Hop ! Hop ! Hop !
Ah, ils nous en ont fait avaler des couleuvres, De Prague à Budapest de Sofia à Moscou, Les staliniens zélés qui mettaient tout en œuvre, Pour vous faire signer les aveux les plus fous.Jean Tenebaum Ferrat (1980)
Nous ne savons pas si Hitler est sur le point de fonder un nouvel islam. Il est d’ores et déjà sur la voie; il ressemble à Mahomet. L’émotion en Allemagne est islamique, guerrière et islamique. Ils sont tous ivres d’un dieu farouche. Jung(1939)
Notre lutte est une lutte à mort. Ernesto Guevara (décembre 1964)
Il faut mener la guerre jusqu’où l’ennemi la mène: chez lui, dans ses lieux d’amusement; il faut la faire totalement. Ernesto Guevara (avril 1967)
Kidnapper des personnages célèbres pour leurs activités artistiques, sportives ou autres et qui n’ont pas exprimé d’opinions politiques peut vraisemblablement constituer une forme de propagande favorable aux révolutionnaires. ( …) Les médias modernes, par le simple fait qu’ils publient ce que font les révolutionnaires, sont d’importants instruments de propagande. La guerre des nerfs, ou guerre psychologique, est une technique de combat reposant sur l’emploi direct ou indirect des médias de masse. (…) Les attaques de banques, les embuscades, les désertions et les détournements d’armes, l’aide à l’évasion de prisonniers, les exécutions, les enlèvements, les sabotages, les actes terroristes et la guerre des nerfs sont des exemples. Les détournements d’avions en vol, les attaques et les prises de navires et de trains par les guérilleros peuvent également ne viser qu’à des effets de propagande. Carlos Marighela(Minimanuel de guerilla urbaine, 1969)
Je suis et demeure un combattant révolutionnaire. Et la Révolution aujourd’hui est, avant tout, islamique. Illich Ramirez Sanchez (dit Carlos, 2004)
Nous avons constaté que le sport était la religion moderne du monde occidental. Nous savions que les publics anglais et américain assis devant leur poste de télévision ne regarderaient pas un programme exposant le sort des Palestiniens s’il y avait une manifestation sportive sur une autre chaîne. Nous avons donc décidé de nous servir des Jeux olympiques, cérémonie la plus sacrée de cette religion, pour obliger le monde à faire attention à nous. Nous avons offert des sacrifices humains à vos dieux du sport et de la télévision et ils ont répondu à nos prières. Terroriste palestinien (Jeux olympiques de Munich, 1972)
Après les Américains Ryan Anderson, David Belfield, Clement Rodney Hampton-el, Mark Fidel Kools, John Muhammad, Randall Royer, John Samuel, Daniel Patrick Boyd, Carlos Bledsoe, Adam Gadahn …
Les Britanniques Germaine Lindsay, Richard Reid, Andrew Rowe et l’Australien Jack Roche …
L’Allemand Steven Smyrek, le Néerlandais Jason Walters et l’Italien Domenico Quaranta …
La Belge Muriel Degauque et les Français David et Jérome Courtailler, Pierre Richard Robert, Ruddy Teranov …
Au lendemain de la disparition du célèbre compagnon de route et idiot utile du totalitarisme soviétique récemment recyclé anti-mondialiste Jean Tenenbaum Ferrat …
Et, après l’arrestation d’un nouvel Américain talibanisé au Pakistan, de l’inculpation d’une Américaine blonde aux yeux bleus surnommée Jihad Jane préparant apparemment avec sept résidents d’Irlande (dont une autre Jihad Jamie?) l’assassinat d’un dessinateur suédois qui avait caricaturé Mahomet …
Retour, avec l’ancien analyste de la CIA Reuel Marc Gerecht, sur lamenace particulière que pose cette nouvelle tendance du djihadisme international, à savoir l’occidentalisation des recrues.
D’abord, de par leurs « passeports, noms occidentaux et familiarité avec les langues et les coutumes des non-croyants », au niveau de la détection pour les services antiterroristes.
Et, de par leur « passé de marginaux ayant eu des problèmes avec la justice de leur pays et leur besoin d’une «famille clémente» et de la possibilité d’une revanche imminente et vertueuse sur leurs échecspersonnels passés » (l’islam apparaissant même dans certains de nos quartiers largement islamisés comme, ainsi que l’a montré Paul Landau, « facteur d’intégration »!), pour le profil idéal qu’ils présentent pour les attentats suicides (et l’insatiable appétit de nosmédias et réseaux internet pour le frisson du conspirationnisme et du sang!).
Mais rappel aussi d’un certain espoir, si l’on considère la logique largement occidentale de cette évolution qui nous avait valu en Occident même les jeunes passionarias, aujourd’hui largement oubliées, des diverses brigades colorées d’avant la chute de l’Union soviétique.
Et qui, avec la destruction des cultures traditionnelles du Moyen-Orient ou d’ailleurs nous valent les aberrations actuelles des femmes musulmanes kamikazés mais aussi, si l’on en croit l’évolution de la société iranienne qui a produit le phénomène il y a une trentaine d’années et l’apparition avec les défaites militaires sur le terrain (merciqui?) des premières voix discordantes au sein des religieux mêmes, la croissante difficulté, comme en témoigne l’inflation aussi pathétique qu’inefficace des chiffres brandis par les Ahmadinejad du moment (55 000 en 2006, 70 000 l’an dernier), de recrutement de nouveaux candidats aux attaques-suicide …
Extraits:
Ce n’est pas une coïncidence que la guerre d’Irak et le conflit entre les musulmans palestiniens et les Israéliens aient produit tant de femmes terroristes-suicide. Saddam Hussein, le totalitariste le plus brutal de toute l’histoire du Moyen-Orient avait à la fois modernisé et désintégré l’Irak. d’histoire de Moyen-Orient. L’Islam sunnite fondamentaliste gagnait rapidement du terrain dans la Mésopotamie des années 90 pendant que le Baasisme s’effondrait comme idéologie. Mais les Baasistes reconvertis islmaistes sunnites de l’Irak portaient en eux l’éthique – la destruction morale – de Saddam. L’invasion américaine, et surtout les conflits sectaires sunnites-chiites qui l’ont suivie, ont encore plus souligné ce qui restait de l’éthique traditionnelle.
Les sunnites radicalisés de l’Irak – les enfants de Saddam – qui sont parmi le plus occidentalisé des Arabes, étaient prêts à tuer leurs soeurs pour la guerre sainte. Et leurs soeurs étaient prêtes à tuer et être tuées. L’impératif catégorique musulman historique qui assignait les femmes à leur rôle de mère et de consolidatrices de la vie se voyait dépassé par une modernité fascinée par la mort.
Sous la tutelle de Yasser Arafat, le véritable père du terrorisme du Moyen-Orient moderne, les Palestiniens ont appris l’éthique flexible qui permet à des hommes de massacrer des femmes et des enfants et d’appeler cela de la « résistance. » Avec ce type de morale, le respect islamique traditionnel pour le martyre istishhad converti en cri de guerre moderne, l’évolution d’un combattant palestinien armé d’une mitraillette et de grenades en terroriste-suicide homme puis femme semble, rétrospectivement, inévitable. Entendre des mères musulmanes palestiniennes raconter fièrement comment elles avaient envoyé des fils mourir comme terroristes-suicide et se réjouir à présent à l’idée d’envoyer plus de fils ou de filles mourir pour la cause, on réalise la véritable horreur de ce que peut produire l’effacement des cultures traditionnelles par la face cachée de la modernité occidentale.
Nous pouvons certainement espérer que l’Iran, lieu de naissance des terroristes-suicide, est un indicateur pour les fondamentalistes violents. Malgré les revendications du Président Mahmoud Ahmadinejad, qui voit une légion de 10.000 candidats au martyre contre les Etats-Unis, cela fait des années que nous n’avons pas vu d’Iranien vouloir s’immoler pour Dieu et la théocratie.
Les sociétés où les hommes encouragent des femmes à tuer, ou ciblent les femmes comme les non-combattants, sont littéralement suicidaires. Si la guerre sainte islamique meurt au Moyen-Orient, elle mourra en Europe et en Amérique. LaRose sera oubliée, comme les jeunes femmes violentes qui sont par le passé tombées amoureuses de la cause communiste – avant la chute de l’Union Soviétique et de l’utopisme occidental.
The Next Wave of Jihadists
Reuel Marc Gerecht$
The Daily Beast
March 11, 2010
« Jihad Jane », une Américaine inculpée pour terrorisme
Thomas Vampouille
Le Figaro
12/03/2010
Blonde, la quarantaine, cette habitante de la banlieue de Philadelphie est accusée d’avoir fomenté un complot visant à assassiner un homme en Europe.
Son histoire pourrait fournir le scénario d’un épisode croisé entre «Desperate housewives» et «24h chrono». Une Américaine de 46 ans est inculpée aux Etats-Unis pour avoir ourdi avec des terroristes islamistes un complot visant à tuer un homme en Suède, ont annoncé mardi les autorités américaines.
Dans la vie, c’est une blonde aux yeux clairs, habitante de la banlieue de Philadelphie, qui répond au doux nom de Colleen LaRose. Sur Internet, c’était «Jihad Jane». Après sa conversion à l’Islam en 2008, elle veut «désespérément aider à quelque chose», affirme-t-elle dans une vidéo postée sur Youtube avec ce pseudo. Sa cause, elle la trouve dans la «Guerre sainte». Désormais, ses héros sont ses «frères du Jihad» et «OBL», probablement Oussama ben Laden.
Internet offre à la femme de Pennsylvanie le moyen d’entrer en contact avec d’autres illuminés qui partagent ses idées. Très active sur la Toile, grâce notamment à un profil MySpace, celle qui se fait aussi appeler «Fatima Rose» tisse des liens avec des djihadistes d’Europe et d’Asie du Sud. Elle est ainsi soupçonnée d’avoir en 2009 fourni un «soutien matériel» au terrorisme, dont «un soutien logistique, un soutien financier, des documents d’identité et du personnel», indique le ministère américain de la Justice. Elle aurait même projeté d’épouser un de ses contacts terroristes pour l’introduire facilement en Europe.
Sa blondeur comme camouflage
Mais le projet pour lequel elle est prête à donner sa vie en martyre, c’est un meurtre. «Tue-le, c’est le message que je t’adresse», lui a ordonné un de ses contacts. «Ce sera mon objectif jusqu’à ce que j’y parvienne ou que je meure en essayant», a-t-elle répondu. Si la police refuse de révéler l’identité de la «cible», tout porte à croire qu’il s’agit du caricaturiste suédois Lars Vilk, qui avait dessiné le prophète Mahomet avec un corps de chien en 2007. L’annonce de l’inculpation de Colleen LaRose, pourtant interpellée en octobre dernier, est en effet intervenue quelques heures après l’arrestation de sept personnes en Irlande, accusées d’avoir voulu assassiner le même Lars Vilks. Plusieurs médias américains, citant une source anonyme, indiquent que l’Américaine était en contact avec au moins l’un de ces hommes. Mais le département américain de la Justice refuse pour le moment de faire le lien entre les deux affaires.
Pour mener à bien son funeste projet, «Fatima Rose» comptait sur un atout : sa blondeur. Son physique, pensait-elle, lui permettrait de «passer inaperçue» en Europe et d’y déjouer les mesures de sécurité. «Cette affaire, a commenté le procureur Michael Levy, fait voler en éclats tout reste de croyance selon lesquels nous pourrions arrêter un terroriste en fonction de son apparence». Désormais inculpée, Colleen LaRose risque la prison à vie.