Cet été s'est tenue la première session de l'Université Populaire de Jérusalem, organisée par plusieurs personnalités intellectuelles éminemment respectées, autour du Professeur Georges-Elia Sarfati. Nous ignorions notre chance que l'une de nos contributrices, Catherine Stora, ait participé à ces 6 journées.
Fraîche émoulue et à peine sortie de ce marathon pour l'esprit, elle nous livre ses premières impressions à chaud.
Nous commencerons par la fin, avec ce petit mot de conclusion du Pr G-E Sarfati.
Ensuite viendra un florilège des "petites phrases marquantes", gravées dans la mémoire de l'auditrice.
Le journal détaillé de ces journées paraîtra, dès que Catherine aura fait le point et... soufflé un peu.
Nous avons convenu qu'il était grand temps de sortir de l'enseignement du mépris, en matière de Judaïsme comme de Sionisme et que là se trouve la source de tout ce que nous construisons.
Aschkel et Gad
La synthèse du professeur Sarfati.
Le professeur Georges-Elia Sarfati a tenu à prononcer devant nous quelques phrases de conclusion, après cette première session de l’Université Populaire de Jérusalem, dont il est l’instigateur, et qu’il a menée à bien.
Il a d’abord évoqué le fait que beaucoup de choses ont été dites, que, par exemple, une partie des ONG qui sévissent sur le territoire a été évoquée, en rappelant qu’il s’agit d’informations élémentaires, mais qui ne sont pas connues ; elles devraient selon lui faire partie de l’instruction civique.
On assiste à un réveil de la société civile, a-t-il affirmé, et il s’agit à présent de diffuser ces savoirs : on peut transformer les mentalités, en imposant le respect des normes du débat, car c’est du fait de leurs exactions que les Palestiniens ont réussi à corrompre les catégories du droit, du langage, de l’histoire, etc… Il faut se battre avec les armes de la probité et de l’honnêteté intellectuelle, afin de promouvoir cet indispensable travail de réarmement intellectuel.
Il nous a remerciés pour notre présence, notre attention et notre assiduité, et a affirmé avec force qu’il n’y a pas lieu de céder au défaitisme. Il a insisté sur la nécessité qu’il y a, à diffuser cette action pédagogique, et a reparlé d’Im Tirtsou, de l’importance d’accompagner leur mouvement, en rappelant que c’est pour la vérité que nous nous battons.
Le peuple juif est un peuple éminemment moral, a-t-il affirmé, et nous ne pouvons accepter un débat biaisé et des affirmations mensongères : il faut affirmer ces vérités et refuser la posture de défense que l’on tente de nous imposer.
Il a ensuite parlé d’envisager la prolongation de cette action, en évoquant un monde francophone fragilisé et la nécessité de réajuster ses normes morales, intellectuelles et culturelles.
Il faut enseigner Israël, au Peuple juif, et aux Nations, a-t-il conclu. Il faut s’affirmer, être combatif, se rattacher aux matières qui structurent l’identité juive, l’histoire, l’analyse, et la compréhension des enjeux et des défis de notre époque.