Le représentant du Hamas tué au Soudan organisait le transport maritime d’armes chimiques pour Gaza.
Le représentant du Hamas tué au Soudan organisait le transport maritime d’armes chimiques pour Gaza.
DEBKAfile Reportage exclusif 6 avril2011, 6:23 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
http://www.debka.com/article/20821/
Un peu plus tôt dans la journée nous vous faisions part
>Un avion de combat “étranger” a tiré sur une voiture près de l’aéroport de Port Soudan
Un drone Heron israélien
Tard ce mardi 5 avril, deux passagers à bord d’une Hyundaï Sonata ont été tués au cours d’une mystérieuse attaque au missile qui a réduit leur voiture à l'état de débris, près de Port Soudan. Les sources contre-terroristes de Debkafile sont en mesure de révéler que l’attaque, perpétrée par un véhicule aérien sans pilote, à Kalaneeb, au sud de Port-Saïd, a pris pour cible le représentant du Hamas au Soudan, en charge de la vaste entreprise iranienne de contrebande en direction de la Bande de Gaza, à travers l’Egypte et le Canal de Suez. Sa toute dernière mission consistait à organiser le transfert depuis Port-Soudan d’un chargement de gaz moutarde et innervant acheté par des représentants du Hamas et du Hezbollah, avec l’aide de Téhéran, aux rebelles libyens de Benghazi.
La cargaison d’ADM était destinée à Gaza et au Liban.
Debkafile a révélé toute l’histoire de cette transaction, le 31 mars. Elle élève le niveau de probabilité qu’Israël ait perpétré le frappe par missile de Port-Soudan pour couper court à ce trafic. Cette accusation a été portée par le Ministre des Affaires étrangères à Khartoum, mercredi. Jérusalem n’a fait aucun commentaire.
Debkafile rapporte également que le personnel du Hamas et du Hezbollah est stationné dans les quartiers généraux établis à Port-Soudan par les bons soins des services de renseignement et de la marine des Gardiens de la Révolution iranienne.
L’Amiral américain James Stavridis
Les “officiers” supérieurs des rebelles libyens ont vendu au Hezbollah et au Hamas des milliers d’obus chimiques, détournés des stocks de gaz moutarde et innervant qui sont tombés entre les mains des rebelles lorsqu’ils ont pris d’assaut les installations militaires de Kadhafi dans et autour de Benghazi, selon des sources exclusives du renseignement militaire de Debkafile.
La nouvelle de la saisie de ces entrepôts a provoqué une ruée à Téhéran et parmi les groupes terroristes que parraine l’Iran, prêts à tout pour mettre la main sur leurs premières armes non-conventionnelles.
Selon nos sources, les rebelles ont mis en vente au moins 2000 obus d’artillerie véhiculant du gaz moutarde et 1200 obus chargés de gaz innervant, contre de l’argent frais, pour une valeur de plusieurs millions de $.
Les agences de renseignement américaines et israéliennes ont traqué les cargaisons d’ADM (armes de destruction massive) depuis l’Est de la Libye jusqu’aussi loin que le Soudan, dans des convois dont la sécurité est assurée par des agents iraniens et des gardes du Hezbollah et du Hamas. On ne pense qu’ils ont pu atteindre leur destination au Liban et dans la Bande de Gaza, attendant apparemment une occasion de faire passer leur chargement mortel sans que les Etats-Unis ou Israël ne les attaquent pour le détruire.
Il n’est pas, non plus, clair de savoir si les obus et leur contenu en gaz ont été assemblés au moment de la livraison ou s’ils ont voyagé dans des containers séparés. Nos sources stipulent que les gaz empoisonnés pourrait ne pas être seulement destinés à l’artillerie, mais aussi utilisables par les drones que le Hezbollah a récemment acquis de la part de l’Iran.
Téhéran a apporté son soutien aux anti-Kadhafi à cause de cette opportunité unique de mettre la main sur le stock de gaz empoisonnés du tyran libyen, dès qu’il est tombé entre les mains de l’opposition, afin d’armer le Hezbollah et le Hamas en armes non-conventionnelles, sans que l’Iran soit directement impliqué dans la transaction.
Peu de temps après le début du soulèvement, durant la troisième semaine de février, une délégation secrète iranienne est arrivée à Benghazi. Ses membres ont rencontré les chefs rebelles, certains d’entre eux étant des déserteurs de l’armée libyenne, et engagé la négociation concernant le prix pour l’achat du stock entier de gaz empoisonné.
Les rebelles se sont aussi jeté sur une quantité de différents types de missiles anti-aériens.
Le Hezbollah et le Hamas en mission pour l’achat définitif sont arrivés Durant la première semaine de mars pour finaliser l’arrangement et mettre au point les détails de la livraison.
La première source hiérarchique américaine à faire référence à la présence du Hezbollah à Benghazi a été l’Amiral James Stavridis, commandant des forces américaines au sein de l’OTAN. Lorsqu’il s’est adressé à une commission du Sénat américain, mardi 29 mars, il a mentionné des « signes révélateurs de la présence d’insurgés islamistes dirigés par al Qaeda et le Hezbollah », du côté rebelle dans la guerre libyenne. Il n’a pas dévoilé ce qu’ils faisaient là.
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