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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 11:34

 

 

La nouvelle arène politique et l’internationalisation de Jérusalem 
03/10/2010 

Dore Gold
 
Depuis sa création l'Etat d'Israël a rejeté toutes les propositions concernant l’internationalisation de Jérusalem mais voilà que l’ancien Premier ministre Ehoud Olmert soulève à nouveau la polémique. En fait, tout contrôle international dans des zones de conflit a abouti ces vingt dernières années à un désastre.
 
 
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté la Résolution 181 connue comme « plan de partage ». Cette résolution a appelé à la création de deux Etats, l'un Juif et l'autre Arabe, et a également recommandé que Jérusalem soit placée sous le contrôle de l’ONU en tant que « Corpus Separatum » voire comme entité distincte.
 
La décision ne contraignait pas sur le plan juridique et elle a été rejetée par les pays arabes. L’ONU n’a jamais mis en place un régime spécial à Jérusalem. Elle a toujours insisté sur son caractère international mais n’a pas envoyé des troupes pour sauver le patrimoine juif de la vieille ville et pourtant des anciennes synagogues et des cimetières ont été saccagés et détruits systématiquement. Lors des débats, le gouvernement américain avait également appuyé l’internationalisation de la ville.
 
 
Le 5 décembre 1949, dans un discours prononcé à la Knesset, David Ben Gourion a rejeté catégoriquement l’internationalisation de Jérusalem. Il a passé en revue les évènements durant la guerre de l’Indépendance et a souligné que l’ONU n’a pas réagi lorsque les armées arabes ont envahi la ville sainte pour la détruire. Tsahal qui venait d'être fondée a réussi à lever le siège et ainsi la population juive fut sauvée d'un massacre.
 
 
Ben Gourion a déclaré qu’Israël ne considère pas comme  autorité morale la résolution 181 concernant Jérusalem et le 13 décembre 1949, il n'hésite pas à déclarer que la Knesset et le gouvernement seront transférés de Tel- Aviv à Jérusalem.
 
 
En examinant les enjeux des six dernières décennies, nous pouvons affirmer que la proposition sur l’internationalisation de Jérusalem a complètement échoué. Pourtant, il semble que la proposition est à nouveau à l'ordre du jour avec la dernière déclaration de l’ancien Premier ministre, Ehoud Olmert, qui évoque "la fidélité internationale" du "bassin sacré" de la vieille ville, soit le Mont du Temple et le Mur occidental.
 
Selon le plan Olmert, qui n’a jamais été débattu à la Knesset, Israël devrait renoncer à sa souveraineté sur les lieux les plus sacrés du peuple juif mais aussi sur l’ancien cimetière juif situé sur le Mont des Oliviers.
 
 
Ce plan dérive t-il de l'impression  que depuis la guerre des Six Jours et la réunification de la ville, Israël est en position de faiblesse quant à ses droits par rapport à l'année 1949?
 
 
Ce sentiment n’est pas justifié, la majorité juive à Jérusalem remonte à 1863, ainsi selon le consul britannique à Jérusalem de l'époque, selon des juristes de renommée mondiale, tel que Stephen Schwebel, devenu  plus tard président de la Cour internationale de Justice à la Haye, la Jordanie a envahi Jérusalem en 1948, tandis qu'Israël a occupé des territoires lors d'une guerre défensive et justifiée.
 
 
Israël a défendu la liberté du culte des trois religions monothéistes  contrairement à tous les dominateurs successifs de la ville sainte, il a ainsi renforcé son droit moral de souveraineté sur les lieux saints et sur la ville unifiée.
 
 
Certains pensent naïvement qu’une internationalisation de Jérusalem  est propice actuellement en affirmant que l’ONU de 2010 est plus efficace.
 
 
Rien n'indique la véracité de cette hypothèse. Pendant les vingt dernières années, le contrôle international dans les zones de conflit s’est achevé à chaque fois par un désastre.
 
 
En 1994, une force internationale au Rwanda composée essentiellement de parachutistes belges, stationnés pour assurer la mise en œuvre de l’accord de paix, s’est retirée et a abandonné la tribu Tutsi en permettant  des actes de génocide. Le Conseil de sécurité de l’ONU a retardé toute tentative qui pourrait mettre fin au massacre. Un an plus tard, des forces de paix de l’ONU en Bosnie ont abandonné une population musulmane censée d'être protégée et par conséquent l’armée Bosniaque-Serbe a massacré 7000 personnes innocentes.
 
 
Depuis 2003, l’ONU n'a pas réussi à mettre un terme au génocide au  Darfour lancé par le régime soudanais en raison des intérêts des pays arabes et de la Chine. Donc, il n’existe aucun développement positif  sur l'arène internationale qui pourrait conduire à  la réussite de la « fidélité internationale » pour pouvoir protéger Jérusalem en écartant les autorités israéliennes.
 
 
Rappelons que la population d’Israël en 1948 atteignait environ 800 milles personnes seulement, mais elle était imprégnée d'une forte conviction pour sa juste cause : une valeur de base assez rare dans les milieux influents d'aujourd'hui. Cependant, tous les sondages effectués durant cette dernière décennie, indiquent que le peuple d’Israël dans son ensemble n’est pas prêt à faire des concessions sur Jérusalem et surtout pas sur les lieux saints du peuple juif.
 
 
En conclusion, le gouvernement israélien devrait donc définir à nouveau et clairement ses lignes rouges sans laisser aucun doute sur ses principes qui animent sa politique de base depuis 1948. 


Source : Le CAPE 
Link : 
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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 06:51

 

 

 

 

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L'évènement politique francophone de l'année en Israël

 

Merci au Dr Emmanuel NAVON et à IM TIRTSOU

 

 

im tirtsou

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 16:02

 

 

BANN-PEREZ.jpg

 

Retour à la une des revendications d'Israël

Par Victor Perez

                                

 

Le 13 septembre 1993 furent signés sur la pelouse de la Maison blanche entre l’Olp et l’état d’Israël les accords dits d’Oslo. Des ‘’accords’’ devant pour les uns apporter un deuxième état de ‘’Palestine’’ après celui de Jordanie, pour les autres une Paix réelle où l’avenir se lit en rose. A ce jour, nul ne peut prétendre que les résultats de toutes les négociations engagées à ce jour sont probants. Quoique ! Selon l’optique où l’on se place les choses n’avancent pas si mal pour l’une des deux parties.

 

De 1993 à l’an 2000, l’Autorité palestinienne reçu en gage de bonne volonté israélienne l’administration de territoires comprenant la bande de GazaJéricho et Hébron.

 

En l’an 2000, les négociations de Camp David installèrent publiquement les « paramètres Clinton » qui devinrent, au fil du temps, les conditions minimales à toutes reprises de négociations entre deux cycles de violences.

 

En l’an 2003, des hommes politiques israéliens de gauche, sans aucun mandat du peuple, se réunirent à Genève avec la bienveillance de feu Arafat et s’autorisèrent à ‘’améliorer’’ les « paramètres Clinton ». Ainsi y fut jointe la confirmation que Jérusalem sera bien partagée et, de surcroît, qu’un certain nombre de ‘’réfugiés palestiniens’’ gagneront leur « droit au retour » en Israël même.

 

Suite à la pression internationale ayant trouvé du charme à ces ‘’accords’’ dits de GenèveAriel Sharon décida en 2005 le retrait unilatéral de la bande de Gaza. Ainsi fut confirmer à la planète que tout territoire attribué aux ‘’Palestiniens’’ devra être, au final, Judenrein.

 

En 2008, les discussions d’Annapolis certifièrent le retour d’un nombre certain de ‘’réfugiés’’ au sein de ‘’l’entité sioniste’’, que les frontières seraient basées sur celle de 1967, que la capitale israélienne serait divisée selon les quartiers et que la vielle ville serait sous administration commune de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite, de la ‘’Palestine’’, des Usa et enfin d’Israël.

 

Quinze années de négociations donc, entrecoupées de violences, qui ont permis d’imposer les exigences ‘’palestiniennes’’ comme évidentes aux yeux de la planète mais cependant sans que l’état juif n’entrevoit l’espoir d’une paix qui vient. Des ‘’Palestiniens’’ ne cédant en rien sur leurs ‘’droits’’ et des concessions faites au monde musulman par la grâce d’une idéologie de gauche dominante enIsraël qui ne représente plus actuellement, ou si peu, le peuple de ce pays. Des ‘’offrandes’’ faites à la violence utilisée envers un peuple qui se refuse à tout suicide et qui ont donné à croire au monde que celui-ci se refuse à toute paix suite à son désir de ‘’colonisation’’. Une gauche moribonde à qui lui reste l’inspiration de la peur de l’avenir et la menace de sanctions internationales comme ultime moyen de faire abandonner le giron de droite à la majorité des électeurs. Une idéologie qui, à nouveau, ne voit plus le Juif comme l’égal de l’autre mais comme soumis aux dictats internationaux, voire ceux des ‘’amis’’.

 

En conséquence, en mars 2009, les Israéliens optèrent pour un changement radical de politique. Une majorité de droite fut installé aux responsabilités avec comme mandat majeur la défense des exigences israéliennes. Un gouvernement cependant jugé illico illégitime par les tenants de cette gauche défaitiste et amère qui ont vu, par ce vote, leurs influences sur les décisions nationales réduites en peau de chagrin.

 

Ainsi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou répète, depuis sa nomination, à l’envie, en direction de l’international qu’il n’y aura pas de ‘’Palestine’’ sans qu’Israël ne soit reconnu par cette dernière comme le foyer du peuple juif. Ou encore que la ‘’Palestine’’ devra être démilitarisée et que les soldats israéliens, seuls ou en compagnie de tiers, seront pendant plusieurs décennies à la surveillance de ce territoire. Uniquement ainsi sera respectée sa troisième condition. A savoir la fin de toutes hostilités et réclamations  à l’état juif.

 

Son Ministre des Affaires étrangères, Avigdord Libermann, quant à lui, en complémentarité, a précisé à l’Onu que si la décision inique de rendre l’état à naître nettoyé ethniquement de tous juifs était imposée, la frontière entre les deux états devra être déplacée de telle sorte qu’elle englobe un maximum d’Arabes israéliens aux fins de les déchoir de la nationalité israélienne puis de les naturaliser citoyens ‘’palestiniens’’. Position politique qui affirme l’égalité des belligérants devant les décisions à venir.

 

Comme on peut le constater, depuis près de dix-neuf mois, les exigences israéliennes pour une paix réelle, juste, durable et non fictive sont de retour sur le devant de la scène. Des revendications devant devenir, par leur répétition et le temps, un refrain que la classe politique internationale ne pourra escamoter mais aussi sonnant le glas de cette ‘’paix’’ de gauche qui aurait eu, au final, un goût de cendres principalement pour les Israéliens et plus généralement pour le peuple juif dans son ensemble contraint de retrouver son statut d’apatride.

                                                                                                                                                                          

Victor PEREZ ©

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 16:50

 

MFA - Officiel 

Conditions préalables palestinienne aux
pourparlers de paix 27-Sep-2010

 

Netanyahu and Abbas in J'lem 15Sep10

 

Source : http://www.mfa.gov.il/MFAHeb/Diplomatic+updates/Events/

The_resumption_of_direct_talks_between_Israel_and_the_Palestinians_

010910.htm

Traduction :ambisrael

Après l’expiration de la période du moratoire de dix mois de gel sur la colonisation, l’Autorité palestinienne [AP] a annoncé des conditions préalables à la poursuite des négociations de paix avec Israël : cesser toute construction dans les quartiers juifs et les implantations au-delà de la ligne de cessez-le-feu de 1948.

En réaction, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré hier :


« J’appelle le président Abbas à poursuivre les pourparlers francs et sincères que nous venons juste de commencer, afin de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples. » Le Premier ministre Netanyahu a ajouté: « J’espère que le président Abbas va poursuivre ses négociations et continuer avec moi, sur la voie de la paix, que nous avons commencé il y a trois semaines seulement… Israël a accompli des progrès considérables en vue d’aider les Palestiniens en assouplissant les restrictions imposées pour améliorer leur qualité de vie, tant en Judée et en Samarie, que dans la bande de Gaza et je dis au président Abbas : ‘pour l’avenir de nos deux peuples, concentrons-nous sur ce qui est vraiment important. Marchons d’un pas accéléré et sincère afin de parvenir à un accord cadre de paix historique dans l’année en poursuivant nos discussions. »

 

Contexte

Israël cherche à parvenir à un règlement de paix négocié avec ses voisins palestiniens dès que possible. Par conséquent, Israël est opposé au pré-conditionnement des pourparlers de paix en général, et à cette dernière condition palestinienne en particulier, pour les raisons suivantes :

• Les conditions préalables sont contre-productives

Selon l’Etat d’Israël, les conditions préalables de ce genre sont contre-productives pour la paix.

 
Les pourparlers de paix devraient être utilisés comme une occasion de résoudre les différences, non pas de créer de nouveaux obstacles. Les États-Unis et Israël ont fait clairement état dès la reprise des négociations directes à Washington il y a trois semaines, que les pourparlers directs israélo-palestiniens seraient effectués sans conditions préalables. Les conditions préalables palestiniennes avaient déjà retardé les négociations pendant 18 mois. Pourtant, presque immédiatement dès que ces négociations directes ont repris, les Palestiniens ont à nouveau transformé leurs conditions préalables à des pourparlers en désaccord entre les parties.

• Les conditions préalables ne sont pas une ‘tactique réciproque’ S’il est naturel que les deux parties aient des revendications concernant les actions de l’autre, Israël ne les utilise pas comme une menace pour sortir des entretiens.
Poser des conditions préalables est une tactique palestinienne, non utilisés par Israël. Israël pourrait aussi transformer chaque désaccord avec les Palestiniens en conditions préalables à des pourparlers directs. Chaque jour, l’Autorité palestinienne (AP) se tient derrière les incidents conduisant à l’incitation à la haine contre Israël dans les écoles et les médias palestiniens. L’AP mène également une campagne internationale visant à délégitimer Israël. Et il y a un problème encore plus fondamental que la tenue des pourparlers de paix avec le président Mahmoud Abbas qui peut être une perte de temps alors que la moitié du peuple palestinien est contrôlée par le Hamas – une organisation terroriste qui appelle ouvertement à la destruction d’Israël. Toutes ces questions donneraient des raisons légitimes à Israël de ne pas négocier. Mais Israël essaie de trouver des solutions à la table des négociations, sans chercher d’excuses pour s’en éloigner.

• Aucune condition préalable sur les implantations ne peut se justifier La "colonisation" israélienne n’a rien de nouveau et n’a jamais empêché les discussions dans le passé. En effet, les "colonies" n’ont jamais empêché Israël de participer à des négociations sérieuses et à faire de nombreux compromis en faveur de la paix.


Pour les 17 dernières années, les Israéliens et les Palestiniens ont négocié sans que les Palestiniens mettent comme condition préalable à des entretiens leur demande de gel de la "colonisation". Le président Abbas a négocié avec Ehud Olmert pendant plus d’un an tandis que la construction de "colonies" se poursuivait – négociations au cours desquelles Abbas est presque parvenu à un accord.

Israël a démontré à maintes reprises que la question des "colonies" ne fait pas obstacle à des négociations sérieuses et aux compromis en faveur de la paix. La paix a été réalisée avec l’Egypte et la Jordanie, l’accord d’Oslo a été signé avec l’Autorité palestinienne, et Israël s’est désengagé de Gaza – malgré les "colonies". Il n’y a donc pas de justification historique à boycotter les pourparlers de paix en raison de la question des "colonies".

• Toute exigence de conditions préalables cause des retards inutiles.

Après avoir perdu 9 mois, l’Autorité palestinienne menace maintenant d’un nouveau report le progrès actuel vers la paix.

En Novembre dernier, le gouvernement d’Israël a fait quelque chose que le secrétaire américain Clinton a qualifié à juste titre de ‘sans précédent’. Il a décidé d’un moratoire de 10 mois sur la construction de logements nouveaux dans les colonies. Ce moratoire a imposé à la politique israélienne de ne pas construire de nouvelles colonies et de ne pas exproprier les colonies existantes de terres supplémentaires. Israël dit explicitement que le moratoire était une mesure de confiance en gelant un temps toute construction pour faciliter l’entrée des Palestiniens en pourparlers directs.

Malheureusement, l’Autorité palestinienne a officiellement rejeté le moratoire comme inacceptable et a choisi de ne pas entamer des négociations durant cette période. Après avoir perdu neuf mois en restant à l’écart, les Palestiniens menacent maintenant de se retirer de la table des négociations si leur demande de prolongation du moratoire n’est pas respectée. Les Palestiniens jugeaient ce moratoire inacceptable et ils disent maintenant qu’il est essentiel. Un temps précieux a été gaspillé, et leur posture risque d’en faire perdre maintenant encore. Des négociations sérieuses doivent commencer, où Palestiniens et Israéliens montrent qu’ils peuvent surmonter leurs divergences par le dialogue plutôt que par une exigence préalable.

• Les conditions préalables nuisent à un compromis négocié
Israël est déterminé à parvenir à un accord-cadre de paix avec les Palestiniens dans l’année à venir. Cela exigera des compromis sur de nombreuses questions difficiles. L’Etat d’Israël pose la question suivante, « si nous ne pouvons pas trouver un compromis temporaire à la construction dans les "colonies" au cours de la prochaine année, comment allons-nous trouver des compromis permanent sur les questions plus difficiles qui nous divisent ? » La capacité des parties à surmonter avec succès des divergences sur la construction des colonies est à bien des égards un test décisif de leur capacité à résoudre les problèmes historiques encore plus complexes qui nous guettent dans ces pourparlers.

Il convient de rappeler que la question principale n’est pas l’accord sur les « colonies » (en anglais, settlements), mais « l’accord de paix » (en anglais, settlement). Israël est prêt à discuter toutes les questions essentielles du conflit, y compris l’avenir des "colonies" juives dans les territoires contestés. Les Palestiniens mettront leurs positions sur la table et Israël également. C’est là que la question des "colonies" doit être traitée.

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 09:52

 

 


L’Évènement politique francophone de l’année en Israël

avec

Le Dr Emmanuel NAVON

 

Cliquez pour le détail sur la bannière

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L’Évènement politique francophone de l’année en Israël

L’organisation Im Tirtsou (« Si vous le voulez ») est devenue le porte-drapeau du renouveau sioniste en Israël.  C’est la seule organisation qui lutte contre les tendances post et antisionistes dans les universités et dans les médias israéliens, et qui milite auprès du Gouvernement et de la Knesset pour restaurer les valeurs et les buts du sionisme.

Né d’un mouvement estudiantin, Im Tizu veut rassembler toutes les franges de la société israélienne, en particulier les Olim.  En se joignant à Im Tirtsou, les Olim francophones auront un pouvoir de lobbying à la Knesset et pourront faire entendre leurs opinions dans les médias israéliens.

Venez nous rejoindre dans l’évènement politique de la rentrée organisés par Im Tirtsou à Ashdod en présence de Ronen Shoval (Président de Im Tirtsou), d’Emmanuel Navon (Universitaire et homme politique), et de George Élia Sarfati (Professeur des Universités), ainsi que la députée (Likoud) Tsipi Hotoveli.

 

Jeudi 21 octobre 2010

Endroit : Salle « Shevi Zion » 25 rue Sinai

Heure : 19 heures.

 

Pour plus d’informations sur Im Tirtsou www.imti.org.il 

 

« Si vous le voulez, ce n’est pas un rêve » (Théodore Herzl)


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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 12:24

 

 

 

Discours du Président de l’Etat d’Israël au Sommet des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement


New York, 21 septembre 2010

« L'histoire s’est écrite dans le sang. La plupart des guerres ont été menées pour gagner du territoire. Aujourd'hui, la science, la créativité et les connaissances remplacent la terre comme source de richesse. La terre peut être conquise. Pas la science. La science est mondiale, sans frontières. Les armées ne peuvent la conquérir.
Pourtant, de nouveau, des terroristes sans foi ni loi sèment la violence causée par des différences idéologiques, des disparités sociales et le fanatisme pur. Le nouveau millénaire doit libérer le monde des effusions de sang, de la discrimination, de la faim, de l'ignorance, des maladies.
La science moderne est capable d'apporter des réponses nouvelles. Dans les dix prochaines années il y aura une explosion de connaissances. Les capacités informatiques ont été multipliées par un million au cours des 25 dernières années. Les scientifiques s’y risquent dans leur cerveau.

Monsieur le Président,

Je me suis exprimé au nom d’un petit peuple situé sur un tout petit territoire. Nous avons connu la renaissance en dépit du meurtre d’un tiers de notre peuple. La Shoa. Nous étions seuls. Notre territoire a été attaqué 7 fois en 62 ans. A nouveau, nous étions seuls.
Sans jamais abandonner l’espoir, nous avons développé notre savoir. Nous avons découvert que l’avenir nous appartenait. Nous avons appris que le peuple peut enrichir la terre autant que la terre peut nourrir le peuple.
Israël est le produit d’un état d’esprit pionnier, et non pas du capital financier.
En dépit des guerres, nous avons fait la paix avec l’Egypte et la Jordanie. La dispute territoriale avec le Liban a pris fin, ce qui a été reconnu par l’ONU.
Nous avons quitté Gaza sur notre propre initiative. Complètement. Nous négocions à présent avec les Palestiniens pour mettre en place une solution en deux Etats : un Etat Juif, Israël et un Etat arabe, la Palestine. Il n’existe aucune alternative pacifique. Alors, je suis convaincu que nous réussirons.
Nous sommes prêts à entrer immédiatement en négociations directes avec la Syrie.

Monsieur le Président,

Nous sommes engagés dans les objectifs de Développement du Millénaire. Nous partageons la lourde tâche de sauver le monde de la guerre et de la faim. Sans la paix, la pauvreté demeure. Sans nourriture, la paix ne peut l’emporter.
Des hommes d’Etat ont mobilisé leur puissance politique pour parvenir à la paix. Des scientifiques peuvent permettre à la terre de produire davantage de nourriture. Nous avons développé une agriculture basée sur la science.
Nos agriculteurs produisent 8 fois plus que les anciennes nations. Le besoin en eau a été réduit de moitié. Nous utilisons la désalinisation, le recyclage, l’irrigation par le goutte-à-goutte et par l’électronique, la bio-diversité nous permet de créer de nouvelles semences et d’enrichir les récoltes.
Il y a cinquante ans, un fermier israélien produisait de la nourriture pour 15 personnes. Aujourd’hui, il en produit pour 120. La contribution du fermier au PNB équivaut à celle d’un ingénieur en haute technologie. Pour cultiver la terre, vous devez cultiver l’éducation et améliorer la santé.
C’est ainsi que nous avons imposé l’éducation obligatoire pour tous, de 5 à 18 ans. Cela a mis fin à l’illettrisme et nous a permis d’atteindre le taux le plus élevé au monde de scientifiques au m2. Notre système de santé public fournit des traitements mondialement reconnus pour chacun de nos concitoyens.
Nous sommes également l’un des seuls pays au monde à être entré dans le 21ème siècle avec davantage d’arbres que nous n’en possédions au début du 20ème siècle.
Monsieur le Président,
Je suis convaincu que notre parcours est accessible à chacun. Notre expérience est reproductible. Nous sommes prêts à partager notre expérience comme nous l’avons déjà fait auprès de nombreux pays – à travers les agences de l’ONU et bilatéralement. Notre appel comprend également les pays avec lesquels nous n’avons pas établi de liens diplomatiques.
Monsieur le Président,
L’autre jour, le chef en titre de l’Iran a déclaré qu’il n’y avait aucun futur pour Israël au Proche-Orient. Je crois qu’il y a de la place pour chaque personne, chaque nation, chaque religion au Proche-Orient.
Nous croyons que chaque personne a été créée à l’image de Dieu, qu’il n’existe seulement qu’un Dieu et qu’il n’appelle ni à la haine, ni à la menace, ni à la recherche de la supériorité, ni au meurtre. Il y a assez de place pour l’amitié au Proche-Orient.
Mesdames et Messieurs,
Dans ma jeunesse, j’étais membre d’un kibboutz, cultivant une terre aride. Je possédais, comme tous les autres membres, deux chemises et deux pantalons. Le troisième pantalon était réservé uniquement aux fiancés. J’ai eu la chance de porter ce pantalon de flanelle durant mes deux jours de noces. On servait des aubergines en plat principal dans ce kibboutz. La viande était proposée une fois par semaine, mais pas chaque semaine. Il n’existait pas d’argent de poche, pas de fonds propres et peu d’argent collectif.
Nous étions pauvres et heureux. Le genre de bonheur ressenti par celui qui fleurit le désert. Aujourd’hui le kibboutz dispose d’une agriculture prospère et d’une maison d’hôtes rentable. La nourriture y est abondante. C’est au kibboutz, dans l’austérité, que j’ai appris à respecter les pionniers. Et j’y ai développé une affinité avec les esprits novateurs et les mains des travailleurs. En réalité, mon tout premier rêve représentait le monde comme un grand kibboutz. Libre, pacifique, productif.
Monsieur le Président,
J’appelle cette assemblée à répondre à deux défis brûlants : le premier, d’atteler science et technologie en vue d’augmenter la production alimentaire. Et le second, de s’élever ensemble contre le terrorisme. Un monde qui a faim ne sera jamais pacifique.
Un monde terrorisé ne sera jamais gouvernable. Nous devrions nous unir autour d’un espoir commun. Le berceau de nos enfants sera celui de notre vision. »

( traduction : Ambassade d'Israel en France )

Shimon Peres, septembre 2010
Sommet des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:34

 

 

Le Web au service de l’image d’Israël par Gil Hoffman

 

http://blog.feminin.co.il/le-web-au-service-de-limage-disrael-par-gil-hoffman/

 

 

Le site Internet destiné à redorer l’image d’Israël dans le monde est enfin opérationnel, en anglais et en russe, depuis dimanche dernier. Il arrive donc avec un peu de retard puisque Youli Eldestein, ministre de la Diplomatie publique et de la Diaspora, l’avait initialement annoncé pour le mois d’avril. 

Ce site (http://masbirim.gov.il/eng/) livre la position d’Israël face à l’actualité, des conseils pour les « ambassadeurs novices », les mythes et les éléments plus factuels au sujet d’Israël et du monde arabe, ainsi qu’une liste des réalisations israéliennes les plus importantes en science, en médecine et en agriculture. Une version en hébreu est déjà accessible depuis février dernier.

Mission citoyenne

« Ces derniers temps, Israël a fait l’objet d’attaques incessantes à travers le monde entier, jetant le désaveu sur sa politique et son droit à exister », explique Edelstein. « Le rapport Goldstone et l’incident de la flottille turque illustrent parfaitement à quel point il est vital pour chaque citoyen israélien de prendre part à la diplomatie publique d’Israël », a-t-il ajouté. Le ministre a déploré, par ailleurs, différents problèmes techniques et bureaucratiques. « Tout est très, très lent malheureusement, mais cela fait partie de la bureaucratie israélienne. Lorsqu’il s’agit des affaires officielles du ministère, les projets doivent passer entre de nombreuses mains », expliquait-il en juillet.

L’initiative est née à la suite d’un sondage commandé par le ministère et soulignant que 91 % des personnes interrogées estimaient qu’Israël souffre d’une mauvaise, voire d’une très mauvaise, réputation. L’idée est donc d’utiliser les 3 millions d’Israéliens qui voyagent chaque année pour améliorer cette image. Quatre-vint cinq pour cent des sondés se sont dits prêts à représenter l’Etat hébreu à l’étranger.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 05:21

 

Par Martine SROUSSI du blog.feminin.co.il

en partenariat avec aschkel.info et lessakele.

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En fait, il ne dépend que de vous, de nous, pour que ce francophone soit élu à la Knesset. 

  De qui parlons-nous ?

D’un homme jeune, sympatique et surtout d’un homme qui a un programme pour que la communauté francophone sorte de l’ombre.

Dr Emmanuel Navon pour le nommer.

Ecouter sont interview

ECOUTER ICI-copie-1

 

En fait, cela ne dépend que de nous, de toutes les personnes de bonne volonté qui veulent se sentir Israélien sans rien renier de leur passé de francophone pour que Dr Navon puisse accéder à ce poste de Député de la Knesset.

Il se sent prêt à assumer le challenge afin que la communauté francophone soit reconnue au même titre que les autres.

N’en avez-vous pas assez de recevoir des formulaires en Russe ? N’en avez-vous pas assez de voir qu’ils ont réussi, par leur unité, à prendre des postes dans toutes les administrations ? Où trouvez-vous une aide francophone ? Nulle part. Parce que le Français est un individualiste et qu’il pense d’abord à lui au lieu de faire profiter son voisin. Nous avons hérité de ce trait de caractère des Français, différent du Juif. La galout a fait son chemin.  C’est le moment où jamais de s’en débarrasser !

Pour cela, il faudra que tous ceux qui avaient envie d’entrer dans le monde politique israélien, que toutes les personnes qui pensent encore qu’un francophone se perdra sûrement dans ce dédale compliqué des couloirs de la Knesset , bref tous ceux qui ont des ambitions personnelles les oublient et  s’unissent derrière Emmanuel Navon.

 

 

 

 

Nous devrons faire table rase des divisions «égotiques » (j’emprunte ce mot à notre ami Gad) pour faire en sorte que cet homme, qui a toutes les cartes dans les mains, réussisse là où tous ont raté.

Cela ne sera pas facile, les dernières élections municipales l’ont montré, tant à Netanya qu’à Ashdod. Les Français se sont fait remarquer par leurs divisions, ils ont préféré d’autres listes aux listes francophones. Ils n’avaient même pas privilégié les grands partis. Cela ne doit pas se reproduire si nous voulons un représentant francophone à la Knesset. Si nous nous engageons derrière Emmanuel Navon, nous devrons le faire jusqu’à son élection, sans faillir !

Il nous offre la chance de réussir car il en a les possibilités, personnelles et politiques, n’oubliez pas, il ne crée pas son parti, il postule pour entrer dans le grand parti actuellement au pouvoir en Israël : le Likoud.

Maintenant parlons un peu du candidat lui-même. Il est jeune, il est brillant et il a envie de s’investir pour changer les mentalités et les choses.

Jeune : il est né en 1971 à Paris et il est monté en Israël à l’âge de 22 ans. Il est marié et papa de 4 enfants.

Brillant : Spécialisé dans les relations internationales, il est diplômé de Sciences-Po, de l’Université Hébraïque de Jérusalem, entre autres. Ecoutez l’interview de Marc Brzustowski ci-jointe. Il trace un portrait complet du Dr Navon.


Son investissement : Sara Bronstein l’écrit dans son article : «changer la mentalité de ces francophones qu’il n’hésite pas à qualifier d’apathiques face aux problèmes de notre société… » ou encore «Il les incite à jouer un rôle actif, non pas en tant que collectivité mais en tant que simple individu. Comment ? En utilisant tout simplement le garant de toute démocratie : le droit de vote. Les mots d’encouragement se succèdent fréquemment : « bougez-vous, faites, agissez. Rien n’est inéluctable. Impliquez-vous dans un parti, n’importe lequel mais surtout ne restez pas passifs.»

C’est exactement ce que nous devons faire si nous voulons avoir un droit de regard sur la vie de notre pays. Israël est notre pays, à nous de nous coaliser et nous investir ensemble avec Emmanuel Navon. Lors de sa soirée d’introduction à Ashdod (juillet dernier) il a expliqué au public présent ses ambitions : faire d’Israël un meilleur pays, une démocratie forte de l’intérieur autant qu’à l’extérieur. Il dénonce les vrais pouvoirs, ceux qui tirent les ficelles, influencent les décisions de nos dirigeants et pèsent de tout leur poids sur la politique du pays : La Cour Suprême, les Universités, les medias.

A cette soirée, il a répondu le plus sincèrement possible à toutes les questions posées «le politiquement correct » Emmanuel Navon ne connait. Et quand on lui demande «Pourquoi le Likoud ? » Sa réponse est franche, sans détours : « il existe une multitude de petits partis. Ce phénomène entrave la formation de tout gouvernement. Nous nous laissons distraire en votant pour eux et affaiblissons notre efficacité. Il faut tout miser sur les plus grands, Kadima, Likoud, Shas et une fois à l’intérieur d’un de ces groupes politiques, proposer réformes et lois à la Knesset pour tenter de faire bouger les choses. »

Les habitants d’Israël n’ont jamais été plus passifs, déçus et sans illusions sur leurs dirigeants politiques. Ce à quoi rétorque Emmanuel Navon : « Il s’agit de notre pays, Nous avons entre nos mains le pouvoir de le changer ou du moins la responsabilité d’essayer. »

Ce discours est le discours d’un homme qui a bien observé le système politique et ses acteurs, un homme qui ne veut pas être accusé de faire les mêmes erreurs que ses futurs collègues.

A nous de faire comme ces jeunes étudiants que nous décrit Sara Bronstein : Un mouvement d’étudiants et d’universitaires a récemment vu le jour. Son succès ressemble à une vague déferlante. Son nom : Im Tirtzu, ses membres : les citoyens d’Israël, toutes origines et tendances confondues. Im Tirtzu souhaite par son ampleur, influer sur les décisions du pays. Ses membres ont déjà commencé et le mouvement enregistre à ce jour plusieurs victoires: certaines réformes proposées ont été votées à la Knesset. Emmanuel Navon annonce une série de conférences d’Im Tirtzu dans tout Israël.


Le texte entier de S Brownstein


Qu’est-ce qui nous empêche de marcher à ses côtés. Car en fait, ce sera la démarche, Emmanuel Navon n’attend d’être le berger de brebis et moutons qui le suivent bêtement, il attend de nous que nous bougions avec lui.

Comment ? Commencer par donner sa voix pour qu’il puisse figurer parmi les députés du Likoud et faire en sorte que nos droits soient représentés par un homme que nous comprenons.

Une femme s’est inscrite au Likoud à l’issue de la soirée, loin de moi l’idée de vous inciter à faire la même chose mais il faudra bien faire le pas si nous ne voulons pas qu’Emmanuel Navon soit un homme qui aurait pu…

Donnons-lui les moyens de faire… Avant le 29 septembre, date de validation des inscriptions qui lui donneront le droit de participer aux élections de 2012… L’année prochaine !

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 11:27

 

 

Une analyse économique de Jacques Bendelac qui confirme celle d'Emmanuel Navon, l'un des moteurs de la campagne de ce réformateur-né : http://lessakele.over-blog.fr/article-emanneu-55556447.html

 

 

"Emmanuel Navon : Parce la gauche s’est accaparé le monopole de la justice et de la compassion. Or, les monopoles, c’est le contraire du libéralisme. C’est justement parce que je crois au libéralisme économique que je m’oppose aux monopoles qui continuent d’exister dans certains secteurs de l’économie israélienne, et donnent lieu à des salaires trop bas pour beaucoup de personnes, et à des services insuffisants.

Je ne dis pas cela en tant que socialiste – je ne suis pas socialiste – je dis cela en tant que libéral. Ces salaires lamentables, sont le fruit de monopoles, car plus il y a de liberté de marché et de compétition, plus il est difficile de voir des abus de pouvoir économiques. Je cite souvent cette phrase très connue de Montesquieu dans l’Esprit de lois : “Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.” C’est vrai aussi en économie.

C’est justement le socialisme qui crée le plus d’injustices sociales. Je suis contre les injustices sociales et je pense qu’elles sont mieux résolues avec les libertés économiques qu’avec le socialisme."

Source: JPost (Copyrights)


 


http://www.israelvalley.com/news/2010/09/02/28507/

 

ISRAËL ÉCONOMIE – LE REDÉMARRAGE DE L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE PROFITE AUX BANQUES ISRAÉLIENNES: ELLES ONT AFFICHÉ DES PROFITS RECORD AU PREMIER SEMESTRE DE 2010.

SEP 201002

 

 

Par Jacques Bendelac, à Jérusalem
Rubrique: Banque & finance
Publié le 2 septembre 2010

 

banque leumiLa forte croissance du PIB enregistrée depuis le début de l’année (4.1% au premier semestre de 2010) profite principalement à un secteur de l’activité économique: la banque. Au premier semestre de 2010, le secteur bancaire israélien a affiché des profits record: 3,1 milliards de shekels, soit 620 millions d’euros. Et ce n’est pas seulement le résultat d’une bonne gestion: le secteur bancaire est dominé par des quasi-monopoles qui imposent leurs règles aux consommateurs.

Comme tous les ans au mois d’août, les cinq grandes banques d’Israël viennent de publier leur bilan financier semestriel : leurs profits sont impressionnants. En voici les chiffres (profit net) pour le premier semestre de 2010, par ordre décroissant:

- banque Leumi : 1,3 milliard de shekels ;
- banque Hapoalim : 975 millions de shekels ;
- banque Mizrahi-Tfahot : 373 millions de shekels ;
- banque Discount : 301 millions de shekels ;
- banque First International : 215 millions de shekels.

La banque Leumi caracole en tête des banques israéliennes, avec un taux de rentabilité de 11,5%. Au total, les cinq grandes banques israéliennes ont réalisé, en six mois, un profit consolidé de 3,1 milliards de shekels, soit 620 millions d’euros: c’est un bond de 33% par rapport aux profits enregistrés au premier semestre de l’année passée.

L’amélioration du profit des banques confirme-t-elle la reprise de l’activité économique en Israël? Certainement, mais pas seulement. Le profit record des banques est aussi le résultat de la structure monopolistique du secteur bancaire en Israël : un petit groupe de banques se partage le marché, ce qui leur permet d’imposer aux consommateurs leurs conditions : des frais bancaires excessifs, des taux débiteurs prohibitifs, une faible rémunération des dépôts, etc. Le puissant lobby que les banques entretiennent dans les coulisses du pouvoir, à la Knesset et dans certains ministères, n’a pas encore permis de réduire la puissance démesurée de ce secteur.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 07:49

Merci Albert pour ce rappel

aschkel.info et lessakele.

 

Ce que disait Begin à Carter, ce que dira Netanyahou à Obama.................

 

Cliquez 2 fois pour aggrandir

 


 « Qui tient la Judée et la Samarie tient la veine jugulaire d'Israël » -

 (Menahem Begin à Jimmy Carter en 1977) 

 Par Yehuda Avner,

ancien diplomate, conseiller de quatre Premiers ministres, dont Menahem Begin.

 

The Jerusalem Post  du 11/9/2003

Jewish World Review  du Sept. 17, 2003 / 20 Elul, 5763

Titre anglais original : " How to negotiate for 'peace' "
Traduction française : Henri Orquera

 

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Jimmy Carter, fermier cultivateur d’arachides, avait transformé la Maison Blanche en un établissement austère. En accord avec ses convictions calvinistes, il se moulait dans le rôle d’un citoyen-président. Il interdisait qu’on l’appelle Chef, avait presque supprimé le budget loisirs, vendu le yacht présidentiel, réduit la flottille de limousines, et, plus généralement, débarrassé son palais de toutes ses manières, artifices et prétentions. Il portait lui-même son attaché-case.

Aussi, lorsqu’il accueillit le Premier Ministre Menahem Begin à la Maison Blanche, en juillet 1977, avec une cérémonie aussi flamboyante que pour un roi, une salve de 19 coups de canon, une revue de tous les services armés et une parade chorégraphique de la Vieille Garde du Corps des Fifres et Tambours, en livrée blanche, de l’Armée Révolutionnaire, les médias estimaient, avec juste raison, qu’il s’agissait d’une marque de haute estime, ou de pure flatterie.

L’ambassadeur américain, Samuel Lewis, a confié qu’il s’agissait d’un peu des deux : «Le Président était persuadé qu’en traitant Begin avec du miel, il en obtiendrait bien davantage qu’avec du vinaigre

Et, de fait, les discussions avaient démarré d’une manière décente. Les deux dirigeants et leurs conseillers avaient échangé leurs points de vue sur des sujets aussi sensibles que les pourparlers de paix israélo-arabes de Genève, la mauvaise conduite soviétique dans la Corne de l’Afrique, et les menaces de l’Organisation Armée de la Palestine au Sud Liban. Ensuite, il y avait eu une pause, et quand le café avait été servi, le Président [américain] et le Premier Ministre [israélien] l’avaient siroté en silence, chacun jaugeant l’autre, comme si, d’un commun accord, ils se préparaient à ce qui allait suivre.

Ensuite, Begin présenta, d’une manière extrêmement détaillée, la croyance du Likoud au droit inaliénable du peuple juif sur la terre d’Israël. S’agissant du premier sommet entre un Premier Ministre du Likoud et un Président américain, Menahem Begin avait décidé que Jimmy Carter entendrait sa position à la source même.


Le Secrétaire d’État, Cyrus Vance, homme habituellement calme, commença à s’agiter en entendant dire qu’Israël ne renoncerait ni à la Judée, ni à la Samarie, ni à la bande de Gaza. Il soutenait que cela rendrait vain tout plan de paix pour une conférence de Genève.
Le Président pensait de même. Carter affichait un masque de politesse, en regardant ses notes, mais on pouvait voir, à ses mâchoires serrées, qu’il contenait son irritation intérieure. Il répondit, avec son accent de paysan : « Monsieur Le Premier Ministre, mon impression est que votre insistance sur vos droits sur les Territoires et Gaza peut être interprétée comme un signe de mauvaise foi. Elle fera comprendre votre intention de rendre permanente l’occupation militaire de ces zones. Cela mettra un terme à tous les espoirs de négociation. Il serait incompatible avec mes responsabilités de Président des États-Unis de ne pas vous le dire, aussi exactement et aussi sincèrement que je le peux, MONSIEUR BEGIN ! »

Tandis que l’exaspération faisait étinceler ses yeux d’un bleu pâle, Carter martelait : "Il ne peut y avoir d’occupation militaire permanente de ces territoires conquis par la force"

 

Nous, les officiels israéliens, qui étions autour de la table de conférence, dans la Salle du Conseil, où avait lieu la réunion, regardions chacun d’eux du coin de l’œil. Mais Begin s’était préparé à cette rencontre avec ce Président de la période post-Watergate et de renouveau moral, Carter, le prêcheur, sensible à la droiture personnelle.

Puis, Begin se pencha en arrière et se mit à fixer, d’un regard faussement doux, au-dessus de la tête du Président, le vieux chandelier de bronze, qui surplombait la grande table de chêne. Il n’allait pas se laisser bousculer.

Il savait que lui et le Président étaient sur des trajectoires totalement différentes, et qu’il s’agissait d’une confrontation sans issue à propos du cœur du pays biblique. Carter était tout aussi ferme, il ne plierait pas. Néanmoins, Begin devait, d’une manière ou d’une autre, persuader cet homme de jugement, désireux de soigner et de guérir, ce réalisateur énergique à l’esprit empirique d’ingénieur, qu’il voulait vraiment et honnêtement la paix, et que les Territoires n’étaient pas seulement une question de droits historiques, mais aussi une question de sécurité, vitale pour son peuple.

Quand il recommença à regarder Carter, ce fut avec un regard grave et impérieux.

« Monsieur le président, je vais vous confier quelque chose de personnel – non à mon sujet, mais au sujet de ma génération. Ce que vous avez entendu concernant les droits, qui sont ceux du peuple Juif, sur la terre d’Israël, peut vous sembler académique, théorique, voire discutable. Mais pas à ma génération. Pour ma génération de Juifs, ces liens éternels sont des vérités irréfutables et incontournables, aussi anciennes que le temps qui s’est écoulé. Elles touchent au cœur même de notre identité nationale. Car nous sommes une nation ancienne qui revient chez elle. Nous sommes comme une génération biblique de souffrance et de courage. Nous sommes la génération de la Destruction et de la Rédemption. Nous sommes la génération qui s’est relevée de l’abîme sans fond de l’enfer »

 

Sa voix envoûtante avait des accents de réflexion profonde et semblait rejoindre la mémoire des générations. L’âpre ardeur de son langage focalisait l’attention intense des assistants autour de la table.

«Nous étions un peuple sans espoir, Monsieur Le Président. Nous avons été saignés à blanc, non pas une fois, ni deux fois, mais de siècle en siècle, encore et encore. Nous avons perdu un tiers de notre peuple en une génération, la mienne. Un million et demi de ses membres étaient des enfants, les nôtres. Personne n’est venu à notre secours. Nous avons souffert et sommes morts seuls. Nous ne pouvions rien faire. Mais maintenant, nous pouvons. Maintenant, nous pouvons nous défendre nous-mêmes »

 

Soudain, il se mit debout, le visage aussi dur que l’acier, et dit avec intrépidité : «J’ai une carte » - Un aide déroula énergiquement une carte d’un mètre sur deux entre les deux hommes. Et Begin poursuivit : «Cette carte n’a rien de remarquable, c’est une carte standard de notre pays, sur laquelle figure l’ancienne ligne d’armistice, appelée 'Ligne Verte', telle qu’elle a existé jusqu’à la Guerre des Six Jours, en 1967 ».

Il fit courir son doigt le long de la frontière défunte, qui serpente au centre du pays.

 « Et, comme vous le voyez, nos cartographes militaires ont simplement indiqué les très faibles distances de la profondeur de défense que nous avions, lors de cette guerre »

Il se pencha au-dessus de la table et désigna la zone montagneuse, de couleur brun sombre, qui couvre la partie nord de la carte. « Les Syriens tenaient les sommets de ces montagnes, Monsieur Le Président. Nous étions tout en bas » - Ses doigts se posèrent sur les hauteurs du Golan, puis s’arrêtèrent sur la bande de terre verte, en dessous. « Là, c’est la vallée de Hula. Sa largeur est inférieure à 10 miles [16 km]. Ils tiraient au canon sur nos villes et nos villages du sommet de ces montagnes, jour et nuit »

 

Carter regardait, les mains croisées sous le menton.

Les doigts du Premier Ministre allaient maintenant plus au sud, vers Haïfa, il continua :

 « La ligne d’armistice était à moins de 20 miles [32 Km] de notre plus grande ville portuaire » Ensuite, il s’arrêta sur Netanya : « Ici, notre pays se réduisait à une étroite bande, large de 9 miles [moins de 14 Km 500] »

Le Président américain hocha la tête et dit : « Je comprends »

Mais Begin n’était pas sûr qu’il ait vraiment compris. Son doigt tremblait et sa voix grondait : « 14 Km et demi, Monsieur Le Président ! Inconcevable ! Indéfendable ! »

Carter ne fit aucun commentaire.

Le doigt de Begin était maintenant au-dessus de Tel Aviv et martelait la carte : «Ici vivent un million de Juifs, à 12 miles [18 Km] de cette ligne d’armistice indéfendable. Et ici, entre Haïfa, au nord, et Ashkelon, au sud» (ses doigts couraient du haut en bas de la plaine côtière) – «vivent les deux tiers de notre population totale. Et cette plaine côtière est si étroite qu’une attaque par surprise, menée par une colonne de chars, pourrait, en quelques minutes, couper le pays en deux. Car celui qui tient ces montagnes» (l’extrémité de ses doigts tapotait les sommets de la Judée et de la Samarie) «tient la veine jugulaire d’Israël entre ses doigts »

Ses yeux sombres, intenses, balayèrent le visage de marbre du puissant homme assis en face de lui, et, avec la conviction de celui qui a toujours combattu pour tout ce qu’il a obtenu, il déclara de manière lapidaire : «Messieurs, il n’est pas question de revenir à ces lignes. Dans notre environnement impitoyable et implacable, aucune nation ne peut être rendue aussi vulnérable et survivre».

Carter pencha la tête en avant, pour mieux inspecter la carte, mais ne dit toujours rien. Ses yeux étaient aussi indéchiffrables que de l’eau.

 «Monsieur le Président», poursuivit Begin, sur un ton qui ne tolérait pas l’indifférence, «c’est la carte de notre sécurité nationale, et j’utilise ces termes sans emphase et dans leur sens le plus littéral. C’est notre carte de survie. Et la différence entre le passé et aujourd'hui, c’est uniquement cela : la survie. Aujourd’hui, les membres de notre peuple peuvent défendre leurs femmes et leurs enfants. Dans le passé, ils ne le pouvaient pas. En fait, ils devaient les livrer aux tueurs nazis. Nous avons été 'tertiés', Monsieur Le Président… »

Carter leva la tête. « Quel mot est-ce là, Monsieur le Premier Ministre ? »

--  «Tertiés, pas décimés. L’origine du mot 'décimé' est un sur dix. Quand une légion romaine était coupable d’insubordination, un homme sur dix était passé au fil de l’épée. Dans notre cas, ce fut un sur trois – 'tertiés' ! »

Alors, les yeux humides et d’une voix décidée, tenace, et en pesant chaque mot, Begin déclara : « Monsieur, j’en fais le serment devant vous, au nom du peuple juif : cela n’arrivera plus jamais »

Puis l’émotion le submergea. Il crispa ses lèvres, qui commençaient à trembler. Il fixa la carte sans la voir, luttant pour endiguer les larmes qui lui venaient aux yeux. Il crispa les poings et les pressa si fort sur la table, que leurs articulations devinrent toutes blanches. Il se tint là, la tête courbée, le cœur brisé, plein de dignité.

Un silence de mort se fit dans la salle.

Saisi par sa méditation personnelle sur la Shoah infernale, Begin regardait fixement vers le lointain, au-delà de Carter, avec une étrange retenue dans les yeux. C’était comme si, dans sa contemplation, il passait au travers de ce Président baptiste, sudiste, membre du Renouveau, sur cette route à l’intérieur de lui-même, depuis cette intimité juive, profonde, lieu d’une plainte infinie et d’une foi éternelle, et d’une longue, longue mémoire, comme s'il était enfoui là, avec Moïse et les Maccabées.


Carter baissa la tête et se figea dans une attitude d’immobilité respectueuse. D’autres regardaient ailleurs. Le tic-tac de l’horloge ancienne sur la cheminée de marbre devint soudain audible. Une éternité semblait suspendue à chaque battement. Le silence était assourdissant. C’était comme l’éclair d’une résolution nationale de ne jamais revenir à ces lignes [d’armistice].

Graduellement, avec lenteur, le Premier Ministre se dressa de toute sa hauteur, et la salle reprit vie. Carter suggéra respectueusement une pause, mais Begin répondit que ce n’était pas nécessaire.

 

Il avait fait son devoir.

 

 


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