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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 23:18

 

 

Pas tout à fait libre

par Gérard Steinberg* - The Jerusalem Post | Traduction pour Info’Sion par Edith Brenner

lundi 19 avril 2010

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=18195

 


 
Les démocraties européennes dépensent des millions pour manipuler la société et la politique israéliennes. Soixante deux ans après la renaissance de la souveraineté et après 2 000 ans d’exil et d’impuissance, l’Etat juif lutte encore pour une réelle indépendance. Au-delà des menaces de génocide de l’Iran et de ses mandataires, les démocraties européennes dépensent des dizaines de milliers d’euros, livres et couronnes pour manipuler la société et la politique israéliennes.


Cet argent européen bien caché qui finance de soi-disant organisations de la « société civile », comme B’Tselem, Yesh Din, Ir Amim, le Comité Public contre la Torture, La Paix Maintenant et des douzaines d’autres, sape la souveraineté juive et le droit à déterminer notre propre futur.

Avec des sommes aussi considérables à leur disposition, 
les leaders autoproclamés de ces organisations non gouvernementales financées par ces gouvernements étrangers (appelées d’une façon inappropriée comme des ONG) ont souvent une influence supérieure à celle des dirigeants élus.

Ils établissent souvent l’agenda politique, ils font la promotion de leurs objectifs à la Knesset et à l’ONU et dominent les discussions des médias sur Israël.

Par exemple, derrière la façade de la société civile, et en utilisant l’argent des contribuables européens, ainsi que les donations du New Israel Fund, les bureaux de B’Tselem à Londres et à Washington exercent de fortes pressions pour soutenir les diffamations sanglantes du Rapport Goldstone.

Parallèlement, la 
Coalition des Femmes pour la Paix fait la promotion des boycotts, désinvestissements et sanctions et de l’attaque des firmes israéliennes. Et une poignée d’individus de « Breaking the Silence » (BTS – Briser le Silence), a été invitée à voyager (tous frais payés) à travers l’Europe pour dire aux journalistes, aux « intellectuels » et politiciens de gauche qu’Israël et non le Hamas ou le Hezbollah, est le véritable « criminel de guerre ». Les films de BTS ont également été montrés le mois dernier sur les campus dans le cadre des activités de la Semaine de l’Apartheid d’Israël

Sous cette forme de 
néocolonialisme européen, ces groupes poussent les politiques sélectionnées par leurs dirigeants, alors que les sujets importants pour les Israéliens sont expédiés sans ménagement. De ce fait, peu de rapports des groupes des « droits humains » concernent Guilad Shalit, les femmes arabes victimes de crimes d’honneur et autres sujets qui ne figurent pas dans le calendrier de l’Europe.


Non seulement ce financement permet aux ONG de manipuler la perception d’Israël à l’étranger, mais il manipule également le discours israélien. A la Cour Suprême, beaucoup d’affaires associées à des questions centrales de guerre et de paix, aux droits de l’homme et à la sécurité sont soumises par des ONG qui reçoivent la plus grosse part de leur financement de gouvernements européens. Grâce à des ressources considérables, ces organisations engagent des avocats et réalisent des campagnes massives dans les médias. C’est de cette façon que des groupes comme B’Tselem et l’Association pour les Droits Civiques en Israël bénéficient des avantages indirects de « joueurs renouvelés » dans le système légal.

Un certain nombre de juristes du gouvernement israélien reçoivent 
des bourses de ces petits groupes idéologiques pendant leur formation. Et certains journalistes influents sont également étroitement liés aux ONG financées par le NIF et les gouvernements européens.

Il ne serait pas surprenant de trouver l’influence des ONG dans l’éducation idéologique d’Anat Kamm, qui a déclaré qu’elle révélait les « crimes de guerre » de l’IDF quand elle a copié des documents militaires secrets et les a transmis à un journaliste.

Toutefois, malgré le pouvoir exercé par ces groupes, ni les israéliens ni les Européens ne savent qui prend les décisions de répartition de cet argent utilisé pour promouvoir les informations des Palestiniens, diaboliser les Israéliens en en faisant des criminels de guerre et manipuler le débat public. A Bruxelles, Londres, Stockholm, Oslo, La Haye, Madrid, Barcelone, Paris et ailleurs en Europe, des dirigeants anonymes contrôlent des sommes relativement importantes sans comptabilité publique.


Chaque année, l’Union Européenne annonce des subventions importantes dénommées “
Partenariats pour la Paix”, “l’Instrument Européen pour la Démocratie et les Droits de l’Homme” et autres programmes, mais les détails cruciaux sont souvent cachés au public. Dans les différents pays, les programmes et les budgets, conçus pour fournir une assistance humanitaire sont détournés vers les ONG radicales qui font la promotion des mêmes calendriers anti-israéliens.


L’explication passe-partout est que ce financement européen reflète le soutien à la paix et l’opposition à « l’occupation ». En particulier depuis l’arrivée de Barack Obama, les USA ont des objectifs similaires mais ne cherchent pas à les imposer en manipulant en sous-main la société et la politique israéliennes, ou en utilisant des groupes israéliens pour faire pression au sujet de Goldstone. En refusant de révéler des aspects importants de son processus de prise de décision, l’UE viole également ses propres règles de transparence.

Pour regagner l’indépendance perdue d’Israël, la première étape consiste à 
fournir ces informations au public. A cet effet, un groupe composé des membres de la Knesset d’un certain nombre de partis a introduit une législation qui exigerait la transparence des financements – particulièrement en ce qui concerne les sommes d’argent des gouvernements étrangers.

Mais secret égale aussi pouvoir, et les dirigeants des ONG au niveau de la réception ont monté une 
campagne de désinformation précisément pour prévenir cette transparence. Le projet législatif est décrit d’une façon hystérique comme « la menace la plus dangereuse pour la société civile israélienne depuis son origine ».

Les ONG craignent que, lors de leur engagement dans des activités politiques, la 
mise en lumière du financement des gouvernements étrangers puisse les discréditer aux yeux de la société israélienne.


C’est là exactement le débat public central pour l’indépendance et la souveraineté. Il contraste fortement avec les décisions prises par des dirigeants européens anonymes, qui distribuent les fonds des contribuables. Les dirigeants des ONG déclarent également que la loi proposée est inutile et que la transparence est déjà assurée par les réglementations existantes. Si c’était le cas, ils ne seraient pas obligés de faire une si grande publicité et n’enverraient pas des flots d’e-mails paniqués.

Après 62 ans d’indépendance, il y a encore beaucoup de place pour des améliorations. Certains aspects prendront de nombreuses années, mais d’autres, tels que la fin de l’influence démesurée et secrète de gouvernements étrangers sur les décisions importantes d’Israël sont à notre portée.


*L’auteur est le président de NGO Monitor et professeur de sciences politiques à l’Université Bar-Ilan.


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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 23:06

 

 

 

http://www.israelvalley.com/news/2010/04/19/27225/

 

 ISRAËL ÉCONOMIE SPÉCIAL YOM HAATSMAOUT – LE BILAN ÉCONOMIQUE DE LA 62E ANNÉE DE L'ÉTAT D'ISRAËL : UNE ANNÉE DE RÉFORMES TOUS AZIMUTS.

APR 201019

Par Jacques Bendelac à Jérusalem
Rubrique: Economie
Publié le 19 avril 2010

drapeauJamais un gouvernement israélien n’aura lancé autant de réformes économiques en une seule année. Qu’on en juge: pas moins de dix réformes économiques d’envergure ont été entamées au cours des douze derniers mois. Avec toujours même la logique économique : moins d’Etat et de bureaucratie, plus de libéralisme et de concurrence. Certaines réformes partent d’une bonne intention (l’énergie ou l’audiovisuel), d’autres ne vont profiter qu’aux plus riches (la fiscalité ou la propriété foncière). Combien de ces réformes aboutiront ? Rendez-vous au 63e anniversaire.

1. Budget bisannuel

Le gouvernement actuel a adopté une pratique budgétaire inédite: un budget bisannuel, c’est-à-dire qui couvre deux années. C’est une première mondiale ou presque, puisque seul le Bahreïn dispose aujourd’hui d’un budget bisannuel. En Israël, cette pratique a été inaugurée en mai dernier pour 2009/2010 et elle sera sans doute reconduite en 2011/2012.

2. Fiscalité

Malgré la crise économique et les déficits qui s’en sont suivi, le gouvernement continue de réduire les impôts. La réforme de la fiscalité comprend deux volets: la baisse progressive des impôts sur le revenu (le taux maximal sera ramené à 39% en 2016) et la baisse de l’impôt sur les sociétés (jusqu’à 18% en 2016). En revanche, la TVA a été momentanément relevée d’un point pour combler une partie du déficit budgétaire. Par ailleurs, une « fiscalité verte » a été introduite: la taxe d’achat sur les voitures est modulée selon le degré de pollution des véhicules.

3. Propriété foncière

L’Etat a décidé de vendre les terres publiques aux particuliers et aux promoteurs privés. Gelée pendant plusieurs mois, cette véritable révolution vient d’être avalisée par la Cour suprême. Le gouvernement israélien estime que cette réforme foncière devrait permettre d’accroître le marché immobilier de 35.000 logements par an. De même, un plan pour alléger les procédures d’obtention du permis de construire a été adopté.

4. Infrastructures ferroviaires et routières

Un programme exceptionnel de développement des infrastructures est lancé: le réseau de routes et de voies ferrées va être amélioré, agrandi et modernisé. Objectif: relier les régions périphériques au centre du pays et rapprocher les populations éloignées des grands pôles d’emplois. Le gouvernement a débloqué, à cet effet, un budget de 27,5 milliards de shekels qui sera étalé sur les vingt ans à venir, jusqu’à 2030.

5. Approvisionnement en gaz

Les énormes découvertes de gaz au large d’Israël vont révolutionner l’approvisionnement énergétique du pays: au cours de l’année passée, les réserves de gaz naturel enfouies sous la mer au large des côtes israéliennes ont été estimées à plus de 100 milliards de mètres cubes, soit plusieurs décennies d’autoconsommation. Israël a commencé à exploiter son gaz, plus propre et moins cher, ce qui va lui permettre de réduire sa dépendance du pétrole importé. En 2010, déjà 40% de l’électricité du pays est produite à partir du gaz et cette proportion va s’accroître dans les années qui viennent.

6. Statuts de la Banque centrale

Les statuts de la Banque d’Israël ont été réformés. Dorénavant, son nouveau statut lui garantit une plus grande indépendance du pouvoir politique. Si l’objectif principal de la Banque devient la stabilité des prix, le soutien de la croissance et l’encouragement de l’emploi figurent aussi parmi les fonctions de la banque. C’est un « comité monétaire » de six membres qui décidera de l’usage des instruments monétaires et de la fixation du taux d’intérêt.

7. Audiovisuel public

L’office public de radiodiffusion, l’Israel Broadcasting Authority (IBA), risquait la fermeture pour cause de mauvaise gestion et de gaspillages. Une réforme de grande ampleur et échelonnée sur sept ans, vient d’être lancée avec l’accord des syndicats: le service public, qui gère deux chaînes publiques de télévision et huit stations de radio, devra se séparer de 700 salariés (sur les 1.900 que compte l’IBA). La compression du personnel permettra de réduire les coûts salariaux qui absorbent aujourd’hui 55% du budget de l’IBA. Avec les économies réalisées, l’IBA pourra s’équiper en matériel moderne et financer les créations originales.

8. Politique d’immigration

Aujourd’hui, environ 250.000 étrangers travaillent en Israël, légalement ou clandestinement, soit 8% de la population active. Le gouvernement a pris la décision stratégique de remplacer les travailleurs étrangers par des Israéliens. Des étapes par branche ont été fixées pour atteindre cet objectif: dans la construction, tous les ouvriers étrangers devront être supprimés d’ici 2012; dans l’agriculture, ils seront réduits de moitié d’ici à 2015.

9. Aides publiques à l’investissement

Il y a quatre ans, la Cour suprême annulait la carte des aides publiques à l’investissement qui discriminait les citoyens arabes. En décembre dernier, le gouvernement adoptait une nouvelle carte qui accorde aux habitants des régions périphériques des avantages budgétaires et fiscaux dans des domaines variés comme l’éducation, l’urbanisme, le logement, l’emploi, la culture et les sports. Pour certains, cette nouvelle carte accorderait trop de place aux localités arabes, pour d’autres ce sont les localités israéliennes en Cisjordanie qui seraient trop favorisées.

10. Développement du secteur arabe

Le gouvernement israélien a adopté un programme de développement économique des villes arabes. Celui-ci est doté d’un budget de 850 millions de shekels qui sera étalé sur les cinq années à venir. Le programme sera appliqué dans dix villes arabes d’Israël et concernera plus de 300.000 Arabes israéliens. Trois domaines d’action seront privilégiés: les infrastructures de transport, l’emploi et l’aménagement du territoire. Il s’agit du sixième programme de développement du secteur arabe adopté en Israël depuis le début des années 2000. —

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 04:30

 

 

 

Suite de l'exposé des grandes lignes du rapport concernant les mesures prises par Israël en soutien à l'économie palestinienne, tiré du rapport attaché à l'article du Ministère Israélien des Affaires Etrangères 


Exposé réalisé par Hanna pour, 

 sionisme.xooit.comDesInfos.com , Aschkel.Infos et Lessakele 
 

  
4ième Partie: La sécurité. 
Défis de la sécurité et consolidations des capacités. 
 
a)- Introduction :

Construire le secteur de la sécurité palestinienne constitue un élément essentiel, pour renforcer les bases des aptitudes palestiniennes en la matière.

Amélioration de la coordination entre les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes, a permis à Israël de prendre des mesures significatives pour perfectionner les aptitudes des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne (PSF) en 2009 et début 2010. Cela indique que plus le niveau de sécurité dans les territoires est atteint, et les capacités développées, moins Israël devra agir sur le terrain.

En parallèle, Israël soutient les efforts menés par la communauté internationale consistant à contribuer à la réalisation d’initiatives pour faciliter et renforcer les aptitudes palestiniennes dans le domaine de la sécurité. Par exemple, les activités de l’équipe de Dayton, EUPOL COPPS, et l’Assemblée de Berlin, ont joué un rôle central dans ce processus.

Le réseau de sécurité israélien entretient des liens étroits avec le général Dayton et fait tout ce qu’il peut pour aider le processus de construction des forces de sécurité palestiniennes. Israël participe à un forum de contrôle quadrilatère qui se réunit en vertu de l’Assemblée de Berlin, pour discuter des sujets ayant trait, au développement des capacités palestiniennes en matière de sécurité civile, et au développement dans l’Etat de droit du système judiciaire.

Malheureusement, les menaces d’insécurité nécessitent encore des mesures préventives. La facilité avec laquelle les actes terroristes peuvent torpiller les progrès réalisés en matière de sécurité dans les territoires, rend nécessaires la prise de mesures par Israël pour dissuader et prévenir du terrorisme.


b)- Menaces d’insécurité en Cisjordanie.


Les organisations terroristes en Cisjordanie, continuent de tenter d’attaquer les citoyens israéliens, et tentent de rester actif en ce qui concerne la planification, la préparation de tentatives d’exécutions d’attentats terroristes. Au cours des derniers mois, il y a eu une escalade alarmante d’intentions d’actes terroristes en Cisjordanie et dans la région de Jérusalem.
En 2009, 646 attaques terroristes ont été menées en Cisjordanie, entraînant cinq décès 
(trois victimes ont été tuées, deux agressées et poignardées à mort)
. Ces attaques ont été menées, sur tous les fronts, et de toutes les formes possibles, en particulier par le Hamas. Malheureusement, les premiers mois de l’année 2010 a enregistré une inquiétante augmentation de l’activité terroriste. Au cours des deux premiers mois de 2010, 87 attaques terroristes ont été menées en Cisjordanie. En février 2010, un citoyen israélien a été poignardé à mort, lors d’une de ces attaques. En mars 2010, 89 attaques ont été enregistrées en Cisjordanie et à Jérusalem, dont : Trois dispositifs d’explosifs, cinq attaques par armes à feu, deux attaques de jets de pierre, et 79 cocktails Molotov…

La situation sécuritaire dans la région de Jérusalem est devenue particulièrement périlleuse. En 2009, aux points de passage autour de Jérusalem, il y a eu une escalade d’attaques, 67 attaques terroristes, cela représente une augmentation de 81% par rapport à 2008 ( 37 attaques terroristes).
Mars 2010 a connu une escalade des actes terroristes, 27 attaques ont été enregistrées (en comparaison de février 2010 qui avait enregistré, trois attaques). Dans ces attaques, deux Israéliens ont été blessés par balles.

Les mesures antiterroristes prises par les forces de sécurité palestiniennes sont importantes, mais il reste encore beaucoup à faire. L’échec pour éloigner les terroristes des rues pour des périodes prolongées, rend plus aisé pour les organisations terroristes, comme le Hamas, de réhabiliter rapidement, leurs infrastructures militaires et civiles.
Une autre limitation, est l’absence de législation pour interdire le Hamas. Il doit être fait davantage pour déraciner ces activités terroristes, et leurs effets potentiels néfastes, ceci à la source. Des efforts doivent être étendus et rendus plus cohérents et efficaces, y compris en ce qui concerne l’arrestation de personnes soupçonnées de terrorisme, l’incarcération de terroristes condamnés, la confiscation des armes, voire plus encore.
En plus des activités susmentionnées, afin d’assurer la sécurité, un besoin crucial se fait sentir, pour résoudre un certain nombre de lacunes, en ce qui concerne les infrastructures de l’Autorité palestinienne, car cela continue à entraver sa capacité à lutter contre le terrorisme.

(Voir les sources : 42, 43, 44, et 32 du PDF)


Indépendamment, par exemple, le système judiciaire ne fonctionne toujours pas de manière satisfaisante et l’espace dans les prisons est insuffisant.


c)- Consolidation des capacités des autorités sécuritaires de l’Autorité palestiniennes : Coordination IDF-PSF.


Israël a adopté une série de mesures destinées à améliorer les compétences de la PSF.
Une augmentation significative peut être démontrée suite au nombre d’étapes prises pour faciliter les opérations de la PSF, y compris les opérations permanentes à Qalkilya, Jéricho, Bethléem, Ramallah et Salfit.
En outre, un mécanisme de consolidation de la coordination a également été établi entre les deux parties. Les demandes de priorité, sont, maintenant traitées en quelques minutes. 
En 2009, il a été comptabilisé 1297 opérations coordonnées, ce qui représente une augmentation de 72% par rapport à 2008.
Il y a eu une forte augmentation du nombre de réunions entre les deux parties, y compris des réunions régulières avec des participants de haut niveau. Ces rencontres contribuent à consolider la confiance des officiers de la sécurité israélienne et ceux de la sécurité palestinienne, ce qui cimente les liens de la coopération bilatérale.
Des séminaires ont eu lieu entre la police israélienne et la police palestinienne sur différents aspects de la répression pénale. Du matériel et des munitions ont été livrés à la PSF, en Cisjordanie. 
Une nouvelle infrastructure de police a été créée, ainsi que des bâtiments tels que : 
  1. Le siège de la police.
  2. Des postes de police.
  3. Des prisons.
  4. Un centre d’opération gérant les installations et l’équipement, ainsi que les enquêtes policières.


Un statut spécial comportant 270 documents a été délivré aux fonctionnaires de la PSF.

d)- La coordination avec la communauté internationale.


Israël est déterminé à aider les efforts déployés par la communauté internationale pour fortifier les capacités de sécurité palestiniennes (Equipe du Général Dayton, et l’EUPOL COPPS). 
Israël considère l’équipe de Dayton comme un élément essentiel, pour consolider, les progrès en fortifiant les capacités palestiniennes dans le domaine de la sécurité. L’armée israélienne, collabore étroitement avec l’équipe du Général Dayton, en aidant à faciliter leur travail dans l’organisation de la formation et mise à niveau de la PSF (des bataillons de sécurité sont formés), à ce jour quatre bataillons ont été formés en Jordanie, un cinquième bataillon est en cours de formation. Des mesures ont été prises pour faciliter les demandes de l’équipe de Dayton, y compris concernant l’équipement et l’infrastructure : (Prisons, camps d’entraînement et postes de police). Les postes de police sont au nombre de 50 et sont opérationnels dans les zones rurales, 25 d’entre eux sont de nouvelles infrastructures. Israël a coopéré étroitement avec la Mission de police européenne dans les territoires palestiniens (EUPOL COPPS). Le premier projet d’EUPOL COPPS est axé sur la force de police palestinienne, il permet d’apporter un renfort aux capacités de cette force de police, qui aujourd’hui a acquis, des compétences dans le domaine du système judiciaire, ce projet vise à renforcer la primauté du droit [droit communautaire].


e)- L’Assemblée de Berlin :

L’Assemblée de Berlin a pour but l’assistance à la sécurité civile palestinienne en matière de règlements, de droits juridiques, elle a été tenue le 24 juin 2008, marquant le début d’un processus international d’aide aux aptitudes de l’Autorité palestinienne en ce qui concerne la sécurité civile, et la primauté du droit. Israël a participé à cette Conférence, et a joué un rôle actif dans la promotion des mesures décidées par la communauté internationale, au cours de cetteAssemblée. 
Ces mesures sont traitées par un groupe comprenant quatre représentants :
  1. L’Autorité palestinienne.
  2. Israël.
  3. L’Union européenne.
  4. Les Etats-Unis.


  • Ce groupe vise à assurer le suivi des dons des pays donateurs dans le domaine de la sécurité, celui du droit juridique et traite des questions relatives aux problèmes dans ces domaines, ainsi que le suivi et aide à l’exécution des objectifs de l’Assemblée.
  • Il a été convenu, que le groupe se réunira régulièrement, et les quatre représentants y seront invités.
  • Le groupe a tenu quelques réunions à Jérusalem, dont une, concernant les progrès de l’assistance aux aptitudes des forces de sécurité palestiniennes. (Malheureusement, les représentants du système juridique palestinien n’ont pas participé à ces réunions). Israël attend de la prochaine réunion, qu’elle mette davantage l’accent sur la consolidation des institutions du système juridique de l’Autorité palestinienne.
  • Des réunions devraient avoir lieu sur une base plus régulière.

La coopération bilatérale juridique : 
 


Israël considère que la coopération bilatérale juridique, comme étant une question importante qui devrait être améliorée et renforcée. 
Le Ministre israélien de la justice soutient les relations suivies avec son homologue palestinien, principalement par l’intermédiaire du Chef du Bureau d’aide juridique et le Comité juridique commun. 
L’entraide judiciaire a été créée comme une unité au sein du Ministère de la Justice à la suite des Accords d’Oslo, son Chef est responsable du traitement de l’assistance judiciaire aux Palestiniens, en ce qui concerne les domaines correspondant au pénal et au civil. 
Israël coopère et soutient la communauté internationale, pour tous les efforts déployés à l’assistance aux Palestiniens afin de renforcer leurs aptitudes dans les domaines juridiques dans les territoires.
Des réunions ont été tenues avec les représentants de l’Etat de droit, la Section de la Mission de police de l’Union européenne, dans les territoires palestiniens (EUPOL COPPS), et le Bureau des quatre chargés de mission du Groupe, ainsi que l’Institut américain pour la paix.
Israël a participé à l’Assemblée de Berlin pour le soutien aux Palestiniens, ayant pour thème la sécurité civile et la primauté du droit, qui a lieu le 24 juin 2008, et Israël continue à participer aux réunions du Groupe des quatre chargés de mission, créé à la suite de l’Assemblée, dans le but de travailler ensemble pour consolider les aptitudes et les institutions dans les territoires palestiniens, Israël a aussi assisté aux réunions israélo-palestiniennes de la coopération juridique.


La dernière partie de l'exposé, traitera des dispositions prises pour l’assistance humanitaire à Gaza

.../...

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 09:28

 

      forum Hanna logo

 

Measures taken by Israel in support of the Palestinian economy, (Israel Ministry of Foreign Affairs)
 
Traduction et adaptation par HANNA 

Pour aschkel.Info et Lessakele
 

Les mesures prises par Israël en soutien à l'économie palestinienne.

 Rapport du Gouvernement d'Israël au Comité de liaison Ad Hoc (AHLC) 



Comme l’a déclaré le Premier ministre Netanyahu, en juillet 2009, Israël s’est engagé à une solution à deux Etats qui sera atteint grâce à un accord de commerce bilatéral. Israël considère le développement de l’économie palestinienne comme un défi, partagé par Israël, l’Autorité palestinienne, et la communauté internationale. 


Israël reconnaît l’importance du soutien international pour des projets en Cisjordanie, dans le domaine du développement économique dans les secteurs civils, et la consolidation des aptitudes de la sécurité. Israël soutient les efforts déployés par la communauté internationale, pour promouvoir le développement palestinien. 



Ce rapport présente une série de mesures et d’actions menées, par Israël en 2009 et début 2010, qui avaient pour but de promouvoir et améliorer sensiblement l’économie de la Cisjordanie, la sécurité, ainsi que le développement d’autres aptitudes. Ces mesures ont été prises, en parallèle d’un effort plus étendu, diplomatique et économique mené, par la communauté internationale, et ceci en dépit des risques de sécurité engendrés par la poursuite des activités terroristes palestiniennes. 




Le rapport aborde aussi brièvement, la situation à Gaza et les actions d’Israël pour faciliter les efforts déployés par la communauté internationale, afin de répondre aux besoins humanitaires. Israël prend des mesures pour soutenir ces efforts, malgré le fait que Gaza soit un territoire hostile et contrôlé par le Hamas, une organisation terroriste assistée par l’Iran, qui continue de constituer une menace pour la sécurité de milliers de citoyens d’Israël. 



A compter de la publication de ce rapport, le soldat israélien Gilad Shalit demeure en captivitédétenu par le Hamas depuis près de quatre ans. Le présent rapport donne un aperçu des mesures prises par Israël concernant les principaux secteurs énumérés ci-dessous :

 

  • Le premier chapitre donne un aperçu de la croissance économique en Cisjordanie, des efforts israéliens pour dynamiser l’économie de la Cisjordanie et renforcer les projets d’infrastructures.
  • Le deuxième chapitre décrit les mesures prises par Israël afin de faciliter l’accès et la circulation en Cisjordanie.

 

  • Le troisième chapitre décrit la coopération bilatérale entre les gouvernements d’Israël et l’Autorité palestinienne, y compris les opérations de commissions bilatérales israélo-palestiniennes qui se sont réunies au cours de la période couvrant le rapport.
  • Le quatrième chapitre présente les défis de sécurité en Cisjordanie et les informations sur les efforts israéliens et internationaux de consolidation des capacités dans le secteur de la sécurité et le système juridique.

  • Enfin, le chapitre cinq décrit les efforts d’Israël pour soutenir et faciliter l’aide humanitaire à Gaza.

 

 

Par Gad
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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 12:50
Lieberman persiste et signe
Par JPOST.FR 
06.04.10

Avigdor Lieberman ne cèdera pas. Il est temps que d'autres fassent des concessions, parce qu'Israël en a déjà suffisamment fait. C'est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères, mardi matin sur Kol Israël. Et d'ajouter qu'aucun gel des constructions ne sera décrété à Jérusalem, que ce soit "dans les quartiers juifs ou arabes".

Avigdor Lieberman. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

"Nous ne pouvons pas céder aux pressions. Aucun Etat n'accepterait de limiter les constructions dans sa capitale", a poursuivi Lieberman. "Si nous cédons sur ce sujet, le conflit risque de déborder sur d'autres points. Et une fois que l'Etat palestinien sera fondé, les Arabes israéliens demanderont la proclamation d'un Etat binational."

Politique de fermeté

Au sujet des derniers commentaires anti-israéliens du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le ministre suggère de régler d'abord les problèmes des millions de Kurdes de son propre pays plutôt que de s'allier au monde arabe "aux dépens d'Israël".

En réponse aux propos du roi Abdallah de Jordanie, selon lequel les relations israélo-jordaniennes sont actuellement "au plus bas", Lieberman estime que le temps des concessions est passé. "Nous n'hésiterons pas à dire 'non', même à nos propres amis", ajoute-t-il.

Le cabinet restreint - dans lequel siège le ministre des Affaires étrangères - doit reprendre cette semaine les débats destinés à formuler une réponse aux nouvelles exigences américaines.

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 06:47


Pour aschkel.info et lessakele 


Mixé et transmis par DEG,

à partir des traductions d'Hanna, Galila et Menahem Macina


 

 


   

 

 

    

 

 

 
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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 06:21
Exploiter la crise
 
 
 

.jpost.com
Adaptation française de Sentinelle 5770 
  
Israël doit se relever et adopter une politique qui améliorera ses intérêts.
 
Il existe un élément ironique dans la crise des relations entre le Gouvernement Obama et Israël. D’un côté, bien que le président Barack Obama et ses conseillers nient qu’il y ait rien de négatif dans les relations USA – Israël aujourd’hui, il est facile de comprendre pourquoi personne ne les croit.
D’un autre côté, sur la plupart des questions, il existe une continuité substantielle entre la politique d’Obama au Moyen-Orient et celle de son prédécesseur immédiat, George W. Bush, adoptée pendant son second mandat de président. Pourtant, alors que les Israéliens considéraient Bush comme le plus grand ami d’Israël à la Maison Blanche, ils considèrent Obama comme le président américain le plus anti-Israélien  jamais connu.
Cette contradiction exige que nous envisagions deux questions. D’abord, pourquoi les relations avec les USA ont-elles maintenant plongé dans la crise ? Ensuite, en prenant une page du répertoire des tactiques de Rahm Emmanuel, directeur de cabinet d’Obama à la Maison Blanche, comment Israël peut-il s’assurer de ne pas laisser cette crise être gaspillée ?
La raison pour laquelle les relations sont si mauvaises, bien sûr, est qu’Obama a choisi d’attaquer Israël et ses partisans. En l’espace des seuls 10 derniers jours, Israël a été soumis à trois coups malveillants d’Obama et de ses conseillers.

D’abord, pendant sa visite à la Maison Blanche mardi dernier, Obama a traité le Premier ministre Binyamin Netanyahou comme un médiocre potentat. Plutôt que de manifester respectueusement son désaccord avec le dirigeant élu d’un allié clé des USA, Obama est sorti au milieu de leur réunion pour dîner en famille en laissant Netanyahou sur sa faim pour méditer sur sa grave offense (contre Obama) de ne pas abandonner la capitale d’Israël comme pré-condition à des négociations indirectes orchestrées par les USA, avec une direction palestinienne impopulaire et non élue qui soutient le terrorisme et dénie à Israël le droit à l’existence.
Ensuite, il y eut le témoignage écrit assez inoffensif – bien que totalement incorrect – du Général d’Armée US David Petraeus devant le Sénat sur l’impact du refus du monde arabe d’accepter le droit d’Israël à l’existence sur les relations arabo -américaines.
 
Dans ce cas, le gouvernement a délibérément déformé le témoignage de Petraeus, pour laisser l’impression que le commandant en chef militaire le plus respecté servant aux USA reproche à Israël la mort de soldats américains en Irak et en Afghanistan. Après que Petraeus ait rejeté cette impression, son patron le secrétaire à la défense Robert Gates a répété la fausse allégation insultante contre Israël en son nom propre.
Enfin, il y a le rapport de ‘Politico’ dans lequel des sources gouvernementales anonymes ont accusé le membre du Conseil de Sécurité Nationale Dennis Ross de « double allégeance ».

Ross bien sûr, a gagné une réputation dans sa carrière en faisant pression sur des gouvernements israéliens successifs pour faire des concessions sans réciprocité à des terroristes palestiniens. Cependant, selon l’opinion des ses opposants indignés à la Maison Blanche, à cause de son hostilité insuffisante contre le gouvernement israélien, Ross est un traître. Si Ross veut être traité comme un véritable américain, il doit rejoindre Obama dans sa tentative ouverte de renverser le gouvernement élu d’Israël.
Ces orientations devraient suffire à faire descendre en vrille les relations USA – Israël. Combinées à l’ultimatum du gouvernement exigeant un moratoire sur la construction juive à Jérusalem et sa menace de contraindre Israël à accepter un plan Obama d’Etat Palestinien qui mettra en péril la sécurité d’Israël, il devient parfaitement clair qu’il n’y a pas moyen de dissiper cette crise. Il existe une crise dans les relations des USA avec Israël aujourd’hui parce que le président des Etats Unis a très officiellement mis le feu à ces relations et répond à tout signe d’évanouissement des flammes en arrosant le feu de kérosène.
 
Pourtant, si on met de côté l’animosité personnelle d’Obama et qu’on observe la substance de sa politique réelle, ironiquement, il y a peu de différence entre la politique du gouvernement actuel et celle de son prédécesseur immédiat.
Pendant son second mandat présidentiel, Bush ignora la signification de la victoire électorale du Hamas en janvier 2006 et de sa prise de Gaza en juin 2007. Les USA élargirent leur programme de formation de forces armées palestiniennes et pressèrent Israël  d'accepter un cadre pour un Etat palestinien qui repousserait celui-là plus ou moins aux frontières indéfendables des lignes d’armistice de1949.
 
A partir de 2004, le gouvernement Bush chercha à se concilier l’Iran en cédant sur son programme nucléaire – d’abord indirectement à travers les négociations que la France, la Grande Bretagne et l’Allemagne conduisaient avec Téhéran. Puis en 2006, l’administration US entama des négociations directes avec les mollahs.
Bush rejeta personnellement des demandes répétées d’Israël d’achat d’avion de ravitaillement et de bombes capables de percer des bunkers nécessaires pour attaquer les installations nucléaires renforcées de l’Iran. Et il refusa de soutenir les plans israéliens d’attaque des installations nucléaires de l’Iran. De même, Bush arrêta d’appeler au changement de régime en Iran. Après la publication en novembre 2007 de ‘l’Estimation Nationale du Renseignement’, falsifiée sur le programme nucléaire de l’Iran, Bush écarta aussi la possibilité d’une frappe militaire américaine contre ces installations nucléaires.
Pendant la guerre de 2006 entre Israël et les forces du Hezbollah, vassales de l’Iran et de la Syrie, ignorant la participation du Hezbollah dans le gouvernement libanais et le soutien actif de l’armée libanaise dans l’effort de guerre du Hezbollah, Bush interdit à Israël d’attaquer des cibles gouvernementales libanaises. Ce faisant, il obligea Israël a mener la guerre contre un ennemi régional comme s’il s’agissait d’un gang de rue local et provoqua ainsi un résultat final sans conclusion, soit la première défaite stratégique d’Israël.
Malgré le parrainage ouvert de la Syrie dans l’insurrection en Irak, son alliance stratégique avec l’Iran, ainsi que son parrainage du Hezbollah, du Hamas et d’al Qaïda en Irak et au Liban, le gouvernement Bush chercha à empêcher Israël de détruire l’installation nucléaire construite par les Nord Coréens et financés par les Iraniens. Après la destruction par Israël de cette installation en septembre 2007, le gouvernement Bush exigea qu’Israël garde le silence sur la signification de l’alliance nucléaire Syrie/Corée du Nord/Iran.

Finalement, le gouvernement Bush nia l’hostilité intrinsèque du gouvernement islamiste de Turquie. Au contraire, il cultiva le fantasme que ce régime antiaméricain, anti-Israélien, soutenant le Hamas, la Syrie et l’Iran est un allié digne de confiance.
 
 
Israël alla de l’avant avec la politique américaine malgré sa folie stratégique parce qu’Israël voulait faire partie de l’équipe. Les gouvernements de Sharon, puis d’Olmert et le public israélien croyaient dans leur ensemble qu’Israël avait un allié dans l’administration Bush et quand la pression se fit insistante, que les risques massifs pris par Israël en soutenant la politique des USA en Iran, en Syrie, au Liban, en Turquie et avec les Palestiniens, seraient récompensés. 
 
Avec Obama bien sûr, les choses sont différentes. Sûrement si Obama traitait Israël avec la même amitié que son prédécesseur américain avec ses dirigeants, Netanyahou aurait accepté d’avancer sur la planche d’exécution, comme Ehud Olmert et Ariel Sharon le firent dans l’intérêt de l’équipe. Mais ce qu’Obama a montré clairement dans son mauvais traitement d’Israël, c’est qu’il ne veut pas que Netanyahou soit exécuté pour conserver l’équipe. Il veut exclure Israël de l’équipe.
 
Bien que décourageant, cet état lamentable des affaires a un côté positif. Il confère à Israël une rare opportunité pour cesser d’accepter une mauvaise stratégie politique des USA  pour Israël et les USA aussi. Après tout, si les USA veulent instituer une crise dans les relations avec Israël au sujet de projets sur une zone d’unités d’habitations dans des quartiers de Jérusalem comme Ramat Schlomo et  ‘French Hill’, alors clairement Israël ne peut pas y faire droit. Et si Israël ne peut pas faire droit aux yeux du gouvernement US, eh bien il n’y a pas lieu de se plier à sa volonté. A la place, Israël doit simplement faire ce qu’il faut pour assurer ses intérêts. 
 
Dans l’espoir de gagner la faveur du gouvernement Obama, Israël a gardé ses distances avec l’opposition iranienne. Il faut y mettre fin. Israël doit employer  des moyens secrets et ouverts pour aider le Mouvement Vert d’Iran à déstabiliser le régime iranien dans le but de le renverser. Dans le même temps, Israël doit employer  des moyens secrets et ouverts pour détruire les installations nucléaires de l’Iran.

Cette semaine, le sénateur John Kerry a voyagé au Liban et en Syrie pour  faire surgir des perspectives de pourparlers de paix entre Israël et ces deux pays. Plutôt que d’applaudir à ses efforts, Israël doit souligner que le Hezbollah contrôle le gouvernement libanais et que les USA soutiennent l’armée libanaise et le gouvernement renforce le Hezbollah. De même, Israël doit faire savoir clairement que puisque le dictateur syrien Bashar Assad est le garçon de plage arabe de Mahmoud Ahmadinejad, il est grotesque d’appeler Israël à céder les Hauteurs du Golan à ce régime. Au lieu de ressasser la même absurdité, Israël doit activement soutenir les Kurdes de Syrie dans leur quête d’autonomie et se faire le champion de la cause des prisonniers politiques languissant dans les geôles  syriennes.

L’annonce par la Turquie cette semaine qu’elle soutient les ambitions nucléaires de l’Iran doit être reconnue pour ce qu’elle est : l’annonce qu’un Etat membre de l’OTAN a rejoint l’axe iranien avec la Syrie, le Liban, le Hamas et le Hezbollah. Israël doit répondre à l’annonce de la Turquie en déclarant un moratoire sur les ventes d’armes à la Turquie, en mettant ainsi fin à ses tentatives contre-productives de passer sur le fait que son ancien allié stratégique est devenu son ennemi.

De même pour les Palestiniens, plutôt que de succomber aux exigences des USA dans l’objectif de commencer des négociations condamnées à échouer avec le Fatah, Israël doit dire la vérité. Il n’y a rien à négocier ni personne avec qui négocier. Les dirigeants du Fatah Mahmoud Abbas et
  Salam Fayad rejettent le droit d’Israël à l’existence. Ils soutiennent le terrorisme. Il ont déjà rejeté une « solution à deux Etats » il y a moins de deux ans. A part cela, ils n’ont pas le soutien de leur propre électorat, qui préfère l’approche plus directe du Hamas pour détruire Israël.
 
Au lieu de prétendre qu’implorer la paix de la part de ces adversaires impuissants sert ses intérêts, Israël doit se relever et adopter une stratégie politique qui améliorera ses intérêts. Par exemple, étant donné que le gouvernement Obama considère Ramat Schlomo comme l’équivalent d’Eli et E-1, Israël doit bâtir le quartier d’Eli qui était le foyer des commandants de Tsahal le Major Roy Klein et Eliraz Perets tombés au champ d’honneur, et mettre en oeuvre ses plans de construction pour E-1.
 
Ironiquement, toutes ces politiques sont en accord non seulement avec les besoins stratégiques d’Israël, mais aussi avec les intérêts stratégiques des USA.  Et puisque l’hostilité d’Obama contre Israël n’est pas susceptible de changer, plutôt que de se focaliser sur la Maison Blanche, le gouvernement Netanyahou doit consacrer son énergie à faire valoir sa stratégie politique auprès du Peuple américain. Des sondages répétés ont montré que le public américain soutient une frappe israélienne contre les installations nucléaires de l’Iran. Dans le même esprit, une politique de bon sens envers les semblables du Fatah, du Hamas, du Hezbollah, de la Syrie et de la Turquie, associée avec l’affirmation décomplexée des droits d’Israël sur Jérusalem, la Judée et la Samarie, trouvera un puissant soutien aux USA qui pourra effacer le dommage qu’Obama fait aux liens entre les USA et Israël.

Bien qu’empreint d’une grande malignité, l’appel de Rahm Emmanuel de ne pas laisser gaspiller une bonne crise peut être pris comme une manière grossière de dire que toute situation désagréable a son bon côté. Israël n’a pas cherché ce combat avec Obama. Il aurait voulu garder le fantasme que la politique du second mandat de Bush était sensée. Mais puisqu’il y a eu une lutte ouverte, Israël n’a pas d’autre choix que de  saisir cette initiative. De la façon dont cela se passe, si Israël le fait, non seulement il se protègera, mais il protègera les USA de la dangereuse stratégie politique que son dirigeant à choisi de poursuivre.

caroline@carolineglick.com

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 06:28
"L'AP durcit le ton"
Par JPOST.FR 
28.03.10
.jpost.com

Les Palestiniens continuent de durcir leur position. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre Binyamin Netanyahou, dimanche. "Il n'y a absolument aucun signe de modération et je ne m'attends pas à ce que les discussions au sein de la Ligue arabe ne facilitent le processus", a-t-il poursuivi. "Nous sommes encore témoins de la rigidité palestinienne. Il n'y a aucun signe de coopération."

Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Plus tôt, Netanyahou s'est distancé de certaines critiques formulées à l'égard du président américain Barack Obama et attribuées à son entourage politique. Selon le quotidien Yediot Aharonot, certains ont estimé qu'Obama constitue "une tragédie" pour Israël. Propos que le Premier ministre a qualifié d'"inacceptables".

Des relations toujours "amicales"

"J'ai récemment entendu des remarques indignes concernant le président américain… Je voudrais que les choses soient bien claires : je trouve ces propos inacceptables. Et ils n'ont pas été prononcés en mon nom. Les relations entre Israël et les Etats-Unis sont celles d'alliés et d'amis. Même lorsqu'il y a des divergences d'opinion, elles restent amicales", a-t-il affirmé.

Lors de sa visite à Washington, la semaine dernière, le Premier ministre a remarqué "un profond soutien pour les positions d'Israël ainsi que le désir de préserver les relations israélo-américaines".

Enfin, Netanyahou a fait référence aux violences du week-end dernier à Gaza, au cours desquelles les soldats Eliraz Peretz et Ilan Sviatkovsky ont perdu la vie. "La politique israélienne de représailles est dure", a assuré Netanyahou. "Nous répondrons fermement à toute attaque contre nos citoyens ou nos soldats… Le Hamas, ainsi que toute autre organisation terroriste, doivent savoir qu'ils porteront la responsabilité de leurs actions."


 
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 05:38

Netanyahou : "Israël sauve des vies américaines"
Par HERB KEINON 
24.03.10

.jpost.

La coopération des services de renseignement américano-israéliens est "importante pour Israël et aide à sauver des vies américaines", affirmait, lundi soir, Binyamin Netanyahou à la fin de son discours devant le Comité des Affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC).

Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Les médias ont mis l'accent sur les commentaires selon lesquels Jérusalem est la capitale d'Israël, et non une implantation. Position qui n'est en rien nouvelle et Netanyahou l'a déjà exprimée à maintes reprises dans le passé. Elle a simplement pris une grande dimension médiatique dans le contexte de l'actuel désaccord avec les Etats-Unis.

La partie la plus importante du discours, cependant, a été évincée de beaucoup de reportages. Elle concerne le fait qu'Israël sauve des vies américaines. L'argument pernicieux, selon lequel les actions israéliennes mettent en danger la vie des soldats américains, a été purement et simplement rejetée par Netanyahou.

"Comme le vice-président Joe Biden l'a dit, les Etats-Unis n'ont pas de meilleur ami qu'Israël", déclare Netanyahou. Et de citer, à titre d'exemple, le rôle de "rempart" que jouait Israël contre "l'expansionnisme soviétique", durant la Guerre froide, ainsi que l'aide actuelle dans la lutte pour enrayer la montée du terrorisme islamique. Bibi est revenu également sur la coopération "dans le domaine des renseignements" pour combattre "un ennemi de type nouveau".

Un commentaire lourd de sens

A l'exception de ces quelques paragraphes, rien de ce qu'a prononcé Netanyahou à l'AIPAC n'est nouveau. Que ce soit la volonté de faire évoluer l'image du peuple juif vers celle d'un peuple capable de se défendre, la réaffirmation qu'Israël veut la paix ou même la découverte d'un sceau vieux de 2800 ans, découvert non loin du Kotel. Tous ces éléments ont été déjà prononcés à plusieurs reprises par le Premier ministre.

En revanche, les affirmations destinées à pourfendre les accusations portées par certaines franges de l'opinion américaine sont nouvelles dans la bouche de Netanyahou. Il s'agit d'une réponse à la déclaration de Biden, furieux d'apprendre l'annonce de constructions à Ramat Shlomo : "Cela commence à être dangereux pour nous, et cela met en péril la paix régionale !" Malgré les précisions de l'équipe du vice-président, ces commentaires ont d'ores et déjà pénétré l'esprit du public américain.

 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 21:26
Netanyahou : "Israël sauve des vies américaines"
Par HERB KEINON 
24.03.10

.jpost.

La coopération des services de renseignement américano-israéliens est "importante pour Israël et aide à sauver des vies américaines", affirmait, lundi soir, Binyamin Netanyahou à la fin de son discours devant le Comité des Affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC).

Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

Les médias ont mis l'accent sur les commentaires selon lesquels Jérusalem est la capitale d'Israël, et non une implantation. Position qui n'est en rien nouvelle et Netanyahou l'a déjà exprimée à maintes reprises dans le passé. Elle a simplement pris une grande dimension médiatique dans le contexte de l'actuel désaccord avec les Etats-Unis.

La partie la plus importante du discours, cependant, a été évincée de beaucoup de reportages. Elle concerne le fait qu'Israël sauve des vies américaines. L'argument pernicieux, selon lequel les actions israéliennes mettent en danger la vie des soldats américains, a été purement et simplement rejetée par Netanyahou.

"Comme le vice-président Joe Biden l'a dit, les Etats-Unis n'ont pas de meilleur ami qu'Israël", déclare Netanyahou. Et de citer, à titre d'exemple, le rôle de "rempart" que jouait Israël contre "l'expansionnisme soviétique", durant la Guerre froide, ainsi que l'aide actuelle dans la lutte pour enrayer la montée du terrorisme islamique. Bibi est revenu également sur la coopération "dans le domaine des renseignements" pour combattre "un ennemi de type nouveau".

Un commentaire lourd de sens

A l'exception de ces quelques paragraphes, rien de ce qu'a prononcé Netanyahou à l'AIPAC n'est nouveau. Que ce soit la volonté de faire évoluer l'image du peuple juif vers celle d'un peuple capable de se défendre, la réaffirmation qu'Israël veut la paix ou même la découverte d'un sceau vieux de 2800 ans, découvert non loin du Kotel. Tous ces éléments ont été déjà prononcés à plusieurs reprises par le Premier ministre.

En revanche, les affirmations destinées à pourfendre les accusations portées par certaines franges de l'opinion américaine sont nouvelles dans la bouche de Netanyahou. Il s'agit d'une réponse à la déclaration de Biden, furieux d'apprendre l'annonce de constructions à Ramat Shlomo : "Cela commence à être dangereux pour nous, et cela met en péril la paix régionale !" Malgré les précisions de l'équipe du vice-président, ces commentaires ont d'ores et déjà pénétré l'esprit du public américain.

 
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