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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 20:50

 

 

Brêve - Israël suspend sa coopération avec l'UNESCO
Le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon a annoncé la suspension de la coopération d'Israël avec l'UNESCO suite à la résolution déclarant la Tombe de Rachel comme une mosquée. Ayalon a déclaré que ''cette résolution a été adoptée par le vote arabe (majoritaire à l'UNESCO), manoeuvre visant à délégitimer Israël''. 

guysen.

"suspend jusqu'à nouvel ordre sa coopération avec l'Unesco jusqu'à ce qu'elle annule cette décision", il a qualifiée celle-ci de"nouvelle tentative pour délégitimer Israël ourdie par l'Autorité palestinienne"

"Des décisions comme celle-ci éloignent encore davantage le processus de paix et nuisent à la réputation de l'Unesco"

 

rappel des faits - ICI

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 22:02

 

L'évenement politique francophone de l'année en Israël

 

 

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Après la réunion d'Ashdod Jeudi dernier qui s'est révelé être un franc succès, nous vous invitons au prochain rendez-vous.

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Nous vous invitons également a visiter le site IM TIRTSOU, maintenant en français

http://www.imti.org.il/fr/

logo-upj-i--tirtsou.png

 

Georges-Elia Sarfati

Professeur des Universités

upj.contact@gmail.com

 

 

Dans la mouvance de la plateforme Raison Garder, initiée en France par les Prof. Shmuel Trigano et Raphaël Drai, au cours du second semestre 2010, nous avons développé une activité d’information en Israël, notamment en milieu francophone. Après une première période consacrée à développer un mouvement d’opinion autonome, Iguia Zman, nous avons choisi de nous lier avec le groupe israélien Im Tirtzu.

Im Tirtzu s’est d’abord développé dans le milieu estudiantin et, comme vous le savez sans doute, regroupe de jeunes Israéliens décidés à réagir aux campagnes de délégitimation d’Israël, suscitées aussi bien par l’antisionisme (au premier chef par les mouvances pro-palestiniennes) que par le post-sionisme, l’un et l’autre ennemis de l’État d’Israël. Ensemble nous avons décidé de faire face aux défis que le Peuple Juif doit aujourd’hui affronter, aussi bien en Israël qu’en dehors d’Israël. Nous avons jugé que notre tâche consistait à nous doter des moyens nécessaires pour mener la guerre idéologique qui nous est imposée. L’essentiel de cette guerre se joue aujourd’hui sur le terrain de l’information. Il s’agit pour mener cette riposte à bien de réaffirmer la légitimité du narratif juif, en reconquérant le front idéologique abandonné à nos adversaires depuis des décennies.

Pour ce faire, nous avons entrepris de nous doter de deux dispositifs ayant chacun son objet et sa finalité, dans une optique double complémentarité :

1. Le Conseil Culturel International rassemble des intellectuels soucieux de prendre la défense d’Israël, en contre-attaquant dans les médias chaque fois qu’Israël est attaqué, ou fait l’objet d’une campagne de dénigrement, sous quelque prétexte que ce soit.

2. L’Université Populaire de Jérusalem a pour devise : informer / réinformer / apprendre à répondre. Elle poursuit essentiellement un but pédagogique lié à la transmission ainsi qu’à la diffusion des notions et des savoirs fondamentaux dans les domaines de l’histoire du Peuple Juif et de la pensée juive, ancienne, moderne et contemporaine, ainsi que dans le domaine de la critique du discours médiatique (notamment le narratif palestinien comme substitut guerrier du narratif juif).

Le CCI ainsi que l’UPJ sont des organismes à vocation morale et scientifique, définis pour permettre l’expression d’une parole positive sur la tradition juive et l’expérience nationale du Peuple Juif. Ces deux instances entendent oeuvrer avec les amis d’Israël, aussi bien en Israël qu’en dehors d’Israël.

 

 


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 21:10

 

 

 

par Yéochoua Sultan

 

Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a émis un sérieux avertissement quant aux répercussions d’un accord signé avec l’AP, s’il n’est pas garanti par des arrangements sécuritaires. Pendant la séance qui a réuni les membres de son parti, il a parlé de la procédure à suivre en vue de l’établissement d’un éventuel accord: «Afin de progresser, nous devrons nous attacher à la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat-nation du peuple juif, et nous concentrer sur la sécurité, et pas seulement sur les problèmes que posent les missiles récents de longue portée. Il est déjà difficile de garder ses distances, pour les avions, avec la zone de Gaza, en raison des missiles antiaériens dont ils disposent. Imaginez que le même problème se pose à proximité de l’aéroport de Ben-Gourion. Nos besoins et nos exigences sécuritaires sont des problèmes réels, et, de la même façon, les solutions doivent être effectives et réelles et pas seulement couchées sur le papier. Les autres sujets sont Jérusalem, les implantations juives et le problème de l’eau.»

En ce qui concerne la construction, il a ajouté: «La construction est un faux problème. Les Palestiniens eux-mêmes reconnaissent que les constructions supplémentaires sont négligeables et que la carte définissant les implantations juives ne sera pas modifiée, au cas où un accord serait signé. La construction ne gène personne. Mais si on cherche à faire des problèmes, alors on en trouve. Par contre, si on veut les solutionner, je suis prêt à réfléchir à plusieurs voies. »

Il a également répondu à la question concernant la durée des négociations et la possibilité qu’elles aboutissent à un accord: «Ce qui sera décisif, ce n’est pas le temps que prendront les discussions, mais si les Palestiniens ont réellement la volonté que le conflit soit réglé. Si la volonté existe, le conflit sera réglé ; mais si cette volonté est absente, il ne le sera pas. Ils doivent assouplir leur position et accepter Israël en tant qu’Etat juif, car les arrangements doivent être bons pour nous comme pour eux, c’est pourquoi il leur faudra se décider s’ils veulent résoudre les problèmes.»

Abbas, interrogé dimanche, à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre, rapporté: «Quand j’ai demandé à Netanyahou d’arrêter la construction, il m’a dit: « Mon gouvernement va tomber! » Il craint que son gouvernement ne tombe. Est-ce que son gouvernement est plus important que la paix? Les Etats-Unis l’exigent, l’Europe l’exige, le monde entier l’exige. Alors pourquoi m’en abstiendrais-je?» 

Concernant la reconnaissance d’Israël, il a rétorqué: «Tous les jours vous venez me voir avec une nouvelle idée. Vous ne l’avez pas demandé à l’Egypte, à la Jordanie, à aucun autre pays. Vous pouvez faire ce que vous voulez, ça ne nous intéresse pas. » Il a également avancé qu’en cas d’échec des négociations, l’AP pourrait être dissoute, ce qui obligerait Israël à assumer l’administration des populations civiles: «La dissolution de l’AP n’est pas encore à l’ordre du jour, mais on ne sait jamais. »

Il a cependant indiqué, concernant sa conversation avec Netanyahou: «Nous avons parlé librement, et nous nous sommes mis d’accord pour ne pas transmettre les détails aux médias. Nous avons parlé de l’avenir, des dangers qui menacent la paix, de la sécurité et des frontières. Je lui ai dit qu’il avait devant lui une occasion historique pour que nous signions un accord de paix. Je crains que si nous ratons cette occasion, elle ne se représentera plus. »

 

israel7

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:04

 

 Question - qu'en est-il des droits des juifs dans les pays arabo-musulmans ?

Pays majoritairement Judenrein 

 

 

 

Article associé 

MYTHE et REALITE sur le serment de Loyauté envers l'Etat d'Israël

 


Les droits des Arabes israéliens préservés par la loi alors qu'Israël modifie la " promesse d'allégeance "

theisraelproject

  • Les Arabes israéliens bénéficient des mêmes droits que les citoyens israéliens
  • Les ministres envisagent d'autres amendements
  • Ce geste représente la volonté d’Israël de poursuivre des négociations de paix israélo-palestiniennes


Raleb Majadele, 
Premier membre musulman du Cabinet (Photo avec l'amabilité de la Knesset) 

JERUSALEM, 11 octobre 2010 – A la suite d'un débat houleux au cours de la réunion hebdomadaire du cabinet, en date du 10 octobre, les ministres ont approuvé un amendement sur la Loi de la Citoyenneté qui demanderait à tous les nouveaux citoyens non Juifs de jurer fidélité à un État juif et démocratique.

De nombreux pays, y compris les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont des engagements similaires requis dans leurs pays. 

Huit membres du cabinet se sont opposés à ce geste, y compris trois membres du Likoud, parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, y compris le Premier ministre adjoint, Dan Meridor.

"Ce n'est pas une question de sécurité" a dit Dan Meridor lundi (11 octobre). " Le gouvernement est responsable de tous les citoyens et c'est une erreur de leur faire croire qu'ils ne font pas partie de l'État d'une part, et demander leur loyauté d'autre part – c'est une contradiction. " [1]

Au cours de la réunion du cabinet, Benjamin Netanyahu a expliqué la nécessité de l'altération.
Le sionisme a créé un État national exemplaire, un État qui équilibre les besoins nationaux de notre peuple et les droits individuels ou de chaque citoyen dans le pays, " a-t-il dit. "Il n'y a pas d'autre démocratie au Proche-Orient. Il n'y a pas d'autre État juif au monde. "

Les membres du parti travailliste qui se sont opposés à la proposition ont reçu la liberté de conscience dans le vote par leur chef, le ministre de la Défense Ehud Barak.

Avant le vote, le ministre des Minorités, Avishay Braverman a dit : "Cette proposition ne profitera pas à Israël, elle envoie un message problématique aux minorités, et nuira à l'image d'Israël dans le monde. "[2]

Les politiciens ne sont pas les seuls à s'opposer à l'altération. Des manifestations ont eu lieu partout dans le pays les 10 et 11 octobre.

Certains membres du cabinet ont exprimé leur inquiétude du fait que l'amendement ne s'applique qu'aux non Juifs. Le gouvernement a accepté que le comité ministériel sur la législation examine la question plus amplement y compris si tous les nouveaux citoyens, dont les Juifs, doivent prendre l'engagement. 
La notion d'un État juif a été légalisée en 1947 lorsque l'ONU a adopté la Résolution 181, qui est devenue célèbre sous le nom de Plan de partage. Le document, qui a pavé la voie pour la création d'un État arabe aux côtés d'Israël, fait référence à l'État " juif " pas moins de 41 fois. [3]

En déclarant l'indépendance de l'État d'Israël un an après, le Premier ministre du pays, David Ben-Gurion, a fait référence aux " droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que de la résolution de l'Assemblée Générale des Nations Unies, proclamons la fondation de l'État juif dans le pays d'Israël, qui portera le nom de l'État d'Israël. " [4]

La déclaration officielle garantit également l'égalité pour tous les citoyens : 
"L'État d'Israël … assurera une complète égalité des droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d'éducation et de culture; il assurera la sauvegarde et l'inviolabilité des Lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations unies." [5]

Plusieurs dirigeants arabes et commentateurs ont exprimé leur inquiétude au sujet de l'engagement, le qualifiant de " serment ", et disant qu'il pourrait faire des Arabes des citoyens de deuxième classe. Toutefois, ces dernières années, les dirigeants israéliens tels que Avishay Braveman se sont efforcés de réduire les écarts dans l'égalité. Par ailleurs, les Arabes ont tenu certains des postes les plus élevés dans la société israélienne.

Salim Joubran est devenu juge à la Cour Suprême en 2004. Jamal Hakrush a été promu au poste de commandant adjoint dans la police nationale en décembre 2006. Un an après, Raleb Majadele, ancien membre du parti du Likoud d'Israël, est devenu le premier membre arabe musulman du Cabinet. 
Il y a trois partis politiques arabes dans le parlement israélien actuel, avec des arabes qui siègent également à des parties traditionnellement juifs.

Les Arabes prédominent également dans l'académie israélienne, le sport et le divertissement. Pour la première fois en Israël, une émission télévisée, Avoda Aravit,est diffusée en heure de grande écoute en hébreu et en arabe équitablement. [6]

Outre le droit à la liberté d'un individu, de nombreuses organisations travaillent librement en Israël, représentent la minorité arabe et ont souvent recours au système judiciaire israélien lorsqu'il semble que les droits ont été enfreints.

Les Arabes israéliens ont des opportunités qui ne sont pas accessibles aux citoyens de nombreux pays arabes. Les femmes ont les mêmes droits en Israël, tout comme les homosexuels. 
Les Musulmanes sont, en réalité, plus libérées en Israël que dans tout autre pays musulman, " a dit le fondateur musulman du Conseil pour la Démocratie et la Tolérance, Tashbih Sayyed. " Le droit israélien interdit la polygamie, le mariage des enfants, et la barbarie de la mutilation sexuelle féminine.
" [7]


Références

[1] “Meridor: This isn’t the Israel we know,” YnetNews, Oct. 11, 2010, 
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3967415,00.html

[2] “Loyalty oath vote seen as test for Barak,” The Jerusalem Post, Oct. 9, 2010,  http://www.jpost.com/Israel/Article.aspx?id=190768

[3] “UN General Assembly Resolution 181,” UN, Nov. 29, 1947, http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace%20Process/Guide%20to%20the%20Peace%20Process/UN%20General%20Assembly%20Resolution%20181

[4] “The Declaration of the Establishment of the State of Israel,” Official Gazette of the Israeli Parliament, May 14, 1948, http://www.knesset.gov.il/docs/eng/megilat_eng.htm

[5] "The Declaration of the Establishment of the State of Israel," Israeli Ministry of Foreign Affairs, May 14, 1948, http://www.mfa.gov.il/MFA/Peace%20Process/Guide%20to%20the%20Peace%20Process/Declaration%20of%20Establishment%20of%20State%20of%20Israel

[6] “Arabic-Speaking Nebbish Hits Prime-Time Television in Israel,” Forward, Dec. 26, 2007,  http://www.forward.com/articles/12350/

[7] “A Muslim In A Jewish Land,” Muslim World Today, Dec. 2, 2005,  http://www.muslimworldtoday.com/land30.htm

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 17:50

 

 

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L'évènement politique francophone de l'année en Israël

NAVON 21 OCTOBRE

im tirtzu logo (1)

 

 

 

 

 

 

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Qu’est-ce qu’un État juif ?

Par Emmanuel Navon

Pour aschkel.info et lessakele

 


La réforme de loi sur la citoyenneté récemment approuvée par le Gouvernement israélien soulève de nouveau la question: qu’est-ce qu’un État juif, et pourquoi l’État d’Israël se définit-il comme tel?

Selon le nouveau texte de loi, les citoyens naturalisés devront déclarer leur fidélité à Israël comme “État juif et démocratique.”  Imaginez-vous le Gouvernement français soumettant une loi pour déclarer que la France est française ?  Ou le Japon se déclarant japonais et la Suède suédoise?  De telles initiatives seraient ridiculisées à juste titre.  Pourtant, au lieu d’être ridiculisé pour donner force de loi à un pléonasme, le Gouvernement israélien est accusé de racisme. 

Lorsque le Comité spécial des Nations Unies pour la Palestine (UNSCOP) recommanda en septembre 1947 la partition du Mandat britannique entre un « État juif » et un « État arabe, » il était clair pour tout le monde que les deux peuples exprimeraient séparément leur droit à l’auto-détermination dans le cadre de leur propre État-nation.  En mai 1948, la Déclaration d’Indépendance d’Israël proclama l’établissement d’un « État juif » et précisa que cet État serait à la fois l’État-nation du peuple juif et un État qui respectera les droits civiques des citoyens non-juifs.        


Ces dernières années, la légitimité d’Israël comme État juif est de plus en plus remise en cause.  Les opposants avertis d’Israël comprennent bien qu’ils ne peuvent pas nier le droit des Juifs à disposer d’eux-mêmes sans nier ce droit à tout les peuples : on peut être pour ou contre l’État-nation, mais soutenir ce cadre politique de façon sélective relève de la ségrégation.  D’où la tentative de présenter les Juifs non pas comme peuple mais comme religion (cette affirmation apparaît dans la Charte de l’OLP et a récemment été reprise par Shlomo Sand).  Si les Juifs ne constituent pas une nation mais uniquement une religion, leur droit à l’auto-détermination peut être remis en cause sans pour autant entamer la légitimité de l’État-nation.

Mais qui est en droit de décider si les Juifs constituent ou non une nation ?  Qu’est-ce qui constitue une nation?  Est-ce “une âme, un principe spirituel” comme le disait Ernest Renan?  Les nations sont-elles « inventées » comme l’affirme Benedict Anderson ?  Pour intéressantes que fussent ces questions philosophiques, on ne peut nier que lorsque des individus s’affirment comme nation et sont prêts à se battre pour préserver leur identité et leur indépendance, nier leurs sentiments les plus profonds relève de l’arrogance. 

Chaque nation est en droit de définir son identité comme elle l’entend.  La définition japonaise est ethnique, la définition américaine est idéologique, et la définition française est culturelle (bien que cette question fasse l’objet d’un débat houleux en France).  Par ailleurs, la religion occupe une place importante dans l’identité nationale de nombreux pays.  Le catholicisme joue un rôle prépondérant dans l’ethos national de la Pologne, de l’Irlande, et de l’Italie.  La religion Shinto est indissociable du Japon.  La Reine d’Angleterre est à la fois Chef de l’État et Chef de l’Église anglicane.  L’Afghanistan, l’Iran, la Mauritanie et le Pakistan sont toutes des « Républiques islamiques. »  De nombreux pays dans le monde ont une religion officielle.  Donc le fait qu’il y ait une dimension religieuse dans l’identité nationale d’Israël ne constitue en rien une exception. 

Au lieu de revendiquer le fait que le Judaïsme fait partie de l’identité nationale juive, certains Israéliens préfèrent refouler cette composante identitaire et vont jusqu’à proposer une définition purement ethnique et culturelle de l’identité juive.  Telle est la teneur d’un article récemment publié dans la revue Azure par le grand juriste israélien Amnon Rubinstein.  Il propose une définition « nationale-culturelle » de l’identité juive. 

Rubinstein se définit comme un libéral, mais l’idée qu’il propose ne l’est pas: il n’est pas libéral de proposer que l’État choisisse et favorise une certaine définition de l’identité nationale contre le gré de nombreux de ses citoyens.  

Ceci dit, Rubinstein a le mérite de toucher le cœur du problème: les Juifs peuvent-ils et doivent-ils préserver leur identité nationale et leurs droits nationaux tout en abandonnant la définition juive traditionnelle de l’appartenance nationale?  Jusqu’à l’Émancipation, les Juifs définissaient leur identité nationale en termes purement religieux.  Le Sionisme tenta de redéfinir l’identité juive en termes de territoire, de langue, et d’histoire.  Le problème est que ce sont les non-Juifs qui n’acceptent pas cette redéfinition.    

De la même manière que l’assimilation des Juifs en Europe ne parvint pas à les affranchir de l’antisémitisme, la restauration de la souveraineté juive n’a pas mis fin au statut des Juifs comme nation à part.  En dépit de leurs efforts pour se couper de leur héritage et de leur identité, les Juifs d’Europe continuèrent d’être considérés (et haïs) comme Juifs par leur entourage.  Et bien que l’État d’Israël fut proclamé en 1948 comme État laïc, le Vatican et les pays musulmans refusèrent de le reconnaître pour des raisons religieuses.  Il semble que la rationalité juive ne soit pas en mesure de mettre fin à l’irrationalité du monde.  Même si Israël en venait à se déclarer officiellement comme État laïc et même si elle se retirait aux lignes d’armistice de 1949, elle continuerait de faire l’objet de la fixation obsessionnelle de zélotes de tous bords –qu’ils fussent fondamentalistes musulmans ou Européens postmodernes.    

C’est quelque chose que Rubinstein, pour brillant qu’il soit, ne semble pas comprendre.  Ce qui me mène à ma conclusion.    

Il est écrit dans le Deutéronome: “Et parmi ces nations, tu ne trouveras pas de repos pour la plante de ton pied.”  L’exégète biblique Yitzhak Arama en déduit dans son livre Akedat Yitzhak que ce verset nous enseigne que les Juifs ne parviendront jamais à s’assimiler parmi les nations, et que celles-ci ne laisseront jamais les Juifs oublier qui ils sont.  Le Midrash (la compilation des commentaires homilétiques de la Bible hébraïque) affirme qu’il y a une relation entre ce verset et celui du Livre de la Genèse décrivant le retour de la colombe à l’Arche de Noé (« La colombe ne trouva pas de repos pour la plante de son pied, et donc revint vers l’Arche »).    

Ce que le Midrash veut nous dire est qu’il est possible de transformer la malédiction de “Tu ne trouveras pas de repos pour la plante de ton pied” en bénédiction.  Car si les Juifs avaient trouvé un reposoir pour la plante de leur pied en exil, ils ne seraient pas revenus vers l’Arche qu’est leur pays.  

Ce retour, pour l’instant, a été essentiellement physique.  C’est uniquement lorsqu’il sera aussi spirituel que les Juifs cesseront non seulement d’être haïs, mais qu’ils seront également respectés et admirés. 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 16:16

L'État juif de Nétanyaou et la possible manipulation d'Abbas 

.hamodia


Sans surprise, les Palestiniens ont repoussé des deux mains la proposition du Premier ministre Nétanyaou de reconnaître Israël comme un État juif en échange de la prolongation du gel de la construction. Même si ce rejet, difficile à expliquer, semble être le maillon faible des Palestiniens, Abbas pourrait préparer sa contre offensive avec le concours involontaire des responsables juifs de Diaspora. 

Du haut de la tribune de la Knesset, lors de la séance inaugurale de la session d'hiver du parlement israélien, lundi 11 octobre, le Premier ministre Binyamin Nétanyaou aura au moins eu le mérite d'être clair : " Je suis prêt à proposer au gouvernement une prolongation du gel de la construction en Judée et Samarie en échange d'une reconnaissance par les Palestiniens de l'État d'Israël comme État-nation du peuple juif ". 
M. Nétanyaou a révélé avoir fait cette proposition, il y a un mois, par des canaux discrets aux Palestiniens : " De même que les Palestiniens attendent de nous que nous reconnaissions leur État-patrie, nous sommes en droit d'exiger d'eux qu'ils reconnaissent notre État comme un État juif. Ce n'est pas une simple revendication de notre part. Ce point est à l'origine du conflit et le solutionner serait résoudre les problèmes liés à ce conflit " a dit Binyamin Nétanyaou 
Mais la réponse publique des Palestiniens n'a pas tardé et elle est négative : " Jamais nous ne reconnaîtrons l'État d'Israël comme un État juif, a dit Saeb Arekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens : " Cette proposition de Nétanyaou est manipulatrice et inacceptable " a-t-il affirmé. 
Ni la proposition de Binyamin Nétanyaou ni le rejet palestinien n'ont guère surpris. Au cours des dernières semaines, le dossier du caractère juif de l'État d'Israël s'est imposé pour le Premier ministre comme celui qui, plus que tout autre y compris le dossier sécuritaire, est à l'ordre du jour. Il semble que peu à peu M. Nétanyaou ait compris que cette revendication précise était le " maillon faible " des Palestiniens, celle qu'ils auront le plus de mal à défendre à long terme. De prime abord, il s'agit d'une revendication triviale qui s'inscrit dans la même lignée que le même sacro-saint principe des " deux États pour deux peuples " adopté à Bar Ilan. En novembre 47, l'Assemblée Générale des Nations-unies a voté en faveur du partage de la Palestine en deux États, l'un arabe, l'autre juif …et non israélien. Et c'est justement là que le bât blesse. Plus Binyamin Nétanyaou met en avant cette exigence de reconnaissance du caractère juif d'Israël, plus on voit les Palestiniens mutiler le principe de deux États pour deux peuples pour ne plus revendiquer que " deux États… ". Le premier serait un État palestinien vidé de la moindre population juive, - Abbas répète qu'il n'y tolèrera pas la présence d'habitants juifs -, tandis que le second serait un État d'Israël dont 20 % de la population est arabe ce qui le priverait du titre d'État juif. Qui plus est comme le prétendent les porte-parole palestiniens, " …en reconnaissant le caractère juif d'Israël, nous sous-entendons que nous renonçons aux droits au retour de nos réfugiés dispersés à travers le monde ". Ce seul argument pourrait suffire à ouvrir les yeux de la communauté internationale sur les intentions réelles et finales des dirigeants palestiniens, du Fatah au Hamas. Mais pour l'heure, cette communauté ne s'offusque pas de l'argumentaire palestinien et même si l'administration américaine répète qu'elle reconnaît le caractère juif d'Israël, pour l'instant Barak Obama évite d'exiger des Palestiniens une telle reconnaissance. De facto, le rejet palestinien n'est pas étonnant : ceux qui connaissent la thématique arabe savent que jamais la Ouma arabe ne pourra reconnaître une souveraineté juive sur une terre qui selon elle, est une terre d'Islam. Mais Abbas sait qu'il ne peut utiliser un tel argument. Alors, il tente habilement de contourner l'obstacle. Comment ? D'abord en répétant que le judaïsme n'est qu'une religion. Mais surtout, et dans ce même état d'esprit, en multipliant les rencontres avec les dirigeants des communautés juives de Diaspora. Au cours des dernières semaines, le rais palestinien s'est entretenu à New York avec les dirigeants juifs américains. Il a tenu à rencontrer des responsables communautaires juifs de France les 3 et 4 octobre à Paris. Et il a sollicité une telle rencontre avec les leaders de la communauté juive canadienne. Que cherche-t-il vraiment à travers ces rencontres ? Une réponse possible a été fournie, ces derniers jours, par l'un des leaders de la communauté juive de France qui a refusé de rencontrer Abbas à Paris : selon ce leader, le rais palestinien serait en train de manipuler les Juifs de Diaspora dans le but de contrer la revendication de Binyamin Nétanyaou de reconnaître Israël comme un État juif. Abbas pourrait prochainement déclarer : " Israël n'est pas un État juif pour la simple et bonne raison que tous les Juifs n'y vivent pas. J'ai rencontré des Juifs à l'étranger : ils dirigent des communautés. Ils sont heureux dans leur pays, sont français, américains ou canadiens et n'envisagent pas de venir s'installer en Israël. Pourquoi donc Israël serait l'État de ces Juifs " ?, pourrait donc dire Mahmoud Abbas. À méditer….

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 17:58

 

 

Le texte sur le référendum relatif au retrait du Golan adopté
Par GIL HOFFMAN 
11.10.10
digg del.icio.us facebook

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753967060&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

Le projet de loi prévoyant un référendum préalable à tout retrait de Jérusalem-Est et du plateau du Golan a été adopté, lors d'une réunion spéciale du comité législatif du gouvernement, lundi.

La knesset (photo illustrative) 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Selon le porte parole du comité, Youli Edelstein, ministre de la Diaspora, et Limor Livnat, ministre de la Culture et du Sport, ont voté en faveur du projet de loi. En revanche, Daniel Hershkowitz, ministre des Sciences, Isaac Heerzog, ministre des Affaires sociales, et Dan Meridor, ministre des Renseignements, ont voté contre.

Rentrée parlementaire

Le texte, présenté par le président de la commission interne de la Knesset, Yariv Levin (Likoud), avait déjà été adopté en première lecture, sans l'appui du bureau du Premier ministre. Maintenant qu'il a été approuvé par le comité ministériel, le texte devrait facilement être validé en deuxième et troisième lectures parlementaires.

Selon la législation, tout accord approuvé par la Knesset devra être soumis à un référendum national dans les 180 jours. La question sera formulée de manière très simple : "Etes-vous pour ou contre l'accord approuvé par la Knesset ?"

La Knesset, qui reprenait ses activités lundi, au terme d'une suspension de trois mois, risque désormais d'être divisée sur plusieurs questions opposant religion et Etat. Au cours de la session d'hiver, les partis Shas et Judaïsme unifié de la Torah ont notamment l'intention de présenter plusieurs projets de loi controversés à ce sujet.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 20:51

 

 

L’allégeance aux valeurs spirituelles et démocratiques : une leçon à méditer en Europe

 

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

 

Les autres textes de Me B.R-MUHLBACH

logojusticebertrand

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Le 6 octobre 2010, le Premier Ministre israélien a communiqué sur son intention d’amender la loi sur la citoyenneté du 1er avril 1952, en exigeant des requérants à la citoyenneté israélienne, qu’ils prêtent serment d’allégeance à Israël, en tant qu’Etat juif et démocratique. La philosophie du texte vise, selon le communiqué, à orienter la politique du gouvernement, tant sur le plan intérieur qu’extérieur, en tenant compte de cette nature particulière qu’est l’Etat-nation du peuple juif. Cette mesure qui satisfait le leader Avigdor Lieberman du parti Israël Beitenou, ne fait pas le bonheur de tous. Pour le député arabe Ahmed Tibi, ce projet conduira les Arabes israéliens à relever «d’un statut inférieur » (un peu comme s’il craignait que les Arabes israéliens soient placés dans une forme de dhimmitude à l’égard des Juifs, comme les Juifs le sont à l’égard des Musulmans dans les pays musulmans).  De même, les Palestiniens fustigent cette exigence israélienne qui enterrera définitivement le « droit (fantasmé et purement imaginaire) au retour » des réfugiés palestiniens qui ont quitté le territoire en 1948.

Bien évidemment, cette mesure est en parfaite concordance avec la vocation que s’est fixée l’Etat d’Israël lors de sa fondation en 1948, à savoir faire d’Israël un Etat juif par les juifs et pour les juifs : « C'est de plus, le droit naturel du peuple juif d'être une nation comme les autres nations et de devenir maître de son destin dans son propre Etat souverain ». Par ailleurs, elle prolonge le principe posé par la Loi au retour de 1950 dans son article 1er : « tout juif a le droit d’émigrer en Israël »,  qui reprend encore l’un des axes de la déclaration du 14 mai 1948 : « L'État d'Israël sera ouvert à l'immigration des juifs de tous les pays où ils sont dispersés ». Le principe de l’allégeance à l’Etat juif est d’ailleurs anticipé dans de nombreux textes comme celui de la loi de 2003 qui a limité le droit à la citoyenneté et la résidence israélienne aux  Palestinien(ne)s arabes de Cisjordanie et Gaza qui se marient avec des citoyens israéliens (principe connu sous le nom de regroupement familial). C’est encore en considération de cette nature Juive de l’Etat qu’ont été prises les mesures sur la commémoration de la Nakba en Israël (c'est-à-dire le souvenir du caractère catastrophique qu’est la naissance d’Israël pour les populations arabes). Un premier projet de Loi visait à l’interdire mais le texte a été finalement amendé : désormais les structures qui organisent les manifestations autour de cet événement ne recevront plus de dotations étatiques. Enfin, le principe d’allégeance à l’Etat juif est également en adéquation avec le vote par la Knesset d’une proposition de Loi qui donne au Ministre de l’Intérieur le droit de retirer la citoyenneté d’une personne qui s’est montrée déloyale envers Israël.

Israël est donc bien en train de s’acheminer vers une institutionnalisation de son caractère juif et ce, dans une dimension spirituelle dans la mesure où le peuple juif n’existe qu’en considération d’un choix Divin. Déclarer allégeance à l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif, revient ainsi à faire allégeance à toutes les valeurs spirituelles listées dans la Bible qui guident l’individu dans son corps et dans son âme. Par ailleurs l’allégeance à la norme démocratique entraine une admission de son corolaire, à savoir les Droits de l’Homme, qui ne sont qu’une transposition des principes Bibliques transcendantaux à l’échelle humaine. Ce faisant, le Peuple juif répond au rédacteur des Psaumes qui mettait en garde les Juifs de diaspora : « Si je t'oublie jamais, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies. » (137, 5-7).

Cette affirmation identitaire de l’Etat juif en considération de sa dimension spirituelle, devrait utilement inspirer les pays européens. L’Europe s’est construite dans les valeurs du Christianisme, c'est-à-dire sur le principe d’un fonctionnement spirituel de l’individu et de sa relation avec la Divinité. Dans le Christianisme, l’individu doit constamment chercher à s’améliorer et tendre vers le bien et ce, dans le respect des valeurs que sont notamment l’amour du prochain, l’élan vers l’autre, le don de soi, l’hospitalité … C’est d’ailleurs sur la base de ces principes que l’Europe a ouvert ses portes aux réfugiés du monde entier et qu’elle accorde le regroupement familial aux conjoints des ressortissants européens qui se marient à l’étranger.

Sûrement, doit-elle éviter d’oublier sa dimension spirituelle, sa tradition historique et religieuse, son mode de transmission des valeurs au moyen d’un enseignement au catéchisme et de leur rappel lors des offices à l’église du dimanche matin. Il s’agit en effet d’un mode d’éducation parallèle qui ne peut pas toujours être dispensé par les parents. Ainsi, les valeurs évangéliques (qui sont également les valeurs du judaïsme avec en outre l’intercession de Jésus) dans leur dimension spirituelle se doivent d’être continuellement transmises aux jeunes générations. Si effectivement l’Europe oublie ses propres fondements, prive sa jeunesse d’une spiritualité historique, oublie le caractère transcendantal de ses règles sociales, les jeunes générations rechercheront l’Absolu dans les plaisirs artificiels drogues, alcool, et le vieux continent disparaîtra dans une violence généralisée.

La Chancelière Angela Merkel a pris ce 6 octobre 2010, position dans le débat qui agite actuellement l’Allemagne au sujet de  l’intégration des Musulmans. Elle a ainsi rappelé aux Musulmans qu’ils devaient respecter la Constitution et non la Charia s’ils voulaient vivre dans le pays. Or, c’est bien là le problème. La démocratie a conduit son pays à la dictature en 1933 avec les suites dramatiques qui ont ébranlé le monde. C’est encore cet outil démocratique qui conduira à la mise en place de la Charia s’il n’est pas mis en avant les valeurs historiques Chrétiennes sur lesquelles l’Europe s’est construite. L’exemple turc est éloquent à ce sujet: un référendum constitutionnel a mis en place le régime islamiste d’Erdogan, et désormais, l’islamisation progressive de la société turque s’opère par une infiltration des islamistes dans tous les pans de la vie civile.

Un autre exemple est actuellement procuré par le Hezbollah libanais qui a exploité les failles du régime démocratique multiconfessionnel pour asseoir sa position politique, militaire et stratégique et être en mesure, avec l’aide de la Syrie et l’Iran, de fomenter prochainement un coup d’état au Liban (vraisemblablement après la visite d’Ahmadinejad au pays du Cèdre les 13 et 14 octobre prochains).   

Ainsi, et tout comme les Juifs n’ont jamais oublié leur foi, leur Loi et Jérusalem, l’Europe doit se redéfinir à travers ses fondements spirituels chrétiens (les Juifs n’étant plus considérés comme étant un peuple déicide), et se faire admettre en considération de cette spécificité. L’Europe doit donc exiger de ceux qui sollicitent la citoyenneté européenne, qu’ils prêtent serment d’allégeance à l’Europe Chrétienne et démocratique. Les valeurs chrétiennes de l’Europe sont en effet sa « Jérusalem » qu’elle ne doit pas non plus oublier.

La Pérennité de l’Etat juif ne tient qu’au peuple juif, il en est de même pour l’Europe. Bon nombre d’Européens entrevoient une possible disparition du vieux continent européen au profit d’une nation nouvelle dotée d’un autre système de foi. C’est effectivement ce qui risque de se produire si l’Europe oublie son socle et ses valeurs historiques. L’avenir se construit sur les fondations et les références du passé, non sur les supputations et les improvisations approximatives.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 20:26

 

 

Le serment de loyauté adopté
Par HERB KEINON 
10.10.10
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http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753966191&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

L'amendement de la Loi sur la citoyenneté a été adopté, dimanche, par les membres du gouvernement. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a souligné la nécessité de reconnaître Israël comme un "Etat juif et démocratique." Les modifications de la loi sur la citoyenneté exigent des non-Juifs qui cherchent à acquérir la citoyenneté de jurer leur fidélité à Israël en tant qu'"Etat juif et démocratique".

Benyamin Netanyahou, Premier ministre 
PHOTO: AP , JPOST

Au cours de la réunion du cabinet, Netanyahou s'est élevé contre ceux qui refusent de reconnaître les caractères juif et démoratique de l'Etat hébreu. "L'Etat d'Israël est l'Etat national du peuple juif et un Etat démocratique, dans lequel tous les citoyens -juifs comme non juifs- peuvent jouir de leurs droits en toute égalité... A mon grand regret, aujourd'hui, certains tentent de brouiller le lien unique qui unit le peuple juif à sa patrie et à son Etat."

Et d'ajouter que : "La démocratie est l'âme d'Israël. Nous ne pouvons pas vivre sans. Il n'y a aucune autre démocratie au Moyen-Orient, et il n'y a pas d'autre Etat juif dans le monde. L'association de ces deux nobles valeurs exprime la fondation de notre vie nationale. Tous ceux qui voudraient se joindre à nous doivent reconnaître ce fait."

L'amendement a été approuvé par une large marge. Seuls les cinq ministres travaillistes, et Dan Meridor et Bennie Begin du Likoud ont voté contre.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 23:29

 

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Israël, état ‘’démocratique et j…’’

-Victor Perez

 

Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’Onu vote par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions la résolution 181 reconnaissant au peuple juif le droit de s’autodéterminer sur une partie de la terre de ses ancêtres dénommée, depuis son exil forcé, Palestine. Dans cette résolution, l’expression « état juif » (1) fut largement employée. Ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère intrinsèque attribué dès l’origine à l’état à naître. Malgré cela, bien du monde encore de nos jours se refuse à reconnaître le bienfondé de cette décision et tente par tous les moyens de délégitimer ce qui fut décidé quelques décennies auparavant.

 

L’un d’entre eux, et non pas le moindre, Mahmoud AbbasPrésident de l’Autorité palestinienne et censé être un partenaire pour la paix, a déclaré qu’Israël peut s’appeler « l’empire juif sioniste » si cela lui chante, il n’en reconnaîtra pas pour autant son caractère juif. ‘’Logique’’ si l’on sait son désir d’exiger le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même d’Israël aux fins de terminer, par l’arme de la démographie, ce qui fut commencer en 1948. A savoir l’éradication de « l’entité sioniste ».

 

Dix pour cent à peu près, si l’on se fie à la représentation nationale, des Arabes israéliens se refusent à la qualité de la majorité du peuple et réclament en lieu et place un état de tous ses citoyens au drapeau et à l’hymne différents. L’un de leur représentant à laKnessetAhmad Tibi a même affirmé que cette reconnaissance engendrerait un « statut inférieur » pour ses semblables. Pour Mohammad Barakeh  autre député du même camp, « cet amendement à la loi sur la citoyenneté est parfaitement raciste ». On ne saurait trop conseiller à ceux-ci, qui clament haut et fort qu’ils sont nés sur cette terre et n’y sont pas venu en avion, qu’ils ne sont point obligés d’y mourir et qu’ils peuvent rejoindre leurs frères du Hamas à Gaza, ceux du Fatah en Judée et Samarie ou encore l’un des 56 états de l’OCI, tous, évidemment, états de tous leurs citoyens… musulmans, les seuls ou presque restants dans ces ‘’paradis démocratiques’’.

 

On pourrait croire que seuls, encore, dans cette énumération les pays musulmans s’opposent à cette reconnaissance et cela au nom des droits de l’homme appliqués à la minorité se trouvant en Israël. Cependant, la gauche israélienne est quelque peu gênée par cette nécessité, mise à jour par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, d’exiger de la part des nouveaux naturalisés qu’ils jurent de « respecter les lois de l'Etat d'Israël,juif et démocratique ». Si des célébrités comme Amoz Oz ont appelé la communauté internationale à aider au divorce des deux peuples, le ‘’palestinien’’ et le juif, si des mouvements tels la Paix maintenant réclament une paix sur une base « deux états pour deux peuples », il n’en reste pas moins que nombreux de leurs supporters de gauche sont mal à l’aise avec le besoin de voir l’état d’Israël reconnu comme être le foyer du peuplej…, jj….juui…, juif. Ouf ! Itshak Herzog ou Avishai Braverman, bien que ministres dans l’actuel gouvernement, en sont de parfaits exemples.

 

D’autres encore dans la diaspora juive européenne de tendance de gauche, bien que prétendant être pro-israéliens, suivent le mouvement. Ainsi, à travers un Appel à la raison (aux ‘’Juifs perdus’’ sans doute), l’un des porte-paroles les plus en vues, Bernard Henri Levy a affirmé il y a peu dans un entretien au Jérusalem Post que « reconnaître Israël comme Etat juif  (…) Ce n'est pas le problème des Arabes. Non seulement je ne le leur demande pas, mais je ne leur reconnais pas le droit de décider ce que sera Israël. » (Sic). Ce philosophe ne voit pas l’importance de l’agrément d’Israël comme état du peuple juif par les peuples avoisinants !

 

La liste, de ceux qui refusent ou ne voit pas l’intérêt de la reconnaissance du caractère juif d’Israël, n’est pas ici exhaustive. Cependant, elle démontre tout à fait l’objectif suivi par les ennemis déclarés d’Israël aidés en cela par les idiots utiles juifs, israéliens ou non. Affirmer donc la création d’un état de ‘’Palestine’’ dans une année, du haut de la tribune de l’Assemblée générale comme l’a fait Barak Obama, sans faire admettre auparavant la résolution 181 comme une réalité incontournable, c’est faire naître des espoirs qui seront déçus ou promettre un avenir sombre aux Israéliens et aux Juifs de la planète.

 

Dans une année la réponse.

 

Victor PEREZ ©

 

 

 

Liens :

 

(1) : http://www.upjf.org/histoire/article-13613-127-5-resolution-181-lonu-partage-palestine-29-novembre-1947.html

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