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Darfour - Quand la Cour pénale internationale défie la communauté internationale Mahor Chiche, Président De L'association Sauver Le Darfour (http://www.sauverledarfour.eu/appel.php) Et Avocat Au Barreau De Paris |
Le Devoir, 29 Juillet 2010 |
Dans son mandat d’arrêt en date du 4 mars 2009, la CPI a estimé qu’il existe des motifs raisonnables de soupçonner le président El-Béchir d’être pénalement responsable, en tant qu’auteur ou coauteur indirect, pour cinq chefs de crimes contre l’humanité et deux chefs de crimes de guerre. Dans son mandat d’arrêt en date du 4 mars 2009, la CPI a estimé qu’il existe des motifs raisonnables de soupçonner le président El-Béchir d’être pénalement responsable, en tant qu’auteur ou coauteur indirect, pour cinq chefs de crimes contre l’humanité et deux chefs de crimes de guerre. Depuis le procès de Nuremberg, la justice internationale moderne se construit à petits pas, accordant une place prépondérante à la notion de droits de la personne et de droit d'ingérence. Cambodge, Sierra Léone, Bosnie, Rwanda, autant de lieux de conflits modernes qui ont encouragé l'émergence d'une justice internationale indépendante des États-nations. La création de la Cour pénale internationale (CPI), première juridiction pénale internationale permanente, est venue parachever cette construction du droit pénal international; la Cour a pour fondement juridique le statut de Rome, signé le 17 juillet 1998 par 120 États, et entré en vigueur le 1er juillet 2002, après sa ratification par 60 États. La CPI «peut exercer sa compétence à l'égard des personnes pour les crimes les plus graves ayant une portée internationale». Le président américain Barack Obama, qui s'était engagé pour le Darfour durant sa campagne présidentielle et dont l'administration étudie une possible adhésion des États-Unis à la CPI, a déclaré le 11 juillet 2009: «Quand on a un génocide en cours au Darfour ou des terroristes en Somalie, il ne s'agit pas seulement de problèmes africains, ce sont des défis lancés à la sécurité internationale et ils réclament une réponse internationale. Et c'est pourquoi nous nous tenons prêts à être des partenaires, à travers l'action diplomatique, l'assistance technique et le soutien logistique et nous soutiendrons les efforts visant à faire juger les criminels de guerre.» La CPI a décidé de montrer la voie du sursaut à la communauté internationale en incriminant le 12 juillet 2010 le président Omar el-Béchir de génocide. Recherches laborieuses La situation au Darfour a été déférée à la CPI par la résolution 1593 du Conseil de sécurité des Nations unies, le 31 mars 2005. Dans son mandat d'arrêt en date du 4 mars 2009, la Cour a estimé qu'il existe des motifs raisonnables de soupçonner le président El-Béchir d'être pénalement responsable, en tant qu'auteur ou coauteur indirect, pour cinq chefs de crimes contre l'humanité (meurtre, extermination, transfert forcé de population, torture et viol) et deux chefs de crimes de guerre (attaques intentionnelles contre des civils et pillage). Concernant la qualification de génocide, la difficulté juridique résidait jusqu'à présent dans la démonstration de l'existence de l'élément intentionnel, ce qui expliquait le rejet de la requête du procureur de la CPI en ce qui concerne la charge de génocide. Le procureur Luis Moreno-Ocampo a alors persisté dans son travail laborieux de récolte de témoignages de victimes et de preuves afin d'inculper le président soudanais Omar el-Béchir de génocide. Le 12 juillet 2010, les magistrats de la chambre préliminaire 1 de la CPI ont délivré un nouveau mandat d'arrêt intégrant l'accusation de génocide prévue à l'article 6 du statut de Rome; le président soudanais serait responsable entre 2003 et 2005 du meurtre d'au moins 35 000 civils des trois ethnies Four, Masalit et Zaghawa, et de l'expulsion et du viol de centaines de milliers d'entre eux. Le conflit du Darfour a déjà fait depuis 2003 plus de 400 000 morts et 2,7 millions de déplacés. Obstacles Omar el-Béchir est le quatrième chef d'État en exercice à être poursuivi par la justice internationale. Lors du scrutin contesté d'avril 2010, Omar el-Béchir a été, en l'absence de la participation des partis d'opposition, réélu; la CPI engage ainsi sa crédibilité en incriminant le potentat soudanais et en réclamant de fait à tous les États parties au statut de Rome son interpellation. La décision du 12 juillet dernier de la CPI défie la communauté internationale et sa réalpolitik; ce nouveau mandat accentue la pression pour l'arrestation du potentat el-Béchir et complique singulièrement le statu quo mal assumé dans lequel les chancelleries s'étaient installées. Le concept de responsabilité de protéger implique qu'à la suite de la qualification de génocide, les États membres de l'ONU ont désormais l'obligation d'agir avec détermination pour protéger les populations civiles soudanaises. Le Soudan n'est pas partie à la Convention sur le génocide et risque d'entraver encore plus l'aide internationale (en 2009, 13 ONG internationales actives au Darfour avaient été expulsées en réponse au mandat d'arrêt de la CPI), mais les principes reconnus par les nations civilisées, jus cogens, s'imposent à tous les États. La Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique, l'Union africaine et la Chine continuent de soutenir Omar el-Béchir dans son bras de fer contre la CPI. L'administration du président Obama ménage quant à elle ostensiblement le régime de Khartoum. Malgré les exactions qui continuent (plus de 200 morts selon la MINUAD au mois de juin dernier), les États-Unis souhaitent préserver le maintien de l'accord de paix Nord-Sud et continuer à bénéficier de la coopération du Soudan dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Réalpolitik contre justice universelle. Le temps de l'action Il est temps que les résolutions de l'ONU déjà votées soient appliquées, la qualification de génocide des crimes commis l'autorise et le commande. Le temps de la diplomatie de velours est révolu: six ans après le début des massacres, la responsabilité du président soudanais, de son armée et de ses milices Janjawids est enfin recherchée par la justice internationale. Cette décision de la Cour pénale est courageuse, elle détonne avec la réalpolitik des gouvernements, elle rappelle qu'au Darfour, il y a bien des bourreaux et des victimes. Le chercheur Marc Lavergne a depuis longtemps qualifié de «Munich tropical» cette obsession des Occidentaux à chercher un compromis entre le gouvernement soudanais et les groupes rebelles. Il convient désormais de faire de la responsabilité de protéger une réalité. La CPI a donné les fondements juridiques à une telle démarche. La communauté internationale, à commencer par les États connus pour leur attachement au respect des droits de la personne, doit désormais se mobiliser pour améliorer la situation humanitaire et sécuritaire de la région et pour faire enfin cesser les massacres au Darfour et l'impunité de leurs auteurs. *** Mahor Chiche, Président de l'association Sauver le Darfour (www.sauverledardour.eu) et avocat au Barreau de Paris |
Le 31 mai dernier, la ville d'Oum el-Fahm a bien failli connaître des émeutes de grande envergure.
Le chef du Mouvement islamique nord, Sheikh Raëd Salah, "a véhiculé un message ferme aux éléments externes qui tentent d'inciter les Arabes israéliens aux violences."
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST
C'est une rumeur qui a mis le feu aux poudres : au cours des heures qui ont suivi l'épisode de la flottille pour Gaza, on a laissé entendre que le cheikh Raed Salah, dirigeant de la section Nord du Mouvement islamique, avait trouvé la mort à bord du Mavi Marmara.
A Oum el-Fahm, fief de cette section, la fausse nouvelle a incité des dizaines de jeunes cagoulés à aller agresser les gardes-frontières à coups de pierres. "S'il s'avère que le cheikh Salah a été blessé, il y aura de gros problèmes, non seulement ici, mais dans toutes les zones arabes", affirmait alors Ibrahim Mahajane, un habitant de la ville, témoin de cette agitation. "Salah est notre chef, et pas seulement ici, mais pour tous les Arabes d'Israël."
Une fois revenu, acclamé en héros, dans sa ville de Galilée, Salah a prononcé devant les habitants un discours enflammé, prédisant que le sionisme allait "mourir en Turquie".
Naissance d'un mouvement de l'extrême
Créé en 1971 par le cheikh Abdullah Nimr Darwish, le Mouvement islamique devient vite une force dominante au sein de la communauté arabe, détrônant les mouvements nationalistes laïcs et prônant des doctrines islamistes.
En 1996, deux sons de cloche se font entendre en son sein quand il s'agit de décider de participer, ou non, aux élections israéliennes. Deux factions se fondent alors : la section Sud, plus modérée, représentée par les députés arabes de la Knesset, tandis que, conduite par Salah, la Section Nord refuse de s'insérer dans la démocratie israélienne.
Tout au long des années 1990, le Shin Bet (l'Agence de sécurité intérieure) surveille et dissout plusieurs organisations dirigées par la section Nord qui, sous couvert d'œuvres caritatives, transfèrent de l'argent au Hamas en Judée-Samarie. Aujourd'hui, le Shin Bet maintient sa vigilance sur la section Nord et sur Salah.
Ce dernier, qui a séjourné en prison pour avoir transféré des fonds au Hamas, est régulièrement arrêté et interdit d'entrée à Jérusalem pour cause d'incitation à la violence. L'organisation qu'il dirige est désormais décrite par les spécialistes de la sécurité intérieure comme la branche israélienne des Frères musulmans.
"Le Mouvement islamique est une faction de l'organisation régionale des Frères musulmans, une sorte de petite sœur du Hamas", explique Ely Karmon, expert à l'Institut du contre-terrorisme
du Centre interdisciplinaire (IDC) d'Herzliya.
"Il fonctionne de la même façon que le Hamas avant 1987, avant le déclenchement de la première Intifada et la décision stratégique de cette organisation de recourir au terrorisme."
Aujourd'hui, le Mouvement islamique s'est donné pour mission d'endoctriner les Arabes israéliens. Son objectif : en faire des adeptes de l'idéologie islamiste - une action qu'il nomme da'wa. Il entend par ailleurs affronter Israël sur le terrain de la rhétorique.
Salah, un pro des médias et du droit
Spécialiste de la manipulation des médias, Salah laisse rarement passer plus de quelques semaines sans faire parler de lui ou de son mouvement dans les gros titres. Fin juin, le cheikh Kamal Hatib, son adjoint, a conduit une délégation dans un hôpital turc, où il a rendu visite aux membres de l'IHH (ONG islamiste turque) blessés dans l'assaut du Marmara. Un événement suivi par plusieurs appels de Salah à envoyer d'autres flottilles à Gaza et l'assurance que lui-même y prendrait part.
Début juin, la militante israélienne d'extrême-gauche Tali Fahima se convertissait à l'islam, à Oum el-Fahm. Elle avait été contactée par le cheikh Youssouf Elbaz, du Mouvement islamique lui aussi. Tali Fahima avait auparavant séjourné en prison pour avoir illégalement transmis des informations à Zakaria Zubeidi, commandant des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa.
"Le système de da'wa et les principes du Mouvement islamique sont identiques à ceux du Hamas et viennent des Frères musulmans", explique Reouven Paz, directeur du Projet d'études des mouvements islamistes au Gloria Center, basé à l'IDC d'Herzliya. Il ajoute néanmoins que la section Nord ne prône pas le terrorisme "et s'efforce autant que possible de ne pas sortir du cadre de la loi. Il lui arrive certes de franchir les limites, mais il s'agit surtout d'actes commis par... le cheikh Salah en personne." Si le Mouvement islamique n'a pas pour mission de préparer une génération de djihadistes, il travaille en revanche à instiller chez les Arabes israéliens des idées qui les poussent ensuite à s'opposer à l'existence d'Israël en tant qu'Etat juif, précise Paz.
"Il ne constitue certes pas une organisation terroriste à proprement parler", insiste Karmon, "mais il a joué un rôle prépondérant dans l'incitation à la violence et a été à l'origine des événements qui ont mené à la deuxième Intifada."
"Dans les années 1990, le Mouvement islamique a ainsi créé une immense mosquée souterraine au Mont du Temple (dans les étables de Salomon), tout en répétant à qui voulait l'entendre qu'Israël cherchait à détruire la mosquée d'al-Aqsa. D'où le nom d'Intifada d'al-Aqsa", souligne-t-il encore. Selon lui, le Mouvement islamique a beaucoup poussé les Palestiniens et les Arabes israéliens à recourir à la violence.
Un saboteur sous haute surveillance
A l'intérieur des frontières d'Israël, ces incitations ont conduit aux affrontements d'octobre 2000, dans la région de Wadi Ara, entre Arabes israéliens et forces de l'ordre. 13 manifestants avaient alors trouvé la mort. "A cette époque", rappelle Karmon, "le gouvernement et la police ne savaient pas quelle attitude adopter face au Mouvement."
Plus récemment, Salah aurait joué un rôle important dans l'affaire de la flottille. "C'est lui qui a renseigné les membres turcs de l'IHH qui s'en sont pris violemment aux soldats de Tsahal. Il se heurte systématiquement au personnel de sécurité et aux autorités politiques. Salah est un saboteur qui cherche la destruction d'Israël en tant qu'Etat juif. Ses incitations à la haine sont très graves et son mouvement très dangereux.
Si Paz reconnaît que la Section Nord a effectivement mis en péril la sécurité d'Israël dans une certaine mesure, il ajoute que les chances du mouvement de rallier la majorité des Arabes israéliens à sa cause sont assez faibles.
"Ces dernières années, la majorité de ses efforts subversifs concernaient Jérusalem et le Mont du Temple.
Pour le moment, les autorités surveillent de très près Salah et son organisation, sans tomber dans les pièges des "coups de pub" qu'il ne cesse de tendre à l'Etat. Le Shin Bet et la police se réunissent régulièrement pour évoquer les activités du Mouvement islamique, et en particulier celles de la section Nord, qui ressemblent souvent comme deux gouttes d'eau à ce qu'étaient, par le passé, les actions du Hamas.Mais, là encore, il ne représente pas une menace réelle. Le fait même que la section Nord se soit donné pour principe de boycotter les élections à la Knesset a pour effet de l'empêcher de trop étendre son influence", poursuit Paz.
Jusqu'à présent, Israël s'est gardé de mettre l'organisation hors-la-loi. "A ce stade, je n'en vois pas l'utilité", explique Paz. "J'imagine qu'à l'approche des prochaines élections, la droite va pousser dans ce sens, mais, si la nature des activités de la section Nord ne change pas, je suis sûr que Haute Cour rejettera une telle initiative."
Karmon ne partage pas la sérénité de Paz. Pour lui, le moment est venu d'interdire la Section Nord. "En Espagne, qui est un pays démocratique, l'ETA a été interdit", argumente-t-il. "On a même envoyé derrière les barreaux des militants pro-ETA qui manifestaient devant les prisons espagnoles contre l'incarcération de membres de l'organisation. Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas faire la même chose ici..."
Mardi 13 juillet, la cour d'appel de Jérusalem a réduit la peine de Raed Salah. Il avait été condamné pour l'agression d'un officier de police en 2007. Sa sentence est passée de 9 à 5 mois de prison.
"Mes soeurs musulmanes, accrochez-vous à vos hijab, même s'il vous en coûte de votre argent, de votre éducation et de vos emplois. Vous êtes des mujahedat (combattantes de la guerre sainte) dans le plus important des champs de bataille", a-t-il ajouté.
Le numéro deux d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a dénoncé le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral dans l'espace public en France, appelant les musulmanes à résister quel qu'en soit le prix, dans un nouvel enregistrement audio mis en ligne mardi.
"En France, la pionnière de la laïcité, une guerre manifeste et éhontée est en cours contre le hijab (qui couvre corps et chevelure) et le niqab (qui couvre le corps et le visage)", a-t-il dit dans un enregistrement posté sur un site islamiste.
"Ce que la France fait, et qui se répand à travers l'Europe et les pays occidentaux, devrait nous inciter à nous accrocher à notre vraie religion face à leurs idéologies déviantes", dit Zawahiri dans ce message dont l'authenticité n'a pu être attestée.
"Mes soeurs musulmanes, accrochez-vous à vos hijab, même s'il vous en coûte de votre argent, de votre éducation et de vos emplois. Vous êtes des mujahedat (combattantes de la guerre sainte) dans le plus important des champs de bataille", a-t-il ajouté.
Les députés français, dont le pays compte la plus grande communauté musulmane d'Europe (5 à 6 millions de personnes), ont massivement adopté le 13 juillet le projet de loi visant à interdire le port du niqab dans l'espace public.
Le projet de loi dispose que "nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage". Le Sénat français doit se prononcer sur cette mesure en septembre.
Plusieurs autres pays européens considèrent également une possible interdiction du voile intégral.
Pour Zawahiri, ce projet de loi montre que la liberté dans les pays occidentaux se limite à "combattre l'islam (...) et insulter le prophète, tout en interdisant tout ce qui touche à l'antisémitisme ou remet en question l'holocauste nazi".
"L'Europe révèle son vrai visage, en disant aux musulmans que l'obtention de la nationalité (européenne) (...) ne leur garantit pas la liberté, ni la paix qu'ils imaginaient", a-t-il dit.
Zawahiri était apparu la semaine dernière dans un enregistrement où il accusait les dirigeants arabes d'Israël à maintenir le blocus sur la bande de Gaza
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Le Point.fr
François Fillon © Dominique Gutekunst / MAXPPP
"Nous avons tout fait pour lui sauver la vie", a assuré François Fillon sur Europe 1 au lendemain de l'annonce de l'exécution de Michel Germaneau. Le Premier ministre s'insurge, mardi, que cet otage, qui était retenu depuis avril par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), "fragile en raison de son âge (78 ans) et de sa maladie", ait été "assassiné lâchement, par des hommes dont la cruauté est sans limite". François Fillon raconte que la "philosophie de la France a toujours été de négocier" : "c'est comme cela que nous avons obtenu la libération de Pierre Camatte" en février dernier. Celui-ci avait été détenu trois mois dans le nord du Mali par la même branche d'Al-Qaeda ; le Français avait retrouvé la liberté après la libération d'islamistes, comme le demandaient les ravisseurs de Camatte.
Mais la situation était avec Michel Germaneau bien différente. "Nous n'avons jamais réussi à établir le moindre canal de discussion avec les ravisseurs de Michel Germaneau", dit-il avant de raconter que la France a reçu le 14 mai "une revendication extrêmement floue qui demandait la libération de prisonniers, sans préciser lesquels". Et de poursuivre : "Tout à coup, le 12 juillet, nous avons reçu un ultimatum nous indiquant que si, dans quinze jours, leurs revendications, jamais précisées, n'étaient pas satisfaites, l'otage serait exécuté". François Fillon lâche : "Je pense que la vie de l'otage était condamnée depuis l'ultimatum du 12 juillet. C'est en raison de cet ultimatum étrange, anormal, et du refus des ravisseurs d'engager la discussion avec les autorités françaises que nous pouvons penser que Germaneau était déjà mort" le 12 juillet. Cela restant une "supposition".
"La France ne pratique pas la vengeance"
C'est ainsi que la France a participé à l'opération militaire antiterroriste mauritanienne contre l'Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique) la semaine dernière. François Fillon la qualifie donc "d'opération de la dernière chance". Si le Premier ministre refuse d'en parler comme d'une "opération de force contre Al-Qaeda", il insiste : "Nous sommes en guerre contre Al-Qaeda." C'est d'ailleurs ainsi qu'il justifie que "nous avons des accords avec les gouvernements de la région et en particulier avec le gouvernement mauritanien, avec le gouvernement malien pour traquer ces terroristes et les livrer à la justice". "La France ne pratique pas la vengeance", dit-il, mais "le combat contre le terrorisme continue, et en particulier contre Aqmi, il va se renforcer".
Cette sortie intervient alors que Nicolas Sarzkozy a lui-même assuré dans une déclaration solennelle à l'Élysée lundi que ce "crime" ne "resterait pas impuni".
"Le niveau d'alerte est très élevé en France"
Concernant la menace terroriste en France, "le niveau d'alerte est très élevé, on est au niveau maximum du plan Vigipirate", rappelle François Fillon. "On déjoue effectivement plusieurs attentats chaque année en France et dans les pays voisins et nous n'allons pas relâcher notre effort."
Par ailleurs, François Fillon assure que cette "opération de la dernière chance" menée avec le soutien de la France afin d'obtenir vainement la libération de Michel Germaneau ne représente pas une menace pour les trois autres otages français à l'étranger. Concernant notamment Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, les deux journalistes de France 3 retenus depuis décembre en Afghanistan, le locataire de Matignon affirme avoir "des informations précises et récentes sur leur vie" : "Les discussions avec les preneurs d'otages sont permanentes.
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27 juillet 2010 – 17:03
Deux jours après l’annonce de la mort de Michel Germaneau, l’otage français détenu par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Premier ministre, François Fillon, a indiqué, ce 27 juillet, sur les ondes d’Europe1, que la menace terroriste en France a atteint « un niveau très élevé, (…) au niveau maximum de vigipirate ».
Depuis des années, AQMI, l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, menace de s’en prendre aux intérêts français. L’an passé, prenant prétexte du débat sur le port de la burqa en France, le chef de cette organisation, Abou Moussab Abdoul Wadoub, alias Abdelmalek Droukdel, avait une nouvelle fois clairement affiché ses intentions.
« Nous nous vengerons de la France et de ses intérêts par tous les moyens à notre disposition, pour l’honneur de nos filles et de nos soeurs » avait-il affirmé dans un message repéré par le centre américain SITE Intelligence, spécialisé dans la surveillance des sites Internet de la nébuleuse jihadiste. Et quelques semaines plus tard, le 8 août, AQMI perpétrait un attentat contre l’ambassade de France en Mauritanie (3 blesses)
L’exécution présumée de Michel Germaneau – aucune précision n’a pour l’instant été donnée sur les circonstances exactes de sa mort – va donner lieu à une intensification des actions de la France dans le Sahel. « Le combat contre le terrorisme continue et, en particulier contre AQMI, il va se renforcer », a ainsi déclaré François Fillon. « La France ne pratique pas la vengeance, en revanche nous avons des accords avec les gouvernements de la région, et en particulier avec le gouvernement mauritanien, avec le gouvernement malien, pour traquer ces terroristes et les livrer à la justice » a-t-il poursuivi.
Reste à voir comment la France va intensifier ses actions contre AQMI. Selon le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Axel Poniatowski, toute idée de bombardement des implantations du groupe terroriste est exclue. « Ce sont des camps avec une vingtaine d’hommes qui sont très mobiles, qui se déplacent tous les jours ou très régulièrement » a-t-il expliqué à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre à Matignon. « On n’est pas dans un conflit avec des armées différentes. Il y a des militaires français qui pourraient être en support logistique d’actions qui seraient menées » a-t-il ajouté.
Matignon a précisé, plus tard, qu’il n’est pas question que des militaires français prennent directement part à des opérations. Ce soutien se traduirait par « une coopération en terme des forces armées », comme c’est d’ailleurs déjà le cas.
La planification d’actions clandestines est aussi une piste très probable. La France est en effet l’un des rares pays au monde à disposer de forces spéciales en mesure de mener des opérations en totale autonomie et elle dispose en outre de tous les moyens de renseignements (interception de communications, observation par satellite, exploitation de renseignements d’origine humaine, etc…) pour localiser les groupes d’AQMI. « Nous allons le faire mais nous ne pouvons par en parler » a affirmé, toujours au micro d’Europe, François Fillon, en évoquant le « renforcement du combat » contre cette organisation terroriste.
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Yasser Qashlaq, l'organisateur de la flottille libanaise, a affirmé que les bateaux allaient prochainement mettre les voiles pour Gaza, avec l'implication de la Syrie et du Hezbollah.Considérant sa position antisémite et ses liens avec le terrorisme, Qashlaq aspire apparemment à une confrontation violente avec Israël ( probablement contrairement aux voeux de beaucoup de passagers)
1. Yasser Qashlaq, le président du mouvement Free Palestine et l'organisateur de la flottille libanaise pour Gaza, a annoncé que les bateaux partiraient dans quelques jours.Qashlaq a demandé aux politiciens libanais de ne pas faire de difficultés et à coopérer afin degarantir le succès de la flottille (Site Internet DayPress, 20 juillet 2010). Ses déclarations précédentes au sujet du départ de la flottille n'ont pas été concrétisées, mais néanmoins, il est possible que cette fois les bateaux mettent les voiles, malgré l'objection de plusieurs instances internationales.
2. La situation actuelle de la flottille est la suivante :
Lire la suite : CES-Flottille libanaise - Aschkel&Gad
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Les amis du génocidaire...
Le Hamas et Hezbollah ont exprimé leur sympathie au Président soudanais suite au second mandat d'arrêt lancé contre lui par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour génocide.
Le 12 juillet 2010, la Cour Pénale Internationale (CPI) a publié un second
mandat d'arrêt contre le Président du Soudan Omar al-Bashir, pour trois chefs d'accusation de génocide. Aussitôt, le Hezbollah et le Hamas ont exprimé leurb solidarité avec le Président soudanais, condamnant la communauté internationale(principalement les Etats-Unis) et le système international de justice, qui sert selon eux les éléments politiques des grandes puissances.
2. Le soutien du Hamas au Président soudanais en dépit des accusations sérieuses de génocide, ainsi que ses propos véhéments contre le système international de justice, sont particulièrement choquants au vu de ses tentatives pour saper la légitimité de l'État d’Israël et de ses dirigeants. Ces efforts incluent notamment le recours aux systèmes judiciaires internationaux et nationaux dans l'intention de poursuivre en justice de hauts fonctionnaires israéliens.
Lire la suite Les amis du génocidaire O.E.BECHIR
LA TENTATION INTERNATIONALE D'AL QAÏDA AU MAGHREB - MATHIEU GUIDERE |
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Suite à l'annonce de l'exécution de Michel Germaneau, retenu en otage par Al Qaïda au Maghreb Islamique, L'IFRI (Institut Français des relations internationales) en avant un texte analysant l'origine, l'organisation, les modes opératoires et les objectifs de ce groupe. Pour mieux comprendre lire |
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Le mouvement du 'Hamas prouve une fois de plus par ce rejet que la situation humanitaire lui importe peu, (en cela il a raison car il n'ya pas de crise humanitaire à Gaza), et qui'il ne cherche qu'à se procurer des armes pour atteindre ses objectifs de terreur.