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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 20:45

 

 

 

 

LE PEUPLE JUIF EN TERRE D'ISRAEL

DEPUIS L'ÉPOQUE ROMAINE

ENTRE CONTINUITÉ ET TRADITION

I

LA TERRE D'ISRAEL

AUX PREMIERS SIÈCLES DE L'ÈRE CHRÉTIENNE.

 

 

Adapté du cours du Professeur Rina Neher par Sacha Bergheim

Conception, édition, mise en page, traductions et cartes de Sacha Bergheim
merci à Elinor Guez pour son aide
merci à Israël Boccara pour son précieux concours  

 


Pour © 2010 contrecourant © 2010 aschkel.info - © 2010 lessakele 

 

Entre la destruction du Second Temple en 70 par Titus et l'arrivée des premiers pionniers juifs en terre d'Israel à la fin du 19e siècle, l'histoire des Juifs sur la terre de leurs racines semble n'être qu'une longue parenthèse durant laquelle rien ou presque ne se serait passé, du moins concernant la présence juive.

Une longue éclipse que l'on doit à l'historiographique chrétienne cherchant à incarner dans le récit historique la déchéance du peuple de « l'ancienne alliance », afin de faire du « verus Israel » chrétien le véritable héritier de « l'ancien testament », l'héritier des royaumes de Salomon et de David.


Cette vision est celle qui prévaut généralement, en particulier lorsqu'il est question des fondements de l'Etat moderne d'Israel, qui serait, lit-on parfois, « artificiel » parce coupé par presque deux millénaires d'exil et de diaspora. Le lien avec Israel et le peuple juif serait au mieux affectif et symbolique, au pire totalement imaginaire.


Croire que le peuple juif serait l'objet d'une « construction » savante, d'une « invention » militante, c'est en réalité faire l'impasse sur près de deux millénaires d'histoire en terre d'Israel, et prendre un postulat indigent pour une vérité d'évangile.


Si l'existence d'une souveraineté politique juive n'est plus attestée depuis la domination chrétienne en terre d'Israel, de même qu'il n'y avait plus de souveraineté politique grecque depuis la conquête romaine en -197 après la seconde guerre de Macédoine, la continuité d'une présence juive, majoritaire dans certaines parties du pays avant de devenir minoritaire, est un fait indubitable qui mérite d'être connu et reconnu.


Quelques faits à rappeler : la constitution du judaïsme dit rabbinique en Galilée après la destruction du Temple, l'essor de la Kabbalah de Louria à Safed, où de nombreux grands kabbalistes vinrent s'y installer, ou encore l'épisode du mouvement messianique de Shabtai Tsvi, sans compter les très nombreux maîtres de la pensée qui vivront en terre d'Israel dans tous les siècles. Et il ne s'agit là que des témoignages les plus connus !


Si la vie pour les Juifs y fut difficile, marquée par les persécutions des différents dominateurs de la région, il reste indéniable que le projet de restauration politique juive émergeant dès le 18e siècle ne saurait se concevoir sans des siècles de présence juive à Jérusalem et dans d'autres villes, sans des siècles d'aliyah, certes en nombre restreint, en terre sainte.


Partons à la re-découverte de cette histoire complexe mais essentielle à la compréhension du monde moderne et des enjeux proche-orientaux.

 

 

Erets Israel 1 D.E.Guez AschkelGadSacha Lire le document >Erets Israel 1 ElinorGuez - AschkelGadSacha

 

 

Pour © 2010 aschkel.info - © 2010 lessakele - © 2010 contrecourant



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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 19:56

Sur le chemin de la liberté


Israel 1947 – 1949


par Sacha Bergheim

 

II

La restauration politique.


 

 

 

IV La reconnaissance internationale du droit à l’autodétermination juive : 1947-1948


sacha bergheim

 

DOCAS

 

 

AVIS: La publication complète ou partielle de l’article est soumise à l’autorisation préalable de l’auteur (contacter aschkel.info ou à-contre-courant).


 

L’UNSCOP.

La Commission Spéciale des Nations Unis pour la Palestine, formée le 13 mai 1947, est composée de onze pays (l’Australie, le Canada, la Tchécoslovaquie, le Guatemala, l’Inde, l’Iran, les Pays-Bas, le Pérou, l’Uruguay et la Yougoslavie), sous la présidence du suédois Emil Sandström.

 

Dr Enrique Fabregat, représentant l'Uruguay à l'UNSCOP - Photo Pinn Hans 14 juin 1947 Jerusalem

 

Dr Emi Sanström, représentant la Suède et Karl Lisicky, représentant la Tchécoslovaquie, membres de l'UNSCOP, arrivant à Jerusalem le 14 juin 1947 - Photo Pinn Hans

Dr Emi Sanström, représentant la Suède et Karl Lisicky, représentant la Tchécoslovaquie, membres de l'UNSCOP, arrivant à Jerusalem le 14 juin 1947 - Photo Pinn Hans

 

Membres de l'UNSCOP lors d'une sessions à l'YMCA de Jérusalem - 08 juillet 1947

Membres de l'UNSCOP lors d'une sessions à l'YMCA de Jérusalem - 08 juillet 1947

L'audition de Ben Gourion par les membres de l'UNSCOP (boycottée par les leaders arabes) - Jérusalem YMCA, 04 juillet 1947

Elle s’est rendue de Juin à Septembre de la même année en Palestine mandataire. Siégeant à Jérusalem, elle est d’emblée boycottée par le Comité supérieur arabe qui lui notifie sa décision le 10 juillet 1947. Décision symptomatique de deux éléments : l’ingérence des pays arabes voisins qui imposent le mufti al Husseini de retour de l’Allemagne nazie avec l’aide française, aux dépens de toute représentation locale arabe, d’une part, et, de facto le refus catégorique récurrent des dirigeants arabes d’un compromis, ne serait-ce que sous la forme d’une fédération, d’autre part.

En aucun cas, le travail de l’UNSCOP ne peut être vu comme l’enregistrement des décisions des grandes puissances favorables à la partition. Au contraire, des pays comme l’Inde, profondément marqués par les épreuves sanglantes de la partition, s’opposent d’emblée à tout solution non unitaire.

Ses travaux ont pour finalité la recherche des causes de l’échec britannique et mettent au jour le contraste entre les dirigeants juifs favorables à la négociation et les exigences bellicistes arabes.

Le 3 septembre 1947, elle remet un avis circonstancié dont les principales conclusions sont :

  1. La présence massive de troupes britanniques (1 militaire anglais pour 10 habitants) a rendu la fin du mandat ingérable.

  2. Il y a une situation de conflit entre Arabes et Juifs d’une part, et entre Britanniques, Juifs et Arabes d’autre part.

  3. Les aspirations nationales des populations juives et arabes ne peut conduire qu’à la déclaration d’indépendance la plus rapide.

  4. La reconnaissance par la Société des Nations de la « Palestine » comme terre d’origine et patrie du peuple juif, constitue la première reconnaissance juridique dont se base la Commission.

  5. Le peuple juif, ayant par ses instutitions politiques, sociales et culturelle, trouvé un mode effectif d’expression collective, est reconnu comme un entité nationale disposant d’un droit à l’autodétermination;

  6. Une période transitoire permettant la mise en place de gouvernements et garantissant la protection des lieux saints accessibles à toutes les religions est recommandée, le temps de trouver une solution juridique définitive.

  7. La Commission fait le constat de l’intransigeance arabe qui conduit à l’impossibilité d’une solution acceptable pour les deux parties.

  8. Le projet de partition recueille les voix de 7 membres, le projet de fédération de 3 voix.

  9. La proposition de Jamal al Husseini, vice-président du Comité supérieur arabe, d’un Etat unique est rejetée par l’ensemble des membres de la Commission, dans la mesure où il n’a présenté aucune garantie concernant le respect des droits des minorités juives.

  10. Le projet est accepté le 2 octobre 1947 par les dirigeants juifs, et immédiatement rejeté par les leaders arabes.

Le 1 octobre 1947 a lieu aux Nations Unies le dernier débat concernant l’instauration d’un fédération dont l’Assemblée ne parvient pas à choisir quel en serait le gouvernement.


L'Assemblée des Nations Unies : le débat sur la fédération binationale en Palestine - New York le 1er oct. 1947

Du 23 octobre au 19 novembre, les membres de l’UNSCOP se réunissent aux Nations Unies et consultent les autres nations. De leur côté, les Britanniques, qui soutiennent la création d’un Etat arabe afin de maintenir la continuité stratégique autour de Suez (présence militaire d’Aden, dans le Golfe, en Transjordanie, Iraq, Egypte), refusent le transfert de leur autorité aux Nations Unies, et annoncent le 20 novembre 1947 un calendrier d’évacuation de ses forces, fixée au 1er février 1948. Ce départ progressive se traduira par la remise des forteresses, stocks d’armes et positions militaires aux Arabes.


Ainsi, l’UNSCOP a préparé le travail de la Commission pour la Palestine en émettant un certain nombre de recommandations, parmi lesquelles :

- l’établissement de frontières entre les Etats arabe et juif, et autour de Jérusalem,

- la transition administrative pour les nations unies après le départ britannique,

- l’établissement d’un conseil provisoire de gouvernement dans chacun des deux Etats,

- l’organisation d’élections démocratiques dans chacun des deux Etats,

 

Le projet de partition a recueilli le plus large consensus, en raison des précédents historiques : la shoah et surtout les violences judéophobes secouant les pays arabes, rendant impossible toute garantie de protection aux minorités juives, les échanges de populations entre Grecs et Turcs au début des années 1920, le transfert de population allemande après la seconde guerre mondiale, et enfin la partition de l’Inde.

La persistance du conflit provient de la lecture biaisée du jeu diplomatique en raison de l’importance croissante du Moyen-Orient dans les économies occidentales : la question du pétrole avait représenté durant la seconde guerre mondiale un enjeu stratégique fondamentale, l’accord entre les Allemands et al Husseini incluait ainsi une garantie d’approvisionnement pour le Reich.

En même temps, les membres de l’ONU ne pouvaient faire l’impasse sur la situation en Palestine mandataire où l’économie reposait sur l’activité juive, dont l’évolution sociologique était incompatible avec le point de vue féodale et xénophobe des élites cairotes ou beirouthi.

 

 

De la résolution du partage de l’ONU à la déclaration d’indépendance israélienne

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée des Nations Unies vote le plan de partition du territoire mandataire entre la Méditerranée et le Jourdain, reconnaissant de facto la Transjordanie, Etat artificiel créé de toute pièce par les Britanniques pour installer les Hachémites chassés du Hedjaz et restreindre les revendications juives à la seule portion occidentale du territoire.

La nouvelle est accueillie par la population juive avec joie : la partition était la preuve de la reconnaissance internationale du droit du peuple juif à l’autodétermination, à la souveraineté et à la liberté. Les pogroms récents de Jerusalem, Hebron, Safed, Alep, Damas, Bagdad, Tripoli, Setif, ou du Caire, mais aussi les violences, destructions et assassinats contre les Juifs durant l’Insurrection arabe depuis étaient dans tous les esprits ; d’autant plus grande était alors la nécessité d’un gouverment souverain en mesure d’assurer la défense des habitants juifs. C’est le consensus qui existait parmi l’ensemble des partis politiques juifs.

À la différence du leadership personnel arabe que Amin al Husseini cherchait à concentrer entre ses mains tous pouvoirs, les autorités juives reposaient sur une expérience probante de démocratie caractérisée par des élections, un pluralisme politique commen en témoignaient les élections de 1944 : un symbole si fort qu’il sera cible d’attentats terroristes arabes en mars 1948.

 

Attentat arabe contre le Keren Hayesod et les institutions nationales juives le 11 mars 1948

Attentat arabe contre le Keren Hayesod et les institutions nationales juives le 11 mars 1948

Ne se cantonnant pas à une position rigide et aveugle, le futur gouvernement israélien, avec à sa tête Ben Gourion, prépare activement l’indépendance par l’instauration d’un Gouvernement provisoire dès avril 1948.

 

 L'Assemblée des Députés juifs - Jérusalem 12 sept. 1944 - Photo Z. Kluger

L'Assemblée des Députés juifs - Jérusalem 12 sept. 1944 - Photo Z. Kluger

Arrive la fin du Mandat Britannique. Deux éléments vont jouer dans le choix de déclarer l’indépendance :

  1. L’indécision de l’ONU quant au statut juridique des Etats juif et arabe – ce qui laisse entendre que l’Assemblée préfère entériner le statu quo;

  2. La déclaration de guerre tacite arabe contre les populations juives, incarnée par la présence de forces armées arabes dès 1947, mais aussi les préparatifs arabes d’invasion, ainsi que les impératifs de la défense, rendent nécessaire la constitution d’un Etat reconnu internationalement, afin d’être protégé par le principe d’intangibilité des frontières.

Photo attaques arabes

De nombreux journalistes et diplomates sont invités le 14 mai 1948 au Musée de Tel Aviv à la cérémonie de déclaration d’indépendance.


Tel Aviv le jour de l'indépendance - 14 mai 1948


Devant le musée de Tel Aviv au début d'après midi - 14 mai 1948 - Photo Zoltan Kluger


Archive : Invitation à assister à la déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel pour le 14 mai 1948


La foule se rassemble devant le Musée de Tel Aviv où va avoir lieu la Déclaration d'Indépendance de l'Etat d'Israel - Photo Fr. Shershel mai 1948

Avec émotion, Ben Gourion lit la Déclaration.

Ben Gourion lisant la déclaration d'indépendance- Photo Hershmann

Ben Gourion lisant la déclaration d'indépendance- Photo Hershmann

 

Ben Gourion lisant la déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel

 

Edition de l'indépendance : le Palestine Post - mai 1948

 

Yedi'ot Aharonot - Edition de l'Indépendance - Israel mai 1948

 

Yom haMedina - Edition de l'Indépendance - Israel mai 1948

Tel Aviv - un lecteur du journal Yom ha Medina - Edition de l'Indépendance - Israel mai 1948

 

 

 

Le peuple juif retrouve la liberté politique et le libre choix de son avenir après des siècles d’oppression et de persécutions.


La liesse après la déclaration d'indépendance - Devant le musée de Tel Aviv - 14 mai 1948

 

L'indépendance restaurée du peule juif - Israel 1948

L'indépendance restaurée du peule juif - Israel 1948

 

L'indépendance restaurée du peuple juif - Photo Shershel mai 1948

L'indépendance restaurée du peuple juif - Photo Frank Shershel mai 1948

 

L'indépendance restaurée - Photo Shershel mai 1948

La naissance de l'Etat d'Israel - L'indépendance restaurée - Photo Frank Shershel - mai 1948

 

 

 

La déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel - 14 mai 1948

La déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel - 14 mai 1948

 

 

La déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel - 14 mai 1948

La déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israel - 14 mai 1948

 

Dès le lendemain commencera le bombardement de Tel Aviv par les Egyptiens, et d’une certaine façon, le prix sanglant pour la liberté chèrement acquise.

A suivre…

Contrat Creative Commons
Sur le chemin de la liberté – Israel 1947 – 1949 by Sacha Bergheim est mis à disposition

selon les termes de la licence Creative Commons Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 Unported.

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 17:01
"Le boycott est une déclaration de guerre"
Par TOVAH LAZAROFF
27.05.10 - souce jpost

 

L'Autorité palestinienne (AP) a "déclaré la guerre" à l'économie israélienne en boycottant les produits des implantations. C'est ce qu'a a déclaré le président de la Knesset, Reouven Rivlin, lors d'une visite de solidarité, jeudi matin, effectuée au parc industriel de Barkan (Samarie).


Photo: AP , JPost

Situé à proximité de la route 5, ce parc accueille 143 usines. La moitié de ses 5 000 employés sont palestiniens.

Les commentaires de Rivlin sont intervenus alors que l'AP inaugurait sa campagne de porte-à-porte : quelque 3 000 volontaires ont été mobilisés pour se rendre dans chaque maison palestinienne et expliquer le sens du boycott. Le Premier ministre AP, Salam Fayyad, a prévu d'accompagner le groupe à Ramallah et ses environs.


"Un exemple de coexistence"

A Barkan, Rivlin a, lui aussi, serré quelques mains palestiniennes. Il s'est même adressé aux travailleurs en arabe et leur a posé des questions sur leurs conditions de travail.

Le gouvernement n'a pas encore compris à quel point ce problème est sérieux, estime le président de la Knesset. Et d'ajouter que le boycott pourrait rapidement s'étendre à d'autres pays, voire devenir un phénomène international. La mobilisation palestinienne contre les produits israéliens ressemblerait, par ailleurs, à celle entamée avant même la création de l'Etat, selon lui. "Boycotter des produits fabriqués à Barkan revient à boycotter les produits de Tel-Aviv, de Sdérot et de Kiryat Arba", a poursuivi Rivlin. L'AP chercherait également à obtenir un financement international destiné à compenser les travailleurs palestiniens qui quitteraient leurs emplois dans les implantations.

"Nous devons vivre ensemble", a poursuivi Rivlin en arabe. "Un endroit comme Barkan est un exemple de coexistence. Ce genre de pont amènera la paix. Le peuple juif est retourné sur sa terre où sont aussi nés des Palestiniens. Nous, Israéliens et Palestiniens, devons vivre ensemble. Il est impossible de faire la paix et la guerre en même temps."

 

 

Cliquez
non boycott israel 
Et non au Mythe
de l'Apartheid


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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 22:54

Merci à Danilette pour le sous-titrage de cette vidéo.

pour nuitdorient

et terredisrael pour la remettre en ligne

 

 

 

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 15:13
Appel à la restauration
de la synagogue de Silwan
Par ABE SELIG
12.05.10
source : jpost


L'association Ateret Cohanim a du mal à cacher sa colère. Lors d'une visite médiatique organisée dans le quartier de Silwan, mardi, ses membres n'ont pas hésité à déclarer que si la police de Jérusalem continuait à ignorer la décision de justice exigeant l'expulsion des résidents arabes installés dans la synagogue, ils s'en chargeraient eux-mêmes.


Photo: AP , JPost

"Il s'git d'une synagogue yéménite historique construite en 1890 et dont la structure est restée intacte à travers les âges", s'emporte l'un des membres, Assaf Brochi. "Durant les émeutes arabes en 1938, les Britanniques ont évacué les résidents yéménites du lieu et les Arabes se sont emparés du bâtiment… Il y a un an et demi, le tribunal d'instance décidait que la synagogue reviendrait à son statut initial", ajoute-t-il. La police devrait alors procéder à l'expulsion des résidents et démolir l'appendice illégal. "Mais depuis un an et demi maintenant, la police n'a pas appliqué les instructions", note amèrement Brochi. "Récemment, ils nous ont dit qu'ils mettraient en œuvre la décision de la cour. Mais nous n'avons pas le choix, nous devons faire attention à nous. Nous ne pouvons autoriser que le tribunal soit humilié."


Traiter une fois pour toutes le problème des constructions illégales

Alors que l'homme ne parle que de la synagogue yéménite, les membres de l'association Ateret Cohanim ont voulu alerter les journalistes et les députés sur ce qu'ils nomment une "politique discriminatoire" en regard aux lois régissant la construction dans ce quartier de Jérusalem-Est. Tous ont crié à l'injustice en faisant référence aux centaines de logements arabes construits sans permis et qui échappent pourtant à tout contrôle.

Parmi les fidèles supporters de l'association, la députée Likoud Miri Réguev n'a pas hésité à prendre part à l'organisation de la visite et à faire part de son opinion aux médias : "La loi doit être respectée. Elle doit être la même pour les Arabes et les Juifs. Je suis désolée de le dire mais il existe une application [de la loi] différente quand il s'agit de constructions juives ou arabes [à Silwan]."

Dans ce contexte, Réguev a affirmé qu'elle rejoignait l'idée du maire de Jérusalem Nir Barkat de présenter un large plan visant à traiter, une bonne fois pour toutes, le problème des constructions illégales qui empoisonnent le quartier.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 08:37

 

 

 

 

 

DOCAS 

 

Lire les précédents documentaires en cliquant sur l'image

 

Sur le Chemin de la Liberté - Israël 1947-1949 II.3

II

La restauration politique

_____________________

III La refondation d’une société juive indépendante par l’autodétermination

AVIS: La publication complète ou partielle de l’article est soumise à l’autorisation préalable de l’auteur (contacter aschkel.info ou à-contre-courant).


Les institutions juives présentes durant le Mandat britannique ont non seulement formé le coeur social et politique du futur Etat d’Israel, mais elles ont assumé lafonction concrète d’administration et de pratique démocratique : un constat que feront les différentes commissions britanniques ou onusiennes et qui rendra l’idée d’une partition non seulement nécessaire (aucun accord n’était possible avec les dirigeants arabes) mais réalisable (les institutions juives étaient effectives et présentes).

 

Ainsi, la démocratie pré-étatique s’illustre dans l’Assemblée des Députés (Asefat haNivharim -אספת הנבחרים) qui s’est réunie la première fois le 19 avril 1920 pour un mandat de 5 ans, et n’aura pas d’équivalent du côté arabe en terme de représentativité et d’expression politique libre et plurielle. Les Britanniques installeront le Conseil Suprême islamique en 1921, et le Comité Supérieur Arabe sera établi le 25 avril 1936 à l’initiative de Amin al Husseini, mais ces deux organes ne représenteront que les intérêts des classes dirigeantes, grands propriétaires terriens et dignitaires religieux qui se recrutaient dans ces mêmes réseaux.

 

Discours tenu par Ben Gourion pendant la session de l'asefat hanivharim tenue le 20051947 à Jerusalem -pinn hans

Discours tenu par Ben Gourion pendant la session de l'Asefat haNivharim du 20 mai 1947 à Jerusalem - Photo pinn hans

Ce « parlement juif » est complété par l’exécutif, le Va’ad Leumi (le Conseil National) qui fonctionne à l’image d’un gouvernement. Il comprend une trentaine de représentants des principaux groupes parlementaires. Cet élément est décisifs : ils ne sont donc ni nommés ni redevables ni d’un homme auxquels ils devraient leur place, ni d’une appartenance à un clan ou une élite. Parmi eux, les plus compétents sont choisis pour se réunir et former un comité restreint, participer au Congrès général sioniste,…

À mesure que l’économie et l’agriculture se sont développées sous l’impulsion des Juifs du yichouv, le Va’ad Leumi prend en charge les affaires sociales (éducation, santé,…) avant d’inclure, dans les années 1930, un département politique (en contact avec les autorités arabes et britanniques) puis d’autres départements culturels à partir des 1940.

 

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L'hôpital régional d'Afula en 1919

 

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Le nouvel hôpital régional d'Afula - photo 30 oct 1935

Cette distinction du pouvoir politique scindé entre exécutif et législatif est fondé sur une large représentativité de la société civile : elle formera l’une des principales conditions de reconnaissance du gouvernement juif lors des négociations de fin du Mandat.

 

Le résultat des élections témoigne de la pluralité et de la maturité démocratique des institutions juives. Ce principe de strictes pluripartisme et proportionnalité guidera également l’établissement de la Knesset en 1949. Ce qui atteste, à nouveau, du lien de continuité entre les institutions établies dès les années 1920 et le Parlement Israélien d’aujourd’hui.

 

Tableaux des résultats électoraux de l'Assemblée des Députés juifs lors des quatre scrutins avant que la Knesset ne se réunisse en 1949

Tableaux des résultats électoraux de l'Assemblée des Députés juifs lors des quatre scrutins avant que la Knesset ne se réunisse en 1949. Cliquer pour consulter le pdf.

L’objectif du scrutin proportionnel intégral est de rendre impossible toute concentration des pouvoirs législatifs et exécutifs à un même groupe politique, voire à un même homme, afin d’ériger la concertation, la liberté de parole et de pensée au rang de fondement de l’équilibre politique et social.

 

Les nombreux partis reflètent aussi la diversité du peuple juif ainsi que les multiples choix politiques ouverts par la perspective d’une souveraineté politique.

Ainsi, l’Union du Travail (A’hdut ha’Avoda – אחדות העבודה) est un parti politique fondé en 1919. Ce sionisme marxiste, théorisé par Dov Ber Borochov, lutte en faveur de la libération du peuple juif par la restauration de son identité culturelle dans le cadre d’une collectivité autonome émancipée par le biais de l’agriculture et de l’industrie. L’Union du Travail soutient le renforcement du yichouv, de façon pragmatique sans revendiquer une lutte des classes. Les premiers groupes d’auto-défense juifs,haShomer, émergent en 1909 des Poale Tsion.

Son apparition dans le paysage politique sioniste en 1919 fait suite à l’expulsion de 30 00 Juifs de Palestine durant la Seconde Guerre mondiale. Il participe aux activités du syndicat Histadrout, soutient la mise en valeur rurale initiée par haShomer haTsaïr, et fusionnera en 1930 avec haPoel haTsaïr pour donner naissance au Mapaï en janvier 1930 (מפא”י – מפלגת פועלי ארץ ישראל) au programme réformiste. Le 20 mai 1944, une dissidence d’orientation pro-soviétique, issue en partie de l’organisation villageoisehaKibbuts haMe’uhad, se forme (Mouvement pour l’union du travail – haTnu’a leAhdut ha’Avoda -התנועה לאחדות העבודה), et en 1948, constituera le Mapam (Mifleget haPoalim haMeuhedet – מפ”ם / מפלגת הפועלים המאוחדת) avec le soutien de Poale Tsion de Gauche (en 1946 : haTnu’a leAhdut ha’Avoda Poale Tsion -התנועה לאחדות העבודה פועלי ציון) ethaShomer haTsaïr.

 

Le groupe haShomer haTsaïr (la Jeune Garde -השומר הצעיר), fondé en 1913, est un mouvement de jeunes issu du socialisme marxiste du haPoel haTsaïr dont l’émergence s’inscrit dans la promotion de mouvement de jeunesse en Europe (scoutisme) à laquelle s’associe la renaissance culturelle et collective du peuple juif. L’enracinement sioniste du mouvement se met en place après l’union avec les Tseirei Tsion (les Jeunes de Sion – צעירי ציון) en 1919 avec la fondation de l’Association des Pionniers – Hita’hdut haHalouts. C’est dans le contexte des exactions et pogroms lors des guerres de Pologne (années 1918-1920) que le projet d’émigration apparaît dans toute son urgence, et haShomer haTsaïr formera une part importante des villages juivs réunis dans l’organisation haKibbuts haAartsi.

 

Le Kibbouts Ein Hakore près de Rishon leTsion du mouvement haShomerhaTsair - photo 30 juillet 1939

Le Kibbouts Ein Hakore près de Rishon leTsion du mouvement haShomerhaTsair - photo 30 juillet 1939

 

L'école dirigée par haShomer haTsair dans le kibbouts Mishmar haEmek - Photo 30 déc 1938

L'école dirigée par haShomer haTsair dans le kibbouts Mishmar haEmek - Photo 30 déc 1938

 

Kibbouts Hagoen dans la vallée du Hefer sous l'égide de haShomer haTsair - Photo août 1947

Kibbouts Hagoen dans la vallée du Hefer sous l'égide de haShomer haTsair - Photo août 1947

Le Travailleur Sioniste (haOved haTsioni -העובד הציוני) est un mouvement établi en 1936 par des membres du groupes haNoar haTsioni dont le kibbouts Usha a été fondé le 7 novembre 1937. Il rejoindra le Parti Progressiste en 1948 (Miflaga Progressivit -מפלגה פרוגרסיבית‎), avec le parti de la Nouvelle Aliyah (Aliyah ‘Hadasha -עלייה חדשה) établi en 1942.

Les Sionistes généraux (Tsionim Klalim -ציונים כלליים) représentent un parti politique centriste fondé en 1922 dans le but de proposer une voie médiane entre les travaillistes et les territorialistes. Favorables à une société sur le modèle ouest-européen, reconnaissant la propriété privée, ils trouvent un écho dans la classe moyenne urbaine favorable à un équilibre politique et sociale.

L’Association des Yéménites (Hita’hdut haTeimanim -התאחדות התימנים) est un parti politique fondé par des Juifs yéménites en 1923 dans le but d’obtenir une meilleure visibilité. Ils sont à la tête de nombreux villages.

 

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Olim du Yémen construisant leur maison à Eliashiv - Phot Kluger 01 sept 1934

 

 

Paysan-garde yéménite au moshav Eliashiv - photo 18 juin 1939

Paysan-garde yéménite au moshav Eliashiv - photo 18 juin 1939

 

Paysan juif yéménite Habani - Photo avril 1946

Paysan juif yéménite Habani - Photo avril 1946

 

pessah-dans-une-famille-habai-a-ta-01041

Pessah dans une famille juive yéménite Habani - Tel Aviv avril 1946

 

Lectures des psaumes dans une famille yéménite le shabbat après midi - février 1947

Lectures des psaumes dans une famille yéménite le shabbat après midi - février 1947

Le parti des Communautés séfarades et orientales (Sfaradim veEdot Mizrah -ספרדים ועדות מזרח) est un parti politique destiné à doter les Juifs non aschkénazes d’une représentation politique. C’est rappeler que l’aliyah moderne concernera aussi des communautés yéménites et séfarades à l’origine de la fondation de nombreux villages.

 

Ben Gourion au rallye sefarade pour le keren hayesod- TA 1940

Ben Gourion lors du Congrèssefarade - Tel Aviv 10 janvier 1940

Discours du Rav Meir Uziel au Congrès Séfarade - Tel Aviv 18 janvier 1940

Discours du Rav Meir Uziel au Congrès Séfarade - Tel Aviv 18 janvier 1940

 

L’union des femmes est issue du mouvement Wizo (ויצו) fondé en 1920 par Rebecca Sief, Vera Weizmann, Edith Eder, Romana Goodman et Henrietta Irwell avec pour objectif le soutien des habitants en Palestine mandataire, et notamment des femmes réfugiées. La présidente de la Wizo en 1949, Rachel Cohen-Kagan, se présentera aux premières élections de la Knesset, et obtiendra un siège.

 

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Henrietta Szold, présidente de la Wizo, à l'ouverture du Centre médical Hadassah le 9 mai 1939

 

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Membres de la branche locale de la Wizo à Kfar Saba - Photo Daniel Kaplan - 10 oct 1940

 

 

Ben Gourion Henrietta Szold et Golda Meirson à la session d'ouverture du 8e congrès de la Wizo le 29 03 1934

Ben Gourion Henrietta Szold et Golda Meirson à la session d'ouverture du 8e Congrès de la Wizo le 29 mars 1934

HaPoel haMizra’hi (l’Ouvrier du Mizra’hi -הפועל המזרחי‎), issu du mouvement Mizra’hi (המזרחי / Centre religieux – מרכז רוחני /, dont le but est la promotion d’une éducation et d’un vécu conforme à la Hala’ha, présent d’emblée dans le jeu politique pré-étatique) est fondé en 1922 à Jérusalem dans l’objectif de faire vivre le sionisme en accord avec la Hala’ha.

HaTsoar est l’acronyme du parti des sionistes révisionnistes (haTsionim haRevizionistim – הציונים הרוויזיוניסטים ). Fondé par Zeev Jabotinski en 1925 en réponse à la politique de conciliation de ‘Haim Weizmann vis-à-vis de la puissance mandataire, le parti se distingue des autres groupes politiques par son engagement concret en faveur de l’autodéfense juive (ses membres organiseront le soulèvement du Ghetto de Varsovie) et par ses positions étatistes et territorialistes (création d’un Etat juif sur l’ensemble du mandat).

 

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Vl. Jabotinsky en uniforme du bataillon de Judée "Kadima" de la Légion juive britannique - sept 1918

La vie syndicale est organisée par l’Association générale des Travailleurs en Terre d’Israel (haHistadrut haKlalit shel ha’Ovdim be’Erets Yisra’el – ההסתדרות הכללית של העובדים בארץ ישראל). Fondée en 1920 à Haifa, et dirigée de 1920 à 1935 par Ben Gourion, elle repose sur l’objectif d’incarner la conscience collective de la population juive active, promouvant l’extension de droits sociaux, et l’émancipation collective par le biais du travail. Elle devient rapidement une des assises du mouvement sioniste, participant à la mise en place des politiques et droits sociaux (congés payés, assurance maladie, système de santé), économiques (par l’intermédiaire de la société des travailleurs).

 

 

Ben Gourion à la cérémonie de pose de la première pierre du bâtiment de la Histadrut à Jérusalem - Photo 01 sept 1924

Ben Gourion à la cérémonie de pose de la première pierre du bâtiment de la Histadrut à Jérusalem - Photo 01 sept 1924

 

Conférence du 28e anniversaire de la histadrut à TA 15 12 1947

Conférence du 28e anniversaire du syndicat Histadrut à Tel Aviv 15 déc 1947

L’Association des Agriculteurs (Hita’hdut haAlkarim -התאחדות האיכרים ) est né en 1920 à Yavné’el (sous la forme de l’Association des moshavot en Judée et Samarie : Hita’hdut haMoshavot beYehuda veShomron – התאחדות המושבות ביהודה ושומרון‎, avant de devenir l’Association des Agriculteurs en Terre d’Israel – hita’hdut haAlkarim be’Erets Yisra’el – התאחדות האיכרים בארץ ישראל ) afin de représenter les paysans juifs non inclus dans les kibboutsim collectivistes.

 

La vie sociale elle-même a progressivement pris les couleur d’une société civile autonome, animée d’une vie culturelle effervescente, témoignant clairement d’une identité collective partagée, où l’égalité des femmes se vit concrètement et où la vie politique n’est pas réservée à une élite imbue de ses privilèges.

 

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Femmes pompiers volontaires à Haifa- Photo sept 1941

 

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Tel Aviv - Leçons de conduit pour des femmes volontaires - Photo 17 oct 1940

 

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Tel Aviv - Femmes juives volontaires pour conduire des autocars - Photo 17 oct 1940

 

Kfar Saba - Cours de tissage organisé par le Conseil des Travailleurs à destination des femmes - Photo 30 juillet 1940

Kfar Saba - Cours de tissage organisé par le Conseil des Travailleurs à destination des femmes - Photo 30 juillet 1940

 

Kfar Saba - Manifestation des ouvriers juifs - Photo 20 oct 1937

Kfar Saba - Manifestation des ouvriers juifs - Photo 20 oct 1937

 

Kfar Saba - Manifestations d'ouvriers juifs - Photo 20 octobre 1937

Kfar Saba - Manifestations d'ouvriers juifs - Photo 20 octobre 1937

 

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Kfar Saba- Assemblée des travailleurs - Photo D. Kaplan du 15 juin 1930

 

Manifestation au Stadium de Tel Aviv organisée par les Yéménites contre le Livre blanc - Photo 27 mai 1939

Manifestation au Stadium de Tel Aviv organisée par les Yéménites contre le Livre blanc - Photo 27 mai 1939

Marche de protestation à Tel Aviv contre la Loi britannique sur la vente de la propriété foncière - Photo 29 février 1940

Marche de protestation à Tel Aviv contre la Loi britannique sur la vente de la propriété foncière - Photo 29 février 1940

 

Le paradoxe de l’indépendance juive, c’est qu’elle a non seulement mis au jour l’absence de conscience nationale spécifiquement palestinienne, tiraillée entre la logique de faction et le référent identitaire pan-arabe et musulman (l’umma), mais elle a aussi servi de catalyseur à l’expression collective des pays arabes voisins en situation post-coloniale, et de fédérateur à des Etats-nations artificielles, aux frontières héritées de la présence britannique et française, et aux régionalismes persistants. Trois facteurs qui permettent d’éclairer également pourquoi des pays ne partageant aucune frontière avec les portionsde territoire administrés par les autorités juives (Soudan, Iraq, Libye, Algérie, Bosnie) entreront en guerre contre l’Etat juif naissant.

Et en parallèle à l’extension du conflit à l’échelle arabo-musulmane, l’internationalisation du conflit, par l’abandon du Mandat par les Britanniques, a instauré une seconde médiation arbitraire entre les revendications juives et arabes, dont on discerne encore aujourd’hui les effets, plus de soixante ans après l’indépendance juive.

Or, le contraste croissant entre une société arabe peinant à sortir du féodalisme et une société juive en plein développement, la nature même de la revendication collective s’est progressivement et définitivement transformée en une confrontation portant sur une alternative :

  • soit une souveraineté arabe totale, qui impliquait le maintien par les élites arabes, grands-propriétaires et dignitaires religieux de leur mainmise sur un pays sclérosé – mais qui sera refusée par la collectivité juive, moteur économique et social du pays –
  • soit une souveraineté juive partagée – refusée par les élites arabes renvoyés à leurs luttes intestines d’appropriation de l’espace politique et par les classes moyennes aisées qui craignaient de voir leurs possibilité d’ascension sociale étouffée par la concurrence juive –.

C’est dans ce contexte que se posera avec acuité la question du Mandat, après la Seconde Guerre mondiale, avec la confrontation entre un mouvement anticolonialiste juif (ayant pour objectif l’indépendance politique) et unerevendication arabe contre le maintien de la tutelle occidentale (ayant pour finalité une unité culturelle et politique).

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 14:51
"LE TERRORISME NE MENERA A RIEN"

Par tovah Lazarof. Source : jpost

 

"Le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme un Etat juif est l'obstacle à la paix !", a déclaré Moshé Yaalon, mercredi soir.

Le vice-Premier ministre Moshé Yaalon.
Photo: Ariel Jerozolimski , JPost

Le ministre des Affaires stratégiques s'est exprimé lors d'une commémoration en l'honneur d'Eliraz Peretz, tué lors d'une opération militaire.

Alors que l'émissaire des Etats-Unis, George Mitchell, rencontrait le Premier ministre Binyamin Netanyahou pour relancer les négociations, Yaalon s'est adressé à des centaines de mitnahalim (habitants des implantations) rassemblés devant la grande synagogue de l'implantation d'Eli. "Nous sommes prêts à des négociations, sans conditions", a-t-il assuré. Et de poursuivre : "Israël est prêt à avancer dans le sens des Palestiniens."

Yaalon a toutefois averti qu'Israël ne s'engagerait pas dans un processus diplomatique visant à échanger des terres sous le joug du terrorisme, comme lors des accords d'Oslo. Les Palestiniens ont refusé de négocier avec Israël alors que les constructions dans les implantations se poursuivent. Pour lui, la présence d'Israël en Judée Samarie n'est pas la raison principale de la poursuite du conflit avec les Palestiniens.

Selon Yaalon, la plupart des Israéliens ignorent que, pour les Arabes, Tel-Aviv et Haïfa sont aussi des implantations. "Ce n'est pas à cause des implantations en Judée-Samarie qu'il n'y a pas de paix, mais à cause du rejet du sionisme par les Arabes, le Fatah et le Hamas", a-t-il expliqué.

Le vice-Premier ministre estime, par ailleurs, que le problème des avant-postes illégaux doit être réexaminé.

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 05:15
Mes 10 raisons d'être sioniste

 

yerouchalmi

Yair Lapid  est un israélien,  journaliste (Maariv & Yediot Aharonot), écrivain  et présentateur vedette de télé. Il est né en 1963 de l'ex ministre & leader centriste Tommy Lapid (photo) et de l'écrivaine Shulamit Lapid. 

Traduction, adaptation Yerouchalmi
   "Je crois au retour, même tardif, du peuple juif en Israël. S’il s'y était rendu massivement plus tôt, y aurait-il eu une Shoah ? Mon grand-père, dont je porte le nom, aurait pu danser une dernière valse avec ma grand-mère sur les rives du Yarkon… 
   Voici mes 10 raisons d'être sioniste :

1. Je suis sioniste
 - avec D.ieu et mes frères
   L’hébreu est la langue naturelle, dans laquelle je prie D., mais aussi celle dans laquelle j’insulte les chauffards...  L'épicier, l’automobiliste égaré m’appellent “mon frère” car je suis leur frère ! 
   La Bible, c'est mon histoire & aussi la géographie qui m'environne :
le roi Saul y a cherché ses ânesses sur la 'Route 443' ; Jonas a fui l'ordre divin par Jaffa près du 'restaurant Tayar' ; David épiait la belle Bat Cheva d'une 'terrasse de Jérusalem'. 
2. Je suis sioniste - J'aime mon pays
   Devant mon fils en uniforme, je n'ai pu retenir mes larmes. 
   Depuis 20 ans, je ne rate aucune "Fête de l’Indépendance". 
   Et ma télé coréenne a appris à vibrer pour notre équipe de foot. 


3. Je suis sioniste
 - Une Nation pour les Juifs
   Je crois en nos droits sur cette terre : ces juifs pourchassés, opprimés, ont le droit à une Nation et des F16 pour les défendre. 
   Les juifs de Diaspora, au lieu d'attendre que s'éteigne l’éternel antisémitisme, devraient y vivre sans comptes à rendre à quiconque.

4. Je suis sioniste - Malgré les dangers
   En 82, une roquette m’a raté de peu près du Liban. En 91, les Scuds irakiens sont tombés près de chez moi. En 96, des terroristes se sont fait exploser près de chez mes parentsEn 2008, j’étais à Sderot quand les alarmes y poussaient les habitants aux abris. 
   Mes enfants ont connu l’abri avant même qu’ils ne sachent parler, blottis dans les bras de leur grand-mère qui déjà, avait fui la Shoa ! 

   Malgré ces dangers, j’estime avoir la chance de vivre en Israël etnulle part ailleurs, je ne me sens vraiment chez moi !
5. Je suis sioniste - Vivre en citoyen fier et digne
   Je crois que tout citoyen d'Israël doit le servir, payer ses impôts, voter et connaitre au moins... une chanson de Sarit Hadad !
   Pour nous, Israël n’est pas qu'un pays mais aussi un concept qui nous permet d'appliquer ce commandement du Mémorial de la Shoah de Washington : "tu ne te poseras plus en victime !
6. Je suis sioniste - Un amour filial pour Israël
   J’ai eu beau contempler la chapelle Sixtine, acheter des souvenirs devant Notre-Dame, être en extase au Bouddha royal de Bangkok, Tel Aviv est pour moi la ville la plus distrayante au monde, la Mer Rouge la plus bleue, les tunnels du Kotel les plus émouvants. 
   Je ne suis pas objectif ; qui l'est pour sa femme ou ses enfants ? 

7. Je suis sioniste - Fier de mon peuple
   Moderne, je cultive aussi le si riche passé d'un peuple aux Moise, Jésus, Maimonide, Freud, Marx, Einstein, Woody Allen, Bobby Fisher, Dylan, Kafka, Herzl, Ben Gourion... 
   Je fais partie d’un petit peuple, de tout temps oppressé et qui a pourtant influencé l’humanité plus que nul autre. 
   Pendant que les Nations ont investi leur énergie dans le feu et le sang, ce peuple a eu l’intelligence de s'investir dans l’intelligence. 

8. Je suis sioniste - Un petit pays si bien équipé
   Regardant le monde, je suis fier : je vis mieux que plus d'1 milliard de chinois ou d’Hindous, que toute l’Afrique, qu'un quart de milliards d’indonésiens, que thaïlandais, russes... et que le monde musulman. 
   Je vis dans un pays quasi fermé, sans ressource énergétique. Mais où 
tout fonctionne et où ordinateurs comme téléphones sont partout connectés à l'Internet haut débit 
(pas comme en Europe !).
9. Je suis sioniste - C'est si naturel !
   Etre sioniste, c'est aussi naturel qu’être fils, père ou mari et ce n'est pas fonction de la kippa, du quartier ou du bulletin de vote. 
   Mon sionisme est né avant moi au cœur des neiges de Budapest, quand mon père s'étonnait que le monde lui en veuille tant. 

10. Je suis sioniste - Des hautes valeurs morales
   J'assume l’héritage juif de mes pères et celui de mes enfants. Nos pères se sont battus pour bien plus que le confort de vie : ils furent prêts à périr pour bâtir un pays fondé sur des valeurs humaines et morales... et nous permettre de vivre pour ces belles valeurs !

  Si je t’oublie, O Jérusalem, que ma main droite se dessèche…"
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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 04:56
La preuve par l'Histoire
Par ABE SELIG 
26.04.10

A l'occasion du 90e anniversaire de la Conférence de San Remo - durant laquelle les puissances alliées avaient décidé de donner à la Déclaration Balfour la force de loi internationale -, plusieurs évènements étaient organisés ce week-end dans la ville italienne. La déclaration Balfour promettait de donner aux Juifs un foyer national en Palestine, alors sous mandat britannique.

Danny Danon. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Tous les évènements étaient organisés par la Coalition européenne pour Israël, conjointement avec les Supporters Canadiens des Droits d'Israël, qui a écrit dans une note introductive : "Nous ne croyons pas que la diplomatie puisse être séparée de la loi internationale. Ce séminaire portera un regard plus attentif aux réalités historiques et légales du Moyen-Orient, en se basant sur les procédures de la Conférence de paix de San Remo d'avril 1920."

Une autre réalité

Sous les auspices du maire de San Remo Maurizio Zoccarato, des intervenants, parmi lesquels le député Likoud Danny Danon, ont pris la parole samedi sur "la signification légale de la Résolution de San Remo, qui relie le statut d'Israël et de Jérusalem à la loi internationale".

"Le peuple juif a des droits concernant Israël et Jérusalem, découlant des dispositions de la résolution de San Remo. Le temps est venu d'en parler", a déclaré Danon au Jerusalem Postdepuis l'Italie. Selon le député, le public, notamment laïc, doit également pouvoir "se familiariser avec les droits internationaux que nous avons". Danon compte encourager, par ailleurs, des initiatives éducatives visant à enseigner les "pleins droits d'Israël" sur un territoire que "beaucoup croient que nous avons conquis et occupé". Il faut, selon lui, rendre compte d'une réalité historique "complètement différente de celle dessinée par les médias et le camp palestinien".

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 04:49
Le désert ? Une oasis !
Par NATHALIE BLAU 
25.04.10

jpost

 

 

 

David Ben Gurion avait un rêve. Celui de faire refleurir le désert. Une mission d'intérêt national pour cet amoureux des étendues arides, tant sur les plans sécuritaires qu'économiques. Aujourd'hui, à la suite de Shimon Peres, c'est Silvan Shalom qui a repris le flambeau et les rennes du ministère du Développement pour le Néguev et la Galilée. Mission : repeupler le désert.


PHOTO: NATHALIE BLAU , JPOST

"Nous avons le plus beau Néguev du monde", s'exclame avec humour Raz Arbel, directeur touristique de Ramat Hanéguev. Cette région d'Israël, située au nord du Néguev, occupe 30 % du désert israélien, soit 443 200 hectares. Mais avec ses 14 localités et quelque 3 700 habitants, difficile de croire qu'il s'agit du plus grand conseil régional du pays.

"Il est impératif de faire venir de nouveaux résidents", martèle Arbel. Tel est précisément le défi de la région et de l'Agence juive : la création de nouvelles localités pour permettre l'intégration de quelque 1 000 familles. En terme d'arrivées, 2009 s'est révélée être une bonne année, avec l'installation de 100 nouveaux foyers. Plus tôt, fin 2005, dans le sillage du désengagement du Goush Katif, Ramat Hanéguev avait déjà bénéficié d'un apport humain non négligeable avec les expatriés du retrait, venus, pour certains, s'installer dans le sud-ouest du désert.

Le prototype du nouvel arrivant : "ce sont surtout de jeunes familles avec des enfants en âge d'être scolarisés qui aspirent à une vie et des structures éducatives de meilleure qualité", explique Arbel. Et c'est précisément pour séduire les potentiels candidats que le conseil régional a récemment mis en place un système scolaire digne de ce nom, un réseau culturel - initiatives artistiques communautaires et festivals nationaux - mais aussi, des services de proximité, comme par exemple, un ramassage scolaire.

Autre priorité de la région : miser sur son potentiel économique. Pour beaucoup, le désert n'est encore qu'une région sous-developpée sans opportunités d'emplois. Un cliché qui tend à ne plus être d'actualité.

80 % des produits agricoles israéliens proviennent du Néguev

Pour les jeunes familles qui choisissent le sable du désert pour nouveau plancher, il s'agit bien souvent d'un retour aux valeurs ancestrales : le travail de la terre. Les fermes fleurissent dans le Néguev. Et avec elles, leur cortège de productions locales et de chambres d'hôtes.
Désormais, le vin est en vogue. Un héritage de l'époque nabatéenne. La majorité des fermes se sont lancées dans la production viticole, encouragées par les atouts climatiques de la région : de forts écarts de température et une faible humidité. Cépages privilégiés : le Merlot et le Cabernet Sauvignon.

Autre spécialité du Néguev, le fromage de chèvre. Certains ont même remporté des prix sur les marchés français et européens. Mais le Néguev réserve aussi des surprises de technologies et de savoir-faire dans des domaines moins attendus. Contre toute attente, il est devenu un fleuron de l'agriculture.

Aujourd'hui, fruits et légumes poussent allègrement dans les étendues désertiques du sud du pays. Et à chaque région, sa spécialité. Une imposante ferme de Dimona est célèbre pour ses figues de barbarie. La Arava excelle pour ses productions de dattes, d'olives - dont elle tire une huile de qualité - et de concombres.
Le Néguev est aussi le plus gros producteur de tomates cherry du pays. La raison d'un tel succès : le manque de précipitations. Les fruits produits dans le désert contiennent moins d'eau et davantage de pulpe ce qui leur assure une saveur et une conservation optimales. Des caractéristiques qui ont séduit les marchés étrangers, puisque les kibboutzim de Ramat Hanéguev produisent essentiellement pour l'export. Parmi les denrées les plus exportées : le poivron, la pastèque, le melon, et la pomme de terre douce.

Des poissons dans le sable

Le conseil régional du Ramat Hanéguev a fait sien deux principes de base du développement durable : la protection de la nature et un usage intelligent de ses systèmes écologiques existants. Il a su transformer ses attributs en atouts significatifs pour l'agriculture extensive et intensive. Mais pas seulement. Dernier défi en date pour cette région carencée en eau de pluie mais pas en nappes phréatiques : l'élevage des poissons dans le sable. Un projet fou et innovant qui s'inscrit dans la volonté du conseil régional d'exploiter les richesses naturelles de son sol.

Car l'or bleu fait particulièrement défaut dans cette partie du globe. Pour assurer au Néguev son indépendance, la société Mekorot et le KKL ont décidé d'établir une usine de désalinisation à Nitzana. Résultat : 3 millions de mètres cubes d'eau par an et un pôle emploi pour la région. "Un succès", note Raz Arbel, qui mise aussi et surtout sur le solaire pour le développement économique du Néguev. Dans le sillage de la convention de Kyoto sur l'environnement en 1998, le gouvernement avait décidé la création d'un centre de production d'énergie solaire en plein cœur du Néguev. Actuellement en phase de rodage, le site d'Ashalim devrait constituer une source d'emplois effective dès 2011.

Enfin, dernier projet d'envergure : la création d'une imposante base militaire. "La majeure partie du désert appartient à l'armée", note Arbel. La base de Shivta, notamment, est le principal centre d'entraînement du pays pour les unités d'artillerie.

"Le Néguev constitue l'avenir d'Israël", affirme Arbel. Et d'avancer sa situation géographique, à mi-chemin entre la région du Dan - la plus peuplée du pays - l'Egypte et la Jordanie. Une position idéale pour être la plaque tournante de toute coopération locale. Le rêve d'Herzl s'est réalisé. Et si celui de Ben Gourion venait lui aussi à se concrétiser ?

A VOIR :

La ferme de Naot

Gadi, Leah Nahimov et leurs six enfants ont toujours rêvé de vivre au grand air. Mais il leur aura fallu attendre 2003 avant de s'installer dans le Ramat Hanéguev et de créer la ferme de Naot. Aujourd'hui, ils possèdent 150 chèvres qui produisent 3 à 4 litres de lait par jour et ses dérivés lactés.
L'établissement se visite sur commande. Possibilité d'acheter directement à la ferme et de passer la nuit sur place dans des bungalows aménagés tout confort.

Shivta

Les Nabatéens d'hier étaient en quelque sorte les Bédouins d'aujourd'hui. Des nomades qui circulaient sur la Route des épices, depuis le Yémen jusqu'au port de Gaza, via l'Arabie Saoudite, Petra et le sud d'Israël. Soit 200 000 km à parcourir pour ramener des encens pour les lieux de culte, qui exigeait des haltes sécurisées pour les hommes et leurs montures. Au départ, simples arrêts pour les voyageurs, les sites nabatéens allaient devenir des lieux de vie, dont les vestiges se visitent aujourd'hui. Le Néguev en compte cinq - Shivta, Mamshit, Ovdat, Haloutza et Nizzana. Celui de Shivta a été classé patrimoine mondial de l'Unesco en 2005.

Renseignements :
*3639 (depuis Israël), +972-2-5006261 (depuis l'étranger)
www.parks.co.il

Le restaurant traditionnel

A l'entrée du site de Shivta, le restaurant familial est un exemple de reconversion réussie. Il est tenu par un jeune couple qui a décidé de quitter la ville pour s'implanter dans le désert. Leur concept : un mélange de cuisines traditionnelles nabatéenne et marocaine qui met à l'honneur les épices et les légumes frais. L'établissement peut accueillir jusqu'à 100 convives et propose un hébergement pour 12 personnes.

Le Spa de Neve Midbar

Une oasis au milieu du désert : cabines de massage, aires de relaxation et vastes piscines d'eau naturelle puisée dans les entrailles de la terre, à 900 mètres de profondeur. Neve Midbar est réputé pour ses bassins à 40°, riches en minéraux. Services proposés : un restaurant familial, dont les mets casher traditionnels sont confectionnés par les femmes de la région. Possibilité d'hébergement dans une des
82 lodgia de Masahabim, situées à quelques minutes en voiture du spa.

Renseignements : 08-6579666
www.neve-midbar.co.il


 

 

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