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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 16:48

 

 ISRAËL USA BIOTERRORISME - LES BIO-KAMIKAZES PORTEURS DE VARIOLE VONT-ILS DEBARQUER ? LES USA ET ISRAËL METTENT LES START-UP DANS LA BOUCLE POUR LA GUERRE BIOLOGIQUE

MAY 201017

Par Dominique Bourra, CEO NanoJV.
Rubrique: Actualité
Publié le 17 mai 2010


 

bioterrorismePour faire face aux pandémies annoncées, tout le monde pense au “big pharmas”, aux grandes multinationales pharmaceutiques. Logique. Seuls ces grands labos disposent en effet des capacités de productions massives de doses de vaccins. A condition de s’y prendre longtemps à l’avance.

L’actualité récente a bien illustré ce point. Cependant pour des menaces spécifiques de type bio-terrorisme, les start-up hyper-expertes gardent une longueur d’avance. Surtout si elles mettent au point des moyens de production alternatifs, très réactifs et moins coûteux. En utilisant des plantes transgéniques par exemple (OGM à vocation thérapeutique).

C’est le cas du Fraunhofer institute for Molecular Biotechnology d’Aix-la-Chapelle. Au début des années 2000, l’institut allemand crée un spin-off (une filiale) aux Etats-Unis. Une stratégie internationale vitale pour les biotech européennes qui malheureusement étouffent parfois sur le vieux continent. Pour réussir vite, il faut être au contact du top de la recherche mondiale et des financements.

Il y a 10 ans, Frauenhofer s’implante donc dans l’Etat du Delaware à Newark. Très vite, la petite structure met au point une plate-forme high-tech révolutionnaire. En ligne de mire l’expression transitoire de gènes et le développement de plantes transgéniques. Par ce procédé, on reprogramme des plantes pour produire des vaccins activés par ingestion, en avalant un simple comprimé. Sans injection donc, avec une pureté garantie sans virus ni prions comme c’est parfois le cas lorsque l’on utilise des cellules animales. Mais c’est un autre débat. Bref, vu la qualité des travaux, les résultats sont aux rendez-vous et l’agence des projets spéciaux du ministère de la Défense américain participe naturellement au co-financement.

En 2009 une première commande des militaires américains porte sur la mise au point d’une unité de production activable rapidement en cas de crise majeure. Type grippe mutante ou anthrax. Le cahier des charges est simple: produire 3 millions de doses en 12 semaines, à bas prix et selon un processus totalement fiable.

Aujourd’hui une nouvelle étape est franchie: la Darpa, accrochée, réinjecte cette année plusieurs millions de dollars dans le labo allemand pour développer un vaccin H1N1 en utilisant la plate-forme de plantes transgéniques. En fait, il s’agit de booster la phase 1 d’essais cliniques. C’est à dire les essais sur l’homme. Au passage, Frauenhofer travaille aussi sur la malaria. Mais pas seulement. Les Américains veulent des solutions fiables et rapides pour protéger l’armée et les populations civiles en cas de pandémie ou d’attaques bio-terroristes par définition fulgurantes et imprévisibles.

Une lubie ? Pas sûr. Au début de l’année en Israël, Tsahal a coordonné avec toutes les entités de santé un exercice de grande envergure centré sur le Goush Dan (métropole de Tel-Aviv), baptisé “Lehava ktouma 4″ (Langue de feu orange 4, ou Orange Flame 4). Même si les autorités ont martelé qu’il n’y avait aucune menace imminente et qu’il s’agissait d’un simple exercice, la partie visible du programme mérite le détour.

Deux jours de simulations, dans la région la plus peuplée d’Israël, impliquant les hôpitaux, les cliniques, tous les services spécialisés de l’armée. De nombreux scénarios de contamination sont explorés. Y compris le décès de leaders civils et militaires. Quadrillage du territoire avec définition de zones stériles. Traitements de volontaires sains, à titre expérimental, dans le cadre de l’exercice.

Plus inquiétant, au cours de l’opération Lehava Ktouma, on annonce que des terroristes (bio-kamikazes) porteurs de la variole se sont introduits dans le pays par Natbag (l’aéroport international) sous l’identité de simples touristes européens. Leur trajet funeste inclut de grands hôtels ainsi qu’un stade de foot-ball bondé. Effervescence garantie.

A titre prophylactique, là encore en précisant qu’il s’agit de simples précautions de routine, en janvier dernier un programme de distribution de masque à gaz et de kit NBC (nucléaire, bactériologique, chimique) a débuté en Israël dans la plus grande sérénité. L’opération doit s’étendre sur plusieurs années. Sauf urgence.

L’urgence c’est justement la spécialité de la start-up israélienne Atox-Bio. Experte entre autres, en traitement de chocs septiques et en solutions de contre-mesures bio-terroristes. Comme le Frauenhofer allemand de Newark, l’israélienne Atox de Jérusalem bénéficie des synergies de la Darpa.

D’autres entités et chercheurs de l’Etat hébreu mènent des développements avancés en bonne intelligence avec les Américains considérés comme de vrais alliés. Sur les protéines microbiennes létales par exemple ou encore sur la sécurité renforcée des sources d’approvisionnement en eau.

Les partenariats (joint-ventures) entre start-up israéliennes et américaines pour la mise au point de contre-mesures sont également encouragés via la Bird Fundation le fonds stratégique israélo-américain (avec par exemple l’alliance entre Atox et le spécialiste des essais cliniques Fast-Track Drugs) ou par des contrats gouvernementaux G2B. Jérusalem passe ainsi directement commande à l’américaine SIGA Technologies (concepteur de la bio-armure humaine) pour des vaccins antivarioliques sous forme orale.

En France le dispositif NRBC en place se décompose en 3 plans d’action : Biotox pour la menace biologique, Piratox pour la menace chimique et Piratome pour la menace nucléaire et radiologique. La communication officielle sur ces programmes reste toutefois extrêmement discrète et les derniers rapports officiels laissent entrevoir un espace de perfectibilité. Interrogé dans le cadre du Panorama des sciences de la vie, le patron d’Oséo a par ailleurs déclaré n’avoir pas connaissance de partenariats entre des start-up biotech françaises et la DGA dans le cadre de la convention qui lie le ministère de la défense et l’agence française de l’innovation.—

Dominique Bourra, CEO NanoJV.
Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

Source: Par NanoJV exclusif.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 05:36

 

 

 

AL-QAIDA SE RESTRUCTURE EN RAISON DES REVERS IRAKIENS
Alain Rodier.
10-05-2010

Le 11 mars 2010, Manaf Abdoul Rahim al-Rawi, le "gouverneur de Bagdad" désigné par "l'Etat Islamique d'Irak est arrêté dans le cadre d'une vaste opération baptisée le « bond du lion » destinée à éradiquer la présence d'Al-Qaida sur le sol irakien. Lors de cette interpellation, des ordinateurs sont saisis. L'étude de leur contenu permet de constater que le noyau dur d'Al-Qaida est toujours en relation avec les insurgés sunnites irakiens. La nébuleuse communique par messagers, les moyens téléphoniques et internet ayant été abandonnés depuis longtemps car jugés trop peu sûrs. Les renseignements recueillis permettent également de localiser des caches importantes. La surveillance discrète de ces dernières va porter ses fruits.

Le 18 avril 2010, les deux principaux leaders d'Al-Qaida en Irak sont repérés dans une ferme isolée dans la région du lac Thar Thar près de Tikrit, le fief de Saddam Husseîn. Il s'agit de Hamid Dawoud Mohammed Kalil al-Zawi (alias Abou Omar al Bagdaddi [1]), ancien général de la police, président de "l'Etat islamique d'Irak [2] " et du responsable opérationnel d'Al-Qaida dans le pays ; et de l'Egyptien Abou Ayyoub al-Masri, alias Abou Hamza al-Muhajir. La ferme est encerclée et les activistes sont invités à se rendre. Après d'âpres négociations, les femmes et les enfants sont autorisés à sortir de la ferme. Les deux responsables choisissent pour leur part de se faire tuer plutôt que de se rendre.

Le lendemain, l'Egyptien Ahmad Ali Abbas Dahir al-Ubayd (alias Abou Suhaib), le chef militaire d'Al-Qaida pour les provinces nord irakiennes de Ninevah, Salah ad Dinn et Ta'min (Kirkouk) est mis hors d'état de nuire près de Mossoul. Il avait été désigné par le Ayaman Al-Zawahiri pour remplacer Abou Moussab al-Zarqaoui tué par les forces américaines à Baqouba en juin 2006. En effet, les deux hommes se connaissaient bien car, à l'origine, ils appartenaient au Djihad islamique égyptien.

Le 3 mai, c'est au tour d'Abou Abdullah al Shafi, le chef opérationnel d' Ansar al Sunnah(anciennement connu sous le nom d' Ansar al Islam ) d'être arrêté à Bagdad. Cet Irakien a connu Ben Laden dans les camps d'entraînement qu'il a fréquenté en Afghanistan. Cependant, il a toujours refusé de rejoindre les internationalistes combattant en Irak considérant que la « résistance » doit être menée par des Irakiens de souche.

Al-Qaida en Irak n'a pas dit son dernier mot

Comme cela était prévisible, les activistes d'Al-Qaida en Irak ont mené des opérations de représailles de manière à démontrer que leur capacité opérationnelle n'était pas entamée.

Ainsi, le 23 avril à Bagdad, des attentats coordonnés ont fait plus de 58 morts et 118 blessés parmi la population chiite. Même la représentation diplomatique iranienne figurait parmi les cibles visées.

En effet, Al-Qaida en Irak, et plus généralement les insurgés sunnites, constituent des organisations qui sont loin d'être battues. Même si les effectifs d'Al-Qaida en Irak ont sensiblement décru ces dernières années - passant d'une dizaine de milliers d'activistes en 2007 à « quelques milliers » en 2010 selon le commandement américain - elle reste encore très redoutable. Encadrés par des anciens membres du gouvernement de "l'Etat islamique d'Irak" dont son ancien Premier ministre, Abou Abdoul Rahman al-Falahi, et son ministre de la Sécurité, Abou Abdoul Jabar al-Janabi, les combattants internationalistes d'Al-Qaida s'appuient sur des Irakiens sunnites qui ne tolèrent pas que les chiites accèdent à tous les pouvoirs. Ces insurgés sont surtout présents dans les zones sunnites de Bagdad et de ses environs, dans les provinces d'Anbar, de Diyala et de Ninevah. C'est pour cette raison que les populations chiites irakiennes constituent leur cible privilégiée.

Cependant, depuis quelques temps, les institutions politiques, les représentations étrangères et les Comités du réveil ( Sahwa ), qui sont composés de clans sunnites qui se sont retournés contre Al-Qaida, sont également directement pris à partie. En outre, le départ programmé à l'été de 45 000 militaires américains devrait raviver un peu plus la combativité des rebelles sunnites appuyés par Al-Qaida. 

Des combattants d'Al-Qaida en Irak rejoignent d'autres terres de Djihad

Toutefois, il semble qu'il y ait une évolution chez les combattants étrangers qui jugent que leurs services seraient plus utiles ailleurs. Une partie d'entre eux tente désormais de rejoindre le Yémen et la Somalie qui semblent être des terres de Djihad plus accueillantes que l'Irak.

Yémen

Le Yémen est désormais une "zone grise". En effet, 44% de la population y a moins de 15 ans. Cette jeunesse déshéritée constitue un important vivier de combattants pour Al-Qaida dans la Péninsule arabique dirigée par Nasir al-Wuhayshi [3], un ancien secrétaire de Ben Laden.

Déjà, des actions ont eu lieu à l'intérieur du pays comme la tentative d'attentat à Sanaa dirigée, le 25 avril 2010, contre Tim Torlot, l'ambassadeur britannique. Le diplomate n'a dû son salut qu'à la qualité de sa voiture blindée qui a bien résisté à l'explosion de la charge portée par un kamikaze.

L'insurrection séparatiste du Sud, les désordres du Nord-Ouest ajoutés à la corruption de nombre d'hommes politiques et de fonctionnaires font du Yémen un pays qui est peu contrôlé par le régime du président Ali Abdullah Saleh. Déjà, il sert de base arrière pour des terroristes qui souhaitent agir à l'étranger comme cela a été le cas pour le Nigérian Omar Farouk Abdulmutallab. Ce dernier a été appréhendé le 25 décembre 2009 à Détroit après avoir vainement tenté de faire exploser le vol 253 de la Northwest Airlines en provenance d'Amsterdam. Un mystère demeure en ce qui concerne la tuerie de novembre 2009 survenue à Fort Hood au Texas. Le tueur, le majorpsychiatre de l'armée américaine, Nidal Malik Hassan, aurait correspondu par le net avec le prédicateur Anwar Al-Awlaki aujourd'hui réfugié au Yémen. Or, il semble qu'Omar Farouk Abdulmutallab, connaissait également ce prédicateur américain d'origine yéménite !

La menace navale d'Al-Qaida

Le Yémen qui a été le théâtre de deux attaques navales dans le passé ( USS Cole en 2000 et Limburg en 2002) pourrait connaître d'autres opérations du même type dans l'avenir. En effet, leMajlis al-Choura (conseil consultatif, l'organe dirigeant d'Al-Qaida) aurait donné pour instruction de s'en prendre aux détroits par où transite le commerce maritime international. A ce titre, même l'Extrême-Orient ne serait pas à l'abri. Le mouvement indonésien Jemmah Islamiyah (JI) dont le leader spirituel, Abou Bakar Bashir, a fait allégeance à Oussama Ben Laden, serait chargé de mener des attaques dans le fameux détroit de Malacca qui connaît un calme relatif depuis plusieurs années consécutives.

La Somalie devient une pièce maîtresse dans la stratégie d'Al-Qaida

C'est également vrai pour la Somalie où l'agglomération côtière d'Harardhere, un haut lieu de la piraterie conduite depuis ce pays, est tombée dans les mains de groupes islamiques radicaux début mai 2010. Les pirates somaliens qui n'ont pas opposé de résistance ont évacué les navires et les équipages pris en otage afin que les miliciens islamiques ne s'en emparent pas. Toutefois, les islamistes affirment vouloir interdire la piraterie en appliquant la charia.

Enfin et surtout, la direction d'Al-Qaida au Yémen aurait mené des reconnaissances dans certaines zones somaliennes pour voir s'il était possible d'y installer une base arrière sûre pour le mouvement. Le représentant d'Al-Qaida dans la région, le Comoro-Kenyan Fazul Abdullah Mohammed va certainement se voir confier un rôle plus important dans l'avenir à moins qu'il ne soit neutralisé auparavant...

 

 

*

 

 

Quoiqu'en disent certains observateurs optimistes, la nébuleuse Al-Qaida n'est pas morte mais en pleine mutation ! La direction centrale (le Majlis al-Choura ) semble toujours être implantée dans les zones tribales pakistanaises où elle recevrait l'appui des taliban locaux. En dehors de ses chefs historiques Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri, qui sont à priori toujours en vie, le Libyen Abou Hamza al-Libi, qui est le porte-parole du mouvement, semble avoir le vent en poupe. En cas de disparition de Ben Laden, il constitue un candidat à sa succession très sérieux.

Il est aussi possible que certains responsables soient confortablement installés dans les mégapoles du Pakistan qui sont incontrôlées par le pouvoir en place.

Des combattants d'Al-Qaida sont toujours présents en Irak, en Afghanistan et au Yémen où ils apportent leur soutien aux insurgés autochtones. Des renseignements non confirmés font état de l'infiltration en Inde d'une centaine d'activistes dépendant plus ou moins directement d'Al-Qaida. Leur but serait de s'en prendre aux intérêts occidentaux dans ce pays. Par ailleurs, les mouvements qui ont fait allégeance à Oussama Ben Laden restent particulièrement actifs en Somalie, au Maghreb, en Indonésie et aux Philippines.

Enfin, l'intense activité de propagande menée à partir de l'internet (qui ne peut être effectuée que dans des endroits où des facilités informatiques sont offertes comme dans les grandes villes pakistanaises) conduit des éléments isolés - appelés « loups solitaires » par les Américains - à passer à l'action comme dans le cas de Shahzad Faisal, à New York, le 2 mai 2010.



  • [1] Selon les renseignements américains, Al-Qaida avait inventé de toutes pièces l'existence d'Abou Omar al Bagdaddi afin de bénéficier de la présence d'un Irakien à la tête du mouvement de résistance Sunnite, dans le but de recruter de nouveaux activistes locaux qui appréciaient peu d'être commandés par un étranger. Le stratagème ayant été découvert, Hamid Dawoud Mohammed Kalil al-Zawi aurait endossé le rôle en 2008.
  • [2] Organisme qui regroupe plusieurs entités dont Al-Qaida en Irak ( Fir Bilad al Rafidain , Al-Qaida en Mésopotamie ou au pays des deux rivières) n'est qu'une des composantes.
  • [3] Il aurait pour adjoints deux anciens prisonniers de Guantanamo, Saïd al-Sheri et Mohammad al-Harki, ainsi qu'un ancien compagnon d'évasion de la prison de Sana  (2006), Qasim al-Raymi.
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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 17:04

 

Un véhicule suspect repéré à Manhattan
Vendredi 14 mai 2010 à 05:18

 

 

http://www.guysen.com/topnews_

 

 

La police new-yorkaise a mis fin tôt vendredi à une situation d'alerte après la découverte jeudi soir d'un véhicule suspect dans le sud de Manhattan près d'Union Square, quartier qui avait été bouclé.
 
La police avait été déployée en force dans ce quartier très fréquenté de New York et une équipe d'artificiers envoyée sur place. Deux bonbonnes de gaz avaient été aperçues à l'arrière de la voiture suspecte près de la station de métro d'Union Square.
 
Un robot a été introduit à l'intérieur du véhicule par une fenêtre, provoquant une forte explosion, a indiqué la police.
 
La police fédérale américaine a mené jeudi plusieurs perquisitions dans le nord-est des Etats-Unis dans le cadre de l'enquête sur l'attentat manqué de Times Square à New York le 1er mai, au cours desquelles trois personnes ont été arrêtées.
 
Faisal Shahzad, un Américain d'origine pakistanaise de 30 ans, est considéré comme l'auteur présumé de l'attentat manqué du 1er mai. Il a été arrêté deux jours après l'attentat raté alors qu'il se trouvait dans un avion en partance pour Dubaï. Il a été inculpé de tentative d'utilisation d'armes de destruction massive et est interrogé depuis par la police.
 
Le ministre américain de la Justice Eric Holder avait indiqué dimanche que les Etats-Unis avaient désormais la preuve que les talibans pakistanais étaient derrière l'attentat manqué de New York.

G.I.N avec agences
 (AP Photo by Robert Spencer)
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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 22:44

 

 

Al-Qaïda veut relancer la guerre confessionnelle en Irak

15/05/2010

 

Zone militaire

 

Depuis 2007 et le surge américain, c’est à dire l’envoi de renforts massifs préconisé par le général David Petraeus, la situation sécuritaire de l’Irak s’était améliorée, grâce notamment à l’appui de milices sunnites qui prirent les armes contre les militantes d’al-Qaïda.

A l’époque, la branche irakienne de l’organisation d’Oussama ben Laden tentait de provoquer une guerre civile en ciblant la communauté chiite, majoritaire dans le pays. Ainsi, sous l’impulsion de leur chef, Abou Moussab al-Zarkaoui, les militants d’al-Qaïda attaquèrent plus particulièrement les lieux de cultes du chiisme. En réaction, les sunnites furent pris pour cibles.

Les opérations de contre-insurrection américaines et la montée en puissance des forces de sécurité irakiennes permirent de porter des revers cinglant à al-Qaïda en Irak, le dernier étant l’élimination, le 18 avril dernier, de ses deux chefs, Abou Omar al-Bagdadi et Abou Ayyoub al-Masri, le successeur d’al-Zarkaoui, tué en juin 2006.

Cependant, et en dépit de ces succès, la branche irakienne d’al-Qaïda a gardé sa capacité de nuisance, comme la vague d’attentats du 10 mai l’a démontré, ainsi que celle d’avril dernier.

Pour autant, l’Etat islamique d’Irak – le nom d’al-Qaïda dans le pays – ne compte pas arrêter ses actions, lesquelles sont encouragées par l’impasse politique issue des dernières élections législatives organisées en mars. Ainsi, un nouveau chef vient d’être nommé, notamment pour remplacer al-Masri.

En effet, selon un communiqué diffusé par Internet et intercepté par SITE, le centre de surveillances des activités djihadites en ligne, un certain Al Nasser Lidin Allah Abou Souleiman aurait été nommé « ministre de la guerre » de l’Etat islamique d’Irak.

On ne sait que très peu de choses au sujet de ce nouveau responsable, si ce n’est qu’il serait irakien, à la différence de ces prédécesseurs (Zarkaoui était jordanien et al-Masri, égyptien). Dans un message audio, il a menacé les chiites de « jours sombres et sanglants » et annoncé une nouvelle vague d’attentats.

Et le jour même de la diffusion de ce message, au moins 25 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessés dans un double attentat commis à Tal Afar, dans le nord de l’Irak à l’occasion d’un match de football.

Cette attaque s’est déroulée en deux temps. Tout d’abord, une voiture piégée a explosé puis un kamikaze a actionné sa ceinture d’explosifs dans l’enceinte du stade où était rassemblés près de 200 spectateurs, en majorité chiites, venus assister à un match opposant deux équipes locales.

La ville de Tal Afar, proche de la frontière syrienne et point de passage des djihadistes infiltrés en Irak a été, par le passé, le théâtre de violents affrontements entre chiites et sunnites. Et ce n’est sans doute pas un hasard qu’elle ait été choisie pour cette nouvelle attaque.

En effet, en mars 2007, l’explosion d’un camion, puis celle d’une voiture, tous les deux piégés, dans deux quartiers chiites avaient provoqué une réaction contre les sunnites, avec des exactions sommaires à la clé. Bilan : 155 tués et 183 blessés de part et d’autre, sans compter 40 disparus.

Plus récemment, le 16 octobre 2009, un kamikaze avait tué un imam chiite avant de se faire exploser dans la mosquée al-Moultaqa. Douze fidèles y avaient perdu la vie et 67 autres avaient été blessés.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 10:53

 

 

 

 

 

ANALYSE A LA UNE

Le nouveau champ de bataille libanais (1ère Partie)

Les Israéliens ne réalisent pas toute l’ampleur de la menace militaire que pose le Hezbollah

 

 

 

 

 

Titre original : The new Lebanon battlefield

 

Par Alex Fishman

Adaptation : Marc Brzustowski

pour aschkel.info et lessakele

 

ynetnews.

 


14.05.10

 


 1ère partie de l’article

 

Personne ne sait si une guerre éclatera au Liban cet été. Mais ce qui est totalement évident, est qu’une guerre dans le Nord – si et quand une telle guerre se déclarait- n’aurait rien de semblable avec la précédente qui s’est déroulée en 2006. LeHezbollah devient, chaque jour, plus fort, en termes de nombre de combattants, de quantité de missiles et de capacités. Surtout, ce qui est le plus significatif : la façon dont cette puissance militaire sera employée sera différente, à un point vital.

 Au rythme des semaines qui se succèdent, de nouvelles pièces à convictionfont leur chemin à travers les médias et esquissent le nouveau visage de la confrontation qui prend tournure au Liban. Les deux camps se préparent de toutes leurs forces pour le prochain round, bien que le citoyen lambda ne comprenne pas grand-chose de ce qui se joue. « Bon et alors ? Un nouveau type de roquettes a été transféré en contrebande au Hezbollah, mais il en dispose, de toute façon, de 40 000, quelle différence ?, se disent les gens. Toutes les roquettes se valent, pense l’Israélien moyen.

Close Encounter

 

Time examines Hezbollah's war preparations / Ynet

 

American weekly's journalist visits south Lebanon to find Shiite group ready and waiting for next conflict with Israel. 'Next war is coming, 100%, but we don't know when', one fighter says

Full Story

 

 

 

Cependant, notre Ministère de la Défense ne se tracasse pas beaucoup pour informer le public sur le genre de confrontation à laquelle il devrait se préparer. Les citoyens israéliens se sont, pourtant, déjà étonnés de l’ampleur des dommages que l’autre camp peut occasionner et ont légitimement demandé : « Comment se fait-il que nous n’en savions rien ? Comment se fait-il que nous n’étions pas prêts ? Et qui est responsable de cette faillite ? C’est aussi, exactement, ce qui est en train de se produire aujourd’hui.

 Les responsables de la Défense et les experts universitaires ont une vision très claire du prochain champ de bataille au Liban, mais l’homme de la rue, qui sera pourtant pleinement partie prenante du prochain combat, n’en a aucune idée. Personne ne lui dit rien.

 

Coïncidence, un journal étranger très professionnel, a récemment publié un point sur les missiles M-600 envoyés par la Syrie au Hezbollah. Encore une fois, certains en Israël ont préféré garder cette information confidentielle, tout comme le transfert de missiles Scud au Liban, est resté secret en Israël, jusqu’à ce qu’il soit dévoilé par un journal arabe. Ici et là, quelqu’un fait allusion aux tensions sur la frontière nord. Occasionnellement, les média arabes font mention d’un survol inhabituel de la force aérienne. Cela dit, l’accès au sens de toute cette activité reste interdit au citoyen lambda, sur ordre des autorités.

 

Aussi pourquoi Israël n’a t-il pas tout fait pour empêcher le transfert de missiles et roquettes à l’intérieur du Liban ? C’est une bonne question. Nous pourrions bien en connaître la réponse dans les livres d’histoire qui restent à écrire dans l’avenir.

 

 Terroriser les Civils.

Il est important que nous comprenions bien que les missiles en possession du Hezbollah ne sont pas simplement un nouvel accessoire dans son arsenal. C’est, au contraire, l’ADN, le code génétique sur lequel se bâtit le nouveau modèle que prépare le groupe pour la prochaine confrontation.

 

Partons du fait que le M-600 n’est pas une roquette, mais plutôt, une arme bien plus précise et efficace, selon ses capacités stratégiques, selon des normes moyen-orientales. Théoriquement, le Hezbollah serait alors en capacité de frapper les quartiers généraux de Tsahal au centre de Tel Aviv, durant la prochaine guerre, s’il le voulait. En 2006, il était loin de posséder cette faculté.

 Est-ce que cela signifie que ce à quoi nous avons assisté, durant la Seconde Guerre du Liban  -des centaines de roquettes de courte et moyenne portée tirées, chaque jour, sur le nord d’Israël- ne se reproduira pas ? Pas du tout. La plupart des 40 000 roquettes du Hezbollah sont toujours de ce type, et la fois prochaine, il les emploiera à nouveau dans un effort pour semer la destruction au sein des communautés du nord et frapper les troupes israéliennes avant qu’elles n’entrent au Liban.

 

Basé sur l’expérience de la dernière guerre, ces roquettes sont une “arme statistique”. Le tir est imprécis, la plupart des roquettes atterrissent dans des zones inhabitées, et le nombre de victimes et l’étendue des dégâts n’est pas énorme. Cependant, durant la prochaine guerre, et en supplément des tirs de barrage que nous connaissons, le Hezbollah disposera de l’option de tirer, simultanément, des dizaines de missiles de précision, depuis des dizaines de sites de lancement à travers le Liban – tout en les dirigeant sur une même cible spécifique.

 

Non seulement les dommages causés par ces missiles seront bien plus précis et sérieux, mais il est bien plus complexe de repérer et de détruire des dizaines de missiles isolés qui surgiront simultanément de différents endroits.

 

 

 

Les missiles de précision, en possession du Hezbollah, ont pour objectif de détruire des cibles stratégiques au centre d’Israël. De tels missiles sont déjà déployés au Sud-Liban, avec l’intention apparente que le Hezbollah lance quotidiennement des dizaines de missiles durant de nombreux jours. Au même moment, le groupe projette de tirer des milliers d’autres roquettes, et à travers ces attaques combinées, de détruire l’infrastructure nationale et diverses installations.

 

L’objectif des milliers de missiles de longue portée accumulés par le Hezbollah serait de semer la terreur à l’état pur parmi les civils et de saper notre volonté de combattre. Cependant, actuellement, selon le Hezbollah également, le groupe ne possède pas encore suffisamment de missiles de précision, dans le but de mettre cette doctrine en action. C’est précisément ce point de conjonction qui incite à une activité israélienne accrue sur la scène internationale, pour infléchir le flot d’armes de précision en direction du Liban, avant qu’il ne soit trop tard.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 04:46

 

http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/

NOTE D'ACTUALITÉ N°212 
AL-QAIDA SE RESTRUCTURE EN RAISON DES REVERS IRAKIENS
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Alain Rodier
10-05-2010

Le 11 mars 2010, Manaf Abdoul Rahim al-Rawi, le "gouverneur de Bagdad" désigné par "l'Etat Islamique d'Irak est arrêté dans le cadre d'une vaste opération baptisée le « bond du lion » destinée à éradiquer la présence d'Al-Qaida sur le sol irakien. Lors de cette interpellation, des ordinateurs sont saisis. L'étude de leur contenu permet de constater que le noyau dur d'Al-Qaida est toujours en relation avec les insurgés sunnites irakiens. La nébuleuse communique par messagers, les moyens téléphoniques et internet ayant été abandonnés depuis longtemps car jugés trop peu sûrs. Les renseignements recueillis permettent également de localiser des caches importantes. La surveillance discrète de ces dernières va porter ses fruits.

Le 18 avril 2010, les deux principaux leaders d'Al-Qaida en Irak sont repérés dans une ferme isolée dans la région du lac Thar Thar près de Tikrit, le fief de Saddam Husseîn. Il s'agit de Hamid Dawoud Mohammed Kalil al-Zawi (alias Abou Omar al Bagdaddi [1]), ancien général de la police, président de "l'Etat islamique d'Irak [2] " et du responsable opérationnel d'Al-Qaida dans le pays ; et de l'Egyptien Abou Ayyoub al-Masri, alias Abou Hamza al-Muhajir. La ferme est encerclée et les activistes sont invités à se rendre. Après d'âpres négociations, les femmes et les enfants sont autorisés à sortir de la ferme. Les deux responsables choisissent pour leur part de se faire tuer plutôt que de se rendre.

Le lendemain, l'Egyptien Ahmad Ali Abbas Dahir al-Ubayd (alias Abou Suhaib), le chef militaire d'Al-Qaida pour les provinces nord irakiennes de Ninevah, Salah ad Dinn et Ta'min (Kirkouk) est mis hors d'état de nuire près de Mossoul. Il avait été désigné par le Ayaman Al-Zawahiri pour remplacer Abou Moussab al-Zarqaoui tué par les forces américaines à Baqouba en juin 2006. En effet, les deux hommes se connaissaient bien car, à l'origine, ils appartenaient au Djihad islamique égyptien.

Le 3 mai, c'est au tour d'Abou Abdullah al Shafi, le chef opérationnel d' Ansar al Sunnah(anciennement connu sous le nom d' Ansar al Islam ) d'être arrêté à Bagdad. Cet Irakien a connu Ben Laden dans les camps d'entraînement qu'il a fréquenté en Afghanistan. Cependant, il a toujours refusé de rejoindre les internationalistes combattant en Irak considérant que la « résistance » doit être menée par des Irakiens de souche.

Al-Qaida en Irak n'a pas dit son dernier mot

Comme cela était prévisible, les activistes d'Al-Qaida en Irak ont mené des opérations de représailles de manière à démontrer que leur capacité opérationnelle n'était pas entamée.

Ainsi, le 23 avril à Bagdad, des attentats coordonnés ont fait plus de 58 morts et 118 blessés parmi la population chiite. Même la représentation diplomatique iranienne figurait parmi les cibles visées.

En effet, Al-Qaida en Irak, et plus généralement les insurgés sunnites, constituent des organisations qui sont loin d'être battues. Même si les effectifs d'Al-Qaida en Irak ont sensiblement décru ces dernières années - passant d'une dizaine de milliers d'activistes en 2007 à « quelques milliers » en 2010 selon le commandement américain - elle reste encore très redoutable. Encadrés par des anciens membres du gouvernement de "l'Etat islamique d'Irak" dont son ancien Premier ministre, Abou Abdoul Rahman al-Falahi, et son ministre de la Sécurité, Abou Abdoul Jabar al-Janabi, les combattants internationalistes d'Al-Qaida s'appuient sur des Irakiens sunnites qui ne tolèrent pas que les chiites accèdent à tous les pouvoirs. Ces insurgés sont surtout présents dans les zones sunnites de Bagdad et de ses environs, dans les provinces d'Anbar, de Diyala et de Ninevah. C'est pour cette raison que les populations chiites irakiennes constituent leur cible privilégiée.

Cependant, depuis quelques temps, les institutions politiques, les représentations étrangères et les Comités du réveil ( Sahwa ), qui sont composés de clans sunnites qui se sont retournés contre Al-Qaida, sont également directement pris à partie. En outre, le départ programmé à l'été de 45 000 militaires américains devrait raviver un peu plus la combativité des rebelles sunnites appuyés par Al-Qaida. 

Des combattants d'Al-Qaida en Irak rejoignent d'autres terres de Djihad

Toutefois, il semble qu'il y ait une évolution chez les combattants étrangers qui jugent que leurs services seraient plus utiles ailleurs. Une partie d'entre eux tente désormais de rejoindre le Yémen et la Somalie qui semblent être des terres de Djihad plus accueillantes que l'Irak.

Yémen

Le Yémen est désormais une "zone grise". En effet, 44% de la population y a moins de 15 ans. Cette jeunesse déshéritée constitue un important vivier de combattants pour Al-Qaida dans la Péninsule arabique dirigée par Nasir al-Wuhayshi [3], un ancien secrétaire de Ben Laden.

Déjà, des actions ont eu lieu à l'intérieur du pays comme la tentative d'attentat à Sanaa dirigée, le 25 avril 2010, contre Tim Torlot, l'ambassadeur britannique. Le diplomate n'a dû son salut qu'à la qualité de sa voiture blindée qui a bien résisté à l'explosion de la charge portée par un kamikaze.

L'insurrection séparatiste du Sud, les désordres du Nord-Ouest ajoutés à la corruption de nombre d'hommes politiques et de fonctionnaires font du Yémen un pays qui est peu contrôlé par le régime du président Ali Abdullah Saleh. Déjà, il sert de base arrière pour des terroristes qui souhaitent agir à l'étranger comme cela a été le cas pour le Nigérian Omar Farouk Abdulmutallab. Ce dernier a été appréhendé le 25 décembre 2009 à Détroit après avoir vainement tenté de faire exploser le vol 253 de la Northwest Airlines en provenance d'Amsterdam. Un mystère demeure en ce qui concerne la tuerie de novembre 2009 survenue à Fort Hood au Texas. Le tueur, le majorpsychiatre de l'armée américaine, Nidal Malik Hassan, aurait correspondu par le net avec le prédicateur Anwar Al-Awlaki aujourd'hui réfugié au Yémen. Or, il semble qu'Omar Farouk Abdulmutallab, connaissait également ce prédicateur américain d'origine yéménite !

La menace navale d'Al-Qaida

Le Yémen qui a été le théâtre de deux attaques navales dans le passé ( USS Cole en 2000 et Limburg en 2002) pourrait connaître d'autres opérations du même type dans l'avenir. En effet, leMajlis al-Choura (conseil consultatif, l'organe dirigeant d'Al-Qaida) aurait donné pour instruction de s'en prendre aux détroits par où transite le commerce maritime international. A ce titre, même l'Extrême-Orient ne serait pas à l'abri. Le mouvement indonésien Jemmah Islamiyah (JI) dont le leader spirituel, Abou Bakar Bashir, a fait allégeance à Oussama Ben Laden, serait chargé de mener des attaques dans le fameux détroit de Malacca qui connaît un calme relatif depuis plusieurs années consécutives.

La Somalie devient une pièce maîtresse dans la stratégie d'Al-Qaida

C'est également vrai pour la Somalie où l'agglomération côtière d'Harardhere, un haut lieu de la piraterie conduite depuis ce pays, est tombée dans les mains de groupes islamiques radicaux début mai 2010. Les pirates somaliens qui n'ont pas opposé de résistance ont évacué les navires et les équipages pris en otage afin que les miliciens islamiques ne s'en emparent pas. Toutefois, les islamistes affirment vouloir interdire la piraterie en appliquant la charia.

Enfin et surtout, la direction d'Al-Qaida au Yémen aurait mené des reconnaissances dans certaines zones somaliennes pour voir s'il était possible d'y installer une base arrière sûre pour le mouvement. Le représentant d'Al-Qaida dans la région, le Comoro-Kenyan Fazul Abdullah Mohammed va certainement se voir confier un rôle plus important dans l'avenir à moins qu'il ne soit neutralisé auparavant...

 

 

*

 

 

Quoiqu'en disent certains observateurs optimistes, la nébuleuse Al-Qaida n'est pas morte mais en pleine mutation ! La direction centrale (le Majlis al-Choura ) semble toujours être implantée dans les zones tribales pakistanaises où elle recevrait l'appui des taliban locaux. En dehors de ses chefs historiques Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri, qui sont à priori toujours en vie, le Libyen Abou Hamza al-Libi, qui est le porte-parole du mouvement, semble avoir le vent en poupe. En cas de disparition de Ben Laden, il constitue un candidat à sa succession très sérieux.

Il est aussi possible que certains responsables soient confortablement installés dans les mégapoles du Pakistan qui sont incontrôlées par le pouvoir en place.

Des combattants d'Al-Qaida sont toujours présents en Irak, en Afghanistan et au Yémen où ils apportent leur soutien aux insurgés autochtones. Des renseignements non confirmés font état de l'infiltration en Inde d'une centaine d'activistes dépendant plus ou moins directement d'Al-Qaida. Leur but serait de s'en prendre aux intérêts occidentaux dans ce pays. Par ailleurs, les mouvements qui ont fait allégeance à Oussama Ben Laden restent particulièrement actifs en Somalie, au Maghreb, en Indonésie et aux Philippines.

Enfin, l'intense activité de propagande menée à partir de l'internet (qui ne peut être effectuée que dans des endroits où des facilités informatiques sont offertes comme dans les grandes villes pakistanaises) conduit des éléments isolés - appelés « loups solitaires » par les Américains - à passer à l'action comme dans le cas de Shahzad Faisal, à New York, le 2 mai 2010.



  • [1] Selon les renseignements américains, Al-Qaida avait inventé de toutes pièces l'existence d'Abou Omar al Bagdaddi afin de bénéficier de la présence d'un Irakien à la tête du mouvement de résistance Sunnite, dans le but de recruter de nouveaux activistes locaux qui appréciaient peu d'être commandés par un étranger. Le stratagème ayant été découvert, Hamid Dawoud Mohammed Kalil al-Zawi aurait endossé le rôle en 2008.
  • [2] Organisme qui regroupe plusieurs entités dont Al-Qaida en Irak ( Fir Bilad al Rafidain , Al-Qaida en Mésopotamie ou au pays des deux rivières) n'est qu'une des composantes.
  • [3] Il aurait pour adjoints deux anciens prisonniers de Guantanamo, Saïd al-Sheri et Mohammad al-Harki, ainsi qu'un ancien compagnon d'évasion de la prison de Sana  (2006), Qasim al-Raymi.
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:55
Burqa interdite: des islamistes menacent la Belgique

Un document amateur diffusé sur le web menace notre pays depuis qu'il a décidé d'interdire la burqa

rtlinfo.be


Un film circulant sur internet et émanant d'un groupe islamiste fait état de menaces d'attentats en Belgique, selon une information de vtm. Le film montre des combattants talibans menaçant de commettre des attentats en Belgique après que notre pays ait voté, la semaine dernière, une loi interdisant le port de la burqa.

L'Organe de de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) analyse le document. Le Soir remarque, par ailleurs, que depuis le vote de l'interdiction du port de la burqa, pas un seul mouvement islamiste important n'a consacré la moindre ligne de communiqué à ce sujet. Par ailleurs, le centre de crise du Ministère de l'Interieur s'est exprimé en ces termes: "d'après les analyses, aucune mesure de sécurité n'est nécessaire".

N'oublions cependant pas le mouvement "sharia4belgium", qui a démarché une "autorité" jihadiste jordanienne pour recevoir "conseils" et "guidance" pour mener la guerre sainte en Belgique. Sans réponse probante. 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 19:22
"Le terrorisme ne mènera à rien"
Par TOVAH LAZAROFF 
06.05.10

"Le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme un Etat juif est l'obstacle à la paix !", a déclaré Moshé Yaalon, mercredi soir.

Le vice-Premier ministre Moshé Yaalon. 
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

Le ministre des Affaires stratégiques s'est exprimé lors d'une commémoration en l'honneur d'Eliraz Peretz, tué lors d'une opération militaire.

Alors que l'émissaire des Etats-Unis, George Mitchell, rencontrait le Premier ministre Binyamin Netanyahou pour relancer les négociations, Yaalon s'est adressé à des centaines de mitnahalim (habitants des implantations) rassemblés devant la grande synagogue de l'implantation d'Eli. "Nous sommes prêts à des négociations, sans conditions", a-t-il assuré. Et de poursuivre : "Israël est prêt à avancer dans le sens des Palestiniens."

Yaalon a toutefois averti qu'Israël ne s'engagerait pas dans un processus diplomatique visant à échanger des terres sous le joug du terrorisme, comme lors des accords d'Oslo. Les Palestiniens ont refusé de négocier avec Israël alors que les constructions dans les implantations se poursuivent. Pour lui, la présence d'Israël en Judée Samarie n'est pas la raison principale de la poursuite du conflit avec les Palestiniens.

Selon Yaalon, la plupart des Israéliens ignorent que, pour les Arabes, Tel-Aviv et Haïfa sont aussi des implantations. "Ce n'est pas à cause des implantations en Judée-Samarie qu'il n'y a pas de paix, mais à cause du rejet du sionisme par les Arabes, le Fatah et le Hamas", a-t-il expliqué.

Le vice-Premier ministre estime, par ailleurs, que le problème des avant-postes illégaux doit être réexaminé.

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 05:46

 

Attentat manqué de Times Square : La piste pakistanaise se précise

5 mai 2010 – 15:56

 

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L’enquête concernant la tentative ratée d’attentat à la voiture piégée dans le quartier new yorkais de Times Square, le 1er mai dernier, avance rapidement. En effet, l’homme, dont le comportement suspect a été enregistré par une caméra de surveillance, a finalement été arrêté le 3 mai au soir à l’aéroport J.F. Kennedy alors qu’il tentait d’embarquer à bord d’un vol de la compagnie Emirates allant à Dubaï.

Ainsi, l’auteur présumé de cet acte de terrorisme manqué, Faisal Shahzad, 30 ans, est un pakistanais, fraîchement naturalisé américain. Après avoir obtenu une licence en informatique et un master en administration des affaires à l’université de Bridgeport (Connecticut), ce fils d’un ancien officier de l’armée de l’Air pakistanaise est embauché comme analyste financier par une société située à Norwalk. Marié et père de deux enfants, il habite alors une maison à Shelton, un quartier résidentiel.

Juste après avoir obtenu la nationalité américaine, en avril 2009, Faisal Shazad emmène sa famille au Pakistan, plus précisément à Peshawar, mais c’est seul qu’il reviendra aux Etats-Unis, cinq mois plus tard.

Quoi qu’il en soit, Faisal Shazad a reconnu avoir acheté la voiture piégée – un 4×4 Nissan Pathfinder – et conçu la bombe artisanale qui aurait dû exploser à une heure de grande affluence à Times Square. Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à lui grâce au numéro de série du véhicule, ce qui est de nature à montrer que ce terroriste présumé a fait preuve d’un certain amateurisme.

Pour le moment, le suspect affirme avoir agi seul. Seulement, les autorités pakistanaises, qui ont promis à Washington de collaborer pleinement à cette enquête, ont fait savoir qu’elles ont arrêté, à Karachi, deux hommes soupçonnés d’avoir été en relation avec Shazad.

Ce qui intéresse les enquêteurs est bien évidemment la nature de son séjour au Pakistan. Selon lui, il y aurait reçu une formation dans le maniement des explosifs. Reste la ville où il passé son temps : Peshawar. Située au nord-ouest du territoire pakistanais, cette vaste cité est aussi le centre principal de recrutement des taliban. Elle a été également la cible de plusieurs attentats meurtriers au cours de ces derniers mois.

Pour autant, et bien que cette tentative d’attentat a été revendiquée le mouvement taleb pakistanais, aucun lien entre Shazad et ce dernier n’a pour l’instant été formellement établi par les enquêteurs.

Addendum : Selon un responsable des services de renseignement à Islamabad, cité par l’agence Reuters, Shahzad aurait suivi une formation dans un camp situé près de Kohat (nord-ouest du Pakistan) tenu par Tariq Afridi, un commandant taleb pakistanais.

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 04:57

 

 

 

Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien: 22-27 avril 2010


 

Résumé cicad

 

«Un calme relatif continue de régner sur le Néguev alors que trois roquettes Grad de 122 mm ont été tirées cette semaine depuis la Péninsule du Sinaï. Deux des engins se sont abattus en mer près d'Eilat et un autre dans la ville jordanienne d'Aqaba. Un réseau affilié au jihad mondial serait responsable des tirs de roquettes.

 

George Mitchell, l'émissaire américain au Moyen-Orient, s'est rendu en Israël et auprès de l'Autorité Palestinienne les 23 et 24 avril afin de préparer le terrain aux pourparlers de proximité entre Israël et les Palestiniens. Ses rencontres avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas n'ont pas été suivies par une annonce sur la reprise des pourparlers. Les contacts devraient continuer.»

 

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