Par Univers Torah.
|
|
![]() | ![]() | ![]() | |
![]() | ![]() | Racines L’arbre, fermement ancré sur ses racines, grandit en harmonie au fil des ans, sa beauté s’exprime dans ses fruits qui non seulement l’ennoblissent mais sont les garants de sa pérennité puisque c’est à partir d’eux que de nouveaux arbres naîtront. Un tel portrait ne peut manquer d’évoquer l’homme | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | |
![]() | |||
![]() | ![]() | ![]() | |
![]() | ![]() | Fruits L’arbre arrive à sa plénitude par les fruits qu’il produit et qui sont comme son couronnement. C’est ainsi que se déroule la vie de l’homme qui ne prend sa pleine signification que lorsqu'elle est productrice d’avenir... | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() | |
![]() | |||
![]() | ![]() | ![]() | |
![]() | ![]() | Ilan, Ilan En hommage à Ilan Halimi Le meurtre d'Ilan Halimi nous a tous bouleversé. Mais, au delà du deuil, c'est à une profonde prise de conscience qu'Ilan nous invite... | ![]() |
![]() | ![]() |
![]() Tou-Bishevath | |||||||||||||||||||||||||
![]() | |||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||
![]() | |||||||||||||||||||||||||
Tou-bishevath veut dire en hébreu "le 15 du mois de shevath" qui est la date où l'on célèbre le "nouvel an des arbres". La première partie du nom de la fête "Tou", s'orthographie en hébreu Teth et Vav dont la valeur numérique est 15. En effet, chaque lettre hébraïque représente également une valeur numérique et celle de Teth est de 9, tandis que la lettre Vav équivaut à 6 - le total des deux lettres additionné donne le chiffre 15. A l'époque de la Mishna, les écoles de Hillel et de Shamaï avaient discuté pendant de longues années sur la date à assignerau nouvel an des arbres. L'école de Shamaï professait qu'un "nouvel an" ne pouvait être célébré que le premier jour du mois, c'est-à-dire à la nouvelle lune. Hillel, par contre, se basait sur les données ducalendrier agricole pour assigner à la fête la date du quinze shevath, d'autant plus qu'il avait observé que c'est à partir du milieu de ce mois que les pluies commencent à diminuer d'intensité, que la sève reprend son ascension et que les bourgeons se forment. Du temps du Rav Haï Gaone, le plus grand et le dernier des Gaonim (959-1058) , la question n'avait pas encore été tranchée. Aucune décision définitive n'avait encore été prise. Et Gaone, tenant compte de l'avis des agriculteurs arabes de Pombedita (Babylonie) où se trouvait son école, se déclara en faveur du 15. Les paysans de la région disaient en effet que la végétation reprend son développement à partir de cette date où "les arbres boivent de nouveau la sève." Après la destruction du Second Temple le 15 Shevath fut déclaré Jour férié. Il était interdit de jeûner et de réciter Tahanoune à cette date. Dans les écoles on n'enseignait pas ce jour et l 'on servait aux élèves un repas de fête. Au moyen-âge, le 15 shevath fut consacré dans les yeshivoth et dans toutes les écoles aux examens de passage, mais ce n'est guère qu'à partir du 16ème siècle que la fête prend la forme qu'elle a conservée aujourd'hui. Lorsque les premiers kabalistes venus d'Espagne et du Portugal s'établirent à Safed, ils décidèrent de célébrer dignement le nouvel an des arbres. Echappés aux griffes de l'Inquisition, ils voulaient marquer leur retour sur le sol nourricier dans lequel, comme les arbres, ils reprenaient racine. Ils sentaient monter en eux une sève nouvelle. C'est à cette époque que fut instituée la coutume de consommer à Tou-bishevath des fruits du verger et de prononcer sur eux la bénédiction solennelle au cours d'un repas de fête.
Le repas est servi la veille au soir et donne lieu à une sorte de Séder auquel participe toute la communauté. Les tables sont recouvertes de nappes blanches sur lesquelles sont disposés les plus beaux fruits de la saison et des cruches de vin blanc et rouge qui rappellent le caractère agricole de la fête, mais qui constituent également des symboles mystiques. Pendant le Séder, les convives lisent treize passages des Ecritures se rapportant aux produits de la terre, aux fruits et aux plantes (Genèse 1:11-13 ; Lévitique 26:3-13 ; Deutéronome 8:1-10 ; Ezéchiel 17 et 47:1-2 ; Joël 2:18-27 ; Psaumes 26, 65, 72, 147 etc.). Puis ils étudient des extraits du Talmud consacrés aux semences et aux plantations (Traité Zerahim), ainsi que les chapitres du Zohar qui traitent des végétaux et de leurs fruits. Celui qui préside la cérémonie, généralement le rabbin de la communauté - prononce alors une prière spéciale : "Que ce soit Ta volonté, Eternel notre Dieu et Dieu de nos ancêtres, que par la vertu de ces fruits que nous avons consommés et sur lesquels nous avons prononcé la bénédiction, les arbres se chargent d'une profusion de fruits,qu'ils grandissent et fructifient du début de l'année à sa fin, pour le bonheur, la bénédiction, la vie et la paix". Puis, comme au Séder de Pessah, les kabalistes servent quatre coupes.
Ce cérémonial ne s'est pas introduit partout. Il a pourtant été imprimé, comme la Hagada de Pessah, sous forme d'un livret intitulé Peri etz hadar (Fruit de l'arbre splendide) qui a eu de nombreuses éditions. Mais la coutume de manger des fruits s'est généralisée dans toutes les communautés. Les Juifs séfarades ont été les premiers à l'adopter, ce qui s'explique facilement si l'on pense au fait que les pays du bassin méditerranéen produisent à cette époque à peu près les mêmes fruits qu'Eretz Israël. C'est également dans les communautés du rite espagnol que fut instituée la coutume de distribuer aux pauvres, la veille du 15 shevath, des aumônes appelées Maoth peroth pour leur permettre d'acheter des fruits, comme on distribue des Maoth 'hittim avant Pessah, afin que les nécessiteux puissent se procurer des matsoth. Dans certaines communautés tout particulièrement à Smyrne, les familles organisaient de grands festins au cours desquels on offrait solennellement des raisins à la maîtresse de maison conforrmément au verset des Psaumes "Ton épouse est comme une vigne fertile". Les fils recevaient des olives, car il est écrit " Tes fils sont comme des plants d'oliviers autour de ta table." Quant aux filles, on leur distribuait des noix, symboles de la décence : " C'est l'intérieur de la noix qui est précieux et non pas l'enveloppe."
La coutume s'étendit ensuite aux communautés d'Europe orientale, pauvres en fruits à cette époque, On y prit l'habitude de célébrer la fête en consommant des fruits conservés, secs ou confits en choisissant si possible des espèces qui poussent dans le Pays d'Israël : dattes, figues, caroubes, amandes, noix. Dans les écoles, les écoliers se réunissaient autour d'une table garnie de fruits. Le maître ou le rabbin leur racontaient des histoires, des contes et des légendes de ce lointain pays, où le soleil fait mûrir les plus beaux fruits du monde, bien meilleurs que ces pulpes sèches et ces amandes racornies. Dans son récit Les voyages de Benjamin, Mendelé Mokher Sefarim décrit de pauvres exilés en train de goûter les fruits du 15 shevath : "Ils regardent les fruits, pensifs, puis poussent un gros soupir : "Oh, ramène-nous Père miséricordieux, dans notre Pays !" Puis ils se racontent la merveilleuse histoire de ce Juif qui avait rapporté une datte de Palestine ; toute la ville, hommes, femmes et enfants étaient accourus pour la voir. Ils la regardèrent tant et si bien que des images du pays d'Israël surgirent devant leurs yeux. Ils virent les palmiers, le gué du Jourdain, la grotte de Makhpéla, la tombe de notre mère Rachel, le Mur des Lamentations, les sources d'eau chaude de Tibériade, les pèlerins qui gravissent le Mont Sion...
En revenant sur son sol, Israël a rendu à la la fête du 15 shevath son ancien éclat. Ce jour est consacré aux plantations d'arbres de tous genres. Ce furent probablement les colons de Yessod Hama'ala qui restaurèrent la coutume : en 1884 i.ls fêtèrent Tou-bishevath en plantant des centaines d'arbres, dont 708 cédratiers et cents grenadiers. Depuis cette année, presque toutes les agglomérations agricoles prirent l'habitude de planter en ce jour, des arbres décoratifs ou des arbres fruitiers autour des maisons d'habitation et le long des allées. En 1908, la Fédération des Membres de l'Enseignement institua le 15 shevath jour consacré à la plantation de vergers et de forêts par les enfants des écoles. Depuis? la plupart des écoles juives organisent des excursions aux cours desquelles chaque enfant plante un arbre. C'est ainsi que les écoliers de Jaffa se rendent tous les ans à Mikvé Israël où ils contribuent à augmenter la surface des vergers. lorsque fut fondé, à proximité de Jaffa, le quartier dit Ahouzath Bayith embryon de l'actuelle Tel-Aviv, les enfants des écoles de Jaffa vinrent planter les arbres de la première avenue. En 1913, tous les élèves des écoles hébraïques de Jérusalem, des écoles de L'Alliance Israélite Universelle et de l'Ezra, des instituts religieux Talmud Torah et des orphelinats, plus de 1500 enfants au total se rendirent en groupe à Motsa Ilith, avec leurs drapeaux et leurs orchestres, pour planter des arbres à l'occasion du 15 Shevath. Aujourd'hui, toutes les écoles du pays participent en ce jour au reboisement, et Tou-bishevath est un jour d'excursion pour les enfants et même pour les adultes. La plupart des forêts, des bosquets, des parcs municipaux et des avenues tirent leur origine de ces cérémonies. Ce jour-là, on offre et l'on consomme des fruits secs variés et des amendes. De plus, dans les milieux religieux et traditionalistes, ainsi que dans les écoles et les mouvements de jeunesse, la coutume du Séder de Tou-bishevath tend à se généraliser. Son rite est recréé et adapté en fonction de la personnalité propre de chaque groupe. |
|
Les fruits, signes de la fin des temps
|
|
|
Planter des arbres à Tou Bichvat ?
C'est le Nouvel An des Arbres, il est bien d'en planter, mais est-ce bien le moment ?
Examinons d'abord les 22 raisons de planter des arbres en Israël, et ailleurs.
On peut affirmer : le Sionisme des hommes entraîne le sionisme des plantes et des animaux et s'autorégenère en attirant les hommes.
Dans les pays Arabes voisins, il n'existe plus une seule biche ou caprin sauvage et leurs prédateurs, évidemment.
Donc plantons !
Quand faut-il planter ? Le végétal travaille continuellement mais il s'accorde un congé annuel avant l'hiver.
En automne, la sève descend pour se figer dans les racines, ceci est davantage visible sur les plantes caduques, perdant leurs feuilles qui ne sont plus alimentées par la sève.
C'est le moment de planter. Du début octobre jusqu'à la fin novembre. Déjà en décembre, malgré les apparences, la sève commence à remonter pour préparer le printemps, notamment la production des bourgeons, floraux ou à ramures.
Chez les conifères, ce phénomène est moins visible, c'est pour cela qu'il ne faut jamais les planter en racines nues, seulement en container avec toute la racine à l'intérieur.
Je conseille de planter de préférence en octobre et novembre . ( Le KKL plante en octobre. Pour eux, Tou Bichvat n'est que folklore.) .
Tou Bichvat est à la veille du printemps. Déjà toute l'usine biologique est en pleine activité. Si on plante à ce moment- là, les plants n'ont pas le temps de s'adapter à leur nouvel habitat. Le risque d'échec est plus grand, les plants sont davantage fragilisés.
Conclusion : Pour construire une maison, il suffit de quelques mois, pour faire un arbre, il faut au minimum 10 ans.
Edith Levy-Neumand Guide diplomée du Ministère du tourisme israelien Koum vehitaleh baaretsקום והתהלך בארץ (Lève toi et découvre Israel) Email : edithln@017.net.il |
Source : histoiredesjuifs.
![]() |
Auteur : Trait d'union Pour : LAMED Adapté par Aschkel LE NOYER
Le peuple d'Israël est comparé aux noix
![]() Le peuple d'Israël est comparé aux noix. Tous les hommes, grands et pe tits, aiment jouer avec des noix et s'amusent à les faire rouler. Tous se moquent et méprisent les enfants d'Israël. La noix, cependant a un avan tage sur les autres fruits : laissezla tomber dans la boue, elle n'en peut pas moins être consommée ; le fruit qui est à l’intérieur de la coquille n'en reste pas moins appétissant. Toutes les humiliations que l'on veut faire éprouver à Israël ne peuvent le dimi nuer et amoindrir sa valeur spirituelle et son idéal. La noix peut être brisée par une pierre. A nous de choisir la pierre qui l’ouvrira. La Torah est en pierre (les deux Tables de la Loi), le mauvais pen chant aussi est appelé une pierre par nos Prophètes. A nous de choisir celle des deux qui sera appelé à maîtriser Israël et à diriger sa destinée. La coquille de la noix et te cer neau ne font qu'un seul et même fruit. L'un protège l’autre. Dès que la coquille est séparée du fruit, on la jette. Les ignorants et les savants font tous partie à titre égal de la Communauté d'Israël. Mais les ignorants ne peuvent s'y maintenir que dans la mesure où ils restent auprès des savants, en contact avec eux, et leur permettent, en les aidant, et en les protégeant, de dé velopper et de divulguer leur science religieuse. On ne peut enlever une noix d’un sac sans faire bouger en même temps les autres noix -Symbole de la solidarité juive - : quand un juif se conduit mal, tous ses frères en subissent les conséquences ; quand un des nôtres est arraché à notre milieu, tous nous nous en ressentons.
L’OLIVIER
Le peuple d'Israël est comparé à une olive
![]() Le symbole de la paix rétablie entre les hommes et Dieu après le déluge a été l'arcenciel. C'est la colombe rapportant la branche d'olivier à Noé qui en a été cependant le signe avantcoureur. L'huile ne peut jamais se mêler à l'eau, il y a une incompatibilité entre ces deux éléments. Il y a la même incompatibilité entre la Torah et l'assimilation aux civilisations ambiantes. Le jour de la mort du roi Salomon, tous les arbres prirent le deuil en hommage au plus sage des rois et décidèrent de faire tomber leur feuillage. L'olivier seul ne se conforma pas à cette décision. Les autres arbres s'indignèrent : « Tu ne daignes pas pleurer le plus grand et le plus intelligent de tous les rois» Vous montrez là un signe bien extérieur de deuil, répondit l’olivier. Moi, c'est au fond de moimême que j'éprouve cette perte. Voyez donc comme mon cœur est vide ! » Effectivement, les vieux oliviers ont depuis cette époque un tronc creux !
LE DATTIER
Le palmier-dattier est le fruit qui offre le plus de bienfaits
![]() Le palmier-dattier est le fruit qui offre le plus de bienfaits et qui rend le plus de service à chaque Juif : son fruit est consommé ; ses branches servent de Loulav pendant la fête de Souccot ; son feuillage est utilisé pour couvrir la Soucca ; son écorce sert à confectionner des cordages, son tronc fabriquer des poutres pour les maisons et des meubles. Le juste, lui aussi, doit mettre toutes ses facultés au service de son prochain.
LE FIGUIER
La figue est le premier fruit dont on parle dans le Pentateuque Le figuier se trouve mentionné dans les premières pages de la Torah : ses feuilles ont servi à revêtir Adam et Eve. Le figuier est le symbole de l'avenir radieux qui est réservé au pays d'Israël où « chacun demeurera à l'ombre de son figuier» (Michée, 4, 4). La Torah est comparée à un figuier : les fruits de la plupart des arbres arrivent à maturité au même moment. Il en est autrement du figuier : ses fruits mûrissent les uns après les autres et doivent être cueillis petit à petit. De même, le « produit » de la Torah ne peut être « cueilli » et assimilé en une fois mais plutôt en doses régulières et continues. Tous les fruits ont des déchets coquilles, noyaux, pépins, épluchures. Dans la figue tout est bon. Toute science à ses mauvais côtés et ses utilisations néfastes. Dans la Torah, cet Enseignement divin, tout est parfait. Rabbi Akiba avait l'habitude d'étudier avec ses élèves à l'ombre d'un figuier. Il remarqua bientôt que tous les matins, avant son arrivée, le jardinier se rendait à son arbre pour y cueillir les figues qui avaient mûri depuis la veille. Rabbi Akiba décida d'aller étu dier dans un autre jardin. Mais le jardinier le rejoignit et lui dit : « Rabbi, pourquoi donc ne venez-vous plus étudier sous mon figuier ? » -« Je craignais que vous ne me soupçonniez de manger vos figues. » -Le jardinier fit comprendre à Rabbi Akiba qu'il n'en était rien et celui-ci reprit sa place habituelle. Quant au jardinier il ne vint pas de bon matin cueillir ses fruits, comme il le faisait auparavant. Mais à peine le rabbin et ses élèves s'étaientils installés que les figues mûres tombèrent et s'écrasèrent sur eux … -« Voyezvous, dit Rabbi Akiba à ses élèves, le bon jardinier sait quand le moment est venu de cueillir ses fruits. De la même manière, le Saint, béni soi-t-il, sait quand vient le moment pour les justes de quitter ce monde et il les recueille auprès de lui ». |
![]() |
Auteur : Trait D'union Pour : lamed. Adapté par Aschkel « Il est bon que l'homme apprenne, à travers les arbres, à reconnaître le doigt de D.ieu, créateur de l'Univers.» Il les aime surtout à cause des fruits qu’ils lui fournissent. Il est appelé à les juger selon la forme et la couleur, la saveur du fruit qu'ils offrent à son appétit. Ainsi, le jugement qu'il porte se trouve être fondé sur une base toute matérielle, toute terre à terre. L'homme juge si « l'arbre est bon ou mauvais » (Genèse, 2, 9). Mais il y a aussi, dans la création divine, l'arbre de la connaissance. Il est bon que l'homme apprenne, à travers les arbres, à reconnaître le doigt de D.ieu, créateur de l'Univers. Il est bon également que nous écoutions l'enseignement qu'à travers le Midrach les arbres et leurs fruits donnent à l'homme, créature divine comme eux, et que, de cette façon, nous approchions d'une connaissance plus grande de D.ieu. Pourquoi mange-t-on d'ailleurs 15 sortes de fruits à Tou Bichvat (le 15 Chevat) ? Bien entendu, il y a un rapport avec la date de la fête. Mais encore ? Le chiffre 15, en hébreu, est formé de la lettre « yod » et de la lettre « hé ». Ces deux lettres forment également le nom de Dieu : dans chaque fruit, si nous savons l'observer et non seule ment le croquer nous reconnaissons D.ieu, nous pouvons admirer les merveil leux rouages de la Création.
DES FÊTES ET DES FRUITS
Les fruits jouent-ils un rôle au cours des fêtes juives ? Toutes les fêtes sont distinguées par un fruit ou une plante :
LA VIGNE ET LE VIN
« Le peuple d'Israël est comparé à une vigne » Le peuple d'Israël est comparé à une vigne : la vigne est plus basse que tous les autres arbres. C'est elle pourtant qui les dépasse tous par ses qualités. Une branche de vigne replantée en n'importe quel endroit, prend immédiatement racine et produit un cep nouveau. De la même manière un juste, transplanté en n'importe quel endroit, arrive à se taire respecter et attire au tour de lui les faibles et les hésitants. Les feuilles de vigne couvrent et cachent les grappes de raisin. Les ignorants et les hommes sans valeur se mettent souvent en avant des sages. Toutes les vignes portent de grosses et de petites grappes; mais les grosses grappes pendent plus bas que les petites. Les savants sont plus modestes que ceux dont les connaissances sont bien faibles et bien légères. La vigne produit du verjus aussi bien que du vin. Il faut pourtant faire la bénédiction pour l'un comme pour l'autre produit de la vigne. Les enfants d'Israël louent l'Eternel pour le mal comme pour le bien qu'il leur envoie. Le raisin commence par être foulé aux pieds, dans le pressoir ; mais fina lement il est présenté même à la table des rois. Le peuple d'Israël est bien souvent, lui aussi, opprimé et foulé aux pieds ; mais un jour viendra où les plus grands reconnaîtront son mérite et sa valeur. Pour vivre et se développer, la vigne s'appuie sur du bois mort, ses tuteurs. Pour vivre et se développer, Israël doit également prendre appui sur les générations antérieures. Dès la Création les arbres se disputèrent. Chacun d'eux se croyait supérieur à l'autre. Le chêne avança sa taille, le dattier son fruit, le myrte son feuillage, etc. Devant cet étalage de qualité, la vigne, elle se taisait. Elle se savait petite de taille, foulée aux pieds, mangée par les animaux. Mais l’homme eut pitié d’elle. De son raisin il fit du vin et ce vin est utilisé à consacrer toutes les fêtes, tous les jours de Chabbat, ainsi que tous les moments heu reux de l'existence de chaque Juif. La vigne est le premier fruit dont la plantation est mentionnée dans la Torah. C'est Noé qui s'en est chargé. Le Satan (le mauvais penchant) s'est associé à lui et a arrosé le plant du sang d'une brebis, d'un lion, d'un porc et d'un singe. Interrogé par Noé sur la raison pour laquelle il avait choisi ces animaux, il répondit : « Quand l’homme boira le jus de ce fruit, il deviendra doux comme une brebis ; s'il en boit un peu plus, il se croira fort comme un lion : s'il en boit encore, il se conduira comme un porc ; s'il continue à boire, il sera aussi laid qu'un singe ! ».. |