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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 07:20

Arabes israéliens - Pour rien au monde ils n'abandonneraient leur citoyenneté israélienne, même le neveu d'Haniyeh du 'Hamas

israelmatzav

Adapté par Aschkel

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Les arabes savent avoir la haine de l'Etat juif, pourtant quand les choses se gâtent ils préféreraient vivre en Israël que sous une autorité palestinienne quelle qu'elle soit ou sous n'importe quelle autre autorité arabe. Un neveu d'Ismail Hanyeh (le Chef du 'Hamas à Gaza) sert dans l'armée israélienne du fait que sa mère et ses deux autres sœurs, les trois sœurs d'Hanieh donc sont mariées a des arabes israéliens ne vivent pas à Gaza, mais en Israël  et ont toutes la nationalité israélienne……. Et ce n'est que le début !!!

En fait les récents évènements en Tunisie, Yémen, Bahrein, Oman, Syrie (et vous n'avez encire rien vu….) ont renforcé le désir de la rue arabe pour la liberté, et les avantages de la démocratie israélienne.

Les cartes d'identité israéliennes sont très recherchés par les hauts responsables du 'Hamas, de l'OLP et de leurs proches comme les trois sœurs d'Ismail Hanyeh qui vivent maintenant dans le Neguev à Tel Sheva. Deux sont déjà veuves, mais préfèrent sans aucun doute rester dans l'Etat juif que de retourner à Gaza. Le fils de la troisième sert dans l'armée israélienne.

Ah'med Sabri, un des leaders religieux à l'est de Jérusalem qui livre des sermons odieux antisémite et pro terroriste, conserve sa carte d'identité, Hanan Ashrawi de l'OLP, Muh'hammad Abu-Tir du 'Hamas, l'épouse de Jibril Rahoub, et tant d'autres.

Quelques 150.000 arabes non israéliens de Judée-Samarie sont mariés avec des arabes israéliens et ont reçu des cartes d'identité israéliennes entre 1993 et 2003.

En outre quelques dizaines de milliers de clandestins arabes préfèreraient résider en Israël que sous autorité  palestinienne.

Les arabes israéliens s'opposent avec véhémence à tout échange de terres entre Israël et l'autorité palestinienne – ce qui serait les transformer de facto en sujets palestiniens

Pour rien au monde ils n'abandonneraient leur nationalité israélienne…….

 

A méditer !!!

 


Texte reproductible sous réserve des mentions de la source -  © 2011 www.aschkel.info
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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:46

 

Merci Yéochoua

 

 

Réflexion sur le concept de l'Arabe israélien

Quelle manifestation faut-il combattre, celle du racisme ou celle qui la condamne?

 

 

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info

 

 

Article précédent ;

.Saviez-vous que l'on deétestait l'Israélien avant l'indépendance de son pays ?

 

 

Tous les articles de Y.SULTAN                                    Son livre

Yéochoua 2 couvyeochoua4

 

 

 


Je voudrais vous parler d'un «non-événement», c'est du moins la façon dont il a été qualifié par certains penseurs non encore censeurs. Je voulais parler de la petite manifestation organisée par le mouvement «Israël est à nous», dirigé par le responsable de l'auberge d'Hébron. Ses responsables, Baroukh Marzel et Itamar Ben Gvir, veulent attirer l'attention sur ce qu'ils qualifient de «percée du mouvement islamique à Jaffa».

Le 2 mars, donc, le défilé qui consistait à lever l'étendard d'Israël, autorisé après l'intervention de la Cour suprême, s'est tenu sans provoquer de remous médiatiques, bien que beaucoup l'aient pris pour de la provocation.

Ce qui nous intéresse ici, ce n'est pas de soutenir ou de se démarquer de cette démarche, mais bien ce qui apparaît entre les lignes. Supposons que quelques uns de vos compatriotes, dans le pays où vous vivez, et dont vous avez-vous-mêmes la nationalité, décident de marcher dans votre quartier en brandissant le drapeau de ce même pays: un drapeau canadien si vous vivez au Canada, ou un drapeau français si vous vivez en France, ou encore un drapeau israélien si vous vivez en Israël. Mais, pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de doute possible, précisons qu'il ne s'git en aucun cas de circuler dans un quartier de réfugiés ou d'étrangers pour les faire «bisquer», étant donné qu'ils n'ont pas cette nationalité tant espérée.

Quelle serait la réaction des habitants de votre quartier?

Ils pourraient trouver cette démarche attractive, sympathique, encourageante, ridicule peut-être, mais certainement pas provocante.

Considérons à présent un cas plus spécifique géographiquement.

Tout le monde connaît le principe de l'Arabe israélien, fondé sur des considérations assez simples: les Israéliens ne sont pas tous juifs, et même si cet Etat est juif, la citoyenneté est accordée à d'autres personnes, ce qui les rend égaux en droits.

Donc, forts de ce principe, s'il est réel et ne représente pas encore un symptôme hypocrite, et sachant que le drapeau israélien est celui de tous les Israéliens, sans distinction de race ni de religion, il ne devrait absolument pas être question de provocation.

Et si on en doute encore en raison de l'étoile de David du drapeau, on peut à titre de comparaison trouver des Français patriotes, même si le drapeau de leur pays ne comporte pas de signe religieux pour les Chrétiens ou les Musulmans, et même s'ils pourraient alors en effet s'insurger que leur spécificité n'est pas reconnue par le drapeau.

Effectivement, on pourrait ici répondre que le drapeau français n'a aucun signe religieux, et que tout le monde est à égalité. Alors, prenons l'exemple du drapeau tunisien, dont le motif en forme d'arc de cercle n'est pas une faucille mais bien un croissant de lune islamique.

Or, les Juifs qui y vivent et qui en détiennent la nationalité, respectent le pouvoir et la nationalité de la Tunisie (tant que cette réalité est rendue possible par leur faible présence), et n'ont jamais même pensé faire la moindre remarque sur l'absence de l'étoile de David sur le drapeau, à côté du croissant.

Quant aux nombreux pays nordiques, dont les drapeaux représentent des croix qui en occupent toute la surface, et qui sont en noir et blancs identiques, ils n'ont jamais été chahutés par leurs citoyens qui ne se réclament d'aucune religion ou qui en ont une autre.

Par conséquent, la manifestation d' «Israël est à nous» ne devrait pas être provocante mais vexante. Mettons-nous à la place d'un citoyen israélien de confession musulmane, fidèle à son pays: «Je ne vois pas pourquoi on vient dans mon quartier pour défiler avec un drapeau israélien.

Comme si Israël n'était pas mon pays et comme si je ne m'identifiais pas à son drapeau. Je trouve cette attitude profondément vexante. Je peux donc réagir de deux façons: ou bien je les ignore royalement, ou bien je descends moi-même dans la rue avec un drapeau israélien pour me joindre à leur défilé.

Je ne suis pas moins patriote qu'eux, et je vais leur montrer qu'ils se trompent». Pourtant, ce n'est pas en tant que mesure vexatoire que ce défilé a été critiqué et que l'on a essayé de l'empêcher.

Certains se sont même moqués du fait que des Juifs habitent Jaffa, sous-entendant qu'ils n'auraient rien à faire dans un quartier qui ne leur serait pas autorisé: «S'ils ressentent le besoin d'être réveillés par le muézin pourquoi pas», se sont empressés certains d'ironiser.

En effet, vu la manifestation qui s'est tenue en février dernier à Jaffa, quand des Arabes «israéliens» ont brandi des drapeaux de l'Olp, soutenant ainsi ouvertement le terrorisme incarné par ce mouvement, et vociféré des slogans jihadistes(voir sur le lien http://rotter.net/forum/scoops1/36599.shtml leur motif officiel étant qu'ils ne voulaient pas de Juifs à Jaffa, en prenant soin bien évidemment de remplacer le mot «Juif» par le mot «colon», on pouvait s'attendre à ce que la manifestation de Marzel ne soit pas particulièrement vexante

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.

demoyaffa1_(11).jpg

 

Comme le montrent les photos, certains ont poussé le culot jusqu'à tenir des pancartes contre l'apartheid à Jaffa, alors qu'ils manifestaient pour l'apartheid, à moins que le refus de laisser des Juifs y habiter, des «colons», comme ils disent, ne vaut pas même que l'on s'en inquiète, les Juifs ne le valant pas, tout comme ils ne valent rien à Itamar aujourd'hui et en Pologne tantôt. Il est intéressant aussi de constater la participation d'éléments d'extrême-gauche qui portent des pancartes pour la coexistence, mais bon, ce sont des Ong subventionnées qui doivent justifier leur existence. 

Le plus aberrant, c'est que cette attitude inadmissible d'une population qui est israélienne depuis quatre ou cinq générations, et qui profite largement de la manne touristique de son pays, ne choque absolument personne. Les gens sont blasés et ne réagissent plus donc, plutôt que de se demander si l'octroi de la nationalité à une population tellement hostile a été une démarche tellement heureuse, et si le concept d'Arabe israélien ne serait pas plutôt de la supercherie, le comportement de manifestants antijuifs étant le véritable problème, on préfère se fâcher ou se moquer de celui qui en parle. Décidément! 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 13:50

 

      non boycott israel

  Non  au mensonge et

au mythe de l'apartheid

 



Femmes arabes en Israël - La vie quotidienne en images

 

 

Sources: The Real Jerusalem Streets (Israeli Apartheid?) - via le blog Lisboa Tel Aviv (As mulheres árabes em Israel: cenas do dia-a-dia em Jerusalém) via (philosemitismeblog)

Alors que dans certains pays arabes les femmes ne sont pas autorisées à conduire, beaucoup de femmes arabes en Israël conduisent ...
... et  se déplacent librement en bus.


Des jeunes lycéennes se promènent en toute liberté ...

... et quel que soit leur mode d'habillement elles fréquentent des universités israéliennes.

Certaines travaillent dans des hôpitaux.

Elles peuvent se promener toutes seules ...

... dans les rues de la vieille ville ...

... et dans tous les quartiers ...

... et partout ...

... à Jérusalem ...

... très élégantes et habillées comme elles l'entendent (sans que leurs choix vestimentaires fassent l'objet d'une quelconque interdiction et encore moins de débat comme en Europe) ...
... elles peuvent porter le pantalon ...
... et les couleurs qu'elles aiment.


Elles aiment beaucoup faire du shopping ...
... au centre commercial Mamilla ...
... ou au marché de Machane Yehuda ...


... dans la rue de Jaffa ...
... et à Talpiot.
Elles peuvent manger au restaurant ou à une terrasse ...
... se promener seules la main dans la main avec une personne du sexe opposé ...
... ou avec des enfants ... 
... ou tout simplement seules.
En Israël, les femmes arabes n'ont pas peur et on ne les interdit pas de circuler seules.  Israël est le pays que les adeptes du politiquement correct accusent d'être un État-apartheid. 
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:53

 

 

 

Nouvelle zélande - Les corps des deux Israéliens retrouvés à Christchurch
Par JPOST.FR ET REUTERS 
01.03.11

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a téléphoné mardi aux parents de Gabi Ingel. Le touriste israélien a été retrouvé mort après le tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande.


PHOTO: COURTESY , JPOST

"Nous sommes en deuil avec vous et pleurons avec vous. Tout le peuple d'Israël a suivi de près les tentatives pour localiser votre fils."

Les corps des deux Israéliens Ofer Levy et Gabi Ingel, portés disparus depuis le tremblement de terre de Christchurch, ont été retrouvés. Ils ont été identifiés par les équipes de de recherches mardi matin.

Le ministère des Affaires étrangères a informé les familles des deux jeunes Israéliens, originaires de Rehovot.

Plus tôt dans la semaine, la police locale avait identifié le corps d'un autre Israélien tué pendant le tremblement de terre : Ofer Mizrahi, âgé de 23 ans.

Deux autres Israéliens, qui étaient en Nouvelle-Zélande au moment du tremblement de terre, n'ont toujours pas repris contact avec leur famille.

La secousse, d'une magnitude de 6,3 sur l'échelle de Richter, a fait pour le moment 155 victimes, mais les autorités s'attendent à ce que le bilan s'alourdisse.

Les sauveteurs ont indiqué qu'il n'y a pratiquement plus d'espoir de retrouver des survivants. "Pour être réaliste, ce serait un miracle", a déclaré le chef des pompiers Jim Stuart Black.

Aucun survivant n'a été retrouvé depuis mercredi soir.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:55

 

logojusticebertrand

 

LES MANIFESTATIONS ANTIRACISTES DE LA GAUCHE ISRAELIENNE Á LUMIERE DE L’HISTOIRE

Par Maître Ramas-Muhlbach

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

Ce 26 février 2011, les mouvements de la gauche israélienne (Hashomer Hatsaïr, Meretz, Shalom Akhshav…), et d’autres organisations antisionistes et pro-palestiniennes, ont organisé une manifestation sur le Kikar Tzion à Jérusalem pour dénoncer ce qu’il qualifie « le racisme anti-arabe de la société israélienne ». Une fois encore, c’est le Ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman qui était essentiellement la cible des slogans des mécontents. Pour le député Nitzan Horovitz (Meretz), le racisme entretenu en Israël serait générateur de violence : « l’incitation à la haine finit par des coups de feu ou de couteau ». Pour le secrétaire-général de « Shalom Akh’shav », Yariv Oppenheimer, le gouvernement est responsable de l’instabilité régionale en tuant toute chance de paix avec les voisins de la région et au sein de la population israélienne…

 

Pour les organisateurs de cette manifestation (qui n’a, somme toute, réunit qu’un nombre limité de personnes), le gouvernement israélien initierait une politique raciste en direction de la minorité arabe. Il se pourrait bien, en réalité, que ce soit les leaders de la gauche israélienne qui utilisent de façon détournée, un travers de la nature humaine en l’imputant au gouvernement pour donner une image valorisante à leurs critiques de la politique israélienne. En effet, les personnes d’origine arabe vivant en Israël bénéficient de prérogatives inouïes (allocations familiales, sécurité sociale, allocations chômage, droit de vote, droit à la libre expression …), dont sont privés les arabes dans les pays du Moyen Orient (le réveil actuel de leur conscience politique est d’ailleurs à l’origine de l’onde de choc qui se répand dans l’ensemble des dictatures musulmanes).

 

Si Israël était un pays raciste, il affirmerait la supériorité de la « race juive » sur les personnes d’origine non juive et notamment les personnes arabes (comme les pays de l‘Islam considèrent la supériorité de la nation musulmane sur les nations qui ne reconnaissent pas Mahomet comme le dernier des prophètes). De la même manière, Israël encouragerait une attitude hostile des juifs à l’égard des arabes ou des palestiniens, une xénophobie voire cultiverait une forme d’ethnocentrisme, ce qui n’est pas le cas. Enfin, un supposé racisme en Israël s’accompagnerait d’une politique de discriminations raciales, de ségrégations ethniques, de violences et d’injustices, alors qu’Israël est un Etat de droit.

 

Le 14 mai 1948, la nation juive a simplement décidé (après avoir observé, pendant deux mille ans, que sa dépendance à l’égard des autres nations conduisait inéluctablement aux humiliations, spoliations, massacres et génocides), de jouir des prérogatives accordées à l’ensemble des nations, et notamment d’un territoire sur lequel elle exerce sa propre souveraineté et reste seule maîtresse de son destin. Elle a donc « proclamé la fondation de l’Etat juif dans le pays d’Israël qui portera le nom d’Israël » tout en précisant, dès la fondation de l’Etat, « tendre la main aux habitants arabes du pays en les invitant à préserver les voies de la paix et à jouer un rôle dans le développement du pays ». En aucun cas, la relation entre juifs et arabes n’a été entendue comme présupposant une supériorité » de l’un par rapport à l’autre.

 

Inversement, il s’avère que depuis la création d’Israël, les députés arabes de la Knesset ne remplissent pas leur mission : ils ne préservent pas les voies de la paix, ne jouent pas un rôle dans le développement du pays ni ne favorisent la cohésion sociale. C’est encore ce qu’a rappelé le député druze Avoub Kara (Likoud) dans sa missive adressée au Président de la Knesset Réouven Rivline citant les propos des députés arabes de la Knesset qui s’étaient rendue le 24 avril 2010 en Lybie. Le député arabe Taleb A Sana avait alors déclaré au nom du groupe : « qu’ils se sentaient proches de Mouammar Kadhafi par leur nature, leur nationalité, leur culture, leur patrimoine historique et leur langue ». Or cette proximité affichée par les responsables politiques arabes du dictateur libyen, illustre non seulement leur égarement politique et mais plus grave encore, le peu de considération qu’ils ont pour les personnes qu’ils sont censés représenter.

 

Rappelons en effet que le 24 avril 2010, une délégation de députés arabes israéliens s’est rendu à Tripoli à la demande de Kadhafi , « pour discuter des problèmes des Arabes israéliens et des Palestiniens ». Mohammed Zeidane, chef du «Comité de suivi», principale organisation représentative des Arabes d’Israël avait ainsi annoncé les motifs de sa présence : «Nous sommes environ 1,5 million de Palestiniens vivant en Israël. Les Arabes connaissent peu notre situation et nous allons profiter de cette visite pour exposer nos problèmes ». Or, et ce qui est d’ailleurs tout à fait intéressant dans cette démarche des responsables arabes israéliens, c’est qu’elle visait à « ouvrir les portes du monde arabe à la minorité arabe israélienne ». Ainsi, et selon Ahmed Tibi, cette visite devait être l'occasion pour les Arabes israéliens de se frayer une place sur la scène arabe…(Participaient à la rencontre, les parlementaires Ahmed Tibi (Taal), Mohammed Barakeï (Hadash), Jamal Zahalka (Balad), Afo Agbaria (Hadash), Taleb a-Sanaa (Liste arabe unifiée) et Haneen Zoabi (Balad) mais aussi Sheikh Karmel Rian, président du Fonds Al-Aqsa).

 

Les députés arabes israéliens (qui ne cessent de se plaindre du racisme israélien) ont toujours relayé en Israël, la philosophie du monde arabe centrée sur la disparition programmée d’Israël et la nécessité de favoriser cette destruction en recourant à l’outil démocratique. Grâce à la démocratie, ce n’est plus la loi nationale qui s’impose au nombre mais au contraire le nombre qui décide de ce que sera la loi demain (grâce à la démocratie, il est d’ailleurs possible d‘envisager la mise en place d‘un continent islamique en Europe par une conversion généralisée à l‘Islam, ce qu’a d’ailleurs suggéré dirigeant libyen Kadhafi le 30 août 2010, à l’occasion d’une visite officielle rendue à son homologue italien Berlusconi).

Ainsi, le « soi-disant » problème palestinien a toujours été utilisé par les dictateurs des pays arabes pour focaliser l’attention des populations locales sur Israël afin de mieux violer leurs droits fondamentaux. Aujourd’hui, le mensonge ne paie plus. Les populations musulmanes dans le monde cernent en quoi leur problème se situe dans l’organisation sociale de la société dirigée par le dictateur local, non du côté d’Israël. Elles mesurent également en quoi la religion de l’islam a toujours été utilisée comme instrument de soumission pour les rendre dociles, ce qui les amènent aujourd’hui à revendiquer une séparation de la religion et de l’Etat, autrement dit la mise en place d’Etats non plus musulmans mais laïcs.

 

 

En ce mois de février 2011, le dirigeant libyen, a été désavoué par sa population, sommé d’abandonner le pouvoir par la communauté internationale, et critiqué par ses plus proches fidèles. Aussi, s‘est-il résolu à s’en prendre à sa propre population en la massacrant, avec la volonté classique des dirigeants arabes qui méprisent la volonté populaire, d’en finir « en martyr ». Les leaders arabes israéliens qui disposent de la liberté d’expression, doivent donc assumer leur position et leur proximité du dictateur libyen. De même, le quotidien « Haaretz » qui avait qualifié de racistes, les dirigeants de la droite israélienne qui s’étaient insurgés contre la visite controversée des responsables arabes israéliens en Libye, s‘est manifestement trompé. Le journal avait justifié cette visite « par le fait qu’elle faisait partie du lien culturel et ethnique entre les Arabe israéliens et les autres populations du monde arabe, et qu’elle leur permettait de faire part aux autres pays de la situation des Arabes en Israël »…

 

L’Histoire contemporaine démontre une nouvelle fois que l’Etat d’Israël n’est pas un pays raciste mais que cette qualification impropre est uniquement employée par ceux qui entendent lui nuire.

 
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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 23:54

 

      Contrairement à ce qu'on nous fait croire, la Turquie est déjà "entrée" dans l'Europe, par le portillon albano-kosovar, et de quelle "curieuse", ou, plutôt, maffieuse façon... N'était-ce  pas, d'ailleurs, le sens de cette étrange "indépendance" du Kosovo, appuyée par les Etats-Unis et l'ONU? Ce qui n'exonère pas certains ressortissants israéliens, soit bénéficiaires, soit praticiens dévoyés (souvent originaires d'ex-URSS). 


NOTE D'ACTUALITÉ N°239 
TURQUIE/KOSOVO 
LE « BON DOCTEUR » YUSUF ERçIN SONMEZ ALIAS « LE VAUTOUR »

http://www.cf2r.org

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Alain Rodier
19-02-2011
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Yusuf Erçin Sonmez, un chirurgien turc réputé de 53 ans, semble être au centre de l'affaire des trafics d'organes qu'auraient pratiqué des membres du groupe Drenica dépendant de l'Armée de Libération du Kosovo (Ushtria Clirimtare e Kosovës/UCK) durant les années 1999-2000. Par la suite, ce médecin considéré par ailleurs comme un excellent praticien mais un peu « hors normes », a été mêlé à de nombreuses affaires de transplantations illégales de reins sur des demandeurs fortunés qui lui ont valu son surnom de « Docteur Vautour » ou de « Frankenstein » et d'être interdit de pratiquer dans les hôpitaux publics turcs. Par ailleurs, la clinique qu'il possédait à Istanbul, et qui était dirigée par son frère Bülent, a été fermée en 2007. Le « bon docteur » est recherché par Interpol pour « atteintes à la vie et à la santé, trafic d'êtres humains et immigration illégale ».


En effet, il a été découvert qu'il tout d'abord exercé ses talents en Turquie, achetant des reins sur le marché noir. Le trafic d'organes humains existe dans ce pays depuis plus de vingt ans. Des cas de touristes drogués par de pseudos guides alors qu'il visitaient les lieux touristiques d'Istanbul ont été signalés. Les malheureux étaient retrouvés à demi conscients après plusieurs jours de disparition avec un rein en moins. Ces enlèvements étaient le fait d'organisations criminelles transnationales (OCT) turco-kurdes, très présentes à Istanbul. Elles se fournissaient également auprès de familles miséreuses du sud-est anatolien qui n'hésitaient pas à « vendre » un organe prélevé sur l'un des membres de leur famille.


Dans l'affaire du docteur Sonmez, une partie des organes prélevés aurait pour origine l'Albanie où l'UCK, aidé par les toutes puissantes mafias albanaises, aurait transféré des prisonniers serbes et des « traîtres » kosovars albanais. Retenus dans des centres de détention discrets de Cahan, Kukes, Bicaj, Burrel, Rripe, Durres et Frushe-Kruje, certains d'entre eux auraient été assassinés pour permettre de récupérer leurs organes pour ensuite les distribuer à des réseaux mafieux[1] se livrant au trafic d'êtres humains. Ces liens entre l'Albanie et la Turquie ne sont pas étonnants. En effet, les OCT turques sont très proches culturellement de leurs homologues albanaises. Elles sont en affaires depuis l'effondrement de l'URSS, notamment via de multiples trafics dont ceux de la drogue, des armes et des êtres humains (entiers ou en pièces détachées). Un des principaux lieux de rencontre des responsables mafieux est l'Italie. Or, la Sacra Corona Unita, la mafia des Pouilles, est aussi très liée aux Albanais. De la à en déduire qu'il existe une « association » criminelle albano-italo-turque, il n'y a qu'un pas à franchir.


Le docteur Sonmez aurait ensuite poursuivi ses activités au sein de la clinique Médicus, située à cinq kilomètres de Pristina, la capitale du Kosovo. Il aurait alors travaillé avec Moshe Harel, un Israélien d'origine turque qui est également recherché par Interpol. Il aurait aussi opéré à l'hôpital universitaire de Bakou (Azerbaïdjan) et en Equateur.


L'affaire a éclaté en 2008 quand un jeune citoyen turc a fait un malaise à l'aéroport de Pristina. Les policiers ont découvert qu'il avait un rein en moins qui, selon ses aveux, aurait été transplanté sur un malade israélien âgé de 78 ans. Ce dernier aurait payé 90 000 € pour cette intervention (les prix demandés oscillent généralement entre 80 000 et 100 000 €). Après une perquisition des lieux, quatre anesthésistes, un urologue kosovar et son fils ainsi qu'un ancien secrétaire du ministère de la Santé ont été mis en examen. Les donneurs seraient de nationalités turque, russe, moldave et kazak. Une promesse (non tenue) de paiement de la somme de 20 000 € leur aurait été faite. Pour leur part, les receveurs seraient de nationalités israélienne, allemande, canadienne et polonaise.

 

 

*

 

 

Le trafic d'organes constitue une des facettes peu connue du trafic d'être humains qui, globalement, rapporte presque autant que celui de la drogue. Il est très pratiqué dans des établissements spécialisés en Asie du Sud-Est et en Amérique Latine.


Quant à l'UCK, les observateurs avertis ont toujours su que ce « mouvement de libération » - qui, dans les faits, a peu combattu directement les forces serbes - était une sorte de conglomérat de bandes criminelles se livrant à tous les trafics illicites. Il développe ses activités en collaboration étroite avec les mafias albanaises traditionnelles, épaulées par les services spéciaux locaux : drogues, armes, cigarettes, être humains, pièces détachées automobiles, etc.


Le docteur « Vautour » a été arrêté à Istanbul le 12 janvier 2011. Il a été relâché dans l'attente d'un éventuel procès. Il est toutefois possible qu'il échappe une fois de plus à la justice car son cas est très sensible politiquement pour la communauté internationale en général - qui a appuyé la reconnaissance du Kosovo tout en connaissant pertinemment les origines criminelles de l'UCK -, pour Israël - qui ne souhaite pas que l'on parle trop des criminels qui y ont trouvé refuge et des riches bénéficiaires de « dons » d'organes - et enfin pour la Turquie, où de nombreux cas de corruption au plus haut niveau sont soupçonnés.



  • [1] Des médecins et des hommes d'affaires israéliens sont soupçonnés avoir participé à ces trafics. Le crime organisé est très présent dans l'Etat hébreu pour deux raisons : la forte immigration d'origine slave des années 1990, survenue après l'effondrement de l'URSS, à laquelle se sont mêlés des criminels, et la concentration des efforts des forces de sécurité sur le danger terroriste, ce qui a laissé les mains libres au crime organisé.
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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 12:33

 

 

Bann H.Ouizemann

 

LE SIONISME A L'EPREUVE DU STATUT DES MINORITES EN ISRAEL

 par Haïm Ouizemann

Pour © 2011 le Magazine Le_Meteor © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

 

 «A l'Etat d'Israël d'être un Etat exemplaire… l'Etat d'Israël sera jugé non point sur sa richesse, son armée et sa technique mais sur l'éthique de son régime et ses valeurs humanistes» (David Ben Gourion)

Trois cent rabbins influents ont apposé leur signature au bas d'une lettre-pétition prohibant la location et la vente d'appartements aux Arabes. Cette  initiative ne contredit-elle point l'éthique hébraïque de tolérance face à l'étranger (Guer toshav), le non-Juif qui habite en Israël?

Constitue-elle une violation des valeurs sionistes ou bien au contraire leur renforcement?

La légitimité, voire même la légalité d'une telle lettre se pose aux Juifs israéliens alors que la Déclaration d'Indépendance rappelle l'importance du respect du droit des minorités: «il (l'Etat d'Israël) assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d'éducation et de culture».

Cette lettre suscite une très vive opposition dès sa publication, d'une part en renforçant l'opinion de certains Arabes selon laquelle la présence juive en Israël constitue un illogisme historique et moral et d'autre part en provoquant au sein du peuple juif en Israël une grave division, remettant ainsi en question l'entreprise héroïque du Sionisme.

Deux figures emblématiques du sionisme révisionniste se déclarent pour le plein respect des droits des minorités en Israël: Menahem Begin, alors commandant du Etzel prononce ces paroles historiques:

«Le gouvernement aura le devoir de sauvegarder les droits de l'homme et du citoyen, sans discrimination ni partialité; il respectera les principes de justice et de liberté et notre foyer sera illuminé par la lumière de l'amour fraternel et la fraternité en Israël» (1).

Avec lui, Jabotinsky, le père du sionisme révisionniste, écrit, au sujet du Programme Helsingfors (2):

«Nous l'avons rédigé non point uniquement pour les Juifs, mais aussi pour tous les peuples; son fondement est l'égalité des droits pour les peuples. Comme tous les Juifs, je suis disposé à prêter serment en notre nom et au nom de nos descendants que jamais nous n'annulerons cette égalité de droits et que nous ne ferons rien pour les expulser ou les opprimer (Les Arabes)…Cela est mon credo» (Article «le Mur de fer»).

 

Israël, un Etat de Droit

Shimon Peres et Benyamin Netanyahou expriment chacun à leur manière leur vive désapprobation au sujet de la lettre des rabbins. Shimon Peres, Président de l'Etat d'Israël, explique que celle-ci «crée une crise morale fondamentale dans l'Etat d'Israël qui touche à son essence et à sa nature en tant qu'Etat juif et démocratique… Je ne vois aucune contradiction entre démocratie et judaïsme.

Chaque homme a été créé à l'image de D.ieu, c'est un des principes du Judaïsme et la base de la démocratie… J'appelle à respecter le véritable caractère, démocratique, juif et égalitaire de l'Etat d'Israël. Cela touche à notre vie».

Dans le même ordre d'esprit, le Premier ministre Benyamin Netanyahou déclare: «Qu'aurions-nous ressenti si l'interdit de vente d'appartement s'était appliqué aux Juifs ? Nous nous serions révoltés… Il est donc interdit que de tels propos soient énoncés  dans un Etat démocratique et tout particulièrement dans un Etat juif et démocratique respectueux de la morale tirée de  la tradition d'Israël et de la Bible».

Quant à l'Institut Yad VaShem, le Mémorial de la Shoah, il déclare: «l'expérience du passé nous enseigne combien les valeurs fondamentales de coexistence et de respect d'Autrui sont importantes et fragiles. Nous savons que le peuple juif a souffert de  pogroms, de rejet et du déni de droits».

Ce sont ces mêmes droits que la Haute Cour de Justice, en Israël, entend sauvegarder, réaffirmant ainsi,  les termes de la Déclaration Balfour (1917) stipulant que «rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine».

Fidèles à cette promesse, les fondateurs de l'Etat d'Israël se sont inquiétés de créer une entité juive souveraine en Israël sans pour autant nier les droits des minorités. Bien que non inscrit explicitement au cœur de la loi fondamentale «Dignité et Liberté de l'homme» (1992), le principe d'égalité en constitue, toutefois, d'après la jurisprudence israélienne, le prolongement naturel.   

    .L'arrêt Kahana:

Le 18 octobre 1988, le Comité  électoral central  de la Knesset décide, par un arrêt historique, d'évincer la liste «Kach» dirigée, alors, par le Rav Kahana. Elu député à la onzième Knesset, il se voit cependant contraint de rendre son mandat après le vote de la loi contre le racisme en 1984. La raison majeure de l'éviction de la liste réside dans l'incitation à la haine raciale: «le motif d'ériger l'Etat d'Israël comme l'Etat du peuple juif» ne peut en rien justifier «l'incitation à la haine… et permettre  le racisme».  Citant le juge Menahem Elon, Meïr Shamgar, juge de la Cour Suprême de Justice, s'inspire largement de la tradition hébraïque: «La minorité nationale … est définie d'après la Halacha (jurisprudence juive) qui lui reconnaît le statut de Guer Toshav (non-Juif habitant Israël)» et à ce titre «doit jouir de tous les droits civiques et politiques identiquement au reste de la population du pays: «Si ton frère vient à déchoir, si tu vois chanceler sa fortune, soutiens-le, fût-il étranger et nouveau venu, et qu'il vive avec toi» (Lév. 25, 35); les principes fondamentaux directeurs au sujet du rapport de l'Etat hébreu à l'égard de tous ses citoyens se rattachent au monde de la Halacha: «Ses voies sont des voies harmonieuses, et tous ses sentiers sont paix. L’Eternel est bon pour tous, sa pitié s’étend à toutes ses créatures»  (Psaumes 145,9)» (Maïmonide, Melakhim 10, 12 d'après  Proverbes 3,17)».

Si cet arrêt protège, certes, les droits des minorités, ces dernières ont à honorer un devoir de fidélité à l'égard de l'Etat hébreu sioniste et, donc, d'être soumises à la loi.

Israël, un Etat hébreu et sioniste                     

. Le village de Péki'in: une présence juive  bimillénaire

 

Une petite dizaine de familles juives, ayant essayé de cohabiter pacifiquement parmi les Arabes musulmans (2%), chrétiens (28%) et Druzes (70%), dans le respect des traditions de chacun, se voit contrainte d'abandonner le village, après l'incendie de ses maisons en octobre 2007, précédé par des attaques incessantes et sauvages de bandes d'Arabes, des vols multiples, la destruction de ses biens et véhicules, sans compter trois attaques à la grenade.

Lors de ces émeutes, ces Juifs furent sauvagement expulsés de leurs propres habitations.

Seule, Margalit Zinati reste l'unique habitante juive de Péki'in, comme un tison sous la cendre prêt à s'éteindre. La violence de ces émeutes n'est pas sans rappeler les pires moments de l'histoire juive et particulièrement les pogroms de Hébron et de Safed en 1929 (3). I

nutile de rappeler qu'aucun des responsables n'a comparu devant la justice israélienne, bénéficiant d'une inique impunité.

Où sont donc passés les donneurs de leçons d'éthique?

Existerait-il une double morale ?

Si l'on estime que le mouvement «Kach» fut très justement, alors, écarté de la vie politique pour cause de racisme, pourquoi les autorités israéliennes officielles, la presse et la Cour Suprême, ne dénoncent-elles point, respectivement, cet ostracisme arabe à l'encontre de Juifs pacifiques?

Le village de Péki'in, perdu en Haute Galilée, non loin de Ma'alot, constitue avec ses cinq mille habitants, un symbole de la continuité de la présence juive en Israël depuis l'époque du Second Temple.

Les familles juives, toutes chassées de Péki'in, lors de la Grande Révolte arabe (1936), n'y seront réintégrées qu'après l'Opération 'Hiram (Octobre 1948) libérant la Galilée de l'occupation arabe.

Aujourd'hui, les autorités arabes de Péki'in se refusent encore obstinément à réintégrer les familles juives après leur expulsion en 2007.

Une lutte politique

 

Il semble que cette lettre maladroite (4) soit contraire au rêve sioniste de Ben Gourion et Zeev Jabotinsky d'une possible entente avec les minorités, à l'éthique juive et au droit israélien.

 

Le principe de la démocratie défensive        

 

Tout d'abord, il s'agit de poursuivre les efforts sur le plan politique pour démontrer combien l'idéologie des partis arabes au sein de la Knesset représente un réel danger pour la démocratie israélienne.

En 1965, le parti arabe israélien «la liste des Socialistes» fondé à partir du mouvement «Al-Ard» (en arabe: «la terre») tente d'obtenir le droit de se présenter aux élections de la sixième Knesset. «L'arrêt Yardour» permet de reconnaître l'illégalité de ce parti qui n'admet pas l'existence de l'Etat d'Israël (5).

Le Président du Comité central électoral de la Knesset et ancien juge de la Cour Suprême, Moshe Landau crée, alors, le principe de démocratie défensive. Ce principe fondamental, reconnu dans nombre de pays européens (Loi Gayssot en France-1990) admet la limitation d'un certain nombre de droits liés à la liberté d'expression et de réunion lorsque celles-ci menacent directement ou indirectement les fondements démocratiques du dit pays.

Mohammed Miari, ex-membre du mouvement de «la jeunesse arabe pionnière» fondé par deux mouvements sionistes socialistes, le Mapam et le Mouvement du Shomer HaTsaïr afin de combler le fossé entre communautés, et candidat de la «liste progressive pour la paix», tente sa chance à la députation, après avoir échoué aux élections de 1965. Mohamed Miari est élu en 1984 (onzième Knesset) et en 1988 (douzième Knesset).

Le Comité central électoral déclare majoritairement à deux reprises l'illégalité du parti antisioniste. Cependant, la Cour Suprême se prononce, en contradiction avec la loi votée à la Knesset, en faveur du racisme antisémite sous couvert d'anti-israélisme de ce parti.

Celui-ci, fidèle à ces mêmes principes, soutiendra haut et fort l'Irak lors de la première guerre du Golfe, alors qu'au même moment, invoquant ce même principe de racisme, elle déboute le Rav Kahana de tout droit à l'éligibilité, le racisme étant interprété semble-t-il unilatéralement. Il faut rappeler à cette occasion que l'idéologie du parti arabe Balad, représenté à la Knesset par trois députés, prône un Etat d'Israël pan-arabique, le retour de tous les réfugiés palestiniens et le démantèlement de tous les organes sionistes fondateurs de l'Etat hébreu.

Quant au parti Ra'am-Ta'al, intrinsèquement antisioniste et antisémite, son enracinement et son affiliation historique au «Mouvement islamique» fondamentaliste ne peuvent être niés. Le «Mouvement islamique» connaît un franc succès grâce sa double collaboration: tout d'abord, celle conclue avec le «Grand Mufti de Jérusalem»  Hadj Amin al-Husseini qui se lie d'amitié, dès 1941, avec Hitler dans le but avoué d'exterminer les Juifs d'Erets-Israël et freiner le dessein sioniste d'un foyer en Palestine; celle ensuite conclue avec le Haut Comité arabe qui, fondé en 1936, lors de la Grande Révolte arabe, s'empresse d'imposer  l'arrêt de l'Alya juive et de toute vente de terres aux Juifs.

C'est ce même comité représentant officiel des Arabes du Mandat britannique radicalement opposé  à tout compromis qui rejette en bloc le Plan de partage de la Palestine (1947).

Comment la Cour Suprême de Justice autorise-t-elle donc deux partis antisionistes niant aussi clairement les fondements de l'Etat hébreu à se présenter à la Knesset malgré l'avis diamétralement contraire à celui du Comité central électoral? La question reste posée.                  

. Le modèle sioniste:

- Achat de terres et implantations:

 

Alerté  par le soutien du Fonds National Juif (KKL) au projet de la nouvelle ville palestinienne Rawabi prévue au nord de Ramallah, Arié King décide de créer, en 2008, le Fonds israélien d'achat des terres (Israël Land Fund).

Cette initiative, alternative au KKL, a pour but, dans le respect de la légalité, de racheter les terres et les habitations aux Arabes à Jérusalem, en Galilée et dans la région du Néguev. Arié King, fidèle à l'esprit de l'entreprise sioniste de Yéhoshoua Henkine (1864-1945) qui voua sa vie entière à la délivrance des terres («Gueoulat admot Israël»), ne peut tolérer que cette vision initiale, principe directeur du Fonds National Juif, soit aujourd'hui bafouée: «Les buts historiques du KKL sont le développement des terres d'Israël, l'amélioration de l'environnement et l'épanouissement des valeurs sionistes au nom et en faveur du peuple juif». 

 La ville palestinienne de Rawabi devrait s'étendre sur près de 6300 hectares et compter environ 40 000 habitants. Rappelons tout de même que le KKL, en 2005, décide de planter une forêt dans une des zones désertiques de Beer Sheva, revendiquée par les Bédouins du Néguev.

Ceux-ci, originaires du village d'Al-Araqib, ne pouvant accepter  l'action du KKL «dans le but de sauvegarder les terres nationales», symbole de l'implantation juive, déboutés de leur requête, vont recevoir en mars 2010 le soutien du Haut Comité chargé des citoyens arabes israéliens, connu pour nier le caractère juif de L'Etat d'Israël.

L'application de la décision juridique de détruire les habitations illégales d'Al-Araqib, devrait prendre valeur d'exemple pour les dizaines d'autres implantations bédouines illégales où vivent près de 70 000 Bédouins.

L'achat de terres et d'habitation est une stricte affaire intérieure à Israël: l'acquisition en toute légalité de l'Hôtel Shepherd où dans les années 1920 séjourna al-Husseini, le Mufti de Jérusalem, par Irving Moskowitz, au grand dam des nations, s'inscrit dans la logique de la libération des terres par le peuple juif: «Nous ne croyons  pas au droit de la force mais à la force du droit» (M. Begin). Il en va de la souveraineté d'Israël et de son respect par les minorités.

Certes, la lettre des rabbins a fait couler beaucoup d'encre, mais n'oublions point que le contexte historique et le silence de certaines organisations «bien pensantes» de la gauche post-sioniste si promptes à soutenir des mouvements et partis antisionistes  y ont grandement  contribué.


 (1) Discours lu après la signature de la Déclaration d'Indépendance de l'Etat d'Israël en 1948.                                       

(2) Ce programme, conçu lors la Conférence d'Helsinki (4-10-1906) développe l'idée de «Sionisme synthétique» associant sionisme politique et pratique. On y débat également du droit civique des minorités juives particulièrement en Europe orientale. En 1936, le Congrès Juif Mondial est chargé  de sauvegarder  ces droits à travers le monde.

 (3) L'antique communauté juive de Hébron fut totalement décimée par les Arabes  encouragés par la  totale indifférence des forces britanniques. De même, le 28 août 1929,  le quartier  juif de la ville de Safed fut mis à feu et à  sang par la foule arabe.

 (4) Sur l'avis du Rav Haïm Druckman et du Rav Ya'akov Ariel de Peta'h Tikva, le Rav Schmouel Eliahou se trouve contraint de publier une seconde lettre modérant ses propos en déclarant: «nous nous démarquons de ce qui a pu être compris dans la dernière lettre, à savoir qu'il y aurait  lieu de discriminer des citoyens non Juifs… l'Etat d'Israël doit considérer chacun de ses citoyens comme égaux. Cette approche  est ancrée dans la torah d'Israël et les lois de l'Etat».

(5) Loi fondamentale de la Knesset: «la liste des candidats ne pourra pas participer aux élections législatives à la Knesset, si ses buts ou ses actes, explicitement ou implicitement, nient d'une part l'existence de l'Etat d'Israël en tant qu'Etat du peuple juif et d'autre part son caractère démocratique» (alinéa 7 a)

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 12:16

L'EXPRESS FAIT PARAÎTRE UNE ETUDE QUI VALORISE L'OPTIMISME DES JEUNES ISRAELIENS. "MON AVENIR EST PROMETTEUR" POUR 80% DES 16 - 29 ANS EN ISRAËL.

JAN 201122

http://www.israelvalley.com/news/2011/01/22/29998/israelvalley-l-express-fait-paraitre-une-etude-qui-valorise-l-optimisme-des-jeunes-israeliens-mon-avenir-est-prometteur-p

 

Par Daniel Rouach (Paris)
Rubrique: Actualité
Publié le long

 

RIREL’Agence Juive en France et dans le monde devrait acheter en bloc des centaines d’exemplaires de L’Express de cette semaine qui donne, à travers un classement incontestable, une image d’Israël très positive. Les jeunes israéliens sont classés en tête de liste d’un classement de 25 pays pour “l’optimisme sur leur avenir”. La Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) a réalisé cette étude mondiale.

Pour savoir pourquoi cet optimisme immodéré, décidez de passer vos vacances en Israël. La joie de vivre est communicative. Les nuits de Tel-Aviv attirent des clubbeurs du monde entier. Le pays appartient bien aux jeunes. La joie débordante de Tel-Aviv, Eilat, … et le sourire sur les lèvres des israéliens démontrent du bien fondé de ce sondage que nous vous recommandons de lire en achetant votre journal L’Express dans les kiosques. Autre point tout a fait important : le chômage des jeunes est très limité et la croissance économique du pays est au rendez-vous. (DR)

L’Express : "La foisonnante enquête sur La jeunesse du monde menée par la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), sous la houlette de son directeur, le politologue Dominique Reynié, ne pouvait pas mieux tomber. 25 pays sondés, 32 700 personnes consultées. L’Express a eu la primeur de ce vaste sondage, qui apporte une mine d’informations sur les 16-29 ans et offre une passionnante mise en perspective du “cas français”.

On savait notre jeunesse affligée d’un petit moral. Mauvaise nouvelle: le diagnostic se confirme à l’échelle de la planète, avec de fortes nuances toutefois. Alors que les jeunes des pays émergents – la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie ou le Maroc – voient l’avenir comme un océan de promesses et d’opportunités à saisir; que ceux des pays au développement plus ancien – Canada, Australie, Finlande, Israël et Suède – sont à peine moins euphoriques; les Français, eux, figurent dans le club restreint des trouble-fête des pays méditerranéens – Italie, Espagne, Grèce – rejoints par le Japon, “pays du Moral-Couchant”.

“Les nations du Sud cumulent deux types de difficulté, analyse Dominique Reynié: un vieillissement démographique qui suscite de nombreuses craintes, et un manque d’explication du monde tel qu’il se déploie. Je me mets à la place d’un jeune: si on me dit que la mondialisation va durer longtemps, et que les adultes installés dans la vie active me la présentent comme une perspective menaçante, cela signifie tout simplement que mon avenir est bouché!” Comparaison n’est pas raison, certes, mais l’exercice est instructif."

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 14:56
Le village de l’espoir d’un général de Tsahal

mercredi 29 décembre 2010, par Suzanne Millet

 

http://un-echo-israel.net/Le-village-de-l-espoir-d-un


« Le désert se réjouira et fleurira » (Is. 35.1)

Le père est le général Doron Almog. Le fils Eran Almog.

 
La journaliste de Israël Hayom, Amélie Amrosi, voit devant elle « le roi David », homme de guerre et poète plein d’amour qui écrit des poèmes et sait pleurer. Il a abandonné « l’épée et le bouclier » pour caresser la tête d’une jeune paralysée, pour changer les couches d’un fils de 23 ans, pour lacer les chaussures d’un jeune sur sa chaise roulante. Le général Doron Almog a ôté son uniforme militaire afin de mener un ultime combat en faveur de ceux qui n’ont personne pour lutter pour eux : adultes retardés mentaux et handicapés profonds. « Ce chaînon le plus faible de la société est « otage » de notre compassion ».

 
C’est le même homme, accusé de crime de guerre par la gauche européenne, qui déplace des montagnes pour créer un monde nouveau pour les malades mentaux. Son travail pour la sécurité d’Israël est inestimable, mais celui pour les pensionnaires du village de réhabilitation ne l’est pas moins.


Dans l’appartement de la famille Almog, sur le mur des toilettes, une affiche, en grosse lettres noires : « Israël n’est pas l’Amérique ». Combien on le sent dans cette maison ! Le jour de l’interview se trouvait entre deux journées d’anniversaires de deuil : celle des soldats tombés pendant la guerre de Kippour, dont son jeune frère et une longue liste d’officiers et de compagnons d’arme, et celle de la mort de cinq membres de la famille Almog tués dans l’attentat du restaurant Maxime à Haïfa : le neveu de Doron, sa femme, leur fils et deux petits enfants, trois générations. Dans cette maison, le deuil tend ses fils d’une chambre à l’autre avec les photos silencieuses accrochées au mur. Eran Almog numéro 1, frère de Doron, abandonné blessé sur le plateau du Golan perdit son sang entre les pierres noires de basalte. Eran Almog numéro 2, le fils de Doron, né autiste handicapé profond. Son père s’est juré de ne pas l’abandonner sur le terrain et réalisa avec une grande sensibilité le rêve d’un village spécial pour des jeunes comme son fils. Ce dernier est mort d’une longue et douloureuse maladie, quelques mois après l’inauguration du village. Shoem Almog, la fille de Doron, née avec une malformation du cœur, morte à un mois.


Entre terrorisme et compassion


Almog, 60 ans, marié à Didi qui vient de quitter l’enseignement, est père de Nitzan qui finit un doctorat sur l’éducation spécialisée. Après les feux de combats intenses et 35 années de service dans l’armée, général de réserve dans les parachutistes, officier de l’unité parachutiste Chaldag, commandant de divisions dans la Bande de Gaza, commandant du secteur Sud, il garde toujours un esprit combattant, toujours en première ligne. Au cours de l’opération Entebe il fut le premier sur le terrain de l’aéroport et le dernier à en repartir.


Ce général israélien est recherché dans le monde comme criminel de guerre et comme homme d’affaires. Quand il a quitté l’armée, il a fondé une société internationale Kaïros pour le conseil et le développement de solutions de protection du citoyen contre le terrorisme et un groupe d’intérêts Athlone spécialisé également dans la technologie israélienne contre le terrorisme. Jusqu’à ce jour il a investi plus 120 millions de shekels dans cette société.


En 2006 Almog fut nommé président de la commission d’enquête militaire sur la recherche des erreurs commises lors du kidnappage de Uri Golvasser et Adler Reguev, ainsi que sur les raisons qui entraînèrent la deuxième guerre du Liban.


Autrefois, il allait seul dans les nids de terroristes de la Bande de Gaza, actuellement il mène toujours la même guerre mais par ordinateur, une guerre « stérilisée » ; mais il reconnaît que c‘est toujours aussi difficile de « trouver une aiguille dans une motte de foin. » Cette lutte contre le terrorisme n’est jamais sans bavures car on risque toujours d’atteindre des innocents.


Pendant le désengagement de la Bande de Gaza qu’il connaît comme sa poche, il n’était déjà plus dans l’armée. Aujourd’hui il est très critique sur la façon dont s’est fait le désengagement et la réinsertion des évacués.


Almog est sans aucun doute un homme d’armée, son parler est direct, incisif mais par contre son âme brûle d’amour. Depuis 5 ans il « construit » un village de réhabilitation unique dans son genre, Aleh Negev, pour les handicapés mentaux et il ne manque ni d’enthousiasme ni de vision. Des spécialistes du monde entier, des U.S.A, d’Europe, convergent vers ce village à l’allure de petit kibboutz érigé dans le Néguev, près de Ofakim, pour reproduire ce modèle chez eux. 121 jeunes handicapés physiques et mentaux profonds sont répartis dans les quartiers en cellules familiales. La plupart ne peuvent ni parler ni se mouvoir par eux-mêmes, ils ont tous des couches mais ils manifestent l’amour à leur façon : un certain sourire, une contraction des muscles, des sons inarticulés. Le village pourra accueillir 250 pensionnaires ce qui ne représente que 10% de cette population israélienne de 21 ans et plus ayant des handicaps profonds. La vision est de construire 10 villages comme celui-ci mais « la route est encore longue ».


Aujourd’hui les alternatives pour celui qui ne peut entrer à Aleh Negev sont : les hôpitaux gériatriques, les hospices palliatifs et les « monastères ».

« Quand mon fils a eu 21 ans, nous avons reçu une lettre nous faisant savoir qu’il ne pouvait plus être accueilli dans l’école spécialisée où il était, » raconte Almog. « Nous avons tourné dans tout le pays chercher des solutions, et chaque fois nous revenions en pleurant : des lieux négligés, sentant mauvais… J’ai décidé de quitter l’armée pour Eran et de lui assurer une vie meilleure. Je pensais qu’il vivrait plus longtemps que moi. Ce village est un test pour notre société et pour moi en tant que père. Quand Eran vivait, je travaillais pour ce village et j’allais deux fois par semaine le visiter. Et c’est ce que je continue à faire. Je voudrais que les assistants aiment les enfants de ce village comme j’ai aimé Eran et leur offrent un cadre de vie beau et honorable. Les habits sont neufs, et non d’occasion, pas de chaussettes trouées, tout est propre. Quand l’environnement est beau et soigné, on perçoit un bond en avant sensible dans le fonctionnement et les résultats. Les assistants savent qu’ils soignent « des anges » et qu’ils doivent être d’autant plus sensibles à ces jeunes que ces derniers ne peuvent même pas dire que leurs chaussures sont trop petites.


Almog ne voyage pas seulement dans le Néguev mais aussi dans le monde entier collecter des fonds pour construire le village « des anges » dont le coût s’élève à 200 millions de shekels et l’entretien annuel à 30 millions. L’Etat d’Israël contribue pour 40% des dépenses, le reste est assuré par des dons. Il va aux quatre coins du monde raconter encore et encore l’histoire de Eran, le rêve du village et arrive à convaincre par son enthousiasme que cette merveille est ce dont Israël a besoin. Il « prêche » dans les synagogues, les églises, explique que l’émotivité humaine a besoin de soins dès le jardin d’enfants. Il convaint même Larry King de consacrer une soirée à Holywood au profit de Aleh Néguev.


Embuscade à Londres


En septembre 2005, lors d’un de ses voyages, Doron fut informé qu’il ne pouvait descendre de l’avion : un mandat d’arrêt l’attendait. Il était accusé d’avoir participé à des destructions de maisons palestiniennes à Rafiah quand il commandait le secteur Sud.

 
« Dans la guerre « Paix en Galilée » j’ai marché 70 kilomètres, j’ai combattu 7 jours, combat après combat, embuscade après embuscade et, en Angleterre, ce fut de nouveau une embuscade, » dit Almog. Il resta dans l’avion et revint en Israël. Depuis lors, tous ses voyages à l’étranger reçoivent l’aval du Procureur général et du ministère des Affaires Etrangères. Il s’avéra plus tard que c’était un avocat anglo-israélien qui avait lancé cette poursuite et ce mandat d’arrêt. « J’ai pitié de lui », dit Almog, « c’est un déraciné. Contre qui combat-il ? Quelles sont ses motivations ? » Sait-il que Doron fait travailler des musulmans dans ce village de Aleh Néguev ? Sait-il que ce général a le souci de faire entrer dans le village des enfants bédouins retardés, abandonnés ?


Ce « criminel de guerre » a toujours tenu compte, dans la mesure du possible, des valeurs morales et humaines lorsqu’il devait prendre seul des décisions sur le terrain en une fraction de seconde. Par exemple, à la guerre de Kippour, il décide de ne pas tuer les soldats égyptiens qui étaient en face de lui mais de les faire prisonniers, ou bien, dans le sud Liban de ne pas faire sauter une maison « remplie de terroristes » parce qu’il avait entendu un bébé pleurer. Il s’avéra que dans la maison habitait une famille de 8 enfants, et pas de traces de terroristes. En prenant cette décision il risquait sa vie et celle de ses soldats.


Un général qui sait pleurer


Pendant ses 35 années de service dans l’armée, Almog avait une mission spéciale à la maison : prendre son fils Eran et l’emmener dans les hôpitaux. « J’arrivais du terrain en uniforme avec la poussière et tout, je courrais avec lui aux examens, je m’asseyais à côté de lui et le soutenais sans bouger pendant une demi heure de séance de soins intensifs. Je caressais avec douceur ce petit corps convulsionné et je repartais au combat. » Pendant toutes ces années dans l’armée, personne n’a su quel était le but de ces allées et venues. Eran était caché.


La première fois où Almog parla en public de son fils ce fut lors de la cérémonie de réception du titre de Général commandant. En fin de discours, il remercia ses parents, son épouse, sa fille Nitzan et son fils Eran. « Jamais il ne m’appellera papa… » il n’a pas pu continuer à parler. Quand Eran est né, il reçut le nom de son oncle, le jeune frère de Doron mort sur le Golan et son père se promit de ne pas l’abandonner sur le terrain.


« Eran était mon grand maître de vie. La première leçon qu’il m’a apprise était sur l’amour qui est un don sans limite et un devoir sans salaire. Quand un enfant handicapé comme lui naît, la blessure est extrême. La plupart des familles le cachent et ces enfants sont frustrés de toute part, stigmatisés, souffrant de solitude sociale. » Almog se laissa interpeller comme par la bouche de son fils : « Tu peux avoir honte de moi, papa, me rejeter de ta vie, n’en parler à personne, et dire à tous quel grand général tu es. Mais je te mesure à la façon dont tu es prêt à tout me donner même si tu ne peux pas être fier de moi. Je ne serai pas professeur, je ne monterai pas à la Tora pour ma bar-mitzva, je ne suivrai pas les cours d’aviation, je ne me marierai pas et n’aurai pas d’enfants. Je ne t’appellerai jamais papa. Pour la société « réussie », je ne suis rien, zéro. Si tu ne tiens pas compte de moi, cela ne me fera rien, mais pour toi cela comptera beaucoup. »


Almog n’a plus honte de son fils. Quand il a quitté l’armée il a réalisé son rêve privé qui est devenu un projet national : acheter 10 hectares dans le désert et construire cet oasis de paix. Maintenant il se bat pour que d’autres familles sortent de la prison de la honte, et ne cachent plus leur enfant handicapé : « Quand tu es fier de ton enfant, en fait tu es fier de toi-même. Il est doué parce que ce sont tes gènes. Si tu renies un enfant comme celui là, c’est pour te protéger toi-même et nier tes propres infirmités. Notre véritable combat dans ce village est face à ces nombreuses familles qui ne viennent pas visiter leur enfant. C’est une grande victoire lorsque l’équipe des soignants a pu mettre en relation les familles avec leurs enfants après 10 ans de séparation. » Autour des lits il y a des photos, des dessins, là on reconnaît s’il y a une famille ou non.


Les habitants du village sont choisis par un comité du ministère de l’Environnement et celui de la Santé. Ils arrivent à 21ans ou plus et restent toute leur vie. Les familles n’ont rien à payer. « Au début, le ministère de l’Environnement trouvait que je fixais un standing trop élevé pour ce village. Mais, finalement, il s’est joint à mon projet et notre collaboration avec le gouvernement, la Sécurité sociale, l’Alliance et le KKL est bonne. A la télévision, on présente souvent les Israéliens comme des gens sans cœur, qui pillent, qui tuent, qui sont violents (accidents de route). Moi je vois ici le bel Israël qui se mobilise pour les plus faibles, des Israéliens fortunés qui viennent et donnent des millions ».


Après la mort de Eran il fut décidé d’ajouter au nom du village Aleh Negev, le nom de Nahalat Eran (l’héritage d’Eran). Almog s’en explique : « Vais-je abandonner les amis de mon fils maintenant qu’il n’est plus là ? Ma réponse est : non. Ce village est son testament. »

 

Un second article présentera l’association Aleh, ses 4 centres et en particulier le village Aleh Negev- Nahalat Eran.

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:37

 

 

 

ENDIGUER UNE BONNE FOIS POUR TOUTE LE RACISME EN ISRAEL

 

 

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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En cette fin d’année 2010, un phénomène tout à fait troublant se produit en Israël, à savoir l’apparition d’une forme de racisme à l’endroit des ressortissants non juifs de l‘Etat. L’immigration clandestine d’africains à la recherche d’une qualité de vie dont ils sont dépourvus dans leur pays d’origine, et la mixité des jeunes générations avec des personnes non juives, font craindre une transformation de la nature juive de l’Etat, et naître un réflexe identitaire pour contrer une menace de type existentiel.

Cette volonté de conserver le caractère juif d’Israël s’exprime à travers des manifestations ou des pétitions pour défendre l’honneur des femmes juives. Il en est par exemple ainsi de l’appel des femmes de rabbins, membres du groupe Lehava, qui ont publié une lettre appelant les femmes juives à ne pas s’associer ou travailler avec des arabes, et les invitant à changer d’activité professionnelle, le cas échéant, pour prévenir les dangers résultant d’une relation non maitrisée avec des personnes d’origine arabe. Lors d’une manifestation à Bat Yam, le 23 décembre 2010, il a même été entendu : « Nous ne permettrons pas aux Arabes de prendre nos filles ». De telles manifestations ne font pas l’objet d’une condamnation unanime de la part du gouvernement, à l’instar du Ministre de l’Intérieur, Eli Yishai, du parti ultra-orthodoxe sépharade Shass, qui a qualifié l’augmentation de résidents arabes comme étant une « menace pour l’identité juive ». Inversement, le maire de la ville, Shlomo Layani, a déclaré en « avoir honte ».

S’agissant des tentatives d’infiltrations de migrants africains sur le territoire, des manifestations sont organisées appelant à les expulser ( notamment à Tel Aviv) bien qu’Israël ait pris la mesure du problème avec la construction d’une barrière de sécurité le long de sa frontière avec l’Egypte pour bloquer les principales voies d’entrée des clandestins, ou encore le projet de création d‘un centre de rétention a proximité de cette frontière pour recevoir des milliers d’immigrés, (dont 35.000 sans permis de séjour ont réussi à s’installer en Israël depuis 2006). Ce problème concerne d’ailleurs l’ensemble des israéliens quelque soit leur origine : les bédouins ont décidé de s’associer aux mesures visant à enrayer le phénomène en procédant à un renforcement du contrôle des accès aux frontières. D’aucuns considèrent les mesures comme étant racistes mais le quotidien Yédiot Aharonot analyse la réaction différemment : « il s’agit de marquer l’opposition à l’arrivée de migrants comparable à ce que connaît l’Europe ».

Pourraient également être considérés comme participant du racisme, le manifeste appelant à ne pas louer ou vendre de biens immobiliers aux arabes et les manifestations à Jérusalem de militants de droite qui se disent solidaires de la démarche. Ce climat général qui prévaut en Israël se traduit en tout état de cause et tristement, par l’apparition de comportements violents comme le cas de jeunes juifs qui ont agressé violemment des personnes arabes, le 22 décembre 2010, à Jérusalem ( Les intéressés ont été interpellés par la police).

Afin d’apaiser les tensions, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a appelé la population, le 23 décembre, à une plus grande tolérance : « Nous sommes un Etat de droit, nous respectons toutes les personnes, quelles que soient leurs origines ». Pour sa part, la porte-parole de l’Association israélienne pour les droits civiques, Ronit Sela, considère cette montée xénophobe comme s’inscrivant dans un climat général de « délégitimation » de la minorité arabe et d’hostilité envers des non-juifs. Aussi, le quotidien Haaretz a alors suggéré au président Shimon Péres d’intervenir « pour éteindre les flammes de la haine et du racisme qui se propagent en Israël ».

Il est vrai que depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, les juifs font l’objet d’un rejet de la part des palestiniens qui en ont figé le principe dans les textes fondateurs, charte de l’Olp ou du Hamas. Le racisme, rempart du communautariste palestinien, s’exprime depuis toujours au moyen de comportements violents pour rappeler le caractère insupportable de la présence juive dans cette partie du monde : tout dernièrement (et comme à l’accoutumée), jets de pierres sur des juifs ou des soldats de Tsahal dans les territoires de Cisjordanie, groupes de personnes arabes qui rouent de coups des soldats israéliens, tentative d‘assassinat d‘un soldat au moyen d‘une arme contondante, (30 décembre 2010 à Hébron), roquettes lancées sur le Sud d’Israël en provenance de la bande de Gaza (sur Ashkelon le 31 décembre 2010) . (Même si en réalité, le Shin Bet a relevé que le nombre d’attaques palestiniennes meurtrières avait été le plus bas depuis ces dernières années : 9 israéliens assassinés en 2010, contre 15 l’année précédente et 452 en 2002.

Désormais, le racisme palestinien prend également la forme de discriminations sur le terrain économique : pour conclure des partenariats avec l’Autorité palestinienne, des sociétés israéliennes doivent s’engager à boycotter les produits en provenance des implantations juives de Judée Samarie ou de Jérusalem Est (ce qui a fait bondir des députés de la Knesset qui envisagent de soumettre un texte interdisant ce genre de pratiques).

Ainsi donc et pour éviter que les juifs ne s’approprient ce type de comportement, et redoutent les risques d’une disparition, il suffit d’appliquer les conditions de mise en œuvre de la démocratie. La démocratie assure liberté et égalité aux ressortissants d’un Etat à condition qu‘ils soient animés, les uns à l’égard des autres, d’un sentiment de fraternité. La France elle-même s’est choisie pour devise « LIBERTE EGALITE FRATERNITE » et la Déclaration Universelle de Droits de l’Homme rappelle dans son article 1er l’obligation pour les individus d’agir dans cet esprit. A défaut, l’Etat encourt la menace d’une destruction, ou d’un recours au totalitarisme pour éviter l’anarchie. Par ailleurs, l’Etat d’Israël doit appliquer le principe d’une interdiction d’un maintien sur le territoire, de personnes non dotées d’un titre de séjour régulier.

Ainsi donc, et tant que l’Islam n’aura pas réglé son problème avec la mort et celui du respect d’autrui, l’Etat juif devra conserver le monopole des orientations politiques en réservant aux seules personnes juives l’exercice des fonctions électives. Par ailleurs, il devra figer le principe d‘une propriété collective juive de la terre d‘Israël.

Grâce à ce mécanisme institutionnel, les personnes qui viennent s’établir en Israël compte tenu des valeurs du Judaïsme, du mode de vie qui prévaut et de la qualité de l’environnement, pourront bénéficier de toutes les libertés dont-elles sont privées dans leur pays d’origine. Le système sera par ailleurs pérenne en raison de l’impossibilité de détruire Israël par le nombre. En effet, la démocratie ne doit pas devenir l’instrument de sa propre destruction. Dans le mécanisme démocratique, la Loi ne vient pas du Ciel pour s’imposer au plus grand nombre mais émane du plus grand nombre pour s’imposer à autrui, et ce, sans considération de sa justesse. L’Etat hébreu n’est donc pas obligé de disparaître pour être agréable à tous ceux qui le haïssent au motif qu’ils sont plus nombreux, d’autant que ce mode de détermination de la Loi ne fait pas partie de sa culture.

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