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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 05:59

 

 

Netanyahu: Le Mieczyslaw Corrie »sera dirigé vers Ashdod, l'équipement sera vérifié

 

Ronny Sofer

04/06/2010 00.03

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3898887,00.html

Adapté par Aschkel

pour Aschkel.info et Lessakele

 

Dans une réunion a cet effet hier soir avec sept ministres B.Netanyahu  a déclaré "Nous avons l'intention de diriger le navire vers le port d'Ashdod et de transférer le frêt  à Gaza après un contrôle de sécurité  ."Il semblerait que les organisateurs de cette nouvelle expédition soient d'accord et appellent au calme afin d' éviter toute violence face au contrôle de la part de leurs passagers


"Nous ne permettrons pas aux bateaux d'accéder à Gaza."  a annoncé hier (jeudi) Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, lors d'une réunion extraordinaire à l'ombre de se qui s'est passé la semaine. Le bateau sera dirigé vers le port d'Ashdod, vérifié et l'aide sera acheminé comme toute celle conyoyée habituellement à Gaza.Le "Mieczyslaw Corrie" devrait arriver au cours de ce week-end en vue de la côte israelienne.

  

Dans le même temps, Netanyahu pourrait assouplir sa politique concernant "le blocus" par Israël et ce à la suite des  affrontements meurtriers avec les passagers du "Marmara".

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 20:25

 

 

Merci à MICHELLE

Merci à ELLIE

Merci à HANNA

 


pour Aschkel.info et Lessakele

 

Flottille de Gaza: Déclaration du PM Netanyahu


 


Israël Premier ministre Benjamin Netanyahu

Le 1er juin 2010 (19 Sivan 5770)

 

"La nuit dernière, un incident regrettable est survenu, au cours duquel des personnes ont été tuées et d'autres, blessées. Les soldats de Tsahal, qui se sont vus contraints de défendre leur vie, ont été également blessés. Cet incident regrettable a été le résultat d'une provocation intentionnelle des forces qui soutiennent l'Iran et son enclave terroriste, le 'Hamas, dans la Bande de Gaza. Cette enclave, le 'Hamas, a tiré des milliers de missiles sur l'Etat d'Israël, et en amasse des milliers d'autres.

C'est un cas de légitime défense. Israël ne peut pas autoriser la libre circulation d'armes du, et en direction de, la base terroriste du 'Hamas à Gaza. C'est une base terroriste soutenue par l'Iran. Elle a déjà tiré des milliers de roquettes sur les villes israéliennes et cherche à en importer des milliers d'autres. C'est la raison pour laquelle Israël doit vérifier les biens qui pénètrent à l'intérieur de Gaza.  Mais c'est aussi une situation claire d'autodéfense parce qu'alors que nos soldats inspectaient ces bateaux, ils ont été attaqués, presque lynchés. Ils ont été confrontés à des clubs, des couteaux, et même probablement exposés directement à des coups de feu, ils devaient se défendre - ils allaient être tués.

 

Israël s'oppose au lynchage de ses soldats, comme n'importe quel autre pays qui se respecte le ferait.

 

Notre politique est simple. Nous disons "Tout bien, toute aide humanitaire à Gaza, peut entrer.  Ce que nous voulons prévenir, c'est les tentatives d'introduction de matériel de guerre - missiles, roquettes, et les pièces pouvant servir à la construction de missiles et de roquettes. C'était la  politique que nous avons ordonnée pour la flottille hier - qui n'était pas une simple et innocente flotille - d'amener leur cargaison à  Ashdod. Nous leur avons dit que nous examinerions leur cargo et autoriserions les biens qui ne pourront être utilisés comme des armes ou des matériaux de blindage pour le 'Hamas à Gaza.

Cinq des six bateaux ont accepté ces conditions sans violence. Apparemment, le sixième bateau, le plus grand, qui avait à son bord des centaines de personnes, avait prémédité un plan destiné à porter atteinte aux soldats de Tsahal.

Quand les premiers soldats sont descendus sur le pont du navire, ils ont été attaqués par un violent mouvement de foule et ont été dans l'obligation de défendre leurs vies. C'est dans ce contexte que se sont passés les évènements tragiques qui ont suivi.

 

Nous avons une politique simple, qui se poursuivra. Cette politique est : pas d'argument ou de combat contre la population de Gaza.

Nous souhaitons les autoriser à continuer de mener leurs activités régulières. Nous voulons prévenir toute crise humanitaire à Gaza, mais nous nous battons contre l'organisation du 'Hamas, qui menace les citoyens d'Israël et lancent des missiles sur des villes israéliennes.

 

C'est notre devoir de défendre les citoyens d'Israël, de protéger les villes d'Israël et d'assurer la sécurité de l'Etat d'Israël - et nous continuerons."

Binyamin Netanyahou

(Traduction effectuée par Aestilli Ellie @ L'Argument)

 

Déclaration du Premier Ministre Benjamin Netanyahu
 
“No Love Boat”
 
pmo.gov.il

 
Adaptation française Hanna sur sionisme.xooit.com



« Ce n'était pas un Bateau d’Amour » 
 
Encore une fois, Israël fait face à l’hypocrisie et à une précipitation erronée de jugement. Je suis désolé, ce n'est pas la première fois. L’année dernière, Israël a agi pour empêcher  les tirs de roquettes du Hamas sur les villes d’Israël. Le Hamas a tiré sur nos civils en se cachant derrière les civils. Israël, a agit de façon exemplaire, pour éviter de blesser des civils palestiniens. Pourtant c'est Israël et non le Hamas, qui a été accusé par l’ONU de crimes de guerre. 

Aujourd'hui, malheureusement, la même chose semble se reproduire. 

Mais voici les faits. Le Hamas fait passer, clandestinement, des milliers de fusées iraniennes, des missiles et autres armes – la contrebande vers Gaza à pour but de tirer sur les villes d’Israël. Ces missiles peuvent atteindre Ashdod et Beer Sheva – ce sont des grandes villes israéliennes. Et j’ai le regret de dire que certains d’entre eux peuvent atteindre désormais, Tel Aviv, et très bientôt la banlieue de Jérusalem. D’après les informations dont nous disposons, les livraisons prévues, incluent des armes qui peuvent aller plus loin, encore plus loin et plus profondément dans Israël. 

En vertu du droit international, et sous le bon sens et la décence commune, Israël a parfaitement le droit d’interdire ces armes et d’inspecter les navires qui pourraient les transporter. 

Ce n’est pas un défi théorique ou une menace théorique. Nous avons déjà interdit les navires à destination du Hezbollah et du Hamas en provenance d’Iran, contenant des centaines de tonnes d’armes. Dans un navire, le Francop, nous avons trouvé des centaines de tonnes de matériel de guerre et des armes destinées au Hezbollah. Concernant un autre cas célèbre, le Karine A, des dizaines de tonnes d’armes étaient destinées au Hamas par l’Iran via un transfert à Gaza. Israël ne peut tout simplement pas permettre la libre circulation, par mer, d’armes et de matériel de guerre destinés au Hamas. 

Je vais aller plus loin encore. Israël ne peut pas permettre à l’Iran de créer un port en méditerranée à quelques dizaines de kilomètres de Tel Aviv et de Jérusalem. Et je voudrais aller encore plus loin. Je dis aux dirigeants responsables de toutes les nations. La communauté internationale ne peut se permettre d’avoir un port iranien en Méditerranée. Il y a quinze ans, je mis en garde contre un développement iranien, c’est ce qui a fini par se passer – les gens reconnaissent maintenant le danger. Aujourd'hui je préviens de cette volonté imminente de permettre à l'Iran d'établir un port naval directement à côté d’Israël, directement à côté de l'Europe. Les mêmes pays qui nous critiquent aujourd’hui doivent savoir qu’ils seront ciblés demain. 

Pour cela et pour d’autres raisons, nous avons le droit d’inspecter le fret destiné à la bande de Gaza.

Et voici notre politique. C’est très simple : Les biens humanitaires et autres peuvent entrer, les armes et le matériel de guerre ne le peuvent pas. 
Et nous laissons vraiment des marchandises entrer dans la bande de Gaza. Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Chaque semaine, une moyenne de dix mille tonnes de marchandises entre dans la bande de Gaza. Il n’y a pas de pénurie alimentaire. Il n’y a pas de pénurie de médicaments. Il n’y a aucun manque de marchandises. 

Pour cette occasion, nous avons fait plusieurs offres – offre de livrer les marchandises étant à bord de la flottille pour Gaza après une inspection de sécurité. L’Egypte a fait des offres similaires. Et ces offres ont été rejetées à maintes reprises. 

Ainsi, notre personnel de la marine n’avait aucun autre choix, que de monter à bord de ces navires. Maintenant, sur cinq des navires, nos marins n’ont rencontré aucune violence sérieuse par conséquent, il n’y a eu aucune blessure grave à bord de ces navires. Mais sur le grand navire, quelque chose de très différent est arrivé. 

Notre personnel naval, alors qu'il mettait pied à bord du navire – vous pouvez le voir dans les vidéos – le premier soldat – a été accueilli par une foule violente. Ils ont été poignardés, ils ont été matraqués, ils ont essuyé des tirs. J’ai parlé à certains de ces soldats. L’un d’entre eux a été poignardé dans l’estomac, un autre a reçu une balle dans le genou. Ils allaient être tués et ils devaient agir en légitime défense.





 
Il est très clair pour nous que les agresseurs avaient préparé leur action brutale, à l’avance. Ils appartenaient à un groupe extrémiste qui a soutenu des organisations terroristes internationales et qui soutient aujourd’hui l’organisation terroriste appelée Hamas. D'avance, ils avaient apporté avec eux des couteaux, des barres de fer, ainsi que d’autres armes. Ils ont scandé des cris de guerre contre les Juifs. Ceci, vous pouvez l’entendre sur les bandes sonores qui ont été enregistrées.  Ce n’était pas un bateau d'amour. C’était un bateau de haine. Ce n’étaient pas des pacifistes. Ce n’étaient pas des militants de la paix. C’était des personnes violentes supportant le terrorisme.

 



Je pense qu'en toute évidence les vies des marins israéliens étaient en danger . Si vous êtes un observateur impartial , en regardant ces vidéos, vous comprendrez cette vérité élémentaire . Mais j’ai le regret de dire que pour beaucoup , dans la communauté internationale, aucune preuve ne prévaut . Israël est coupable jusqu'à preuve du contraire. 

Une fois encore, nous disons , Israël a le droit de se défendre, mais Israel est condamné toutes les fois qu'il exerce ce droit. Aujourd'hui , vous le savez , un droit que vous ne pouvez pas appliquer n’a aucune signification . Et vous connaissez de quelle façon nous appliquons ce droit - dans des conditions de contrainte, quand nos villes sont ciblees par les roquettes , quand nos soldats sont en danger de mort - vous savez que nous l'appliquons d'une manière conforme à toute norme internationale. J'ai parlé aux principaux dirigeants du monde, et je dis la même chose aujourd'hui à la communauté internationale: qu’auriez-vous fait ? Comment auriez-vous arrêter des milliers de roquettes destinées à attaquer vos villes, vos civils, vos enfants? Comment devraient se comporter vos soldats en de pareilles  circonstances ? Je pense que dans votre cœur, vous connaissez tous la vérité. 

Israël regrette les pertes de vie. Mais nous ne nous excuserons jamais de nous défendre. Israël est en droit d'empêcher la pénétration d’armes meurtrières en territoire ennemi . Et les soldats israéliens sont en droit de défendre et leur vie et leur pays. 

Cela peut paraître comme un appel inconcevable, ou une demande irrealisable , ou une revendication impossible, mais je le fais quand même: Israël ne doit pas être mis dans une catégorie à part . L'Etat juif a le droit de se défendre comme n'importe quel autre Etat. 

Merci. 

 




 MFA Newsletter

 

Gaza flotilla: Statement by PM Netanyahu 

This regrettable incident was the result of an intentional provocation of forces which support Iran and its terrorist enclave, Hamas, in the Gaza Strip. 

 

Israel Prime Minister Benjamin Netanyahu
Israel Prime Minister Benjamin Netanyahu 

Last night a regrettable incident occurred, during which people were killed and others were injured. IDF soldiers who were compelled to defend their lives were also injured. This incident was the result of an intentional provocation of forces which support Iran and its terrorist enclave, Hamas, in the Gaza Strip. This enclave, Hamas, has fired thousands of missiles at the State of Israel, and it is amassing thousands more.

This is a clear case of self-defense. Israel cannot allow the free flow of weapons, of and rockets and missiles to the terrorist base of Hamas in Gaza. It's a terrorist base supported by Iran; it's already fired thousands of rockets at Israeli cities; it seeks to smuggle in thousands of more, and this is why Israel must inspect the goods that come into Gaza. It's also a clear cut of self-defense because as our soldiers were inspecting these ships, they were attacked - they were almost lynched. They were attacked with clubs, with knives, perhaps with live gunfire, and they had to defend themselves - they were going to be killed. Israel would not allow its soldiers to be lynched and neither would any other self-respecting country.

Our policy is simple. We say: any goods, any humanitarian aid to Gaza, can enter. What we want to prevent is their ability to bring in war materiel - missiles, rockets, the means for constructing casing for missiles and rockets. This has been our policy and yesterday we told the flotilla - which was not a simple, innocent flotilla - to bring their goods into Ashdod. We told them that we would examine their cargo and allow those goods that could not be used as weapons or shielding materials for Hamas into Gaza. 

Five of the six ships accepted these terms without violence. Apparently, the sixth ship, the largest, which had on board hundreds of people, had a premeditated plan to harm IDF soldiers. When the first soldiers dropped down onto the deck of the ship, they were attacked by a violent mob and were compelled to defend their lives. That is when the unfortunate events took place.

We have a simple policy, which will continue. That policy is: we have no argument or fight with the population of Gaza. We are interested in allowing them to continue their regular routines. We want to prevent any humanitarian crisis in Gaza, but we are fighting the Hamas organization, which threatens the citizens of Israel and fires missiles at Israeli cities. It is our duty to defend the citizens of Israel, protect Israel’s cities and ensure the security of the State of Israel - and we will continue to do so.

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 21:31

LE RETRAIT DE LA NATIONALITE AUX ESPIONS, UN BON DEBUT


Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

 

 

pour lessakele. et aschkel.info

 


Ce 26 mai 2010, l’Assemblée plénière de la Knesset a adopté une proposition de loi proposée par le parti d’Avigdor Libermann, visant à retirer la nationalité israélienne à des personnes qui se livrent à des activités d’espionnage en faveur d’organisations terroristes. Il est vrai que ces derniers temps, le nombre de personnes arabes israéliennes impliquées dans des actes d’espionnage au profit du Hezbollah est en nette augmentation. En mars 2010, un Arabe israélien âgé de 23 ans a été condamné à cinq ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage au profit du Hezbollah. Le 24 mai 2010, s’ouvrait devant le Tribunal de district de Tel-Aviv, le procès d’une Israélienne âgée de 23 ans, accusée d’« espionnage aggravé » pour « divulgation de documents secrets avec l’intention de porter atteinte à la sécurité de l’État », durant son service militaire obligatoire, entre 2005 et 2007. Le 10 mai 2010, deux arabes israéliens ont été arrêtés pour ce motif (provoquant des protestations au sein de la minorité arabe d’Israël) : le 27 mai 2010, le Tribunal de Haifa a inculpé l’un d’eux pour espionnage au profit du Hezbollah, notamment pour des faits de « contacts avec un agent étranger », « conspiration pour aider l’ennemi en temps de guerre », espionnage au profit du Hezbollah ». Le même jour, le second (universitaire), devait être inculpé par le Tribunal de district de Nazareth pour des faits similaires.


Il n’est, bien évidemment, pas concevable que des personnes dotées de la nationalité israélienne se livrent à des actes portant atteinte à l’Etat hébreu ou agissent contre les intérêts supérieurs de la nation juive. Pour autant, la perspective d’un retrait légal de la nationalité israélienne aux espions a fait bondir le député du parti arabe Balad, Jamal Zahalka pour qui le texte serait inconstitutionnel. Selon lui, cette loi, adoptée uniquement pour être agréable au parti Israël Beitenou,  devrait être proscrite par les lois pénales. En fait, le combat de ce député contre le retrait de la nationalité israélienne n’est pas nouveau. Déjà, en novembre 2008, il s’était insurgé contre un projet de loi visant à « retirer la nationalité et les droits de pension à des parlementaires suspectés d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Il avait alors qualifié la procédure engagée contre Azmi Bishara (fondateur du parti politique Balad en 1996) de « vindicative, raciste et contraire à la loi internationale ». Pour lui, un tel retrait de la nationalité israélienne ne se justifiait pas, bien qu’Azmi Bishara se soit rendu dans des pays ennemis (Liban et Syrie), ait porté assistance à l’ennemi en échange d’argent, et ait entretenu des contacts avec l’organisation terroriste Hezbollah.


Israël doit pourtant être cohérent avec ses principes fondateurs. La Déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël de 1948 a en effet invité les habitants arabes « à préserver les voies de la paix et à jouer un rôle dans le développement de l’Etat sur la base d’une citoyenneté égale ». Bien que l’Etat juif n’ait pas opéré de distinction entre les concepts de « citoyenneté » (ezrahout)  et de « nationalité » (léoumaout) et que le terme « ezrahout » (employé dans la Déclaration de Ben Gourion) soit traduit indifféremment par citoyenneté ou nationalité, son bénéfice aux personnes arabes est conditionné par la « préservation des voies de la paix » même s’il n’est pas exigé d’eux qu’ils renoncent à leur langue, leur culture, leur religion, voire qu’ils accomplissent le service militaire (sauf pour les Druzes, les Circassiens ou les Bédouins théoriquement réputés fidèles à Israël).


Ainsi, la citoyenneté ou la nationalité israélienne suppose, à tout le moins, des intéressés, qu’ils soient animés d’un sentiment d’appartenance et d’une loyauté à l’égard de l’Etat juif, sauf à en perdre le bénéfice.


C’est d’ailleurs le sens de la Loi internationale. Rien n’interdit le retrait de la nationalité d’une personne en cas d’attitude déloyale à l’égard du pays de résidence. C’est ce qui ressort des principes des Droits de l’Homme puisque si selon l’article 15 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme « chacun a droit à une nationalité », l’article 8 de la Convention sur la réduction des cas d’apatridie (n° 989 U.N.T.S. 175, entré en vigueur le 13 décembre 1975.), a prévu la possibilité pour un Etat de priver un individu de sa nationalité, en cas de manque de loyauté à l’égard de l’Etat contractant, notamment (d’après la liste fournie par le texte), en cas de concours apporté à un autre Etat, de comportements qui portent atteinte aux intérêts essentiels de l’Etat, d’allégeance à un autre Etat, de répudiation de l’allégeance à l’Etat….


Le principe d’un retrait de nationalité se rencontre d’ailleurs dans tous les pays, démocratiques ou non. En mai 2010, un Tribunal administratif fédéral suisse a décidé de déchoir de sa nationalité, un ressortissant suisse d’origine turque pour polygamie. En avril 2010, le Ministre français de l’Immigration Eric Besson a examiné les conditions permettant de déchoir de sa nationalité française une personne l’ayant acquise par mariage en 1999, soupçonnée de polygamie, de fraudes aux prestations sociales et d’appartenance à la mouvance radicale du Tabligh. L’Egypte est également concernée par de telles mesures : la Haute Cour Administrative doit statuer dans ce sens, en juin 2010, concernant un égyptien ayant épousé une israélienne (alors même que l’Egypte est en paix avec Israël depuis 1979).


Rien n’interdit donc à Israël d’étendre le retrait de la nationalité (ou de la citoyenneté israélienne) à toute personne qui ne se sentirait pas concernée par le devenir de l’Etat en tant qu’Etat juif, ce qui est le cas d’un nombre grandissant d’arabes israéliens. En 2009, 82% des arabes israéliens ont voté pour des partis arabes qui embrassent les thèses nationalistes palestiniennes. Il y a tout d’abord la Liste arabe unie pour le renouveau (Raam-Taal en hébreu), coalition du Parti démocratique arabe (PDA), du Mouvement islamiste (d’obédience Frères musulmans), et du Mouvement arabe pour le changement dirigé par Ahmed Tibi (ancien conseiller de Yasser Arafat). Sont également représentés à la Knesset, l’Assemblée démocratique Nationale (Balad), et les communistes du Front démocratique pour la paix et l’égalité (Hadash). Or, dans ces partis, les élus souhaitent rester israéliens tout en soutenant l’Autorité palestinienne, la création d’un Etat palestinien et le retour des « soi-disant » réfugiés palestiniens en Israël. Résultat, un nombre grandissant de jeunes arabes (1874 en 2009 dont un tiers de Druzes) ont refusé de servir dans l’armée. Si ces personnes ne se sentent pas en adéquation avec l’Etat juif, qu’ils rejoignent donc le futur Etat palestinien et cessent d’être Israéliens.


Le retrait de la nationalité israélienne doit également être étendu aux députés arabes de la Knesset qui violent leur serment d’allégeance à l’Etat juif (imposé par l’article 15 de la loi fondamentale sur la Knesset du 12 février 1958). Rappelons d’ailleurs que l’article 16 de cette loi prive les députés de leurs prérogatives tant qu’ils n’ont pas effectué cette déclaration d’allégeance, l’article 16 A interdisant même de déclarer allégeance à l’Etat d’Israël en cas de bénéfice d’une autre citoyenneté. Si donc, les députés arabes de la Knesset se considèrent Palestiniens, libre à eux. Mais dans ce cas, qu’Israël applique la Loi fondamentale, les prive du bénéfice du statut de membre du parlement, et organise le retrait de leur citoyenneté israélienne.


En somme, pour incarner l’Etat juif et être reconnu comme tel, il suffit simplement d’appliquer les outils démocratiques légaux et internationaux.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 04:30
Le coût de la politique routinière pour le Peuple d’Israël.

Natan Sharansky

Jerusalem Post - Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

mercredi 19 mai 2010


 
The cost of politics-as-usual to Am Yisrael
Les factions de la Knesset doivent penser à large échelle. Nous approchons de nouveau de la fête de Chavouot, où nous lisons le Livre de Ruth. De nouveau, nous lirons les lignes enthousiasmantes de Ruth, arrière grand-mère du Roi David : « Là où tu iras j’irai, et où que tu habiteras j’habiterai ; ton Peuple sera mon Peuple, et ton D.ieu sera mon D.ieu. Où tu mourras je mourrai et j’y serai enterrée ». Et de nouveau, comme au cours des 15 dernières années, quand je lirai ces mots, je penserai à ceux aujourd’hui parmi nous qui ont prêté le serment de Ruth ».

Je parle de quelques 350.000 citoyens (5 % de la population du pays) qui sont venus ici essentiellement d’Union Soviétique grâce à la Loi du Retour mais que ne sont pas Juifs selon la Halah’ah. Des dizaines de milliers d’entre eux sont volontaires pour se convertir au judaïsme. Pourtant au cours de l’année passée, moins de 2.000 sont parvenus à parachever leur conversion via les canaux officiels centralisés existant.   Ils sont pleinement citoyens, la plupart ayant des ancêtres juifs, sont souvent membres de familles juives, vivent déjà ici de façon productive, servent bravement dans notre armée et sont engagés pleinement pour se joindre au Peuple juif. Pourtant, ils sont non seulement confrontés une aliénation continue et une à exclusion, suite à des difficultés bureaucratiques dans le processus de conversion, mais année après année, ils produisent de nouvelles générations, dont 90.000 enfants de moins de 18 ans, qui resteront dans les limbes.   Au cours des mois récents, la Knesset a une fois de plus tenté de régler ce problème épineux de la conversion. Et de nouveau, nous sommes sur le point de gâcher une opportunité.   David Rotem, président du Comité sur la Constitution, la Loi et la Justice à la Knesset, du Parti Israel Beteinou, a récemment présenté une proposition de décentralisation du processus de conversion. C’est une grande étape dans la bonne direction. Mais alors que la question de la conversion et la question sous-jacente fondamentale « Qui est Juif ? » est si sensible, la réforme de bon sens de Rotem se précipite dans un embouteillage de politicailleries religieuses et de coteries.   Ma conviction profonde est que cette fois la politique doit être mise de côté au nom de l’avenir du Peuple juif.

Absorber et accueillir cette population dans le monde juif nécessite nos plus puissants esprits, notre vision la plus claire et nos coeurs les lus tendres. Si nous réussissons, nous renforcerons et unifierons notre communauté juive. Hélas, les différentes tentatives politiques pour « améliorer » la proposition Rotem avec des amendements menacent de faire dérailler tout le processus et de placer un coin entre Israël et la plus grande partie de la communauté juive de Diaspora.   La législation simple de Rotem accorderait aux rabbins municipaux locaux l’autorité pour établir des tribunaux de conversion constitués des rabbins municipaux actuels et des anciens. Ces rabbins ont déjà été approuvés pour leurs positions actuelles par le Grand Rabbinat. La formation d’un grand nombre de nouveaux tribunaux de conversion autorisés aiderait à briser l’embouteillage de conversion existant. De plus, les rabbins locaux qui connaissent leurs ouailles s’occuperaient des candidats au niveau de leurs racines personnelles, y ajoutant plus de responsabilité et de sensibilité. La législation contient aussi une disposition protégeant ceux qui se sont convertis dans le passé du cauchemar d’une annulation rétroactive arbitraire de leur conversion par d’autres tribunaux rabbiniques, comme c’est arrivé dans ces conversions réalisées par des tribunaux de conversion officiels existant dirigés par le rabbin Haïm Druckman. La législation donnerait aux Juifs nouvellement convertis un statut officiel qui ne pourra pas être arraché sans un processus ad hoc.   La proposition a été à l’origine acceptée par le Grand Rabbin sépharade Schlomo Amar et le mentor du Parti Shas le Rabbin Ovadia Yosef. Avec le Shas dans l’équipe, il apparaissait que la proposition avait une bonne chance d’être adoptée comme loi.

Mais en dépit du « certificat de Cashrout » de la proposition par les Rabbins Amar et Yosef, le Shas a retiré son soutien à la loi originelle, apparemment pour des considérations politiques locales. A la place, le Shas a rejoint le Parti haredi du Judaïsme Unifié de la Torah pour amender la loi de manière qui non seulement ne parvient pas à décentraliser la bureaucratie de la conversion, mais bien au contraire concentre un pouvoir additionnel entre les mains du Grand Rabbinat.   Un amendement donnerait au Grand Rabbinat l’autorité unique sur la composition des nouveaux tribunaux de conversion, excluant effectivement les rabbins non haredis orthodoxes, et l’autorité unique de la légitimité des conversions.   Un autre amendement renierait la citoyenneté automatique à ceux qui se sont convertis en Israël s’ils n’étaient pas auparavant éligibles selon la Loi du Retour, et serait appliqué rétroactivement, arrachant à d’innombrables convertis leur citoyenneté actuelle. Bien que destinée à ‘désherber’ les travailleurs étrangers qui pourraient réclamer la citoyenneté en se convertissant, l’amendement radical créerait effectivement deux catégories de Juifs, en faisant une distinction entre les droits à la citoyenneté des Juifs par la naissance et les Juifs par choix.    Ces amendements ont alarmé les dirigeants juifs américains qui craignent qu’ils n’ouvrent la porte aux modifications de plus large portée dans la définition de l’identité juive et l’éligibilité pour l’Aliya. Les Fédérations juives d’Amérique du Nord, représentant 157 fédérations, ont pris la rare initiative d’adresser une lettre unifiée de protestation au Premier ministre Binyamin Netanyahou.

Ces amendements annuleraient les avancées en décentralisation de la proposition originale, accordant des pouvoirs sans précédent au Grand rabbinat, et risquant gratuitement de s’aliéner tous les courants non orthodoxes du judaïsme en dehors de l’Etat juif.   Ce serait tragique. Les Juifs à travers le monde entier ont une part dans les décisions concernant l’identité juive et la citoyenneté israélienne. Et l’Etat a une part dans la force de l’identité juive et l’identification avec Israël par les Juifs à travers le monde. Ouvrir un fossé fondamental entre nos communautés sur ces questions créerait une blessure auto infligée, non seulement non nécessaire, mais avec de graves conséquences à long terme pour l’unité du Peuple juif.

Avec la proposition originale, nous avons l’opportunité d’améliorer le statut de la conversion. Avec la version amendée, nous risquons de défaire ce qui existe actuellement dans l’objectif d’unité pour le système de conversion, et de saper la relation symbiotique entre nos diverses communautés juives. Comme président de l’Agence juive, je soutiens fortement la proposition originale de Rotem – et je m’oppose fortement aux durs amendements proposés.   En tant qu’ancien de la Knesset, je suis très sensible aux besoins des différentes factions de manœuvrer et de se positionner selon des calculs politiques. Je comprends qu’un Parti comme le Shas partage certains intérêts politiques avec d’autres factions haredi. Mais ces intérêts doivent être écrasés par les intérêts partagés avec le reste de ‘Am Israël’.   L’électorat du Shas est composé de Juifs sépharades. Leurs rabbins ont une tradition historique de tolérance et de recherche de ‘darchei shalom’, contribuant grandement au maintien de l’unité de notre Peuple à travers les siècles, aussi bien en Diaspora que dans l’Etat moderne d’Israël. Nous l’oublions, mais il y a seulement 15 ans, la question d’enterrer les membres d’une même famille juive et non juive selon la Halah’a dans le même cimetière déchirait notre société. Ce fut le Grand Rabbin Eliahu Bakshi-Doron qui dépassa les diverses objections de ses collègues et trouva une solution sage et créative sur le plan halah’que. Au moment où ce fut réalisé, les objections politiques et halah’iques se dissipèrent.   Vient maintenant le moment pour les factions à la Knesset de penser à large échelle, et de ne pas s’enliser dans des querelles de clocher. Vient le temps de considérer les implications à long terme de nos décisions, et d’éviter la tentation d’une posture politique fugace. Vient le temps du courage politique, et non de l’opportunisme. Vient le temps d’agir dans l’esprit de Ruth. Ce temps là est venu.

Quelques 350,000 âmes et l’unité de Am Israël sont dans la balance. Ne laissons pas cette opportunité se gaspiller.  

L’auteur est président du bureau exécutif de l’Agence Juive pour Israël.

 

http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdContributors/Article.aspx?id=175820

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 04:57

 

 

Lieberman contre Medvedev

 

 

Pour le président russe, Dmitri Medvedev, et son homologue turc, le Hamas est une organisation comme les autres. Ils ont insisté auprès d’Israël pour que l’organisation terroriste qui a pris le pouvoir à Gaza soit conviée à prendre part au processus politique. Il est vrai que Medvedev vient de rendre visite au dictateur syrien, Assad. Et c’est en compagnie d’Abdullah Gül, qu’il a émis cette demande inattendue.

La réaction du ministère des Affaires étrangères a été elle aussi spontanée. Dans un communiqué, il a mis les points sur les i. Il a répondu officiellement: « Le Hamas est une organisation terroriste à tous les points de vue. Elle a comme unique objectif de détruire l’Etat d’Israël. Les terroristes du Hamas sont responsables de la mort de centaines de civils innocents, parmi lesquels se trouvent des citoyens des Etats de l’ex URSS, et en particulier de la Russie.

Il est choquant que des pays éclairés se mettent à départager les terroristes en deux catégories, les bons et les mauvais, seulement en fonction de leur répartition géographique. Les terroristes restent des terroristes. Israël ne fait aucune différence entre la terreur du Hamas qui s’attaque à Israël et la terreur des Tchétchènes qui s’attaquent à la Russie. Il n’y a aucune différence entre Khaled Meshal et ChamilSalmanovitch Bassaïev. Israël a toujours soutenu la Russie dans son combat contre la terreur tchétchène. Nous nous serions attendus à une réaction semblable de votre part quand il est question du terrorisme du Hamas contre Israël. »

Cette réponse a été apportée au nom du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, en visite au Japon.


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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 12:32

 

 

Israël admis au sein de l'OCDE

 

 

[Lundi 10/05/2010 12:24]


L’Organisation de coopération et de développement économiques vient d’accueillir Israël dans ses rangs. Cette décision a été prise lundi matin, à l’unanimité, au siège de l’OCDE à Paris. Netanyahou prévoit un voyage en France avant la fin du mois de mai pour célébrer cette adhésion.

L’assemblée plénière de l’OCDE a tenu lundi matin une réunion extraordinaire à Paris à l’issue de laquelle elle a annoncé l’admission d’Israël au sein de l’organisation. La décision a été adoptée à l’unanimité par ses 31 membres. Selon une source politique israélienne, aucun Etat n’a émis de réserve à cette participation.

Cette nouvelle est accueillie avec satisfaction en Israël. Le Premier ministre a annoncé qu’il tiendrait dans l’après-midi une conférence de presse pour réagir officiellement à cette information. Bien qu’on ait été pratiquement sûr, en Israël, que la candidature du pays serait acceptée, un doute subsistait malgré tout en raison de certaines oppositions, venant notamment de l’Autorité palestinienne. Israël avait dû alors lancer une action diplomatique pour contrer les tentatives des dirigeants palestiniens.

On sait que Salam Fayyad, déterminé à parvenir à ses fins, avait envoyé une lettre aux ministres des Affaires étrangères des 31 Etats membres de l’OCDE,  pour tenter de les convaincre de voter contre Israël. Dans sa missive, il avait prétendu qu’Israël n’avait pas droit à ce partenariat, en raison de ses « violations des droits de l’homme » à l’encontre des Palestiniens, « contraires aux valeurs de l’OCDE ».

Suite à ce vote, Netanyahou prévoit de se rendre au siège de l’OCDE à Paris à la fin du mois de mai, à la tête d’une délégation. Il effectuera ce voyage pour participer à une cérémonie en l’honneur d’Israël, nouveau partenaire de l’OCDE. Il sera accompagné notamment du ministre Avigdor Lieberman, chef de la diplomatie israélienne, du ministre des Finances Youval Stenitz et de Binyamin Ben Eliézer, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Steinitz a salué cette bonne nouvelle mais a tenu à préciser qu’il fallait attendre une confirmation officielle de Paris après le vote des Etats membres avant que cette décision soit considérée comme définitive. Il a estimé que l’adhésion d’Israël à cette organisation prestigieuse revêtait une importance considérable, d’un point de vue socio-économique. Il a ajouté qu’elle avait aussi un impact politique, étant donné qu’Israël obtenait une légitimation de sa politique concernant les droits de ses citoyens et ses efforts pour préserver l’environnement ». Et de conclure: « C’est pour nous un jour de fête ».

L’Organisation de coopération et de développement économiques a pour devise d’œuvrer pour une économie mondiale plus forte, plus saine et plus juste. Elle a été créée en 1961, remplaçant l’OECE (organisation européenne de coopération économique), qui fonctionnait depuis 1948. Elle regroupe à présent presque tous les pays développés et démocratiques du monde et joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.


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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:58

 

 

Israël dément le gel des constructions à Jérusalem-est

Le ministre Youli Edelstein dément que le Premier ministre Netanyahou se soit engagé à geler la construction à Jérusalem-est : ''Il est évident que nous construirons à Jérusalem, à Guilo, Pisgat Zéev et Ramot'', a-t-il affirmé sur les ondes de Kol Israël.

 

Guysen

 

 


Ce serait la première fois depuis 1967 qu’un Premier Ministre israélien accepterait officiellement de geler la construction dans un quartier juif de Jérusalem. L’annonce par George Mitchell de cette décision, plutôt de cette concession de Netanyahou, provoque des réactions en chaîne, car elle confirmerait les craintes de ceux qui avertissent depuis un certain temps que le Premier ministre, malgré toutes ses déclarations tonitruantes, était en fait en train de céder devant les Américains et les Palestiniens sur le dossier le plus cher au peuple juif : Jérusalem.

Au Likoud, le député Dany Danon ne veut pas croire que le Premier ministre ait cédé sur cette question, et rappelle que « Binyamin Netanyahou déclare à tout venant qu’il ne cédera jamais sur Jérusalem ». « Même lorsque les Américains cesseront de construire à Washington suite aux exigences des Talibans, nous ne cesserons pas de construire à Jérusalem », ironisait Danon. Les proches de Moshé Feiglin, chef de file du courant « Manhigout Yehoudit » au sein du Likoud, y voient la confirmation « des mensonges de Netanyahou, qui encore à la veille des dernières élections internes au Likoud, avait juré qu’il poursuivrait la construction à Jérusalem ».

Pour le député Prof. Aryeh Eldad (Ihoud Leoumi), « cette annonce confirme que Netanyahou a encore menti à ses électeurs et à tourné le dos à l’idéologie du Likoud ». Son chef de parti, Yaakov Katz (« Katzeleh ») a réagi en déclarant « qu’il n’était pas étonné ». « Cela fait un an et demi que je préviens députés et ministres que ’Bibi’ a ordonné à son Ministre de la Construction et du Logement de cesser toute construction à Jérusalem ». Katz demande au Likoud « de se débarrasser de Netanyahou, car un Premier ministre qui interdit la construction juive à Jérusalem n’est plus digne du poste qu’il occupe ». Ouri Ariel, de la même formation, dit « voir confirmé ce qu’il pressentait depuis longtemps », et qu’Israël avait « un Premier ministre de grande qualité » (sur un ton ironique). Quant au Dr. Michael Ben-Ari, il accuse « le gouvernement Likoud sous la houlette de Binyamin Netanyahou de plier devant le diktat de Barack Obama et de mener Israël vers la catastrophe ». Zevouloun Orlev (Habayait Hayehoudi), a été plus loin encore, et « demande au Premier ministre de faire une déclaration pour mettre les choses au clair ». « S’il est confirmé qu’il a cédé sur Jérusalem, il lui sera difficile de maintenir sa coalition », concluait Orlev.

Dans l’entourage du Premier ministre, on n’a pas tardé à réagir non plus, en « précisant » le sens de la déclaration de George Mitchell : « L’émissaire américain n’a fait que répéter ce que Binyamin Netanyahou avait déjà dit au moment de la venue en Israël du vice Président John Biden, à savoir qu’entre la planification des travaux à Ramat Shlomo et la réalisation effective des projets de constructions, il se passera plusieurs années, et que tous ces détails avaient été transmis à l’Administration américaine ». David Rotem (Israël Beiteinou) soutient cette version, et se dit « persuadé que le Premier ministre n’a jamais eu l’intention de cesser la construction juive à Jérusalem car il sait que c’est le point le plus consensuel en Israël et dans le Peuple juif ».

En contrepartie de ce geste israélien, l’Autorité Palestinienne se serait engagée à faire cesser ou à réduire l’incitation à la haine antisémite dans les écoles et les médias palestiniens. Cet engagement avait déjà été signé lors des Accords d’Oslo et dans différents accords ultérieurs sans être jamais suivis d’effets. Un regard sur l’excellent site www.palwatch.org.il (nouvelle version de « Palestinian Media Watch ») dans les prochaines semaines le prouvera aisément.

Il est encore trop tôt pour savoir si Netanyahou a effectivement ou non fait des promesses concernant Jérusalem, mais ce qui est clair, c’est que l’Administration américaine sous Barack Hussein Obama se tient nettement aux côtés des Palestiniens dans ce nouveau round de pourparlers et s’est engagée auprès d’eux à faire aboutir leurs revendications.

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 13:31
Vote de confiance pour Netanyahou
Par REBECCA ANNA STOIL 
30.04.10

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou s'offre une victoire écrasante : les élections internes au Likoud seront bien reportées pour plus d'un an. Son amendement soumis au vote du comité central, jeudi, a été approuvé par 76 % des voix.
C'est bien la position du Premier ministre à l'intérieur de son camp qui s'en trouve renforcée.

Benyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Le scrutin "technique" a, en effet, pris le visage d'un vote de confiance envers la politique de Netanyahou. A l'annonce des résultats après minuit, le Premier ministre a qualifié sa victoire de cruciale pour poursuivre un "processus de paix responsable".

Les militants et les députés - avec en tête, le rival de Netanyahou, Moshé Feiglin - se sont plaints d'irrégularités dans le vote de jeudi. Pour Feiglin, le scrutin a tout simplement été "volé". Néanmoins, il est peu probable que le camp du "non" à l'amendement conteste officiellement les résultats.

81 % de participation

Pourtant, la victoire de Netanyahou est large et massive. A la fermeture des bureaux de vote à 22 h, le taux de participation avait atteint 81 % parmi les membres du comité central. Le camp du Premier ministre avait, en effet, beaucoup misé sur la participation. Selon les proches de Netanyahou, si elle passait la barre des 60 % la victoire semblait assurée.

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 14:18
Lieberman dénonce l'hypocrisie palestinienne
Par JPOST.FR 
29.04.10

jpost

Avant même que ne commencent les négociations de paix indirectes, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman accuse. Pour lui, les Palestiniens sont "hypocrites" et "inflexibles". Il a, en outre, condamné la communauté internationale pour son incapacité à faire face à leur intransigeance.

Avigdor Lieberman. 
PHOTO: ÄP , JPOST

Et finalement de rappeler : Israël ne fera aucun compromis quant à ses intérêts vitaux. Dans une tribune du Jerusalem Post (qui paraîtra dans l'édition anglaise du 30 avril), Lieberman accuse, par ailleurs, les Palestiniens et les Syriens de "rejeter chaque geste" de l'Etat hébreu et blâme l'attitude des Palestiniens qui consiste à "glorifier le meurtre en nommant des parcs et des rues en souvenir de terroristes qui ont tué des centaines d'innocents".

Il reproche également à la communauté internationale de "constamment attaquer la droite israélienne pour défendre la terreur meurtrière". Selon lui, un tel climat "assure nos voisins de l'impunité de leurs actions et les encourage à être plus violents et extrémistes".

"Nous ne céderons pas"

Le gouvernement de Netanyahou espère une rapide reprise des négociations directes avec les Palestiniens. Après des mois d'efforts et de diplomatie américaine, l'heure semble toutefois être aux échanges indirects.

Lieberman insiste sur le fait que "la paix réelle ne peut être légiférée ou imposée de l'extérieur. Elle ne peut être obtenue qu'à travers des négociations directes, et une confiance mutuelle", dit-il.

L'Etat hébreu est "prêt à payer le prix pour parvenir à la paix avec ses voisins", ajoute le ministre. "Le désengagement unilatéral du Goush Katif, lors duquel des milliers de Juifs ont été évacués et des douzaines de communautés ont été détruites, a seulement mené à une augmentation du nombre de roquettes et à l'élection du gouvernement extrémiste du Hamas", rappelle-t-il toutefois.

En guise de conclusion, Lieberman insiste fermement : "Nous ne céderons pas aux pressions internationales qui pourraient compromettre nos intérêts."

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 09:46

 

 

 

21-04-2010

http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/02/fmi1.jpg 

 

Le Fonds monétaire international (FMI), crée en 1944, est une institution internationale qui a pour rôle de fournir, en contrepartie de certaines modifications économiques, des crédits aux pays connaissant des déficits extérieurs et des difficultés financières. Le but essentiel est d’éviter un krach économique et de garantir la stabilité du système monétaire international en évitant les grosses fluctuations des monnaies qui ne doivent pas s’écarter de plus de 1% du cours normal.

Par:Jacques Benillouche 

Depuis 1976, le rôle du FMI consiste à soutenir les pays connaissant des difficultés financières dans le cadre de ses trois grandes missions : accorder des prêts aux pays en difficulté financière, conseiller les membres sur leur politique économique et apporter une assistance technique aux États pour promouvoir leur croissance et leur stabilité. Les difficultés actuelles de la Grèce donnent un éclairage brûlant à cette institution.

La banque des banques nationales

Le FMI joue en fait le rôle de banque pour les banques des États membres. Chaque pays verse chaque année à l’Organisation sa « quote-part » dont le montant évolue en fonction de sa puissance économique (son produit national brut PNB) et de son commerce extérieur. La participation est payée pour 25% en or et le reste en devise locale.

En cas de déséquilibre qui risque de menacer l’équilibre monétaire international, chaque pays peut obtenir automatiquement de 25 % à 125% de sa quote-part (« DTS : droit de tirage spéciaux ») pour soutenir sa monnaie nationale. Bien entendu l’octroi de ces crédits passe par une politique d’ajustement imposée par le F.M.I et ses experts, au nombre de 2700, basés à Washington.

La contribution de la France est la quatrième du monde avec 5,05% des participations globales s’élevant à 317 milliards de dollars tandis qu’Israël verse 0,43% et, par comparaison, la Syrie 0,14%.

Dans le cadre de sa volonté d’ouverture, Nicolas Sarkozy avait désigné le socialiste Dominique Strauss-Kahn pour devenir le directeur du F.M.I pour un mandat se terminant en 2012, à la veille de l’élection présidentielle. Le président français n’avait pas choisi parmi les siens et avait préféré appuyer la candidature d’un concurrent afin de redorer le blason de la France.

D.S.K superstar

La compétence internationale incontestable de l’ancien ministre français des finances, qui a fait partie de ceux qui ont créé l’euro, a certainement motivé ce choix. Licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques, il est apprécié, bien que socialiste, à la fois des grands patrons et des syndicats, pour son combat contre le dogmatisme et pour la qualité objective de ses conseils et de ses décisions.

D.S.K ne cache absolument pas ses origines juives qui au surplus sont mixtes puisque sa mère est juive tunisienne tandis que son père est ashkénaze réfugié de l’est. Il a par ailleurs été longtemps député de la plus grande ville juive de France, Sarcelles.

Sa proximité avec l’ancien directeur adjoint du FMI, Stanley Fisher, permet une collaboration entre Israël et l’institution internationale. Le gouverneur de la Banque d’Israël défend avec vigueur la stabilité de la devise américaine en achetant de manière quotidienne des dollars au point de gonfler les réserves israéliennes qui atteignent à présent plus de 60 milliards de dollars.

Signe de prospérité économique, l’Etat d’Israël est en position aujourd’hui de prêter son argent plutôt que d’emprunter. En ce jour anniversaire des 62 années d’existence, l’Etat d’Israël se transforme en créancier tout en prouvant qu’il est sensible à la solidarité internationale.

Le gouvernement de Netanyahou avait offert au FMI, en octobre 2009, une ligne de crédit de 1,7 milliards de dollars, sous forme de DTS, qu’il puisera sur ses réserves à la banque d’Israël. En raison de la crise mondiale et des besoins de plus en plus importants des pays en difficulté, le FMI a demandé aux autorités monétaires de faire un effort supplémentaire et d’apporter une plus grande contribution en puisant dans leurs réserves.

A cet effet plusieurs Etats viennent de signer un accord d’emprunt dans le cadre de l’engagement des pays « riches » et émergents du G20 d’apporter 500 milliards de dollars de ressources supplémentaires au FMI. Israël a donc décidé de répondre positivement au Conseil exécutif du FMI en se joignant au programme d’aide aux pays en difficulté.

La banque d’Israël n’est pas cependant pas philanthrope puisque ce prêt rapportera des intérêts supérieurs à ceux du marché. Il aura surtout l’avantage de garantir la stabilité monétaire et financière de l’Etat juif tout en lui donnant une image de marque positive auprès de l’opinion internationale grâce à la vitalité de son économie et à la politique éclairée de Stanley Fisher, reconduit à la Banque d’Israël pour un nouveau mandat de cinq ans.

Par:Jacques Benillouche 

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