, avec, pour seule conséquence, la spoliation, la violence et une expatriation supplémentaire.

          Alors que leur patrie se trouvait ravagée par la domination successive des Arabes, des Croisés, des Kurdes, des Mameluks et des Turcs, les esprits Juifs les plus réfléchis étaient grandement préoccupés par la Kabbale et le Talmud.

          La lumière de la Torah Ps. 119 : 105 qui les guidait ne brilla que faiblement au cours de cette époque des ténèbres, à cause du mysticisme et des commentaires sans fin.

          Cependant, chaque nouvelle vague de persécutions perçait le voile ainsi déposé par l'esprit humain Es. 55 : 8, 9 pour révéler de nouveau la Promesse et l'Alliance. Lorsque le véritable besoin et la destinée d'Israël apparurent de nouveau en toute clarté, le peuple se remit à pleurer son Messie et à tourner son cœur et ses pensées vers Sion Ps. 77 : 7-20.

LA PREMIÈRE « ALIYA »

           De nouveau, l'éruption de l'antisémitisme amena la terreur, et les Pogroms qui eurent lieu en Russie et en Europe Orientale au dix-neuvième et au début du vingtième siècle conduisirent à une autre vague de migrations. Tandis qu'un certain nombre rechercha « les lumières » et la liberté dans des pays où régnait la prospérité et où l'émancipation juive était gagnée, il n'en fut pas de même pour le petit nombre de fidèles.

          Des groupes tels que le Bilu (en Hébreu, les initiales de « Maison de Jacob, viens et allons »), et Hibbat Sion (en Hébreu, « Amour de Sion ») encouragèrent un retour à la Terre Promise et prirent des dispositions pour s'y établir, L'année 1882 vit le début d'une vague d'immigration en Palestine lorsque la première « Aliya » (montée) se mit en route.

 

 

LEO PINSKER (1821 - 1891)

ANALYSE PREMONITOIRE D'UNE LUCIDITE ETONNANTE

 

Léo Pinsker

L'AUTO-EMANCIPATION

Septembre 1882

Si je ne suis pour moi, qui serait pour moi ?

Et si ce n'est aujourd'hui, quand donc ?

Hillel

          De pitoyables et sanglantes exactions ont été suivies d'un court répit, si bien que chasseurs et gibier disposent d'un instant pour reprendre haleine. On en profite pour « rapatrier » les réfugiés juifs au moyen des fonds mêmes recueillis en vue de leur émigration ! Cependant, les juifs d'Occident ont réaccoutumé de patienter au cri de hep-hep, de mort aux juifs, exactement comme leurs pères aux jours d'antan. Devant l'outrage, l'indignation a pris la forme d'une éruption incandescente; à présent elle s'est muée en une pluie de cendres qui, peu à peu, voile le sol embrasé. Allez, vous pouvez fermer les yeux et vous cacher la tête comme l'autruche  il ne sera pas de paix durable pour vous si vous n'employez ce répit fugitif à inventer remède plus radical que ces palliatifs de rebouteux qu'on prodigue depuis des millénaires à notre malheureux peuple.

          Et ainsi, pendant que le grand nombre des oublieux cherchait une prospérité rapide et, fréquemment, l'assimilation au sein de la société établie et prospère des Gentils, le petit nombre des fidèles recherchait sa Terre négligée et son ancienne Promesse. Dans cette contrée rocailleuse, désolée, à l'aide de quelques outils rudimentaires, une poignée d'homme nettoya, creusa, irrigua et planta avec foi, et c'est grâce à eux que le Sionisme évolua de son passé sans perspective vers la promesse d'une nouvelle ère glorieuse. Le moment était venu où Dieu allait favoriser Sion. Ps. 102 : 12-14.


LE MOUVEMENT MODERNE

          Le mouvement Sioniste moderne fut bâti sur le fondement inébranlable du désir des Juifs pour leur patrie. Dès le début du dix-huitième siècle, les dirigeants charismatiques des Hassidim, connus sous le nom de « Rebbes », aidés par la lassitude des esprits, le danger constant de la persécution et la misère écrasante de leurs ouailles au milieu des exilés Orientaux, avaient entretenu l'espoir d'un Retour.

          Un petit nombre, de temps à autre, ajouta la force de l'intention à la foi et ouvrit le chemin du ré-établissement dans l'ancienne Terre, au cours de tentatives courageuses, mais sporadiques et inefficaces. Cependant, il s'agissait là des débuts. Le « temps assigné » — Ps. 102 : 13 appartenait encore à l'avenir et cet impératif religieux qui avait surtout une origine Hassidique, qui n'avait aucun support logistique, ne fit que peu de progrès pour encourager une réimplantation effective. Malgré tout, il entretint une Vision, et une Espérance.

          En 1878, le Congrès des Nations de Berlin, surtout grâce aux efforts de Benjamin Disraeli, décréta l'assouplissement des restrictions concernant les Juifs en Palestine. Alors, sous l'influence de la Haskalah, survint en Europe Centrale, une nouvelle approche dans l'habileté, politique du grand champion du Sionisme, le Viennois  Théodore Herzl. En 1897, son idée d'un État Juif souverain comme seule solution au problème Juif devint un concept politique au cours du premier Congrès Sioniste tenu à Bâle. Le mouvement moderne devint ainsi une solution politique, et non pas religieuse, au vieux problème de l'absence de foyer Juif.

          Après la mort d'Herzl en 1904 (un événement qui consterna les travailleurs de la première heure), le mouvement sioniste chancela, mais il fut ranimé par un message inattendu venant d'une source totalement inattendue.

          En 1910, un Chrétien, Charles Taze Russell, un ami Gentil du peuple Juif et un étudiant versé dans les prophéties hébraïques, écrivit douze articles rassemblés sous le titre « Le Peuple choisi de Dieu », qui suscitèrent une grande curiosité et un grand intérêt parmi les Juifs. Dix-neuf ans auparavant, c'est-à-dire six ans avant le premier Congrès Sioniste et alors que l’œuvre de Herzl était peu connue, il avait inclus dans son livre, « Que Ton Règne Vienne » un long chapitre intitulé « Le Rétablissement d'Israël ».

          Les douze articles qui parurent dans le magazine à grand tirage « Overland Monthly », l'amenèrent à être invité à prendre la parole au cours d'une importante réunion juive à l'Hippodrome de New York en cette même année, 1910.

          Plus de 4.000 représentants juifs assistèrent à ce meeting et furent enthousiasmés lorsqu'il leur parla de leurs propres prophéties hébraïques, les assurant du retour de la  faveur de Dieu et d'un avenir glorieux pour Israël. En raison de l'intérêt manifesté, il publia « Die Stimme » (La Voix), un journal spécial, en Yiddish. Ainsi, avec ses collaborateurs, il souleva un intérêt nouveau pour les prophéties et alluma de nouveau les feux du zèle sioniste concernant les questions religieuses (mais non pas celles qui concernaient les questions de conversion).

ON PEUT SE DEMANDER POURQUOI IL FIGURE SI RAREMENT DANS LA LITTERATURE SIONISTE JUIVE

          En 1914, la Grande Guerre éclata en Europe et les hostilités touchèrent le Moyen-Orient. En 1917, les Turcs Musulmans s'enfuirent de Palestine devant l'avance du Général Allenby et du Corps Expéditionnaire Britannique venus d'Égypte, et, en apparence par miracle, ils laissèrent la ville de Jérusalem intacte et la Terre elle-même en suspens pour l'avenir.

          D'une société Yiddish, les Marais du Pripet de Minsk, et de l'abjecte pauvreté des Limites dedéveloppement instaurées par la Russie devait venir l'homme qui était destiné à être le prochain défenseur de la Cause. Chimiste, Inventeur, Sioniste depuis toujours et par la suite ami d'hommes d'État britanniques,Chaim Weizmann employa tous les arguments et toutes les situations favorables pour promouvoir l'idée d'un Foyer National pour le peuple Juif. En 1917, en dépit de l'opposition de Juifs assimilés influents, ses efforts trouvèrent leur récompense dans la Déclaration Balfour et son soutien par le gouvernement impérial. Ainsi, au cours de la même année, tandis que le sang et la richesse de la Chrétienté s'écoulaient dans les champs de bataille des Flandres, la Terre promise à Abraham et à sa semence était dégagée et, une fois encore, les Juifs étaient priés par le décret d'un empire étranger d'y retourner et d'y établir un Foyer National pour leur peuple dispersé.

          Dans l'entre-deux guerres, cette Déclaration rencontra l'opposition violente des Arabes, l'hésitation des Britanniques et l'indifférence des Juifs riches. Weizmann déclare que la terre fut achetée, au grand jour, à des Arabes qui en tirèrent grand profit — et non pas avec la fortune des Millionnaires, mais avec l'argent qui se trouvait dans les poches des Juifs pauvres. Zorobabel et Néhémie en auraient sans nul doute éprouvé de la sympathie, se souvenant de leurs propres expériences d' « Aliya » aux temps des rois Perses.

 

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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 06:16

Tous mes remerciements a Sacha qui a permis a Aschkel.blog de publier son magnifique documentaire en 3 parties
Le blog de Sacha :http://contrecourant1.wordpress.com/


ISRAEL PAYS PIONNIER





L’histoire de l’Etat d’Israel est avant tout l’oeuvre de pionniers, d’hommes et de femmes qui sont partis de rien, et sur une terre aride, souvent insalubre, et misérable par des siècles d’abandon, qu’ils ont réussi à faire reverdir.

Des pages d’histoire généralement omises au profit d’une version idéologique qui n’a conduit qu’à plus de haine.

L’histoire de ses hommes et de ses femmes qui ont, de leur propre main, de leur propres efforts, et grâce à leur volonté et leur amour pour cette terre d’Israel, ont acquis, plus que quiconque, le droit à y vivre. Une terre ne porte pas de titre de propriété. Elle accueille celui qui a su se montrer digne du don de cette terre.

Et ce sont quelques pages de cette histoire d’à peine un siècle que cet article souhaite présenter.



I)
 TEL AVIV

Début 20e siècle, les Juifs en erets yisra’el vivent selon la loi ottomane. Cette dernière impose aux Juifs de changer chaque année de logement afin de tenter de rompre le lien qui unit  le peuple juif et sa terre, en rendant sa présence vulnérable (loi dite muhran). Les Juifs de Jaffa, bourgade côtière bordant la Méditerranée, décident alors de  construire une ville où ses habitants ne seraient plus contraints à cette éternelle précarité.

1899 Mariage à Jaffa 

1899 Mariage à Jaffa

 

A leur tête, Arie Aqiba Weiss. Il organise l’achat de parcelles de terre constituées essentiellement de dunes de sable et la répartition entre 60 familles à la suite de la fête de Pessah 1909. Débute alors la construction du quartier de Ahuzat Bait : oeuvre marquée d’emblée par la liberté et la renaissance. D’où le nom de Tel Aviv.

Ezechiel 3 15


Ezechiel 3 15

Iezezkel 3 15


Iezezkel 3 15

1909 Dunes de sable où la construction de Tel Aviv va être entreprise - TEL AVIV 

1909 Dunes de sable où la construction de Tel Aviv va être entreprise - TEL AVIV

 1910 Harassants travaux de terrassement dans les dunes de sable. - TEL AVIV

1910 Harassants travaux de terrassement dans les dunes de sable. - TEL AVIV

      1909 Le terrassement des dunes de sable à l'emplacement de la future ville de TEL AVIV

1909 Le terrassement des dunes de sable à l'emplacement de la future ville de TEL AVIV

1909 Travaus de terrassement de la future rue Allenby - TEL AVIV    

1909 Travaux de terrassement de la future rue Allenby - TEL AVIV

      1909 Emplacement du futur quartier Dizengoff - TEL AVIV

1909 Emplacement du futur quartier Dizengoff - TEL AVIV

Premier maire de Tel Aviv, Meir Dizengoff est un des pionniers du mouvement Ahavat Tsion et fut un des membres fondateurs du premier quartier de Tel Aviv.

1910 Conseil Municipal devant la maison de Dizengoff - TEL AVIV    

1910 Conseil Municipal devant la maison de Dizengoff - TEL AVIV

1915 Travaux de construction de la rue Allenby - TEL AVIV    

1915 Travaux de construction de la rue Allenby - TEL AVIV

1918 La rue Allenby - TEL AVIV    

1918 La rue Allenby - TEL AVIV

21 novembre 1918 Inauguration de la rue Allenby - TEL AVIV    

21 novembre 1918 Inauguration de la rue Allenby - TEL AVIV

L’école secondaire Herzliah est un des premiers établissements scolaires en erets yisra’el , fruit de la renaissance de l’hébreu comme langue commune et courant du peuple juif.

      1910 Travaux de terrassement en vue de la construction de l'école Herzliah - TEL AVIV

1910 Travaux de terrassement en vue de la construction de l'école Herzliah - TEL AVIV


1917 Ecole Herzliah - TEL AVIV    

1917 Ecole Herzliah - TEL AVIV

1910 Travaux de terrassement de la future rue Nahalat Binyamin - TEL AVIV    

1910 Travaux de terrassement de la future rue Nahalat Binyamin - TEL AVIV

      1914 rue Nahalat Binyamin - TEL AVIV

1914 rue Nahalat Binyamin - TEL AVIV

1913 Travaux à l'emplacement de la future rue Aliyah - TEL AVIV    

1913 Emplacement de la future rue Aliyah - TEL AVIV

      1911 Rue Ahad HaAm - TEL AVIV

1911 Rue Ahad HaAm - TEL AVIV

f

      1913 Rue Herzl - TEL AVIV

1913 Rue Herzl - TEL AVIV

      1915 Rue Herzl - TEL AVIV

1915 Rue Herzl - TEL AVIV

1920 Rue Herzl - TEL AVIV    

1920 Rue Herzl - TEL AVIV

      1919 Premiers établissements publics de la municipalité - TEL AVIV

1919 Premiers établissements publics de la municipalité - TEL AVIV

L’aventure de Tel Aviv était lancée.

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 06:28


Patrouille israelienne assurant la sécurité des Israeliens



Avinoam Sharon
 
16/07/2009 
http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=229


Lorsqu’une force armée détient un territoire au-delà de ses frontières nationales le terme « occupation » vient facilement à l’esprit.

Pourtant,  toutes les situations de fait que nous pensons communément comme « occupation » n'entrent pas dans le champ d’application limité de la notion d’ « occupation » tel que le définit le droit international.
Toute situation que nous nous référons à une « occupation » n'est pas toujours soumise à l’ordre juridique international qui réglemente l’occupation et impose des obligations à l’occupant.

Le terme « occupation » est souvent employé politiquement, sans égard à son sens général ou juridique. L’utilisation du terme « occupation »dans la rhétorique politique est débattue dans des situations complexes, de revendications et de droits prédéfinis entre le Bien et le Mal.

Le terme « occupation » est également employé dans le contexte  du conflit israélo-palestinien pour faire avancer l’argument selon lequel Israël porte l’ultime responsabilité pour le bien-être des Palestiniens, tout en limitant ou en  refusant le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme palestinien, et de soulager le côté palestinien  de la responsabilité  de ses propres actions et de leurs conséquences.
Le terme est également employé dans le cadre d’une campagne générale  sur la légitimité d’Israël, dans un contexte géopolitique d’un récit qui n’a rien à voir avec le statut d’Israël comme "occupant" en vertu du droit international.

L’Irak  a été occupé par les forces de la coalition depuis le printemps 2003 au 28 juin 2004, date à laquelle le pouvoir a été remis au gouvernement irakien intérimaire. Durant cette période, les forces de la coalition sont restées en Irak, mais ce pays arabe n’a pas été considéré comme occupé. N'y a-t-il pas similarité avec la création de l’Autorité palestinienne et le rôle d'Israël dans les Territoires?


En vertu de l’accord intérimaire entre Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine signé le 28 septembre 1995, il semble que les zones placées sous le contrôle effectif de l’Autorité palestinienne  et à partir  desquelles Israël avait retiré effectivement ses forces militaires, ne peuvent plus être appelées « occupées ».
En outre, le maintien de la présence des troupes israéliennes dans la région, a été convenu et réglementé par l’accord, cette présence ne doit plus être considérée comme une « occupation ».

Le retrait total de toute présence israélienne militaire et de toute présence civile israélienne dans la bande de Gaza, et le renversement de l’Autorité palestinienne par le gouvernement du Hamas  constitueraient certainement une fin de l’occupation israélienne de la bande de Gaza. Néanmoins, même si la bande de Gaza, n’est plus sous l’autorité d’une armée ennemie ; et en dépit de l’absence de contrôle efficace pour leur assurer les services publics requis d’une puissance occupante, Israël demeure la puissance occupante de Gaza.  


L’expérience d’Israël dans ce contexte peut être particulièrement utile dans la mesure où il représente la seule tentative d’appliquer le droit international humanitaire à une situation de l’administration militaire, sans égard de savoir si oui ou non cette administration constitue une occupation ou  si elle est  sui  generis.
Le cas d'Israël est unique  parce que  la tentative a été réalisée avec un examen civil et  sous l’œil vigilant de la Cour Suprême israélienne, un tribunal qui a valu l’estime de la communauté juridique internationale.

La Cour suprême  a également appliqué scrupuleusement des normes pour les droits de l’Homme en vertu de la conduite des opérations militaires et de l’obligation de l’armée – en tant que mandataire de l’Etat- à agir de façon raisonnable et conformément au droit interne israélien.

Il est regrettable que dans l’ensemble, le monde érudit semble préférer la mesure de corpus juridique aux  critères des idéaux théoriques appliqués aux modèles conceptuels de l’occupation qui reviennent au droit international coutumier et aux conflits armés, plutôt que d’évaluer son efficacité actuelle en fournissant  des réponses réalistes à une réalité politique de plus en plus complexe.

Une autre explication possible est que le terme « occupation » est employé politiquement, sans égard à son sens général ou juridique. L’utilisation du terme « occupation » dans le discours politique  peut être utile en simplifiant le débat. Il réduit les situations complexes des revendications et des droits par des catégories préjudiciables et  prédéfinies entre le bon et le mauvais.


On utilise le terme « occupation » comme péjoratif pour dénigrer ou délégitimer une partie à un conflit plutôt que d’affronter et de tenir compte aux aspects juridiques, militaires et humanitaires.
L’utilisation des termes « occupation » et « occupant » dans le contexte du conflit israélo-palestinien sert également à faire avancer l’argument selon lequel Israël porte l’ultime responsabilité pour le bien-être des Palestiniens, tout en limitant ou en lui refusant le droit de se défendre contre le terrorisme palestinien et tout en allégeant la partie palestinienne de la responsabilité de ses propres actions et décisions et de leurs conséquences. 
L’utilisation du terme « occupation » a également comme but de maintenir la responsabilité d’Israël dans le sort des Palestiniens. C'est aussi l’agenda de ceux qui remettent en question la légitimité de l’Etat d’Israël ou qui considèrent Israël comme un satellite américain ou occidental. 


L’utilisation politique et abusive du terme « occupation » provoque  un effet préjudiciable et érode le pouvoir de la loi régissant les conflits. Les principes fondamentaux du droit et de légalité ne doivent jamais  être sacrifiés pour des causes politiques, idéologiques ou partisanes. Nous devons toujours garder dans notre esprit le noble objectif du droit international.         

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 06:35

Shmuel Trigano 27 juillet 2009

Il y a quelques jours nous avons appris que Barak Obama considérait Jérusalem « Est » comme une colonie. Le ministre français des affaires étrangères lui a aussitôt mimétiquement emboité le pas en convoquant l’ambassadeur d’Israël pour lui intimer de cesser immédiatement toute « colonisation » de la ville. Il est fort probable que l’Union européenne le suive de sorte qu’une unanimité mondiale risque de peser sur Israël, jusqu’à l’étouffer et surtout le diviser (1), car l’esprit de la démission souffle sur ses élites comme sur les élites occidentales.

C’est le premier signe avant-coureur de la future bataille de Jérusalem qui décidera de l’avenir de l’Etat d’Israël et, par ricochet, du peuple juif dans son ensemble et du judaïsme. Ce ne sont pas des terrains ni un espace qui sont en jeu quoique cette dimension soit importante. Après la division de Berlin, ce sera la première ville que la dénommée « communauté internationale » entreprendra de rediviser. L’ironie veut que ceux là même qui condamnent la barrière de sécurité, destinée à repousser le terrorisme sanglant que l’Autorité palestinienne pratiqua durant des années contre la population civile israélienne, sont ceux qui aspirent à reconstruire un mur dans Jérusalem.

Il faut se souvenir de l’occupation jordanienne de 1948 à 1967 qui désécra les lieux saints juifs et bannit les Juifs de la ville. La communauté internationale ne trouva aucune raison de combattre ni même de condamner cette occupation, pourtant contraire aux traités et aux lois internationales. Elle prît fin avec l’agression de la Jordanie durant la guerre des 6 jours, des suites de laquelle Israël se retrouva dans cette partie de la ville. Si l’on prend aussi en compte la nature de la politique de l’Autorité Palestinienne qui exclue toute possibilité pour les Juifs ne serait-ce que de traverser le territoire sous sa gouverne (2), il faut s’attendre qu’à l’est de Jérusalem redivisée les Juifs soient de nouveau interdits.

Ceux qui condamnent aujourd’hui ce qu’ils appellent le « mur de l’apartheid » ont-ils jamais compris que la barrière de sécurité vise à limiter le principe d’exclusion ethnique qui régit la politique palestinienne, comme celle de tout le monde arabe où les non musulmans sont en voie de disparition, à commencer les chrétiens dans la Bethléem islamo-palestinienne?

Mais c’est plus qu’un territoire au demeurant infime qui est en jeu, c’est un symbole capital pour la continuité juive et la logique du judaïsme. En effet, ce sont le souvenir de Sion et l’aspiration à y revenir qui furent les poutres maîtresses de la continuité et de l’avenir des Juifs tout au long d’un exil de 25 siècles. Jérusalem fut le point fixe, le centre de la nébuleuse des diasporas. Ce n’est pas un hasard que le sionisme se nomma en fonction de Sion et qu’il finit par gagner l’assentiment de toutes les communautés juives après la Shoah. Jérusalem est le cœur vibrant de l’histoire d’Israël.

Ne pas être de retour à Jérusalem et attendre la réalisation de l’idéal prophétique, ce qui fut le cas durant 20 siècles, est très différent d’être à Jérusalem et d’y renoncer ou d’être contraint à y renoncer, ce qui pourrait être le cas demain. Ce serait porter atteinte au symbole clef de l’architecture du peuple juif et du judaïsme, sans compter le principe même de l’existence et de la légitimité morale et historique de l’État d’Israël : le sionisme dépouillé de Sion. Le souffle prophétique qui anime le peuple juif serait alors voué à se retourner contre son âme jusqu’à l’étouffement et l’on pourra s’attendre à sa décomposition comme un château de cartes d’où l’on aura retiré la pièce maîtresse. Une forme de suicide symbolique.

Que ce soit le désir ardent du monde arabo-musulman dans sa majorité, ce n’est pas dubitable. Est-ce le vœu du monde occidental, en proie à la rémanence de son héritage chrétien archaïque ? C’est cette question qu’il faut poser à ceux qui disent avoir le souci du destin des Juifs.

Ce qui se trame dans les projets de la « communauté internationale », c’est tout simplement le déclassement du peuple juif, non plus défini comme un sujet souverain de l’histoire mais comme une cause humanitaire à laquelle on concède le privilège d’exister du fait de sa souffrance. Ce serait la chute d’Israël, de la stature d’Etat souverain à celui de camp de réfugiés humanitaire pour rescapés de la Shoah, le déni du principe de souveraineté de l’Etat d’Israël. On a remarqué comment Barak Obama a significativement enchaîné son discours obséquieux du Caire avec la visite de Buchenwald. Il ne pouvait mieux exprimer ce qu’il pense de la légitimité de l’Etat d’Israël : victimaire et non historique, un Etat croupion sous tutelle internationale, un camp de personnes déplacées. Prend-on la mesure de la monstruosité intellectuelle et historique de ces discours qui définissent la présence d’Israël à Jérusalem comme une présence « coloniale » ? Si Jérusalem est bien Jérusalem, c’est bien grâce à 30 siècles d’histoire juive ! Cette définition coloniale entraîne, en fait, la stigmatisation coloniale de tout l’Etat d’Israël dont Sion, la colline de Jérusalem, est le symbole (3) et donc la contestation inéluctable de sa moralité.

Depuis dix ans, nous assistons à la mise en place progressive d’un décor qui met en scène l’extermination par étapes de six millions d’Israéliens (application du programme fondamental de l’OLP, le « plan par étapes », décidé en 1974 (4)) par le biais de l’affaiblissement de l’Etat d’Israël: accusé d’un « péché originel » (sic) dans sa conception même, assimilé à l’Afrique du sud de l’apartheid, trainé dans la boue, objet de boycott, condamné s’il réagit aux agressions et abandonné quand il est sous le feu de ses ennemis (5). Aux dernières nouvelles le « livre de l’été » des libraires français, couvert de prix et objet de multiples célébrations, vient porter le coup de pied de l’âne en « prouvant » que le peuple juif fut une invention des sionistes. C’est la pièce finale, nécessairement écrite par un Israélien aussi complaisant qu’incompétent (6), pour sonner « moralement » l’hallali !

Ce qui est en jeu, c’est la liberté de l’homme juif. Le pronostic vital du peuple juif est aujourd’hui engagé, il faut le dire avec force et voir plus loin que son nez, comprendre ce qui se trame.

Les Juifs du monde entier doivent sortir de leur réserve et affirmer avec force leur existence de sujets à part entière de l’histoire, jeter aux ordures les oripeaux d’éternelles victimes sacrificielles dont on veut les affubler et crier mais aussi mettre en oeuvre leur refus d’assister passifs à ce cauchemar en voie de réalisation. Ils ne doivent pas avoir de cesse de faire la démonstration de leur solidarité indéfectible avec Jérusalem et de leur réprobation face à toutes ces menées. Au terme de dix années de harcèlement moral, depuis la deuxième Intifada, le seuil de tolérance de la conscience juive va bientôt être franchi !

Je propose comme maxime pour la décennie à venir la parole du prophète Isaïe (62,1) :

« POUR SION JE NE ME TAIRAI PAS ! 
POUR JÉRUSALEM JE NE RESTERAI PAS SILENCIEUX !» (7)

Shmuel Trigano le 27 juillet 2009

*Texte initialement prononcé sur Radio J le vendredi 24 juillet 2009.

Notes :

1 - Il n’est que de voir la stratégie d’Obama qui, pour le soutenir dans son ukaze, a invité, en juillet 2009, à la Maison Blanche des organisations juives triées sur le volet en prenant soin d’éliminer toutes celles qui risquaient de trop soutenir Israël. Inutile de rappeler qu’il est déjà entouré de conseillers « d’origine juive », appelés à faire la sale besogne dans leur propre milieu. Ainsi se donne-t-il une estampille de bon aloi de la part de Juifs de circonstance. Il avait adroitement préparé le terrain en organiant un seder de Pessah à la Maison Blanche puis en décrétant en mai-juin, le « mois du judaïsme américain ». Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute... A quand la même opération en France ?

2 - C’est uniquement sous le gouvernement d’Israël que Jérusalem a été ouverte à toutes les religions sans discrimination. Au point que l’Etat a confié au wakf islamique, profondément antisémite, la maîtrise du Mont du Temple. On se souvient que même sous la domination israélienne, celui ci, sous la houlette de l’imam de l’Autorité Palestinienne, a détruit de très précieux restes archéologiques juifs du sous-sol du Mont qu’il a jeté dans un dépôt d’ordures où les archéologues israéliens sont allés récupérer patiemment des vestiges inestimables.

3 - L’agence de l’OLP, WAFA, a récemment déclaré (12/7/2009) que la réunion du gouvernement israélien à Birsheva, une ville située à l’intérieur des frontières d’Israël de 1949, affirmait la volonté d’Israël de judaïser le Negev. On ne peut mieux dire l’irrédentisme palestinien et son refus de la paix. Voir notre démonstration par les textes in Controverses, n°7,2008, « Le refus palestinien d’un Etat juif »,http://www.controverses.fr/pdf/n7/trigano7.pdf

4 - Cf. http://www.objectif-info.com/index.php?id=299http://www.col.fr/article.php3?id_article=270http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=2742

5 - La tonalité morale dans laquelle se drapent les réprobations d’Israël est définitivement frelâtée. On aura noté que la récente « bavure » de l’Amérique d’Obama au Pakistan faisant 100 morts civils, n’a suscité aucune indignation internationale ni médiatique. On aura remarqué que l’occultation et la minorisation par l’ONU de dizaines de milliers de civils tamouls tués par l’Etat du Sri Lanka est passée inaperçue et que dire de la France et de son ministre des affaires étrangères, si féru de « droits de l’homme », de la France dont la responsablité dans le génocide du Rwanda fut lourdement engagée (cf. Controverses,n° 6, novembre 2007, Dossier « Génocide du Rwanda, la faute de Mitterrand », http://www.controverses.fr/Sommaires/sommaire6.htm) ! Nous devons commencer à faire le procès des turpitudes des grands moralistes de notre temps, pour rétablir la mesure des choses...

6 - Le professeur Shlomo Sand n’a aucune compétence académique pour traiter des matières qu’il aborde. Cf. mon cours sur l’histoire du peuple juif sur le site de Akadem, le campus numérique.
http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/7/2/module_6051.php

7 - « Jusqu’à ce que son droit soit reconnu et son salut brille comme une torche incandescente! » continue le verset.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 06:15

Et oui Aschkélon doit continuer à mériter d'être la ville balnéaire qui possède les plus belles plages d'Israel


Par 
MARAGARET STONER 
23.07.09

A la suite du dernier conflit avec Gaza, la plage Zikim au sud d'Ashkelon est restée abandonnée, couverte de bouteilles et autres déchets qui fermentaient au soleil.

Photo illustrative. 
PHOTO: DR , JPOST

Une aubaine pour la société Banana Beach Group, qui y a vu une occasion. 500 000 shekels et quelques mois après Plomb durci, la plage nouvellement nommée Banana Beach Zikim a vu le jour. Sa particularité : il s'agit d'une place écologique.

Ce statut n'a pas encore été officialisé, mais le directeur de Banana Beach, Elayi Kali, milite auprès du ministre de l'environnement Guilad Erdan pour que la nouvelle plage soit reconnue comme "première plage verte d'Israël".

Même si l'idée d'une plage écologique est séduisante, la situation sécuritaire tendue vient quelque peu gâcher l'enthousiasme de la population. En face de la mer, sur la sable, un abri anti-aérien en ciment.

Kali insiste cependant sur le fait qu'il n'y a rien a craindre sur la plage. "Quand quelque chose se passe par ici (dans la région d'Ashkelon), la plage n'est jamais prise pour cible", explique-t-il, avant d'ajouter : "Ils essayent d'atteindre les zones plus peuplées. Aucune bombe n'y est jamais tombée."

En ce qui concerne l'aspect écologique du projet de Kali, il est bienvenu quand on sait que les plages israéliennes souffrent de pollution chronique. Entre bouteilles et sacs plastiques, le fléau est généralisé.

Malgré un programme de nettoyage initié il y a quatre ans par le gouvernement, les choses ne semblent pas s'arranger. Sur la plage Banana Beach, la société promet d'installer une machine à compost qui transformera les déchets organiques en engrais biologique.

Cet engrais sera ensuite distribué dans les moshavim de la région qui ont beaucoup souffert pendant l'opération plomb durci. Des containers destinés au recyclage du verre et du plastique seront aussi construits.

Des sacs biodégradables seront mis à la disposition des baigneurs afin de limiter au maximum l'utilisation de sacs plastiques.

Pour l'atmosphère, Banana Beach Group souhaite créer un lieu de détente agréable au style reprenant celui trouvé sur les plages du Sinaï et du Mexique : tentes, coussins, tapis, tables basses.

Un système sonore sera installé jouant de la musique du monde et un restaurant aux prix réduits doit ouvrir ses portes.
La plage, longue de 4,2 km, est accessible au public depuis trois semaines.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:35

[Lundi 27/07/2009 22:32]

 


Un millier de personnes ont marché lundi soir de la place de Paris à Jérusalem vers les bureaux du consulat américain. Les protestants, qui brandissaient des torches, ont appelé l’envoyé américain au Proche-Orient George Mitchell en visite en Israël « à repartir aux Etats-Unis. »

La manifestation a été organisée par le conseil de Yésha, les associations Komémiout et Maté Méamets, et les comités des résidents de Samarie et de Binyamin. Y participai

ent entre autres les députés Arieh Eldad, Ouri Ariel et Mikhaël Ben-Ari (Ihoud Léoumi) et David Rotem (Israël Beiténou). C’est la première manifestation tenue par la droite depuis la formation du gouvernement Netanyahou.

Les manifestants ont protesté contre les pressions incessantes de l’administration américaine sur l’Etat d’Israël pour qu’il gèle les constructions en Judée Samarie et à Jérusalem. Le Rav Eliezer Waldman, l’un des directeurs de la Yéshivat Nir de Kiryat Arba-Hévron – lui-même originaire des Etats-Unis – a affirmé que le président américain Barack Obama était « raciste ». « Qui ose dire aux Juifs qu’ils n’ont pas le droit de vivre ici ou là ? Cette époque où l’on interdisait aux Juifs d’habiter à divers endroits est dépassée », a affirmé le rabbin. Et d’ajouter : « Président Obama faites attention, vous touchez au processus divin. Votre insolence fera s’écrouler l’establishment américain. »

Le directeur général du conseil de Yésha, Pinhas Walerstein, a pour sa part déclaré : « Les pressions américaines ont atteint un nouveau record cette semaine. C’est une honte pour la société démocratique. Les Etats-Unis prennent Israël pour une république bananière et insistent pour nous sacrifier à l’opinion publique islamiste. Je pense que tous ceux qui ont entendu madame Clinton cette semaine ont compris que les Américains n’avaient pas l’intention de lutter contre la menace iranienne qui pèse sur Israël. »

Le président du conseil de Yésha, Dany Dayan, a ajouté : « Nous sommes là pour appeler le gouvernement à repousser les pressions américaines sur le gel des construction. Depuis la formation du gouvernement pas un seul projet n’a été approuvé ni en Judée Samarie ni à Jérusalem. En revanche, les bulldozers grondent pour détruire les points de peuplement. Il est impensable qu’un gouvernement constitué du Likoud, Israël Beiténou, Shass et HaBayit HaYéhoudi accepte ce genre de choses. »

par Yael Ancri

Actu.co.il

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 08:55



Transmis par David

Sourcehttp://amisraelhai.over-blog.com/




 L'état d'Israël est cerné par la jalousie, plus qu'aucun autre état sur terre, et pour cause : des indices quantitatifs objectifs montrent qu'Israël est la nation la plus heureuse de la terre au soixantième anniversaire de sa fondation. Il est l'un des pays les plus riches, les plus libres et les mieux instruits ; et il bénéficie d'une espérance de vie plus élevée que l'Allemagne ou la Hollande. Mais le plus remarquable, c'est que les Israéliens semblent aimer la vie et détester la mort davantage que toute autre nation. Si l'histoire n'est pas le produit de conceptions rationnelles mais d'exigences du coeur humain, comme je l'ai soutenu la semaine dernière, le coeur léger des Israéliens face à la permanence du danger est une particularité digne d'attention.

  Est-ce une coïncidence si la plus ancienne des nations [1], la seule qui est persuadée d'avoir été appelée par l'histoire au service de Dieu, se compose d'individus qui semblent aimer la vie davantage les autres peuples ? Pour établir un indice de préférence pour la vie, j'ai mis en relation le taux de fécondité et le taux de suicidité de 35 pays industriels, c.-à-d., le pourcentage de ceux qui choisissent de créer une nouvelle vie et celui de ceux qui choisissent de détruire la leur. Israël se trouve seul, dans le quart supérieur gauche du graphique qui est la partie du diagramme caractérisée par l'amour de la vie [2]. Ceux qui croient en l'élection divine d'Israël peuvent y voir l'effet d'une grâce spéciale, qui se manifeste par son amour de la vie.

Dans un univers livré à la morbidité, l'état d'Israël enseigne toujours au monde l'amour de la vie, non pas dans le sens banal de la joie de vivre, mais plutôt comme une célébration solennelle de la vie. Dans un autre endroit, j'ai affirmé qu'il "est facile pour les juifs de parler de l'enchantement de la vie. Ils sont tout à fait certains qu'ils sont éternels, alors que les autres peuples tremblent devant la perspective d'une extinction imminente. Ce n'est pas leurs vies individuelles que les Juifs trouvent si plaisantes, mais plutôt la notion d'un engagement formel du coté de la vie qui se poursuit sans interruption à travers les générations." Il est aussi remarquable d'observer la marge importante avec laquelle les Israéliens remportent la compétition mondiale pour le bonheur.

Les nations s'éteignent, j'en ai parlé dans le passé, parce que les individus qui composent ces nations choisissent collectivement de s'éteindre. Dès que la liberté remplace les habitudes immuables de la société traditionnelle, les gens qui n'aiment pas leur vie ne font aucun effort pour avoir des enfants. Ce n'est pas l'épée des conquérants, mais le levain indigeste de la vie quotidienne qui menace la survie des nations, qui s'éteignent aujourd'hui à un rythme sans précédent dans l'histoire documentée.

Israël est entouré de voisins qui veulent se donner la mort pour le détruire. "Nous aimons la mort autant que vous aimez la vie," enseignent les théologiens musulmans ; on trouve la même formule dans un manuel palestinien d'enseignement du second degré. Indépendamment du fait que les Arabes sont parmi les peuples les moins libres, les moins instruits, et (sauf les États pétroliers) les plus pauvres au monde, ce sont également les plus malheureux, même dans leurs royaumes les plus riches.

Le contraste entre le bonheur des Israéliens et le découragement des Arabes fait de la paix un but difficile à atteindre dans la région. On ne peut pas l'imputer aux conditions de vie matérielle. L'Arabie Saoudite, riche état pétrolier, se place au 171ème rang sur l'échelle des indices internationaux de la qualité de la vie, au-dessous du Rwanda. Israël est proche de Singapour sur cette échelle, bien qu'il faille observer qu'Israël est premier haut la main pour mon indice de préférence pour la vie alors que Singapour se trouve tout en bas.

Nous sommes d'autant moins autorisés à imputer ce découragement à un destin adverse qu'aucune nation n'a souffert davantage que les Juifs dans la mémoire contemporaine, qu'aucune ne peut invoquer une meilleure excuse d'être malheureuse. Les Arabes n'ont pas inventé les attentats-suicides, mais ils ont produit un réservoir de population désireuse de mourir dans le but d'infliger à d'autres des dommages sans équivalents dans l'histoire. On ne peut pas les aider mais il est logique de conclure que les théologiens musulmans ne forcent pas la note quand ils expriment leur mépris pour la vie.

D'ailleurs, l'amour de la vie d'Israël est davantage qu'une caractéristique ethnique. Ceux qui ne connaissent la vie juive qu'à travers les lunettes excentriques des romanciers Juifs américains comme Saul Bellow ou Philip Roth, ou encore les films de Woody Allen, croient que les Juifs sont une race de névrosés, tourmentés par une angoisse existentielle. Les juifs laïques d'Amérique sont plus féconds que leurs pairs Gentils, et selon toutes les informations ils sont exactement aussi malheureux.

En premier lieu, les Israéliens sont bien plus religieux que les Juifs américains. Les deux tiers des Israéliens croient en Dieu, bien qu'un quart d'entre eux seulement observent leur religion strictement. Même les Israéliens opposés à la religion font preuve d'une forme de laïcité différente de ce que nous trouvons dans l'Occident séculier. Ils parlent la langue de la Bible et subissent 12 ans d'études bibliques dans les écoles publiques élémentaires et secondaires.

Leur foi dans un amour assidu de Dieu pour un peuple qui croit qu'il a été appelé dans ce but à quitter sa condition d'esclave doit faire partie de l'explication. Les Israéliens les plus religieux font la plupart des bébés. Les familles ultra-orthodoxes ont en moyenne neuf enfants. Cela ne devrait pas surprendre puisque les gens de foi sont plus féconds que les laïques, comme je l'ai montré en procédant à une comparaison statistique entre pays.

Les profils de population des sociétés traditionnelles et modernes sont radicalement différents, parce que les femmes des sociétés traditionnelles n'ont pas d'autre choix que d'être enceintes toute leur vie. Dans le monde moderne, où la fécondité relève du choix plutôt que de la contrainte, la décision d'élever des enfants exprime l'amour de la vie. Le taux de naissance élevé des pays arabes, toujours dominés par la tradition, n'est pas comparable à la fécondité israélienne, de loin la plus haute du monde moderne.

La foi des Israéliens est unique. Les Juifs ont vogué vers Palestine en tant qu'acte de foi, et réussi à établir un État contre toute attente malgré un encerclement hostile, en plaisantant, "Il ne faut pas être fou pour être sioniste, mais ça aide." En 1903, Théodore Herzl, le fondateur laïc du mouvement sioniste, obtint le soutien des Anglais pour un État juif en Ouganda, mais son mouvement le conspua, car il n'attendait rien moins que la prophétie biblique du retour à Sion. Au lieu d'utiliser une langue moderne les immigrants juifs ont redonné vie à l'Hébreu, une langue uniquement liturgique depuis le 4ème siècle avant Jésus Christ, dans une prouesse de volonté sans précédent en matière linguistique. Il se peut que la foi brûle plus lumineusement en Israël parce que Israël a été fondé dans un élan de foi.

Deux vieilles plaisanteries juives illustrent la trame de l'esprit israélien.

Deux vieilles dames juives s'assoient sur un banc dans un parc à Saint-Pétersbourg, en Floride. "Mme Levy," demande la première, "quelles sont les nouvelles de votre fils Isaac à Detroit?" "Elles sont terribles," répond Mme Levy. "Son épouse est morte il y a un an et l'a laissé avec deux petites filles. Voila qu'il a perdu son travail de comptable dans une entreprise de location de voitures, et que son contrat d'assurance médicale va expirer dans quelques semaines. Dans l'état où se trouve le marché de l'immobilier, il ne peut même pas vendre sa maison. Et le bébé qui est atteint d'une leucémie a besoin d'un traitement onéreux. Il est décontenancé et ne sait pas quoi faire. Mais comme il a écrit une belle lettre en Hébreu, c'est un régal de le lire."

Il y a plusieurs niveaux dans cette blague, mais l'essentiel est que de mauvaises nouvelles sont adoucies quand elles sont données dans la langue de la Bible, qui véhicule toujours l'espoir pour les Juifs.

La seconde plaisanterie met en scène un homme d'affaires américain qui a émigré en Israël peu de temps après sa fondation. A son arrivée, il commande un téléphone, et attend des semaines sans réponse. A la fin, il se rend en personne à la compagnie téléphonique, et il est reçu dans le bureau d'un responsable qui lui explique qu'il y a une liste d'attente de deux ans, et aucune possibilité de passer devant. "Vous voulez dire qu'il n'y a aucun espoir ?" demande l'Américain. "Il est interdit à un Juif de dire qu'il n'y a aucun espoir !" tonne le responsable. "Aucune chance, plutôt." L'espoir est supérieur à la probabilité.

Si la foi rend les Israéliens heureux, alors pourquoi les Arabes, dont l'observance de l'Islam semble tellement plus stricte, sont-ils si malheureux ? L'Islam offre à ses adeptes, non pas l'amour, parce qu'Allah ne Se révèle pas dans l'amour sur le modèle de YHWH, mais plutôt le succès. "Le monde islamique ne peut pas assumer l'existence sans être sur de gagner, de sorte que 'être en prière' équivaut à 'remporter un succès'. L'humiliation est quelque chose qu'il ne peut pas supporter, ce qui conduit à l'idée que la Oumma ne doit pas récompenser ceux qui se soumettent. " J'en en parlé ailleurs. L'Islam, ou "la soumission", ne comprend pas la foi, la confiance en un Dieu aimant même si ses actions semblent incompréhensibles, de la même façon que les Juifs et les Chrétiens. Puisque la fantaisie d'Allah commande tous les évènements, de l'orbite de chaque électron aux résultats des batailles, les Musulmans ne connaissent que le succès ou l'échec en toutes circonstances, au cours du temps.

Les échecs militaires, économiques et culturels des sociétés islamiques sont insupportables aux yeux des Musulmans ; les succès des juifs sont une abomination, parce que pour les musulmans le succès est dû exclusivement au fidèle. Les succès juifs sont convoités et ils peuvent être confisqués aux usurpateurs à la première occasion. Il n'est pas tiré par les cheveux d'affirmer que l'amour d'Israël pour la vie, la joie que lui procure la foi, sont justement des particularités qui rendent la paix impossible à réaliser dans la région. L'usurpation du bonheur, que les Musulmans considèrent comme un dû qui leur est réservé, est un motif suffisant pour qu'ils se donnent la mort dans le but de priver l'ennemi juif de ce bonheur. Si les adversaires d'Israël ne parviennent pas à ruiner le bonheur d'Israël, il y a peut-être une lueur d'espoir pour qu'ils décident de choisir le bonheur de leur coté.

Pourquoi est-ce qu'aucune nation chrétienne n'est aussi heureuse qu'Israël ? Rares sont les nations européennes qui peuvent être qualifiées de "chrétiennes". La Pologne, le dernier pays européen où le taux de présence à la messe est élevé (environ 45%), enregistre néanmoins un taux de fécondité de seulement de 1,27, l'un des plus bas d'Europe et un taux de suicidité de 16 pour 100.000. En Europe, la foi a toujours hésité entre l'adhésion au Christianisme comme religion universelle et l'idolâtrie ethnique sous un vernis chrétien. Le nationalisme européen a repoussé le christianisme en marge de la société au 19ème siècle, et les guerres mondiales désastreuses du siècle passé ont retiré aux Européens toute confiance, aussi bien dans la Chrétienté que dans leur identité nationale.

C'est seulement au sein de la population américaine que l'on trouve des taux de natalité comparables à ceux d'Israël, par exemple parmi les Chrétiens évangéliques. Il n'y a pas de méthode directe pour comparer le bonheur des Chrétiens américains et des Israéliens, mais le caractère tumultueux et protéiforme de la religion américaine n'est pas propice à la satisfaction personnelle. Je crains fort que le bonheur d'Israël soit parfaitement unique.

Il est à la mode de nos jours de spéculer sur la fin d'Israël et sur sa position stratégique qui n'offrirait que des motifs d'optimisme limités, ce que j'ai contesté récemment. L'avenir d'Israël dépend des Israéliens. Tout au long d'un exil de 2.000 ans, les Juifs sont restés des Juifs en dépit d'efforts puissants et souvent violents d'en faire des Chrétiens ou des Musulmans. Il faut supposer qu'ils n'ont pas abandonné le judaïsme parce qu'ils aimaient être juifs. Avec la plus grande sincérité, les Juifs disaient trois fois par jour dans leurs prières, "Il est de notre devoir de féliciter le Maître de tout, d'acclamer la grandeur de Celui qui a donné forme à toute la création, parce que Dieu ne nous a pas faits comme les nations des autres pays, et ne nous a pas faits comme les autres familles de la terre. Dieu ne nous a pas placés dans la même situation que les autres, et notre destin n'est pas identique à celui des autres hommes."

Si les Israéliens forment le pays le plus heureux de la terre, comme les chiffres l'attestent, il semble possible qu'ils fassent ce qu'il faut pour le conserver, en dépit de l'adversité qu'ils rencontrent. Je ne sais pas s'ils réussiront. Si Israël échoue, cependant, le reste du monde perdra une référence unique de l'aptitude humaine au bonheur et à la foi. Je ne peux pas imaginer un événement plus triste.

Notes

[1] Il y a beaucoup de nations d'origine antique, par exemple, les Basques, mais aucune ne parle la même langue qu'il y a de 3.000 ans, aucune n'occupe plus ou moins le même territoire, et, c'est le plus important, aucune n'a conservé les archives écrites de son histoire dans sa continuité, ce qui signifie une conscience nationale ininterrompue.

[2] Les pays représentés dans le diagramme sont :

 
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 06:34

Editorial de la semaine du 25/07/2009

Par Guy Senbel pour Guysen International News
Jeudi 23 juillet 2009 à 23:58
 

Avec force et détermination, le Premier ministre israélien a rejeté les injonctions de la Maison Blanche sur l’arrêt des constructions à Jérusalem Est. Rappelant l’indiscutable souveraineté d’Israël sur Jérusalem, Benyamin Netanyahou a montré son profond désaccord avec le Président Obama. Jérusalem n’est pas une ’’colonie’’, Jérusalem n’est pas non plus divisible. Des familles arabes résident à l’Ouest, pourquoi des familles juives ne pourraient-elles résider à Jérusalem Est ?

 

Malgré un refus catégorique exprimé par Benyamin Netanyahou, cette semaine, les pressions internationales n’ont pas cessé en faveur de l’arrêt d’un projet immobilier à Sheikh Jarrah, un quartier de Jérusalem Est.

 Le gel des implantations israéliennes que prône Obama concerne aussi Jérusalem, qu’il inscrit désormais à l’ordre du jour de la paix israélo-palestinienne. Bernard Kouchner a repris le flambeau américain, convoquant l’ambassadeur d’Israël à Paris, Daniel Shek, pour le sommer de cesser les constructions immobilières dans les implantations. L’Union européenne et la Russie ont rejoint ceux qui réclament ’’l’arrêt immédiat de la colonisation’’.
 
Au risque de véhiculer l’image d’un conservateur têtu, Benyamin Netanyahou et sa majorité ne peuvent accepter en bloc une « pax americana » qui diviserait Jérusalem ou entraverait l’accès aux lieux saints. Si des compromis sont possibles dans les régions de Judée et Samarie, l’unité de Jérusalem est un principe acquis pour l’ensemble des Israéliens. Et, à Tel Aviv comme à Beitar, Jérusalem est la capitale éternelle de l’Etat d’Israël.
 
Au-delà de l’image de son Premier ministre, le gouvernement israélien risque d’être tenu pour responsable de l’échec des négociations, même si, avant qu’elles ne commencent, le Fatah a rappelé jeudi 23 juillet qu’il ne reconnaîtrait pas Israël… Déjà en 1995, Yasser Arafat avait refusé la proposition d’Ehoud Barack, alors Premier ministre, de partager Jérusalem… Inoubliable camouflet politique.
 
Avec Jérusalem pour histoire, Israël ne parvient toujours pas à faire reconnaître par la communauté des Nations que sa capitale ne se trouve pas à Tel Aviv. Au nom de la rhétorique diplomatique, certains fondamentaux passent à la trappe.
 
Au cours de son histoire, Jérusalem a connu treize périodes différentes, correspondant aux treize conquêtes qu’elle a subies. Babyloniens, perses, grecs, hasmonéens, byzantins, arabes, croisés, ottomans, britanniques… ont tour à tour conquis Jérusalem par passion ou goût de la domination, massacrant et déportant, détruisant par deux fois le Temple de Jérusalem où les Juifs puisaient leur foi et leur unité.
 
Les Juifs ont perdu leur pays pendant des siècles. Au plan politique seulement. Ils ne l’ont jamais abandonné physiquement et ils n’ont jamais cessé de revendiquer qu’Israël était leur nation, Jérusalem sa capitale.
 
Au cinquième siècle, les Juifs de Galilée déclarèrent la ’’fin de l’exil de notre peuple’’, après que l’impératrice Eudecia leur accorda l’autorisation de prier sur les vestiges du Temple. Au sixième siècle, on dénombrait plus de quarante communautés, installées sur l’ensemble du territoire. En 614, les Juifs vainquirent les armées byzantines à Jérusalem, et gouvernèrent la ville pendant cinq ans…
 
Avec Jérusalem pour histoire, les Juifs accueillirent favorablement les conquêtes arabes, pourvu qu’elles mettent fin à la domination des Croisés. Saladin autorisera la construction des synagogues détruites.
 
Cité du monothéisme, cité de la paix, l’archéologie de Jérusalem montre les civilisations qui se superposent et les cultures qui s’emboitent. Cité cosmopolite et ouverte, Jérusalem n’est pas pour autant une ’’ville internationale’’.
En 1980, une loi fondamentale votée à la Knesset fait de Jérusalem la capitale éternelle et indivisible de l’Etat juif.
 
En 1995, le Congrès américain fit passer une loi établissant que Jérusalem devrait être reconnue comme capitale de l’Etat d’Israël. Selon le même texte, l’ambassade américaine devait être déplacée à Jérusalem, avant le 31mai 1999…
 
 Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit. Soldat de Tsahal et citoyen français, il est l’otage du Hamas depuis trois ans, quatre semaines, et deux jours.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 05:41

Barry Rubin - Jerusalem Post, Traduction : Marc Brzustowski.

jeudi 23 juillet 2009

Ce pourrait être l’article le plus important que j’écrirai cette année. Israël est entré dans une nouvelle ère politique et une nouvelle façon de penser, dans laquelle les vieilles catégories de Gauche et de Droite, de faucon et de colombe n’ont plus cours, sous une gouvernance d’unité nationale menant ensemble ces deux ordres principaux de préoccupation des partis en présence.

Comment ce nouveau paradigme a t-il émergé ? Entre 1948 et 1992, le consensus disait que l’OLP et la plupart des Etats arabes voulaient détruire Israël. Quand –ou si- le jour arriverait où ils seraient vraiment prêts à négocier sérieusement, nous verrions bien ce qui se passerait.

Puis vint l’accord d’Oslo qui occasionna un grand bouleversement. La vision dominante fut que, peut-être les Palestiniens et les Arabes avaient suffisamment appris du coût de leur intransigeance pour faire que la paix devienne possible. La gauche pensait qu’un arrangement pouvait amener une paix réelle, la Droite, qu’il s’agissait d’un piège conduisant à une autre étape du conflit dans des termes moins favorables à Israël. Mais les deux partis espéraient qu’un arrangement se concrétiserait.

L’an 2000 et l’échec de Camp David, le rejet syrien et palestinien d’offres généreuses et le déclenchement de la seconde Intifada balayèrent ces illusions.

Depuis lors, le pays a cherché à tâtons un nouveau paradigme. Le Premier Ministre Ariel Sharon a offert l’unilatéralisme, le Premier Ministre Ehud Olmert et le Ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni ont constamment offert plus en l’échange de rien. Mais plus ils agissaient de la sorte, plus Israël subissait d’abus internationaux.

Actuellement, une nouvelle approche a finalement émergé, capable de renverser la situation. Tout se passe comme suit : Israël veut la paix, mais n’hésite pas à exprimer, non seulement ce qu’il veut et ce dont il a besoin, mais également les conditions requises pour créer une situation meilleure et stable. S’assurer que la violence et l’instabilité cesse réellement requiert :

· la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat Juif. Sans cette étape, la conséquence de tout accord de « paix » se traduirait par des décennies supplémentaires d’efforts arabes pour détruire Israël en totalité, comme s’appelant tel (« Israël ») de façon temporaire.

· une transparence absolue sur le fait qu’un traité de paix signifie la fin du conflit et de toutes revendications à l’égard d’Israël. Sans quoi, les dirigeants palestiniens et la majorité du monde arabe verraient tout accord de « paix » comme un chèque en blanc pour ouvrir une nouvelle phase de la bataille, en utilisant la Palestine pour renouveler les attaques et les exigences.

· Des arrangements solides de sécurité et des garanties internationales sérieuses les concernant. Sans aucun doute, cela sera t-il testé par les tentatives (ou leur absence) d’attaques palestiniennes transfrontalières.

· Un Etat palestinien non-militarisé (qui est une meilleure description que par le terme “démilitarisé”), comprenant les larges forces de sécurité dont il dispose déjà, suffisantes pour maintenir la sécurité intérieure et la légitime défense, mais pas pour une guerre d’agression.

· La réinstallation des réfugiés palestiniens en Palestine. L’exigence d’un « droit au retour » (NDLR : sur le territoire israélien) n’est qu’une rationalisation visant à rayer Israël de la carte, par le biais de la subversion et de la guerre civile.

Si Israël obtient ce qu’il demande –et ce que toute paix réussie requiert – il acceptera une solution à deux Etats, un Etat Palestinien arabo-musulman (selon la propre définition de l’autorité palestinienne) vivant en paix aux côtés d’un Etat Juif.

Une part déterminante de cette nouvelle conception consiste à comprendre que des frontières précises et le statut de Jérusalem, bien qu’importants, sont secondaires par rapport à ces problèmes fondamentaux. Si ces principes sont résolus, tout le reste en découle.

Cette nouvelle posture ne consiste pas à affirmer désespérément qu’Israël aspire à la paix, mais plutôt de dire : nous sommes sérieux, nous sommes prêts, nous ne sommes pas des naïfs, mais nous ne sommes pas non plus irréalistes. Nous voulons la paix en des termes réels, non plus juste des concessions unilatérales et des risques accrus sans gratification. Non pas jouer notre survie pour complaire aux autres. Pas, non plus, de célébration illusoire d’une solution à deux états tenant le temps d’une semaine, pour la voir ensuite produire un autre siècle de violence.

Est-ce vraiment une idée si brillante que de se précipiter à donner un état sans conditions sérieuses à un régime palestinien qui a échoué à gouverner de façon compétente ce dont il dispose déjà, (qui diffuse) des programmes télévisuels quotidiens d’incitation au meurtre des Juifs, qui est profondément corrompu, a d’ores et déjà perdu la moitié de son patrimoine face à un rival dont l’objectif est un nouveau génocide, mais dont le souhait le plus fervent est de fusionner avec ce rival et dont l’agenda est, purement et simplement, de faire en sorte que le monde fasse pression sur Israël afin qu’il lui donne tout ? La meilleure issue serait que ce programme soit atteint avec la coopération des Palestiniens. S’ils souffrent autant sous une prétendue occupation, s’ils sont à ce point désespérés dans l’attente de leur propre état, il n’y a rien dans cette offre qu’ils ne puissent accepter.

Si, cependant, ils préfèrent le rejectionnisme, en affichant leurs revendications les plus insensées, ceci est tout aussi acceptable. La vérité finirait alors par être connue : les Palestiniens et la majorité du monde arabe ne peuvent pas faire la paix avec Israël pour la seule bonne raison qu’ils ne veulent pas la paix avec Israël. Et ce, tout simplement, parce qu’ils ne veulent pas qu’Israël existe.

Les Juifs hors d’Israël devraient pouvoir se rallier autour d’un tel programme, laissant de côté les vieux conflits, aussi bien ceux les plus enthousiasmés par l’aspiration à la paix, que ceux les plus préoccupés par les problèmes de sécurité. La même chose vaut également pour les autres pays et ceux qui sont bien intentionnés, qui veulent voir une situation stratégique plus en accord aussi bien avec leurs propres intérêts qu’en fonction de considérations humanitaires.

Dans ce contexte, il n’y a pas de notion plus puérile et trompeuse que celle supposant que le gouvernement d’Israël a édifié un programme épousant une solution à deux états à cause des exigences ou des pressions américaines. C’est pourtant une interprétation qui prend consistance à l’extérieur sans comprendre la situation du pays, son expérience et son large consensus national.

Une seconde conception que rejette ce nouveau paradigme est l’argument selon lequel Israël est si puissant qu’il peut se permettre de donner sans recevoir ou si faible qu’il ne puisse pas faire autrement. Aussi fausse est la conception selon laquelle le temps joue contre Israël, une société vibrante et forte, entourée de voisins affaiblis et désorganisés. La situation stratégique s’est considérablement améliorée au cours des dernières décennies. Il s’agit d’une société forte, confiante en elle-même, visiblement à la hauteur du défi de son environnement économique et technique moderne.

Finalement, cette nouvelle politique fusionne ensemble l’approche conservatrice – ses propres suspicions et attentes de sécurité et de réciprocité – et l’approche libérale – sa propre préparation au compromis et son désir de paix véritable – en un seul lot.

Ces deux composantes sont désormais coïncidentes dans la conscience de la très large majorité des Israéliens.

Un nouveau consensus a émergé, solide et durable.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 14:21



Ligature d'Isaac sue le mont Moriah, emplacement du
futur Autel


Chapitre 2
L'Autel

Schéma représentant la forme de l'autel
Schéma représentant la forme de l'autel

1. L’Autel a un emplacement extrêmement précis, et on ne doit jamais le changer, ainsi qu’il est dit « ceci est l’Autel pour les holocaustes d’Israël ».

C’est sur l’emplacement du Temple que Isaac notre père fut mis sur l’Autel, ainsi qu’il est dit « pars vers le pays de Moriah », et il est dit dans les Chroniques « Salomon commença à construire la maison de D.ieu à Jérusalem, sur la montagne de Moriah, au lieu qui avait été révélé à David son père, et que David avait préparé, à l’emplacement de la grange d’Arnon le Jébuséen ».

2. C’est une tradition acceptée par tous que l’endroit même où David puis Salomon placèrent l’Autel, la grange de Aravnah, est à l’emplacement de l’Autel construit par Abraham pour y sacrifier Isaac, et aussi le lieu où Noé construisit un autel en sortant de l’Arche, l’autel même où Caïn et Abel apportèrent leur offrande, le lieu où Adam fit une offrande après avoir été créé, et c’est de cet endroit là qu’il fut créé. Nos Sages ont enseigné : « l’homme fut créé de l’endroit où il trouverait son pardon » .

3. Les dimensions de l’Autel sont très précises, et sa forme connue par une transmission directe de maître à élève.

L’Autel construit par les exilés à leur retour de Babel le fut à la ressemblance de l’Autel qui sera reconstruit un jour, et il n’y a pas à augmenter ou diminuer ses dimensions.

4. Trois Prophètes revinrent avec eux de l’exil. L’un témoigna sur l’exactitude de l’emplacement de l’Autel, l’un sur ses dimensions, l’un témoigna que l’on pouvait apporter sur cet Autel tous les sacrifices, même sil ne s'y trouve pas de Temple.

5. L’Autel construit par Moïse, comme l’Autel construit par Salomon et celui construit par les exilés, comme l’Autel qui sera reconstruit, tous mesurent dix coudées de hauteur chacun. Le texte de la Torah qui enseigne « trois coudées de hauteur » désigne l’emplacement du bûcher seulement.

L’Autel construit par les exilés, comme l’Autel qui sera reconstruit, ont pour longueur et largeur 32 coudées sur 32 coudées.

6. Les dix coudées de la hauteur de l’Autel comportent des coudées de cinq palmes et des coudées de six palmes. Toutes les autres coudées mentionnées dans la construction du Temple sont des coudées de six palmes. La hauteur de tout l’Autel était de 58 palmes.

7. Voici les dimensions et la forme de l’Autel.

Une hauteur de cinq palmes et un retrait de cinq palmes définissent le Yessod (soubassement). L’édifice fait maintenant une longueur de 30 coudées et 2 palmes sur une largeur de 30 coudées et 2 palmes.

Une élévation de 30 palmes et un retrait de 5 palmes définissent le Sovev chemin de ronde. (18 palmes plus haut, c’est le niveau du bûcher). Il y a maintenant une largeur de 28 coudées et 4 palmes sur 28 coudées et 4 palmes. (A une hauteur de 18 palmes de plus, à l’intérieur de ces quatre coins, un élément creux de section carrée). La projection de ces coins - une coudée sur une coudée - occupait une coudée en périphérie du bûcher.

De même le chemin de passage des Cohanim occupait la largeur d’une coudée sur tout le pourtour.

Il se trouve donc que le bûcher avait un emplacement de 24 coudées et 4 palmes de largeur sur 24 coudées et 4 palmes.

8. La hauteur de chaque corne était de 5 palmes, et la surface de chacune une coudée sur une coudée. Ces quatre cornes étaient creuses à l’intérieur.

Le bûcher était à 18 palmes de hauteur.

Le milieu de la hauteur de l’Autel - 29 palmes - se trouvait donc en dessous du Sovev.

9. Un ruban rouge entourait l’Autel à mi-hauteur (à six palmes en dessous du Sovev), pour délimiter les sangs exprimés vers le haut des sangs aspergés vers le bas.

La hauteur du sol jusqu’à la base du bûcher est donc de 9 coudées moins une palme.

10. Le Yessod n’entourait pas complètement l’Autel des quatre côtés comme le faisait le Sovev. Il s’étendait sur tout le côté Nord et le côté Ouest, et occupait une coudée sur le côté Sud et une coudée sur le côté Est, l’angle Sud Est étant dépourvu de Yessod.

11. A l’angle Sud-Ouest du Yessod, se trouvaient deux trous, comme deux fins canaux, appelés Chittim, par lesquels les sangs s’écoulaient dans une fosse située sous cet angle, et s’y mélangeaient au ruisseau qui les conduisait à la rivière du Kidron.

12. A la base de ce même angle, sur le sol, un regard d’une coudée sur une coudée, fermé par une dalle de marbre portant un anneau, par lequel on accédait à la fosse pour la nettoyer.

13. La Rampe était construite au sud de l’Autel, d’une longueur de 32 coudées pour une largeur de 16 coudées, et elle occupait au sol une longueur de 30 coudées en avant de l’Autel. Elle s’avançait d’une coudée sur le Yessod et d’une coudée sur le Sovev, mais était un peu séparée de l’Autel afin que les membres soient jetés sur l’Autel.

La hauteur de la Rampe comme le niveau du bûcher était de 9 coudées moins une palme.

14. Deux rampes accessoires s’en dégageaient par lesquelles on accédait au Yessod et au Sovev, dont elles étaient séparées par un fin sillon.

Une niche était ouverte sur le flanc Ouest de la Rampe, d’une coudée sur une coudée, nommée Revouvah, où l’on déposait les offrandes expiatoires d’oiseaux jugées impropres, en attendant qu’elles se gâtent et soient emportées à l’incinération.

15. Deux tables étaient disposées à l’Ouest de la Rampe, l’une en marbre sur laquelle on posait les découpes des animaux sacrifiés, et l’autre en argent sur laquelle étaient disposés les instruments du Culte.

16. Lorsque l’on construit l’Autel, on le construit en un bloc massif, comme une colonne, sans y laisser d’espace creux.

On apporte des moellons entiers, petits et grands, de la chaux, de la poix et du vernis d’émail, que l’on mélange et on procède à l’assemblage dans un coffrage à la taille de l’Autel, niveau par niveau.

On incorpore à l’assemblage une pièce de bois ou de pierre de la taille du Yessod au coin Sud-Est, et on procède ainsi pour les quatre cornes, jusqu’à l’achèvement de l’ouvrage. Ces pièces seront ensuite retirées pour laisser l’angle Sud-Est sans soubassement et les cornes creuses.

17. Les quatre cornes de l’Autel, le Yessod et la forme carrée sont indispensables à l’Autel.

Un Autel à qui manquerait une corne, ou le Yessod, ou la forme carrée, ou la Rampe est impropre au Culte car ces quatre conditions sont suspensives.

Par contre les dimensions en longueur, largeur et hauteur ne sont pas impératives, ceci à condition de ne pas faire moins qu’une coudée au carré sur trois coudées de hauteur, comme l’Autel du désert.

18. Si une partie du crépi de l’Autel de la taille d’une palme s’est abîmée, l’Autel est impropre au Culte. Pour moins d’une palme, il est utilisable, à condition qu’il n’y ait pas dans la partie abîmée de pierre éraillée.

 Source : http://www.jquebec.com/library/article_cdo/aid/705763/jewish/Chapitre-2.htm

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