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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 05:48

[Samedi 07/11/2009 23:56]

 


L’Europe, et les USA, continuent manifestement de porter atteinte à l’indépendance d’Israël et d’imposer leur politique, en fonction de LEUR intérêt qui est contraire à l’intérêt de l’Etat et du peuple juif. L’heure est venue de se ressaisir.

Les pères fondateurs d’Israël avaient pour principe de bien faire et laisser dire. Ils ne se laissaient pas influencer par les « conseils » des « amis » ni ne se laissaient entamer par les menaces de nos ennemis. Contre les avis et les avertissements des uns et des autres, ils ont déclaré l’indépendance d’Israël en sachant qu’aussitôt les pays arabes l’envahiraient. Contre les conseils de de Gaulle, ils ont déclenché la Guerre des Six Jours avant l’attaque arabe.
Contre l’avis de tous et de Jacques Chirac en particulier, ils ont attaqué le réacteur Osirak de Saddam Hussein. Evidemment, Israël a du subir les interminable condamnations et résolutions. « J’aime mieux des condamnations que des condoléances » rétorquait placidement Golda Méir
Elle avait raison.

Mais lors de la première Guerre du Golfe pour libérer le Koweït, et pour la première fois, Its’hak Shamir finit avec regret devant les pressions et promesses de Georges Bush père de renoncer à riposter contre les 39 « Scud » de Saddam, car les Arabes refusaient formellement de combattre Saddam Hussein en s’alliant indirectement avec Israël.
Au lendemain de cette guerre, se tint la Conférence de Madrid, le 30 octobre 1991, soutenue conjointement par les États-Unis et l’Union soviétique. Ce fut la première tentative de la communauté internationale pour engager un processus de paix au Proche-Orient impliquant Israël et les pays arabes dont la Syrie, le Liban, la Jordanie et, indirectement, les Palestiniens.
A partir de là Israël a été conduit petit à petit à subir de fortes pressions de nombreux pays et à entrer dans un processus international qui a gravement entamé sa liberté et son indépendance.
Le danger n’était pas d’entamer un dialogue entre Israël et les Arabes. Bien au contraire depuis sa création, Israël n’a cessé de tenter de dialoguer avec le monde arabe. Le danger était d’introduire de nombreux pays désireux d’aider à régler le conflit, car les intérêts de ces pays étaient très largement influencés par le lobby et les intérêts arabes, pétroliers en particulier.

A partir de là, Israël est entré dans un engrenage dangereux face au nombre et aux intérêts propres de ces pays. Il aurait fallu – mais nul ne l’a compris, à commencer par nous-mêmes – après les préliminaires exiger de mener un dialogue face à face avec les Arabes. Les intermédiaires ont, en fait, suivi leurs propres intérêts et les pays ont fait coalition avec les Arabes contre Israël.
D’année en année, l’Occident s’est radicalisé avec Israël. On est loin du temps où Mitterrand tenait des propos au conditionnel avec Israël tout en soutenant Arafat. La gauche mitterrandiste a beaucoup tenté de convaincre Israël de prendre le pari et le risque de la paix y compris avec Arafat. Depuis, la situation a radicalement changé.
Clinton a délibérément choisi de diriger Israël par personne interposée. C’est ainsi que tout l’état-major politique s’est investi pour faire tomber Netanyahu, trop indocile, pour se fabriquer un dirigeant israélien plus docile en transformant un brillant général, Ehud Barak, en un médiocre mauvais Premier ministre. Clinton avait eu l’indécence de s’exclamer après l’élection de Barak que c’était le plus beau jouet qu’on lui avait offert (sic).
La défaite de Barak après Camp David et l’intifada provoqua un bouleversement de l’opinion israélienne qui plébiscita Sharon. On espérait ainsi que l’indépendance du gouvernement israélien allait être reconquise au désespoir de la France de Chirac et de l’Europe. On reprenait espoir en l’indépendance d’Israël et en ses intérêts nationaux.
Avec Bush il a existé, lors de son premier mandat, une certaine complicité entre Sharon et lui, unis par un même intérêt contre le terrorisme. Mais avec l’enlisement en Irak, Bush s’est laissé influencer par le lobby anti-israélien mené par Condoleeza Rice, qui a tenté de mettre en laisse Sharon. On ne sait exactement ce qui s’est passé entre Sharon et Rice, sauf quelques échos qui laissent entendre que Sharon a subi un très grave et très lourd chantage pour le contraindre à se retirer de Gaza.

Avec l’invalidation tragique de Sharon par la maladie, c’est Olmert qui prit le pouvoir. Il était un fidèle vassal de Sharon et se conduisit en vassal des USA en se montrant incapable et prétentieux. Avec lui, Israël devint plus que jamais une annexe du Département d’Etat. Il allait prendre ses instructions régulièrement à Washington.
L’Europe de son côté, a adopté, dès le choc pétrolier, la politique arabe de la France en imaginant une union, le projet Eurabia, qui l’a rendue tributaire et dépendante des Arabes. Elle s’est progressivement transformée en adversaire d’Israël à la demande expresse des accords Eurabia.
L’opposition de l’Europe à Israël, accentué par la haine chiraquienne contre Bush et Israël, a atteint alors son comble. La France et l’Europe, pour flatter la haine arabe anti-israélienne, a commencé à glisser vers l’antisionisme et l’antisémitisme dans l’espoir de gagner l’amitié des pays arabes.
L’antisémitisme redevint à la mode en Europe. Chasser le naturel…
La fin du mandat de Bush, l’accession d’Obama, l’élection Netanyahu ont obligé l’Occident à prendre position. L’élection de Netanyahu contrariait l’Occident et le choix de Lieberman comme ministre des Affaires étrangères n’arrangeait rien.

Il ne fait aucun doute que les USA, l’Europe et bien sûr, la France ont pris immédiatement le taureau par les cornes pour assujettir Israël, non pour le coloniser et l’exploiter, à leur habitude, mais pour élaborer leur politique extérieure selon leurs intérêts en court-circuitant Israël condamné à jouer les figurants.
Et, soyez-en certain, la meilleure façon et la moins coûteuse solution est domestiquer le monde politique israélien. Neutraliser Netanyahou, casser la droite nationaliste en la calomniant et en la démonisant, chercher les maillons faibles, Livni d’abord mais aussi Barak militaire d’exception, et politique médiocre.
Netanyahu a clairement posé le cadre de sa politique et Obama, comme Sarkozy et Merkel ont parlé et agi que comme si Netanyahu n’existait pas. Les « conseils » de Sarkozy, et les insultes sur Lieberman permettent de mesurer l’ambivalence douteuse de Sarkozy que l’on a vu mielleux avec Khadafi, Assad et autres dictateurs africains qui valent moralement bien moins que Lieberman.
Obama, avec un mépris hautain, a exposé ses préférences : les accords de Taba et la divison de Jérusalem déjà mise en carte rue par rue selon ces mêmes accords que la population a rejetés avec horreur et à une majorité écrasante par ses suffrages.
Aujourd’hui la balle est dans le camp de Netanyahu.
Va-t-il faire face et relever le défi ?

Robert Cotta

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 04:52
Il y a pensé Obama aux constructions illégales des arabes ?
Par JPOST.COM 
08.07.09

Ariel Attias, le ministre Shas de la Construction et du Logement a confirmé mercredi ses déclarations de la semaine dernière dans lesquelles il affirmait qu'il fallait construire de façon urgente en Galilée pour stopper « l'expansion illégale arabe ».

« Cet État est un État Juif. Je pense que c'est ce qu'il doit être. Il y a bien sûr de la place pour les Arabes, ils ont les mêmes droits, nous devons construire des logements pour eux, mais Israël est un État Juif. Nous ne sommes pas gênés de le dire». 
PHOTO: COURTESY , JPOST

« Ce que j'ai dit est acceptable, du moins de mon point de vue », a t-il estimé lors d'une session plénière de la Knesset. Puis, se tournant vers le député Ibrahim Sarsour (UAL Taal) il a ajouté « je suppose que vous pensez différemment ».

« Je ne suis pas certain que lorsque vous me demandez de construire dans le secteur arabe, vous pensiez à la ville d'Herzliyya. Vous pensez que le secteur arabe, qui a sa propre culture, ses propres habitudes, doit vivre pleinement sa culture », a t-il poursuivi.

« Cet État est un État Juif. Je pense que c'est ce qu'il doit être. Il y a bien sûr de la place pour les Arabes, ils ont les mêmes droits, nous devons construire des logements pour eux, mais Israël est un État Juif. Nous ne sommes pas gênés de le dire».

« C'est notre pays, c'est ici que nous voulons vivre, nous l'avons attendu des années durant, et nous espérons pouvoir faire la paix avec les autres populations, y compris avec les Arabes. » Mais il a souligné qu'il « croit que nous devrions vivre séparément, et pas que nous devons vivre séparément. C'est ce que je crois. Vous pouvez ne pas être d'accord».

« Les gens pensent que l'égalité viendra en disant des mots agréables. Selon moi, l'égalité viendra quand les gens auront la possibilité de vivre leur propre culture ».

« Personne ne pense que je suis opposé aux haredim, que j'éprouve du racisme à leur encontre. Et pourtant, j'ai dit la même chose : la communauté haredi vit bien mieux quand elle vit séparément ».

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:50

Excellent texte d'Arié
http://www.geopolitiquebiblique.com/



israel.1229892110.jpg

 

Dans Ezéchiel (36:15) il y a une prophétie particulièrement pertinente. Qui dit prophétie, dit qu'il faudra encore attendre un temps certain, ce qui ne signifie pas obligatoirement un certain temps - qui implique une notion de durée - avant qu'elle ne se réalise: "Je ne te (Israël) ferai plus entendre les outrages des Nations, et tu n'auras plus à supporter les injures des peuples".

En attendant, les Nations par la voix de leurs dirigeants ou de la simple populace, ne se prive pas pour outrager, injurier Israël, voir lui donner des conseils appuyés quand ce ne sont pas des ordres.

La dernière en date vient de l'inénarrable Sarko-je sais tout, qui ne se prive pas d'interférer dans les affaires intérieures israéliennes pour demander à Bibi de virer ce facho de Ministre des Affaires Étrangères de Libermann et de nommer à sa place la délicieuse Tsipi Livni.. mais de quoi je me mèle ? est-ce que Bibi a demandé à Sarko de virer la baudruche  Kouchner? Pour rester dans le registre français: le Quai d'Orsay s'est-il privé de dénoncer la déclaration  du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur Jérusalem, Capitale d'Israël, qui le restera pour toujours. Aux yeux de la France, Jérusalem doit devenir la capitale de deux États. Un peu comme Paris et certaines zones de non droit situées au nord et à l'est de la Capitale, qui de facto, sont devenues Paris-Arabie. Natanyahou s'est-il permis de suggérer que Paris devienne la capitale de deux Etats ? Non, n'est-ce pas.

 

L'oncle Sam, en l'occurrence Ô Bama - précisons au passage qu'en hébreu le motSam désigne à la fois un ange malfaisant et la "drogue" Sam, Samim - se prive t-il d'exiger qu'Israël cesse toute construction, y compris des jardins d'enfants nécessaires à l'augmentation naturelle de la population? Non bien sûr. 

On pourrrait multiplier les exemples, car tout un chacun, y compris la mère Merkel, s'arroge le droit de se mêler, d'interférer, de commander et d'imposer à Israël un tracé de frontières,  l'abandon de sa capitale, des règles déontologiques et humanitaires. Ce que l'on n'oserait pas exiger d'une République bananière, d'un état tortionnaire, de monarchies de facto héreditaires, d'un Etat qui remplit les urnes avant le vote (suivez mon regard), on s'arroge le droit d'exiger d'Israël.

 

Heureusement, Israël dispose de deux atouts, de deux valeurs sures. C'est d'abord l'ignorance crasse ou la myopie inguérissable des dirigeants occidentaux pour tout ce qui touche à l'Islam et aux Arabes, et la seconde, c'est la stupidité de ses ennemis.


Commençons par la première: Obama a cru que dès  qu'Israël aura consenti à un Etat palestinien, alors le drapeau israélien pourra flotter fièrement dans tous les pays arabes: 57 au total. Bibi a bien évoqué urbi et orbi dans son dernier discours un État palestinien et, rien n'est venu. Même le roi d'Arabie, son pote et mentor n'a pas fait le moindre geste en faveur d'Israël pour ne pas parler des mouvements et Etats enragés: Obama est fort déçu. ce qui prouve que ce Monsieur ne comprend absolument rien à la psychologie arabe et à leur refus dogmatico coranique d'accepter la tache bleue sioniste dans cet Orient arabo musulman  qui ne souffrira d'aucune souillure. 

 

Rappelons qu'avant même la connaissance des résultats des élections en Iran, Obama s'est dit très ému, excited, par la manière dont se sont déroulées les élections. Les résultats seront ce qu'ils seront mais le fait qu'en Iran se soit institué un débat sain et démocratique autour des élections à la Présidence, démontre la capacité de l'Iran de collaborer avec les Etats-Unis dans la recherche de nouvelles voies. La suite nous la connaissons. Encore une fois les Musulmans ont fait mentir oncle Sam et démontré, si besoin était, qu'Obama, au demeurant fort mal conseillé, ne comprend rien de rien , ni aux Arabes, ni aux Perses.

 

Deuxième valeur sure sur la quelle peuvent compter les israéliens c'est la c. des Arabes. Obama leur a servi sur un plateau d'or brut une apologie de l'Islam, de sa tolérance, de sa grandeur, de son apport à la civilisation en général et à l'Amérique en particulier. Il aurait suffi qu'ils prennent au bond la main, et même tout le bras tendu par Sam et rester calmes pendant quelques temps, voir faire quelques concessions mineures, ne serait ce que pour faire plaisir à leur grand admirateur et ne pas le faire mentir. Au lieu de cela, RIEN! Comme si l'appel du 4 Juin n'était rien de moins que la pelle de la même date, comme je l'ai annoncé dans un article. Il n'est pas necessaire de s'appeler Jéremie ou Ezechiel pour prophétiser certaines évidences. Ils ont continué à s'entretuer gentiment, à remplir les urnes avant le vote et à opprimer les opposants. Le Hamas en particulier avait une chance historique d'accéder à la légitimité qu'ils n'a évidemment pas saisie, préférant tenter d'assassiner Abu Mazen.

 

Pour en revenir à la prophétie d'Ezechiel, Bibi Natanyahou sachant pertinemment que l'heure de dire m. aux donneurs de leçons n'est pas encore arrivée, joue finement en disant "oui.... mais". L'objectif n'est pas de faire plaisir aux Arabes, parce que de toute manière, ils ne se satisferont jamais de ce l'on pourra leur donner, mais d'avaler des couleuvres et d'accepter les conseils et  diktats des Amércains, en comptant fermement sur les deux valeurs sures que j'ai mentionnées plus haut, et sur Tsahal aussi bien sûr, sans oublier sur Avinoou Chébachamaïm, qui, le jour venu, donnera raison à Ezechiel "Je ne te ferai plus entendre les outrages des Nations, et tu n'auras plus à supporter les injures des peuples ".


Rappelons enfin une prophétie d'Isaïe (Midrach Yalkout Shimoni 499):  "Rabbi Its'hak a dit: l'année où ........., tous les rois du monde se provoquent, l'un l'autre; Le roi de Perse provoque le roi d'Arabie, qui va chercher conseil auprès des Nations, et le roi de Perse change d'avis et détruit de fond en comble le monde entier. Et toutes les nations du monde crient et s'effraient et tombent sur leur face. Et ils sont pris de douleurs comme des contractions de grossesse". ....  Car la première délivrance ne vous (Israël) a provoqué que de la tristesse et vous a soumis à la domination des Nations. La dernière délivrance ne vous provoquera pas de tristesse et vous ne serez pas soumis à quiconque." J'ajouterai: et plus personne ne se permettra de vous donner des leçons.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 22:51

SHAVOUAH TOV OUMEVOU'HAH'

Qu' Ichmael et Essav cesse d'avilir le nom d' Ashem

[Vendredi 07/03/2009 15:30]

 


Un sondage publié cette semaine montre que les Arabes de l’AP sont réticents à accorder des droits aux Juifs ou Chrétiens qui vivraient dans les régions qu’ils veulent voir intégrées dans les frontières de l’Etat palestinien. Un sondage réalisé par l’AWRAD (Centre de recherches et de développement du monde arabe) auprès de 1 200 résidents arabes de la Judée, la Samarie et la bande de Gaza dévoile que ces derniers estiment que Jérusalem ne devrait pas être partagée avec les Juifs et Chrétiens.

Interrogés à quel point ils sont d’accord avec la déclaration du président américain Barack Obama que “Jérusalem devrait être un foyer sûr et durable pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans”, moins de 17 % ont répondu approuvé cette affirmation. 17 % ont déclaré “plus ou moins approuver”. Plus de 42 % affirment désapprouver la déclaration d’Obama et 17 % “plus ou moins désapprouver.”

Plus de 45 % des Arabes interrogés repoussent également une autre déclaration du président Obama qui a appelé le monde arabe à rejeter la violence et le meurtre comme moyens de combat. 22 % n’ont pas daigné répondre, et le reste a affirmé être d’accord ou “plus ou moins approuver” la déclaration.

Le sondage montre que les Arabes de l’AP n’attendaient rien de positif du discours d’Obama au monde arabe, prononcé au début du mois de juin. Ils sont nombreux à estimer que la visite d’Obama dans la région ne fait que renforcer Israël et augmenter les restrictions imposées à la bande de Gaza. Les Arabes estiment que cette visite ne peut promouvoir le processus de paix. Seuls 14,2 % des Arabes interrogés pensent qu’Obama est sérieux lorsqu’il appelle à la création d’un Etat palestinien.

par Yael Ancri

actu.co.il

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:50
« Obama sème la division en Israël »

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mardi 30 juin 2009

Ben Caspit – Maariv 
« Le comportement du gouvernement américain en ce qui concerne les implantations et son ingérence mettent en danger la démocratie israélienne. En fait, ce que les Américains nous disent c’est : « Ne nous croyez plus » et ça, c’est quelque chose de terrible. Ils admettent que rien ne sert de négocier avec l’Amérique et prouvent que nous ne devons plus faire confiance aux Etats-Unis.

Le comportement du gouvernement américain, et plus particulièrement de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, du président Obama et de certains de ses conseillers garantit qu’il n’y aura pas de véritable processus de paix ». Cet assaut violent ne vient pas d’un représentant de l’extrême droite ni d’un député des bancs arrières du Likoud. Celui qui tient ces propos, que Binyamin Netanyahu et son entourage n’osent dire que dans les conversations les plus intimes, c’est Otniel Schneller, député Kadima.

Schneller habite l’implantation de Maalé Mikhmash. Lors de cette interview, il a dit ce qu’il avait sur le cœur. On pouvait voir sa colère. « A la veille du désengagement de la bande de Gaza, Dov Weisglass est venu me voir et m’a offert, au nom d’Ariel Sharon, la direction du bureau d’aide aux habitants des implantations de Gaza.

Il m’a alors détaillé les promesses faites par les Américains à Israël, qu’on a pu voir dans les lettres du président Bush, et m’a fait part des moindres détails des accords conclus oralement. Aujourd’hui, Hillary Clinton vient nous dire que ce qui n’est pas écrit n’existe pas.

Elle fait là quelque chose de terrible. On sait bien que les points les plus sensibles ne sont convenus qu’oralement, c’est comme cela que ça se passe entre des amis ou des partenaires. Ce n’est que dans un accord de divorce que l’on insiste pour que tout soit mis pas écrit. Est-que nous divorçons des Etats-Unis ? Je ne le crois pas ».


L'incompréhension grandit
Par HERB KEINON 
30.06.09
http://fr.jpost.com

La colère gagne même les plus fervents partisans de la paix. Le député Kadima, Otniel Schneller, a fustigé lundi les exigences américaines concernant le gel des implantations, qu'il qualifie d'"extortion" et souligne qu'elles pourraient refroidir les efforts israéliens de paix.

Les implantations au cœur du blocage. 
PHOTO: AP , JPOST

Selon Schneller, l'administration américaine a été infiltrée par les "idées d'extrême gauche, bien éloignées du consensus concernant Israël".

Schneller n'est pas un partisan de la ligne dure. Il est impliqué dans les pourparlers de paix avec les Palestiniens et la Jordanie depuis 1994. Il a envoyé un courrier à Ehoud Barak, juste avant le voyage de ce dernier aux Etats-Unis.

"Le principal danger pour le processus de paix est de pousser à bout l'opinion publique israélienne", explique-t-il.

Le ministre de la Défense israélien doit rencontrer mardi matin l'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell, pour discuter de la question des implantations, un point de blocage entre Israël et les Etats-Unis.

Mais Washington ne semble pas prêt à revenir sur sa position : geler l'expansion des implantations alors que le projet de budget 2009-2010 appelle au déblocage de 280 millions de shekels pour rénover la route numéro 1, dans la zone de Maaleh Adumim à l'est de Jérusalem vers la Mer Morte.

Pour Schneller, les pressions excessives sur l'accroissement naturel des implantations est une "erreur fatale" mais il ne se prononce pas pour un divorce avec Washington.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 19:05
A tous les refaiseurs d'histoire.....

« La Bataille pour Jérusalem », un livre-clé de Dore Gold

[Mardi 06/30/2009 17:15]

 


Le Dr. Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU et ancien Conseiller auprès de Binyamin Netanyahou lors de sa première mandature, est considéré comme l’un des plus grands spécialistes d’Israël en géopolitique et géostratégie. Le Premier ministre l’a « rappelé à son service », et Gold l’a accompagné lors de son voyage officiel aux Etats-Unis.

Cette semaine paraît dans les librairies israéliennes une réédition actualisée de son livre « The Fight for Jerusalem », qui avait paru en langue anglaise en 2007. Cette parution avait beaucoup fait parler d’elle,  et le livre avait atteint la 3e place dans la liste des best-sellers établie par le « Washington Post » au mois de février 2007. Erik Kantor, représentant de Virginie au Congrès US en avait fait envoyer un exemplaire à tous les membres de la Chambre des Représentants et du Sénat ! Plus haut encore, en 2008, le livre était tombé dans les mains des « preneurs de décisions », qui l’ont transmis au président George W. Bush lui-même. Peu après, Gold était convié par la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, à un repas auquel assistaient de hautes personnalités, et lors duquel l’ancien ambassadeur fut invité à prendre la parole à propos de son livre.

L’édition en hébreu voit le jour à un moment où la question de Jérusalem est de plus en plus évoquée dans les chancelleries internationales, ainsi que dans le débat public en Israël. Selon Dr Gold, « les Palestiniens ont entrepris une véritable campagne de propagande pour nier le lien indéfectible des Juifs avec Jérusalem, avec la négation même de l’existence autrefois d’un Temple  sur l’emplacement actuel de la Mosquée Al-Aqsa ». Dore cite par exemple le cas récent du chef de cabinet de l’Autorité Palestinienne, le « modéré » Salam Fayyad, qui lors d’une conférence interreligieuse dans le cadre de l’ONU, avait parlé « des liens qui existaient entre l’Islam et Jérusalem, et entre la Chrétienté et Jérusalem ». Point. « Ce narratif révisionniste est arrivé aujourd’hui jusque dans les Universités occidentales », témoigne le Dr. Gold. Ce dernier pointe du doigt la diplomatie israélienne, qui selon lui « ne se mesure pas suffisamment à ce phénomène dangereux ». Et de donner un exemple : « Lorsque l’on demande à des représentants palestiniens quel est leur objectif dans le processus politique, ils donnent une réponse dépourvue d’ambigüité : ‘un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale’. Par contre, lorsque l’on pose la même question à des diplomates israéliens, la réponse est beaucoup plus abstraite : ‘nous voulons un accord’ ». Il y a donc une asymétrie totale entre la portée des arguments des uns et des autres.

Dans son livre, Dore Gold démontre qu’Israël dispose d’arguments extrêmement forts et défendables sur cette question fondamentale du maintien d’une Jérusalem unifiée sous souveraineté israélienne :

  • a) Sa population à majorité juive depuis 1863, selon les Archives Nationales Britanniques.
  • b) Son livre présente un avis juridique d’experts internationaux qui affirment que le droit d’Israël sur Jérusalem est incontestable depuis 1967, y compris selon la fameuse résolution 242.
  • c) L’argument de la protection des lieux saints par les Musulmans, en cas de cession de Jérusalem-Est, n’est pas fiable, depuis les attaques répétées de Musulmans contre des symboles religieux d’autres confessions: les temples bouddhistes par les Talibans en Afghanistan, des attaques diverses contre des églises (et même des Mosquées!) dans les pays d’Asie du Sud, et même en Israël avec le saccage du Tombeau de Joseph et les destructions commises par le Wakf à l’encontre de trésors archéologiques juifs sur le Mont du Temple.

Le livre de Gold se termine avec le constat que « seul Israël est capable de garantir l’intégrité et la sécurité des ‘Lieux Saints’ de toutes les religions, et non pas l’ONU et encore moins l’Autorité Palestinienne ».

Un livre à lire absolument…par nos hommes politiques et nos diplomates !

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:52
Expédition intéressante dans les profondeurs du Vatican
Jonat | 29 Juin 2009

En 70 de l’ère courante, Rome part à la conquête de la Judée. Du 1er juillet au 26 août, les soldats romains assiègent Jérusalem. Le 28, la cité juive tombe. Le Temple d'Hérode est incendié, de nombreux bâtiments rasés. Quelques mois plus tard, à Rome, le conquérant de Jérusalem, Titus, exhibe les trésors volés dans le Temple. Parmi ceux-ci, la Ménorah, le fameux chandelier sacré à sept branches, ainsi que la Table des pains de proposition.

Ces objets, d'une très grande valeur, ont disparu. Que sont-ils devenus ? En croisant différentes sources, on apprend qu’un témoignage oculaire datant de 1939 la situe clairement dans les très mystérieuses caves du Vatican…

Victor-Emmanuel III, prince de Naples, règne sur l’Italie depuis le début du siècle. Il aura cinq enfants, dont quatre filles. Son fils unique, Umberto, sera donc le seul et dernier héritier du trône. Mais voici que son successeur, le futur roi Humbert II d’Italie, tombe gravement malade. Le roi Vittorio, consterné, entend alors parler des miracles d’un rabbin natif de Gabès, kabbaliste et Grand-rabbin de Libye (colonie italienne à l’époque), rabbi Itshak Haï Bokobza. 

Dépêché sur les lieux, rabbi Itshak réussit, grâce à ses influentes bénédictions, à guérir le prince dauphin Umberto. Afin de rétribuer gracieusement le sage pour son précieux secours, il lui propose d’exaucer, dans la mesure du possible, ses souhaits. Le rav, après mûre réflexion, n’eut qu’une seule requête : qu’on lui donnât la possibilité de contempler la Ménorah d’or massif du Temple de Jérusalem, entreposée dans les caves du Vatican. 

Hélas, le roi, qui n’avait point d’autorité sur le Vatican, ne put satisfaire sa demande. Le rav, n’ayant pas d’autre vœu, l’en remercia et s’en retourna dans sa contrée. Mais le roi d’Italie ne put en rester là et joua de ses influences pour se faire valoir auprès du pape Pie XI. Après moult sollicitudes, ce dernier finit par accepter et autorisa le Juif à pénétrer les souterrains les mieux celés au monde.

Rabbi Itshak, promptement rappelé sur les lieux, fut convié à Rome pour effectuer une excursion singulière qui l’introduira dans les galeries secrètes du Vatican – nous sommes le 3 janvier 1939. 

Dans le témoignage qu’il rédigera par la suite, il décrit de longs tunnels profonds qui semblent ne plus se terminer, emplis de nombreux butins et trésors d’or et d’argent accumulés au fil des âges. Quand il fut parvenu au bout de ses interminables corridors, le maître des lieux lui désigna une porte et l’invita à l’entrouvrir pour y découvrir le plus fabuleux trésor de tous les temps… 

Avec une émotion indicible, le kabbaliste s’approcha de l’entrée. C’est avec révérence et trémulation qu’il s’infiltra au sein de la pièce. Un spectacle époustouflant s’offrit alors à ses yeux ; il distingua toutes les splendeurs du Temple dont la grande Ménorah d’un or éclatant qui siégeait avec majesté au centre de la chambre. Le sage ne put contempler que quelques instants les objets sacrés, car la lumière indescriptible qui jaillissait du saint candélabre à sept branches, conçu et confectionné par Moïse en des temps immémoriaux, décontenança tant le rav qu’il en fut affecté et réclama qu’on le sorte immédiatement des sous-sols du Vatican. 

De retour à Tripoli, rabbi Itshak Bokobza réunit sa famille et leur fit le récit de ce qu’il vit dans les grottes secrètes de Rome. Il leur fit la description des ustensiles et de la grande Ménorah ennoblis d’un précieux métal aurifère. 

Mais, le saint homme, très affaibli par cette aventure, rédigea ses mémoires avant de rendre l’âme à son Créateur quarante jours après avoir accédé à  l’inaccessible. Certains diront qu’il fut foudroyé en plein cœur par l’éclat qui jaillit de la Ménorah, d’autres diront qu’il fut profondément affligé connaissant le lieu des trésors inestimables du temple. Dans tous les cas, sa rencontre avec la splendeur cachée lui fut fatale. Il fut ainsi le dernier à avoir vu la Ménorah – c’était le 12 février 1939 (23 Shevat 5699). 

Jonat
Le pertinent blog de Jonat est disponible ici : 
http://cjonat.over-blog.com
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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 19:02

[Dimanche 06/28/2009 16:40]

 


La Banque mondiale a décidé de financer un programme pilote qui pourrait devenir l’un des plus ambitieux projets hydrauliques du monde : le projet de Canal entre la Mer Morte et la Mer Rouge. Ce projet dont on entend souvent parler, mais qui n’a pas encore été appliqué, prévoit la construction d’un pipeline de 200 km de long, connectant la Mer Rouge et la Mer Morte.

Ce projet est censé aider à remplir la Mer Morte, qui perd un mètre chaque année et risque de subir des dégâts écologiques irrémédiables. Il permettra également de fournir une nouvelle source d’eau douce à la région, avec l’installation d’une usine de dessalement traitant les eaux fournies à Israël, la Jordanie et l’AP.

L’accord concernant ce projet pilote, prévoyant la construction d’un pipeline reliant les deux mers, a été signé vendredi entre le ministre du Développement régional Silvan Shalom et le président de la Banque mondiale Robert Zoellick. Le pipeline, dont la construction doit être achevée en 2011, servira de test de faisabilité pour l’ensemble du projet.

Le canal ne servira pas seulement à remplir la Mer Morte. Il pourra également fournir de l’énergie. La Mer Morte est le point le plus bas du monde et son niveau est inférieur de 400 mètres à celui de la Mer Rouge. La différence d’altitude permettrait de générer une énergie hydraulique. L’eau dessalée pourra également servir à un usage agricole et industriel, réduisant le tarissement des sources d’eau douce de la région.

Le projet dans son intégralité prévoit l’acheminement chaque année de près de 1,8 milliards de mètres cubes d’eau depuis la Mer Rouge. Un milliard de mètres cubes seraient versés dans la Mer Morte et le reste serait traité dans l’usine de dessalement pour être ensuite partagé entre Israël, la Jordanie et l’AP. Le projet a d’abord été proposé par les Britanniques dans les années 1880.

D’après la Banque mondiale, le plan de dessalement lié au projet serait le plus important du monde, impliquant une facture de 7 milliards de dollars. Le projet pilote pour l’instant ne coûtera que 15 millions de dollars.

Le ministre Shalom cherche des fonds pour l’intégralité du projet tant auprès de la Banque mondiale que d’autres pays du monde. Shalom a annoncé que le financement initial du projet était “un important pas en avant pouvant permettre la réalisation de grands progrès.” Et d’ajouter : “Ce projet a été reporté pendant des années. Nous le considérons comme un pas essentiel vers une paix économique.”

par Yael Ancri

MAIS BIEN SUR !!!!

La Mer Morte ne sera pas une Merveille de la nature

La Mer Morte risque d'être retirée de la liste des candidats au choix des Sept Merveilles de la nature, car les Palestiniens ne veulent pas collaborer avec la commission officielle israélo-jordanienne de soutien de la candidature de la Mer morte. La responsable palestinienne du bureau du Tourisme au sein du cabinet de l'AP a affirmé refuser de coopérer à cause de l'implication de "colons" israéliens. Le choix des sept merveilles de la nature est une compétition lancée sur Internet. Il y a deux ans, les sept nouvelles merveilles du monde moderne ont été élues.
[06/28/2009 15:28]
 
 
ACTU.CO.IL
 
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 22:06
Bravo à Liliane Messika 

Deux Etats proposés par Netanyahou, c’est un de trop au goût des pacifistes français.

Dans son discours du 14 juin 2009, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a offert officiellement aux Palestiniens une solution à deux États pour deux peuples, redisant, pour la énième fois à la suite de tous les dirigeants d’Israël depuis sa création, la volonté de l’Etat juif vivre en paix avec tous ses voisins.

Pour autant, Netanyahou n’a pas trouvé grâce aux yeux de certains commentateurs hexagonaux : ceux pour qui Israël est de par sa seule existence un obstacle à la paix.

« Des exigences inacceptables », sur l’air de « l’usage disproportionné de la force »

Dans son discours, Netanyahou a réaffirmé le lien historique profond entre le peuple juif et la terre d’Israël et la condition sine qua non pour la paix : que le caractère juif d’Israël soit reconnu par ses voisins.

Autrement dit, ce faux-derche de fait semblant de proposer la paix alors qu’en réalité, il veut que son pays reste la patrie de son seul peuple ! Raciste, va ! Pire, même : islamophobe !

Nul doute que nos commentateurs, s’ils avaient tenu les micros à la fin de la Seconde Guerre mondiale, auraient trouvé normal que les Allemands refusent de s’asseoir à une table des négociations avec les Alliés et auraient considéré comme scandaleux que de Gaulle exige des vaincus qu’ils reconnaissent le caractère français de la France...

S’ils tiennent à être juifs, alors qu’ils soient masochistes, au moins !

Autre exigence inadmissible du juif en chef : cet Etat palestinien qu’il appelle de ses vœux doit être démilitarisé.

Démilitarisé ? Manquerait plus que ça ! Et comment ils feront, alors, les courageux résistants, pour attaquer Israël et le détruire ? Mais il n’est pas question de guerre, on parle d’un traité de paix !

Ah oui, c’est vrai ! Pourquoi, alors, nos thuriféraires hexagonaux trouvent-ils « l’exigence inacceptable » ?

Les Allemands, eux, au sortir de la Première Guerre mondiale, n’ont pas eu le choix et lorsque leurs voisins ont fermé les yeux sur leur réarmement, leur répit a été de très courte durée et leur défaite encore plus rapide.

Admettons.

Pourquoi les mêmes causes entraîneraient-elles les mêmes effets ?

Aujourd’hui, nous sommes en présence d’un peuple de colombes, les Pauvrepalestiniens, démuni face à un puissant voisin, l’Etatsionistelobbyjuif.

Les premiers, isolés sur la scène internationale au milieu d’à peine un milliard trois cent millions de coreligionnaires inconditionnels de leur cause, ont été génocidés par les seconds (un peu moins de treize millions dans le monde dont six en Israël) au point d’avoir vu leur population multipliée par quatre depuis son arrivée, il y a un peu plus de 40 ans.

De la myopie comme outil d’analyse

La myopie des commentateurs antisionistes d’aujourd’hui n’a d’égal que celle de leurs aînés qui se félicitaient des Accords de Munich. Nos élites médiatiques contemporaines ne voient pas le rapport, d’autant moins qu’elles s’adossent fermement à leur conscience immaculée : elles soutiennent les pauvres contre les riches, les faibles contre les puissants, donc les bons contre les mauvais.

Les riches, ce sont les Israéliens, évidemment : les juifs sont tous riches, ce n’est pas être antisémite que véhiculer cette évidence. Certes, de nombreux Israéliens vivent sous le seuil de pauvreté.

Mais c’est bien fait pour eux : yzavaikapas, en soixante ans d’une existence qui a débuté dans la misère et les marais, égaler voire dépasser de rassises sommités habituées à donner des leçons au monde du haut de la tribune de l’ONU. Impardonnable.

Les riches ce sont les Israéliens et les pauvres ce sont les Arabes en général et les Palestiniens en particulier. Certes, les Etats arabes possèdent 70% de l’or noir mondial, mais leurs dirigeants ne sont pas partageurs, aussi convient-il de se montrer compassionnel sans jamais chercher l’origine de ladite pauvreté, sous peine d’inverser les images d’Epinal, celle de l’usurier youpin comme celle du bicot miséreux.

De toute façon, Netanyahou est un salaud qui fait une politique de droite

De la même façon que le juif est riche, le Netanyahou est de droite. Qu’en appelant à un État palestinien démilitarisé, il se place dans la lignée de tous les Premiers ministres qui l’ont précédé, quelle que soit leur orientation politique (Yitzhak Rabin, travailliste, Ehoud Barak, travailliste, Ariel Sharon, Likoud et Kadima, et Ehoud Olmert, Kadima) ne change rien à l’affaire.

Que, depuis le début du processus d’Oslo ou presque, la démilitarisation d’un éventuel État palestinien soit comprise comme la condition sine qua non du succès du processus de paix israélo-palestinien n’entre pas non plus en ligne de compte.

Evidemment, Netanyahou prétend vouloir la paix : Israéliens et Palestiniens « vivront librement, côte à côte, en toute amitié et dans le respect mutuel. Chaque peuple aura son drapeau, son hymne national et son gouvernement propres. Aucun des deux ne menacera la sécurité ni la survie de l’autre », dit-il.

Heureusement les commentateurs français ne sont pas dupes !

Ce que l’Israélien cherche, c’est un refus des Palestiniens et pour cela, il leur impose des conditions inacceptables tout en prétendant prendre des risques en faveur de la paix.

D’où sa demande à la communauté internationale de prendre des « engagements clairs garantissant que, dans un futur accord de paix, le territoire contrôlé par les Palestiniens soit démilitarisé ».

On croira aux déclarations de paix quand Israël acceptera de disparaître

Les déclarations israéliennes en faveur de la paix sont légion et Netanyahou suit la tradition : comme le Président Obama, il affirme désirer « voir l’avènement d’une nouvelle ère de réconciliation dans notre région. (...) La paix est depuis toujours ce que notre peuple désire le plus ardemment. Nos prophètes ont donné au monde la vision de la paix, nous nous saluons en nous souhaitant la paix et nos prières se terminent par le mot paix. »

Mais s’il y croyait vraiment, il l’aurait déjà faite, cette paix, non ? Comment ça, « il faut être deux pour faire la paix » ? Encore un prétexte. Vous ne seriez pas sioniste, des fois ?

Et c’est par pure hypocrisie qu’il s’est dit prêt à se rendre « à Damas, Riyad, Beyrouth, partout, y compris à Jérusalem » pour rencontrer des dirigeants arabes et discuter des moyens de mettre fin au conflit. Il sait bien qu’il n’obtiendra pas une seule réponse positive, le salaud !

Mais pourquoi, au fait ? Pourquoi les douces colombes Pauvrepalestiniennes refusent-elles systématiquement les propositions desSionistelobbyjuifs ? Elles perdent là une belle opportunité de confondre les faucons ennemis. Dommage qu’elles ne veuillent pas prendre ce risque...

Le lien historique des juifs avec la terre d’Israël ? Et puis quoi encore ?

« Le lien qui unit le peuple juif et la terre d’Israël existe depuis plus de 3500 ans... Notre droit de construire notre État souverain ici, en terre d’Israël, émane d’un simple fait : elle est la patrie du peuple juif, c’est ici que s’est forgée notre identité. »

Quel culot ! 3500 ans, c’est du passé révolu dont on n’a plus à tenir compte à l’ère d’Internet et des partis antisionistes. En revanche, on doit respect et réparation à une naqba âgée de 60 ans.

Ne pas confondre avec la Shoah qui, elle, avait cessé trois ans auparavant et qu’il convient de nier ou, si l’on veut passer pour un modéré, de déconnecter du Moyen-Orient et des suppliques du mufti de Jérusalem de faire enterrer les Juifs palestiniens sous les plages de cette contrée...

Benyamin Netanyahou a osé dire que la fin du conflit n’arriverait pas tant que les Palestiniens ne reconnaîtraient pas Israël en tant qu’État juif. Ce minimum imprescriptible qui présiderait sans discussion à n’importe quelles négociations entre n’importe quels adversaires est pourtant excessif dès qu’il s’agit des Juifs.

Conscient du handicap avec lequel son peuple démarre dans l’opinion publique mondiale, le Premier ministre israélien a fait une concession inattendue et inespérée : il n’a pas exigé que cette reconnaissance soit un préalable aux pourparlers, il a appelé à leur reprise immédiate sans condition préalable.

Netanyahou, y connaît rien à la comm’

Il devrait s’offrir les avis d’un vrai conseiller, un qui soit de gauche pour trouver grâce aux yeux des journalistes français, un qui a fait ses preuves auprès d’un Premier ministre, français de préférence : c’est un gage de qualité, un qui est populaire dans les pays arabes, ça faciliterait les choses.

Tiens, Pascal Boniface, il ne serait pas disponible en ce moment ?

Liliane Messika © Primo, 25 juin 2009

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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 08:30

Je suis outrée, Encore une fois cette manifestation se déroule à Jerusalem, c'est une abjection morale, c'est le déni de la sainteté de la ville.
C'est choquant, les nations qui se plaisent à crier haut et faut le statut trois fois saint de la ville, qui disent que Jésusalem est une ville particuliere, se mèlent régulièrement de tout pour eventuellement lui changer de statut, mentent, cette ville pour eux est une ville comme les autres.

Que ces cul-nuls, contre lesquels je n'ai rien d'ailleurs, puisque c'est leur monde, aillent dans leurs mondes, dans des villes comme Rio ou Berlin ou je ne sais. C'est un sacrilège et une honte !

En autorisant cela on salit la ville du Lieu? Qu'Haschem nous préserve d'un grand malheur !

[Jeudi 06/25/2009 19:59]

 


Entre l’ouverture du parking Place Safra le chabat et la manifestation homosexuelle, les nerfs de la communauté orthodoxe sont mis à rude épreuve. Des manifestations sont prévues en réaction à ce qu’ils appellent « une profanation du nom de D-ieu », « ces gens vont se promener dans les rues de Jérusalem, faire offense au Saint Béni Soit-il et transgresser l’interdiction du dévoilement de la nudité en public ». Ambiance.

Les rabbins des communautés orthodoxes, toutes tendances confondues, n’ont pas tardé à réagir aux différentes décisions de ces derniers jours prises par la Mairie de Jérusalem. Pour eux, voir des voitures stationner le chabat dans un parking et contempler des hommes et des femmes se dandinant sur des airs de musique techno provoquera « des dégâts colossaux sur l’éducation de nos enfants ». Pourtant, des centaines, voire des milliers d’étudiants de yéchiva, se retrouveront, ce samedi, jour du chabat, pour affirmer leur mécontentement. On se souvient que lors de la dernière manifestation, des poubelles incendiaires avaient été lancées contre les forces de police.

Ce jeudi, la première manifestation n’a pas eu le succès escompté. Seulement 150 personnes se sont réunies, Place du Chabat, à Jérusalem. Ils devraient être bien plus nombreux, ce samedi.

Devant l’urgence de la situation, le Rabbin Moshé Sternbuch, figure emblématique de la communauté « haredi » est sorti de son silence et a donné une interview à la Radio « Kol Haredi ». Pour le Rabbin, « cette manifestation est une horreur, une offense faite au Créateur, D-ieu déteste ce genre de personnes et celui qui se tait est complice de ces actions ».

Le Rav Sternbuch a appelé « tous les juifs croyants à protéger la ville sainte de Jérusalem ». « Ces gens vont profaner le nom de D-ieu et il faut tout faire pour les en empêcher ». Pour le numéro deux de la communauté orthodoxe, le principal responsable est le maire de Jérusalem, Nir Barkat. « Il est complice de toutes ces manifestations ».

Les orthodoxes se préparent à une fin de semaine agitée. La collision des événements fait que les esprits sont chauffés à blanc. Le Rabbin Eliachiv, figure du mouvement orthodoxe lituanien, a appelé tous ses partisans à manifester contre « cette insulte faite à D-ieu ». Des prières ont été programmées dans les différentes synagagoues de la ville et du pays.

Le mot de la fin pour le Rav Moshé Sternbuch : « on ne parle pas seulement du stationnement de quelques voitures sur un parking mais de la profanation du chabat, il y a encore des juifs dans ce pays qui peuvent sanctifier le Nom de D-ieu en participant aux manifestations, c’est une question de purification de l’âme ».

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