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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 20:06


Merci Yéochoua pour ce magnifique texte que je recommande à tout le monde

Son blog : http://vusouscetangle.blogs.nouvelobs.com/ 

[Mercredi 22/07/2009 18:05]

Ce syndrome affecte des pèlerins chétiens qui débarquent en Israël, et qui sont considérés au départ comme normaux. Dans le jargon des spécialistes, on dit qu’ils ne souffrent pas de troubles psychotiques préalables. Le docteur Katz du Centre de Santé Mentale de Guivat Chaoul en décrit les caractéristiques principales: sont sujettes à ce trouble des personnes très croyantes, d’âge moyen, qui ressentent le besoin inextinguible de visiter la ville seules. Ensuite, elles se vêtissent d’une toge et vont prêcher sur un lieu saint. En général, ce choc se produit lors de leur premier voyage. Ce problème dure tout au plus quelques jours et celui qui le subit ne se rappelle plus de rien quand il revient à lui. Le docteur raconte que l’intéressé se prend au passage pour une figure biblique.

Un autre psychiatre de Jérusalem soutient que ce n’est pas Jérusalem qui les rend fous d’un seul coup. Pour lui, les troubles existent au préalable dans un état latent qui ne s’exalte et ne devient saillant qu’avec leur arrivée à Jérusalem.

Ce que les médecins ne disent pas, c’est que plus le sujet est important dans son milieu et ses fonctions, plus son délire est grand. Ainsi, chez certains présidents américains, le personnage biblique qui sert de modèle n’est autre que le Rédempteur en personne, le Machiah décrit dans les prophéties. Bien sûr, le sujet ne l’avoue pas ouvertement, on risquerait à juste titre de ne pas le croire. Il pense pouvoir juger sans voir et sans entendre, mais à vue de nez.

Quand ces sommités sont chez elles, le trouble se présente sous sa phase léthargique et reste modéré. Elles se prononcent sur tous les sujets, et donnent des conseils tous azimuts à touts les chefs d’Etats. Mais, qu’elles arrivent à Jérusalem, elles s’illuminent. Ces personnages s’allument. Ils se mettent à divaguer et à prophétiser, c’est du moins ce dont ils sont persuadés. Je vous avais parlé d’un pseudo-nouveau-prophète répondant au nom de Bush (prononcer bouche), et qui, un an avant la fin de son mandat, disait que des accords de son cru allaient être signés dans l’année ; il tenait un discours incohérent où il était question de la paix des temps messianiques. Le nouveau, qui vient juste de prendre son service, se met à donner des ordres apocalyptiques interdisant aux Juifs, à D. ne plaise, de s’étendre, de croître et de se multiplier. Celui-là, avec les commandements qu’il donne, il vaut mieux ne pas dire pour qui il se prend.

Là où personne ne s’aperçoit de rien, c’est quand on oblige le pays tout entier à se prêter au jeu. Il y a une dizaine d’années, un certain Clinton, (prononcer kleene-tonne) a ressenti cette incontournable pulsion de vouloir visiter la ville seul. Le hic, c’est que son pèlerinage dans la ville est parti de Tel-Aviv. Pour répondre à ses désirs inspirés par le syndrome, le pays a donc été immobilisé pendant plus d’une demi-journée. Les papes, comme les numéros 2 ou 16, plus modestes, n’éveillent pas non plus les soupçons quand le Kotel leur est exclusivement réservé, le temps de leur passage dans la ville, où ils doivent être seuls.

Mais le dernier aspect du syndrome de Jérusalem, qui consiste à vouloir s’en prendre aux Juifs, interpelle une autre problématique qui atteint elle aussi le cerveau de certains chrétiens. Elle concerne le nombre des religions admises pour eux dans la capitale éternelle du peuple d’Israël. Selon les circonstances, il varie de un à trois. Si les chrétiens sont au pouvoir, c’est une: les croisés ont passé au fil de l’épée tous les Juifs vivant entre ses murailles quand ils ont investi la ville. On remarquera en passant que pour les musulmans, c’est une aussi, deux à la rigueur: pendant la période d’occupation jordanienne, aucun Juif n’a pu s’approcher du Mur Occidental du Temple.

Le maximum, c’est trois, et c’est uniquement quand les Juifs sont au pouvoir, car il faut impérativement leur rappeler qu’il y a d’autres religions, que la ville est trois fois sainte, et qu’il faut être tolérant. Ces principes de fortune ne s’appliquent que lorsque les Juifs rentrent dans leur ville.

Mais il y a quand même des limites: elle ne sera pas reconnue comme capitale d’Israël, quand bien même le pays souverain décidait de la rétablir comme telle. Les nations s’agitent et tempêtent contre l’ouverture d’un aéroport international inauguré à Ataroth, menaçant d’empêcher tout atterrissage d’un avion qui en décollerait pour une destination étrangère, quitte à le laisser s’écraser. Des dictionnaires considérés comme sérieux, encyclopédiques, mentionnent que Jérusalem n’est la capitale d’Israël que « d’après la Knesset. », comme si Paris était celle de la France « d’après le parlement ». Est-ce qu’un dictionnaire sérieux s’indignerait en proclamant que la capitale de la France est Lyon, ou que la capitale d’Angleterre est Manchester ? Les capitales seraient donc fixées par une commission internationale qui réfléchirait en fonction de critères arbitraires et bien définis. A moins que cette règle ne s’applique que pour Israël.

Quand le malade s’enlise encore plus profondément dans son syndrome, il en revient à refaire diminuer le nombre de religions d’après la vision déformée que son trouble lui présente. Il cherche alors à interdire aux Juifs de s’établir dans leurs frontières. Le réveil risque d’être brutal. Mais, comme l’a expliqué le docteur Katz, à son réveil, il ne se souviendra plus de rien, comme l’autre, d’ailleurs.

Ce qui fait vraiment peur, ce sont ces Juifs contaminés par la personne sujette aux crises aigües de ce fléau, et qui mettent sur pied des unités spéciales pour taper sur leurs frères. Quatre ans après, force est de reconnaître que ce ne sont pas des chrétiens frappés par le syndrome de Jérusalem qui ont anéanti la communauté juive de Goush Katif, mais des Juifs contaminés par des malades qui ne se souviennent plus de rien. Mais lui, le Juif, il se souvient, doublement, même. Ses textes sacrés, multimillénaires, le lui enjoignent: « Souviens-toi et n’oublie pas. » Le Juif n’oublie pas, ni cette tragédie qui s’est produite il y a quatre ans, ni celle qui à ouvert la route au dernier exil, il y a 1941 ans. Et c’est, avec l’aide de D., cette force du souvenir qui lui permettra de voir se reconstruire ses villes et son Temple en ruines, tout comme son Indépendance a surgi du souvenir des ruines de son glorieux passé.

Yéochoua Sultan sur: http://vusouscetangle.blogs.nouvelobs.com/

par Yéochoua Sultan,

http://www.actu.co.il

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 05:52
Un affrontement direct

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

lundi 20 juillet 2009

/ Shimon Schiffer – Yediot Aharonot 
La démarche des fonctionnaires américains, qui ont sollicité l’ambassadeur israélien à Washington pour évoquer avec lui les constructions à Sheikh Jarrah, s’ajoute à un très grand nombre de discussions similaires qui se sont tenues par le passé entre représentants des deux pays. Mais ce qui s’est passé ensuite, après que Michael Oren a rapporté le contenu de cet entretien au cabinet du Premier ministre, s’écarte radicalement de la procédure habituelle.

Il s’agit d’un rituel : l’ambassadeur israélien se présente au département d’Etat ; un fonctionnaire, le plus souvent le chef du desk israélien, lui exprime la protestation ordinaire et demande des précisions ; l’ambassadeur fait un rapport à Jérusalem, lequel est classé dans un classeur intitulé : « les colonies ». Mais cette fois-ci, à Jérusalem on a décelé une occasion de tendre un piège à l’administration Obama, de provoquer un scandale et d’essayer de stopper ce que les décideurs politiques israéliens considèrent comme un harcèlement du gouvernement Netanyahu.

« Les Américains ont été maladroits, et ont permis à Netanyahu de les embarrasser en public », estime un haut responsable impliqué dans les relations israélo-américaines. (…) En effet, le Premier ministre sait bien que les constructions à Jérusalem-est sont consensuelles en Israël, à la différence de celles dans les colonies.

Netanyahu, explique-t-on dans son entourage proche, a décidé de tracer pour les Américains des « lignes rouges qu’Israël ne peut franchir sans que cela soit considéré comme un suicide et une renonciation à nos droits historiques à Jérusalem ». Selon les proches du Premier ministre, « le président américain est allé trop loin cette fois-ci. Il y a en Israël un consensus sur Jérusalem ».

Par ailleurs, le cabinet du Premier ministre estime que l’administration américaine a perdu le nouvel élan avec lequel elle a entrepris de résoudre les conflits du monde et notamment les questions complexes du Proche-Orient. Selon de hauts responsables au sein du cabinet de Netanyhau, le discours du Caire ne mène pas à la création d’une nouvelle réalité. (…) Aucun conseiller d’Obama ne lui a expliqué que la réalité sur le terrain a beaucoup changé depuis 1967, a réduit les chances d’un partage de la ville et nécessite d’engager une réflexion sur la solution future.



Par JPOST.FR 
19.07.09

Le premier Ministre, Binyamin Netanyahu, a rejeté la demande des Etats-Unis de geler les implantations dans Jerusalem-Est. Le gouvernement fait bloc derrière lui.

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

« Des milliers de familles arabes ont construit des maisons à Jerusalem, dans les quartiers de Neve Yaakov et French Hill et je n'avais jamais entendu aucun commentaire de la part des Etats-Unis ou de l'Europe sur cette question.Cela serait vraiment étrange si les juifs étaient discriminés au sein même de Jerusalem, isolés dans un lieu précis. », s'étonne le ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman.

Yuli Edelstein, ministre des Affaires publiques insiste : « La demande de cesser les constructions dans un quartier situé à quelques mètres de l'université hébraïque démontre à quel point il est dangereux d'entrer dans ce débat. Elle équivaut à un arrêt de mort."

Un député du Likoud, Ophir Akunis, a rajouté qu'il « existe déjà un grand consensus en Israël pour garder Jerusalem en tant que capitale éternelle et indivisible. Les pays du monde entier doivent comprendre qu'aucune attaque ne pourra fragiliser l'unité de Jerusalem ni la souveraineté de l'Etat d'Israël. »

Saeb Erekat, médiateur de l'Autorité palestienne s'est aussi exprimé sur la question : « Si le Premier ministre continue de construire des implantations, il va ébranler les efforts qui ont été fait pour le processus de paix. »

Le porte parole de l'ambassade américaine a, quant à lui, fait aucun commentaire.

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 17:04


Sur desinfos : 
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=14492

Et sur 
http://lessakele.over-blog.fr/article-33941176.html





Chantage sur Israël : Des concessions aux Palestiniens, en échange d’un soutien à des frappes sur l’Iran

Dr Aaron LERNER -IMRA | Traduction : Marc Brzustowski

dimanche 19 juillet 2009

Selon des diplomates occidentaux : on exerce un chantage sur Israël consistant à faire des concessions aux Palestiniens, en échange d’un soutien à des frappes sur l’Iran

D’accord. Acceptons la logique selon laquelle, alors que le Monde –et, en particulier, la majorité du monde arabe- partage intimement les préoccupations d’Israël à propos du nucléaire iranien – l’Occident juge approprié d’utiliser cette opportunité pour faire chanter l’Etat Juif en le poussant à faire des concessions aux Arabes.

Mais voici le problème tel qu’il se pose : disons que ce n’est pas près d’être la dernière fois qu’Israël sera confronté à une menace existentielle. En admettant qu’il cède cette fois aux maîtres-chanteurs occidentaux, de quoi s’agira t-il la prochaine fois ? Donner aux Arabes l’autonomie de la Galilée ? Annuler le droit systématique à la citoyenneté pour tout Juif de la Diaspora qui souhaite monter en Israël ?

Ces manœuvres surviennent à un moment où les diplomates occidentaux offrent leur soutien pour un raid israélien sur l’Iran en échange de concessions israéliennes sur l’instauration d’un Etat palestinien.

En cas d’accord, cela rendrait réaliste un raid israélien sur l’Iran “dans l’année”, a expliqué un responsable britannique.

Les diplomates occidentaux arguent qu’Israël a offert des concessions sur la politique des implantations, les revendications palestiniennes et les problèmes avec les états arabes voisins, pour faciliter un raid éventuel sur l’Iran.

La marine israélienne se prépare dans le Canal de Suez pour une attaque éventuelle en Iran.

Sheera Frenkel à Jérusalem. The Times (GB) 16 Juillet 2009

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/middle_east/article6715412.ece

Deux bateaux de guerre lance-missiles israéliens ont navigué à travers le Canal de Suez dix jours après un sous-marin, capable de lancer une frappe de missiles nucléaires, en préparation d’une éventuelle attaque sur les installations nucléaires iraniennes.

Le déploiement sur la Mer Rouge, confirmé par les responsables israéliens, a constitué un clair signal qu’Israël était capable de lancer sa force de frappe en direction de l’Iran à brève échéance. Ceci est survenu avant des manœuvres de longue portée par l’air Force israélienne aux Etats-Unis, plus tard, ce mois-ci et l’essai d’un bouclier de défense anti-missiles sur une base américaine de missiles du Pacifique.

Israël a renforcé ses liens avec les nations arabes qui craignent également un Iran doté d’armes nucléaires. Notamment, les relations avec l’Egypte se sont considérablement renforcées cette année autour de la « défiance mutuellement partagée à l’encontre de l’Iran », selon un diplomate israélien. Les vaisseaux israéliens passeraient probablement par le Canal de Suez pour frapper l’Iran.

Un responsable de la défense israélienne commente : “Cette préparation devrait être prise au sérieux. Israël investit du temps en se préparant à toute la complexité d’une attaque sur l’Iran. Ces manœuvres sont un message en direction de l’Iran qu’Israël ira jusqu’au bout de ses menaces »

On suppose que les sous-marins israéliens équipés de missiles et sa flotte aérienne avancée pourrait être utilisés pour frapper de toute leur puissance de feu une dizaine de cibles liées aux installations nucléaires iraniennes à plus de 1300 kms d’Israël.

Ahmed Aboul Gheit, le Ministre des Affaires étrangères égyptien a affirmé que son Gouvernement permettrait explicitement le passage des vaisseaux israéliens, et un amiral israélien a témoigné du fait que les exercices « étaient régulièrement menés avec la pleine coopération des Egyptiens ».

Deux bateaux israéliens de type Saar lance-missiles et un sous-marin de type Dolphin ont traversé le Canal de Suez. Israël dispose de 6 sous-marins de type Dolphin, dont on croit savoir avec une quasi-certitude que trois sont en capacité de transporter des missiles nucléaires.

Israël testera également très bientôt un intercepteur de missiles Arrow sur une base américaine du Pacifique. Le système est conçu pour défendre Israël de toute attaque de missiles balistiques de la part de l’Iran et de la Syrie. Le Lieutenant-Général Patrick O’Reilly, le Directeur de l’Agence de Missiles de défense du Pentagone, a déclaré qu’Israël testerait une cible à une distance éloignée de plus de 1000 kms (NDLR : ce qui reviendrait à détruire un missile iranien très peu de temps après son décollage depuis son site de lancement) , par rapport aux précédents sites d’essai du Arrow dans l’Est Méditerranéen.

De plus, l’Air Force israélienne enverra des jets F16C de combat pour participer aux exercices sur la base aérienne de Nellis dans le Nevada, ce mois-ci. L’avion de transport C 130 Hercules participera aux compétitions du Rodéo 2009 sur la base militaire aérienne de Mc Chord près de Washington.

“Ce n’est pas un hasard si Israël s’exerce au vu et au su du public, au cours de manœuvres de longue portée. Il ne s’agit pas d’une opération secrète. C’est quelque chose qui a été publié et qui fera la démonstration publique des capacités israéliennes. » explique un responsable israélien de la défense.

Il ajoute que, par le passé, Israël a mené un certain nombre d’exercices de longue portée sous couverture. Il y a un an, les avions israéliens ont survolé la Grèce lors d’un tel exercice, alors qu’en mai, les reportages faisaient état qu’une escadrille de l’air force israélienne réalisait un stage d’exercices au-dessus de Gibraltar. On a également perçu, plus tôt cette année, l’attaque israélienne sur un convoi d’armes au Soudan, prévu pour ravitailler les terroristes de Gaza, comme une répétition visant des convois en mouvement.

Ces manœuvres surviennent à un moment où les diplomates occidentaux sont prêts à offrir leur soutien pour un raid israélien sur l’Iran en l’échange de concessions israéliennes en vue de l’instauration d’un Etat palestinien.

En cas d’accord, cela rendrait réaliste une frappe israélienne “dans l’année”, selon un responsable britannique.

Les diplomates prétendent qu’Israël a offert des concessions sur la politique des implantations, les revendications territoriales palestiniennes et les problèmes impliquant les Etats arabes voisins, pour faciliter un éventuel raid sur l’Iran.

Un diplomate européen important ajoute : “Israël a choisi de placer la menace iranienne au-dessus du problème de ses implantations »

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 15:38
J'ai honte pour ces traitres, qui n'ont qu'une seule volonté détruire leur pays

[Dimanche 19/07/2009 14:42]

 

 


Briser le silence sans faire preuve de courage

Par Jacques Benillouche 

[Jeudi 16/07/2009 15:10]

 


Il n’est pas question pour nous d’aborder le fond du rapport « Shovrim Shetika » (Briser le silence) car il faut d’une part être compétent en la matière mais surtout détenir les éléments pour juger du contenu. Cependant la forme de ce brulot nous interpelle car sa publication est entourée d’une ombre gênante qui laisse perplexe sur les intentions réelles de ses auteurs.

La dénonciation anonyme est la pire des actions perverses car, par sa forme même, elle peut sous-entendre une manœuvre suspicieuse, elle met le doute dans les esprits et de ce fait elle perd toute son objectivité. Le paradoxe de ces accusations tient au fait d’une part qu’ils sont une preuve cinglante de la vivacité de la démocratie israélienne. Mais d’autre part, parce que tout est publiable sans autorisation, ce rapport porte atteinte à la démocratie elle-même parce qu’il est entaché de doute. Trop de démocratie tue la démocratie.

Cette attaque en règle n’a aucune valeur si les accusateurs n’ont pas le courage de se présenter au grand jour. Ils se sentent forts de porter l’estocade parce qu’ils sont cachés derrière une caméra qui ne peut les contredire. Pourquoi les accusateurs parlent-ils dans l’ombre ? De qui ont-ils peur ? La publication du rapport prouve au moins qu’Israël est un Etat démocratique qui permet tout à ses citoyens et même le pire. Il tolère toutes les accusations à condition que la diffamation soit prouvée sinon elle se plaide. L’accusateur et l’accusé doivent bénéficier des mêmes droits. Or dans notre cas l’accusateur se dérobe et l’accusé n’a pas de contradicteur officiel puisqu’il est anonyme. Soit il accuse avec des preuves légères et cela n’est pas tolérable et relève des tribunaux ; soit il détient des preuves qu’il doit soumettre au jugement d’un Etat de droit.

Le rapport dénonce les « pratiques illégales et contraires aux droits de l’Homme de la part de Tsahal lors de l’Opération Plomb Durci ». Si ces accusations sont avérées, elles doivent faire l’objet d’une commission d’enquête comme il y en déjà eu dans ce pays. Mais pour cela, les accusateurs doivent avoir le courage de se présenter au grand jour, pour citer des noms et pour étayer leur accusation.

Ils se cachent comme s’ils étaient missionnés pour mener, dans l’ombre, une opération de discrédit. Le courage n’est pas le sentiment qui domine le plus chez ces jeunes qui ont parlé certes, mais en ne donnant pas à leurs propos l’impact d’un visage montré au grand jour. Par ailleurs, l’objectivité impose que l’enquête soit validée par une analyse réciproque de ce qui se tramait de l’autre côté de la frontière, aux mêmes instants et dans le même cadre. Le comportement des milices du Hamas vis-à-vis de ses propres soldats et surtout vis-à-vis de la population civile n’est pas abordé par ce rapport car il est fort improbable que les enquêteurs puissent agir en toute objectivité et en toute liberté à Gaza. La chape de plomb sur ce qui s’y passe aurait dû conduire les auteurs du rapport à plus de prudence. Le silence sélectif est une arme à double tranchant car il enlève aux accusations toute leur objectivité.

Mais le mal est fait. Que les actes dénoncés soient avérés ou non, tous les médias internationaux, avides de scoop régional, se sont emparés de ces dénonciations pour jeter le trouble et vouer encore aux gémonies une armée populaire dont le rôle est de défendre les frontières et d’assurer la sécurité de ses citoyens.

Que les accusateurs se montrent au grand jour et alors, certainement, nous daignerons à les écouter.

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 14:57

[Dimanche 19/07/2009 14:13]

 


Les nouvelles exigences américaines concernant la construction à Jérusalem ainsi que la prise en charge du « dossier » de Jérusalem par le chef de cabinet Salam Fayyad, sont autant d’indicateurs rouges pour Israël quant à la bataille que l’Etat juif devra livrer pour préserver Jérusalem comme capitale une et indivisible. Un autre événement est venu montrer hier Shabbat que les choses prennent de l’ampleur côté palestinien.

Le Mouvement Islamiste arabe israélien, dirigé par le Sheikh antisémite Raed Salah’, organisait sur l’Esplanade du Temple, le « Festival du Fonds de la Jeunesse pour Al-Aqsa », en présence de plusieurs milliers d’enfants et de jeunes. Près de 200 autobus étaient arrivés à Jérusalem venant de tout le pays, et les participants apportaient avec eux les résultats des collectes effectuées dans leurs villes et villages en faveur du « Fonds Al-Aqsa » : plus de 3 millions de shekels !

Comme pour de nombreux autres domaines, les Palestiniens, en l’occurrence les Palestiniens citoyens israéliens, ont calqué leur comportement sur celui des Juifs : le « Fonds pour Al-Aqsa » fonctionne sur le même principe que celui du KKL (en inversion, bien évidemment). Le Mouvement islamiste israélien a fait placer dans les foyers une petite tirelire dans laquelle les familles sont invitées à verser quotidiennement quelques pièces en faveur de ce Fonds. Les sommes récoltées devraient servir à l’entretien des mosquées du Mont du Temple ainsi qu’au fonctionnement du Mouvement Islamiste. En partie en tout cas, car l’an passé, ces sommes avaient été confisquées par la Police qui possédait des preuves que cet argent était également versé partiellement au Hamas.

« Nous ne renonceront à aucun millimètre de notre sainte terre », déclarait Kamal Hatib, adjoint du Sheikh Salah. Dans un discours sans ambiguïté, Kamal Hatib lançait aux jeunes : « Nous n’avons aucun associé sur la propriété de ces lieux ! » Et s’adressant au ministre de la Sécurité Intérieure, Itshak Aharonovitz, qui avait pourtant autorisé cette manifestation subversive, il déclarait : « Aharonovitz ! Vous n’avez aucun droit ici ! C’est une terre sainte occupée, comme tous les territoires occupés en 1967 ! Quittez ces lieux ! »

Hatib a même eu l’audace de se référer à la période des « Trois Semaines » que commémore actuellement le peuple juif, en souvenir des deux Temples qui se dressaient à l’endroit même d’où il haranguait les jeunes présents !!! « Les Juifs sont en deuil, mais qu’ils ne s’imaginent pas pouvoir un jour reconstruire leur Temple sur les ruines de la Mosquée Al-Aqsa ! Nous, les Musulmans, ne leur permettrons jamais, et leur rêve ne verra jamais le jour !» A noter tout de même un certain progrès par rapport à Yasser Arafat, qui en l’an 2000 à Camp David, avait nié l’existence même de ces Temples, en présence d’un Bill Clinton interloqué…

Alors qu’Israël, seul contre tous, aborde une période critique pour la défense de sa capitale et de celle de tout le Peuple juif, est-il judicieux pour les autorités israéliennes de laisser se développer de telles activités hostiles au sein de la société israélienne, et permettre par exemple la tenue de telles manifestations haineuses et revendicatrices sur ce lieu si symbolique, et de surcroît, en cette période du calendrier émotionnellement si chargée pour tous les Juifs ?

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 05:37

    


A) Au cœur des juif mais loin de l’Islam 
Avec le problème du retour des ‘réfugiés’, Jérusalem constitue le problème le plus épineux car la ville possède des lieux sacrés pour les Juifs et annoncés comme tels par les musulmans. Ces revendications théologiques constituent des titres de propriété et exerçant une influence directe sur le conflit. 


B) L’intérêt musulman ponctuel et tactique
 : 
L'intérêt musulman a toujours moins résidé dans le contrôle de Jérusalem que dans le déni du droit de tout autre à y exercer un contrôle. Jérusalem qui se retrouve délaissée et en ruines, si tôt l’objectif politique atteint, prouve bien que c’est la politique et non la religion, qui alimente l'attachement musulman à son égard depuis 14 siècles : 
1) à la fin du VIIème siècle, 2) pendant les Croisades, 3) sous mamelouks et ottomans, 4) sous domination britannique ou jordanienne, 5) depuis 1967. 



C) Pour une souveraineté juive sur Jérusalem
  






Au cœur des juif mais très loin de l’Islam !

Les Juifs restent fidèles à Jérusalem, ville sainte à leurs yeux, depuis 3000 ans :
     - Jérusalem est citée 823 fois dans la Bible juive alors qu’elle n’est jamais mentionnée dans le Coran. Les Juifs y situent le sacrifice d’Isaac à Jérusalem mais les musulmans pensent que l'épisode s'est déroulé à La Mecque. 
     - La Ka'ba de La Mecque a un rôle similaire au Temple de Jérusalem pour les Juifs, comme celui de pèlerinage. Celui-ci a été inauguré à Kippour, le dixième jour de l'an, et la Ka'ba également.
     - Les juifs prient dans sa direction alors que les musulmans sont orientés vers la Mecque. Ils mentionnent son nom dans leurs prières, après leurs repas, dans «l'an prochain à Jérusalem», l’évoquent à chaque noce, célèbrent une journée de deuil pour marquer sa perte, alors qu’elle n’est mentionnée ni dans le Coran ni dans ses prières.
     - Jérusalem est l'unique capitale des Juifs et la seule cité habitée, en majorité, par eux depuis le XIXème siècle, alors qu’elle n'a jamais été la capitale d'un État musulman, et n'en a jamais constitué un centre. Elle a le plus souvent été désertée par les musulmans et la Jordanie qui l’occupait s’en est désintéressée totalement. 

L’intérêt musulman ponctuel et tactique
Pourquoi donc les musulmans font-ils de Jérusalem le point central du conflit ? Un survol historique montre que les émotions qu'elle suscite chez eux croît brièvement lorsqu'elle revêt une importance politique, et inversement plus durablement ; ce, à 4 reprises : 
1) à la fin du VIIème siècle, 2) pendant les Croisades, 3) sous mamelouks et ottomans, 
4) sous la domination britannique ou jordanienne et, 5) depuis 1967. 

1) La fin du VIIème siècle   
   
     - Sous Mahomet, les prières ne furent orientées vers Jérusalem que 18 mois par tactique visant à convertir les Juifs avant que Mahomet, dépité par son échec, ne la renie pour orienter ses fidèles vers la Mecque. 
     - Les Umayyades en 680 et dans l’unique but de recentrer l’Islam vers la Syrie aux dépens de l'Arabie, espérèrent faire de Jérusalem l'égale de La Mecque, en y plaçant le califat, en y construisant le Dôme du Rocher, à l'emplacement du Temple ainsi que celle d’Al-Aqsa en 730. Ce n’est que pour des raisons purement géopolitiques que l’Islam identifiera celle-ci à la ‘mosquée la plus éloignée’ mentionnée sans explication par le Coran, avant, 400 ans plus tard, de passer ce titre au «Dôme du Rocher». Identifications, toutes deux a posteriori, car sous Mahomet il n’y avait en Palestine aucune mosquée. 
     - Preuve du désintérêt théologique pour Jérusalem, elle retomba dans l’oubli musulman avec la chute des Umayyades en 750. Ses bâtiments, laissés à l'abandon, tombaient en ruine et le Dôme du Rocher s'écroula vers 1000. La ville devint une simple «bourgade rattachée à Ramallah», minuscule centre administratif de Palestine. Le célèbre dictionnaire d'al-Yaqut mentionne Bassora 170 fois, Damas 100 fois, et Jérusalem une seule fois. Ainsi pour les historiens, «durant les six premiers siècles de l’Islam, Jérusalem fut isolée, abandonnée aux exactions de notables cupides et aux déprédations des nomades, ne pouvant se prévaloir d'une quelconque grandeur dans les sciences de l'islam, ni dans aucun autre domaine.» 

2) Les Croisades

     - La conquête de Jérusalem par les premiers Croisés ne suscita qu'une réaction très timide parmi les musulmans. Ce n'est que pour raviver leurs efforts 50 ans plus tard, que des hadiths mirent en exergue de façon inédite son caractère sacré et conduisirent, en 1187 à la reprise de la ville par Saladin avec un programme de construction confirmant son caractère plus musulman. 
     - Une nouvelle fois, fermement dans les mains musulmanes, Jérusalem perdit à nouveau tout attrait. A peine 40 ans plus tard, un petit-fils de Saladin n’hésita pas à en raser les murailles pour des raisons tactiques (ce qui provoqua un exode massif) et le souverain égyptien al-Kamil à l’offrir(!) à Frédéric II, en échange de son soutien face à ses rivaux . Les Chrétiens y transformèrent les mosquées du Mont du Temple en églises.
     - En 1244, l'invasion de la Palestine par des troupes d'Asie centrale replaça Jérusalem dans le giron musulman durant sept siècles, mais comme simple gage géo-stratégique, comme le montre bien la lettre du souverain Ayyubide as-Salih à son fils «si les Croisés te menacent au Caire et qu'ils te demandent les côtes de Palestine et Jérusalem, donne-leur ces terres immédiatement, à condition qu'ils ne s'installent pas en Égypte». 

3) Les mamelouks et les Ottomans

     - Sous les Mamelouks (1250-1516), Jérusalem retourna à son statut économiquement arriéré, culturellement désertique, proie facile pour les pillards, dont les principaux édifices comme les sanctuaires du Mont du Temple, se délabrèrent, et qui se réduisit à 4000 habitants à la fin de leur règne.
     - La période ottomane (1516-1917) commença bien : Süleyman le Magnifique fit reconstruire ses murailles et la rénova, mais la situation n'allait pas tarder à se dégrader à nouveau. Jérusalem se retrouva à la merci d'officiels très cupides qui  alimentaient leurs finances en escroquant les visiteurs et en y abandonnant les écoles et la culture pour en faire une simple dépendance gérée par le gouverneur de Gaza. 
     - Les musulmans pouvaient se permettre de négliger Jérusalem car la ville «était chose acquise, et il ne venait à l'idée d'aucun musulman qu'elle ne serait pas toujours là». D’'innombrables récits de voyageurs ou diplomates font état de sa piètre situation : Flaubert y trouva en 1850 «des ruines partout, et partout l'odeur des tombeaux, comme si la malédiction du Seigneur planait sur la cité » et Mark Twain, en 1867 la décrivait comme: «ayant perdu toute son ancienne grandeur et étant devenue un village indigent».

4) Les anglais et les jordaniens
     - Les turcs abandonnèrent la ville aux anglais plutôt que de se battre. McMahon décida de ne pas l'inclure dans les territoires à confier aux Arabes, car «il n’y avait aucun endroit notable situé plus au sud que Damas, qui fût d'une importance vitale pour les Arabes».
     - Jérusalem «ne devint un centre d’intérêt religieux arabe qu'au début du XXe et qu’en réaction au regain d'activités juives et à la revendication sur le Mur occidental ainsi qu’à la domination britannique sur la cité». Le Mufti de Jérusalem mit alors le Mont du Temple au centre de ses efforts politiques antisionistes et exploita l'attrait des lieux saints islamiques uniquement pour obtenir un soutien international contre le sionisme : il organisa avec opportunisme politique des collectes de fonds arabes pour restaurer le Dôme du Rocher ou Al-Aqsa et en envoyant des photos truquées de ces lieux surmontés d'une étoile de David. 
La géopolitique allait même conduire à un scoop islamique fort innovant : Mahomet aurait attaché son cheval précisément au … Mur occidental du Mont du Temple (sic !). 
     - La souveraineté jordanienne sur Jérusalem de 48 à 67, conduisit une nouvelle fois à un total désintérêt musulman pour la ville. Les Hachémites firent même un effort pour en faire une bourgade isolée, moins importante que Naplouse en y fermant beaucoup d’organes administratifs ou religieux. La radio jordanienne retransmettait les prières du vendredi non pas depuis Al-Aqsa, mais depuis une mosquée d'Amman. 
     - Aucun leader arabe ne se rendit à Jérusalem, y compris le roi Faycal d'Arabie Saoudite, dont l’ardent désir d’y prier post 1967, ne semblait pas le tourmenter outre mesure à l'époque où il pouvait pleinement le satisfaire. L'acte fondateur de l'OLP, la Charte nationale palestinienne de 1964, ne mentionne Jérusalem d'aucune manière. 
 
5) Depuis 1967
     - Cette indifférence prit fin brusquement lorsque la ville sainte passa sous contrôle israélien. Les Palestiniens la replacèrent au centre de leur programme pour en faire la question la plus brûlante du conflit. L'OLP rattrapa son omission de 64 en mentionnant expressément Jérusalem comme son Siège dans sa constitution de 68. 
     - «Comme pendant les Croisades, les dirigeants musulmans mirent à nouveau en exergue la sacralité de la ville et imitèrent la dévotion juive envers elle, Arafat prétendant que «Al-Qods est au plus profond de notre cœur, du cœur de notre peuple». Les déclarations extravagantes devinrent monnaie courante : Jérusalem était maintenant «comparable en sainteté» à La Mecque et à Médine; ou encore «le lieu le plus saint entre tous». Jérusalem était mentionnée régulièrement dans les résolutions de la Ligue arabe et des Nations Unies, jordaniens ou saoudiens se montrant aussi généreux envers leurs administrateurs religieux locaux qu'ils avaient été pingres avant 67.
     - Même au Liban, le Hezbollah apposait partout des images du Dôme du Rocher et Husayn Fadlallah, utilisait la libération de Jérusalem comme simple moyen de mobiliser pour … «libérer le Liban au nom de l'islam» (sic !). 
     - Khomeiny, inscrivit le Dôme du Rocher sur ses pièces, faisant du dernier vendredi du Ramadan la «Journée de Jérusalem», dans le but de mobiliser les anti-israéliens du monde.
.
Pour une souveraineté juive sur Jérusalem

            On a ici bien montré que l'intérêt des musulmans a de tout temps moins résidé dans le contrôle de Jérusalem que dans le déni du droit de tout autre à y exercer un contrôle. Jérusalem qui se retrouve délaissée et en ruines, si tôt l’objectif politique atteint, prouve bien que c’est la politique et non la sensibilité religieuse, qui seule alimente l'attachement des musulmans à son égard depuis 14 siècles. 
            
Leur lien avec la cité est plus faible que celui des Juifs, car il ne dérive que de considérations temporaires et tactiques plutôt que des préceptes immuables de la foi ou d’un attachement permanent comme pour les juifs. Comme les musulmans règnent sans partage sur La Mecque, les Juifs devraient ainsi jouir d'une entière souveraineté sur Jérusalem. 


Source : http://yerouchalmi.web.officelive.com/Documents/Yer%2062.pdf

http://yerouchalmi.web.officelive.com/Jerisl.aspx
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 04:36
Il commence a faire trés chaud dans le sud sur la porte du désert, j'irais bien faire un petit tour dans les montagnes....

Sur Massada et Gamla à lirehttp://aschkel.over-blog.com/article-32468807.html

[Mercredi 15/07/2009 17:50]

 


Les grandes vacances se prêtent particulièrement bien à un séjour dans le Golan, région montagneuse où il est possible de trouver un peu de fraîcheur et beaucoup de verdure. Toute visite dans le plateau du Golan passe par Gamla, ville juive antique, symbole de la Guerre des Juifs.

A Gamla on trouve de tout : une histoire dramatique, un paysage rocailleux, une vue époustouflante, une expérience captivante au cœur de la nature : avec de splendides chutes d’eau et les aigles impressionnants de la réserve naturelle.

Gamla est le nom d’une ville juive de l’époque hasmonéenne (2e siècle de l’ère commune) construite sur une colline rocheuse dans la partie occidentale du plateau du Golan. Il suffit de jeter un regard sur la colline en forme de croupe de chameau pour comprendre d’où le site tire son nom (Gamal = chameau en hébreu).

L’historien juif Flavius Josèphe décrit dans son ouvrage « la Guerre des Juifs » le siège de Gamla par les Romains, sous la direction de l’empereur Vespasien, qui a traversé la Galilée et soumis le Golan en 67, au début de la grande révolte des Juifs. Il fallut sept mois aux Romains pour abattre les murailles de la ville et en prendre le contrôle.

Flavius Josèphe raconte la fin terrible des 9 000 habitants de Gamla : « La plupart des Juifs, désespérant de leur salut et entourés de toutes parts, embrassèrent leurs enfants et leurs femmes et se précipitèrent avec eux dans la vallée profonde qui avait encore été approfondie au pied de l’acropole. Ainsi la fureur des Romains parut moins meurtrière que le désespoir qui anima contre eux-mêmes les défenseurs, car les Romains n’en tuèrent que quatre mille, tandis qu’on en trouva cinq mille qui s’étaient précipités dans l’abîme. Nul n’échappa. » C’est ainsi que la ville a reçu son surnom de « Massada du Nord ».

gamla1

Dès qu’on pénètre dans la réserve naturelle de Gamla, on découvre une vue à couper le souffle. On peut parfaitement bien voir les murailles, la tour détruite par les Romains, et la synagogue – qui est parmi les plus anciennes de tout le pays. La promenade au milieu de ces vestiges archéologiques est ponctuée par des citations de la description de Flavius Josèphe, gravées sur les rochers le long du sentier qui mène jusqu’à la « zone industrielle » de la ville antique. Cette dernière a été reconstituée pour permettre au visiteur de connaître la vie quotidienne de la communauté juive florissante qui vivait sur le site jusqu’à la conquête romaine.

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Un autre sentier mène du parking à une terrasse servant d’observatoire construit par l’Autorité des parcs et réserves près des ruines byzantines, afin d’observer les célèbres aigles du Gamla. En Israël, vivent actuellement quelque 230 aigles, dont environ 110 dans le nord. Il y a sept ans, il y avait 460 à 480 aigles en Israël. En Galilée, la population des aigles a déjà complètement disparu. C’est à Gamla qu’il est possible de suivre leur développement, supervisé et protégé par les responsables de la réserve naturelle.

gamlanesher

A Gamla se trouvent deux splendides chutes d’eau. La chute de Gamla fait quelque 45 mètres de haut. En avril, elle n’est pas accessible car c’est la saison de la nidification des aigles, mais en été, on jouit d’une vue rafraîchissante.

gamlamapal

Pour compléter l’excursion, une visite du musée archéologique de Katsrin s’impose. On peut y voir, entre autres, un impressionnant spectacle son et lumière sur Gamla.

par Yael Ancri

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 18:10

[Mercredi 07/15/2009 16:40]

 


Un sondage annuel, réalisé par le journal Travel and Leisure Magazine classe Jérusalem 17e ville touristique du monde – devant Los Angeles, Londres, Paris et bien d’autres villes célèbres.

Il s’agit du 14e sondage réalisé par le magazine pour classer les villes les plus intéressantes à visiter dans le monde. Aux Etats-Unis, seules New York et San Francisco parviennent à dépasser la ville la plus sainte du judaïsme.

Le maire de Jérusalem, Nir Barkat a publié un communiqué mercredi pour remercier le magazine américain Travel and Leisure. Barkat a souligné que cette décision du journal montrait que les experts du domaine du tourisme reconnaissaient les efforts immenses faits par la municipalité et le ministère israélien du Tourisme pour améliorer les infrastructures touristiques de la ville, ainsi que les campagnes de marketing.

« Jérusalem est un lieu unique pour plus de 3,4 milliards de personnes ayant la foi à travers le monde », a affirmé Barkat. Et d’ajouter : « A mes yeux, il faut ouvrir Jérusalem à tous ceux qui veulent en profiter. » Le maire a ajouté qu’il avait pour objectif de multiplier par cinq le nombre de touristes visitant la ville, de 2 millions cette année à 10 millions par an.

La ville qui a obtenu la première place du classement est relativement peu connue. Il s’agit de la ville indienne d’Udaipur. C’est la première fois que le sondage comprend l’avis de lecteurs d’Asie du Sud et du Sud-Est, de Chine, d’Australie, de Nouvelle Zélande, de Turquie et du Mexique.

Suivent Udaipur les villes du Cap, Bangkok, Buenos Aires, Chiang Mai (Thaïlande), Florence (Italie), Luang Prabang (Laos), New York, Rome et San Francisco.   Jérusa

par Yael Ancri

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 18:21

[Lundi 07/13/2009 15:52]

 


 

Tout ce qui touche à Jérusalem prend une ampleur démesurée tant l’enjeu de l’identité de la ville est important. Le ministre des Transports, Israël Katz a donc décidé de faire changer tous les panneaux indicateurs du pays, et les remplacer par des panneaux qui tout en continuant à présenter les indications en trois langues, ne maintiendront que  l’appellation hébraïque du lieu. A Jérusalem, par exemple, les fameux panneaux verts qui indiquent « Yeroushalaïm » en ivrit, mais « Al-Quds » en arabe et en anglais, seront remplacés par des panneaux trilingues mais qui mentionneront « Yeroushalaïm» en anglais et en arabe également. Cette prescription sera la même pour tous les autres lieux du pays.

 

Le ministre des Transports a expliqué sa décision comme suit : « Si quelqu’un veut transformer ‘Yeroushalaïm la juive’ en ‘Al-Quds la Palestinienne’, ce ne sera en tous cas pas dans ce gouvernement, ni dans ce ministère. Les Arabes savent tous ce qu’est Yeroushalaïm, peut-être n’aiment-ils pas ce fait, mais ils le savent». 

 

Curieusement – ou peut-être pas – la première réaction hostile à la décision du ministre émane de son propre gouvernement : le ministre travailliste aux Minorités nationales, Ishaï Barverman, s’oppose fermement à cette mesure : « Les panneaux indicateurs ne font pas partie de la bataille politique. La langue arabe est une langue officielle de l’Etat d’Israël, et au lieu d’éloigner la population arabe, il vaut mieux la rapprocher. Le ministre ferait mieux d’installer des noms de rues dans de nombreux villages arabes où elles ne sont pas indiquées !».

 

Ahmad Tibi (Raam-Taal) n’est pas en reste : « Al-Quds restera Al-Quds, Yaffo restera Yaffo et Shfar’am restera Shfar’am. Ce n’est pas avec un rouleau compresseur sémantique que Katz arrivera à effacer le lien des Arabes avec leurs villes et villages !»

 

Le Président du parti communiste arabe, Muhammad Baraké a eu des mots très durs : « Katz s’est-il érigé en ministre de l’Histoire ?! Le Satan lui est monté à la tête ! Katz disparaîtra de l’Histoire, mais nos villes resteront ce qu’elles sont ! »

 

Jamal Zahalka (Balad), utilisant comme d’habitude le langage extrême et l’approximation a déclaré que « celui qui veut faire disparaître la langue arabe, veut en fait faire disparaître les Arabes eux-mêmes », alors qu’il n’est nullement question de supprimer les inscriptions en langue arabe, mais à dénommer les lieux selon leur réelle identité..et d’après leurs propriétaires légitimes. Il a poursuivi ses injures en « appelant à remplacer Israël Katz et non les panneaux indicateurs, avant que le ministre ne fasse brûler les  écrits de Maïmonide qui furent rédigés en arabe». Il conclut en attaquant le gouvernement « dont chaque ministre veut prouver qu’il est plus raciste que son collègue », et avertissant que « si cette mesure est appliquée, les Arabes israéliens mettront de panneaux avec les noms arabes à côté de chaque panneau existant ».

 

Ibrahim Tsarsur (Balad), chef de file du Mouvement islamiste arabe israélien (section sud), a quant à lui déclaré « qu’il ne servait à rien aux Israéliens de modifier la dénomination de Jérusalem, puisque la ville est arabe et sera arabe pour toujours ».

 

Une déclaration qui justifie d’autant plus la décision du ministre !

par Shraga Blum

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 05:13
http://www.terredisrael.com/

rav chlomo aviner

1) Fondamentalement, l’Etat d’Israël doit être inconditionnellement juif.
Un jour, Pierre Mendes France confia à Golda Méïr qu`il était juif mais, précisa-t-il, français, socialiste, juif, dans cet ordre”. – “Peu importe, lui répondit-elle, nous, nous lisons de droite à gauche”.

2) La culture doit elle aussi puiser aux sources juives. Nous aimons et revendiquons notre patrimoine, la Bible, le Shabbat, la “kashrout” (le respect des lois alimentaires), la législation judiciaire juive.

3) Une éducation juive. Inutile de rappeler que nos enfants sont ce que nous avons de plus chers. Nous voulons leur donner une éducation authentiquement juive, bonne, et ne pas en faire des délinquants.

4) La Famille. Fondement de toute chose, la cellule familiale doit être bonne, saine, solide, ce qui vaut, avant tout, pour les relations entre le père et la mère, famille qui vise à avoir beaucoup d`enfants.

5) Nous ne formons qu’une seule famille. Ne sommes-nous pas frères ? C’est pourquoi on doit aider les pauvres et créer d’avance de nouveaux emplois pour faire disparaître la pauvreté. “Non, il n`y aura plus de pauvres parmi vous” (Deut. XV, 14).

6) C`est notre pays – En entier, sans partage. Ne nous laissons pas abuser, il s’agit bien du “pays d’Israël”, et non pas de celui d’Ismaël, ce qui ne nous empêche pas d’avoir un comportement humain à l’égard des minorités à condition de ne pas leur reconnaître de droits nationaux. Les Arabes ont vingt-deux pays d’une superficie cinq cents fois plus grande que la nôtre. Cela ne devrait-il pas leur suffire ?!

7) La Sécurité – “Ne t’endors pas en montant la garde”. A l’extérieur, nous avons des centaines de millions d’ennemis ; à l’intérieur, un million. Militairement et politiquement parlant, ils voudraient nous avaler vivants. Ne leur faisons pas de cadeaux, frappons-les, au contraire.
“Préviens la menace de celui qui veut te tuer et tue-le” (Sources, passim).

8) Juguler le crime – Comment, d’un seul coup, a-t-il pu voir le jour, “organisé” ou non ?! On doit lutter contre lui corps et âme, ce qui vaut, avant tout, pour la police et l`appareil judiciaire.

9) un gouvernement aux mains pures - Nous sommes las de toutes ces affaires de corruption, de ces chefs dissolus, qui se font complices de voleurs, qui aiment les dons corrupteurs et qui courent après les gains illicites (d’après Is. I, 23). Nous voulons des dirigeants droits, bons, moraux ; grâce à Dieu, il en existe.

10) Un gouvernement réellement représentatif – Nous voulons que les députés de la “Knesset” représentent nos intérêts et non pas les leurs. De la sorte, nous aurons un gouvernement fort et uni. Nous en avons assez de ces partis éphémères où chacun embouche sa petite trompette pour faire sonner la vérité et la justice qu’il croit être le seul à détenir.

 
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