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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 12:21
Des enfants pris pour boucliers humains
Par YAAKOV KATZ 
15.03.10

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Des enfants palestiniens utilisés comme boucliers humains, des centres médicaux devenus rampes de lancement de Kassam. Un nouveau rapport révèle que des installations médicales servaient de centres de commandement au Hamas durant l'opération Plomb durci, et qu'une centaine de mosquées étaient utilisées à des fins militaires.

Le rapport Malam apporte la preuve que le Hamas utilise des mosquées à des fins militaires. 
PHOTO: MALAM , JPOST

Les modalités sont détaillées dans un rapport de 500 pages, rédigé par le centre d'information des Renseignements et du Terrorisme. Le petit groupe de recherches dirigé par le colonel (réserviste) Reouven Erlich, ancien officier des Renseignements, travaille en étroite collaboration avec l'armée et le Shin Bet.

Des centaines de photographies et de vidéos, d'interrogatoires de prisonniers du Hamas ont été visualisés dans le but de contrer les allégations de la commission Goldstone. Les révélations du rapport Malam s'opposent de plein fouet aux accusations du juge sud-africain.

Le rapport Malam : un autre son de cloche

"Le rapport Goldstone est unilatéral, sélectif et trompeur. Il se contente d'accepter les revendications du Hamas et présente tout, à travers les yeux du mouvement terroriste !", déplore Erlich.

Le rapport Malam fournit, quant à lui, une analyse différente de la situation. L'offensive dans le quartier Atara, dans le nord de Gaza, prouve, selon lui, la responsabilité du Hamas dans les morts et destructions qui ont suivi. "En plaçant toutes leurs armes à côté de logements, en opérant à partir de maisons, de mosquées et d'hôpitaux. Par les roquettes tirées près des écoles et l'utilisation de boucliers humains, le Hamas est responsable de la mort des civils lors de l'opération", affirme Erlich.

Les exemples ne manquent pas. Dans le village de Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, des soldats de Tsahal ont découvert des engins explosifs improvisés et autres fusils d'assaut Kalachnikov.

Le rapport Goldstone affirme ne pas avoir trouvé d'éléments prouvant que les combattants palestiniens s'abritaient derrière la population civile. Dans une maison, pourtant, les militaires israéliens ont mis la main sur une lettre écrite en arabe : "Nous sommes vos frères, les combattants de cette guerre sainte, et nous avons utilisé votre domicile et certains de vos biens. Nous sommes désolés.", pouvait-on lire. Cette note, explique le rapport Malam, indique de façon claire que les hommes du Hamas ont pris possession de maisons de civils pour attaquer les forces israéliennes.

Autre incident relevé par le rapport Malam : un terroriste du Hamas qui, après avoir repéré un avion israélien depuis le toit d'un immeuble, appelle des civils à l'aide. Quelques instants plus tard, un groupe d'enfants arrive à l'entrée de la maison, et le terroriste en sort.



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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 05:35





14 mars, 2010



                          Hop !                Hop ! Hop !
Jihad Jane (Colleen Renee LaRose, Mar. 2010)Ah, ils nous en ont fait avaler des couleuvres, De Prague à Budapest de Sofia à Moscou, Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre, Pour vous faire signer les aveux les plus fous.Jean Tenebaum Ferrat (1980)
Ce qui se vit aujourd’hui est une forme de rivalité mimétique à l’échelle planétaire. Lorsque j’ai lu les premiers documents de Ben Laden, constaté ses allusions aux bombes américaines tombées sur le Japon, je me suis senti d’emblée à un niveau qui est au-delà de l’islam, celui de la planète entière. Sous l’étiquette de l’islam, on trouve une volonté de rallier et de mobiliser tout un tiers-monde de frustrés et de victimes dans leurs rapports de rivalité mimétique avec l’Occident. Mais les tours détruites occupaient autant d’étrangers que d’Américains. Et par leur efficacité, par la sophistication des moyens employés, par la connaissance qu’ils avaient des Etats-Unis, par leurs conditions d’entraînement, les auteurs des attentats n’étaient-ils pas un peu américains ? On est en plein mimétisme. René Girard
La même force culturelle et spirituelle qui a joué un rôle si décisif dans la disparition du sacrifice humain est aujourd’hui en train de provoquer la disparition des rituels de sacrifice humain qui l’ont jadis remplacé. Tout cela semble être une bonne nouvelle, mais à condition que ceux qui comptaient sur ces ressources rituelles soient en mesure de les remplacer par des ressources religieuses durables d’un autre genre. Priver une société des ressources sacrificielles rudimentaires dont elle dépend sans lui proposer d’alternatives, c’est la plonger dans une crise qui la conduira presque certainement à la violence. Gil Bailie

 

Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. Jung(1939)

Notre lutte est une lutte à mort. Ernesto Guevara (décembre 1964)

Il faut mener la guerre jusqu’où l’ennemi la mène: chez lui, dans ses lieux d’amusement; il faut la faire totalement. Ernesto Guevara (avril 1967)

Kidnapper des personnages célèbres pour leurs activités artistiques, sportives ou autres et qui n’ont pas exprimé d’opinions politiques peut vraisemblablement constituer une forme de propagande favorable aux révolutionnaires. ( …) Les médias modernes, par le simple fait qu’ils publient ce que font les révolutionnaires, sont d’importants instruments de propagande. La guerre des nerfs, ou guerre psychologique, est une technique de combat reposant sur l’emploi direct ou indirect des médias de masse. (…) Les attaques de banques, les embuscades, les désertions et les détournements d’armes, l’aide à l’évasion de prisonniers, les exécutions, les enlèvements, les sabotages, les actes terroristes et la guerre des nerfs sont des exemples. Les détournements d’avions en vol, les attaques et les prises de navires et de trains par les guérilleros peuvent également ne viser qu’à des effets de propagande. Carlos Marighela(Minimanuel de guerilla urbaine, 1969)

Je suis et demeure un combattant révolutionnaire. Et la Révolution aujourd’hui est, avant tout, islamique. Illich Ramirez Sanchez (dit Carlos, 2004)

Nous avons constaté que le sport était la religion moderne du monde occidental. Nous savions que les publics anglais et américain assis devant leur poste de télévision ne regarderaient pas un programme exposant le sort des Palestiniens s’il y avait une manifestation sportive sur une autre chaîne. Nous avons donc décidé de nous servir des Jeux olympiques, cérémonie la plus sacrée de cette religion, pour obliger le monde à faire attention à nous. Nous avons offert des sacrifices humains à vos dieux du sport et de la télévision et ils ont répondu à nos prières. Terroriste palestinien (Jeux olympiques de Munich, 1972)

Comme au bon vieux temps de la Terreur, quand les gens venaient assister aux exécutions à la guillotine sur la place publique. Maintenant, c’est par médias interposés que la mort fait vibrer les émotions (…) Les médias filment la mort comme les réalisateurs de X filment les ébats sexuels. Bernard Dugué
Il est malheureux que le Moyen-Orient ait rencontré pour la première fois la modernité occidentale à travers les échos de la Révolution française. Progressistes, égalitaristes et opposés à l’Eglise, Robespierre et les jacobins étaient des héros à même d’inspirer les radicaux arabes. Les modèles ultérieurs — Italie mussolinienne, Allemagne nazie, Union soviétique — furent encore plus désastreux. Ce qui rend l’entreprise terroriste des islamistes aussi dangereuse, ce n’est pas tant la haine religieuse qu’ils puisent dans des textes anciens — souvent au prix de distorsions grossières —, mais la synthèse qu’ils font entre fanatisme religieux et idéologie moderne. Ian Buruma et Avishai Margalit
Hors de la Première guerre mondiale est venue une série de révoltes contre la civilisation libérale. Ces révoltes accusaient la civilisation libérale d’être non seulement hypocrite ou en faillite, mais d’être en fait la grande source du mal ou de la souffrance dans le monde. (…) [Avec] une fascination pathologique pour la mort de masse [qui] était elle-même le fait principal de la Première guerre mondiale, dans laquelle 9 ou 10 millions de personnes ont été tués sur une base industrielle. Et chacun des nouveaux mouvements s’est mis à reproduire cet événement au nom de leur opposition utopique aux complexités et aux incertitudes de la civilisation libérale. Les noms de ces mouvements ont changé comme les traits qu’ils ont manifestés – l’un s’est appelé bolchévisme, et un autre s’est appelé fascisme, un autre s’est appelé nazisme. (…) De même que les progressistes européens et américains doutaient des menaces de Hitler et de Staline, les Occidentaux éclairés sont aujourd’hui en danger de manquer l’urgence des idéologies violentes issues du monde musulman. Paul Berman
Le jihad n’est pas exigé si l’ennemi est deux fois plus puissant que les musulmans. (…) Quel intérêt y a-t-il à détruire un des édifices de votre ennemi si celui-ci anéantit ensuite un de vos pays ? A quoi sert de tuer l’un des siens si, en retour, il élimine un millier des vôtres ? Saïd Imam Al-Sharif alias Dr. Fadl (ex-idéologue d’Al Qaeda)
Il a attiré des convertis plus nombreux, plus jeunes, souvent issus des milieux populaires, qui voyaient en l’islam non plus une réalité extérieure, étrangère, voire exotique, mais au contraire un phénomène local et même souvent, de manière paradoxale, un facteur d’intégration! Paul Landau
Si les convertis jouent un rôle fondamental dans la stratégie islamiste, c’est parce qu’ils se trouvent justement à l’intersection de ces deux versants complémentaires de la stratégie de lutte contre l’Occident : certains deviennent des soldats du djihad, d’autres sont employés à des fonctions de da’wa. » (propagation de la foi) Paul Landau
Pour moi, c’était une femme au milieu de sa vie, une sociopathe qui cherchait désespérément l’amour,elle était seule et isolée, avec une haine profonde pour les Etats-Unis qu’elle rendait responsables de tous ses problèmes. Enquêteur amateur de Jawa Report
A mes yeux, Jihad Jane est un produit de YouTube. J’ai observé comment elle s’est progressivement radicalisée et comment son influence a grandi sur YouTube. Elle était considérée, et se présentait sur YouTube comme une mère pour les jeunes islamistes, qui la respectaient. Administrateur du site Smackdown.Corps
Il y a, dans nos sociétés occidentales, un désaveu de la parole officielle et une suspicion généralisée de l’expertise et de l’innovation scientifique. (…) Il est de plus en plus difficile de cacher les choses et les complots. Mais paradoxalement, comme tout finit par se savoir, y compris les mensonges, le sentiment que l’on nous ment se développe. Gérald Bronner

Après les Américains Ryan Anderson, David Belfield, Clement Rodney Hampton-el, Mark Fidel Kools, John Muhammad, Randall Royer, John Samuel, Daniel Patrick Boyd, Carlos Bledsoe, Adam Gadahn …

Les Britanniques Germaine Lindsay, Richard Reid, Andrew Rowe et l’Australien Jack Roche …

L’Allemand Steven Smyrek, le Néerlandais Jason Walters et l’Italien Domenico Quaranta …

La Belge Muriel Degauque et les Français David et Jérome Courtailler, Pierre Richard Robert, Ruddy Teranov …

Au lendemain de la disparition du célèbre compagnon de route et idiot utile du totalitarisme soviétique récemment recyclé anti-mondialiste Jean Tenenbaum Ferrat …

Et, après l’arrestation d’un nouvel Américain talibanisé au Pakistan, de l’inculpation d’une Américaine blonde aux yeux bleus surnommée Jihad Jane préparant apparemment avec sept résidents d’Irlande (dont une autre Jihad Jamie?) l’assassinat d’un dessinateur suédois qui avait caricaturé Mahomet …

Retour, avec l’ancien analyste de la CIA Reuel Marc Gerecht, sur lamenace particulière que pose cette nouvelle tendance du djihadisme international, à savoir l’occidentalisation des recrues.

D’abord, de par leurs « passeports, noms occidentaux et familiarité avec les langues et les coutumes des non-croyants », au niveau de la détection pour les services antiterroristes.

Et, de par leur « passé de marginaux ayant eu des problèmes avec la justice de leur pays et leur besoin d’une «famille clémente» et de la possibilité d’une revanche imminente et vertueuse sur leurs échecspersonnels passés » (l’islam apparaissant même dans certains de nos quartiers largement islamisés comme, ainsi que l’a montré Paul Landau, « facteur d’intégration »!), pour le profil idéal qu’ils présentent pour les attentats suicides (et l’insatiable appétit de nosmédias et réseaux internet pour le frisson du conspirationnisme et du sang!).

Mais rappel aussi d’un certain espoir, si l’on considère la logique largement occidentale de cette évolution qui nous avait valu en Occident même les jeunes passionarias, aujourd’hui largement oubliées, des diverses brigades colorées d’avant la chute de l’Union soviétique.

Et qui, avec la destruction des cultures traditionnelles du Moyen-Orient ou d’ailleurs nous valent les aberrations actuelles des femmes musulmanes kamikazés mais aussi, si l’on en croit l’évolution de la société iranienne qui a produit le phénomène il y a une trentaine d’années et l’apparition avec les défaites militaires sur le terrain (merciqui?) des premières voix discordantes au sein des religieux mêmes, la croissante difficulté, comme en témoigne l’inflation aussi pathétique qu’inefficace des chiffres brandis par les Ahmadinejad du moment (55 000 en 2006, 70 000 l’an dernier), de recrutement de nouveaux candidats aux attaques-suicide …

Extraits:

Ce n’est pas une coïncidence que la guerre d’Irak et le conflit entre les musulmans palestiniens et les Israéliens aient produit tant de femmes terroristes-suicide. Saddam Hussein, le totalitariste le plus brutal de toute l’histoire du Moyen-Orient avait à la fois modernisé et désintégré l’Irak. d’histoire de Moyen-Orient. L’Islam sunnite fondamentaliste gagnait rapidement du terrain dans la Mésopotamie des années 90 pendant que le Baasisme s’effondrait comme idéologie. Mais les Baasistes reconvertis islmaistes sunnites de l’Irak portaient en eux l’éthique – la destruction morale – de Saddam. L’invasion américaine, et surtout les conflits sectaires sunnites-chiites qui l’ont suivie, ont encore plus souligné ce qui restait de l’éthique traditionnelle.

Les sunnites radicalisés de l’Irak – les enfants de Saddam – qui sont parmi le plus occidentalisé des Arabes, étaient prêts à tuer leurs soeurs pour la guerre sainte. Et leurs soeurs étaient prêtes à tuer et être tuées. L’impératif catégorique musulman historique qui assignait les femmes à leur rôle de mère et de consolidatrices de la vie se voyait dépassé par une modernité fascinée par la mort.

Sous la tutelle de Yasser Arafat, le véritable père du terrorisme du Moyen-Orient moderne, les Palestiniens ont appris l’éthique flexible qui permet à des hommes de massacrer des femmes et des enfants et d’appeler cela de la « résistance. » Avec ce type de morale, le respect islamique traditionnel pour le martyre istishhad converti en cri de guerre moderne, l’évolution d’un combattant palestinien armé d’une mitraillette et de grenades en terroriste-suicide homme puis femme semble, rétrospectivement, inévitable. Entendre des mères musulmanes palestiniennes raconter fièrement comment elles avaient envoyé des fils mourir comme terroristes-suicide et se réjouir à présent à l’idée d’envoyer plus de fils ou de filles mourir pour la cause, on réalise la véritable horreur de ce que peut produire l’effacement des cultures traditionnelles par la face cachée de la modernité occidentale.

Nous pouvons certainement espérer que l’Iran, lieu de naissance des terroristes-suicide, est un indicateur pour les fondamentalistes violents. Malgré les revendications du Président Mahmoud Ahmadinejad, qui voit une légion de 10.000 candidats au martyre contre les Etats-Unis, cela fait des années que nous n’avons pas vu d’Iranien vouloir s’immoler pour Dieu et la théocratie.

Les sociétés où les hommes encouragent des femmes à tuer, ou ciblent les femmes comme les non-combattants, sont littéralement suicidaires. Si la guerre sainte islamique meurt au Moyen-Orient, elle mourra en Europe et en Amérique. LaRose sera oubliée, comme les jeunes femmes violentes qui sont par le passé tombées amoureuses de la cause communiste – avant la chute de l’Union Soviétique et de l’utopisme occidental.

The Next Wave of Jihadists
Reuel Marc Gerecht$
The Daily Beast
March 11, 2010


« Jihad Jane », une Américaine inculpée pour terrorisme
Thomas Vampouille
Le Figaro
12/03/2010

Blonde, la quarantaine, cette habitante de la banlieue de Philadelphie est accusée d’avoir fomenté un complot visant à assassiner un homme en Europe.

Son histoire pourrait fournir le scénario d’un épisode croisé entre «Desperate housewives» et «24h chrono». Une Américaine de 46 ans est inculpée aux Etats-Unis pour avoir ourdi avec des terroristes islamistes un complot visant à tuer un homme en Suède, ont annoncé mardi les autorités américaines.

Dans la vie, c’est une blonde aux yeux clairs, habitante de la banlieue de Philadelphie, qui répond au doux nom de Colleen LaRose. Sur Internet, c’était «Jihad Jane». Après sa conversion à l’Islam en 2008, elle veut «désespérément aider à quelque chose», affirme-t-elle dans une vidéo postée sur Youtube avec ce pseudo. Sa cause, elle la trouve dans la «Guerre sainte». Désormais, ses héros sont ses «frères du Jihad» et «OBL», probablement Oussama ben Laden.

Internet offre à la femme de Pennsylvanie le moyen d’entrer en contact avec d’autres illuminés qui partagent ses idées. Très active sur la Toile, grâce notamment à un profil MySpace, celle qui se fait aussi appeler «Fatima Rose» tisse des liens avec des djihadistes d’Europe et d’Asie du Sud. Elle est ainsi soupçonnée d’avoir en 2009 fourni un «soutien matériel» au terrorisme, dont «un soutien logistique, un soutien financier, des documents d’identité et du personnel», indique le ministère américain de la Justice. Elle aurait même projeté d’épouser un de ses contacts terroristes pour l’introduire facilement en Europe.

Sa blondeur comme camouflage

Mais le projet pour lequel elle est prête à donner sa vie en martyre, c’est un meurtre. «Tue-le, c’est le message que je t’adresse», lui a ordonné un de ses contacts. «Ce sera mon objectif jusqu’à ce que j’y parvienne ou que je meure en essayant», a-t-elle répondu. Si la police refuse de révéler l’identité de la «cible», tout porte à croire qu’il s’agit du caricaturiste suédois Lars Vilk, qui avait dessiné le prophète Mahomet avec un corps de chien en 2007. L’annonce de l’inculpation de Colleen LaRose, pourtant interpellée en octobre dernier, est en effet intervenue quelques heures après l’arrestation de sept personnes en Irlande, accusées d’avoir voulu assassiner le même Lars Vilks. Plusieurs médias américains, citant une source anonyme, indiquent que l’Américaine était en contact avec au moins l’un de ces hommes. Mais le département américain de la Justice refuse pour le moment de faire le lien entre les deux affaires.

Pour mener à bien son funeste projet, «Fatima Rose» comptait sur un atout : sa blondeur. Son physique, pensait-elle, lui permettrait de «passer inaperçue» en Europe et d’y déjouer les mesures de sécurité. «Cette affaire, a commenté le procureur Michael Levy, fait voler en éclats tout reste de croyance selon lesquels nous pourrions arrêter un terroriste en fonction de son apparence». Désormais inculpée, Colleen LaRose risque la prison à vie.



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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:20
Pourquoi avoir serré la main à Arafat ?
Par DAVID HOROVITZ 
11.03.10

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Régler pacifiquement le conflit israélo-palestinien. Itzhak Rabin considérait cette éventualité avec le plus grand sérieux mais c'est à contrecœur et par le biais du processus d'Oslo, qu'il a tenté d'y parvenir. La raison : il savait déjà, à l'époque, que les fondamentalistes musulmans risquaient de gagner progressivement le cœur et l'esprit des Palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza. Et surtout que leur domination marquerait la fin certaine du règlement de la situation. Cette thèse a été formulée par Rabin lui-même, le mercredi 1er novembre 1995, soit trois jours avant son assassinat, lors d'un discours tenu à son ami Yehouda Avner, dans son bureau de Jérusalem.

Itzhak Rabin : “Il n’existe pas de solution à un conflit théologique.” 
PHOTO: JPOST

Un témoin privilégié de l'Histoire

Avner a travaillé notamment avec les Premiers ministres Levi Eshkol, Golda Meir, Menachem Begin, et brièvement avec Shimon Peres. Il a en outre collaboré avec Rabin lors de son premier mandat de chef du gouvernement, dans les années 1970 et précédemment, quand Rabin était ambassadeur à Washington. En diplomate chevronné, âgé aujourd'hui de 81 ans, il révèle, dans un nouveau livre, les informations qu'il a recueillies tout au long de sa carrière politique.

A la fin de l'année 1995, ses fonctions au poste d'ambassadeur en Australie prennent fin. Il est alors été invité à rejoindre l'équipe de Rabin. "Je l'ai rencontré dans son bureau de Jérusalem, le mercredi 1er novembre", se remémore Avner dans son livre, The Prime Ministers (Les Premiers ministres). "Ma première question était : 'Pourquoi avoir serré la main de Yasser Arafat ?'" Rabin, d'après Avner, a examiné la question et donné une explication détaillée, publiée pour la première fois. Le diplomate s'est donné pour ambition d'offrir un aperçu unique de la pensée de Rabin, de ses motivations et de ses objectifs. Il souligne à quel point l'ancien chef de gouvernement, immédiatement avant son assassinat, avait conscience de la menace croissante représentée par l'Iran. Du danger que constituait la République islamique pour la stabilité de la région et pour les perspectives de compromis viables avec les Palestiniens.

Percer la pensée unique de Rabin

Une grande partie de l'ouvrage d'Avner est un récit tissé par des décennies passées aux côtés d'une succession de Premiers ministres, aux moments les plus fatidiques de l'Histoire d'Israël. Les conversations dont il fait état sont retranscrites à partir de notes de l'époque et permettent une vision nouvelle des événements qui ont marqué le jeune Etat hébreu. Rappel.
"En un", Rabin construit sa réponse et s'explique, "Israël est entouré de deux cercles concentriques. Le cercle intérieur est constitué de nos voisins immédiats - l'Egypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban et, par extension, l'Arabie Saoudite. Le cercle extérieur comprend leurs voisins - Afghanistan, Iran, Irak, Soudan, Somalie, Yémen et Libye. La quasi-totalité d'entre eux sont des Etats voyous, et certains vont rapidement devenir des puissances nucléaires."

"En deux", le Premier ministre d'alors ajouter que le fondamentalisme islamique iranien représente d'ores et déjà "une menace pour le cercle intérieur dans son ensemble, pas uniquement à l'égard d'Israël". Le courant qui cherche à déstabiliser les Emirats du Golfe, a déjà causé des ravages et des milliers de morts.
20 000 en Syrie, 100 000 en Algérie, 22 000 en Egypte, 8 000 en Jordanie. En Afrique les massacres se poursuivent : 14 000 morts sont estimés au Soudan et en Somalie ; 12 000 tués au Yémen, et désormais, explique-t-il, il tente de gagner de l'influence en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza.

"L'Iran est le banquier de la région", soulignait Rabin. L'Etat verse des millions en Judée-Samarie et à Gaza, sous forme d'aide sociale, pour la santé et l'éducation. Son but alors : gagner le cœur de la population et la nourrir en fanatisme religieux. "Ainsi", poursuit-il, "une convergence d'intérêts a surgi entre Israël et ses voisins du premier cercle. Ces derniers se sont rendus à l'évidence qu'ils avaient moins à craindre de l'Etat hébreu que de leurs voisins musulmans du second cercle. A terme, leurs intérêts stratégiques sont les mêmes que les nôtres : atténuer les conséquences déstabilisantes du cercle extérieur, radicalisé et prochainement en possession de l'âme nucléaire."

Une guerre de religion

Rabin, ensuite, en est venu à la réflexion qui l'a conduit à la décision de poursuivre le processus d'Oslo. Le conflit israélo-arabe, dit-il, "a toujours été considéré comme une question politique : un conflit entre Arabes et Israéliens. Les fondamentalistes, quant à eux, font de leur mieux pour le transformer en un conflit religieux - Musulmans contre Juifs, islam contre judaïsme. Car si un conflit politique peut être résolu par la négociation et les compromis, il n'existe pas de solutions à un conflit théologique. Il n'est dans ce cas question que de djihad, guerre de religions. Leur Dieu contre notre Dieu. Aucune issue n'est alors possible, et nous irons de guerre en guerre, d'impasse en impasse."

En substance, c'est ainsi que le Premier ministre a résumé la situation à son conseiller de longue date. "C'est pourquoi j'ai accepté, à Oslo, de serrer la main de Yasser Arafat à contrecœur. Lui et l'OLP représentaient les derniers vestiges du nationalisme palestinien laïc. Nous n'avons personne d'autre avec qui traiter. C'est l'OLP ou rien." Rabin avait demandé à son aide de camp, Eitan Haber, d'organiser une deuxième réunion le dimanche qui suivait, le 5 novembre. Malheureusement, elle n'a jamais eu lieu : la veille au soir, l'homme de paix était assassiné à Tel-Aviv.

Yehouda Avner présentera son livre The Prime Ministers samedi 13 mars à 20h30 à la Grande Synagogue de Jérusalem, 56, rue King George. Evénement ouvert au public. En anglais.


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 15:02


Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien
(24 février - 3 mars 2010)





Sommet-de-Damas.jpg



Les émeutes et les troubles de l'ordre public se sont poursuivis cette semaine à Hébron, en réponse à la décision du gouvernement israélien d'inclure le Tombeau des Patriarches et le Caveau de Rachel dans la liste des sites du patrimoine national.

Les émeutes se sont étendues au Mont du
Temple et à plusieurs quartiers de Jérusalem Est. L'Autorité Palestinienne les a encouragées et ses porte-parole ont dénoncé Israël. Cependant, dans le même temps, l'AP a essayé de contenir les événements et d'empêcher qu'ils ne se métamorphosent en éruptions violentes à grande échelle.


Le gouvernement israélien a essayé de tempérer la situation en annonçant qu'Israël était engagé à préserver la liberté de culte de toutes les religions dans tous les sites saints, et qu'il faisait son maximum pour garantir les conditions appropriées pour la tenue des prières juives et musulmanes.

Les leaders du Hezbollah et du Hamas ont rencontré de hauts responsables iraniens et syriens pendant la visite du Président iranien Ahmadinejad à Damas, ainsi que pendant la conférence de solidarité palestinienne organisée à Téhéran. Ahmadinejad a profité de cette opportunité pour appeler à la destruction de l'Etat d'Israël (“l'entité sioniste”) et à l'établissement d'un “Moyen-Orient sans sionisme.”



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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 06:01
Une fois encore, la politique du pire

Par David Ruzié,
professeur émérite des universités, spécialiste de droit international

samedi 6 mars 2010
desinfos.com 




09/12/1987
Détruire, toujours détruire....


Une fois encore, les Palestiniens choisissent la politique du pire, au moment où les Etats-Unis, par l’intermédiaire de l’émissaire spécial George Mitchell, s’apprêtent à lancer des négociations indirectes, auxquelles ne s’opposent pas les Etats arabes – ce qui mérite d’être signalé. Les médias ont, en effet, rendu compte de la flambée de violence à Jérusalem-Est, après la prière du vendredi.

Et, comme pour rappeler le début de la seconde Intifada, en septembre 2000, le camp palestinien n’a pas manqué d’exploiter une maladresse israélienne, à savoir l’annonce faite par Benyamin Netanyahou de l’inscription sur la liste des Lieux saints juifs, de deux emplacements, actuellement situés dans les Territoires (v. notre opinion sur Tous les prétextes sont bons pour crier au loup…..).

En 2000, les Palestiniens avaient, déjà, pris le prétexte de la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple/Esplanade des Mosquées – visite annoncée aux autorités musulmanes chargées de la gestion des mosquées – pour relancer les violences.

Or, manifestement celles-ci étaient préparées depuis des semaines (l’amoncellement de tas de pierres ne s’improvise pas, et c’était le retrait d’Israël du Liban, au début de l’été, qui avait été ressenti comme un aveu de faiblesse, alors qu’il s’agissait d’un geste de conciliation, donc de paix.

Le camp palestinien aurait été mieux inspiré, àl’époque, d’accepter les propositions faites par Ehud Barak, lors de la négociation de Camp David II, quelques semaines auparavant, au lieu de se lancer à nouveau dans l’engrenage des violences.

Cette fois, c’est au moment où un espoir de relance des négociations réapparaît que les Palestiniens (car on ne nous fera pas croire que ce n’est que le Hamas, qui, depuis Gaza, ou Damas, excite les jeunes Palestiniens) cherchent à torpiller cette relance par des violences, qui, comme il y a un peu plus de 9 ans, risquent de dégénérer.

Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur l’opportunité du moment choisi par le Premier ministre israélien pour faire sa déclaration au Conseil des ministres du 21 février, il est évident qu’il s’agit d’un prétexte.

Inscrire deux Lieux Saints sur une liste des Lieux saints à protéger (il y en aurait d’ailleurs d’autres, tel le Tombeau de Joseph), ne signifie nullement voçuloir les « annexer » ou les « judaïser » (alors que la place qu’ils occupent dans le Judaïsme n’a jamais été contestée).

Simplement, il est plus facile, une fois de plus, de diaboliser les Israéliens, en exploitant au maximum des « erreurs de date », au lieu de profiter de l’occasion, qui se présente de renouer un dialogue, même par personne interposée.

Il ne faut pas oublier qu’à camp David, en septembre 1978, la négociation n’avait pas, non plus, été directe, mais s’était faite par personne interposée.

Sadate et Begin n’ont pas discuté en tête à tête, mais c’est le président américain Jimmy Carter, qui allait de l’un à l’autre avant de les amener tous les deux à signer les deux accords, sur lesquels allait être conclu, quelques mois plus tard, le traité de paix israélo-égyptien, première étape – ô combien importante – dans l’établissement d’une paix dans la région.

Il est vrai qu’à l’époque, le président américain avait, si l’on peut « sous la main » les deux principaux responsables et la « navette » qui dura une dizaine de jours, ne prenait pas trop de temps en déplacements.

Alors que, cette fois-ci, George Mitchell devra aller de l’un à l’autre de Jérusalem à Ramallah, même si la situation politique de Gaza, « aux mains » du Hamas pose, également, problème.

Certes, la distance en kilomètres n’est pas très grande, mais le seul fait que les responsables des parties concernées ne sont pas dans un même lieu constitue un obstacle d’ordre psychologique.

Mais cet obstacle pourrait être facilement surmonté, s’il ne se situait pas dans un arrière-plan de violence – heureusement limité encore à l’heure actuelle.

Il faut espérer que du côté israélien, ces violences physiques, qui s’ajoutent aux violences verbales multipliées depuis la déclaration de Benyamin Netanyahou, ne renforcent pas la position du camp des « durs » (formations religieuses et ultranationalistes), rendant plus difficiles – voire impossibles – des concessions de la part du Premier ministre.

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:10





21/02/2010
La Grande-Bretagne est un foyer des activités de propagande, politiques et juridiques du Hamas en Europe
Depuis plus d'une décennie, la Grande-Bretagne (particulièrement Londres) est un foyer des activités de propagande, politiques et même juridiques du Hamas en Europe. Du point de vue de l'organisation, ces activités portent leurs fruits. En fait, ces dernières années, le Hamas, avec le soutien des Frères Musulmans, a réussi à prendre le contrôle ...
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02/03/2010
Bulletins publiés par le Centre d'Information sur les Renseignements et le terrorisme...
Au cours du mois, une étude de synthèse sur l'activité du Hamas en Grande-Bretagne a été publiée et citée dans la presse britannique et arabe.
 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 05:55
Double attentat à Bagdad: plus de 14 morts....
Jeudi 4 mars 2010 à 16:56
Guysen Internatinal News

Cet attentat intervient au premier jour des élections législatives
Au moins quatorze personnes, dont sept soldats et quatre enfants, ont été tuées dans deux attentats ce jeudi à Bagdad. Deux d’entre eux ont visé des bureaux de vote, au premier jour du vote pour les législatives, selon des sources de sécurité et médicales.
 
Dans la première attaque, sept personnes, dont quatre enfants, ont péri et 23 ont été blessées, selon un responsable des urgences, Mohammad Mehdi.

Un obus est tombé sur un bâtiment dans le nord de Bagdad, à 500 mètres d'un centre de vote qui doit être ouvert dimanche pour les élections. 

Dans un autre attentat à Bagdad, sept soldats ont été tués par des kamikazes alors qu’ils faisaient la queue pour voter dans deux quartiers de Bagdad, a indiqué une source au ministère de l'Intérieur.

Ces attaques interviennent en dépit d'un important dispositif de sécurité déployé dans la capitale pour protéger les opérations de vote lors du scrutin législatif qui a débuté jeudi pour les malades, les membres des forces de sécurité et les malades.

Hier, un triple attentat portant la marque d'Al-Qaïda avait fait 33 morts et 55 blessés à Baqouba, chef-lieu de la province de Diyala (nord).

Au total, près de 20 millions d'Irakiens doivent se rendre aux urnes dimanche dans les 18 provinces du pays pour élire la deuxième assemblée depuis le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003.
 
AP Photo/Khalid Mohammed
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 17:42

Schéma du modèle non traditionnel de financement des activités terroristes :1.Acquisition 2.Regroupement 3.Transmission à l'organisation terroriste 4.Transmission à la cellule terroriste 5.Conversion


L'argent, nerf du terrorisme, Enquête
 
 No 113 03 mars 2010, 

.hamodia

Au 5e étage d'un immeuble de Ramat-Gan se trame une guerre implacable, une lutte sans merci contre les organisations terroristes, les pays qui les soutiennent mais aussi les banques qui les financent, directement ou indirectement. Hamodia a mené l'enquête sur cet aspect peu connu de la lutte anti-terroriste : l'action juridique.

 Nous avons tendance à penser que la lutte contre le terrorisme est un fardeau qui retombe principalement sur les épaules du gouvernement, de l'armée, des diplomates et des services secrets. Pourtant, il existe un domaine où les citoyens peuvent jouer un rôle de premier plan : le Droit. De leur propre initiative, ils peuvent en effet contribuer à mettre un terme au financement des organisations terroristes.

Au début des années 1990, les pays occidentaux, et en particulier les États-Unis, ont adopté des lois permettant aux victimes du terrorisme de poursuivre les régimes qui parrainent et financent les organisations terroristes, les banques par lesquelles transfèrent des fonds destinés aux groupes terroristes ainsi que les terroristes eux-mêmes. Grâce à ces lois, pour la première fois, les victimes du terrorisme et leurs familles ont eu l'opportunité de se battre devant les tribunaux et elles sont passées du statut de victimes à celui d'accusateur.

Me Nitsana Darshan-Leitner se consacre depuis des années déjà à la défense des victimes du terrorisme. Elle dirige le centre Shourat Hadin (Israel Law Center), fondé en 2003 et basé à Ramat Gan. En quelques années, Israel Law Center est devenu le leader mondial de la lutte contre le terrorisme dans le cadre de poursuites civiles et d'actions juridiques :

« Nous formons un groupe d'avocats qui s'étaient spécialisés dans la représentation de victimes du terrorisme face aux instances juridiques israéliennes. Mais lorsque l'Intifada armée a éclaté, des centaines de personnes ont perdu la vie dans des attentats meurtriers, d'autres ont été grièvement blessées et leur vie s'est transformée en survie. Nous étions las d'assister passivement à des enterrements, las d'entendre des enfants lire le kadich sur la tombe de leurs parents ou pire encore, d'entendre des parents réciter le kadich pour leurs enfants assassinés. La Torah nous enseigne : '' Ne reste pas indifférent devant le sang de ton prochain ''. C'est cette mitsva qui nous a encouragés à rechercher un moyen de lutter efficacement contre les organisations terroristes », explique Darshan-Leitner.


Empêcher les terroristes de nuire

Les premiers pas de l'Israel Law Center dans la lutte juridique contre le terrorisme remontent à 2001 : « En novembre 2000, des terroristes ont tiré sur un autobus qui transportait les enfants de la localité de Kfar Darom, dans le Goush Katif, vers leur école. Deux habitants de la localité ont été tués et de nombreux enfants blessés, dont ceux de la famille Cohen qui ont dû être amputés. Lorsque nous avons eu entre les mains un enregistrement de Muhammad Dahlan, qui dirigeait alors les services de sécurité palestiniens, dans lequel il ordonnait à son adjoint, Rachid Abou Shabak : '' Tire sur l'autobus jaune ! '', nous avons juré que cet homme, cet assassin d'enfants, et tous ceux de son acabit, ne pourraient plus jamais nuire. Nous désirons que les terroristes et ceux qui les incitent à la violence et les soutiennent ne puissent plus dormir la nuit. Qu'ils prennent conscience que même après qu'ils ont quitté leur poste et leur fonction, les poursuites judiciaires ne prendront pas fin car ce qu'ils ont perpétré, ce sont des crimes contre l'humanité ».

L'objectif étant fixé, il fallait trouver un modus operandi : « Nous avons suivi avec attention l'action menée par une organisation de défense des droits de l'Homme américaine, la Southern Poverty Law Center. Il s'agit d'une organisation à but non-lucratif qui, au cours des quatre dernières décennies, a réussi à mettre en faillite de nombreux groupes racistes à travers l'Amérique. Nous avons décidé de copier ce modèle et de l'adapter à nos besoins. L'Israel Law Center était né et avait son objectif : mettre en faillite le terrorisme et broyer ses activités grâce à une action juridique ».

Je me défends, donc je suis

Depuis, Nistana Darshan-Leitner et son équipe poursuivent à travers le globe les membres du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah, de l'Autorité palestinienne, mais aussi les pays qui soutiennent ces organisations comme l'Iran, la Syrie, la Corée du Nord ainsi que des institutions financières telles que la Banque libano-canadienne, l'American Express Bank, la Banque de Chine et de nombreux établissements bancaires basés dans des pays arabes :« Nous poursuivons un double objectif : le premier est de mettre un terme, par le biais d'actions juridiques, au flux financier qui alimente le terrorisme. Le second concerne davantage les victimes elles-mêmes : nous exigeons des dommages et intérêts pour la douleur, la souffrance et souvent également les énormes dépenses suscitées par les attentats ou les guerres dont elles ont été la proie. Il faut comprendre que ces victimes ont souvent perdu le goût à la vie. Elles ne se définissent que par le biais de ce statut de '' victime du terrorisme ''. Ce que nous leur proposons, à l'Israel Law Center, c'est de reprendre les rênes de leur vie, de lutter contre ceux qui leur ont causé toute cette douleur. Je peux même affirmer que souvent, notre action a un effet thérapeutique sur elles : elles apprennent à se défendre ».


600 millions de dollars saisis !

Comment cela se passe-t-il, concrètement ? « Il faut savoir que toutes ces organisations terroristes possèdent énormément de biens de toutes sortes, jalousement gardés à l'extérieur d'Israël. Biens immobiliers, collections d'objets rares, de peintures de maîtres, sculptures et aussi tout simplement des comptes en banques très bien garnis. Lorsque nous réussissons à prouver le lien unissant telle ou telle organisation avec tel ou tel attentat, et que nos clients ont été victimes, de quelque manière que ce soit, de cet attentat, nous obtenons en général gain de cause et la justice nous accorde des sommes conséquentes à titre d'indemnités. Nous nous empressons alors d'obtenir la saisie des biens de ladite organisation afin d'en faire profiter nos clients. Nous avons également porté plainte contre des banques ayant aidé aux transferts de fonds entre États terroristes et organisations terroristes. Nous avons ainsi intenté des poursuites judiciaires contre la Banque arabe, qui possède des succursales de par le monde. Cette banque accordait des '' bourses '' de plusieurs milliers de dollars aux familles des ' 'Shayidim '', les terroristes ayant perpétré des attentats-suicide. Suite au procès et à nos exigences financières qui se chiffraient à 30 millions de dollars, la Banque arabe a immédiatement cessé ses largesses ».

Les résultats de ces efforts ont été phénoménaux : le sort de plus d'1 milliard de dollars est actuellement en instance de jugement dans différents pays ! Plus de 600 millions de dollars ont été saisis et gelés dans des comptes desquels ils ne peuvent pas sortir ! Plus de 50 millions de dollars ont été versés directement aux victimes et à leurs familles !

Mais ce sont surtout les contraintes financières imposées aux organisations terroristes qui sont la plus grande fierté de Darshan-Leitner : « Il y a seulement une décennie, l'argent coulait librement des mains des États parrainant le terrorisme à celles des terroristes eux-mêmes. L'exemple de l'Iran est flagrant. Nous avons réussi à établir et à prouver le lien Téhéran-Hamas-attentats et avons donc assigné l'Iran en justice aux États-Unis et exigé des centaines de millions de dollars de dommages et intérêts. Nous avons gagné ce procès et, en conséquence, les comptes bancaires de l'État iranien ont été saisis, ses biens immobiliers également. C'est une guerre certes moins médiatisée que la guerre '' conventionnelle '' mais c'est une guerre qui porte ses fruits puisque nous freinons très clairement les activités terroristes. Par exemple, la société iranienne de pétrole possède un compte en banque en Italie d'une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars. Nous avons obtenu la saisie de ce compte et cela a plusieurs conséquences. D'une part, dans ce cas particulier, l'Iran a été contrainte de reconnaître indirectement ses liens avec le terrorisme. Ensuite, elle a dû demander l'aide de toute personne susceptible de la tirer de ce mauvais pas - en l'occurrence, le Vatican. Elle a été forcée de louer les services d'une vingtaine d'avocats les plus réputés pour tenter de changer le cours du procès, mais surtout, elle a été contrainte de transférer tout son argent sur un compte en Thaïlande avant que la saisie ne soit officialisée. C'est la raison pour laquelle la plupart des pays terroristes et organisations terroristes ne possèdent plus de compte en Europe ou aux États-Unis et je vous assure que cela leur rend la vie bien plus difficile. Imaginez qu'ils doivent financer leurs activités sans dollars et sans euros alors que les banques palestiniennes ne travaillent qu'avec ces monnaies-là. Le seul moyen de faire parvenir des dollars dans la bande de Gaza est désormais de les faire passer en clandestinité par les tunnels de contrebande de Rafiah. C'est aussi grâce à notre action qu'on entend de plus en plus parler d'officiels palestiniens attrapés à la douane en flagrant délit de transfert de fonds… cachés dans leur mallette ! »

Mettre le terrorisme en banqueroute

Lorsque nous demandons à Darshan-Leitner si son action obtient le soutien des autorités, elle a un sourire désabusé : « Tout dépend de quelles autorités on parle. Tsahal et les services de sécurité nous soutiennent à 100 %. Un agent du Mossad qui s'était tourné vers la Deutsche Bank afin de l'inciter à fermer un des comptes de la Banque centrale iranienne, qui est directement impliquée dans le financement du programme nucléaire de Téhéran, s'est vu opposer un refus catégorique. Lorsqu'un mois plus tard, ce même agent a indiqué au directeur de la banque qu'il existait un cabinet d'avocats en Israël, représentant des victimes du terrorisme, qui allait le poursuivre s'il s'entêtait, le directeur a pris un virage à 180° et a ordonné la fermeture du compte qui était crédité de la modique somme d'1 milliard de dollars ! Dans le même ordre d'idées, un haut fonctionnaire du Mossad nous a affirmé que les poursuites juridiques de l'Israel Law Center avait réduit les activités terroristes en provenance de la bande de Gaza de 60 % ». Car si l'argent est le nerf de la guerre, il est également celui du terrorisme.

« Par contre, poursuit-elle, en ce qui concerne les instances juridiques israéliennes et le ministère des Affaires étrangères, elles sont beaucoup moins satisfaites de nos actions en justice. Elles en sont encore à agir en vertu du principe que seul le dialogue peut aider à vaincre le terrorisme. Je crois pourtant que nous avons clairement réussi durant ces dix dernières années à démontrer que la mise en banqueroute du terrorisme était un procédé on ne peut plus efficace... »
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 10:21
A la suite de notre article d'hier sur l'offensive américaine sur Marjah : Bon point en Afghanistan, après Marjah, Objectif Kandahar 
Pakistan : une cinquantaine de morts dans une nouvelle offensive contre les Taliban
jeudi 4 mars 2010 - 08h42
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Selon « Radio-Orient », citant une source officielle à Islamabad, les forces de sécurité pakistanaise ont lancé ce matin une offensive contre un fief des Taliban, dans la région tribale frontalière avec l’Afghanistan. Cette opération, qui intervient au lendemain d’une attaque menée par les islamistes contre un poste de contrôle de l’armée, faisant un tué parmi les militaires, se serait soldée par l’élimination d’une trentaine de radicaux. Selon la même source, hier mercredi, une autre offensive anti-Taliban a fait plus de 25 morts dans leurs rangs.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 09:08

Nouvelobs.com

mardi 2 mars 2010, sélectionné par Spyworld
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Selon les services de sécurité du pays, le groupe de six personnes "projetait de commettre des actes terroristes à l’intérieur du territoire national".

Un réseau présenté comme terroriste, composé de six personnes et "qui s’activait dans plusieurs villes" du Maroc, a été démantelé par les services de sécurité marocains, a annoncé mardi 2 mars la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Selon la DGSN, le groupe "projetait de commettre des actes terroristes à l’intérieur du territoire national". Le texte ne précise pas quand les arrestations ont eu lieu. "Dans le cadre des efforts déployés par les services de sécurité pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, ces services ont démantelé un réseau terroriste de six personnes imbus de l’idéologie takfiriste, qui s’activait dans plusieurs villes du royaume et projetait de commettre des actes terroristes à l’intérieur du territoire national", indique le communiqué.

"Les membres de ce réseau seront déférés devant la justice à l’issue de l’enquête menée sous la supervision du parquet", ajoute la DGSN.

L’idéologie takfiriste est prônée par un courant islamiste violent et ultra-minoritaire au Maroc, qui estime que la société et ses gouvernants sont des impies qui se sont écartés du droit chemin. L’idéologie takfiriste est apparue en Egypte au milieu des années 70.

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