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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 05:53
Infos d’Israël. Un étonnant bateau sans pilote déployé dans le golfe Persique

DEBKAfile Rapport spécial - adaptation par desinfos

 

 

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=16242

 


dimanche 13 décembre 2009

Le premier engin furtif sans pilote sur les mers, désigné sous le nom de Protector SVou Death Shark, récemment déployé dans le golfe Persique, après sa performance réussie, est très demandé par la Marine de Singapour. Les sources militaires deDEBKAfile rapportent que l’Inde et la Corée du Sud ont demandé à la compagnieRafael d’Israël de construire des navires avec leur cahier des charges lorsque le chef d’état-major, le lieutenant général Gaby Ashkenazi a visité leurs capitales au début du mois.

Les experts militaires occidentaux de la Marine considèrent le Protector comme l’un des plus efficaces bateaux militaires de renseignement à flot aujourd’hui, dont les fonctions peuvent prendre en charge un bon nombre des capacités des grands navires de guerre à coût élevé, avec des équipages importants.

Ils disent que ce prodigieux bateau peut se balader facilement au large des côtes du Liban, de la Syrie et de l’Iran, inaperçu pendant de longues périodes, en raison de son design éprouvé de furtivité.

Actionné par télécommande à partir d’une base côtière, la vedette sans équipage de neuf mètres de long est armé d’un gros système d’arme (CIWS) pour détecter et détruire les missiles anti-navires entrants et les avions ennemis à courte portée. Ce système est un mitrailleuse de type Typhoon-type heavy MK-49 Mod capable de précision au laser jusqu’à une distance de 50 kilomètres, qui adhère à sa cible, que ce soit sur terre, par air ou par mer, alors même que les pneumatiques à coque rigide rebondissent sur les vagues à 40 noeuds.

Les quatre caméras du Death Shark, fonctionnent à la même distance que les caméras haute définition par satellite, qui permettent de capturer une plaque d’immatriculation à une distance de 26 kilomètres. L’embarcation furtive est également équipé d’un sonar ou d’un système radar et d’une électro-optique qui transmet une image en trois dimensions à sa base à terre, des instruments pour bloquer les appareils électroniques de brouillage ennemis et des armes pour tirer sur de gros navires de guerre, telles que des torpilles et des charges explosives.

L’Inde et la Corée du Sud sont intéressées par ces caractéristiques uniques qui font duProtector l’idéal pour le déploiement sur les océans, les voies d’eau étroites, les rivières et les ports. Parmi ses autres caractéristiques, l’engin est équipé pour l’interception active d’incursion de terroristes par voie maritime, comme celle qui a eu lieu lors des attentats de Mumbai en novembre 2008.

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 17:37
Ashkenazi en Inde

Le chef d'état-major Gabi Ashkenazi a entrepris dimanche un voyage de cinq jours en Extrême-Orient. Il y rencontrera notamment son homologue indien à New Delhi, le général Deepak Kapoor. Le porte-parole de Tsahal a déclaré que cette visite visait à approfondir les relations dans le domaine de la défense entre les deux pays. Kapoor était lui-même en Israël il y a un mois.

Gabi Ashkenazi. 
PHOTO: TSAHAL , JPOST

Près de 30 % des importations de la défense en Inde viennent d'Israël, ce qui n'est pas sans provoquer des tensions - l'Inde héberge la deuxième communauté musulmane du monde. La population musulmane indienne est globalement modérée et n'est pas généralement impliquée dans le djihad mondial contre l'Occident. Plus précisément, elle représente 12 % de la population indienne, soit une force politique non négligeable.

Après les attaques de Bombay en 2008 et l'assassinat de six otages juifs et israéliens au Beit Habad, la coopération contreterroriste s'est révélée urgente. Israël joue également un rôle vital dans la transition qu'opère l'Inde entre la technologie orientale et occidentale. Dans le passé, le pays a acquis de nombreux produits militaires de Russie, puis de Chine dans une moindre mesure. Mais depuis quelques années, l'Inde se tourne vers des plateformes de défense occidentales.

Ces dernières années, Israël a vendu à l'Inde différents produits militaires, que ce soit des drones (engins aériens sans pilote) ou des canons d'artillerie montés sur camions.

 

Par Reuters, publié le 07/12/2009 à 15:02
 

http://www.lexpress.fr/actualites/2/russie-et-inde-accroissent-leur-cooperation-nucleaire_834219.html

MOSCOU - Le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont conclu un accord qui donne une nouvelle dimension à la coopération russo-indienne en matière de nucléaire civil.
Le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont conclu un accord qui donne une nouvelle dimension à la coopération russo-indienne en matière de nucléaire civil. (Reuters/Alexander Nemenov/Pool)

 

Le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre indienManmohan Singh ont conclu un accord qui donne une nouvelle dimension à la coopération russo-indienne en matière de nucléaire civil. (Reuters/Alexander Nemenov/Pool)

L'accord prévoit la construction par la Russie de plusieurs réacteurs en Inde, ainsi qu'une augmentation significative des exportations de combustible nucléaire russe vers le sous-continent.

"Nous avons signé aujourd'hui un accord qui élargit le cadre de notre coopération au-delà de la fourniture de réacteurs nucléaires, pour concerner la recherche et le développement, ainsi que toute une gamme d'activités dans le domaine de l'énergie nucléaire", a déclaréManmohan Singh lors d'une conférence de presse au Kremlin.

Moscou souhaite notamment participer à la construction d'une nouvelle centrale nucléaire indienne, qui serait ainsi la troisième du genre construite dans le pays par l'agence pour l'énergie nucléaire russe, Rosatom.

Selon Sergueï Kiriyenko, président de Rosatom, la construction de nouveaux réacteurs représente un contrat de "plusieurs dizaines de milliards de dollars".

Kiriyenko évoque la mise en place de douze réacteurs, tandis que côté indien, on parle de quatre réacteurs.

Dmitri Medvedev a souligné que la Russie ne souhaitait pas voir d'autres pays acquérir l'arme atomique, mais que Moscou voulait permettre un développement de la coopération dans le domaine du nucléaire civil.

La signature du traité devrait constituer le point d'orgue de la visite de trois jours en Russie effectuée par le chef du gouvernement indien.

Moscou cherchait à renforcer sa présence en Inde dans le domaine du nucléaire civil avant que l'accord signé en 2005 entre New Delhi et Washington, mais pas encore mis en oeuvre, n'ouvre largement ce marché aux entreprises américaines. 
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 16:29
L'OTAN et Tsahal confrontés à des menaces similaires
Par YAAKOV KATZ 
19.11.09

Un navire israélien participera à une mesure de l'OTAN dans les prochains mois. La mission : patrouiller dans la mer Méditerranée et prévenir la contrebande d'armes.

Les forces de l'OTAN déployées en Afghanistan (illustration). 
PHOTO: AP , JPOST

L'annonce a été faite mercredi soir par le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, et le commandant militaire de l'OTAN, l'amiral Giampaolo Di Paoloa.

Di Paola, arrivé le jour-même en Israël, restera trois jours en tant qu'invité d'Ashkenazi. Cette visite est la troisième en l'espace de quatre ans.

Les deux hommes ont discuté de la façon d'améliorer les relations israélo-américaines et Israël-OTAN. Le bâtiment de marine israélien rejoindra également la mission Endeavour, lancée par l'OTAN au lendemain des attentats du 11 Septembre

La venue de Di Paoloa intervient alors que l'armée israélienne essuie de nombreuses critiques initiées par le rapport onusien Goldstone sur l'opération Plomb durci. Par ailleurs, la Turquie (membre de l'OTAN) a banni Tsahal d'un exercice aérien mixte cet été.

Depuis sa mise en place, l'opération Endeavour a contrôlé plus de 100 000 navires marchands, et a abordé quelque 148 bateaux suspects.

La décision d'envoyer un navire de la marine israélienne a été prise récemment par le ministre de la Défense, Ehoud Barak, ainsi qu'Ashkenazi et le commandant de marine, Marom Eliezer. Il n'a pas encore été décidé quel navire participera à l'opération.

Di Paoloa a également assisté à une présentation du plan décennal Tefen et a félicité Tsahal pour sa conception. Il a noté que l'OTAN et l'armée israélienne étaient confrontés à des menaces similaires : l'Afghanistan, le Hamas et le Hezbollah.

Di Paoloa doit encore rencontrer les troupes d'élite Engineering de Yahalom et explorer la base aérienne de Palmahim où il sera informé des récentes analyses de la seconde guerre du Liban et de l'opération Plomb durci.

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 14:42


Article signalé par GILLES.


BILAN SATISFAISANT POUR LE SHABAK

http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/shabakisraelien.html


http://bajurtov.files.wordpress.com/2009/03/d799d795d791d79c-d793d799d7a1d7a7d799d79f21.jpg



La décision du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de prolonger d’un an, jusqu’en mai 2011, le mandat de Youval Diskin à la tête du Shabak est interprétée comme un satisfecit adressé à ce dernier.

Elle reflète aussi les réticences du chef du service de la sécurité intérieure à préparer sa succession. En charge de la lutte antiterroriste, du contre-espionnage, de la surveillance des colons d’extrême-droite israéliens et de la protection des dirigeants, Youval Diskin s’est en effet refusé, comme Meïr Dagan, le patron du Mossad, à nommer un numéro deux.

Au sein du Shabak, quatre candidats sont évoqués, notamment le représentant du service à Washington et le responsable des “initiatives spéciales”. Mais aucun d’entre eux ne paraît avoir l’envergure nécessaire, si bien que le prochain patron du service pourrait venir de l’armée, tout comme pour le Mossad.

Benjamin Netanyahu a d’ailleurs admis qu’en prolongeant les mandats de Youval Diskin et de Meïr Dagan, il voulait se donner le temps de leur trouver un successeur. A noter que ces deux hommes sont très liés, car Youval Diskin servait de “conseiller spécial” à Meïr Dagan quand il était numéro deux du Shabak.

 

http://4.bp.blogspot.com/_n7RltmTdk-g/R3iqaxsGVlI/AAAAAAAACZU/Q0Q8ckKe3XI/s320/Yuval+Diskin.jpg


Agé de 53 ans, Diskin est considéré par le chef du Mossad comme un homme d’action. Après avoir servi dans le commando d’élite Shaked, il rejoint le service de sécurité intérieure, en 1978, comme coordinateur pour les renseignements dans le secteur de Naplouse, en Cisjordanie. Il est ensuite transféré au Liban, notamment à Beyrouth et à Saida, durant l’opération “Paix en Galilée”, en 1982. Un front où il est notamment chargé de coordonner la collecte de renseignements. Puis il est muté dans le nord de la Cisjordanie, poursuivant ses activités à Naplouse, Jenine et Tulkarem.

Au début des années 90, il est nommé directeur du département des Affaires arabes, avant d’obtenir, en 1997, le poste très convoité de directeur du département chargé de Jérusalem. Propulsé à la tête du Shabak, ses relations sont notoirement mauvaises avec le général Dan Haloutz, chef d’état-major de Tsahal. Mais tout s’arrange à l’arrivée aux commandes de l’armée du général Gabi Ahskenazi, au point que, durant la guerre de Gaza, en 2008-2009, Youval Disjin accepte de former un QG commun avec Tsahal, tout en gardant une étroite coopération du Shabak avec les unités d’élite de la police et des gardes-frontières.

Youval Diskin s’est notamment vu attribuer la paternité du succès des opérations d’éliminations ciblées contre des responsables palestiniens du Hamas et du Djihad islamique, en fournissant des informations sur les cibles à l’armée de l’air. Il est également à l’origine de l’accord concernant les Palestiniens recherchés en Cisjordanie. A ce sujet, le chef du Shabak a, dans un premier temps, soigné ses relations avec des responsables de l’Autorité palestinienne, notamment dans l’entourage du Premier ministre, Salam Fayyad. Il a présenté une liste de près d’un demi-millier de noms de Palestiniens recherchés, pour la plupart membres du Fatah.

 

http://www.yonitheblogger.com/hizballah%20weapons.jpg


Le Shabak s’est engagé à ne plus tenter de les arrêter ou de les éliminer, à condition qu’ils s’engagent par écrit à ne plus se livrer à des activités terroristes et à remettre leurs armes aux forces de sécurité palestiniennes. Après une période de test, ces personnes ont pu retourner dans leur foyer. Ce programme a commencé à être appliqué en 2007 et quelque 400 activistes palestiniens ont accepté d’y prendre part. Une centaine d’autres pourraient les imiter. Pour le moment, cette méthode a payé. «En combinant l’accord sur les Palestiniens recherchés et les éliminations ciblées nous avons réussi : le calme en Cisjordanie parle de lui-même», explique un responsable du Shabak. Reste à savoir si l’absence de toute perspective de relance des négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne et l’annonce d’élections générales en janvier 2010 ne remettront pas en cause cette accalmie.
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 19:22
Les expressions peuvent trahir

Après la brutale vague de terrorisme de 2003, un scientifique spécialiste du comportement, un ingénieur et un expert du contre-terrorisme se sont associés pour créer le WeCU. Une technologie révolutionnaire : analyser les modifications physiologiques pour déceler un terroriste potentiel

Des officiers de sécurité du Shin Bet protègent le Premier ministre Ehoud Olmert lors d’une cérémonie de commémoration au cimetière militaire du mont Herzl. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Dans Minority Report, le chef-d'œuvre futuriste de Steven Spielberg, les policiers sont capables de prédire les crimes avant qu'ils ne se produisent. Imaginez un scénario identique dans la réalité.

Telle était l'objet d'une récente conférence autour d'un nouvel engin révolutionnaire : le WeCu. L'exposé s'ouvre sur une interrogation : "Est-il possible de détecter une menace avant qu'elle puisse être mise à exécution ?"

Un film choc se déroule alors sur l'écran géant. A l'envers et au ralenti. Dans le scénario imaginaire, les aiguilles d'une horloge remontent le temps et l'un des attentats terroristes les plus meurtriers de l'histoire de l'humanité n'a jamais lieu : le coup de massue du 11 septembre 2001.

Les fines silhouettes de verre du Wall Trade Center s'effondrent dans une ambiance d'apocalypse. Puis quelques secondes plus tard, se remettent debout. Les flammes disparaissent et les fenêtres retrouvent leur verre. Une nouvelle diapositive surgit. Le soleil couchant brille sur la ligne des gratte-ciel de New York.

C'est précisément cette capacité à détecter les menaces potentielles qui définit l'innovation technologique de WeCU. Cette compagnie israélienne est née d'une collaboration entre experts issus de différents domaines, dont Tsipora (Tsipi) Alster, spécialiste du comportement, le P-D.G. Ehoud Guivon, ingénieur expérimenté qui a longtemps travaillé dans le secteur de la sécurité avant de fonder WeCU, Shlomo Breznitz, professeur de psychologie, spécialisé dans les réactions au stress, et le Dr Boaz Ganor, fondateur et directeur exécutif de l'Institut international de contre-terrorisme au Centre interdisciplinaire de Herzliya (IDC).

Au cours des six dernières années, cette équipe a mis au point une technologie qui promet de marquer un tournant dans l'histoire de la sécurité.

Traquer les modifications physiologiques

Selon Guivon, cette idée a surgi au cours de l'une des vagues terroristes les plus meurtrières en Israël. "Vous souvenez-vous des attentats-suicides de 2003 ?", interroge-t-il. L'angoisse de cette époque reprend forme : la terreur des Israéliens lorsqu'ils sortaient de chez eux, la mort semée dans les bus, les restaurants, les discothèques ou simplement dans les marchés ou centres commerciaux.

"Cette vague de terreur nous a poussés à agir. Nous avons changé radicalement notre méthode de pensée : ne plus trouver la bombe, mais le terroriste", poursuit Guivon. En d'autres termes, au lieu d'inspecter les chaussures, les ceintures, les bouteilles d'eau, les porte-monnaie ou les briquets, WeCu propose une méthode non invasive qui permet de déceler des modifications physiologiques chez une personne sans l'aide de détecteurs visibles.

Le nouveau système ne ressemble pas aux détecteurs de mensonges ou aux systèmes biométriques, qui soumettent l'individu à une pression psychologique. WeCU ne cherche pas à savoir si l'individu ment, s'il transporte des objets suspects ou se trouve en état de tension nerveuse. Il faut moins d'une minute à ce système révolutionnaire pour scanner des individus et repérer une éventuelle intention de perpétrer un attentat ou de mener une action criminelle.
Quel est son mode de fonctionnement ? "Les stimuli auxquels les gens sont soumis dépendent de ce que recherchent, à ce moment-là, les forces de sécurité", explique Guivon.

Exemple : un activiste du Hamas. "Exposer des symboles de l'organisation va obligatoirement déclencher chez lui une réaction émotionnelle." Mais WeCu ne prend personne en traître. Les individus testés auront conscience des stimuli. Mais personne ne pourra savoir comment le système fonctionne. Une technologie "brevetée" dont l'entreprise conserve jalousement le secret.

WeCu peut s'adapter à tous les terrains : les banques, les sociétés de sécurité, les agences gouvernementales et les bases militaires. Mais son foyer de prédilection reste l'aéroport. Avant d'embarquer, les passagers pourront être soumis à des signaux précis. Objectif : détecter des réactions biométriques anormales comme la sueur, les mouvements de rétine et l'accélération du rythme cardiaque. Un niveau de sophistication supplémentaire à un arsenal de contrôles déjà bien rodé.

WeCu présente de nombreux avantages. En premier lieu, ses capteurs ne nécessitent aucun contact direct avec le corps, aucun ciblage physique manifeste. Et surtout, le système respecte parfaitement les droits de l'individu. Il évite à la police de sélectionner des personnes selon leur âge, leur sexe, leur religion ou leur race.

Chacun est exposé aux mêmes stimuli, mais seuls les individus directement liés à une menace présenteront une réaction détectable.

Sciences du comportement : l'avenir de la sécurité

Prenant un exemple concret, Guivon pointe du doigt un petit récipient argenté posé sur la table contenant des sachets de sucre. "Si je saisis ce sachet jaune, qu'est-ce que cela évoque pour vous ?" demande-t-il.

"Comme vous n'avez pas le moindre lien avec cet objet, vous ne réagirez pas à sa vue. En revanche, si la photographie d'un membre de votre famille s'affiche soudain sur mon écran d'ordinateur, cela provoquera une réaction."

Cette technologie s'appuie sur les dernières découvertes des sciences du comportement. Mais l'équipe des chercheurs a voulu creuser encore plus loin. Pour mener à bien ses travaux, elle a reçu de larges subventions de la part des Etats-Unis, en particulier du département de la Sécurité intérieure.

Les scientifiques ont également été invités à présenter leurs recherches à un congrès sur les innovations israéliennes. L'an dernier, des hommes d'affaires ont investi 3 millions de dollars dans le projet. Les études avancent vite : le premier produit sera prochainement sur le marché.

"Cela ressemble à de la science-fiction mais je vous garantis qu'il s'agit d'une technologie bien réelle. Nous obtenons des taux de précision supérieurs à 95 %." conclut Guivon, malicieux.
Mais dans l'immédiat : pas de révolution.


Le rituel à l'aéroport reste le même : passer devant des détecteurs de métaux, ranger les ceintures et les bijoux dans des sachets en plastique, et jeter les bouteilles d'eau avant l'embarquement... WeCu donne l'espoir d'une sécurité un jour moins contraignante. 
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 03:52

vendredi 6 novembre 2009

Comment les Israeliens  ont-t-ils obtenu les plans détaillés d'une installation nucléaire syrienne ultra-secrète ? En piratant l'ordinateur portable d'un officiel syrien avec une clé USB, selon Der Spiegel.

 

Automne 2006. Ignorant complètement qu'il était suivi de près par les renseignements israéliens depuis son arrivée à Londres, un haut responsable syrien s'installa dans un hôtel près de Kensington et fit preuve d'une incroyable imprudence: il quitta sa chambre pour la soirée sans emporter son PC portable. Constatant son absence, les agents hébreux s'introduisirent dans ses appartements, trouvèrent son ordinateur et copièrent aisément toutes les données recherchées... Qui n'étaient même pas cryptées ! Grâce à un logiciel-espion sur clé USB, les données « aspirées » furent directement transmises à des ordinateurs du Renseignement. S'agissait-il d'une version améliorée de CSI USB Stick à très haut débit de transfert et connectable à un réseau sans fil sécurisé (wi-fi, GSM, CDMA, etc) ?


ils ne furent point déçus : localisation précise à Al Kibar, maquettes, phases successives de construction, canalisations, station de pompage, conduites d'évacuation, installations internes, etc. Le tout agrémenté de centaines de photos numériques prises à l'intérieur et à l'extérieur de la petite centrale nucléaire ! Dans cette orgie d'informations à très haute valeur ajoutée, les renseignements israéliens identifièrent facilement Chon Chibou et Ibrahim Othman: le premier est une figure de proue du programme nucléaire nord-coréen et ingénieur-en-chef à la centrale nucléaire de Yongbyong, le second est le directeur du Commissariat à l'Énergie Atomique syrien. Aussitôt, tous les voyants du renseignement  concernant la Syrie passèrent au rouge. Ces informations de source numérique furent complétées par la CIA (grâce à un transfuge iranien clé), par les renseignements  et par le satellitte israélien Ofeq-7. En septembre 2007, l'Israeli Air Force effectua un raid particulièrement ingénieux qui détruisit complètement l'installation nucléaire syrienne.

 

Au-delà des aspects technologiques et militaires, on peut s'interroger sur la culture cybersécuritaire des hauts fonctionnaires syriens, qui commettent exactement les mêmes imprudences que leurs homologues des cinq continents et de nombreux cadres du sci-tech/militech. En s'éloignant significativement de leurs PC portables/PDA et donc de leurs données confidentielles trop souvent non-cryptées, ils déroulent un immense tapis rouge aux cyber-espions qui n'en demandaient pas tant. Le redoutablelogiciel-espion USB Evil Maid – pour ne citer que celui-ci - n'a pas été nommé ainsi par hasard: il a été conçu précisément pour être utilisable par une femme de ménage (maiden anglais) ayant quelques notions d'informatique.

Dès lors, si vous exercez dans un secteur sensible et/ou hautement concurrentiel et négligez grandement votre cybersécurité personnelle et professionnelle, à l'avenir, ne soyez point surpris par ce produit rival qui tombe à pic, ce sabotage subi à un moment fatidique, cette compétitivité qui s'effrite... Ou ce raid ennemi qui fait mouche au premier coup.


Lors de la lecture du remarquable article Der Spiegel couvrant quasiment toute l'opération israélienne, mon attention a également porté sur l'intégration volontaire ou indirecte du cyber-espionnage low-tech dans un tout cohérent comprenant renseignement (de source humaine/électronique), diplomatie, stratégie militaire et conduite des opérations.

 

En savoir plus :

  1. Der Spiegel: How Israel Destroyed Syria's Al Kibar Nuclear Reactor

  2. Haaretz: Mossad hacked Syrian computer to uncover nuke site

  3. Électrosphère: Le raid cyber d'Israël en Syrie

  4. Électrosphère: Le cyber-espion préfère Evil Maid (sur clé USB)

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 04:56

Par Aschkel pour : http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/


Inventaire partiel des armes du Francop

[Jeudi 05/11/2009 20:16]

 

A Tsahal on a évalué le chargement des 36 containers d’armes transportés par le navire Francop, intercepté mercredi : plus de 2 000 roquettes de 107 mm et 122 mm de diamètre. Plus de 3 000 obus de tank de 106 mm de diamètre. A Tsahal on précise que l’inventaire des armes n’est pas terminé, mais qu’il y a également 9 000 obus de mortier, 20 000 grenades et plus d’un demi million de balles de diamètre 7,62 pour les kalachnikovs.

par Yael Ancri


Sans commentaires !



צילום: אמיר בוחבוט



Weapon carrying ship intercepted by naval force in Ashdod port (Photo: Reuters)






צילום: אסף רביץ, משרד הביטחון




 
צילום: אמיר בוחבוט


המכולות שנתפסו על הספינה


צילום: אמיר בוחבוט
מעריב



קטיושות שנתפסו על פרנקופ           אמל''ח שנתפס על ספינת הנשק הפלשתינית



שגרירים ודיפלומטים מתרשמים מאמצעי הלחימה שנתפסו בספינת פרנקופ           אמצעי הלחימה שנתפסו בספינת פרנקופ



שגרירים ודיפלומטים מתרשמים מאמצעי הלחימה שנתפסו בספינת פרנקופ







צבא ההגנה לישראל © 2009 כל הזכויות שמורות


Voir ou revoir la vidéo de l'IDF



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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 04:11
L'épreuve du Francop

Par Guy Senbel pour Guysen International News
Vendredi 6 novembre 2009 à 01:30
 

Au Moyen-Orient, l'ennemi de la paix n'est pas la guerre, mais le terrorisme. L'attentat meurtrier de Bagdad dimanche 1er novembre, les combats de rue au Pakistan, la guerre en Afghanistan qui a coûté la vie cette semaine à cinq soldats britanniques, se sont déroulés dans des pays en guerre contre le terrorisme. Il en est également ainsi en Israël. Jérusalem doit faire front à la menace terroriste, c'est-à-dire à une guerre imprévisible et à une menace permanente de conflit, sur plusieurs fronts. Des tonnes d'armes en provenance d'Iran alimentent le Hezbollah et le Hamas. Tsahal en a produit encore une fois la preuve. 
 


La saisie par la marine israélienne d'une cargaison de plusieurs tonnes d'armes en provenance d'Iran et à destination du Hezbollah, mercredi 4 novembre, devrait mettre un terme à des discussions sempiternelles sur l'origine et la responsabilité des conflits qui opposent Israël aux mouvements terroristes que sont le Hamas et le Hezbollah, aux débats sur la "disproportion" de la riposte, souvent houleux, et toujours dégradants pour l'image d'Israël, et son honneur aussi.

 
Cette saisie de tonnes d'armes est une épreuve pour les adeptes de la désinformation, habitués aux papiers et aux reportages qu'il faut équilibrer à tout prix. Les faits sont là, spectaculaires. Des  tonnes d'armes. Des milliers de missiles. Des milliers d'obus. Un demi-million de cartouches… Le Hezbollah prépare la guerre et viole continuellement la résolution 1701. Terroristes, fanatiques, les armes illégalement livrées viseront encore des cibles civiles.
 
Sept ans après le "Karine A", les conteneurs du "Francop", navire battant pavillon de l'Antigua, devraient mettre un terme aux légendes qui circulent sur l'arrogance de la politique de sécurité israélienne. Le "Francop" a été arraisonné, mais bien d'autres cargaisons similaires atteignent les côtes libanaises. 
 
Les guerres terroristes sont des guerres criminelles, puisque les objectifs premiers de ceux qui les déclenchent et les entretiennent sont de toucher les populations civiles, ou de s'en servir comme boucliers humains. En intervenant par deux fois pour se défendre, Israël est malgré tout passé pour l'agresseur. Quant au rapport Goldstone, il venait simplement consacrer cette thèse étrange selon laquelle, selon des témoins palestiniens, Tsahal serait responsable de crimes de guerre, alors qu'il attaquait le Hamas pour se défendre de crimes contre l'humanité.
 
La force de la désinformation est d'avoir longtemps confondu agresseur et agressé, combattant et terroriste, missile et roquette, au point de faire oublier que les attentats et les tirs de missiles sur les populations civiles étaient des crimes contre l'humanité.
 
La faiblesse de la désinformation, c'est qu'elle ne résiste pas à l'histoire.
 
Les deux dernières guerres livrées par Israël au Hezbollah et au Hamas n'étaient pas moins légitimes que celles que les Alliés occidentaux livrent en Afghanistan aux talibans. Obama avait déclaré dans son discours du Caire que "jamais l'Amérique n'attaquerait l'Islam". Il n'en reste pas moins qu'un Islam fanatique méprise tous les engagements.
Mahmoud Abbas a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux élections pour la principale raison que l'organisation de telles élections est pour le moment impossible du point de vue de la stratégie de l'Autorité palestinienne, sans la participation des gazaouis, que le Hamas a déjà proscrite. L'argument du gel des implantations en Judée et Samarie ne tient plus vraiment après la déclaration de Benyamin Netanyahou dimanche 1er novembre en réunion de cabinet : "pour relancer le processus de paix, nous avons facilité la vie quotidienne des Palestiniens et prouvé que nous étions déterminés à faire ce qu'aucun autre gouvernement n'a fait depuis le déclenchement de ce processus il y a 16 ans", faisant référence à Oslo.
 
Mahmoud Abbas sait aussi, comme les Israéliens, que le Hamas disposerait de missiles capables d'atteindre Tel-Aviv. Jeudi 5 novembre, le ministre israélien de la Défense lui a téléphoné pour lui demander de ne pas renoncer.
 
La saisie par Israël d'une cargaison d'armes à destination du Liban constitue la preuve irréfutable que d'autres conflits armés sont en cours de préparation aux frontières d'Israël. La provenance des armes corrobore une fois de plus la thèse d'un Iran soucieux de déstabiliser la région, et bien au-delà.
 
D'ailleurs, la France est devenue la meilleure alliée d'Israël sur le dossier nucléaire iranien. L'Elysée et le Quai d'Orsay se montrent franchement sceptiques sur l'avenir des tractations relatives à l'enrichissement de l'uranium, et intransigeants sur la question des délais et des sanctions. Les éventuelles frappes israéliennes sur l'Iran ne sont plus vraiment un tabou pour Bernard Kouchner.
 
La France n'a cessé de réitérer son engagement pour la libération de Guilad Shalit, soldat de Tsahal et citoyen français, otage du Hamas depuis 1230 jours.
 
Ce soir, nous pensons à lui.
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 19:07
Francop : réactions en chaîne
Par REBECCA ANNA STOIL 
05.11.09

http://fr.jpost.com/

Au lendemain d'une saisie d'armes à destination de la Syrie et du Hezbollah, sur un navire au large d'Israël, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a interpellé la communauté internationale sur le soutien matériel de l'Iran aux organisations terroristes.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou. 
PHOTO: AP , JPOST

"L'Iran envoi des armes à des organisations terroristes pour nuire à des villes israéliennes et tuer des civils", a déclaré Netanyahou. "Le temps est venu pour la communauté internationale d'exercer une véritable pression sur l'Iran afin qu'il cesse toute activité criminelle. Il faut soutenir Israël quand il se défend contre ces terroristes et leurs commanditaires."

Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a visité le port d'Ashdod jeudi. Il a notamment félicité le chef d'état-major Gabi Ashkenazi et le vice-amiral Eliezer Marom, commandant en chef de marine, pour avoir découvert la cargaison d'armes.

"C'est un nouveau succès dans le combat incessant contre la contrebande et l'armement des cellules terroristes qui menacent la sécurité d'Israël", a-t-il dit. Bien que l'Iran et la Syrie aient nié toute implication, le président Shimon Peres estime que le monde entier peut désormais prendre conscience du profond fossé entre ce que disent et font ces "Etats voyous".

Quant à la politique à adopter, les dirigeants israéliens restent divisés.

Le ministre de la Diaspora, Youli Edelstein, en partance pour les Etats-Unis la semaine prochaine avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense, Ehoud Barak, compte "utiliser cette affaire comme un exemple. Il est déplorable que ce genre de choses arrive. Mais, dans le cas de cette semaine, je pense que le timing des terroristes joue à notre avantage."

"Cela confirme ce que nous pensions du rapport Goldstone : il encourage le terrorisme (…). L'arsenal découvert sur le navire [Francop] en est la preuve concrète", dit Edelstein. "Cet incident nous rappelle que, avec tout le respect que nous devons au juge Goldstone et à l'ONU, nous devons d'abord agir pour protéger nos citoyens. Et c'est d'ailleurs ce que nous avons fait."

Dans un entretien avec son homologue croate, Luca Babik, le président de la Knesset, Reouven Rivlin (Likoud) a déclaré, de son côté, que cette saisie "prouve une nouvelle fois que les groupes terroristes n'ont de cesse de travailler à l'éradication d'Israël. Quelle que soit la destination finale des armes, elles nous rappellent que nous sommes au milieu d'une lutte existentielle éternelle."

Tzipi Livni (Kadima), à la tête de l'opposition parlementaire, s'est elle aussi exprimée au sujet de l'affaire Francop : "Nous félicitons la marine et l'armée israélienne pour leur saisie (…). Sur certains sujets, il n'y a ni coalition ni opposition. Nous sommes tous des partenaires de la nation dans la guerre contre le terrorisme, qu'il soit parrainé par le Hamas, le Hezbollah, ou d'autres groupes qui les soutiennent."

D'autres se sont montrés plus mitigés. Si le député Arieh Eldad (Union nationale) félicite également les forces de sécurité et de renseignement, il ajoute qu'"aujourd'hui la Turquie permet l'infiltration d'armes iraniennes et syriennes. L'Egypte est une zone de transit sans que personne ne conteste l'importation de roquettes capables de frapper Tel-Aviv et Dimona."

"L'Etat d'Israël ne peut ignorer [le fait] que ceux qui sont considérés comme nos amis soutiennent ouvertement un terrorisme qui nous menace", a déploré Eldad.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 05:30

[Lundi 06/01/2009 22:13]

 

 


 

Dans 20 ans, la moitié des avions de l’armée de l’air qui sillonneront notre ciel seront non pilotés.

Shouval ou Heron, c’est le nom que porte l’aéronef le plus utilisé de Tsahal. A tout moment, plusieurs de ces drones se trouvent dans l’espace aérien d’Israël et à d’autres endroits sur plusieurs fronts. L’UAV, contrôlé depuis une petite caravane de la base aérienne Palmahim, est responsable d’un tiers des missions opérationnelles de l’armée de l’air. “Ces avions volent partout où l’armée de l’air le désire, même sur des distances très importantes”, affirme Ran-Seren Guil, l’adjoint du commandant de la première flotte de drones de l’armée de l’air.

Et d’ajouter “Le Shouval peut effectuer quasiment toutes les tâches spécifiques que lui confie l’armée de l’air pendant une durée de vol de près de 40 heures sur une distance très importante.” Le général a fait cette déclaration après les rapports parus dans la presse étrangère selon lesquels des drones auraient participé au bombardement des caravanes contenant des armes destinées au Hamas sur le territoire soudanais.

Au cours d’un récent débat de l’armée de l’air sur le profil de la flotte israélienne de l’an 2030, il a été indiqué que les drones recevraient des missions supplémentaires. “Partout où il n’y a rien à gagner à avoir un pilote dans l’avion, nous essayons de charger les drones de missions supplémentaires. A mon avis 50 % des avions qui occuperont notre espace aérien d’ici 2030 seront des aéronefs non pilotés”, explique l’adjoint du commandant de la flotte.

“Tous les commandants en veulent plusieurs, pour leur donner une image de la situation en temps réel. Les drones permettent une grande flexibilité, nous pouvons être avec un commandant de division de Guivati dans la bande de Gaza, et recevoir subitement un appel nous demandant de nous rendre en Samarie, puis une minute après à la frontière nord”, explique Ran-Seren.

La flotte des drones de l’armée de l’air prépare, en temps normal, une “banque de données sur les cibles” de Tsahal dans les divers secteurs. En cas d’opération, le Shouval devient un instrument principal pour l’accompagnement des forces terrestres et pour repérer les sites à partir desquels sont tirées des roquettes contre Israël. Ces derniers temps, la base de Palmahim agrandit le secteur qui reçoit les drones, étant donné que de nouveaux appareils vont bientôt être livrés. “L’armée de l’air a entamé un processus d’augmentation de la flotte de drones. Il y a de plus en plus de missions qui passent des avions avec pilotes au UAV”, explique Ran Seren.

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