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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 05:01





UPDATE : Le sergent-chef Gabriel Tzipitz est tombé au champ d'honneur

Le porte-parole de Tsahal a publié le nom du soldat qui a été tué, par méprise, ce soir, près du point de passage Kissoufim avec la bande de Gaza, alors qu'il était à la poursuite de terroristes palestiniens. Il s'agit du sergent-chef Gabriel Tzipitz, originaire de Zikhron Yaakov.


Adaptation : lessakele
pour lessakele. et aschkel.info

.jpost.






Des tirs apparement dispersés ont eu lieu, alors que les soldats approchaient d'un groupe de travailleurs traversant la barrière de sécurité de Gaza


Un soldat de Tsahal a été tué, lundi soir dans ce qui semble dû à un incident impliquant un "tir ami" à la frontière avec Gaza



L'incident près de Kissoufim a eu lieu, après qu'une unité ait repéré trois Palestiniens franchissant le périmètre de la barrière et les ait approchés. Selon une première investigation, une autre unité différente des Golani, de l'autre côté du groupe de Palestiniens, a confondu les soldats avec des combattants de Gaza et ont ouvert le feu, tuant l'un des hommes de troupe.


Les trois Palestiniens, apparemment des travailleurs illégaux non-armés, ont été transférés pour être interrogés.

Une roquette qassam a été tirée en direction de la barrière de sécurité, peu de temps après l'incident, mais s'est écrasée du côté gazaouï de la barrière, ne causant ni blessé ni dégâts.


Quelques heures plus tôt, une autre roquette qassam tirée par les terroristes de Gaza, frappant la région de Sha'ar Haneguev.


La roquette a atterri dans un terrain vague, ne causant ni blessé ni dégâts.



Il fait suite à une recrudescence des attaques depuis la Bande de Gaza, dont une attaque à la roquette, la semaine dernière, qui a tué un travailleur agricole thaïlandais, près de Netiv Ha'aasara.


 
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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:15


Doit-on, là encore, parler de double-jeu, entre des prises de position diplomatique qui se traduisent par l'adoption du Rapport Goldstone, et, parallèlement, des intérêts militaires, stratégiques ou/et tactiques, bien plus harmonieux? Pourtant, a priori, le thème est le même : celui de condamner Tsahal pour son éthique et savoir-faire en milieu urbain/ ou celui de tirer parti de ce même savoir-faire pour pouvoir l'appliquer ailleurs. Les armées alliées de l'OTAN feraient, peut-être, mieux, à un moment donné, de chercher à se protéger mutuellement des risques de dégâts colatéraux par voie de guerre juridique, et de la perspective d'un "Jihadisme légal" par embauche de fonctionnaires zélés et assermentés voués à leur perte devant le "Tribunal mondial des opinions", comme s'en vante l'Irlandais Desmond Travers à longueur de 5è colonnes.



Tsahal partage son expérience avec la France
(TTU Online)
Des soldats français vont venir s’entraîner dans les prochains mois en Israël au combat dans des zones urbaines et au maniement d’explosifs, selon des sources israéliennes recoupées en France. Les chefs d’état-major des armées de deux pays, les généraux Gaby Ashkenazi et Jean Louis Georgelin, s'étaient sont mis d’accord lors de rencontres l’an dernier sur un renforcement de la coopération entre les deux armées.


 

http://www.ttu.fr/francais/TTUonline.html

 


En octobre dernier, le général Ashkenazi a été reçu en France. Au début de l’année, les deux chefs d’état major se sont revus à Bruxelles à l’occasion d’une conférence de l’Otan. A cette occasion, le patron de l’armée israélienne avait souligné que le « terrorisme global sur terre, mer et dans les airs, nécessite des solutions globales ». Selon le général Ashkenazi les pays occidentaux, qui ont acquis une expérience dans la lutte contre le terrorisme en Afghanistan, en Irak et Israël qui en a fait de même « dans les territoires palestiniens et au Liban » devraient partager leur savoir-faire.

Selon des informations parues dans les médias israéliens, le chef d’état major français aurait accepté d’étudier les possibilités d’entrainements communs. Les Français sont notamment très intéressés par l’expérience des Israéliens dans la contre-guérilla en zone urbaine et sur les moyens de contrer des attentats à l’explosif. Par la suite des soldats israéliens devraient également suivre des entrainements en France.

En vue de cette coopération, les deux pays ont signé un accord accordant aux militaires israéliens une totale immunité lors de leur séjour en France. Le conseiller juridique du ministère de la Défense Ahaz Ben-Ari devrait se rendre prochainement à Paris pour finaliser l’accord conclu sur ce dossier avec le ministère français de la Défense. Selon des diplomates israéliens, ce rapprochement constitue une retombée des très bonnes relations entre Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahu, le Premier ministre. Israël dispose d’une délégation militaire à Paris dirigée par le général Yossi Ben-Hanan ainsi qu’un attaché militaire.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 12:01





Etats-Unis : Des munitions embarquées à destination de l'Iran

http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3863889,00.html

 



Traduit par Aschkel 
pour 
aschkel.info et lessakele


>Les U.S lancent la production industrielle des bunker-buster-vidéo 








Des centaines de puissantes bombes "bunker-buster" (pénétrantes de bunker) sont expédiées de la Californie vers l'île britannique de Diego Garcia dans l'Océan Indien, en prévision d'une éventuelle attaque sur l'Iran, a rapporté le Herald mercredi.

 

Le journal écossais a déclaré que  le gouvernement américain a signé un contrat en Janvier, en vue du transport de 10 conteneurs de munitions à destination de l'île.


Selon un contrat de cargaison de la marine des États-Unis, cela comprenait 387 "Blu" bombes, utilisées pour pénétrer des cibles fortifiées et enfouies en profondeur .

Selon l'avis des experts, ces bombes ont été embarquées pour une eventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes.

Selon le journal, même si Diego Garcia est une partie du Territoire britannique de l'Océan Indien, il est utilisé par les USA comme une base militaire en vertu d'une entente conclue en 1971.

Selon le rapport de l'Autorité des Services Maritimes, une compagnie maritime basée en Floride, le prix du transport de plusieurs milliers d'articles militaires de Concord, en Californie jusqu' à Diego Garcia s'élève à 699.500 dollars.

 

La cargaison comprend 195 Smart téléguidés, 110 bombes "blu" et 192 Blu-117 massives, a indiqué le Herald.

Dan Plesch, directeur du Centre d'études internationales et diplomatiques à l'Université de Londres et co-auteur d'une étude récente sur les préparatifs américains pour une attaque contre l'Iran, cite dans le journal écossais: «Ils se préparent  pour une destruction totale des sites de l'Iran. Les Bombardiers américains sont aujourd'hui prêts à détruire 10.000 cibles en quelques heures. "

 

Selon Plesch, le président américain Barack Obama serait ainsi en mesure de décider rapidement, s'il devenait préférable pour les Etats-Unis d'agir avant  qu'Israël ne s'enb charge.

"Les Etats-Unis disent ne pas connaître l'ampleur de ces préparatifs réalisés en vue de dissuader l'Iran, mais seraient, cependant, prêts à ces forces dans le cadre d'une stratégie globale, en vue d'un plan d'action contre l'Iran. "

Selon The Herald, le ministère britannique de la Défense a déclaré, par le passé, que les États-Unis doivent obtenir l'autorisation d'utiliser Diego Garcia pour toute attaque. Il a déjà été utilisé pour des frappes contre l'Irak durant l'année 1991 et 2003.

Selon le rapport, environ 50 militaires britanniques sont stationnés sur l'île, ainsi que  3.200 militaires américains. Faisant Partie de l'archipel des Chagos, l'ile se trouve à environ 1000 miles des côtes du sud de l'Inde et du Sri Lanka, et donc bien placée pour les missions concernant l'Iran.



logoaschkel.info 
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 10:16

La Syrie livre des armes sophistiquées au Hezbollah

 

 

http://www.actu.co.il/2010/03/

 

PS : Des informations substantielles de cet article proviennent de : http://www.debka.com/article/8625/

 

[Jeudi 04/03/2010 8:00]

 

Malgré les différents avertissements israéliens à la Syrie, lui demandant de ne pas livrer d’armes stratégiques au Hezbollah, Damas semble sourde aux appels et poursuit son incessant transfert d’armement au profit de l’organisation terroriste chiite.

Selon les Renseignements israéliens et étrangers, les Syriens ont acheminé ces dernières semaines en Iran des missiles sol-air ultrasophistiqués de fabrication soviétique. Le Directeur du Département de Recherche aux Renseignements Militaires (Aman), le colonel Yossi Baydatz, en a parlé mercredi devant la Commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense : « La Syrie livre en ce moment des catégories d’armement qu’elle n’avait jamais osé livrer auparavant au Hezbollah ». Le colonel n’a pas précisé de quel type d’armement il s’agissait, mais certaines sources américaines indiquent qu’il s’agirait entre autres de missiles anti-aériens « 338K9IGLA ».

Ces armes très légères peuvent être portées par des fantassins, et peuvent atteindre avions de chasse, avions de transport, hélicoptères, drones ou même missiles mer-terre, et ce, de jour comme de nuit et par tous les temps.
Mais ce qui fait surtout leur spécificité et leur dangerosité, c’est qu’il est extrêmement difficile, voire impossible, de les localiser par des moyens électroniques, et empêcher leur lancement ou les neutraliser en plein vol.

Les sources américaines n’ont cependant pas réussi à savoir si ces armes proviennent de l’arsenal syrien, ou si elles font partie des récentes livraisons russes à l’Iran, qui les auraient « fait suivre » en direction de la Syrie à destination du Hezbollah. Les experts militaires israéliens ne cachent pas leur inquiétude, car « ces armes réduiraient de manière substantielle la marge de manœuvre des avions israéliens dans les cieux libanais en cas de conflit, notamment pour neutraliser les milliers de missiles sol-sol dont dispose le Hezbollah et qu’il menace d’envoyer en direction de toutes les villes d’Israël ».

De manière superbement cynique, les Russes comme les Syriens disent « classer ces missiles dans la catégorie des armes défensives, et donc susceptibles d’être livrées à des organisations ou pays tiers » !! En fait, dans le contexte, ces armes sont bel et bien offensives.

A la fin de la semaine dernière, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, en visite à Washington, avait mis en garde la Syrie de telles livraisons, et avait affirmé « que si Israël devait un jour agir au Liban, il ne se contenterait pas cette fois d’opérer contre le Hezbollah uniquement, mais il le ferait aussi contre des objectifs libanais, syriens et iraniens. »

Après la Deuxième Guerre du Liban (2006), l’un des grands reproches qui avaient été faits aux différents responsables israéliens de la Défense depuis le retrait de Tsahal du Pays du Cèdre en 2001, était « d’avoir assisté sans réagir pendant 5 ans au réarmement massif du Hezbollah près de la frontière nord d’Israël ». Avec le recul, ce réarmement d’alors fait aujourd’hui pâle figure par rapport à ce qui se développe dans cette région depuis quatre ans.

par Shraga Blum
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:40
L'œil sur les frontières
Par YAAKOV KATZ 
03.03.10
jpost.

Mardi, le Commandement des forces terrestres a fait la présentation de son Corps de combat récemment modernisé. A sa tête : le brigadier-général Eli Polak, responsable des renseignements et de la surveillance du terrain le long des frontières israéliennes, ainsi que de l'accompagnement des forces terrestres lors de la poursuite de cibles mouvantes.

Illustration. 
PHOTO: AP , JPOST

Le corps se compose de trois bataillons et de plusieurs équipes de surveillance équipées de matériel de camouflage de pointe leur permettant de récolter les informations en vue d'opérations d'arrestations du même type que celles menées en Judée-Samarie ou le long de la frontière libanaise.

"Notre métier : assurer la surveillance des frontières d'Israël"

Pour parvenir à une efficacité dans ce domaine, Polak et les membres du corps utilisent plusieurs systèmes d'information, de surveillance et de reconnaissance. L'ennemi est ainsi traqué et localisé par les forces terrestres.

Le plus important défi auquel le corps doit faire face est sans aucun doute celui la bande de Gaza. Ce n'est pas par hasard qu'après l'opération Plomb durci, cette zone a bénéficié d'une amélioration des systèmes de détection ainsi que d'armes supplémentaires contrôlées à distance. Une opération menée en décembre avait notamment permis de tester l'efficacité du système d'armes contrôlées à distance Roeh Yoreh, lors d'une tentative d'infiltration de quatre terroristes par la frontière nord de Gaza.

Le nouveau système de radars, développé par Elta Systems (filiale de l'Industrie aérospatiale israélienne), permet de détecter des individus en mouvement jusqu'à 20 km - 40 km pour des véhicules. Le Corps de Combat a également prévu l'achat de 100 nouveaux systèmes de surveillance pour augmenter ses capacités de rassemblement de l'information, ainsi que le développement, en collaboration avec Elta, de la plateforme de surveillance mobile RADMIP ou Granit.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:38

Piraterie aérienne: nouvel accord entre Israël et les USA

[Mercredi 03/03/2010 10:21]

 

La piraterie de l’air est l’un des fléaux de l’époque moderne contre lequel le monde entier est contraint de lutter en permanence, déployant des moyens technologiques sophistiqués pour déjouer les plans des organisations terroristes. Par conséquent, il est pratiquement impossible aujourd’hui de prendre l’avion sans devoir subir un contrôle sécuritaire sérieux et les passagers s’y sont progressivement habitués, le considérant à présent comme une nouvelle routine.

Cette forme de terrorisme a fait, au cours des années, de nombreuses victimes et c’est pour tenter de contrer ces attaques meurtrières que les Etats-Unis et Israël ont décidé de signer un nouveau protocole d’intention appelé MOU (Memorandum of understanding) en vue de développer leur coopération dans ce domaine et d’échanger davantage encore les renseignements recueillis par leurs services.

Le nouvel accord a été conclu mardi entre le ministre des Transports Itshak Katz, depuis Jérusalem, et la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Janet Napolitano, qui se trouvait à Washington.  Il est le résultat d’une série d’entretiens que Katz et Napolitano ont eus l’été dernier aux Etats-Unis.

Dans le cadre de ce nouveau protocole, un nouveau dispositif devrait être mis en place, permettant l’échange immédiat d’informations, en cas de menaces terroristes contre des avions, entre l’agence américaine de sécurité aérienne, le secrétariat d’Etat des Transports et le Shin Bet.

Ce nouveau protocole d’intention est signé deux mois à peine après la tentative d’attentat contre le vol 253 de la Northwest Airlines, qui avait décollé à Amsterdam, aux Pays Bas à destination de Detroit (USA). Cette attaque avortée avait été préparée par le terroriste d’origine nigérienne Omar Farouk Abdulmutallab qui comptait provoquer la mort de 278 passagers de l’avion et des 11 membres de l’équipage.

Lors de son interrogatoire, il avait reconnu avoir suivi un entraînement au Yémen organisé par Al Qaïda. Pour commettre son forfait, il avait dissimulé sous ses vêtements une poudre explosive, réussissant ainsi à déjouer les contrôles.

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 07:00






Article Yerouchalmi avec autorisations gouvernementales 


Israël et la Bombe atomique

         Article Yerouchalmi                       Sites stratégiques (bombes, porteurs, missiles)
Enfin comprendre !

   AU SOMMAIRE :
- Grandes étapes du Nucléaire israélien
- Capacités nucléaires israéliennes
- Aides étrangères au nucléaire Israélien
- Comment la France a aidé Israël 
- USA, Bombe israélienne, assassinat de Kennedy
- Personnalités israéliennes anti-nucléaires
- Les pères de la Bombe israélienne 
Article Yerouchalmi avec autorisations gouvernementales 

Centrale Nucléaire de Dimona,
coeur de la Bombe atomique israélienne

   

Après la Shoah et Hiroshima, dans un contexte de nette infériorité en nombre face aux arabes hostiles de la région, Israël a misé sur la bombe pour éviter les risques d’un second Holocauste. 
Israël est ainsi devenue la 6ème puissance nucléaire mondiale (après USA, URSS, France, GB, Chine et bien avant Inde, Pakistan ou Corée du Nord).
Tout savoir sur ce programme et ses origines, ses opposants et contributeurs...
.
 Grandes étapes du Nucléaire israélien
  • Le programme nucléaire israélien est lancé en 1949 par Ben Gourion, sans les USA, hostiles à la nucléarisation d’Israël. Dès 1954, le programme prend vraiment tournure avec des budgets conséquents et en étroite coopération avec la France dans une phase de recherche appliquée.
  • Après l'indépendance algérienne de 62 et des essais nucléaires concluants, de Gaulle estime qu'il n'a plus besoin des Israéliens pour faire progresser la recherche. Les USA prendront la suite de la France. 
  • Une centrale nucléaire a été construite à Dimona dans le sud près de Beer Cheva produisant du plutonium et à la puissance de 100-200 MegaWatts , avec une annexe de taille inférieure (5 MW) à Nahal Soreq près de Yavné (photo : Centrale Nucléaire de Soreq)





  • Israël a procédé à un essai souterrain dans le désert du Néguev en 63 et à des essais non-nucléaires en 66 puis, dès septembre 79, à un essai sous-marin dans l'Océan Indien d’une Bombe de 3 KT avec support sud-africain (le satellite US Vela avait décelé un double flash). 
.
Capacités nucléaires israéliennes
  • Israël dispose d'une centaine d’armes nucléaires actives et autant de passives, outre la possibilité de fabiquer 200 bombes à tout moment. Ce stock a démarré peu avant la guerre des 6 jours en 67 (avec 2 bombes prêtes à être lancées en juin 67 et 13 bombes atomiques de 20 Kilotonnes à la Guerre du Kipour).
  • Dimona est un réacteur de type IRR-2 40-150MW et Soreq dispose d’un réacteur IRR-1 5MW. Dimona fabrique, outre le plutonium, les tritium et deuterium essentiels à la Bombe H et, après transport hautement sécurisé, ses produits sont assemblés à Haifa. Dimona est défendue par des batteries de missiles Patriot.
  • Israël possède les missiles porteurs (Shavit et Jericho*enphoto dérivé de technologies Dassault) ainsi que les vecteurs - avions (bombardiers F15/F16) plus sous-marins (3 Dauphin anaérobies avec l’aide… allemande ! photo du Dolphin israélien) - capables de lancer ses bombesatomiques. *Israël dispose de nouveaux Shavit (charges utiles (CU) 400 & 800 Kg), de 50 à 100 missiles Jericho1 (portée 500/1000 km, CU 0,5T), de 50 Jericho2 (portée 1500km, CU 1T), et bientôt des Jericho3 (portée 5000km, CU 1T). 
_______________________

 Aides étrangères au nucléaire Israélien

.
France & USA ont été des acteurs clés (cf. ci-dessous) mais
  • les anglais ont aussi aidé Israël : centaines de livraisons secrètes (échantillons d'uranium 235 puis plus tard de plutonium et du lithium-6 hautement enrichi. pour accélérer les réactions de fission et servir de carburant à la Bombe H), envoi de 20 tonnes d'eau lourde pour le démarrage de Dimona par le biais de la Société norvégienne Noratom.
  • l’Afrique du Sud a fourni des matériaux fissiles vers 1975 et un support naval, en échange de technos israéliennes. 

Comment la France a aidé Israël pour la bombe
- La France et Israël disposent d’uranium et d’eau lourde. La France sait extraire du plutonium de ses réacteurs, et surtout avec un brevet français (Saint-Gobain), le raffiner. En outre la France sait construire des piles et des réacteurs et exporter ingénieurs et matériels. La France est donc en avance sur Israël. Encore faut-il qu’elle accepte d'aider Israël.
- Dans les années 50, la France et Israël sont en étroite collaboration  face à un monde arabe hostile représenté pour la France par l’Egypte et parl'indépendantisme Algérien : stratégie et tactique communes, entraînements communs, échange de chercheurs et d’officiers logés dans les Centres nerveux.
Objectifs annexes de la France :
        - 
laver la honte de la Collaboration en aidant les ex-victimes juives du nazisme 
        - 
bénéficier des secrets US auxquels les israéliens sont supposés avoir accès
        - d
e surcroît, des amitiés personnelles lient aux travaillistes israéliens, le socialiste Guy Mollet (photo) et le général Kœnig.
.
- C’est Shimon Pérès qui est le véritable architecte de ce programme et sans sa volonté très déterminée et sans son immense talent diplomatique, Israël n’aurait jamais eu la Bombe atomique ! 
     Dès 53, jeune DG de 30 ans (!) du Ministère de la Défense, aidé par 
Joseph Nahmias, délégué spécial de la défense israélienne, pilote la coopération franco-israélienne.  
     Son contact est le 'Dir Cab' de Bourgès-Maunoury,Ministre de l'Intérieur,  Abel Thomas, sioniste militant (son frère Pierre est mort à Buchenwald). La séduction passe, la coopération est totale : Thomas lui fournit tous les contacts nécessaires et un bureau au sein même du... Ministère de la Défense ! 
     En 56, coup de chance avec Bourgès-Maunoury (photo1914-93), qui est nommé Ministre de la Défense de Guy Mollet. 
Une étroite 
coopération s'amorce.
  • Les accord officiels de programme conjoint franco-israélien sont signés fin 57 (pour Israël, financés par des fonds secrets et supervisés par Pérès). En vue des travaux de la Centrale Nucléaire de Dimona en 58, la France envoie plus de 1000 ingénieurs et techniciens spécialisésauprès des 2000 employés du Colonnel Manes Pratt de Tsahal, et fournit les pièces sensibles :
  • le réacteur nucléaire de 24 MWts puis de 40 MWts, 
  • une usine souterraine de séparation isotopique 
  • le Mirage III, un avion de combat à réaction des usines Marcel Bloch-Dassault (1892-86), amoureux d’Israël malgré sa conversion au catholicisme. Dassault (photo), véritable héros d’Israël, contreviendra aux ordres de de Gaulle entre 60 et 67 et livrera ses commandes à Israël au nez et à la barbe du Général et avec la complicité du Ministre de la Défense.
.
USA, Bombe israélienne, assassinat de Kennedy
A l’issue de l’aide française en 63/64, l'usine de Dimona est terminée et Israël a ce qu’il faut pour disposer de bombes atomiques à la veille de la guerre des Six-Jours en 67. Kennedy, alerté et dûment informé par la CIA, s’oppose violemment au programme atomique israélien et restera furieux de l’échec des visites de ses inspecteurs à Dimona. 
De plus, en 1963, les USA fourniront au nez et à la barbe de Kennedy, 4 Tonnes d’eau lourde pour le démarrage du réacteur de Dimona avant qu’Israël ne parvienne à détourner de Pensylvanie, des centaines de kilos d’uranium hautement enrichi. 
Kennedy (photo à dte avec Ben Gourion)est assassiné juste à la veille de stopper ces programmes, conduisant d’aucuns à soupçonner une participation israélienne à son mystérieux assassinat. 
     Johnson son successeur est théologiquement un ami des juifs et fera tout à l’inverse de son prédécesseur pour aider Israël à disposer du nucléaire. 
     Nixon, Kissinger and co seront, après écoute bienveillante des arguments israéliens, sur la même ligne. 
A la demande des USA, la position officielle d’Israël est de ne pas reconnaître qu’elle est une puissance nucléaire. Comme l'Inde et le Pakistan, Israël n'étant pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) n’est soumis, contrairement à l’Iran signataire, à aucun contrôle.
_______________________
 Personnalités israéliennes du nucléaire 
.
Les anti-nucléaires
  • Yigal Allon (photo à dte avec Pérès et Rabin), vice 1er Ministre en 68 et Ministre des affaires étrangères (69-74).
  • Pinhas Sapir (1909-1975), polonais du Mapai et Ministre de l’Industrie (55-63) puis de Finances (68-74) le seul Ministre à s’opposer à l’option nucléaire et à Dimona.
  • Israel Galili, russe codirigeant de la Haganah (47-48) puis membres de tous les cabinets ministériels jusqu’en 1975.
  • Eliezer Livneh, député communiste du MAPAI (années 50) avant d’en être exclu fonde le mouvement antinucléaire israélien en 1962. 
  • Yeshayahou Leibovitz (1903-94) philosophe et fondateur du judaïsme orthopraxe, réputé pour ses positions atypiques sur tous les sujets. 
.
Les pères de la Bombe israélienne 
(ordre décroissant d’importance)
  • Shimon Pérès est réellement le véritable architecte et père de ce programme : sans sa volonté très déterminée et sans son immense talent diplomatique, Israël n’aurait jamais eu la Bombe ! (cf ci-dessus).


  • David Bermann (1903-75) chimiste né en RFA qui dirigeait le CEA israélien créé en 52 et la Recherche au Ministère de la Défense, restera l’avocat le plus déterminé de la nucléarisation d’Israël pour « que nous ne soyions plus jamais des moutons menés à l’abattoir ». Il parvient à fournir à Israël 2 éléments clés : extraire l’uranium du Neguev et un nouveau procédé de production d’eau lourde.
  • Manes Pratt (né en 1911) ingénieur et Colonnel né en Pologne a construit le réacteur de Dimona et en a dirigé les énormes équipes jusqu’en 1966. 
  • Marcel Bloch-Dassault (1892-1986), amoureux d’Israël malgré sa conversion au catholicisme Dassault, véritable héros d’Israël, contreviendra aux ordres de de Gaulle entre 60 et 67 et livrera ses commandes à Israël au nez et à la barbe du Général et avec la complicité du Ministre de la Défense.
         suivis de : 
  • Yevgueni Ratner (1909-77) fondateur du département de physique à l’Armée puis de Rafael, le premier chef du projet nucléire israélien.  
  • Israel Dostrovsky (né en 18), grand chimiste, dirigera le CEA israélien (65-71); puis l’Institut Weitzmann (71-75). 
  • Shalheveth Freier (1920-94) physicien né en Allemagne recueille à Paris (1956-60) les secrets français puis dirigera le CEA israélien (71-76) à la suite de Dostrovsky.
  • Zvi Lipkin (né en 1921). Physicien américain entré en Israël en 1950 est envoyé au CEA de Saclay recueillir nombre de secrets français (1953-58). 
  • Joseph Nahmias, délégué spécial de la défense israélienne aide Shimon Pérès à établir ses 1ers contacts. Il fut le N°2 de la 1ère Police d'Israël et sera l'ambassadeur d'Israël au Brésil.
  • Amos De Shalit (1926-69) grand physicien israléien est envoyé aux USA en 1949 et dirige à son retour (54-64) le Département de Physique Nuclaire du Weitzman Institute. 
  • Israel Pelah (1923-82) grand physicien, né en Pologne envoyé en 49 à l’étranger pour se spécialiser  est le père du réacteur de Soreq. 
  • Yoel Racah (1909-65) Professeur de physique nucléaire théorique et fondateur de cette science en Israël, né en Italie. 
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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 23:24

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La Nostalgie des Milouim
Pour aschkel.info et lessakele

Par DEG

Je n'aurais jamais pensé que ma dernière période de réserve militaire (
Milouim en hébreu) me laisserait nostalgique. Partir en Milouim signifie quitter sa famille et son travail pour une période d'un mois chaque année et rejoindre son unité de l'armée.

Les taches typiques incluent : monter la garde au milieu de la nuit, tirer, aider à la cuisine, surveiller la frontière et nettoyer les toilettes. Et bien sûr ce modèle d'ordre très irritant « dépêche-toi et attends » : on vous tire du lit précipitamment à cinq heures du matin pour vous dire quelques minutes plus tard qu'il y a un contretemps dans le programme et que de nouvelles instructions vont arriver, à un moment quelconque de la journée, personne ne sait quand. Comme je viens d'avoir 39 ans et que j'étais dans une unité de combat, tout ça, c'est fini pour moi. N'est-ce pas une bonne nouvelle ? En réalité, c'est une perte.

Le système israélien de périodes de réserve est un cauchemar logistique pour l'armée et un événement qui perturbe beaucoup la vie des gens. Et pourtant, c’est l'une des meilleures choses qu’Israël ait jamais inventées.

Les 
Milouim sont une chose très saine d'un point de vue social et psychologique. Un commandant peut être un étudiant de 25 ans donnant des ordres à un professeur âgé de 39 ans (qui peut d'ailleurs être son professeur). Un chauffeur de taxi peut aller réveiller le PDG d'une entreprise de plusieurs millions de dollars à trois heures du matin pour lui passer la garde. Il peut arriver qu'un employé soit dans la situation de dire à son patron d'aller faire la vaisselle ou de nettoyer la salle de bains. J'ai vu cette situation se produire plusieurs fois et c'est toujours dans un bon esprit de camaraderie.

Les
 Milouim rassemblent des gens de tous types de milieux et de catégories sociales différentes. Que vous soyez éthiopien, russe, français, ou israélien de troisième génération et que vous soyez un gros bonnet ou ayant du mal à joindre les deux bouts, vous dormez sous la même tente qui fuit, vous mangez la même nourriture insipide et vous accomplissez les mêmes tâches ingrates. Les gens s'appellent entre eux « frère » ce qu'ils font rarement dans la vie quotidienne. Même les grades de l'armée n'ont plus d'importance : l'armée israélienne est l'incarnation de l’informalité et de la simplicité d'Israël ainsi que de l'improvisation, la critique constante et la Chutzpah (le culot).

Non seulement le système de 
Milouim efface le statut social pour quelques jours ou quelques semaines, mais c’est également un système extrêmement efficace de création de réseaux. Il fonctionne vraiment comme un club d'anciens. Chaque année le même groupe de vieux copains se réunit pour quelques semaines (ils n’ont pas vraiment le choix). Cette « réunion » regroupe des avocats, des ingénieurs, des commerciaux, des comptables qui ont beaucoup de temps pour parler, que ce soit sous leur tente, à table ou pendant qu'ils patrouillent les frontières en jeep. De nombreux contrats commerciaux et partenariats d'entreprises sont nés dans le cadre du Milouim.

Malgré toutes leurs plaintes sur la nourriture, les douches froides et la désorganisation constante, la plupart des gens aiment réellement les 
Milouim. Ce sont des sortes de vacances où ils conduisent des Jeeps américaines WW2 sur des dunes de sable, et n’ont plus à traiter avec des clients ennuyeux ou des patrons abusifs (à condition qu’ils ferment leurs portables). Si la guerre devait éclater, cette atmosphère de camp d'été serait immédiatement remplacée par le sérieux, la combativité et le sacrifice. L'armée israélienne a non seulement préservé la sécurité d'Israël en gagnant les guerres depuis l'indépendance, elle a aussi apporté et continue d'apporter une contribution irremplaçable à la cohésion de la société israélienne.

Pour un immigrant comme moi, l'armée est la meilleure manière (peut-être l'unique) de devenir israélien. Je n'aurais jamais pu comprendre mon pays d'adoption et mes concitoyens sans mon service militaire. Je suis à jamais reconnaissant à l'armée israélienne non seulement d'avoir su préserver ma sécurité mais surtout de me donner la sensation d’être ici « à la maison ». En dépit de ces corvées et de ces tours de garde inutiles au milieu de la nuit, de ces nuits glaciales dans le Golan ou de ces journées caniculaires dans le désert, les 
Milouim vont me manquer. Qui sait, je pourrais même être assez fou pour me porter volontaire pour continuer.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 11:13

ISRAËL DEFENSE – EXCLUSIF - En 2009, la Grande Bretagne n’a livré que 4,5 millions d’euros d’équipements militaires à Israël. L’affaire de Dubaï risque de confirmer ce déclin.



http://www.israelvalley.com/news/2010/02/25/26516/


Feb 201025

Par Maxime Perez, à Tel Aviv
Rubrique: Défense
Publié le 25 février 2010

Gordon Brown Depuis plusieurs années, les relations entre Londres et Jérusalem sont froides. Seconde Intifada, deuxième guerre du Liban, offensive à Gaza, le gouvernement britannique n’a jamais ménagé ses critiques contre Israël. Parallèlement, les tentatives de boycott de produits israéliens et les risques de poursuites judiciaires à l’encontre de responsables politiques et militaires de l’Etat hébreu ont occasionné de nombreuses tensions diplomatiques.

Dans ce contexte peu réjouissant, le recours à de faux passeports britanniques dans l’assassinat du terroriste Mahmoud al Mabhouh à Dubaï – attribuée au Mossad – a un peu plus crispé les rapports entre le gouvernement de Gordon Brown et celui de Benyamin Netanyahou. Même si cette affaire laisse encore des zones d’ombre, certaines sources laissent entendre que le MI6 pourrait revoir sa collaboration avec les services secrets israéliens.

Soumise aux pressions de ses députés et d’ONG, la Grande-Bretagne a frappé l’Etat hébreu d’un embargo partiel en juillet dernier, refusant de fournir des matériels de rechange et d’autres équipements pour les navires d’attaque Sa’ar 4.5, au prétexte qu’ils avaient participé aux opérations contre le Hamas quelques mois plus tôt.

Pour le Foreign Office, l’utilisation d’équipements militaires britannique pendant l’offensive a constitué une grave violation de l’accord de coopération (« Security agreement ») avec Israël.

Sans parler ouvertement d’embargo, David Miliband, le ministre britannique des Affaires étrangères, informait son Parlement que la Grande Bretagne réexaminerait dès à présent toutes ses exportations militaires à destination d’Israël. Dans la foulée, 182 licences d’exportation d’armes étaient passées au crible.

Ces restrictions ont, semble-t-il, un impact. D’après un décompte effectué sur les neufs premiers mois de 2009, Londres n’a fourni aucun équipement complet à l’armée israélienne. Le montant des différents contrats enregistrés avoisine les 4,5 millions d’euros et portent essentiellement sur quelques pièces de radar, des composants électroniques, des moteurs d’avions F-16 et autres instruments de navigation aérienne.

A titre comparatif, la France totalise 126 millions d’euros de licences d’exportation d’armes vers Israël en 2009. Au niveau de l’Union européenne, la France devance l’Allemagne et la Roumanie qui ont livré 45 millions d’euros d’équipements militaires légers à l’Etat hébreu.

En réalité, les exportations d’armes britanniques vers Israël n’ont jamais été véritablement florissantes. Elles sont même en chute libre depuis la deuxième Intifada. Au cours de la dernière décennie, elles n’ont même jamais dépassé 20 millions d’euros, un chiffre particulièrement faible à l’échelle des échanges militaires entre deux pays et surtout au regard de leur engagement commun dans la lutte anti-terroriste.

Du coté israélien, si de nombreuses industries de défense décrochent régulièrement des contrats avec le MoD (Minister of Defence), peu d’entre elles parviennent à se positionner comme des partenaires de premier rang pour l’armée britannique.

Rafael illustre le plus cette tendance. Ecarté en 2002 d’un méga contrat pour la production de missiles anti-tanks « Spike », le groupe israélien se contentait de fournir, l’année suivante, des grenades « Simon » pour les fantassins anglais engagés dans les combats en Irak.

En 2005, le système de verrouillage de cible produit par Rafael était sélectionné pour équiper l’Eurofighter. Mais si le missilier israélien a empoché 26 millions de dollars dans cet accord, il le doit au consortium européen qui développe le chasseur-bombardier et auquel la Grande Bretagne est associée. Maigre consolation.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 13:08


 L'efficacité des services israéliens ne faiblit pas.
Jacques Benillouche

 

Sur SlateLe Prince Vert :Une taupe Israelienne au sein du 'Hamas




Le fils d'un des fondateurs du Hamas a servi pendant une dizaine d'années d'agent pour les services israéliens les informant des attentats en préparation.Une nouvelle, autorisée à publication par le Shabak, le service de sécurité intérieur israélien (l'équivalent de la DST en France) risque de faire des remous. Elle démontre le haut niveau d'infiltration des Israéliens dans les rouages du Hamas.

Le fils de Sheikh Hassan Youssef, Mosab Hassen Youssef, est une taupe israélienne depuis plusieurs années. Sheikh Hassan, l'un des quatre fondateurs du Hamas, né dans un village près de Ramallah, a été emprisonné plusieurs fois en Israël.

Il a été expulsé au Liban en 1992 et a rejoint en exil Khaled Mechaal avec lequel il a d'ailleurs manifesté ouvertement son désaccord car il prônait la négociation plutôt que la violence. Il est retourné en Cisjordanie après les accords d'Oslo pour y devenir le chef du Hamas à partir de 2001, mais était étiqueté comme pragmatique modéré à l'égal de Haniyeh.

Après plusieurs séjours en prison, il a été libéré en 2004 puis réincarcéré en septembre 2005. Il est considéré comme un élément modéré parmi ses pairs parce qu'il est toujours favorable aux discussions avec Israël, sans conditions, justifiant ainsi les raisons qui l'ont fait rejoindre tardivement les rangs du Hamas.

Un livre-confessions Son fils, Mosab Hassan Youssef, âgé de 32 ans, a fait grand bruit en août 2008 lorsqu'il annonça publiquement sa conversion au christianisme. On vient d'apprendre maintenant qu'il a servi pendant une dizaine d'années comme agent d'informations pour le Shabak.

Sa fonction consistait essentiellement à informer les Israéliens sur les planifications d'attaques kamikazes et sur les projets d'attentats contre les dirigeants israéliens. Il a décidé de raconter son épopée dans un livre qui sera publié la semaine prochaine aux Etats-Unis. Il a fui la Cisjordanie en 2007 pour la Californie où il vit actuellement.

Considéré comme un maillon important dans le dispositif des services de renseignements israéliens, il avait choisi lui-même son pseudonyme «le Prince Vert» en référence à la couleur du drapeau du Hamas et à sa qualité de fils de l'un des principaux fondateurs du Hamas.

Le Shabak l'avait enrôlé en 1996 avec pour mission d'infiltrer les hautes sphères du Hamas. Arrêté par les Israéliens, il avait été libéré de prison en 1997. Il a été un atout considérable pour les Israéliens notamment durant la seconde intifada.

Il a été à l'origine de l'arrestation de Palestiniens, de haut rang, impliqués dans la mise en œuvre d'opérations suicidaires. Il a permis la neutralisation d'Ibrahim Hamid, chef du Hamas en Cisjordanie, Marwan Barghouti, fondateur des Tanzims et d'Abdullah Barghouti, l'ingénieur en explosifs chargé de la préparation des bombes pour les kamikazes.

Ces chefs figurent sur la liste des personnalités dont le Hamas réclame la libération en échange du soldat devenu otage Gilad Shalit. Une mission Shalit avortée Les Israéliens avaient envisagé d'envoyer Mosab Hassan Youssef en mission à Gaza afin de repérer le lieu d'emprisonnement de Gilad Shalit: «J'aurais porté l'uniforme israélien pour me joindre aux forces spéciales chargées de le libérer», a-t-il déclaré depuis San Diego, en Californie.

Mais sa conversion au christianisme évangélique l'a rendu suspect pour une mission aussi risquée, d'autant plus que sa vie avait fait la une des médias en 2008. Sa conversion avait choqué ses proches au moment même où son père croupissait dans les prisons israéliennes. Son officier traitant israélien vient de sortir de sa réserve en marquant son admiration pour un agent «qui a réalisé des actes auxquels il croyait parce qu'il voulait sauver des vies humaines et pour lesquels il a refusé d'être payé».

Il a révélé, en exemple, le déroulement d'une de ses missions tendant à mettre en exergue l'efficacité de son poulain. Le Prince Vert avait eu vent d'une information peu élaborée sur un terroriste qui avait rendez-vous au square Manara de Ramallah pour récupérer une ceinture explosive.

Il ne connaissait pas le nom du kamikaze, mais son âge et un détail vestimentaire fondamental, une chemise rouge. Il s'est rendu au lieu du rendez-vous, a identifié les acteurs et a entrainé l'arrestation à la fois du jeune et du commanditaire, permettant ainsi de remonter à la source de la cellule du Hamas.

Au lendemain de l'assassinat de Dubaï, que les autorités locales attribuent au Mossad malgré ses dénégations, cette preuve de l'infiltration des Israéliens au sein du Hamas illustre l'efficacité de leurs services de renseignement.

Jacques Benillouche




    

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