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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 16:04

Tel Aviv à la portée d’une roquette du Hamas ?

[Mardi 03/11/2009 13:37]

 


                                                                                                                                                                                                                                                       L’arrêt des hostilités dans le Nord et l’accalmie dans le Sud ne signifient pas pour autant qu’Israël a réussi à écarter les dangers que constituent le Hamas et le Hezbollah. Bien au contraire, ce calme trompeur dont a bénéficié le pays au cours de l’été pourrait cacher une activité fébrile de ces deux organisations terroristes qui sont en train de se renforcer en se dotant d’armes plus « efficaces » et plus performantes que par le passé.

C’est ce qu’a indiqué mardi matin le chef des Renseignements militaires, le général Amos Yadlin, dans une intervention devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense. Il a précisé que le Hezbollah continuait de s’armer et était équipé par l’Iran, qui faisait transiter son matériel militaire par la Syrie ou parfois même, par la Turquie. Il a ajouté que Damas jouait un double jeu, se tournant d’une part vers l’Occident et devenant, d’autre part, une véritable usine d’armements.

Dans le Sud, la situation n’est pas plus enviable: en effet, toujours selon le général Yadlin, le Hamas, qui se procure lui aussi des armements de plus en plus sophistiqués, aurait procédé, depuis la bande de Gaza, au tir expérimental d’une roquette d’une portée de 60 km, c’est-à-dire capable d’atteindre Tel Aviv et l’aéroport Ben Gourion. Elle serait apparemment de fabrication iranienne.

Jusqu’à présent, les missiles tirés par les terroristes atteignaient leur cible à une distance de 40 à 45 kilomètres et pouvaient donc toucher la ville de Beershéva et les faubourgs de Rehovot. Mais cette fois, d’autres cités plus éloignées sont menacées à part Tel Aviv; il s’agit de Bet Shemesh, Rishon Letsion et Modiin.

Pour expliquer le silence du Hamas, le général Yadlin a expliqué: « Pour le moment, le Hamas ne souhaite pas de confrontation avec Israël parce qu’il est occupé à asseoir son autorité à Gaza. Mais cela ne l’empêche pas d’investir beaucoup de temps à construire sa puissance militaire ». Yadlin a encore indiqué que les infiltrations d’armes, de toutes sortes, se poursuivaient. « Les terroristes déploient en effet de grands efforts pour se procurer des missiles de longue portée, et c’est dans ce cadre qu’ils ont reçu cette nouvelle roquette capable d’atteindre sa cible à une distance de 60 km ».

par Claire Dana-Picard   
http://www.actu.co.il/                                          

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 04:27
Intelligence juridique à l'ONU
Par LAURE DELSOL 
01.11.09

http://fr.jpost.com/
 

Juriste de renommée internationale, Gabriela Shalev est l'ambassadrice d'Israël aux Nations unies. Sa voix féminine ne porte pas moins que celle de ses 13 prédécesseurs à ce siège prestigieux.

Gabriela Shalev 
PHOTO: SHAHAR AZRAH , JFRENCH

Dès le début de son mandat, elle a conscience de "succéder à une lignée d'ambassadeurs de grande qualité" : elle s'avoue alors "heureuse" à l'idée de servir son pays en "accomplissant de grandes choses en coulisse". De fait, depuis qu'elle a remis ses lettres de créance au Secrétaire général Ban Ki-moon le 8 septembre 2008, Shalev défend son pays avec méthode et acharnement. Selon Livni, elle était "la candidate la plus adéquate" pour ce poste.

Vie privée, vie publique

Née en Israël sous mandat britannique, en 1941, Gabriela Shalev cultive un art de vie studieux. De l'élève sérieuse à la brillante femme de loi, elle a toujours su combiner sa vie privée et sa carrière. En octobre 1964, elle épouse Shaul Shalev avant d'obtenir sa licence de droit en 1966 avec une mention d'excellence. La même année, elle donne naissance à sa fille Narkiss. Trois ans plus tard, master de droit suivi d'une thèse juridique sur les méthodes contractuelles en 1973. Entre temps : son fils Eran vient au monde. Shalev n'est pas à court de défis et décide en parallèle de travailler deux ans à la Cour suprême de Justice et au département légal de l'Agence juive.

Côté militaire, cette lieutenante à Tsahal depuis août 1959 a terminé son service à la direction d'une compagnie d'infanterie. Mais l'armée est aussi synonyme de souffrances pour Shalev. Son mari, Shaoul, servait dans un corps de blindés. Il formait avec Gabriela un couple inséparable, jusqu'à sa mort héroïque lors de la guerre de Kippour en 1973. Une tragédie qui marque alors un tournant dans la vie de Shalev. A l'époque, la jeune veuve pense un temps embrasser une carrière médicale pour prendre soin de ses semblables. Mais elle doit désormais élever seule ses deux enfants, et préfère poursuivre ses études de droit à Harvard.

Elle se spécialise dans la législation contractuelle et en l'espace d'une dizaine d'années, se forge une réputation internationale. On l'invite à intervenir dans des universités prestigieuses comme Tulane, Flasgow, Toronto, Temple et Boston College. Ses collègues et chercheurs du domaine juridique l'estiment. Mais loin de se laisser perturber par les honneurs, Shalev poursuit son ascension. Professeur emerita à l'école de loi de l'Université hébraïque de Jérusalem jusqu'en 2002, elle devient à cette date recteur du Collège Ono, à proximité de Tel-Aviv. La même année, elle emménage avec son compagnon, Ouzi Lévy.

Shalev ou la polyvalence éclatante

Gabriela Shalev adore enseigner. Mais le métier de professeur ne saurait la contenter. Elle sert autant les organisations gouvernementales que les entreprises privées, parfois de façon bénévole. Experte dans les passations de marchés, elle conseille et écrit des articles juridiques sur le droit contractuel et civil en Israël et à l'étranger. A son actif : la publication de 9 livres et de plus d'une centaine d'articles en hébreu et en anglais. Sa plus récente contribution : La loi contractuelle - Généralités sur la codification du droit civil.

Après avoir été directrice pendant quatre ans à l'Institut légal Harry Sacher de Jérusalem, Shalev participe à l'édition légale de l'Encyclopédie hébraïque en 1984. Membre du comité de rédaction du journal juridique Maariv en 1991, elle jongle à la fois entre des sièges à la commission de contrôle de la banque Hapoalim, à l'Institut démocratique d'Israël, à la Coopération électrique et à l'organisation médicale Hadassah. En 2003, elle est employée au sein des Industries pharmaceutiques de Teva, chez Osem Investissements et dans les industries Koor.

Un long curriculum vitae plusieurs fois récompensé : en 1989 par le prix juridique Sussman, en 1991 par le prix Zeltner et en 2003 par le prix de l'Association du barreau.

C'est cette combinaison entre carrière estimée et expérience publique hors du commun qui a décidé Tzipi Livni. Pour l'ancienne chef de la diplomatie israélienne, "les Nations unies sont une arène qui requiert d'autres aptitudes au-delà du savoir-faire diplomatique". A 67 ans, Gabriela Shalev sera donc la première femme à prendre la tête de la mission permanente d'Israël à New York. Mais désigner un professeur de droit sans expérience diplomatique prête à critiques. Et ce, d'autant plus que la place d'ambassadeur à New York rivalise avec celle de Washington.
Pour Shalev, la raison de ce choix est claire et rationnelle : si l'ancienne ministre des Affaires étrangères a "insisté pour avoir une femme à ce poste, c'est parce qu'elle espérait changer la manière dont les Israéliens sont perçus aux Nations unies". L'Etat hébreu jouit depuis sa création d'une image très militariste sur la scène internationale.

Or, selon ses proches, Gabriela Shalev ne se contente pas d'être une bonne mère. Elle est également une femme assidue dans son travail et qui sait varier ses hobbies. Quand il s'agit d'améliorer le reflet d'Israël à l'étranger, par exemple, son intérêt marqué pour la culture et les arts s'avère bénéfique. Dès sa nomination, elle avait annoncé : "En tant que femme, professeur et par-dessus tout, en tant qu'Israélienne, je suis heureuse de pouvoir apporter ma contribution à mon pays." Et c'est en tant que telle qu'elle se présente chaque jour aux personnalités qui la côtoient. Au président de la Cour suprême d'Israël Meïr Shamgar - son ancien professeur - à ses collègues enseignants ou encore ses partenaires politiques. Pas une fois, Tzipi Livni n'a douté de ses "extraordinaires qualités, qui lui permettront de relever les défis auxquels Israël est confronté".

Des chaires académiques à la tribune de l'ONU

Diplomate de talent, Shalev n'hésite pas pour autant à se faire entendre. Opération Plomb durci, diatribe d'Ahmadinejad, réarmement continu du Hezbollah, rapport Goldstone, l'ambassadrice israélienne ne refuse jamais la tribune onusienne pour venir au secours de son pays.

"J'avance avec fierté dans les couloirs des Nations unies", avait confié Shalev lors d'un dîner pour le Fonds national juif en mai 2009. "Je n'aurais pas pu décliner cette opportunité de défendre ma patrie (...) Je l'ai prise comme un défi à relever." Combative, l'ambassadrice a pris la suite de Dan Gillerman après cinq années de mandat. Cet éminent diplomate avait déjà su rehausser l'image d'Israël aux yeux des nations du monde. A sa succession, Shalev ne démérite pas. Pour elle, l'ONU est une arène où l'on se bat à coups "d'hypocrisie" et de "double langage", mais elle sait s'imposer dans ce monde "cruel " où s'entrechoquent les intérêts de chacun.


Plusieurs mois après Plomb durci et à l'heure du rapport Goldstone, Israël a besoin, une fois encore, du concours d'ambassadeurs compétents et expérimentés. Nul doute que Shalev, femme d'envergure, sait manifestement défendre la cause israélienne, à armes égales avec des diplomates chevronnés.Quand Mahmoud Ahmadinejad s'en prend à l'Etat hébreu lors de la conférence des Nations unies sur le racisme, Shalev se dresse comme un rempart pour promettre à la communauté internationale que Jérusalem ne collaborera jamais, même dans le secteur économique, avec un pays qui ose relayer de tels propos. Quand Kaddhafi se présente à l'Assemblée générale des Nations unies et déchire sa charte, l'ambassadrice israélienne quitte la salle avec certains de ses homologues pour manifester le désir d'Israël d'appartenir à une communauté de nations respectueuses du droit international et de la morale occidentale. Pas plus tard que le 3 octobre dernier, elle dépose une plainte, soutenue par le Secrétaire général Ban Ki-moon, contre la multiplication des attaques terroristes depuis la bande de Gaza. Et le 14 octobre dernier, devant le conseil de Sécurité des Nations unies, la représentante d'Israël dénonce avec véhémence la "partiale" étude Goldstone qui salit l'image de sa patrie : "Il y a quatre ans, Jérusalem démantelait quelque
21 implantations de Gaza alors que le monde lui promettait de soutenir l'Etat hébreu en cas d'attaque." Et d'ajouter que le Hezbollah continue d'ignorer la résolution 1701 de l'ONU et réarme ouvertement le Sud-Liban.

 
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 22:41
Un Colonel israélien réfute l’accablant rapport des Nations-Unies
Kenneth R. Timmerman

Adapté par Danielle Elinor Guez
pour 
lessakele.over-blog.fr et http://aschkel.over-blog.com/



Titre original : Israeli Colonel Refutes Damning U.N. Report



 
http://www.youtube.com/watch?v=MLJO0tcKus0

L'Organisation des Nations Unies et la plupart des médias du monde entier ont critiqué Israël pour des crimes de guerre présumés durant son incursion dans la bande de Gaza en janvier, mais un commandant de char israélien est en train de préparer un plaidoyer dynamique, en utilisant des séquences vidéo déclassifiées de drones des Forces de Défense d'Israël et des médias.

Les clips vidéo montrent les efforts extraordinaires déployés par les Forces de Défense d'Israël  pour éviter les victimes civiles, parfois en détournant les bombes loin de leurs cibles, parce que la cible s'était déplacée dans une foule de civils.

Ils fournissent également des témoignages éloquents de crimes de guerre commis par le Hamas. Dans une scène, un combattant armé du Hamas peut être vu saisissant un enfant par le bras et tenant l'enfant devant lui alors qu'il traverse la rue.

« Il sait que nos tireurs d'élite leur tirent dessus quand ils sont à découvert, en traversant les rues », dit le colonel Ben-Tsion Gruber. « Alors ils prennent des enfants comme boucliers humains. Il sait que nous ne tirons pas quand ils sont entourés d'enfants ».

Dans une autre scène on peut voir un combattant du Hamas en train de lancer une roquette depuis le toit d'une maison, puis appeler les enfants du quartier pour qu'ils servent de boucliers humains afin de lui permettre de partir avant que les avions israéliens ne bombardent la maison. Dans une autre scène encore, un combattant du Hamas se cache derrière 3 enfants pendant qu'il tire sur les troupes israéliennes.

Dans une remarquable séquence filmée par l'Associated Press sur le terrain du côté palestinien dans la bande de Gaza, des combattants du Hamas sont entassés dans une ambulance qui porte en gros les lettres « UN » peintes sur le côté pendant que les Forces israéliennes avancent dans la rue où ils avaient préparé une embuscade.

« Combien de terroristes du Hamas peuvent entrer dans une ambulance des Nations Unies ? Comptez-les », a demandé Gruber au public à Capitol Hill  mercredi, en désignant les combattants et leurs armes. Sept combattants armés étaient entassés à l'arrière de l'ambulance, certains d'entre eux portaient des armes antichars encombrantes.

Peu de temps après avoir pris le contrôle de Gaza il y a deux ans et demi, le Hamas a renvoyé la totalité des 500 chauffeurs d'ambulance et des 7000 enseignants des Nations Unies pour les remplacer par des gens lui étant fidèles, ce qui permet au Hamas d’utiliser les ambulances pour transporter troupes et munitions et lui permet d’utiliser les écoles comme sites de lancement de roquettes, a déclaré Gruber.

« Chaque fois que nous sommes entrés dans un village, le Hamas avait toujours des ambulances sur le front qui transportaient des troupes et des munitions » a-t-il dit.

Gruber était le commandant adjoint de la division 252. À un moment, alors que ses tanks Merkava de 60 tonnes étaient sur le point de s'engager dans une opération offensive très importante, son commandant l'a appelé et lui a fait une demande inhabituelle.

« Même pendant les combats, on parlait tout le temps avec les forces palestiniennes », a expliqué Gruber. « Ils nous ont appelé ce matin-là et nous ont dit : 'il y a deux femmes enceintes qui ont besoin d'aller à l'hôpital'. Alors j'ai trouvé deux ambulances que nous avons escortées jusqu'à l'hôpital avec quatre de mes tanks retirés de la bataille ».

Dans son rapport pour l'Organisation des Nations Unies, le Juge Richard Goldstone d'Afrique du sud a accusé à la fois le Hamas et Israël d'avoir commis des crimes de guerre. Mais c'est l'allégation selon laquelle Israël a délibérément pris pour cible des civils qui a indigné le plus Gruber.

"Au cours de l'opération, nous avons tué 709 terroristes. Comment savons-nous qu'ils étaient des terroristes? Parce que nous savions d'où ils venaient, ce qu'ils faisaient. Nous connaissions leurs familles. Nous avons passé beaucoup de temps à les identifier ", a déclaré Gruber.

Gruber a dit qu'Israël a reconnu avoir tué 295 non-combattants « par accident, malheureusement » pendant les combats de Gaza. Sur ce nombre, 89 étaient âgés de moins de 16 ans, et 50 autres étaient des femmes.

"Combien y a-t-il de femmes qui vivent à Gaza ? » demande le colonel Gruber. « Environ 50% de la population, non? Et il y avait seulement 50 femmes tuées? Est-ce cela qu'on appelle tuer des cibles civiles ? Absolument pas ».

Par comparaison, pendant la guerre en Bosnie, 10 civils ont été tués pour chaque combattant. « Ce n'est pas ce qui s'est passé ici », dit-il. « Quelques-unes des personnes que les Palestiniens affirment que nous avons tuées peuvent faire partie des 435 personnes qui meurent de causes naturelles chaque mois à Gaza».

Israël a été incapable de déterminer si 162 Palestiniens supplémentaires, tués durant les combats étaient des civils ou des combattants. Une autre séquence vidéo présentée par Gruber montre clairement pourquoi il y a eu confusion.

Dans la vidéo, un combattant blessé est étendu sur une civière, couvert de sang, son fusil d'assaut AK-47, posé à ses côtés. Tandis que les infirmiers portent le brancard dans une ambulance des Nations Unies en attente, un autre combattant saisit le fusil d'assaut et l'emporte. Aucun des hommes ne portait d'uniforme, donc on ne pouvait pas distinguer un civil d'un combattant du Hamas. «Et maintenant, ce terroriste blessé devient une victime civile », a déclaré Gruber.

Gruber a également réfuté les allégations maintes fois répétées par Goldstone qu'Israël avait utilisé des bombes au phosphore blanc lors de l'opération de Gaza. Il a montré des photographies de véritables bombes au phosphore qui explosent et les a comparé aux réelles photos des bombes utilisées par Israël à Gaza. « Nous n'avons pas utilisé de phosphore. Point. Nous avons utilisé des bombes fumigènes. Vous pouviez traverser le nuage de fumée sans rien sentir ».

Goldstone et sa petite équipe d'enquêteurs de l'ONU ont tenu deux jours d'audiences publiques à Gaza en juillet dernier et ont visité 36 sites à Gaza, où la population locale a affirmé qu'Israël avait commis des crimes de guerre.

Israël a refusé de coopérer avec l'enquête, car elle a été réalisée sous les auspices du Conseil des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies, un organisme où siègent l'Iran, la Libye, la Syrie et Cuba qui s'opposent à Israël et aux États-Unis.

Même avant le début des combats, le Rapporteur Spécial du Conseil sur les droits humains des Palestiniens, l'américain gauchiste Richard Falk, a comparé le traitement des Palestiniens par Israël  au « crimes collectifs atroces des nazis ». La nomination de quelqu'un comme Richard Falk au Conseil des droits de l'homme de l'ONU est « exactement ce pourquoi nous avons voté contre le nouveau Conseil des Droits de l'Homme », a déclaré l'ancien ambassadeur américain à l'ONU, John Bolton.

Grüber a répété les déclarations des responsables israéliens disant que l'objectif de la campagne de décembre, « l'Opération Plomb Fondu » était de « stopper les roquettes du Hamas », et non pas de punir la population palestinienne ni de tuer des civils. « Pendant la guerre nous avons apporté tous les jours 60 camions remplis d'aide à Gaza », dit-il. « Et nous l'avons fait pendant la guerre » !

Pendant les deux ans qui ont précédé l'opération israélienne Plomb Fondu, le Hamas a lancé très de 6000 roquettes depuis Gaza en direction d'Israël, touchant des villes et des villages et tuant environ deux douzaines de personnes.

Un système israélien de sirène d'alerte précoce qui donne aux gens environ 10 à 45 secondes pour trouver refuge dans des abris préparés « a incontestablement limité le nombre de victimes civiles en Israël » d'après le Jewish Policy Center à Jérusalem.

« Nous avons été touchés par les roquettes du Hamas depuis 2001 », a déclaré Gruber. « Combien de temps attendriez-vous avant de riposter si des terroristes lançaient des roquettes sur Los Angeles à partir de la frontière » ? A-t-il demandé.

L'ensemble du rapport Goldstone de 575 pages ne consacre qu'un court paragraphe à la question des «victimes israéliennes » et ne tient compte que des civils israéliens tués au cours des trois semaines de l'opération.

Adapté par Danielle Elinor Guez pour lessakele.over-blog.fr et aschkel.over-blog.com/


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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 05:33
Ashkenazi avertit

"Israël ne placera pas la sécurité d'Israël entre les mains d'étrangers" et fera "tout le nécessaire" pour protéger ses citoyens si une guerre devait éclater. C'est ce qu'a déclaré le chef d'état-major Gabi Ashkenazi, lundi, lors d'un discours à Berlin.

Le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, à Berlin lundi. 
PHOTO: TSAHAL , JPOST

Sur le quai 17 de la gare de Grünewald, il a commémoré la déportation forcée des Juifs dans les camps nazis. Il était accompagné du commandant de la Bundeswehr - l'armée de la République fédérale d'Allemagne - le général Wolfgang Schneiderhan.

Répondant aux appels successifs à la destruction d'Israël du président iranien Mahmoud Ahmadinajed, Ashkenazi a déclaré : "Aujourd'hui, 64 ans après le départ du dernier train de Juifs, vers les camps de la mort, et 61 ans après la création de l'Etat d'Israël, l'antisémitisme refuse de disparaître du monde. Il change de visage, de langue, de moyens et de justifications mais son objectif reste le même. Aujourd'hui, des dirigeants d'Etat déclarent ouvertement leur désir de détruire l'Etat d'Israël et nient au peuple juif le droit à la souveraineté nationale."

"Tsahal, le protecteur de la nation juive, n'est pas une armée belligérante mais une armée de défense. Nous n'aimons pas le combat mais si nous sommes forcés à faire la guerre, nous ferons tout le nécessaire pour protéger les citoyens israéliens. Personne ne doit mettre notre puissance à l'épreuve", a prévenu Ashkenazi.
Fils d'un ancien déporté d'origine hongroise, Ashkenazi s'est par ailleurs rendu à Wannsee, où les dirigeants nazis ont planifié la Solution finale en 1942.

Dans son discours à Berlin, le chef d'état-major a également rendu hommage à la coopération actuelle entre Tsahal et l'armée allemande.

Depuis le début du mois, Ashkenazi a rencontré quatre chefs militaires dont le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, l'amiral Michael Glenn Mullen, et son homologue français, le général Jean-Louis Georgelin.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 03:59

Benyamin Netanyahou, à Jérusalem (AP)

Benyamin Netanyahou, à Jérusalem (AP)

NOUVELOBS.COM | 26.10.2009 | 13:03

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20091026.OBS5828/dans_newsw 

B
enjamin Netanyahou, selon quelqu’un qui le connaît bien, considère la menace iranienne en termes très extrêmes : il se voit investi de la mission de protéger le peuple juif d’un deuxième Holocauste. Comme bien des Israéliens, il a été scandalisé par un rapport des Nations unies supervisé par l’ancien magistrat sud africain Richard Goldstone et qui accuse Israël de crimes de guerre lors de l’invasion de Gaza au début de cette année. Lally Weymouth de Newsweek s’est entretenue avec Netanyahou à Jérusalem la semaine dernière. Extraits :


LALLY WEYMOUTH : Qu’avez-vous pensé du rapport Goldstone ?

BENJAMIN NETANYAHOU :
 Je pensais qu’il y avait des limites à l’hypocrisie, mais de toute évidence, je me trompais. La soi-disant commission des droits de l’Homme accuse Israël — qui se défendait légitimement contre le Hamas — de crimes de guerre. Ceci alors que le Hamas, je le précise, est coupable non d’un seul type de crime de guerre, mais de quatre. D’abord, il appelle à la destruction d’Israël, ce qui selon la charte des Nations unies est considéré comme un crime de guerre — incitation au génocide. Deuxièmement, il a délibérément ouvert le feu sur des civils. Troisièmement, il se sert de civils comme de boucliers, et quatrièmement, il retient en captivité depuis trois ans notre soldat Gilad Shalit en interdisant à la Croix Rouge tout accès. Et après ça, qui se retrouve accusé de crimes ?


L.WLes gens d’ici [en Israël] semblent considérer le rapport comme très injuste, mais certains appellent néanmoins à une enquête interne.

B.N Nous l’envisageons, pas à cause du rapport Goldstone, mais pour nos propres besoins internes. La meilleure façon de désamorcer le problème est de dire la vérité, qui est qu’Israël se défendait par des moyens justes contre une agression injuste


L.W Avez-vous été surpris que des pays comme la Grande-Bretagne ou la France ne soutiennent pas Israël ?

B.N Je pense que tous les pays qui sont eux-mêmes en guerre contre ce genre de terrorisme violent doivent se dresser. Contre le terrorisme, la clarté morale est l’arme la plus importante.


L.W Que pensez-vous de l’accord apparemment signé à Genève entre l’Iran, l’administration Obama et d’autres pays occidentaux ?

B.N Il est trop tôt pour en parler, car ce qui compte réellement, c’est que la communauté internationale fasse pression sur l’Iran pour interrompre l’enrichissement de l’uranium, qui n’a qu’un objectif — la production d’armes nucléaires.


LW Cette semaine, on m’a dit que vous considériez que votre mission était d’éviter un deuxième Holocauste au peuple juif.

B.N C’est un sentiment qu’ont toujours partagé les Premiers ministres d’Israël.


L.W Le pensez-vous plus particulièrement à la lumière de la menace nucléaire iranienne ?

B.N Pour l’heure, je pense que la question n’est pas uniquement la sécurité d’Israël, mais celle du monde. Les sociétés libres et ouvertes sont menacées par de sinistres extrémistes qui cherchent à se doter, avec leurs affidés, d’armes nucléaires.


L.W Vos voisins arabes affirment qu’ils sont eux aussi très préoccupés.

B.N A une exception près — et je n’en suis même pas sûr — il n’existe aucun pays arabe qui ne soit préoccupé à l’idée de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire. Et, bien sûr, les grandes puissances en Europe en ont compris le danger. S'il y parvenait, ce serait un tournant historique.


L.W On dit qu’Israël pourrait se préparer à une frappe contre l’Iran.

B.N Je ne suis pas responsable des rumeurs. Nous pensons qu’il s’agit d’un problème international. La communauté internationale étant concernée, l’effort international emmené par les Etats-Unis est le meilleur moyen de mettre fin à cette menace.


L.W Selon vous, que faut-il faire vis-à-vis des Palestiniens ?

B.N Pour résumer, je dirais que les négociations de paix doivent s’ouvrir sans conditions préalables, et que le résultat des négociations devrait être un Etat palestinien démilitarisé qui reconnaît l’Etat juif. Une courte phrase qui reprend l’essentiel du problème et l’essentiel de la solution. L’essentiel du problème est que depuis 62 ans, les Palestiniens refusent de reconnaître Israël comme l’Etat-nation du peuple juif.


L.W Ils déclarent avoir reconnu Israël, mais qu’on leur demande aujourd’hui de le reconnaître en tant qu’Etat juif.

B.N C’est exact. Israël n’est pas un état binational. Y vivent des non-juifs, qui disposent des mêmes droits intégraux, mais deux éléments garantissent son caractère spécifique. C’est le pays natal de tout Juif. Et un large consensus en Israël convient que le problème des réfugiés palestiniens doit être réglé hors des frontières d’Israël. Les Juifs viendront ici et les Palestiniens iront là. À vous de choisir. C’est le socle d’une solution.


L.W Que pensez-vous du président Obama ?

B.N Entre l’administration Obama et mon gouvernement, il y a bien plus de coopération et de transparence qu’on le sait. Nous parlons ouvertement, et j’apprécie beaucoup ce qu’a entrepris l’administration Obama pour lutter contre la présentation faussée des faits du rapport Goldstone, les pressions exercées sur l’Iran afin d’obtenir qu’il mette fin à son programme nucléaire militaire, et les efforts continus que nous menons pour relancer les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens.


Par Lally Weymouth

Traduit de l'anglais par David Korn
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 04:50

Par YAAKOV LAPPIN 
25.10.09

http://fr.jpost.com/

Quelque 2 000 militaires américains et israéliens sont postés dans tout le pays pour la première phase de l'exercice conjoint Juniper Cobra.

Le lieutenant Tom Plonsker (droite), du commandement de la défense civile, participe à l'exercice Juniper Cobra. 
PHOTO: JPOST

Les soldats israéliens du commandement de la défense civile et les soldats américains du département de la garde nationale de l'Ohio - spécialisé en explosifs de type chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CERF) - ont d'ores et déjà entamé un exercice mettant en scène le scénario où des missiles non conventionnels seraient tirés sur des villes israéliennes.

Le porte-parole de l'armée américaine, le major Daniel J. Meyers, a affirmé qu'il s'agissait d'exercices de routine et que des simulations de ce genre avaient déjà eu lieu dans les deux pays.

"Les soldats américains et israéliens doivent se préparer à défendre leur pays, que l'entraînement implique le tir d'armes ou tout autre scénario", a-t-il confié au Jerusalem Postsamedi soir.

Meyers a ajouté que dans le contexte de l'exercice, les deux armées "doivent s'entraîner ensemble, même pour les tâches de routine les plus simples".

Lors de l'exercice de la défense civile du CERF, des combinaisons de protection chimique ont été distribuées aux participants ainsi qu'aux soldats.

L'exercice Juniper Cobra 2009 (il a lieu tous les deux ans) durera jusqu'au 5 novembre.

Sa deuxième phase comprend des attaques de missiles par simulation informatique ainsi que de fausses attaques de missiles dans l'espace aérien israélien en troisième phase, pour tester le système de défense balistique Arrow 2 et le système maritime américain AEGIS.

Les Etats-Unis ont également apporté des missiles Patriot, pour l'exercice.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 12:23

Netanyahou précise les positions d’Israël sur le rapport Goldstone, la paix avec les Palestiniens, l’Iran

Extraits du discours du premier ministre israélien à la session d'ouverture de la Knesset

Date du discours d’ouverture : le 12 octobre 2009

La partie du discours réservée à l’économie et aux problèmes intérieurs n’a pas été traduite


Traduction: Objectif-info


Le droit à l’existence de l’état juif et son droit de se défendre sont les deux fondements de l'existence de notre peuple.. Ces deux droits sont interdépendants. Sans un état qui soit à nous, nous ne pourrions pas nous défendre et, sans être capables de nous défendre, nous ne pourrions pas garantir l’existence de notre état.

Ces droits fondamentaux du peuple juif sont soumis à des attaques constantes ; la dernière d’entre elles, survenue après la seconde guerre du Liban et l’opération Plomb Durci, est de plus en plus intense. Notre tâche première sera de mettre en échec cette agression.

Le 12 Janvier 2009, lors de l’opération Plomb Durci, l'Assemblée générale des Nations Unies a nommé une commission pour étudier ce qu'elle a appelé des "violations des droits de l’homme et de la loi humanitaire internationale par la puissance occupante, Israël, au détriment des Palestiniens." Prenons garde au vocabulaire employé : "la puissance occupante, Israël ". Ce genre d’expression a été utilisé après que nous nous soyons retirés du moindre pouce terre de Gaza ! Ce rapport mensonger, écrit par une commission perfide, sape l’essence-même du droit de se défendre d’Israël. Ce rapport encourage le terrorisme et met la paix en danger.

Sur ce point, je veux être très clair : Israël ne prendra aucun risque en direction de la paix s'il n’est pas sûr de pouvoir se défendre.

Ce rapport stigmatise les dirigeants d'Israël, les commandants et les soldats de l’armée israélienne comme s’ils étaient des criminels de guerre. Mais la vérité se trouve exactement à l'opposé : les dirigeants et les soldats d'Israël ont pour rôle de défendre les citoyens israéliens contre les criminels de guerre.

Car il s’agit en effet de criminels de guerre. Le Hamas a ouvertement déclaré que son but est de nous détruire. Selon la charte de l'ONU, l’appel à commettre un génocide constitue un crime de guerre, le crime de guerre le numéro un. Le Hamas a lancé des milliers de missiles contre notre population civile, le crime de guerre numéro deux. Il s’est dissimulé derrière les civils palestiniens, les utilisant comme boucliers humains, le crime de guerre numéro trois. Et après son enlèvement, il a maintenu Gilad Shalit en captivité pendant plus de trois années sans permettre à la Croix Rouge de lui rendre visite, en contradiction avec les conventions de Genève, le crime de guerre le numéro quatre.

Malgré tout, "l’armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans une zone de combat que tout autre armée dans l'histoire de la guerre." Ce ne sont pas mes paroles ; elles appartiennent à l'ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan. Et tout observateur objectif sait que c’est vrai.

Israël ne demande pas à être dispensé de l’application des lois de la guerre. Au contraire : non seulement l’armée israélienne les respecte mais elle s’y conforme davantage que n’importe quelle autre armée au monde. Il y a aujourd'hui des gens qui veulent entamer des poursuites contre les dirigeant et les soldats de l’armée israélienne, dont le seul tort est d’avoir mené une guerre juste en utilisant des moyens justes contre des criminels de guerre caractérisés ; nous sommes les témoins d'une inversion complète de la justice et de la vérité.

Nous ne tolérerons pas qu’Ehoud Olmert, Ehoud Barak et Tzipi Livni, qui ont mobilisé nos soldats pour protéger nos villes et notre peuple, soient cités à comparaitre dans à un procès à La Haye. Nous ne tolérerons pas que des commandants et des soldats de nos forces de défense qui ont défendu les citoyens israéliens avec dignité et héroïsme, contre un ennemi cruel et vil, soient inculpés comme criminels de guerre.

Le gouvernement, la Knesset et les citoyens d'Israël rejettent tous cette absurdité de façon catégorique ! Nous sommes en complet accord sur ce sujet crucial. Il concerne notre capacité et notre droit de nous défendre, ce qui touche à la racine même de notre existence et au voyage tumultueux de notre peuple à travers l'histoire.

Pour le peuple juif, le premier et le plus terrible des bouleversements a été la transformation d'un peuple fier qui a combattu pour sa liberté à l’époque antique, en un peuple piétiné, apatride et sans protection dans l'exil. Dans les temps antiques, notre peuple était prêt à lutter jusqu’au bout pour sa liberté et son existence sous la direction de chefs courageux comme Joshua et Gédéon, Saul et David, Judah le Macchabée et Bar Kochba.

Même lorsqu'ils n'étaient pas victorieux, les Juifs ont toujours été respectés par les autres nations parce que ils étaient un peuple déterminé à défendre sa liberté et sa patrie. Mais le dynamisme de la résistance juive a commencé à se faner quand nous avons perdu notre indépendance et notre terre. Pendant presque 2 000 ans d'exil, les Juifs ont vécu comme une nation sans défense, totalement dépendants de la clémence des autres.

Nous connaissons le résultat : la chute d'un puits profond dans un puits encore plus profond, le passage d’une tragédie à une autre tragédie, jusqu'à la mise en cause de notre existence-même.

La second grand renversement dans l'histoire de notre nation s’est produit avec la création de l'état d'Israël. Dans la période qui a débouché sur la naissance de l'état, les Juifs ont redécouvert leur capacité de se défendre : de l’apparition de Shomer, de la Haganah, de l’Irgoun, du Lehi et du Palmach, à la création des Forces israéliennes de défense, le peuple juif a redécouvert sa capacité de se défendre.

Et je m’y engage : nous ne reviendrons jamais à la situation où nous ne pouvions pas nous défendre, nous et notre état.

Au cours des derniers mois, j'ai attiré l'attention sur le fait que le refus des Palestiniens de reconnaître l'état juif se trouve à la racine du conflit permanent qui se déroule entre nous. Pendant 62 ans, les Palestiniens ont dit « non » à un état juif. J'invite nos voisins palestiniens à dire « oui » à l'état juif !

Faire la paix avec l'état-nation du peuple juif, le foyer national du peuple juif qui garantit pleinement les droits de tous ses citoyens, juifs et non-juifs.

Je sais que c'est pas une chose simple pour la direction palestinienne. Cela exige un vrai courage. Mais j'invite les dirigeants de l'Autorité palestinienne à dire à leur peuple la vérité, parce que nous ne pouvons pas réaliser la paix si Israël n’est pas accepté comme état juif.

Il est également temps pour les autres dirigeants arabes de la région de dire à leurs peuples la vérité, explicitement et en public : L'état juif n'est pas l'ennemi de l'Islam ; Israël est un pays qui recherche la paix, avec lequel ils devraient faire la paix. Mais si la route de la paix avec les Palestiniens était facile nous l’aurions réalisée il y a bien longtemps.

Elle aurait été réalisée par la longue série de premiers ministres israéliens et remonterait aux débuts du processus de paix. Ils étaient prêts à faire des concessions généreuses pour la paix, mais la direction palestinienne les a rejetées à maintes reprises. Tout juste l’an dernier, les hauts responsables du précédent gouvernement israélien ont proposé des concessions étendues et de grande portée aux Palestiniens. Ils ont tenu des entretiens et des réunions innombrables ; ils ont installé un grand nombre d'équipes de négociation qui n’ont abouti à rien.

Pourquoi ? Parce que le leadership palestinien n'était pas prêt à proclamer la fin du conflit et à mettre un terme à leurs revendications pour reconnaître sans équivoque l'état juif une fois pour toutes, une démarche indispensable pour la paix.

Nous voulons la paix. Nous espérons que la direction de l’Autorité palestinienne sera un partenaire véritable pour la paix. Nous sommes disposés à travailler dur pour la paix.

Pendant les six premiers mois de mon gouvernement, nous avons forgé un consensus national sur les principes de la paix, tels qu’ils sont exprimés dans mon discours à l'université de Bar Ilan : a) la reconnaissance palestinienne de l'état juif ; b) la résolution du problème des réfugiés en dehors des frontières de l'état d’Israël ; c) la démilitarisation effective et reconnue de l'état palestinien ; d) la fin à toute revendication ultérieure contre Israël.

Nous avons également agi, avec une ampleur jamais vue depuis des années, pour améliorer les conditions d’existence de nos voisins palestiniens en Judée et en Samarie. Nous avons démantelé des barrages routiers, éliminé des points de contrôle et enlevé des barrières. Nous avons facilité la libre circulation, encouragé le commerce, allongé le temps d’ouverture du terminal du Pont Allenby.

Nous ne nous sommes pas contentés de parler. Nous avons agi.

Nous avons contribué à l'expansion impressionnante de l'économie palestinienne. Je crois qu’avec le temps, la prospérité ne peut que renforcer la paix en consolidant la position des modérés et en affaiblissant les extrémistes.

Mais il ne peut pas y avoir de substitut au courage qui est exigé des chefs palestiniens qui doivent reconnaître l'état juif. Cette reconnaissance pénétrera les cœurs dans une société israélienne qui veut la paix,. Elle a toujours été et restera la véritable clé de la paix. J'ai déjà dit que je n'imposerai aucune condition préalable à des conversations de paix avec les Palestiniens, et que nous continuons de travailler avec le président Obama et son administration pour assurer que nos efforts communs mèneront à la reprise des conversations aussitôt que possible.

Mesdames et messieurs, membres de la Knesset,

Je sais que beaucoup d'Israéliens ont arrêté de croire dans la paix. Ils ont vu que seize années d'entretiens avec les Palestiniens n’ont pas amené la paix. Ils ont également vu que le retrait unilatéral, cette alternative aux négociations, n'apporte pas la paix non plus. Contrairement aux promesses, le retrait unilatéral n’a apporté que la chute de milliers de missiles sur nos communautés. Contrairement à ce qui nous avait été promis, il n'a pas accru non plus le soutien international à l’exercice de notre droit de nous défendre ; en réalité il l’a réduit.

Ils nous a été promis que cette vision et cette voie apporteraient la paix. Mais cela n’a apporté que la guerre. Malgré tout je vous dis : nous ne devons pas perdre l'espoir.

Nous nous efforçons d'obtenir la paix avec sobriété et réalisme. Nous travaillons pour favoriser la prospérité de nos voisins parce c’est essentiel pour créer une atmosphère de paix.

Nous demeurons unis autour des valeurs qui unissent notre peuple. Un peuple uni peut réaliser la paix plus facilement. Nous prenons des mesures pratiques pour apporter la prospérité à nos voisins. Et pour terminer, nous nous attelons à la vraie racine du conflit entre nous et les Palestiniens. C'est la seule manière de réaliser la paix.

(…)

Mais notre première priorité demeurera le sécurité et les menaces posées à l'état d'Israël, la plus sérieuse étant la tentative de l’Iran de se doter d’armes nucléaires.

En effet, le véritable visage du despotisme iranien a été mis en lumière au cours des derniers mois.

C'est un régime qui opprime son peuple, menace ses voisins, conduit des actes de terrorisme, réclame la destruction d’Israël et construit les usines dissimulées pour fabriquer des armes nucléaires. Le président Obama et le gouvernement des États-Unis ont récemment réitéré leur engagement d’empêcher l'Iran d'obtenir de telles armes.

Lors de notre dernière réunion à New York, le président Obama m'a dit que l'Iran doté d’armes nucléaires poserait un danger au monde entier, pas simplement à Israël. Tous les responsables de la communauté internationale doivent agir de conserve et faire clairement savoir au régime iranien qu'ils n'accepteront pas son programme d’armes de destruction de masse.

Mes amis, membres de la Knesset,

Aujourd'hui, au début de la session d'hiver de la Knesset, je veux vous dire, à vous et à tout le monde en Israël :

s'il y a une chose qui sera un succès face à ces défis, ce sera la reconnaissance de l'état de Israël comme unique foyer du peuple juif.

Le peuple juif ne peut vivre comme un peuple libre, se défendre et avoir un avenir solide qu’en Israël.

Nous des Juifs n'avons pas d’autre pays, et nous nous ne voulons pas un autre pays, uniquement l'état d'Israël, comme état juif et démocratique vivant dans la paix avec ses voisins.

Avec l'aide de D., nous travaillerons pour apporter la sécurité, la prospérité et la paix en Israël. Avec l'aide de D., il existera pour toujours. 


Goldstone : Netanyahou se défend
Par HERB KEINON 
25.10.09

http://fr.jpost.com/

Israël a déjà enquêté sur 26 des 36 allégations de mauvaise conduite durant l'opération Plomb durci, a affirmé le Premier ministre Binyamin Netanyahou dans une interview au Washington Post publiée samedi.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

A la question de savoir s'il penchait pour une enquête indépendante à la lumière du rapport de la commission Goldstone, qui accuse Israël de crimes de guerre, Netanyahou a répondu : "Nous vérifions [ces allégations] non pas à cause du rapport Goldstone mais pour nos propres besoins personnels."

Le meilleur moyen de diffuser l'information est de "dire la vérité, de prendre position, parce Israël s'est défendu par de justes moyens contre une attaque injuste", ajoute-t-il.

Interviewé sur l'initiative israélienne de changer les lois internationales de la guerre pour les rendre compatibles à la lutte contre le terrorisme, Netanyahou a expliqué que les "pays sérieux devaient envisager d'adapter les lois de la guerre. Il ne s'agit pas de les changer mais de les adapter à l'ère du terrorisme et de la guérilla".

"Je croyais qu'il y avait des limites à l'hypocrisie, j'avais visiblement tort", a-t-il déclaré. "La prétendue commission des droits de l'Homme accuse un Etat qui se défend légitimement contre les crimes de guerre du Hamas. Ne vous déplaise, le Hamas en a commis quatre."

"Premièrement, il appelle à la destruction d'Israël, ce qui, d'après la charte de l'ONU, est considéré comme un crime de guerre, une incitation au génocide ; deuxièmement, il tire délibérément sur des civils ; troisièmement, il s'abrite derrière les civils ; et quatrièmement, il retient notre soldat captif, Guilad Shalit, sans aucun accès à la Croix-Rouge depuis trois ans", a poursuivi le Premier ministre.

"Et qui se fait accuser de comportement criminel en fin de compte ?", a-t-il demandé. "Israël a envoyé de messages et passé des appels téléphoniques à des milliers de Palestiniens [pour leur demander d'évacuer les lieux sur le point d'être bombardés]."

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 05:32

Par YAAKOV KATZ 
22.10.09

http://fr.jpost.com/


sous-marins Dolphin


"Plongez, plongez, plongez !", hurle le commandant M. Une seconde plus tard, nous sommes à plus de 300 mètres sous la mer Méditerranée. Exercice de routine pour les plongeurs du sous-marin Dolphin, à quelques kilomètres au large de Haïfa. Les 40 membres de l'équipage s'efforcent d'éteindre des incendies déclenchés dans la salle des moteurs, tout en cherchant des signes de fuites parmi les milliers de tuyaux qui serpentent les parois de l'appareil. M., capitaine de l'INS Dolphin, fait, lui, des allers-retours dans la salle d'information et scrute les vingt écrans plasma qui l'entourent. Du sonar à l'état du système d'armement, en passant par les quantités de carburant et d'eau fraîche : tout est affiché en permanence. A travers les lunettes du périscope, M. inspecte la surface et s'assure que l'appareil est à une bonne distance des autres vaisseaux stationnés dans la baie de Haïfa. Les sous-marins israéliens sont secrètement gardés et Tsahal refuse de divulguer toute information concernant leurs capacités et leurs opérations. Les journalistes de quatre grands quotidiens, dont le Jerusalem Post, ont pourtant eu le rare privilège de rejoindre l'équipe du Dolphin le temps d'un récent exercice de routine. Avant eux, seuls deux autres journalistes avaient pu monter à bord de l'appareil au cours de ces dix dernières années...

Un sous-marin Dolphin. 
PHOTO: TSAHAL , JPOST

Défense et halo de mystère

Les sous-marins Dolphin, Leviathan et Tekouma - les trois appareils militaires de classe Dolphin - ont été construits en Allemagne au milieu des années 1990. Il s'agit de sous-marins à moteurs, mi diesel-mi électrique, les plus perfectionnés au monde. Souvent décrits comme des armes fatales de seconde frappe - en raison de leur capacité à tirer des missiles de croisière à têtes nucléaires -, ces submersibles restent un véritable mystère. Personne ne sait où ils se trouvent. "Le fait de ne pas savoir où sont localisés ces sous-marins et la nature réelle de leur activité attise, sans aucun doute, la force de dissuasion israélienne", explique le capitaine O., commandant de la 7e flotte de la marine israélienne, celle précisément chargée d'opérer ces sous-marins.

Au-delà de leur intérêt stratégique, ces engins sont particulièrement adaptés pour les opérations de la marine israélienne. A savoir : la protection des côtes et des eaux territoriales de navires étrangers et de groupes terroristes. Et donc de conduire des patrouilles régulières, dans les eaux territoriales israéliennes, mais aussi à plus de 100 kilomètres de la côte. Pour un pays qui reçoit une large part de son approvisionnement militaire par voie maritime, la défense navale est d'une importance majeure. Certes, la marine a énormément investi dans trois systèmes de missiles ultrasophistiqués de type Saar 5. Mais, sans sa flotte, elle ne pourrait être à 100 % efficace en temps de guerre.
Difficile pourtant d'évoquer la participation des sous-marins israéliens dans les récentes opérations militaires - la seconde guerre du Liban et l'opération Plomb durci dans la bande de Gaza. "Nous faisons des choses que d'autres ne peuvent pas faire", répond vaguement le capitaine O. "Certains renseignements ne peuvent être collectés par un drone ou un agent. Un sous-marin, en revanche, peut mobiliser un ensemble de différents capteurs et recueillir des données dans l'anonymat le plus complet." Afin de maintenir ce niveau de discrétion, mieux vaut éviter les détails, précise-t-il. Et c'est précisément ce halo de mystère qui attire aujourd'hui nombre de jeunes soldats à s'enrôler dans la marine", confie le lieutenant Amit, officier de pont responsable de la navigation et des systèmes de communication.

C'est en 1959 que l'Etat d'Israël reçoit son premier sous-marin. Acheté à la Grande-Bretagne, le "Tanin", premier submersible de classe S, a alors été mobilisé pour la guerre des Six-Jours. Il a notamment servi de plateforme à des commandos d'attaque au port d'Alexandrie. Son équipage, qui s'apprêtait à bombarder un navire égyptien, avait été sérieusement endommagé peu de temps avant. Après le conflit, le vaisseau sera démobilisé. Consciente cependant de l'importance des sous-marins, la 7e flotte continuera de s'étoffer. Dans les années 1970, trois appareils de classe Gal seront incorporés avant d'être remplacés par trois sous-marins allemands Dolphin, à la fin des années 1990, au terme de 23 ans de service.

Approuvé en 1989 par le ministre de la Défense de l'époque, Itzhak Rabin, le développement accéléré de la marine israélienne sera cependant suspendu un an plus tard par son successeur, Moshé Arens, en raison de sévères restrictions budgétaires. Quelques mois après la décision d'Arens, la première guerre du Golfe éclate et les Scuds irakiens pleuvent sur le sol israélien.

Technologie et précision

C'est aussi à cette époque que les rumeurs d'une contribution allemande à la fabrication de missiles irakiens à tête chimique vont sérieusement brouiller les relations diplomatiques entre Jérusalem et Berlin pour quelque temps. La Bundestag tentera de se rattraper en offrant un important soutien humanitaire et militaire au gouvernement israélien. Résultat : Jérusalem obtiendra gracieusement deux sous-marins Dolphin. Le troisième sera commandé un an plus tard. Ses frais de fabrication seront partagés entre Jérusalem et Berlin.

Prochainement, les trois submersibles devraient être rejoints par deux autres vaisseaux actuellement en cours de construction par la société allemande Howaldtswerke-Deutsche Werft AG (HDW). Livraison prévue : d'ici quelques années.
Près de 1 700 tonnes et moins de 60 mètres de longueur : telles sont les mensurations du fameux Dolphin. A direction totalement automatique, les systèmes de navigation ont été développés par quelques-unes des plus grandes compagnies de défense israéliennes, dont Tadiran, Elbit et Rada. Ils sont équipés de sonars à la fois passifs et à basse fréquence. Leurs systèmes intégrés de contrôle des tirs leur permettent de suivre et d'évaluer un nombre significatif de cibles. Le Dolphin a également la possibilité de propulser des appareils pouvant transporter jusqu'à huit nageurs, qui peuvent alors rejoindre une côte sans être détectés. En raison de sa très petite taille, chaque centimètre cube du sous-marin est exploité au maximum. Les dortoirs sont composés de minuscules chambres et de lits d'un demi-mètre sur huit. "Une bonne préparation au cercueil", plaisante l'équipage. Egalement à bord : trois salles de bains, qui servent à la fois de douches et de chambres de stockage. Entre les repas, la cafétéria devient une salle de repos.

Malgré le silence qui entoure les détails opérationnels de la marine, nous savons que, pendant la seconde guerre du Liban, ces sous-marins ont joué un rôle majeur dans l'instauration d'un blocus maritime pour enrayer l'approvisionnement en armes du Hezbollah. Ces engins ont aussi été mobilisés pendant Plomb durci. En juin dernier, ils ont également fait les gros titres lorsque le Jerusalem Post a révélé, en exclusivité, qu'un des submersibles avait traversé, pour la première fois, le canal de Suez. Véritable tournant stratégique militaire, cette opération avait immédiatement été interprétée comme un message à l'Iran et la preuve de liens solides avec l'Egypte.



En cas de conflit armé avec la République islamique - et dans le cas où Israël décidait de mobiliser ses trois Dolphin -, la solution la plus rapide consisterait à passer par le canal de Suez. L'autre route maritime - contourner le continent africain - impliquerait au moins deux arrêts pour ravitaillement. "La mer Rouge a des chances de se transformer en un front important", explique un officier gradé. "Il est donc nécessaire de nous familiariser avec les lieux."
La présence de la marine israélienne en mer Rouge permettrait également d'éradiquer quelques réseaux de contrebande - destinés à approvisionner la bande de Gaza en armes et en explosifs. Si, selon Le Caire, une bonne partie de ce trafic se fait via la Méditerranée, la défense israélienne estime qu'elle transite aujourd'hui essentiellement par l'Afrique, via le Sinaï et le couloir de Philadelphie. "Un sous-marin peut être posté en toute discrétion et collecter des informations", précise-t-il. Cependant, la collecte de renseignements ne constitue pas l'unique mission des sous-marins. Ces derniers sont également chargés de bloquer les avancées maritimes ennemies, d'imposer des blocus, de miner les ports ennemis et de transporter des commandos, en plus de constituer une force de seconde frappe.

En juin 2000, le Sunday Times révélait qu'Israël avait secrètement testé des missiles de croisière capables de frapper au-delà de la côte sri-lankaise. Des essais qui auraient été mis en œuvre par deux sous-marins Dolphin et impliqueraient des missiles de fabrication israélienne équipés de têtes conventionnelles d'une portée d'environ 1 500 km. Ces tirs auraient notamment été destinés, selon le journal londonien, à simuler une riposte rapide à une éventuelle attaque nucléaire iranienne. Bien que Tsahal ait totalement nié ces rumeurs, elles contribuent certainement aujourd'hui à renforcer la dissuasion israélienne.

L'Etat hébreu n'a jamais avoué posséder des missiles de croisière. Cependant, selon le site Internet Jane's Defence Weekly, le système Popeye Turbo aurait récemment été transformé en missile de croisière à lancement aérien, avec une portée de plus de 200 km. Le Popeye avait été développé et construit par la société Rafael, dotée d'une division de développement de missiles particulièrement sophistiquée.

"Garder un temps d'avance"

Ce serait enfin grâce à un système de rotation, précise le Times, que deux des vaisseaux israéliens sont vraisemblablement toujours à l'eau - un en mer Rouge et l'autre en Méditerranée. Le troisième serait maintenu en "standby", prêt à être mobilisé à tout instant. Quant aux missiles, ils ne peuvent être tirés que sur l'approbation de quatre personnes : le Premier ministre, le ministre de la Défense, le chef d'état-major et le commandant de la marine. Pour l'heure, l'armement du Dolphin comprend des missiles antinavires Sub Harpoon, des mines et des torpilles STN-Atlas. Il possède également quatre lance-torpilles de 650 mm et six de 533 mm, rapidement rechargeables. Les sous-marins sont dotés de générateurs qui permettent aux vaisseaux plusieurs jours d'immersion totale. En ce qui concerne les submersibles actuellement en cours de construction en Allemagne, ils seront équipés de systèmes de propulsion combinant un système conventionnel - avec un générateur diesel - et un système à propulsion indépendante utilisée en cas de navigation silencieuse. "Grâce aux technologies allemandes, les nouveaux sous-marins seront capables de rester sous l'eau beaucoup plus longtemps que les anciens modèles", explique O.

Israël n'est cependant pas l'unique pays du Moyen-Orient à se vanter de ses grandes capacités navales. L'année dernière, l'Egypte a entamé des négociations avec Berlin en vue d'acheter des vaisseaux similaires. Téhéran a également annoncé son désir d'améliorer les trois submersibles russes de classe Kilo qu'il opère actuellement. "Toutes les armées du monde cherchent toujours à améliorer leurs technologies", dit le capitaine O. "Il ne faut jamais se contenter de ce que nous avons. Il faut toujours garder un temps d'avance."

 
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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 17:08

Tsahal et l’armée américaine entament leur entraînement

[Jeudi 22/10/2009 16:31]

 



avion-de-chasse-israel



C’est la cinquième fois que l’armée des Etats-Unis et Tsahal font des exercices communs pour tester leur potentiel de défense. L’entrainement, qui  a débuté ce jeudi, doit durer trois semaines. 

A l’occasion du lancement des opérations, le commandant des forces de défense antiaériennes d’Israël, le général de brigade Doron Gavish, a déclaré que cela faisait un an et demi que les deux armées se préparaient. Il a encore précisé que les soldats s’entraineraient notamment pour savoir parer à toute attaque de missiles sol-sol et a souligné qu’il s’agissait d’un exercice de défense, et non d’attaque, prévu de longue date et donc aucunement lié aux derniers événements. 

Dans son allocution, le général Gavish a annoncé qu’au cours des exercices, les militaires participeraient à une série d’exercices de simulation au cours desquels seraient envisagés tous les scénarios possibles d’attaques contre Israël. 

De son côté, l’amiral John Richardson, commandant adjoint de la Sixième flotte américaine et directeur des Forces navales Europe-Afrique, a annoncé officiellement le début de l’exercice auy cours d’une conférence de presse en rappelant qu’il était surtout destiné à renforcer les liens et la confiance entre les deux armées. 

Cette coopération militaire entre Israël et les Etats-Unis date de l’époque où les discussions ont commencé entre les puissances occidentales et l’Iran au sujet de son programme nucléaire. 

A Tsahal, on attend beaucoup de ces trois semaines d’entraînement. Les chefs militaires pensent que c’est l’occasion d’échanger des informations et des expériences entre les armées des deux pays afin d’obtenir par la suite de meilleurs résultats dans le domaine de la défense antiaérienne face aux nombreuses menaces qui pèsent sur le pays, et en premier lieu celle des missiles sol-sol. 

Les officiers des deux armées, chargés de cet entrainement commun, ont rencontré les journalistes pour leur donner un aperçu de l’opération sans entrer dans les détails. On sait juste que près de mille soldats américains, servant généralement en Europe, y prendront part sous le commandement de l’amiral Richardson. A Tsahal, le même nombre de militaires a été mobilisé pour ces exercices, soldats et officiers.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 22:22
La guerre contre le terrorisme passera par la loi
Par HERB KEINON 
21.10.09

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a demandé mardi à plusieurs de ses ministres de trouver le moyen de lancer une initiative internationale visant à changer les lois de la guerre pour faire face au fléau actuel du terrorisme.

Goldstone à Gaza. Illustration. 
PHOTO: AP , JPOST

Cette décision fait suite à la publication du rapport Goldstone qui accuse Israël de crimes de guerre pendant l'opération militaire contre le Hamas à Gaza en début d'année.

Lors d'une réunion du cabinet de sécurité consacrée au rapport et à ses ramifications, Netanyahou a déclaré : "Au Liban, à Gaza et ailleurs, les armes s'empilent autour de nous dans le seul but de les utiliser contre les citoyens de l'Etat d'Israël. Je veux que ce soit clair pour tout le monde : personne ne nuira à notre droit de défendre nos enfants, nos citoyens et nos communautés."


Vous voyez la Photo de Goldstone, Pourquoi ce monsieur n'est-il jamais venu à Sdérot ou Aschkélon ? - Aschkel


Il a ajouté qu'une telle initiative était nécessaire pour combattre le terrorisme dans le monde entier.
Le cabinet de sécurité a de son côté demandé au ministère de la Justice d'établir une unité destinée à faire face aux attaques juridiques contre Israël et des citoyens israéliens à l'étranger.

Parallèlement, Israël vient de nommer illégales 50 organisations terroristes "actives dans le monde entier qui dirigent leurs activités vers différentes cibles occidentales et pas nécessairement contre Israël. Presque toutes ces organisations sont liées à Al-Qaïda, Oussama Ben Laden ou les talibans".

Un communiqué du bureau du Premier ministre a expliqué que cette initiative est une "mesure significative dans la lutte internationale contre le financement du terrorisme. Cette annonce vise à aligner Israël avec les pays occidentaux - en particulier les États-Unis - qui combattent le terrorisme en localisant les fonds destinés au financement du terrorisme".

"Une fois la proposition adoptée, les banques et les institutions financières israéliennes seront dans l'obligation d'examiner leurs comptes et leurs mouvements financiers et de signaler toute activité suspecte liée à ces organisations auprès des autorités compétentes".

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