Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:38

Vidéo - Rayer Israël de la carte - Les palestniens meilleurs qu'Ah'madinedjad !

 

IF-LOGO-copie-1.png 

Notre nouveau site,

tout beau, tout neuf vous attend ! http://www.israel-flash.com/

 

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 21:01

COMMUNIQUES ISRAEL FLASH

WikiLeaks: Le Hezbollah fait usage de tactiques visant à terroriser les journalistes

Des fuites de documents confidentiels révèlent les menaces du groupe chi’ite contre les reporters. « Le Hezbollah traite quiconque comme un agent des Etats-Unis et d’Israël », explique le document…. [Lire la suite »]

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 07:22

 

 

 

 

 

 

 

 

Le facteur islamiste dans la Libye de l’après-Kadhafi. La Libye deviendra t-elle le « Libyastan » ?

29 août  2011 par Jacques Neriah

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

jerusalemcenter

 

L’intervention américaine et occidentale en Libye a finalement réussi à mettre un terme au règne de 42 ans de Kadhafi en Libye et à conduire au pouvoir un corps informe appelé le CNT (Conseil National de Transition), dirigé par Mustafa Abdel Jalil, dirigé par un ancien juge et Ministre de la Justice sous Kadhafi, un musulman dévot élevé dans la plus pure tradition de la jurisprudence musulmane.


La question qui surgit immédiatement, c’est : dans quelles eaux la Libye va t-elle naviguer à présent ? La question est d’un immense intérêt, depuis que les deux dernières interventions américaines, en Afghanistan et en Irak, n’ont pas produit de régimes stables, démocratiques et ouverts et qu’on rapporte que les éléments d’Al Qaeda ont offert leur soutien aux rebelles, depuis les tous premiers jours du soulèvement contre Kadhafi.


a. A la fin de sa Présidence, le Président américain Jimmy Carter avait offert son assistance aux  Mujahidin (combattants islamiques) dans leur guerre contre la présence soviétique en Afghanistan. On leur envoya des armes et de l’équipement. La conséquence, désormais, bien connue s’est traduite par le renforcement des forces qui, à la fin, se sont montrées hostiles aux intérêts de l’Occident, et, finalement, a conduit à la prise de contrôle du pays par les Taliban. L’Afghanistan est devenu un sanctuaire pour Ossama Ben Laden et l’histoire qui a suivi comporte les attentats les plus létaux contre l’Occident dans la décennie qui a suivi.


b. La raison officielle pour l’intervention américaine en Irak était la présence d’armes de destruction massive, qu’au bout du compte, on n’a jamais retrouvées. Le résultat, c’est que l’Irak a été reconstruit conformément à ce que les Etats-Unis pensaient qu’il devait l’être : au lieu d’être un pays dirigé, durant des dizaines d’années, par la minorité sunnite, l’Irak est devenu un pays dominé par les Chi’ites. Depuis son renouvellement de façade, l’Irak reste un pays déstabilisé vivant sous la menace constante de la terreur et de la partition religieuse. L’Irak a perdu sa position centrale dans les affaires arabes et, pire que cela, a cessé d’être une zone de sécurité contre l’Iran et l’influence iranienne au Moyen-Orient. Une grande part des élites politiques du nouvel Irak reçoivent des financements de la part des Iraniens. Les Etats-Unis n’en ont tiré aucun bénéfice réel.


Il y a de nombreuses raisons de craindre que l’action militaire que l’Occident a entreprise pourrait aboutir entre les mains de ses pires ennemis idéologiques. Une déclaration publiée le 24 février sur le site internet Al Fajr, affilié à Al Qaeda, citait le groupe connu sous le nom d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) : « Nous déclarons notre soutien aux exigences légitimes de la révolution libyenne. Nous assurons à notre peuple en Libye que nous sommes avec vous et que nous ne vous laisserons pas tomber, par la Volonté d’Allah. Nous donnerons tout ce que nous avons pour vous soutenir, par la Grâce d’Allah ». Le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah exprimait alors un soutien identique, qui offrait d’envoyer quelques-uns de ses experts militaires pour contribuer à l’entraînement des rebelles. Le Hamas fit de même. On trouvait un quasi-consensus parmi les organisations extrémistes et fondamentalistes qu’il y a une nécessité à assister les rebelles contre Kadhafi. Ces organisations extrémistes n’auraient pas exprimé un soutien aussi unanime si elles n’avaient pas parfaitement compris les conséquences islamiques d’un triomphe contre Kadhafi.


Les analystes et les reporters, autant que les diplomates américains (comme le reflètent les documents de Wikileaks), ont tous identifié les soutiens aux causes islamistes parmi l’opposition au régime Kadhafi, en particulier dans les villes de Dernah et Benghazi, dans la province de Cyrénaïque, à l’Est. Les câbles Wikileaks, initialement révélées par le Daily Telegraph, à la fin 2008, identifiait particulièrement Dernah comme la terre nourricière pour les combattants, dans un grand nombre de cas, dont l’Afghanistan et l’Irak. Une étude de terrain réalisée par le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (www.cf2r.org ), dirigé par d’anciens chefs du renseignement français qui ont exploré la Libye et rencontré la plupart des belligérants, publiaient des statistiques impressionnantes : parmi les contingents de combattants étrangers venus en Irak pour y combattre la présence américaine, 19% étaient Libyens. 85% des bombes humaines étaient de nationalité libyenne, comparé à un taux de 56% pour les autres nationalités. Les Libyens étaient les seconds, derrière les Saoudiens en nombre de combattants. En d’autres termes, la Cyrénaïque, la région de l’Est de la Libye, a produit un terroriste pour 1000 à 1500 habitants !


La Cyrénaïque a toujours été le berceau de l’extrême Islam. Au contraire de Tripoli, la Cyrénaïque est le territoire des musulmans barbus. Au milieu des années quarante, au 19è siècle, l’ordre Sanussiyah (Fondamentaliste de l(Islam extrême), est né à Al-Bayda, l’une de ses villes principales. 42 ans de régime de Kadhafi n’ont pas réussi à éradiquer les coutumes qui astreignent les femmes à ne marcher dans les rues seulement lorsqu’elles sont voilées et qui interdit aux femmes de conduire. Selon l’équipe française, Saleh Abu Muhammad, responsable des relations avec les médias pour AQMI, a déclaré que son organisation avait créé des Emirats à Benghazi, Dernah, AlBayda, al Marj, Shihat : « Nous sommes présents tout spécialement à Dernah, où le Cheikh Abd El-Hakim est notre Emir, où le Conseil Islamique est localisé, et où il est chargé de conduire la ville conformément à la Chari’a ».


 

Selon le Daily Telegraph, Kadhafi avait pointé l’index en direction des rebelles de Dernah, pour être dirigés par une cellule d’Al Qaeda qui a déclaré que la ville était un Emirat islamique. Le régime a également fait porter le blâme sur les centaines de membres du Groupe Combattant Islamiste Libyen (GCIL). Le GCIL était l’opposition islamiste à Kadhafi. Le groupe s’est constitué avec des combattants libyens rejoignant Ben Laden dans les années 80 pour chasser les Soviétiques d’Afghanistan. C’est à leur retour en Libye qu’ils ont formé l’organisation, bien qu’elle ait formellement divergé d’Al Qaeda, après le 11 septembre 2001, pour ensuite, tout bonnement, déclarer que le GCIL était bien une filiale d’Al Qaeda. Les Islamistes libyens, tout spécialement ces deux dernières décennies, ont fait l’objet de la répression gouvernementale. Une rébellion menée par Abdel Hakim Belhadj, alias Abu Abdallah Saddiq, a été écrasée en 1995 et 1800 membres du GCIL ont été emprisonnés. Ils n’ont été libérés qu’après une révision de l’idéologie du groupe, en 2008. En septembre 2009, le GCIL a publié un nouveau code jihadiste, un document de 417 p., intitulé « Etudes correctives », qui a été publié après plus de deux ans de discussions intenses entre les dirigeants du GCIL incarcérés et les responsables libyens, dont Saïf al-Islam Kadhafi. En mars 2011, on a rapporté que des membres du GCIL annonçaient qu’ils se plaçaient sous l’autorité du cercle dirigeant du Conseil National de Transition rebelle libyen, et que le groupe avait changé son nom, de GCIL pour le Mouvement islamique libyen.


AbdelHakim Belhadj, aujourd’hui Commandant du Conseil militaire rebelle de Tripoli, a émergé en tant que dirigeant, au cours de l’opération rebelle libyenne visant à libérer la capitale libyenne du contrôle de Kadhafi. Belhadj est, également, l’ancien Emir du Groupe Combattant Islamiste libyen. Il est né en 1966. En 1988, il a rejoint le Jihad afghan contre l’occupation des forces soviétiques, aux côtés d’autres volontaires arabes, dont la plupart formeront ensuite le noyau dur d’Al Qaeda. On pense qu’il a vécu dans un grand nombre de pays islamiques, dont le Pakistan, la Turquie et le Soudan. Belhadj a été arrêté en Afghanistan et en Malaisie en 2004, et interrogé par la CIA en Thaïlande, avant d’être extradé vers la Libye, la même année.


Beaucoup de membres du GCIL ont fui la Libye et certains d’entre eux ont même ateint la notoriété : Anas El Libi a participé, en 1998, aux attaques terroristes contre les ambassades américaines de Dar El-Salam en Tanzanie et Nairobi au Kenya. Il a été appréhendé par les Britanniques à Londres en 2002, pour être tout simplement libéré plus tard. Ibrahim Abu Faraj el-Libi est encore un membre célèbre d’Al Qaeda arrêté au Pakistan en 2005. La répression de Kadhafi était si dure qu’il a été désigné par Ayman Al-Zawahiri d’Al Qaeda comme le n°2 sur la liste des cibles d’Al Qaeda.


Abdel Hakim al-Hasidi, officier en chef commandant les défenses de Dernah, a été arrêté en Afghanistan en 2002. Il a ensuite été transféré aux autorités américaines, puis renvoyé en Libye, avant d’être libéré en 2008. Au cours d’une déclaration à un reporter, il a déclaré que ses jihadistes avaient combattu la coalition américaine en Irak et que, « désormais, ils combattaient Kadhafi ». Selon diverses sources (y compris les remarques devant le Congrès du Général Stavridis, Commandant l’OTAN, qui a dit que plusieurs terroristes d’Al Qaeda et du Hezbollah combattaient contre les forces de Kadhafi), il pouvait y avoir environ 1000 de ces combattants. Al-Hasidi est un des membres actuels du CTN ( !). Quoi qu’il en soit, il a déclaré qu’il ne soutenait pas un état de type Taliban. Al-Hasidi a insisté sur le fait que ses combattants « sont des patriotes et de bons musulmans, pas des terroristes », mais il a ajouté que les « membres d’Al Qaeda sont aussi de bons musulmans et qu’ils se battent contre l’envahisseur ».


Deux autres membres prédominants d’Al Qaeda d’origine libyenne, activement impliqués dans la révolte contre Kadhafi, sont Abd El-Moneim El Madhouni, alias Mustafa el-Zawi, alias Ibn el-Ward qui a été membre d’Al Qaeda depuis le milieu des années 90. Il a été tué dans la bataille de Berga. Ismaïl Sallabi, également un vétéran d’Al Qaeda, est décrit comme entraînant 200 combattants dans les casernes, le 7 avril.


En tous cas, les révélations d’Al-Hasidi, faites en mars 2011, survenaient au moment même où Idriss Debby, le Président du Tchad, affirmait qu’Al Qaeda avait réussi à piller les arsenaux dans la zone rebelle libyenne et avait acquis des armes, « y compris des missiles sol-air, qui ensuite, ont été clandestinement transférés vers leurs sanctuaires ». Des sources du renseignement ont indiqué que les armes pillées avaient fait leur chemin vers la région du Sahel. Les autorités maliennes ont dit que les informations entre leurs mains indiquent que des armes, telles que des AK-47, RPG-7, ZU 23mm et SA-7 ont été aperçues sur leur territoire et qu’elles portaient des marques de leur origine libyenne. Ces rapports ont ensuite été appuyés par des informations issues de fuites de sources américaines. De surcroît, selon deux responsables du gouvernement américain, qui ne sont pas autorisés à parler ouvertement, il existe des preuves qu’un petit nombre de missiles anti-aériens SA-7 de fabrication russe, provenant des arsenaux de Kadhafi, ont rejoint le marché noir au Mali, où Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) est actif.


Avec le départ de Kadhafi, l’Occident trouvera difficilement à le remplacer dans la bataille contre Al Qaeda. Quand il était au pouvoir, Kadhafi s’est accordé pour intensifier beaucoup la coopération contre Al Qaeda. Une relation spéciale s’est établie entre le renseignement libyen, l’anti-terrorisme et les forces de sécurité à travers les bons services du chef des renseignements d’alors, Moussa Koussa, la Cia, le MI-5 et le MI-6, qui a même demandé aux Libyens d’envoyer ses agents pour infiltrer les organisations islamistes au Royaume-Uni. Une fois alerté des dangers provenant de la prolifération de tels missiles sol-air, l’inquiétude fondamentale des Etats-Unis, à présent, est la chasse aux missiles de Libye. Selon un reportage publié par Bloomberg News le 26 août, une équipe inter-agences américaine a rencontré à Malte un responsable libyen, au début du moins d’août pour trouver un accord de principe sur la création d’un programme pour retirer les missiles tirés à l’épaule de la circulation. Durant Juin et juillet, cette équipe inter-agences a rendu visite aux états-voisins de la Libye, pour discuter de la prolifération de ces armes, coordonner les réponses et déterminer quelle assistance était nécessaire.


Les Etats-Unis ont prévu de déployer deux contractants en Libye avec l mission exclusive ee traquer et de détruire les missiles sol-air portables à l’épaule, avant qu’ils ne tombnt entre les mains des terroristes. Selon le reportage, le Département d’Etat, déploiera également un spécialiste de la maison dans le contrôle et la destruction des missiles portatifs, afin de superviser l’équipe, qu’on s’attend à voir arriver au début septembre. Les responsables du Département d’Etat ont notifié ces plans au Congrès le 15 août, le jour avant que les Rebelles ne déferlent dans la capitale libyenne de Tripoli.


Alors que les nouvelles équipes travailleront avec le Conseil National de Transition rebelle sur le contrôle des armes, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton déclarait que le CNT portait une responsabilité spécifique à devoir conserver ces armes en sécurité. Le groupe rebelle « a des obligations envers la Communauté internationale », a dit Clinton, au cours d’une déclaration récente. « Nous veilleront sur eux pour assurer que la Libye remplit ses responsabilités conformes aux traités, qu’elle assure que ses stocks d’armes ne menacent pas ses voisins ou ne tombent entre de mauvaises mains, et cela requiert une position ferme contre l’extrémisme violent ».


Le message adressé au CNT était fort et clair. La préoccupation de Clinton au sujet de « l’extrémisme violent » était justifiée. De surcroît, à présent, la Libye est dirigée par une coalition de forces représentées au sein du Conseil National de Transition –CNT). A juger sur sa composition, on peut voir très clairement qu’il n’existe pas de réel ciment entre ses différents membres : royalistes, Islamistes, Salafistes, aussi bien que Frères Musulmans, d’anciens soutiens de Kadhafi et d’officiers, d’anciens collègues de Kadhafi du premier Conseil Révolutionnaire, qui a renversé la royauté en 1969, une mince couche de démocrates et d’hommes politiques laïcs, et, en dernier, des membres du GCIL.


Le Conseil National de Transition (CNT) avait pour objectif de promouvoir un cercle dirigeant politique et militaire, d’organiser les services de base et de représenter les Libyens à l’étranger. Ses dirigeants ont affirmé que le Conseil n’était pas un gouvernement, mais destiné à entraîner la Libye vers une ère post-Kadhafi et, ensuite, « de guider le pays vrs des élections libres et l’établissement d’une constitution en Libye ». Ils ont insisté sur le fait qu’ils serviraient seulement durant la période intérimaire et ne souhaitaient pas se présenter à de futures élections.


Selon son site internet, le Conseil a actuellement un Président, un vice-président, des représentants disposant de divers portefeuilles et 33 membres représentants les régions et les villes de Libye. Certaines de leurs identités ont été tenues secrètes pour des raisons de sécurité. Il existe aussi un bureau exécutif, qui fonctionne comme un cabinet.


Le CNT a publié en août, une « ébauche de charte constitutionnelle pour la phase transitoire » de 14 pages, dans laquelle il instaure un projet visant à créer une démocratie pluraliste reposant sur la loi islamique (Chari’a) comme principale source de législation ( un changement essentiel dans le régime libyen).


Cependant, il est encore loin d’être clair de savoir si le Conseil est prêt à remplir le vide dans un pays sans véritable société civile ni réelles institutions politiques. Il dit qu’il est prêt, mais on décrit ses réunions comme chaotiques et son élite dirigeante comme contradictoire. Il n’a, jusqu’à présent, pas encore été évident de savoir qui représente vraiment ce Conseil.


L’assassinat, en juillet, du Commandant militaire rebelle, le Général Abdul Fatah Younès, un ancien proche associé de Kadhafi qui a fait défection en direction du camp rebelle et qui a mené les opérations contre le régime, apparemment commis par des membres d’une faction islamiste (la Brigade Obaida Ben Jarrah, une milice islamiste alliée au CNT), après qu’il ait été mis aux arrêts pour être interrogé, soulève aussi bien des questions à propos de « l’unité ». Cet assassinat a augmenté les craintes que le CNT ne soit trop faible et divisé pour stopper une dérive vers un bain de sang, au moment où les factions rivales, y comris les Islamistes seront tentés par l’exercice du pouvoir.


A présent, Mustafa Abdel Jalil est la figure dirigeante du CTN. Né en 1952, à Al-Bayda, le siège historique de la dynastie Sanussi, il a étudié la jurisprudence islamique à Benghazi, est devenu juge en 1978 à l’âge de 26 ans, une carrière qui a culminé en 2007, par son nomination en tant que Ministre de a Justice. Il a démissionné de son poste le 20 février 2011 et a rejoint le camp rebelle pour y être élu comme le chef du gouvernement provisoire. On peut fréquemment apercevoir Abdel Jalil, un musulman conservateur et dévot, vêtu de la « ‘shanna », le chapeau traditionnel en laine, de couleur bordeaux, que portent les hommes en Libye. Dans les documents Wikileaks, on le décrit comme ouvert et coopératif, mais aussi très radicalement anti-israélien. Dans ces documents Wikileaks, on le cite en train de dire que le terrorisme islamiste a émergé parce que beaucoup de musulmans pensaient que les Etats-Unis et l’Europe s’étaient ligués contre eux. Son CV insiste sur le fait qu’il s’est trouvé isolé à cause de son opposition à Kadhafi, lorsqu’il était Ministre de la Justice. Abdel Jalil a même offert sa démission en 2010, qui lui a été refusée. La part la moins brillante de sa carrière est sa décision de condamner à mort les infirmières bulgares et le médecin palestinien accusés d’avoir délibérément inoculé le virus du SIDA aux enfants libyens.


Mustafa Abdel Jalil est-il taillé dans un bois qui en fasse un dirigeant ? Est-il un autre personnage unificateur qui puisse diriger la Libye après Kadhafi ? Dans l’immédiat, la réponse retentissante semble bien être « non ». Kadhafi a mené la Libye sans institutions d’Etat, ce qui devrait rendre toute transition plus facile pour les rebelles qui ont beaucoup d’esprit mais manquent d’une chaîne de commandement appropriée . les rebelles sont aussi affaiblis par le système des factions et les divisions tribales et thniques. Plus que tout, Abdel Jalil sera toujours perçu avec suspicion par de nombreux rebelles qui veulent des visages complètement nouveaux sans passé lié à Kadhafi, un fait qui minera les efforts visant à choisir un groupe dirigeant efficace. Sous la surface, les rebelles sont déchirés par les divisions et le système des factions, les villages berbères et arabes se regardent les uns les autres avec dédain. Les rebelles font référence à eux-mêmes comme à des combattants du village x ou du village y, et non les rebelles de la Libye.


Si les partisans de la ligne dure prévalent, alors la Libye risque de faire les mêmes erreurs qui ont été commises en Irak, après la campagne militaire américaine qui a renversé Saddam Hussein. On a purgé « en masse » les partisans du parti Baath et les officiers de l’armée, créant un vide de pouvoir qui a conduit à l’instabilité durant des années, alors que chacun, de ses soutiens laïcs à Al Qaeda, lançait une violente campagne contre les nouveaux dirigeants de l’Irak soutenus par les Américains. Un échantillon de ce qui pourrait arriver est apporté par le nombre grandissant de rebelles portant de longues et épaisses barbes, le signe distinctif des islamistes, qui sont probablement en train de rejeter des liens trop étroits avec l’Occident, dans l’ère de l’après-Kadhafi.

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 13:13

 

 

 

 

 

Une attaque terroriste tous les deux jours montre que la retenue militaire israélienne court à la faillite.


DEBKAfile  Analyse exclusive 29 août 2011, 12:30 PM (GMT+02:00)

Par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

 

http://www.debka.com/article/21253/

Le taxi de Tel Aviv taxi détourné à des fins terroristes

 

En moins de dix jours après que des commandos palestiniens ont tué huit Israéliens sur l’autoroute d’Eilat, le 18 août, Israël a subi cinq attaques terroristes, dont la dernière au cœur de Tel Aviv, dans la nuit de dimanche qui avait pour cible la grande fête d’adolescents avant la rentrée des classes. Cinq des huit personnes blessées étaient des officiers de la police et des gardes de la sécurité du Club. L’échec d’Israël à répliquer proportionnellement à l’attaque contre l’autoroute d’Eilat, le premier du genre, creuse une nouvelle faille importante dans la dissuasion militaire d’Israël.

 

L’attentat de Tel Aviv, menée par un Jihadiste palestinien hurlant « Allah W’Akbar », montre  que la politique de retenue militaire, poursuivie par le Premier Ministre Benyamin Netanyahou et le Ministre de la Défense Ehud Barak, a franchi une dangereuse ligne rouge : les citoyens sont abandonnés sur une voie pleine de dangers, au nom d’intérêts diplomatiques, telles qu’éviter des relations tendues à l’avenir avec les nouveaux maîtres du Caire.



Israël avait reçu des alertes effectives prévenant de l’attentat sur l’autoroute d’Eilat, lors duquel 15 à 20 hommes armés ont pénétré en Israël depuis le Sinaï Egyptien. Mais aucune action préventive n’a été prise. Huit Israéliens ont payé de leur vie le prix de cette retenue et 33 autres ont été blessés.

 

Depuis lors, Israël a reçu une alerte spécifique selon laquelle une autre attaque se prépare à grande vitesse : une cellule du Jihad islamique a quitté Gaza vers le Sinaï, où il est en train de mettre sur pied un autre attentat multiple depuis la frontière égyptienne sur le sud d’Israël.

 

Les sources militaires de Debkafile affirment que cette alerte est une diversion. La frappe coordonnée par les affidées de l’Iran est planifiée pour être beaucoup plus élaboré que la précédente, et constituée d’une incursion contre une autoroute israélienne près de la frontière égyptienne et d’autres assauts contre des localités civiles proches de la Bande de Gaza, qui ont déjà été frappées, année après année par des pluies de missiles plaestiniens.

 

 

Le Jihad islamique palestinien, a déclaré un cessez-le-feu concernant le lancement de ses missiles, jeudi dernier 25 août – pour faire tourner court des représailles israéliennes pouvant endommager son dispositif, à cause de la première attaque palestinienne et des 150 missiles tirés sur Israël depuis lors – Il a, ainsi, pu constater qu’Israël se liait les mains dans le dos et a trouvé là des encouragements à aller plus loin encore et à perpétrer de nouveaux actes de violence foudroyante.

 

Les sources militaires de Debkafile révèlent qu’Israël a envoyé un message au Caire, la semaine dernière, concernant cette menace, dans l’espoir d’une action égyptienne, qui déjouerait cette attaque à temps, avant qu’elle n’atteigne la frontière israélienne. Malgré cela, rien n’a été fait et alors que le péril progresse, Jérusalem a fait savoir au public, lundi 29 août, que c’était l’Egypte  qui était à l’avant-scène, dans l’espoir vibrant que ses dirigeants se sentiraient encouragés à se décider à passer, un jour ou l’autre, à l’action…

 

Mais, en l’absence de toute action militaire, la Souveraineté d’Israël est en train de crouler sous la menace terroriste. Samedi soir, des préoccupations sécuritaires terribles ont fait fermer à la circulation deux autoroutes nationales, la 12 et la 10, suspendant l’accès aux voies routières entre le nord et le sud d’Israël –provoquant des interruptions majeures dans la totalité de la région affectée par ces mesures. On a même ordonné aux contractants, engagés dans un travail accéléré pour achever le mur de défense qui doit s’étendre sur 200 kms, le long de la frontière égyptienne, d’attendre qu’on leur fournisse des mesures de sécurité appropriées.

 

Depuis la semaine dernière, Jérusalem est restée en état d’alerte terroriste maximale. Les forces de sécurité ont détecté divers signaux de préparation devant mener à plusieurs attentats dans des lieux sensibles de la capitale.



Depuis l’apparition de la dernière offensive terroriste palestinienne à grands jets de missiles, la pression populaire s’est accentuée sur le gouvernement, exigeant une action punitive forte pour couper court à cette offensive et restaurer la dissuasion pour l’avenir. Après l’attaque contre l’autoroute d’Eilat, le Premier Ministre a promis publiquement qu’un juste châtiment s'abattrait sur les auteurs de ces crimes. Et maintenant, ses porte-parole expliquent courtoisement qu’Israël a surtout besoin  d’agir avec retenue, « en se servant de sa matière grise et pas seulement avec ses tripes », à cause de la toute prochaine prestation palestinienne en vue d’une reconnaissance unilatérale à l’ONU, le 20 septembre – qui, dans tous les cas de figure, représente une bataille perdue pour Israël, du fait de la majorité automatique favorable aux Palestiniens – et de cette atmosphère incendiaire qui se répand autour des révoltes arabes, dans tous les territoires qui entourent Israël.

 

De telles déclarations sont pires que contre-productives, elles sont préjudiciables.

 

 

Les extrémistes palestiniens les ont accueillies comme des invitations ouvertes à s’en prendre à Israël sans crainte de représailles de la part de Tsahal. La croyance à Jérusalem, selon laquelle, si Israël laisse la terreur en totale impunité –ou même si, simplement, on se contente de la déjouer- cela garantira à Israël un passage en douceur et sans verser le sang, dans la période du 20 septembre, n’est rien moins qu’une illusion démentielle. Confrontés à un Israël qui évite de se montrer menaçant, les terroristes palestiniens ne se sont jamais sentis autant en sécurité, au moment de se préparer à réaliser le pire qu’ils aient en réserve. Le niveau de violence ne fera que croître plus vite, plutôt qu’il ne régressera, autour de cette date.


Un gouvernement israélien sans épine dorsale mène ainsi le pays, jour après jour, sur une pente glissante qui débouche tout droit vers la prochaine insurrection palestinienne (Intifada).

 

Ce n’est pas un hasard si de telles circonstances rappellent furieusement la situation qui prévalait au moment du puissant soulèvement-suicide palestinien de 2000, parce que cela n’a pu se produire que durant le bref passage d’Ehud Barak sur le siège éjectable de Premier Ministre. Là encore, il avait ordonné aux soldats d’Israël de ne pas tirer directement contre les positions palestiniennes, mais d’incliner leurs armes et de viser le sol. Cela n’a, bien entendu, pas dissuadé Yasser Arafat d’aller de l’avant, et de prendre pour cibles les bus dans lesquels faire exploser des bombes humaines, les marchés, les cafés à travers toutes les villes d’Israël, une expérience infernale qui a duré deux ans.

 

Barak n’a pas fait long feu au poste de Premier Ministre, et la colère populaire provoquée par sa passivité, s’est pleinement exprimée lors de l’élection suivante, qui consistait à l’évincer du pouvoir.

 

 Mais il n’a changé en rien.

 

Ce lundi, très peu de temps après qu’un Palestinien de Naplouse se soit lancé au beau milieu d’Israéliens en brandissant un couteau et leur avoir roulé dessus au moyen d’un taxi détourné, « un responsable anonyme du Ministère de la Défense » a déclaré, lors d’un point de presse avec des correspondants étrangers, qu’Israël ne serait pas capable de stopper la quête d’armes atomiques par l’Iran au cours d’une seule attaque.

 

Déclinant de se faire identifier, il a dit : “Nous ne sommes pas en train de parler de l’Irak ou de la Syrie, où une frappe est en mesure de faire dérailler tout un programme” – référence aux frappes aériennes de 1981, qui ont détruit le réacteur nucléaire irakien et le site de plutonium syrien, en 2007.

 

Il concluait que les Etats-Unis représentaient une bien meilleure chance qu’Israël pour forcer l’Iran à changer de mentalité concernant l’acquisition d’armes nucléaires. « Avec tout le respect dû à Israël – la plus grande crainte du régime iranien reste les Etats-Unis ».

 

Admettre que les Iraniens redoutent la force militaire des Etats-Unis –mais pas celle d’Israël – équivaut à une reconnaissance formelle qu’Israël a perdu sa dissuasion militaire.

 

Binyamin Netanyahou et son Likoud de Centre-Droit devront rendre compte de bien plus de points, concernant leur programme initial :

 

C’est la promesse d’éradiquer le programme nucléaire iranien qui était la priorité de leur plateforme électorale, il y a deux ans et demi. Depuis qu’il a formé une large coalition  gouvernementale en 2009, Netanyahou n’a pas levé un petit doigt pour promouvoir cet objectif ou freiner l’expansion iranienne à travers le Moyen-Orient et son forcing pour fournir des financements et des armes aux ennemis terroristes d’Israël.

 

 

Netanyahou semble satisfait d’avoir passé le “bébé” aux Etats-Unis, sachant parfaitement que le Président Barack Obama n’a surtout pas l’intention de s’en charger. Le tandem Netanyahou-Barack a opté pour la même approche passive envers le terrorisme palestinien – comme en prétextant que, là encore, cette affaire-là revenait aussi à quelqu’un d’autre.

Partager cet article
Repost0
30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 11:41

 

 

Exclusif Syrie - Armes chimiques - variole et gaz sarin à tous les étages

Par Aschkel&Gad

pour aschkel.info et lessakele

 

Reproduction autorisée avec mentions et noms de la source

 

 

En décembre 2010, nous vous informions, bien avant d’autres, qui se sont surtout vantés d’un scoop deux à quatre mois plus tard, de l’existence, photos à l’appui, de 4 sites nucléaires fonctionnels syriens.

 

De la même façon, alors que la presse ne parle que la diplomatie qui s’agite autour de la question du biologique et du chimique, en suspension dans les arsenaux d’Assad, susceptibles de tomber en de plus mauvaises mains encore, nous poursuivons notre travail de vigilance autour du contenu de ces stocks et de leur devenir plus qu’incertain.

L’Islamisme étant, d’abord animé, par la glorification du martyre, l’apologie du suicide collectif, derrière des populations servant de bouclier humain, il y a, en effet, de quoi s’inquiéter.

Un tel souci de prévention ne peut dépendre que d’un accord implicite au plus haut niveau, entre les diverses parties impliquées et responsables de cet état de fait : essentiellement,c’est la Russie de Vladimir Poutine et Medvedev, qui, aujourd’hui, protège Assad de son veto. Les Etats-Unis et autres états occidentaux doivent confronter les maîtres de l’empire russe face à leurs  responsabilités, comme du temps de la Guerre Froide : ils doivent de façon urgente, envoyer leurs experts qui ont mis au point de tels procédés de destruction massive, et décontaminer tous les sites à risques, avant qu’Assad ne s’effondre dans la poussière. Obama doit comprendre qu’il n’est pas en train d’assister au match de base-ball entre la Place Tahrir et Moubarak, mais qu’il est virtuellement confronté à une situation de type apocalyptique.

 

Depuis la chute du mur de Berlin (1989), et, plus encore, celle de Saddam Hussein, le régime alaouite syrien, conscient de sa faiblesse politique et de l’échec passé de toutes ses guerres contre Israël, a opté pour l’octroi de “garanties” chimiques, biologiques et, même nucléaires (réacteur de Deir-Ez-Zour, détruit par un raid israélien, le 6 septembre 2007), avec l’aide de l’Iran et de la Corée du Nord.

 

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar

Article - 03/12/10 - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4 sites fonctionnelspour le réacteur nucléaire d'Al Kibar - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4sites fonctionnels pour le…

http://www.aschkel.info/article-exclusif-syrie-photos-satellite-de-4-sites-fonctionnels-pour-le-reacteur-nucleaire-d-al-kibar-62241222.html

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar -…

Exclusif - syrie - photos satellite de 4 sites fonctionnels pour le réacteur nucléaire d'al kibar -…

Article - 24/02/11 - Exclusif - SYRIE - Photos satellite de 4 sites fonctionnelspour le réacteur nucléaire d'Al Kibar - mise à jour de l'article de Déc 2010 - Remise en ligne …

 

 

C’est par le chantage à l’arme de destruction massive que les Assad ont protégé leur pouvoir de toute ingérence étrangère dans leurs trafics maffieux. 

Avec le dernier cynisme, les Assad, père et fils, ont pu ainsi passer pour des “pragmatiques” aux yeux des chancelleries occidentales et de leur amical voisin, la Turquie sunnite. 

Tenant, le Commandement militaire bien en main et oppressant son peuple au nom de l’Etat d’urgence guerrière contre Israël, ce pouvoir s’assurait de durer indéfiniment. “Occupez-vous de vos affaires, et vous éviterez un déluge de feu et de virus en tous genres sur tout le Moyen-Orient!”. A prendre ou à laisser. C’est, désormais, un “testament d’Hitler” new-look qu’impose Bachar al-Assad, depuis ses bunkers : “Moi ou le Chaos”

 

Ce pouvoir fondé sur un tel jeu de dupes est, désormais, chancelant. Dans les semaines ou les mois à venir, à l’horizon se profile que “plus dure sera la chute”.

 

Si le régime syrien tombe, comme celui de Kadhafi est tombé, une profonde inquiétude se diffuse, ici, en Israël ainsi qu'à Washington, au sujet de ce qu’il adviendrait des armes chimiques stockées, depuis les années 70, par le régime des Assad.

 

En Lybie, sur le plan chimique (et non balistique), la plupart des stocks se composaient de gaz moutarde de l'époque de la 1ère guerre mondiale. 

 

 

Les rebelles lybiens ont vendu des obus à tête chimique au 'hezbollah…Et au hamas

Les rebelles lybiens ont vendu des obus à tête chimique au 'hezbollah…Et au hamas

Article - 31/03/11 - ont vendu au Hezbollah et au Hamas des milliers d’obus chimiques, détournés des stocks de gaz moutarde et innervant qui sont tombés entre les mains des rebelles lorsqu’ils ont pris…ICI

 

 

 

>Les USA "surveillent de très près" les stocks de gaz moutarde de la Libye

 

 

En Syrie, c'est du gaz sarin très concentré, gaz neurotoxique, mortel, même inhalé en très petite quantité (métro de Tokyo).

 

Pour le cas de la Lybie, le gaz moutarde était stocké dans des fûts anciens et non enterrés ou protégés par des coquilles isolantes, au contraire de la Syrie, où les stocks ont toujours été très protégés par des installations adéquates, ce qui fait qu'il est facilement transportable et transposable dans des ogives par exemple. Les installations ont toujours été gardées par l'armée syrienne de façon drastique.

 

La crainte est que si le régime tombe, les organisations terroristes, dont beaucoup sont basées en Syrie, pourraient mettre la main sur ces armes mortelles, sans parler de l'Iran qui, à coup sûr, lorgne sur ce trésor de guerre. Il n'est pas inconcevable que ces armes disparaissent de la circulation au milieu du chaos, ni que les services de sécurité tant vantés par le régime Assad et chargées de protèger les cargaisons, fuient, fassent défection, à l'approche de la chute du régime.

 

La Russie comme les U.S avaient progressivement éliminé leurs arsenaux d'armes chimiques, mais la Syrie a toujours refusé de signer la Convention des Nations-Unies sur les armes chimiques et, au contraire, n'a eu de cesse d'augmenter ses stocks.

 

La Syrie détient un stock important de Gaz sarin, d'ogives adaptées pour le transporter et elle a travaillé sur un agent neurotoxique mortel appelé VX, qui résiste à l'air et ne se décompose pas dans l'environnement.

 

Les experts savent que, depuis la dernière décennie, la Syrie possède un des stocks les plus importants au monde, composé de dizaine de tonnes d'agents chimiques hautement mortels, ainsi qu'un stock balistique très important de scud, roquettes, ogives élaborées, dont certaines adaptées pour véhiculer des armes chimiques.



Michael OREN, ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, a déclaré, la semaine dernière, au Wall Street Journal, que les USA et Israël, préoccupés par l'arsenal chimique syrien, suivaient de très près cette affaire.

... 
Les responsables israéliens sont préoccupés face à l'instabilité qui régnerait, suite à la chute du régime Assad, qui a gardé depuis 4 décennies les yeux sur son arsenal de mort et qui, malgré tout, a fait que la frontière du Golan reste relativement paisible, ce qui ne l'a pas empêché d'être l'un des promoteurs du terrorisme en s'alliant avec l'Iran, et en armant son bras armé, le Hezbollah au Liban, ainsi que les groupes terroristes palestiniens..

 

Israël n'est pas, nécessairement non plus, opposé a voir Assad quitter le pouvoir, selon OREN. C’est qui sortira de la mêlée en se saisissant de ces armes, qui pose un défi de toute première ampleur. 

Leonard Spector – foreignpolicy. - suggère quelques scénarios dans lesquelles les armes chimiques pourraient être utilisées.

Guerre civile

 

Les foyers d'insurrection se trouvent là où sont, également , stockées les armes (centre James Martin). Les sites de production sont situés près de Damas, 3 autres situés à Hama, Lattaquié et Al-Safir près de Alep.

Hama, considérée comme ville-martyr est l'un des réservoirs, d'ailleurs attaqué à la mi-.août, ainsi que les hôpitaux de la ville qui détiennent eux aussi des substances chimiques. Lattaquié, autre site, a, lui, été bombardé par la marine syrienne pour réprimer les manifestants et, enfin, Alep deuxième plus grande ville de Syrie.

 Carte interactive des sites sensibles en Syrie

Si les anti-Assad prennent ces sites comme symboles de l'Autorité du pouvoir, alors, ils deviendront des cibles hautement stratégiques. Si les défections d'officiers syriens s'intensifient, les sites ne seront plus gardés d'une main de fer, et les saisies peuvent être abusives, de la part de groupes affiliées à Al Qaeda, venus d’Irak, de Tchétchénie ou d’ailleurs (Arabie Saoudite, etc.). Cela pourrait conduire a des résultats désastreux, y compris, la confiscation des stocks par un nouveau gouvernement radical (pro-Islamiste) ; ou encore la vente et le trafic à des éléments non étatiques, ou groupes criminels organisés.

 

Qui pourrait alors contrôler ces armes mortelles dans un tel chaos ?

Ces armes, entre les mains de ceux que se seront engagés dans une guerre civile, augmenteraient considérablement les risques. Et le danger ne ferait qu’empirer, du fait que certains les ayant en leur possession, ne soient pas pleinement conscients de l'ampleur létales de telles armes.

Imaginons qu’Assad soit évincé, qui prendrait le contrôle de ces armes ?

Des groupes sunnites soutenus par l'Arabie Saoudite (ou/et la Turquie) ? Des milices chiites soutenues par l'Iran (Hezbollah libanais ou Kataïeb irakien...) ? Quels qu'ils soient, il n'est pas du tout certain que les nouveaux venus jouent le pragmatisme qu'Assad affichait à l’extérieur, ni même qu'ils soient en mesure de sécuriser les sites ultra-sensibles qui requièrent des procédures en haute définition.

 

Une intervention contre le régime syrien ne semble pas, pour le moment, à l'ordre du jour, au vu des réactions occidentales. Israël même, techniquement, n'en envisage pas la faisabilité d’une telle opération de grande envergure : fondre sur chacune des cibles à la vitesse de la lumière pour en prendre un contrôle absolu.

Des frappes aériennes ne feraient que répandre ces produits toxiques dans l’atmosphère et ils ne paient pas de taxe à la douane d’aucune frontière. Les sites sont disséminés, en vrac sur le territoire syrien et enterrés, et même si on utilisait des bombes incendiaires de façon a incinérer les agents chimiques, le risque est qu'une quantité non négligeable se disperse et cause des pertes à grandes échelle au delà de la localisation de la cible qu’on cherchait à frapper.

 

      En arrière-fond, se profile aussi, la menace messianique de l'Iran et sa mythologie de l'Imam caché, qui pourrait tenter de se servir de ce territoire comme "écran de fumée toxique", et de départ de missiles, de façon à sanctuariser son propre accès au nucléaire. Au risque de retours de flammes?

 

 

syria-ballistic.gif

 

 

Par Aschkel&Gad

pour aschkel.info et lessakele

 

Reproduction autorisée avec mentions et noms de la source


 

Partager cet article
Repost0
29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 21:51

Ses textes

Bann Gil

 

Il y a peu, lors de son dernier discours, Nasrallah a menacé de mettre la région à feu et à sang si des interventinons se faisaient contre le régime de Damas.

L'arabie se méfie comme de la peste du 'Hezbollah, et surtout de l'Iran et sait que certaines paroles proférées ne sont pas à prendre à la légère.

Retour sur l'épisode des Tours Khobar, et explication de la mise en oeuvre d'un attentat

Aschkel et Gilles

 

 

Hezbollah -  Chronologie de l’attentat des Tours Khobar

par Gilles RAPHEL

 

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

 


Dans la soirée du 25 juin 1996, un attentat au camion-citerne piégé détruisit la résidence des militaires américains des Tours Khobar en Arabie Saoudite. Cet attentat fut commandité et financé par le gouvernement iranien et commis par l’un de ses bras armés, l’organisation terroriste Hezbollah.

Le Hezbollah est une organisation terroriste créée sous l’égide de l’Iran au début des années 1980 au Liban, en Arabie Saoudite, au Koweït, à Bahreïn …, le Hezbollah saoudien ou Hezbollah Al-Hijaz sema et sème toujours la terreur en Arabie Saoudite, cependant ses membres pourchassés dans leur pays ont fréquemment opéré à l’extérieur. Ils s’entraînent au Liban, en Syrie et en Iran. L’ensemble des Hezbollah nationaux répondent au Hezbollah iranien qui n’est qu’une branche de l’organisation terroriste des Pasdaran, les Gardiens de la révolution islamique en Iran, les vrais maîtres de l’Iran.

Le lieu de regroupement du Hezbollah saoudien est à Damas (Syrie), à la Sayyeda Zeinab. La Sayyeda Zeinab, sanctuaire de rencontre shiite reste une place essentielle de recrutement de terroristes pour le Hezbollah Al-Hijaz, de là, ils rejoignent le Liban pour faire leurs classes auprès du Hezbollah libanais, et ce, grâce en grande partie au financement iranien.

Les terroristes concernés :

Ahmed Al-Mughassil, alias Abu Omran, commandant de l’aile militaire du Hezbollah saoudien, en charge des attaques terroristes contre les intérêts américains en Arabie Saoudite, en charge du recrutement, de l’envoi des recrues dans les camps d’entrainements libanais et iraniens, en charge de la surveillance des sites visés, de l’organisation et de la supervision des attaques.

Ali Al-Houri, en charge du recrutement, du transport des explosifs, agent de liaison avec l’ambassade d’Iran à Damas, en charge de la surveillance des sites visés, de l’organisation et de la supervision de l’attaque.

Hani Al-Sayeg, en charge du recrutement, de l’envoi des recrues à l’entraînement au Liban et en Iran, de la surveillance des cibles potentielles et de l’organisation des attaques. Parle le Farsi et est en lien direct avec de hauts militaires du gouvernement iranien.

Ibrahim Al-Yacoub, en charge du recrutement,  de la planification des attaques, agent de liaison entre le Hezbollah saoudien, libanais et les membres du Hezbollah réfugiés en Iran.

Mustafa Al-Qassab, a rencontré Al-Mughassil et sa bande en Iran, tient un rôle important dans l’aile militaire du Hezbollah saoudien.

Sa’ed Al-Bahar, entré au Hezbollah en 1988 après que Al-Yacoub lui a payé un voyage d’études religieuses en Iran. A Damas, se lie d’amitié avec Al-Sayegh qui le présente aux membres influents du Hezbollah et à des officiels du gouvernement iranien, s’est entraîné militairement à Qom (Iran) en 1989 dans un camp des Pasdaran financé par le gouvernement iranien.

Abdallah Al-Jarash, recruté par le Hezbollah au sanctuaire Sayyeda Zeinab de Damas où il rencontre Al-Mughassil, Al-Houri, Al-Yacoub et Al Sayegh. En 1989 il est envoyé au Liban par l’ambassade d’Iran à Damas afin de suivre un entraînement militaire auprès des membres du Hezbollah libanais, devient recruteur suite à cette période, il est aussi agent de liaison avec l’Iran.

Hussein Al-Mughis,  entre en contact, lors d’une visite au sanctuaire Sayyeda Zeinab, avec le Hezbollah durant l’année 1990. Avec l’aide d’Al-Mughassil, il part pour Qom en Iran où il rencontre Al-Yacoub. Durant l’année 1992 Al-Mughassil l’envoie deux semaine au Liban pour suivre un entraînement au maniement des explosifs, devient recruteur par la suite.

Ali Al-Marhoun, rencontre Al-Yacoub à la Sayyada Zeinab à Damas en 1992, est envoyé au Liban par Al-Mughassil pour un endoctrinement et un entraînement terroriste.

Saleh Ramadan, grand admirateur de Khomeini, entre au Hezbollah saoudien grâce à Al-Marhoun, expédié pour entraînement au Liban par Al- Mughassil.

Mustafa Mu’alem, recruté en 1992 par Al-Marhoun, Al-Mughassil l’envoie avec Ramadan au Liban pour un entraînement terroriste.

Fadel Al-Alawe, rejoint le Hezbollah en 1992 à la Sayyeda Zeinab de Damas, recruté par Al-Qassab, expédié pour entraînement terroriste au Liban par Al-Mughassil.

John Doe, membre du Hezbollah libanais, aide le Hezbollah saoudien à la préparation du camion-citerne chargé d’exploser devant la résidence militaire américaine des Tours Khobar.

Le choix de la cible 

Au cours de l’année 1993, Al- Mughassil demande à Al-Qassab, Al-Yacoub et Al-Houri de débuter la surveillance des sites américains en Arabie Saoudite. Al-Qassab et Al-Ycoub passent trois mois à Riyad à surveiller des cibles américaines, ils sont rejoints par Al-Sayegh. Leurs rapports sont donnés à Al-Mughassil, puis transmis au chef du Hezbollah Saoudien Al-Nasser ainsi qu’à des officiels iraniens.

Toujours durant l’année 1993, Al-Yacoub assigne Al-Jarash à la surveillance de l’ambassade des Etats Unis à Riyad, de plus Al-Jarash accompagné d’Al-Marhoun surveilleront le marché aux poissons de Riyad, marché situé près de l’ambassade américaine et fréquenté par des américains. Leurs rapports sont donnés à Al-Yacoub.

Début 1994, Al-Qassab débute la surveillance des Tours Khobar, ses rapports écrits sont transmis à Al-Nasser ainsi qu’aux officiels iraniens.

Fin 1994, Al-Marhoun, Ramadan et Al-Mu’alem débutent leur surveillance de sites américains  à la demande de Al-Mughassil qui en reçoit les rapports. A cette même période, Al-Bahar conduit une opération de surveillance sous la direction d’un officier militaire iranien.

 

Le choix des Tours Khobar

Le complexe des Tours Khobar à Dhahran en Arabie Saoudite est la résidence (entre autres) du personnel militaire de l’armée de l’air américaine.

Durant l’année 1994, suite à une importante surveillance, Al-Marhoun, Ramadan et Al-Mu’alem confirment à Al-Mughassil que les Tours Khobar représentent une importante cible militaire américaine. Immédiatement après, Al-Mughassil finance Ramadan dans le but de trouver un site de cache d’explosifs dans la région. Au cours de cette surveillance, Al-Mughassil dit à Al-Marhoun qu’il a reçu un appel téléphonique d’un officiel du gouvernement iranien requérant des nouvelles de la mission.

La surveillance des Tours Khobar

En 1995, Al-Bahar et Al-Sayegh poursuivent la surveillance de la zone de Jizan (frontière du Yémen, au bord de la Mer Rouge) sous la direction d’un officier militaire iranien ainsi que d’autres sites dans la région de Riyad, leur but étant de collecter un maximum d’information en vue d’une attaque terroriste contre les américains. Al-Sayegh précise que leurs rapports sont transmis à l’officier iranien.

En avril ou mai 1995, Al-Marhoun participe à un entraînement aux explosifs de quatre jours au Liban, financés par le Hezbollah. Il est hébergé chez Al-Mughassil à Beyrouth et Al-Mughassil lui explique que le but du Hezbollah est de chasser les américains d’Arabie Saoudite, il lui précise aussi qu’il a des liens étroits avec des officiels iraniens qui le financent et lui donnent des instructions. Al-Mughassil donne à Al-Marhoun deux mille dollars US en billets de 100$ afin que la cellule de surveillance d’Al-Marhoun puisse poursuivre son activité. Al-Marhoun utilise cet argent pour financer le voyage de retour vers Riyad en compagnie de Ramadan dans le but de poursuivre la surveillance des sites américains.

 

La planification de l’attaque

Au cours du mois de juin 1995, la cellule du Hezbollah composée d’Al-Marhoun, de Ramadan et d’Al-Mu’alem entame une surveillance régulière des Tours Khobar sous la direction d’Al-Mughassil. Ramadan fait un aller-retour vers Beyrouth afin de prendre des instructions d’Al-Mughassil.

A la même période, Al-Mughassil demande à Al-Alawe de conduire un véhicule transportant des explosifs depuis Beyrouth jusqu’en Arabie Saoudite. Al-Alawe effectue la tâche et se rend compte que le véhicule ne contient aucun explosif, Al-Mughassil lui explique que c’était simplement pour le tester.

En octobre 1995 un homme non identifié rejoint Al-Alawe dans son appartement en Arabie Saoudite et lui donne une carte de Khobar en lui précisant qu’Al-Mughassil lui demande de l’apprendre précisément, plus tard, ce même personnage viendra récupérer la carte et laissera à Al-Alawe un parquet d’environ un kilogramme qu’il garde jusqu’à ce qu’Al-Mughassil lui demande de le remettre à un autre homme non identifié. Suivant les instructions, Al-Alawe n’a pas regardé à l’intérieur du paquet.

Fin 1995, Ramadan transmet de nombreux rapports de surveillance à Al-Mughassil à Beyrouth, à cette même période, Ramadan, Al-Marhoun et Al-Mu’alem apprennent que le Hezbollah a choisi d’attaquer les Tours Khobar à l’aide d’un camion-citerne empli d’un mélange d’explosifs et de gasoil.

Fin 1995, début 1996, Ramadan rentre à Beyrouth et rencontre Al-Mughassil pour planifier l’attaque des Tours Khobar au camion-citerne. Al-Mughassil lui précise le rôle de chacun (Ramadan, Al-Marhoun, Al-Mu’alem) et qu’ils auront besoin d’assez d’explosifs pour détruire toute la rangée des bâtiments. Il lui dit aussi que cette attaque permettra aux iraniens de chasser les américains de la région du Golfe.

En janvier ou février 1996, Al-Mughassil se rend à Qatif en Arabie Saoudite et demande à Al-Marhoun de trouver des lieux pour cacher les explosifs. En février, Ramadan rencontre Al-Mughassil à Beyrouth et rentre en Arabie Saoudite avec un véhicule de location empli d’explosifs, véhicule qu’il remet à un homme non identifié à Qatif.

En mars 1996, Al-Mughassil demande à Al-Alawe de conduire un véhicule chargé d’explosifs depuis Beyrouth jusqu’en Arabie Saoudite. Al-Alawe passe par la Syrie, la Jordanie et rejoint la frontière Nord de l’Arabie Saoudite, à Al-Haditha, où il est arrêté le 28 mars par les gardes-frontières saoudiens qui découvrent dans le véhicule 38 kilogrammes de plastic. Les enquêteurs saoudiens arrêtent par la suite Al-Marhoun, Al-Mu’alem et Ramadan respectivement les 6, 7 et 8 avril 1996.

 

Al-Mughassil trouve des remplaçants

Suite à l’arrestation d’Al-Alawe et de la cellule terroriste d’Al-Marhoun, Al-Mughassil se rend en Arabie Saoudite fin avril 1996. Le 1er mai 1996, Al-Mughassil se rend chez Al-Jarash, lui explique qu’il est venu pour un pèlerinage avec un faux passeport, il lui dit aussi l’intention d’attaquer les Tours Khobar, lui demande son aide et lui remet un passeport iranien. Il lui remet aussi le plan de Khobar et lui demande de se tenir prêt à tout moment pour un appel et un passage à l’action

Le 4 mai 1996, Al-Mughassil se rend au domicile d’Al-Mughis et lui remet le plan de l’attaque des Tours Khobar, il lui précise que Al-Jarash, Al-Houri, Al-Sayegh et le Hezbollah libanais l’aideront. Il lui remet de plus le calendrier de la planification de l’attaque afin qu’il  soit caché chez Al-Mughis.

En juin 1996, Al-Houri se rend chez Al-Mughis au moins à deux occasions et l’aide à cacher les explosifs dans différents lieux autour de Qatif, près de Khobar.

 

La fabrication de la bombe

En juin 1996, Al-Mughassil et John Doe se rendent au domicile d’Al-Mughis à Qatif. Toujours début juin,  un autre homme achète un camion-citerne chez un concessionnaire saoudien en utilisant des papiers d’identité volés pour la somme de 75 000 riyals. Durant les deux semaines suivantes, ce même homme travaille dans une ferme isolée à transformer le camion-citerne en camion piégé. Sont présents dans cette ferme Al-Mughassil, Al-Houri, Al-Sayegh, Al-Qassab et John Doe. Al-Mughis se charge du dispositif de mise à feu de la bombe et de la récupération des explosifs cachés en divers lieux pendant qu’Al-Jarash fournit les outils et les câbles électriques.  Durant ce temps, Al-Mughassil prépare aussi les plans d’une attaque contre le Consulat des Etats-Unis à Dhahran en Arabie Saoudite toujours.

Entre le 7 et le 17 juin 1996, la cellule terroriste se retrouve au sanctuaire Sayyeda Zeinab à Damas pour discuter de l’attaque,  sont présents : Al-Nasser (chef du Hezbollah saoudien), Al-Mughassil, Al-Houri, Al-Yacoub, Al-Sayegh, Al-Qassab ainsi que d’autres hauts responsables du Hezbollah saoudien. Al-Nasser précise qu’Al-Mughassil est en charge de l’attaque contre les Tours Khobar.

 

L’attaque de Khobar

Dans la soirée du 25 juin 1996, Al-Mughassil, Al-Houri, Al-Sayegh, Al-Qassab, Al-Jarash et Al-Mughis se retrouvent dans la ferme de Qatif et passent en revue la finalisation de l’attaque.

Peu après 22 heures dans la soirée du 25 juin 1996, Al-Sayegh conduit un véhicule de marque Datsun avec Al-Jarash comme passager. La voiture Datsun entre comme éclaireur dans le parking attenant de l’immeuble 131 des Tours Khobar et se gare dans un coin. Puis entre la voiture qui sera utilisée pour la fuite des terroristes, un Chevrolet Caprice conduit par Al-Mughis avec Al-Qassab comme passager. Al-Sayegh signale que tout va bien en faisant clignoter les feux de la Datsun.

Le camion bombe, conduit par Al-Mughassil avec Al-Houri comme passager se gare juste devant la clôture de l’immeuble 131 des Tours Khobar. Après avoir garé le camion, Al-Mughassil et Al-Houri rejoignent rapidement le Chevrolet Caprice où ils prennent place à l’arrière. Le Chevrolet et la Datsun sortent alors prestement du parking.

Quelques minutes plus tard, le camion piégé explose et dévaste la face nord du bâtiment 131 abritant le personnel militaire américain.

L’explosion a tué 19 membres de l’US Air Force et en a blessé 372 autres.

Partager cet article
Repost0
29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 21:34

 

 

Toronto - Party antisémite

Par David Ouellette

Cet après-midi, les abords du parlement provincial de l’Ontario seront le théâtre d’un rassemblement pour marquer la journée d’Al-Quds (Jérusalem en arabe), une journée de mobilisation islamiste et antisémite créée par le chef de la révolution islamique iranienne, l’Ayatollah Khomeini. Le rassemblement est organisé par laCanada Shia Muslim Organization (CASMO) qui a parrainé le Bateau canadien pour Gaza de l’ONG montréalaise Alternatives.

La journée Al-Quds: célébration islamiste

 Les médias qui rapportent la tenue de rassemblements pour al-Quds de Téhéran à Berlin et de Londres à New York, se limitent à parler de « journée de solidarité » avec les Palestiniens.

Pourtant, lorsque Khomeini désigne en 1979 le dernier vendredi du Ramadan comme la journée al-Quds il appelle non seulement « tous les musulmans du monde et les gouvernements islamiques à s’unir pour trancher la main de l’usurpateur (Israël) et de ses supporteurs », mais il prie « dieu tout-puissant pour la victoire des musulmans sur les infidèles ». Khomeini déclare que la journée marque surtout la grande marche de sa révolution islamiste dans le monde:

La religion doit être la religion de dieu et l’islam est la religion de dieu et donc l’islam devrait marcher sur toutes les régions du monde. La journée d’Al-Quds est le jour pour annoncer une telle chose, le jour pour annoncer ‘Musulmans, marchez!’. La journée d’Al-Quds ne se confine pas à la seule Palestine, c’est le jour de l’islam, le jour du gouvernement islamique, le jour où le drapeau d’une république islamique devrait être hissé dans tous les pays, le jour où les superpuissances devraient comprendre qu’elles ne peuvent plus marcher sur les pays islamiques. (source)

La journée Al-Quds: célébration antisémite

 Bien que la journée al-Quds se prétende « antisioniste », il s’agit essentiellement d’une célébration de l’antisémitisme islamiste. Khomeini était un adepte desProtocoles des sages de Sion, ce faux document antisémite créé par la police tsariste prétendant dévoiler un complot juif de domination mondiale. Dans son manifeste pour un gouvernement islamique (1977), Khomeini écrit:

Nous devons protester et nous assurer que les gens prennent conscience que les Juifs et leurs supporteurs étrangers sont opposés aux fondations mêmes de l’islam et souhaitent établir la domination juive sur le monde entier. Comme ils sont un groupe de gens rusés et ingénieux, je crains – dieu nous en préserve! – qu’ils puissent un jour atteindre leur objectif et que l’apathie que certains d’entre nous exhibons puisse permettre à un Juif de nous gouverner un jour. Que Dieu nous préserve de voir un tel un jour! (source)

Édition française des Protocoles des sages de Sion

En 1977, Khomeini exprimait encore le fond de sa pensée sur les Juifs sans recours à l’euphémisme « sioniste ». Après la révolution, il commencera à substituer « sioniste » à « juif », question de ne pas heurter de plein fouet les sensibilités de ses sympathisants anti-impérialistes occidentaux, dans le même temps que son régime commençait à disséminer le ditsProtocoles en Iran et de par le monde.

Reste que la substitution du terme « sioniste » à « juif » fera recette pour dissimuler l’essence antisémite du discours « antisioniste ». Il suffit de lire les dernières déclarations de Mahmoud Ahmadinejad à l’occasion de la journée d’al-Quds pour se convaincre que le discours « antisioniste » demeure tributaire des Protocoles, de la réduction nazie des Juifs à une pathologie virale et du plus ancien des attributs judéophobes, celui du Juif comme ennemi du genre humain:

D’un côté nous avons le régime sioniste comme axe mondial de brigands et d’assassins et de l’autre nous avons la journée al-Quds qui est l’axe de ceux qui recherchent la liberté, la justice et la fin de la suppression. (source)

L’Iran croit que quiconque est pour l’humanité devrait aussi être pour l’éradication du régime sioniste. (source)

Le régime sioniste est un centre de microbes et de cellules cancéreuses et s’il existe, ne serait-ce que dans une petite partie de la Palestine, il se mobilisera une nouvelle fois et blessera tout le monde. (source)

L’établissement du régime sioniste repose sur de nombreuses escroqueries et mensonges et l’un des plus grands mensonges fut l’Holocauste. (source)

Aujourd’hui, la journée d’al-Quds est célébrée dans plusieurs grandes villes occidentales. Et ce ne sont plus seulement les islamistes d’obédience khomeiniste qui y accourent. En effet, tant les militants de la gauche radicale que ceux de l’extrême-droite en sont. En 2009, la Deutsche Volksunion, parti xénophobe allemand et d’ordinaire anti-musulman, publie un communiqué de solidarité avec le rassemblement pour la journée al-Quds à Berlin:


De plus, le sionisme est une question d’envergure mondiale qui touche la vie de tous les peuples. La solidarité internationale de tous les patriotes est donc plus que de rigueur. Nous avons à coeur d’annoncer la manifestation pour la journée de Jérusalem qui aura lieu samedi prochain et appelons (nos sympathisants) à s’y joindre dans la dignité.(source)

La journée al-Quds à Toronto et le Bateau canadien pour Gaza

La Canada Shia Muslim Organization (CASMO), sorte d’organisation parapluie d’association chiites canadiennes, organise donc depuis quelques années des rassemblements publics à l’occasion de la journée d’al-Quds. Les célébrations de l’événement étaient auparavant fort discrètes et confinées à de rares mosquées.

À gauche, Ali Mallah, administrateur d'Alternatives, Journée d'al-Quds, Toronto, 2009.

Bien que CASMO dise s’opposer à l’antisémitisme et au racisme sur son site web, elle a publié en avril dernier une vidéo de l’ancien sorcier impérial des chevaliers du Ku Klux Klan, David Duke. Intitulée « Mubarak and the Fall of of the Zionist Running Dogs! » (« Moubarak et la chute des laquais sionistes! »), la vidéo présente les théories du propagandiste américain raciste sur son sujet fétiche: le complot juif de domination mondiale. L’antisémitisme virulent de David Duke lui a même valu une invitation à la conférence négationniste organisée par le régime iranien en 2006.

CASMO n’a retiré la vidéo antisémite qu’après avoir été exposée par le National Post.

CASMO a aussi parrainé le controversé Bateau canadien pour Gaza, une mission dite humanitaire aux allures de campagne de relations publiques pour le régime du Hamas. Le coordonnateur principal et collecteur de fond pour le Bateau était l’ONG montréalaise Alternatives. Un administrateur d’Alternatives, Ali Mallah, a assisté au rassemblement pour al-Quds de 2009 tandis qu’une des principales organisatrices, Sandra Ruch y a prononcé un discours appelant la société canadienne à se lever pour briser le siège israélien contre le Hamas.

Sandra Ruch, organisatrice du Bateau canadien pour Gaza, Toronto, 2009. Source: http://www.youtube.com/watch?v=viHIofn43ds

Si l’idée que l’antisionisme soit un nouvel avatar de l’antisémitisme suscite davantage d’indignation que les alliances sulfureuses des Alterhumanitaires, voire les déclarations incendiaires d’Ahmadinejad, c’est peut-être bien parce que « l’antisionisme radical fonctionne dans le cadre d’un messianisme politique centré sur la ‘libération’ du peuple palestinien, imaginé comme promesse de libération finale du genre humain » (Pierre-André Taguieff, Israël et la question juive, 2011).

Partager cet article
Repost0
29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 17:09

 

 

 

Colis piégé et menaces terroristes pour empêcher le rassemblement de soutien à Israël à Paris ! Par Jean-Marc Moskowicz

 

 

Donc si nous nous comprenons bien la situation, d'honnêtes gens manifestent contre le terrorisme sanguinaire du 'Hamas et auprès groupes qui s'attaquent à des populations civiles innocentes,  et sont elles-mêmes menacées de subir le terrorisme et ce sur le sol français.!!!

Aschkel

 

 

Dimanche 28 août 2011, à l’appel de la Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël, d’Europe Israël, de l’UPJF, de la LDJ, du BNVCA environ 500 personnes se sont rassemblées pour manifester leur soutien à Israël et protester contre les attentats terroristes à Eilat au mois d’août.

Un colis piégé a été trouvé par la Police sur le lieu du rassemblement, près de l’Ambassade d’Israël, une heure avant le rassemblement. Les services de déminage de la Police ont aussitôt pris en charge ce colis piégé afin de sécuriser le lieu du rassemblement.

Ainsi il apparait que certains groupuscules islamo-terroristes veulent empêcher que se tiennent des manifestations de soutien à Israël sur le sol français !

Un groupe d’islamiste est d’ailleurs venu tenter de provoquer les participants  mais, devant l’imposant service d’ordre assuré par le SPCJ et la LDJ ainsi qu’un important dispositif de Police, les islamistes ont dû faire demi-tour…

Depuis une semaine sur des Facebook des groupuscules islamistes appelaient à venir empêcher ce rassemblement avec pour slogan : « Nous musulmans, nous ne pouvont laisser cette mascarade se produire sous NOS yeux. ».

Ci-dessous les menaces de l'un des groupes islamistes les plus actifs sur Facebook:F.D.M.I. (Force de Défense Musulmane sur Internet)

Menaces islamistes


Malgré ces menaces, un large public s'est réuni pour manifester son soutien à Israël face à ces nouveaux crimes terroristes qui ont fait plusieurs victimes ces dernières semaines à Eilat et dans diverses villes d'Israël qui ont reçues plus d'une centaine de roquettes tirées par les terroristes du Hamas de la bande de Gaza.

Lors de ce rassemblement plusieurs personnalités ont pris la parole pour dénoncer l’escalade terroriste du Hamas qui n’a de cesse de répéter qu’il refuse à Israël le droit d’existence et que son seul objectif est la destruction de l’Etat Hébreu. On prit la parole :

  • Richard ABITBOL, Président de la CJFAI.
  • Danièle KAPLAN, Secrétaire d’Europe Israël.
  • Claude BAROUCH, Président de l’UPJF.
  • Rudy pour la LDJ.
  • Véronique MAZAL pour le LIBI.
  • Sylvain pour le BNVCA.
  • Josiane SBERRO pour Primo.info et France Israël.

Etait également présent Jean-François TOUZE pour soutenir Israël, Président des nuveaux républicains.

Voici quelques photos du rassemblement :

A Londres se tenait également un rassemblement de soutien à Israël le même jour.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Trafalgar Square pour manifester leur soutien à Israël et protester contre les attentats terroristes à Eilat.

Voir l'article ci-contre: Israel’s supporters out in force in Trafalgar Square.

   
Partager cet article
Repost0
28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 16:07

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 12:50

 

 

ANALYSE A LA UNE

 

Le fief terroriste échappe de justesse à Plomb Durci II : le Hamas panique et implore une trêve.


 

 

Par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

 

 

Selon Alex Fishman (ICI), le Ministre de la Défense, Ehud Barak, est arrivé à la table du Cabinet restreint, samedi 20 août, pour y déposer un document détaillé, intitulé : « Opération Sud », remake approfondi de « Plomb Durci ». Ce plan d’attaque très complet n’attendait plus que l’approbation des autres décideurs pour entrer en vigueur immédiatement et frapper, un à un, tous les leaders des groupes palestiniens et leurs infrastructures, à commencer par le tête de liste : le Hamas.


 

 

 

L’opération ne devait pas se limiter à une pure et simple réplique à l’attentat complexe de l’autoroute d’Eilat. Elle n’avait rien d’un coup de colère, mais les cibles désignées avaient toutes les chances d’entraîner un embrasement régional. Plus aucun dirigeant à Gaza n’était couvert par une immunité quelconque. Haniyeh, en premier lieu, aurait donc sauté, et ainsi de suite, par effet domino. Les cibles, l’échelle, le timing n’aurait laissé aucun espace de respiration au Hamas pour seulement envisager de lancer ses propres répliques. Le week-end entier a été consacré, aux Quartiers-généraux, à la préparation de cet ouragan. Le personnel y a travaillé jour et nuit et dormait à même les bureaux. On s'est souvenu, bien sûr, de la posture arrogante et du climat de totale improvisation qui avaient prévalu lors de la Seconde Guerre du Liban, sur cette même impulsion de frapper, sans laisser le temps à l’adversaire d’y parer. On avait alors mal calibré ses conséquences, sur la sécurité intérieure face aux répliques de l’ennemi, l’équipement insuffisant des forces et la logistique, la pleine coordination entre les différents corps d’armée impliqués…  Rien de cela, cette fois-ci, le moindre détail entrait en prévision, avant que le document ne soit déclaré opérationnel et présentable face à l’échelon politique.


 

 

Une autre leçon tirée de la misérable performance du Commandement au Liban contre le Hezbollah est qu’une telle opération doit débuter par le déclenchement d’une pleine puissance de feu : elle dégage le front intérieur en empêchant qu’il n’en subisse le contrecoup d’un feu adverse organisé et relativement précis. C’est l’option choisie pour la première opération Plomb Durci, qui a infléchi drastiquement et en relativement peu de temps, la capacité de répliquer, chez les artilleurs du Hamas en fuite pour échapper à leur juste châtiment.


 

 

 

Que voulez-vous savoir, au juste?

 

 

La grande majorité des forces opérationnelles israéliennes étaient déjà prévenues et prêtes à être enrôlées pour cette mission, les unes après les autres. Toute l’armée régulière a été placée en état d’alerte pour intervention imminente, dès ce samedi 20. Les escadrilles aériennes mettaient les derniers préparatifs au point. Ce délai nécessaire à la planification militaire laissait juste un temps de battement à la diplomatie de façon à s’organiser pour tenter d’éviter encore la conflagration foudroyante et chercher une alternative. Ces négociations de la dernière chance restent entre les mains de l’Egypte et des Etats-Unis.

 

Dès jeudi après-midi, peu de temps après les attentats d’Eilat, les stratèges ont commencé à plancher sur la priorisation des frappes à mener. Au départ, il a surtout été question de cibles du Jihad Islamique et des Comités populaires de la Résistance. Les destructions imposées à certaines infrastructures du Hamas l’étaient à titre indicatif, lui faisant comprendre qu’il reste tenu pour seul responsable de toute attaque provenant de Gaza.

 

Peu de temps après, le haut échelon des Comités populaires était liquidé par une frappe chirurgicale. Les chefs du Hamas, politiques ou militaires ont immédiatement compris qu’Israël était déterminé à frapper. Tous se sont alors rapidement disséminés vers des planques, pour éviter d’être la prochaine tête sur la liste. Seuls des porte-parole de second plan se sont vus confier la tâche de s’expliquer face aux caméras.

 


 IDF strike in Gaza (Photo: AP)

Jihad! Jihad! Jihad!

 

 

Les prochaines cibles étaient, effectivement, les cerveaux du Hamas. A ce stade, l’hypothèse logique restait que ceux qui tiennent les rênes à Gaza ne pouvaient pas ne pas savoir ce qui allait se passer en lisière d’Eilat le 18 août. Des réunions stratégiques hebdomadaires rassemblent les diverses factions autour de la même table. Les relations de vassalité sont telles entre les clans qu’il paraissait impensable qu’il n’en soit pas allé ainsi, cette fois-là.

 

Ce point de départ, clé de l’opération à venir, a rétrospectivement été remis en cause par les experts sécuritaires d’Israël. Au grand étonnement des meilleurs spécialistes, tout concordait pour démontrer que les préparatifs de l’attentat ont été menés dans le dos du Hamas. Soudain, l’Iran et la Syrie ne confient plus directement les tâches à cette succursale des Frères Musulmans, tombée sous le charme de la « Nouvelle Egypte ». Il leur faut d’autres exécutants totalement soumis à leurs impulsions et à leur mode de fonctionnement.

 

Iron Dome missile defense system (Photo: Avi Roccah)

Dôme de fer. 


Quoi qu’il en soit, le compte à rebours avait déjà commencé. Des réservistes d’unités combattantes étaient appelés en renfort. Samedi 20 au soir, 24h seulement séparait Gaza de l’offensive à grande échelle qui allait lui passer l’envie de se lancer dans des attentats hasardeux. Dans la nuit, les chefs du Hamas comprenaient que le sablier fuyait du mauvais côté. C’est alors qu’ils ont appelé toutes les factions à un cessez-le-feu unilatéral, sous tutelle égyptienne.

 

A ce moment-là, les décideurs israéliens ont perçu la confusion qui régnait au Hamas. Des tirs de roquettes persistaient sur Ofakim et BeerSheva, qu’il ne controlait pas. Il déléguait des responsables pour infléchir la volonté des cellules du Jihad Islamique et leur intimer de stopper ces tirs. Les envoyés du Hamas étaient déjà au Caire pour trouver une sortie de crise rapide, et le haut-commandement de Tsahal en était virtuellement informé en temps réel.


 

Don't want to be blamed for botched statehood bid. Haniyeh and Abbas (Photo: Reuters)

Rira bien qui rira le dernier...

 

Dans la perspective du groupe islamiste dominant, il ne souhaitait pas porter la responsabilité de l’échec de la tentative d’Abbas devant l’ONU, en septembre et de la division du camp palestinien qui s’accentuerait alors. De plus, sa situation économique empire, les salaires ne parviennent plus d’Iran : le groupe est sanctionné pour ne pas ouvertement soutenir la répression en Syrie. Ses hommes risquaient donc de répondre de façon plus évasive encore à un ordre quelconque de faire face à Israël au péril de leur vie. Mieux vaut, pour lui, faire traîner les choses dans la négociation sur Guilad Shalit. L’autre crainte est que l’Egypte ferme, purement et simplement, le passage de Rafah, le privant de l’autre voie d’approvisionnement. Et la seule interprétation qui tienne, lorsqu’Israël évoque une « réplique disproportionnée » aux tirs de roquettes, correspond à une vaste opération au sol visant à l’éradiquer.


 

Ismaïl Haniyeh n’a osé sortir de son bunker que le mardi suivant. Tous les autres dirigeants de premier plan du Hamas et du Jihad islamique sont toujours aux abris, parce qu’ils ont quelque chose à se reprocher, de toute évidence. Les éliminations d’Asmar et de plusieurs autres artificiers et contrebandiers du Jihad, à cheval sur la frontière du Sinaï, se poursuivront. Le message est que ces frappes chirurgicales ne sont pas limitées dans le temps, même si elles se paient de nouveaux tirs de roquettes sur le Sud israélien.

 

 

Américains et Egyptiens ont demandé à Israël d’adhérer à la proposition de trêve du Hamas, depuis la nuit du samedi 20. L’Egypte s’est engagée à infléchir progressivement l’importance des manifestations de rue anti-israéliennes au Caire. Sans la suspension de l’opération prévue, le Caire affiche qu’il n’est ni en mesure d’accomplir pleinement son rôle de médiateur à l’égard du Hamas, ni de réellement contenir les émeutes en Egypte qui suivraient immédiatement une entrée en force de Tsahal à Gaza.

 

Au grand conseil de Jérusalem, d’autres risques ont été évoqués : une position de faiblesse médiatisée et de mise en accusation d’Israël, à la veille de l’escapade d’Abbas à l’ONU, ne serait pas de bonne augure. Des états hésitants y trouveraient facilement une occasion de sanctionner, à nouveau, l’Etat hébreu. D’autre part, de nombreux pays alentour sont en situation d’extrême fragilité, en cas d’embrasement : comme la Jordanie, qui risque, chaque jour, un coup de force des Islamistes pro-Hamas. La Turquie joue un rôle accru à Gaza et les relations ne pourraient alors que s’envenimer un peu plus avec Ankara.

 

Le consensus est demeuré difficile à trouver, lors de cette réunion au sommet. Le Shin Bet, malgré tous les effets secondaires passés en revue, quant à l’hostilité régionale, s’affichait partisan de frapper vite et fort. Il s’est engagé à apporter les moindres détails des planques des principales cibles. Le renseignement militaire a fait pesé que le Hamas n’a, pour ainsi dire, pas déclenché une seule roquette, durant toute la durée des attaques contre les villes du Sud. C’est la première fois, dans toute l’histoire du conflit, que ses infrastructures sont touchées, des hommes à lui sont tués et que le groupe d’Haniyeh n’ose pas même lever un petit doigt pour s’y opposer ni chercher à les venger. Si le Hamas se couche, selon de hauts-gradés, la panique qui s’est emparée de ses chefs démontre que la dissuasion d’Israël marche bien et que seuls les commandos-suicide pro-iraniens sont disposés au sacrifice.

 

En milieu de semaine, le niveau d’alerte a baissé d’intensité. Puis, d’autres renseignements sont arrivés, au sujet de la préparation de nouveaux attentats du type de ceux d’Eilat. A la même période, fin de la semaine précédente, le Shin Bet a capturé 150 membres du Hamas dans le secteur d’Hébron, en Judée-Samarie. C’est la plus grosse opération du genre, depuis le pic d’alerte de la IInde Intifada, en 2002.

 

Devant parer à toute éventualité en septembre, Tsahal vit actuellement à plein régime et l’armée n’échappera pas à la nécessité d’affecter des réservistes aux diverses missions prévisibles. Quoi qu’il en soit, de la même façon qu’Israël était sur le point de déclencher la guerre, samedi en huit, le même scénario est sur le point de tomber comme un couperet sur les têtes terroristes, à tout moment, dans les temps à venir.

 

Le programme est fin prêt, il n’attend que le signal qu’il est grand temps d’en finir avec la Qalifat gaza-sinaïtique d'Haniyeh.

Partager cet article
Repost0

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories