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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 08:09

 

thérèse-copie-1

 

 

NON à la Création d'un État Palestinien!

Par

Thérèse Zrihen Dvir

                          Eretz Israel Carte illustrant la Haggada d’Amsterdam (1695).

 

Je vais sans aucun doute m'attirer toutes les malédictions du monde et être fustigée par les éclairs foudroyants de la Gauche politique - mais au moins je dis tout haut ce qui est dit partout tout bas!

 

Y a t-il quelqu'un d'entre nous qui voit une nécessité quelconque de créer un nouvel état arabe dans une région qui regorge d'états arabes? Doit-on incessamment nous courber devant les demandes des palestiniens qui n'ont que faire d'un état, mais dont l'objectif réel est de saboter l'existence d'un autre état, celui des juifs sur ses terres ancestrales?

 

Les palestiniens n'ont nul besoin d'un état qu'ils ne pourront ni édifier, ni gérer, et qui très rapidement deviendrait un espace hétéroclite gangrené par une fourmilière de terroristes, s'entretuant pour s'arracher le pouvoir. Cet état palestinien démocrate (sic) sera très rapidement une duplication des centaines d'états dits démocraties arabes de la région, avec l'Islam en tête et des dictateurs corrompus jusqu'à là moelle épinière pour dirigeants, qui martyriseront leur population et perpétueront le règne de la fourberie.

 

Les palestiniens eux-mêmes en sont conscients… mais ils jouent le jeu qui leur fut imposé depuis la création de l'état d'Israel : d'être le bâton dans l'engrenage dans les fins d'anéantir le minuscule état juif.

 

L'erreur d'Oslo ne cesse de coûter cher à Israel… deux états pour deux peuples vivant en paix l'un aux côtés de l'autre …c'est à quoi mourir de rire! Cela retentit si bien à l'oreille, mais c'est purement irréalisable.Israel le sait, mais ploie sous le harcèlement de l'Occident qui ne sait plus à quel saint se vouer pour calmer le monde arabe et pour plaire à ses dirigeants parés d'or noir dont ils dépendent lamentablement.

 

Abbas, le chef d'un moignon de l'Autorité palestinienne ne l'ignore pas non plus, et ses simagrées en sont les résultats. Les palestiniens n'ont jamais eu un état et ils en sont conscients… ils sont des descendants d'immigrants en quête de travail, comme le sont aujourd'hui tous ceux qui ont envahi l'Europe et qui cherchent à s'emparer du pouvoir et des terres européennes. C'est une tactique qui fonctionne parfaitement… l'exemple, ils le tirent de l'imbroglio du Moyen-Orient.

 

Ils ont rafistolé un peuple qui n'existe pas en falsifiant des données! Ils ont même réussi à faire croire au moins à une faction du monde occidental qu'ils sont les propriétaires de Canaan, terre promise aux juifs depuis l'aube des temps. Ils ont l'effronterie de déclarer et réclamer le Mur des Lamentations (islamique)… et ce n'est qu'une petite esquisse de tout ce dont ils sont capables.

 

Suffit… ce jeu néfaste ne convient plus à personne et encore moins à l'infortuné Israel, mis au poteau en permanence. Les dirigeants israéliens devraient écouter davantage leurs populations qui ne veulent pas d'un état arabe belliqueux additionnel à leurs côtés. Ils en possèdent plus qu'il n'en faut!

 

Les palestiniens appliquent la politique du grignotement pour mieux détruire Israel, s'écrient récemment les voix, même celles des médias américains– Ils ne nous leurrent plus!

 

La gauche israélienne doit se mettre au diapason avec la volonté du peuple qui a parfaitement compris que son avenir dépend de sa sagesse! Sagesse qui lui dicte de ne pas plier et de ne pas renoncer à la vie. Or, créer un autre pays arabe qui ne cesse d'envahir ce morceau de terre par tous les moyens, même à travers ses adolescents, ne fait que rétrécir l'horizon israélien et fracasser sa sécurité.

 

Les palestiniens trouveront bien un toit chez les pays arabes qui possèdent des terres immenses et inhabitées, si ces derniers cherchent réellement une solution plus adéquate pour leurs frères musulmans, et si leur objectif est de vivre en paix avec Israel.

 

Thérèse Zrihen Dvir


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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 16:57

 

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

 

Quelques révélations sur la Turquie d'aujourd'hui,

  

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

  

De source bien informée, il apparaît que la raison pour laquelle l'armée israélienne n'a pas été, préalablement, alertée et préparée à un éventuel guet-apens sur le bateau Marmara, découle directement des échanges diplomatiques menés entre le président turc Erdogan et les services de sécurité israéliens. Erdogan avait délibérément certifié à ces derniers que la flottille transportait uniquement des activistes pour la paix et qu'aucune violence n'était à redouter.

Ces échanges s’étaient tenus dans le cadre des efforts politiques, précédant le départ de la flottille. Un protocole établit les preuves de ces pourparlers. Rien d'étonnant à ce que le renseignement israélien n'ait pas envisagé l'éventualité que le commando des forces navales israélien soit confronté à une résistance autre que symbolique à bord des 5 navires + 1 (celui où était concentrée la cinquantaine de mercenaires).

A la grande stupéfaction de tous les échelons politiques israéliens, Erdogan s'est révélé être un fieffé menteur. La gifle retentissante qu'Israël a essuyée dépasse de très loin tous les principes et ententes concevables entre des pays amis. Leur violation est patente.

Elle confirme, en outre, qu'Erdogan a foncièrement réussi à annihiler de facto l'influence de l'armée turque en tant que protectrice de la démocratie laïque et que les variables précédentes sur lesquelles Israël basait sa coopération avec la Turquie, en dépit de la montée au pouvoir d'Erdogan, n'existent plus.

Dans les couloirs diplomatiques, cette information et ses conséquences circulent à plusieurs niveaux. C'est aussi pour une ultime tentative d'apaiser les esprits que le Ministre des affaires étrangères turc s'est rendu hier aux USA.

L'implication directe d'Erdogan dans la préparation et l'envoi de la flottille de la terreur en Israël, considérée comme une violation des principes élémentaires, pose un sérieux problème aux services secrets américains : ils se voient contraints de réévaluer leur confiance dans l'armée et les services de sécurité turcs et de se restructurer en conséquence.

Les services secrets américains ont aussi été stupéfaits par la découverte de l'identité d'une partie des passagers/mercenaires impliqués dans la flottille pour la paix. Leur majorité est composée d'agents affiliés à Al-Qaida, recherchés par les USA, et le fait qu'ils aient apparemment agi sous le parrainage d'Erdogan irrite sérieusement les services secrets américains.

Il est à noter que l'inexplicable indulgence d'Obama face aux agissements douteux de la Turquie et son attitude persistante anti-israélienne, place les services  secrets américains dans l'embarras.

 

En Israël, il devient évident que le renseignement Israélien a été abusé en prenant pour argent comptant les déclarations d'Erdogan.

 

Entre-temps, des messages discrets ont été dépêchés à Erdogan, qui commence à comprendre qu'il n'opère pas seul dans un espace vide dont il peut s’emparer à loisir. Des bruits de couloirs à l’OTAN, révèlent que la coopération militaire et stratégique avec la Turquie, figée depuis un certain temps, résulte notamment des douteux rapprochements et manigances de la Turquie avec l'Iran radical.

 

Si l'ambassadeur turc en Israël n'a pas encore été sommé de retourner en Turquie, c'est surtout l’effet d’une crainte évidente que leslangues se délient en Israël, sur quelques intrigues embarrassantes pour la Turquie. Boomerang qu'Erdogan redoute et cherche à éviter.

 

Rappelons, ici, que suite à la décision du congrès américain de reconnaître le Génocide arménien, Erdogan a rappelé son ambassadeur aux USA. Des rumeurs allaient beaucoup plus loin : elles affirmaient aussi qu'il avait même menacé d'annuler sa collaboration frontalière concernant l'Irak, en allant jusqu’à infiltrer des islamiques radicaux, aux confins d’un Kurdistan irakien dont l’autonomie le démange. En ce sens, l’avertissement du Mavi Marmara se serait servi des mercenaires d’al Qaeda contre Israël pour mieux frapper l’esprit des Américains, responsables de la situation en Irak : "- si vous ne cédez pas à mes chantages, voilà ce qui peut aussi se produire à plus grande échelle au Kudistan irakien!". De fait, la Turquie, la Syrie et l’Iran se coalisent d’abord pour éliminer l’émergence d’une enclave kurde indépendante à la croisée de leurs trois territoires. Ensuite vient le conflit avec Israël. Voilà aussi pourquoi Washington n’obtient aucune coopération syrienne contre al Qaeda. Et que les négociations sur le nucléaire iranien se sont, à nouveau, enlisés dans les sables de Gaza. Que se passerait-il, quelle pourrait être la réaction turque, si jamais, d'accord sur ce point avec les Etats-Unis, Israël décidait de nettoyer les convois de Scuds ou de M-600 syriens à la frontière avec la plaine de la Bekaa libanaise? La Turquie s'alignerait-elle sur les positions du Hezbollah et de Bachar al Assad? C'est plus que probable. Aussi cette flottille arrivait-elle à point nommé. L'idée qu'Erdogan en personne embarque, escorté de navires de guerre turque, pour forcer l'embargo international autour de Gaza, en geste de défi et casus belli à l'égard d'Israël et de l'OTAN n'apparaît plus aussi saugrenue...

 

 

Après les récents événements, il devient clair que la Turquie ne défend plus les intérêts américains, mais joue plutôt un double-jeu, en fonction de ses seuls intérêts régionaux.  Les chefs du renseignement israélien pressent leurs correspondants américains de reconnaître l'absence totale de fiabilité de la Turquie dans leur lutte contre la terreur et, qu'au contraire, elle met en danger les intérêts américains.Erdogan a aussi, tout récemment, tordu le bras des USA en signant un accord ambigu avec l'Iran sur l'enrichissement de son uranium.

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 08:49

La Ruée Vers Jérusalem,

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

 

La rénovation et ouverture d'une synagogue vieille de trois cents ans à l'Est de Jérusalem a été suivie d'une avalanche de menaces et de blâmes. Les menaces ont été ouvertement exprimées par tous les représentants palestiniens et Israéliens musulmans qui ont initié une ruée vers Jérusalem, dont ils prétendent en être les possesseurs légitimes et uniques.

"Tout homme et femme, enfant et adolescent se doit de se précipiter immédiatement vers Jérusalem pour défendre notre Jérusalem et interdire l'occupation envahissante et illicite israélienne de Jérusalem. Tout grain de poussière de Jérusalem est islamique!" s'écriait hier Khaled Masha'al, représentant du Hamas depuis Damas, tandis que de l'autre côté, les représentants de l'autorité palestinienne, incitaient les populations palestiniennes à s’unir pour protéger tous les lieux saints de l'Islam et de la Chrétienté (sic). C’est à croire qu'ils ignorent complètement le traitement déplorable et meurtrier subi par les chrétiens dans la bande de Gaza par le Hamas.

Est-ce réellement une dispute pour la souveraineté des lieux saints de l'Islam, ou bien n'est-ce qu'un tremplin pour légitimer la présence palestinienne à Jérusalem, et leur droit de propriété même sur les vestiges ancestraux du Judaïsme?

Récemment, quelques jeunes israéliens musulmans avaient effectué des travaux de construction dans un chantier voisin. Ces derniers argumentaient avec quelques israéliens qui furent surpris d'entendre leur opinion concernant le conflit Israélo-palestinien.

"Nous n'avons plus confiance en ces dits représentants du peuple palestinien. Ils sont tous corrompus et ne cherchent pas l'intérêt de leur peuple, mais plutôt à se remplir les poches sur leurs dos. Toutes ces incessantes provocations n'ont pour but que d'assurer leur position sociale et politique, faisant cyniquement usage de pauvres bougres écervelés qui croient encore en eux. Nous avons tous entendu combien de milliards de dollars Arafat a réussi à accumuler pour ses propres besoins. Nous avons aussi assisté au mariage de la fille de Mr. Khaled Masha'al qui a dépensé plus d'un million de dollars en festivités. Où est le pauvre peuple palestinien? Et où sont passés tous ces millions de dollars que le monde entier a versé aux chefs palestiniens? 

A Jérusalem, sur la place du Dôme du Rocher, rares sont ceux qui viennent réellement pour prier. La grande majorité cherche à allumer le feu au baril de poudre qu'est Jérusalem. Les représentants palestiniens ne sont même pas religieux, et certains d'entre eux ne font pas carême durant le Ramadan. Si on les voit dans la première rangée à la mosquée, c'est surtout dans le but de gagner la confiance de leur peuple. En ce qui nous concerne, nous prions où cela nous est possible, l'essentiel est que notre prière soit sincère et préconise la paix entre tous les peuples. »

Apparemment, dans certains cercles israéliens musulmans, la confiance s'est singulièrement érodée. Mais, le travail de sape effectué sur la majorité des Palestiniens est déjà trop ancien, noyé dans un endoctrinement sans pareille, rendant l'aube d'une ère nouvelle pour le peuple palestinien impossible à annoncer.

L'Occident qui ne cesse de blâmer Israël pour le moindre mouvement de pouce, ferait mieux de se concentrer sur tous les crimes perpétués par les musulmans dans le monde entier, plutôt que de placer ses projecteurs sur ce petit pays qui ne cherche qu'à vivre et s’épanouir dans son environnement naturel.

 


Therese-Zrihen-dvir

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 12:02

Le Démineur, Meilleur Film de l'Année,

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

 pour lessakele et aschkel.info



H
ier dans la soirée, la télévision israélienne a projeté le film : "Le Démineur", et aussitôt les traits des vaillants démineurs israéliens se sont, de façon surprenante, superposés à ceux des acteurs du film, qui avaient de façon crue, rigoureuse et détaillée, représenté les vicissitudes et les dangers côtoyés face à cette menace. L'état d'Israël, depuis sa création, est confronté à cette réalité, jour après jour, minute par minute, avec un succès qui approche les 90% de réussite. Cela, malheureusement, ne peut jamais enrayer complètement les occasions où des bombes humaines ou des engins piégés camouflés ont réussi à s'infiltrer et arracher des vies. 

Les séquences du film permettent au spectateur d'assister aux minutes décisives et héroïques de la vie d'un démineur, à son sacrifice, mais aussi à une nouvelle réalité qui a tendance à se compliquer face aux sophistications avancées mises en œuvre par les terroristes. Des situations aiguës qu'Israël connaît depuis sa renaissance et qu’il ne cesse, en conséquence, d'améliorer ses connaissances et perfectionner ses moyens de protection.

Lorsque toutes les limites sont franchies, lorsque la conscience est abolie, l'enfant, la bête, la nature, les cadavres, deviennent les véhicules désignés froidement et cyniquement pour porter la perpétuation du chaos et de la mort, nous nous demandons tous, jusqu'où le crime et le mal iront.

Sur place, ici en Israël, nous sommes témoins, jour après jour, des tentatives de la terreur, où chaque recette, objet, peut servir de camouflage parfait pour y dissimuler des explosifs. Des ânes chargés de bombes ont été débarqués sur les routes, près des frontières ou devant une attroupement de soldats ou celui de passants désœuvrés. L'ingéniosité des terroristes n'a jamais cessé de surprendre, lorsque des objets anodins, des légumes, des fruits, et même des bonbons et des pièces de monnaie furent intentionnellement éparpillés sur le sol pour attirer les enfants, qui devinrent les victimes directes de cette ignominie nommée la terreur.

Il semble que tous les moyens sont bons quand il s'agit de lutter pour un idéal, une conception, une croyance, juste ou erronée.

L'humanisme,  la dignité, le respect du mort et du vivant, tout semble avoir été effacé du lexique de tous ceux qui ont pris le flambeau de la terreur.

J'ai assisté muette au conflit interne des démineurs devant le dilemme de sauver les vies de leurs compatriotes, leurs soldats et celui de sauver leur propre vie, et ce ne fut qu'en face de leurs sueurs froides, leur hésitation et détermination, et cette crainte naturelle de mourir de la façon la plus horrible, en explosant dans l'air en des millions de particules, que j'ai compris le sacrifice immense de ces jeunes soldats israéliens, qui remettent perpétuellement leurs vies en danger pour sauver l'autre.

 L'autre peut aussi être l'ennemi. L'autre est aussi, l'innocent passant, ou le terroriste lui-même qui assiste, positionné à une saine distance, aux effets de ses efforts néfastes.

Nous vivons une époque bien étrange, où les limites entre l’humanité élémentaire et la barbarie s’éclipsent dans la conscience de certaines gauches occidentales, ou à l’ONU, justifiant que tous les moyens sont bons, où le sens des actes se perd aux antipodes des causes qu’ils disent servir, et où la confiance en l'autre qui voudrait tendre la main peut être définitivement remise en question.

 


Therese-Zrihen-Dvir

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 06:09

L'Assassinat de Mabhouh, Opération James Bond ?

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

pour : lessakele et aschkel.info 

 

 

 

Lundi dernier, la police de Dubaï a diffusé sur tous les médias les identités et les photos de 11 suspects, décrits comme les membres d'un commando (Israélien?) soupçonné d'avoir assassiné Mahmoud Al-Mabhouh.  

 

Rappelons que Mahmoud Al-Mabhouh, était l'un des fondateurs de l'aile militaire du mouvement islamique palestinien, le Hamas. Il a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel, adjacent à l'aéroport international de Dubaï, le 20 Janvier dernier. La réaction instinctive du Hamas, comme de tous les autres services de renseignement et d'espionnage internationaux a été d'accuser le Mossad Israélien.

 

Parmi les passeports utilisés par les membres du dit commando, plusieurs, dont les britanniques, étaient authentiques, sauf pour la photo et parfois, le nom. Quelques uns portaient, en effet, le nom de citoyens israéliens qui nient tout lien avec les individus qui ont apparemment recopié leurs passeports.

 

Dans tout cela, personne ne se demande pourquoi fallait-il un groupe de onze ou dix-sept personnes pour mener à bien l'assassinat d'un unique agent du Hamas? Ni pourquoi tous ces présumés agents participant à ce complot l'ont fait ouvertement face aux caméras de Dubai, sans essayer de camoufler leur identité, ni même de prendre les précautions les plus élémentaires pour ne pas se faire repérer?  Pourquoi ce groupe entier a cherché audacieusement à perpétrer un crime sans même adopter une prudente discrétion si essentielle dans des affaires de cette envergure? C'est tout comme s'ils cherchaient à se faire identifier volontairement, quitte à mettre leurs vies en péril.

 

Il  a, certes, existé, par le passé, d'autres fiascos ou mises en causes, d'agents et de trafics de passeports en Norvège, en Suisse, Jordanie, Nouvelle Zélande et à Chypre,  mais elles datent et ne correspondent pas aux affaires de ces dernières années, attribuées, à tort ou à raison, à Israël, où aucun indice valable n'a pu être relevé : comme dans l'élimination d'Imad Mughniyeh, celle du lien syrien entre le Hezbollah et l'Iran, Mohammed Souleimane sur une plage de Tartous, ou encore la destruction du réacteur nucléaire de Dar Ez-Zour au nord de la Syrie, requérant la coordination de forces militaires et du renseignement infiniment plus complexes qu’un simple séjour à Dubaï. L’amateurisme affiché correspond trop aux leçons tirées de certains faux-pas pour qu’ils se reproduisent.



Autre détail "troublant" : les rushes identifient des "joueurs de tennis", peu de temps après le boycott par le Tournoi de Dubaï de la tenniswoman israélienne Shahar Peer, l'an dernier, qui précisément, vient d'emporter une manche cruciale la qualifiant pour les demi-finales, cette année. Il est "amusant" que, dans l'imaginaire émirati, l'Israélien moyen soit nécessairement assimilé à un joueur de tennis, comme trait de caractère national, comme si on cherchait à accentuer une ressemblance problable ...
 Franchement cela ne ressemble en rien aux tactiques courantes et notoires du Mossad! Toutes les entreprises de règlement de comptes acheminées par le Mossad ont été minutieusement préparées et menées en main de maître sans que l'identité des acteurs principaux ne fût une seule fois ouvertement exposée ou dévoilée. Or, dans cette entreprise, tous les présumés suspects, ont fait toutes les erreurs possibles et imaginables pour que leur identité soit révélée.

 

Ne soyons donc pas surpris, si après une enquête sérieuse, ces dits James Bond, s'avèrent être soit des novices, soit des comploteurs aux services des ennemis d'Israël, révélant la profondeur de crises internes entre le Hamas et l’Autorité Palestinienne, ou l’Iran et les monarchies du Golfe.

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 16:07

Shlomo Sand, Rayons le Peuple Juif !

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR


ajout documentaire, revu et corrigé : Marc Brzustowski

 

pour lessakele et aschkel.info

 

 

Shlomo Sand devrait remplacer l’intitulé de son oeuvre : "Comment le peuple juif fut inventé" par "Rayons le peuple juif de la surface du monde", titre beaucoup plus approprié que celui que l'auteur lui a attribué actuellement.

 

Nous ne cessons, ces derniers jours, de lire dans tous les journaux, et sur la majorité des sites médiatiques des réponses - des réactions qui fustigent, à juste titre d'ailleurs, ce livre et son auteur.

 

Certaines répliques ressemblent à des études synthétiques dans lesquelles les initiateurs cherchent à mettre à plat le château de sable que Mr. Sand a essayé, non sans ingénuité, d'ériger. D'après lui, le peuple juif n'existe pas, la Shoah n’étant plus qu'un artifice, produit de la mort des six millions de « convertis », ensuite manipulé par les sionistes pour obtenir une légitimité sur la Palestine.

 

Le Monde Diplomatique en parle en citant certains morceaux délectables :

 

Les Juifs forment-ils un peuple ? À cette question ancienne, un historien israélien (Shlomo Sand) apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.

Citation de Sand : "Tout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.

D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. – Shlomo Sand"

 

La théorie de Sand repose sur quelques points :

  
Les Juifs ont progressivement et volontairement émigré hors d’Eretz Israel, essaimant dans tout le bassin méditerranéen et au-delà.

  Les Juifs ont de tout temps pratiqué un prosélytisme actif, jusqu’à ce que le christianisme et l’islam s’imposent autour du bassin méditerranéen.

  L’Exil du peuple juif après la destruction du IIe Temple n’a jamais eu lieu. Le peuple est resté sur place et a été islamisé au VIIe  siècle.

Conséquence : les vrais « Juifs génétiques » seraient les populations arabes résidant actuellement en Eretz Israel occidentale, quant aux « Juifs officiels », ce sont des descendants de populations, principalement khazares et berbères, autrefois judaïsées.

 

D’abord, S. Sand commence par gommer d’un trait de plume un ensemble de codifications généalogiques connues depuis, au moins, les tous débuts du Judaïsme exilique : à savoir les règles rabbiniques de transmission de la judéité par la mère. Qu’est-ce qu’un peuple « d’essence prosélyte », selon lui, aurait-il eu besoin d’affirmer aussi radicalement qui est légitime à s’en réclamer et qui ne l’est pas ?

Règle qui continue de s’appliquer de nos jours et pose bien des problèmes d’identité à l’enfant de mariage mixte. C’est comme de passer, par aveuglement, à côté d’une des explications plausibles de cette conservation à travers le temps, pour appuyer un parfait contre-sens : le prosélytisme consiste à diffuser une pensée issue d’un texte conçu comme sacré, en faisant abstraction totale des règles d’élection permettant d’accéder à ce même texte.

Visiblement, S. Sand n’a pas cherché à comprendre comment fonctionne ce Judaïsme conservateur, les préoccupations qui orientent les choix des premiers rédacteurs de traités de la Michna et du Talmud, dans ses versions babylonienne ou/et de Jérusalem. La Michna est un condensé rédigé par les Tannaïm (répétiteurs), rappelant, sans les modifier, les enseignements de leurs maîtres.

Elle commence avec Raban Yohanan Ben Zakaï, s’étend sur trois siècles et s’achève au IIè siècle de l’ère ordinaire, avec Rabbi Yehuda HaNassi. L’univers décrit est celui d’un peuple centré autour du Temple détruit un siècle plus tôt. L’esprit de ces traités et chapitres est à l’opposé d’une « invention », puisqu’il s’agit, au contraire de compiler les règles et controverses à fin de transmission ultérieure.

D’autres règles s’opposent à toute édulcoration pour « séduire des prosélytes », comme l’interdiction de modifier ne serait-ce qu’une lettre ou un espace de la Torah, lors d’une reproduction calligraphique. Les commentaires fondent la Guémara. Un grand soin est donc apporté à différencier nettement commentaires, interprétations (ajouts) et textes fondamentaux transmis et attribués en mémoire des Sages, « de génération en génération » (
DorVaDor).  

La Michna est composée de 63 traités, dont les 7 traités de Nachim (les femmes) relatifs au mariage, à la fidélité, au divorce, aux vœux… Sans s’étendre plus loin, au moment où Sand percevrait la naissance d’un « prosélytisme », détache, donc, de tout cadre généalogique, le sens juridique ferme des textes du premier siècle après la destruction du Second Temple prône exactement le contraire.

C’est donc à cette époque, que contrairement à la réalité historique et à tous les documents dont nous disposerions pour en attester, à tout le moins servir d’indice, qu’au lieu de généalogistes scrupuleux, nous aurions dû voir fleurir, au sein du monde juif, des « évangélistes » hébraïques répandant la bonne parole.

Ceci est sans doute la plus grave approximation de S. Sand, en ce sens qu’il confond alors, mais radicalement, le Christianisme des premiers temps (Saül de Tarse aux Corinthiens, etc.) avec la Synagogue appliquée à l’observation de la Loi mosaïque. Celle-ci se donne, avant tout comme une orthopraxie (Naassé Vé Nichma, fais et tu comprendras !), et non une philosophie intellectuelle visant à convaincre à partir du récit mythique de « miracles », de légendes et fables à proférer au tout-venant.

 

Où donc Sand va-t-il puiser l’imaginaire du prosélytisme, hormis dans la sphère chrétienne, qui va bientôt supplanter en nombre les petites minorités juives ? Si ce n’est immédiatement après la destruction du Temple, ce ne peut être que précédemment à cet évènement qui est le nœud de l’histoire juive depuis, au moins David Hamelekh (le roi David). Tout ceci recule d’autant la datation des racines de ce judaïsme postexilique, ou contemporain de l’Exil.

L’œuvre d’un historien authentique, lui, Salo Wittmayer Baron, enseignant à Columbia jusqu’en 1963, détenteur de l’ordination rabbinique et de trois doctorats peut, peut-être nous éclairer.
Il est considéré comme, sans doute, le plus grand historien du peuple juif du 20
ème siècle. Comme Francine Kaufmann le reprend un peu plus tard, Baron pense, justement, que cette codification matrilinéaire est, vraisemblablement postérieure à la destruction du Temple. Si l’appui des 4 matriarches est essentiel à la réalisation de la mission de chacun des Patriarches, il est probable qu’une tolérance relative était la conséquence d’un centre intégrateur puissant et que la prévalence patrilinéaire l’emportait, au temps de l’existence d‘un état centré sur le temple.

Le livre de Ruth dit assez que le judaïsme biblique n’est pas hostile, par principe à l’entrée de nouveaux membres dans la famille ou tribu. D’autre part, Baron évalue à environ 8 millions d’âmes l’extension des diasporas commerçantes et maritimes, dans des centres aussi conséquents, à l’époque que la Communauté juive d’Alexandrie, dans ses rapports entretenus avec son centre spirituel (pèlerinages, etc.) à Jérusalem. Il se peut, là encore, que des conversions épisodiques, aient eu lieu, par désir d’alliance avec des guildes puissantes ou par mariage. Elles sont marginales, dans la mesure où l’état-nation, son développement (vignes, agriculture…) est la force attractive. De tout temps, le « prosélyte » désigne celui qui rejoint, l’identité même étant clairement définie comme appartenance à un peuple-nation, jamais on ne va le chercher.
On sait qu’en Orient, notamment, on n’entre et ne sort pas aussi facilement de son groupe et cet invariant culturel prévaut un peu partout, jusqu’à l’avènement de la notion d’individu, au siècle des Lumières.

 

S’il existe des prophètes en Eretz Israël, on ne perçoit toujours pas, dans l’Antiquité et jusqu’au Moyen-âge, de « prosélytes » juifs allant de ville en ville hors du royaume. Le fait même est que le Nazaréen soit parti de Galilée pour enseigner à Jérusalem, et que ce sont ses disciples qui se répandront, ultérieurement, à la surface de la terre. On sait aussi que les Romains, même s’ils ont sauvagement réprimé les révoltes juives de Judée et d’ailleurs (Bar Korbha), procédé à un véritable génocide culturel en faisant disparaître le temple, en changeant le nom de cette capitale et de ce pays, du temps d’Adrien, toléraient néanmoins, ses survivances cultuelles dans l’empire et qu’ils n’ont pas exterminé 8 millions d’individus, à une époque où nous pouvons le dire avec certitude, que Shlomo Sand se rassure ( !), les chambres à gaz n’existaient pas !

 

Or, on observe bien qu’avec la destruction du temple, ce rapport s’inverse, la codification conservatrice et la richesse de l’enseignement, de l’étude, deviennent les piliers de la connaissance et de la transmission. Les enfants juifs, détournés des métiers d’une terre qu’ils n’ont plus, sont scolarisés, sur les plans de l’écrit et de l’oral. A partir du Vè siècle, devenu minoritaire et faible au sein de royaumes dominants qui l’assujettissent, et surtout, d’une Religion qui veut s’imposer à son détriment, le Christianisme, avant l’Islam,  le peuple juif ne peut pas être tourné vers le prosélytisme, à moins de contorsions historiques intenables.

Il sera, au contraire, progressivement, regroupé dans des ghettos et des mellahs, au point même que certaines maladies consanguines apparaissent en terres ashkénazes. Et il existe, à cette heure, peu de sources khazares, qui tiennent ici du mythe, puisque leur survivance (archéologique, linguistique, génétique) n’est pas assurée, mais tirée d’extrapolations d’Arthur Koestler (romancier, essayiste, journaliste, d’ailleurs sioniste et ami de Jabotinski, et jamais historien auto-revendiqué). Elles restent une hypothèse romanesque.

Et on voit mal en quoi elle s’opposerait aux sommes comme la Michna, etc. évoquées plus haut et qui lui sont bien antérieures. Aux temps de la sujétion, seul un Souverain pouvait décider de la conversion en masse de ses sujets. Que le cas ait existé dans ce royaume n’explique pas l’extension démographique de tels Juifs convertis dans les futurs pays d’accueil de l’Est notamment, encore moins que cette conversion se poursuive en royaumes chrétiens, orthodoxes ou islamiques (dès le IXè s.). A moins qu’il ne s’agisse de lapins khazars qui comme chacun le sait, avaient les yeux rouges.

 

Sur le plan linguistique, on observe des corrélations surprenantes entre des groupes culturels qui n’ont pas de raison d’avoir été en rapport, comme la prononciation yéménite et celle des Juifs d’Europe de l’Est. Des découvertes archéologiques récentes permettent d’attester de la présence de cités juives jusque dans le Sahara. Les fouilles en terre d’Israël mettent à jour des rues de l’époque davidique. Ou encore, le papyrus d’Ipuwer narre les grandes étapes des dix plaies et de la sortie d’Egypte.

 

Si le doute scientifique est la règle et ne prouve que par l’administration de la preuve, sa contestation éventuelle point par point, contre-preuves à l’appui, le fait est que l’essayiste Sand rejette en bloc toute objection, méprise ces autres découvertes, n’apporte aucune source nouvelle, focalisé qu’il est sur la diffusion de sa thèse de nature purement politique et polémique, plagiant purement et simplement Arthur Koestler.

 

 

 À tout ce galimatias qui flirte avec le négationnisme d’obédience palestinienne, quant à l’existence de traces réelles et vérifiables,  s'opposent, les écrits datant de plusieurs siècles et les indices nombreux, tant archéologiques qu'historiques (manuscrits, poteries, monnaies, ruines d’habitations ) que Mr. Sand a préféré mettre de côté puisqu'ils démolissaient son fragile  jeu de cartes.

 

Moise n'a donc jamais existé d'après Mr. Sand et les tables de loi sont une pure invention. De nos jours même la traversée de la mer Rouge peut être confirmée grâce à des recherches sous marines qui ont réussi à en ramener des roues égyptiennes de l'époque pharaonique ainsi que des pièces d'or datant de cette époque. Sans compter le papyrus d’Ipuwer, mentionné plus haut. Je suppose qu'à ces trouvailles Mr. Sand  prétendra qu'ils ont été intentionnellement placés là par des sionistes (?).

 

Rachi (Rabbi Shlomo ben Itchak (1040-1105), commentateur de la Bible et du Talmud, né à Troyes en France) a-t-il jamais existé?  D'où lui venaient la Bible et le Talmud, si d'après Sand, le peuple juif n'existait plus, qu'il aurait été complètement converti à l'Islam déjà après la destruction du second temple en 70 après J.C., et qu'aucune migration ou déportation de juifs n'a jamais eue lieu? Comment un peuple massacré, disséminé, à peine résilient, peut-il instituer un prosélytisme et sur la force de quelles convictions, autre qu’une puissance militaire ou les tours de passe-passe de quels rabbins-magiciens ? Les prosélytismes dominants sont ceux tirés des religions chrétiennes et musulmanes pour les raisons militaires, impériales que l’on sait.

 

Maïmonide (1135-1204), Rambam, R..Moïse Ben Maïmon, philosophe juif du XIIIème siècle (d'origine espagnole), lui aussi, est donc une autre invention? Sinon, d'où leur provenaient leurs connaissances de la religion juive, de la bible, du Talmud, de l’éthique et de l’exégèse juives???

 

Enfin, plus nous suivons le courant de l'histoire, plus nous découvrons les racines profondes des juifs dans cette région appelée par les Romains : Palestine. Le judaïsme/monothéisme n'existait pas seulement depuis Moise, mais bien depuis notre ancêtre Abraham qui lui vivait à Beer Sheva. Et pourquoi donc, dans le tombeau des Patriarches à Hébron en Cisjordanie se trouvent les tombeaux d'Abraham, de Sarah, d'Isaac, de Rébecca et de Léa, considérés comme les ancêtres du peuple juif et ne les trouve t-on pas en Égypte ou en Mésopotamie par exemple?

Le Kotel, improprement appelé par les Chrétiens, mur des Lamentations, devrait aussi être préfabriqué par les sionistes afin de légitimer leurs droits sur Jérusalem.

C'est évidemment très triste d'être sujet à des accusations si veules surtout venant d'un ressortissant juif et israélien par dessus le marché!

 

Je suggère gentiment à Mr. Sand de rendre sa carte d'identité israélienne à cet état qu'il dénigre et ne reconnaît pas d'ailleurs, et puisqu'il le considère imposteur, les diplômes qu'il a reçus de ses universités ne possèdent aucune valeur. L'identité qu'il devrait épouser est celle qui lui conviendrait le mieux : celle des Palestiniens et nul ne doute qu'il y sera reçu à bras ouverts.

 

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 05:15

Demain, un Iran Atomique  

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

 
Pour lessakele et aschkel.info
 

Essayez un peu d'imaginer le monde au lendemain d'un Iran armé de bombes atomiques. Dirigé par un fou furieux et des mollahs assoiffés de sang, dotés d'une ambition et d’une convoitise illimitées, le scénario n'est que trop évident.

L'Iran ne cherche pas directement à se mesurer avec Israël, ni à l'effacer de la face du monde, comme il ne cesse de le proclamer, car, il ne fait aucun doute qu'il est bien informé de l'existence d'un arsenal nucléaire israélien, même si ce dernier ne communique pas sur ce point.

La stratégie de l'Iran existe et se perpétue déjà depuis plusieurs décennies, depuis le conflit avec l'Irak et, à travers lui, les autres pays du golfe persique, sunnites et tous très riches en or noir. L'Iran ne s'attaquera ni à l'Occident et ni aux États-Unis en premier lieu, mais à ses voisins qu'il cherche à subvertir, par le biais de leurs minorités chi’ites et dominer tout d'abord pour s'approprier toutes les sources d'énergie existantes. D'où la crainte de l'Arabie Saoudite, du Yémen, d'Oman, des émirats arabes, Qatar, Koweït, Bahrein, sans oublier les régimes pro-occidentaux de la Jordanie et l'Égypte qui se trouvent sur son chemin.

Rien d'étonnant à ce que l'Égypte agisse sous couvert en connivence avec les USA et Israël, puisqu’elle est directement menacée, à juste titre, d'ailleurs.

Si l'Europe hésite à sanctionner, ou à attaquer l'Iran c'est tout simplement qu'elle ne se croit pas visée, dans l’immédiat. Peut-être, pour le moment, car la convoitise n'a jamais connu de freins et il suffit d'un premier succès pour que l'Iran s'estime capable d’affronter le monde libre et de l'assujettir. Et c'est là où est le danger. Dans leur apathie devant cette nouvelle menace qui ne cesse d'enfler de minute en minute, la sujétion de ces pays arabes qui auparavant étaient considérés comme des alliés de l'Occident, laissant derrière un Iran de plus en plus fort et plus affamé que jamais, risquerait de mettre le monde entier à feu et à sang.

Et si à ce jour, les pays modernes se sont abstenus de faire usage des armes nucléaires, quand la menace s'installera à leurs portes, ils se verront tous contraints de les sortir de leurs hangars.

Obama, joue un double jeu, soit par intelligence soit par stupidité, car il ne doit certainement pas ignorer l'itinéraire de l'Iran.

À moins bien entendu qu'il ne se dise qu'après tout, "Laissons les loups se battre entre eux, nous ferons la récolte en temps opportun."

Grosse erreur, car les armes qui proliféreront seront utilisées, et ne laisseront derrière elles que la mort, désolation et la ruine totale de tout ce qui vit sur cette planète. Aucun vainqueur.

Qui est le grand perdant dans toute cette partie géante de poker, l'humanité et le simple civil qui ne demande qu'à gagner son pain et rentrer chez lui auprès de sa famille.

L'homme sera alors entraîné à perpétrer son autodestruction jusqu'à l'extinction complète de l’espèce.

 

 


Thérèse Zrihen-Dvirz

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 19:14

Jeux Diplomatico- Politiques, Jeux de Vilains 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

Pour : lessakele et aschkel.info

 

 

 

Ne dit-on pas que le monde appartient au meilleur des comédiens?

Que toute la gente politique n'est en effet, qu'une bande d'acteurs invétérés qui joue cyniquement sur les pulsions et angoisses du peuple, et parfois sur ses espoirs inavoués?
Souvent, ce jeu perfide n'est rien d'autre qu'une manipulation cynique intentionnelle afin de faire ployer toute volonté propre et sens critique au sein du peuple et de le mener vers un objectif qu’il ne visait pas forcément, mais qui servirait les desseins secrets de ces politiciens. Nous en avons un excellent exemple avec l'Iran qui use de sa suprématie dictatoriale pour, soi-disant, se hisser au même niveau d'armement et de sophistication des moyens technologiques et militaires que l'Occident, au prix d’un niveau de vie qui ne cesse de chuter et de restriction des rares libertés qui subsistaient encore, pour sa population. L'objectif réel, n'est nullement aligné sur des intentions pacifiques, bien au contraire, il vise à asseoir le pouvoir d’une poignée de mollahs et de Gardiens de la Révolution,  par l’accroissement des risques de destruction de tous les pays non islamiques et l'expansion du régime dictatorial, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières.

 

Le même cas se répète avec les Palestiniens. Nourris de vains espoirs d'une conquête fulgurante et d’un effondrement proche de l'état d'Israël s’achevant par son anéantissement, beaucoup d'entre eux se sont jetés à corps perdu vers le terrorisme, jouant aveuglément le jeu de leurs dirigeants qui n'ont eux pour toute ambition, que de se remplir les poches, ou, de se rattacher, comme le Hamas, au mouvement islamique iranien, intrusif chez tous ses voisins sunnites, comme au Yémen, au Liban ou en Arabie Saoudite, Jordanie. Diplomatiquement, ce ralliement s’exprime et s’expose comme une demande de concessions territoriales de la part d'Israël, légitimé par l’édification d’un état alors qu'en réalité, c'est une visée plus grandiose, l'islamisation de l'Occident, en faisant disparaître son premier bouclier en Orient.

 

Les déclarations ambiguës du gouvernement syrien, soufflant le chaud et le froid de la paix et de la guerre avec Israël n'ont pour but que de récupérer, par n’importe quel moyen (comme offrir de vaines promesses), les terrains conquis par Israël, zone stratégique qui placerait ce petit pays dans une situation analogue à celle d'avant la guerre des six jours. La Syrie, sans doute déléguée par l’Iran, se hisse ainsi au rang de dernier vrai grand leader des pays islamiques, au même rang que le Nasser d’autrefois -  réveillant les résidus de l’ancienne coalition arabe, y compris parmi les peuples des pays qui ont signé des accords de paix avec Israël. Des franges entières, dans ces contrées, comme les Frères Musulmans, qui menacent directement les régimes égyptien et jordanien, n'ont jamais abandonné leurs intentions initiales, depuis al-Bannah ou le grand Mufti de Jérusalem, de jeter tous les Juifs à la mer.  

 

Aucune menace, ni proposition, en apparence bienveillante, n'est lancée à la légère. Au contraire, elle a un but tactique sous-jacent et suit une trajectoire préméditée par l'initiateur qui cherche à créer une certaine atmosphère, servant à piéger le pays visé et à le mener à entamer une série de provocations et contre-provocations verbales, pouvant, à la moindre étincelle, déboucher sur une conflagration irréfléchie, non préparée, mais convenant aux intentions de départ de l'instigateur. Il pourra alors se draper dans le rôle de l’agressé et appeler voisins et communauté internationale à sa rescousse.

 

Dans ce jeu de vilains, la spontanéité, la colère, les expressions sincèrement outragées sont déconseillées, voire, n’ont pas leur place. Si le ministre des affaires étrangères israélien a réagi avec violence aux menaces syriennes, c'est, peut-être, émotionnellement légitime, mais pas forcément intelligent. La position qu’il occupe requiert, au contraire, le dernier sang-froid, tout en sachant être ferme face aux invectives provocatrices, conscient qu’il reste de la réalité des rapports de force.

 

Ces menaces avaient pour but de générer un conflit parmi les différents partis composant le gouvernement israélien et cela a bien fonctionné puisque, tout de suite après la réaction du ministre des affaires étrangères israélien, la gauche a ouvertement critiqué la politique adoptée par le gouvernement de droite actuel. L'autre objectif, concocté par les dirigeants syriens, est d'entraîner Israël dans une guerre prématurée, suivant le timing optimal fixé par la Syrie, le Hezbollah auquel il s'attache ouvertement et de l'Iran qui fait partie intégrante de ce bloc, comme son générateur essentiel. Téhéran gagnerait énormément de temps pour poursuivre sa voie nucléaire, à ce que les frontières est et nord d’Israël s’embrasent à nouveau, sans qu’il paraisse y être directement mêlé, ou par voie de logistique.

 

En somme, une guerre est toujours proche, elle ne cesse de fermenter au Moyen Orient, ayant des visées bien définies et ces fous de Damas et Téhéran, qui ne cessent de la prêcher vont devoir se réveiller à un matin bien chaotique, car ni l'Europe, ni les États-Unis et ni Israël, en tout premier lieu, n'accepteront leur destruction. Que de sang versé et que de victimes vont devoir être immolées pour assouvir les ambitions folles des dictateurs!

 

 


Therese-zrihen-dvir


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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 16:43

USA: Un Épouvantail militaire qui n'Effraie Plus  

 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

Pourlessakele et aschkel.info

 

 

Dans le temps, à l'énonciation seule du mot USA, le visage des populations exprimait l'admiration, la sympathie et surtout une crainte mélangée de respect. Or, durant ces récentes années, tous ces peuples qui hésitaient à braver, à défier ce géant au cœur immense et tendre, sont les premiers à réaliser que ce colosse, n'apparaît plus en être un, et qu'il est même très aisé de l'insulter, de le blesser et de s'en sortir sans la moindre égratignure.

En écoutant les paroles étrangement sensées, mais indubitablement arrogantes et dédaigneuses du président Ahmadinejad, on se rend compte de la déchéance énorme que le prestige de cette puissance a subi depuis la montée à la présidence du président Obama.

Il n'y a qu'à observer ses demi-sourires, sa morgue devant les progrès et les réussites dans son projet nucléaire et spatial pour comprendre que les différences, dans la conception de son propre rang à l’échelle mondiale, se sont considérablement atténuées.

Il n'y a plus aucun doute quant à ses prétentions d'envahir et de dominer le monde libre, à commencer par Israël. La découverte et la publication de ses plans stratégiques d’intrusion par le Hezbollah, qui s'étendent et se ramifient jusqu'au cœur de la population israélienne, ne sont que des preuves potentielles mais déterminantes que ses menaces ne sont pas sans fondement et qu'il faut les envisager sérieusement et se mettre immédiatement au labeur afin de déjouer ses plans.

La placidité du Président Obama devant tant d'arrogance, allant jusqu'au sarcasme franc et ouvert, n'est pas attribuée à sa maîtrise des enjeux, mais plutôt considérée comme le signe d’une déficience, allant, qui sait jusqu'à l'effroi de devoir, un jour, relever le gant et affronter l'Iran.

Ce qu'Obama ignore peut-être, à moins que cela ne soit intentionnel, est que son silence et son calme, imités par toutes les puissances d'Europe, sont assimilés par l'ennemi comme un repli. Le monde entier semble avoir atteint un point de non retour, comme dans un jeu de roulette quand les mises sont déjà placées et qu'il faut seulement attendre que la boule s’arrête sur une case noire ou blanche, ou cette étincelle qui mettra le feu aux poudres.

 

La Chine sait, depuis Mao Tse Toung, qu’elle peut bien sacrifier quelques centaines de millions d’individus, mais gagner une guerre nucléaire et n’a rien à redouter de l’Iran, avec laquelle elle continuera certainement à entretenir des rapports politiques, énergétiques et économiques ; l'Europe hésite à renoncer à ses profits dans ses ventes et ses achats avec l'Iran, rendant inopérantes toutes les sanctions énoncées, dans la foison de discours. Et l'ennemi qui connaît parfaitement les faiblesses du monde libre, ne cesse de les titiller et de s’en servir comme un appât, afin d'atteindre son objectif qui n'est autre que celui d'anéantir la démocratie.

 

 


therese-zrihen-dvir

 

 

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 14:39

Le Juge Goldstone et ses Déductions Boîteuses 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

Pour http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr/   

 

Suite à une entrevue télévisée, qui nous révélait certains aspects, plus terre-à-terre, de la personnalité du Juge Goldstone, on arrive à mieux comprendre les buts et les erreurs de ce dernier.

 

Les traits taillés dans du silex, le Juge Goldstone parlait droit, législation, code, légalité et justice, tout comme le ferait tout homme de loi. Son rapport sur les supposées infractions perpétrées contre les Palestiniens par Israël peut bien avoir toutes les apparences de l’impartialité, il n’en demeure pas moins sérieusement biaisé. Paradoxe? Du tout.

 

Aucune loi ne peut prendre effet ni ne peut être correctement appliquée quand l'un des partis concernés la rejette et la méconnaît. Il est impossible d'obtenir un équilibre quelconque quand, sur la balance, les poids placés dans les deux bascules ne sont pas équivalents. Autrement dit : "Nul n'est censé ignorer la Loi!". Et parce que cela serait arrivé quand même, on ne peut pas seulement se contenter d'analyser des conséquences sans remonter jusqu'aux causes, soit aux sources qui définissent la responsabilité et la faute.

 

Or, dans la confrontation du Hamas contre Israël, ces éléments de base  n'existent pas. Au contraire, le Hamas ignore effrontément ces lois d’engagement et de résolution d’un conflit qu'il bafoue d'ailleurs, en violant ses alinéas les plus élémentaires. Le Hamas, depuis plus de neuf ans, lance ses obus impunément et intentionnellement sur les citoyens israéliens, visant leurs villes, leurs maisons, leurs crèches, leurs écoles, leurs usines, dans le but évident de les tuer là où ils se trouvent.  Mieux, pour avoir les mains plus libres, il a pris le pouvoir à Gaza en se débarrassant violemment du Fatah, jugé trop conciliant et encore trop "respectueux" des règles de négociation, en parfaite illégalité par rapport aux cartes diplomatiques privilégiées par la Communauté Internationale, en vue d'un éventuel réglement définitif. Il a donc, sciemment, pris le chemin de la guerre en refusant le moindre parti-pris à l'égard des conditions qui pourraient la stopper ou l'éviter. Il a refusé la prolongation même de la "Houdna" ou de la trève, susceptible de reporter le conflit à plus tard. Après quoi, pour boucler la boucle, il s’abrite derrière sa propre population, et se terre dans les zones les plus densément peuplées de Gaza, en faisant porter des vêtements civils à ses propres combattants, ensuite enregistrés, s’ils succombent, en tant que « victimes collatérales".

 

Le Juge Goldstone devrait d'abord trouver une solution à la désignation de ce phénomène (« crimes de guerre ou « crimes contre l’humanité » ?) avant d'armer son bras droit des lourdes lanières des lois et des droits de l'homme, quand son autre bras reste complètement démuni, le forçant à claudiquer, se basculant dans l’attitude du « tout se vaut », face au vide abyssal de ses arguments.

 

Bien sûr, il n'omet pas d'avancer sur son échiquier le pion inévitable d'un Israël possesseur d'une armée efficace et bien équipée, contrairement au Hamas qui, lui ne fait qu'improviser et rafistoler ses armes avec ses moyens limités. Cela n'excuse nullement ses transgressions néfastes contre les civils, ni ne les justifie!

 

Peut-être devrait-il lui fournir une armée pour mieux équilibrer son procès. Ou exiger que les conseillers militaires et paramilitaires syriens, iraniens ou hezbollahnis du Hamas, les armes de guerre et l’entraînement qu’ils lui fournissent sans interruption s’identifient clairement au passage des tunnels de Rafah, en signant une décharge de responsabilité à l’ONU ?

 

Au cours de l'entrevue, il a aussi évoqué et, à maintes reprises, son lien spirituel avec l'état d'Israël, étant juif et sioniste, mais l'un va sans l'autre, apparemment. En tout cas, n’oblige pas à reconnaître le type de « sale guerre » asymétrique, dite de « faible intensité », qui est le lot de ce pays, depuis la défaite des armées conventionnelles arabes en 1967 et 1973. On peut donc se revendiquer de ces attributs en parfait aveuglement volontaire des décours de l’histoire des tactiques de combat privilégiées par l’adversaire.

 

Le Juge Goldstone a aussi mentionné, en parfaite ignorance du point qui précède, le discours du premier ministre Israélien, Netanyahu, dans lequel il exhortait à la modification de certaines lois, fait, a-t-il ajouté, qui dévoile la culpabilité d'Israël dans la violation des droits de l'homme. Procès d'intention ou convient-il d'examiner dans le détail, à quelles modifications, en fonction de quelles circonstances particulières, fait référence le Premier Ministre d'un Etat de Droit, pris dans un ensemble de conflits non-déclarés qui en font piètre usage?

 

Le Juge Goldstone devrait un peu sortir de son cocon, tissé de lois et de législation, et s'aventurer sur le terrain rocailleux de la réalité. Les choses lui apparaîtront sous leur vrai jour.

 

Le monde actuel est confronté à des milices terroristes qui ne respectent aucune étiquette, aucune loi, aucune morale, sinon celles qu'ils se sont créées, en les puisant au corpus foisonnant des règles du Jihad, de la ruse ou Taqqiya, élaborées il y a 14 siècles au moins, soit bien avant les conventions de Genève et les définitions issues du Procès de Nuremberg.

 

Le Hamas, qui aujourd'hui détient un otage Israélien, interdit tout accès à la Croix Rouge internationale devant légalement lui rendre visite, lui prodiguer des soins, vérifier s'il est traité comme le veut cette même loi, tout comme le fait Israël à l'encontre de ses prisonniers qui passent tous devant les institutions de Justice établie.

 

Par le respect des règles d’engagement liées au Code Ethique de Tsahal, même s’il ne garantit pas qu’il n’y aura pas de victimes indirectement concernées par le conflit, des erreurs d’appréciation, Tsahal démontre, depuis des années qu’il est possible de s'imposer des limites, même quand le parti adverse ne les reconnaît pas, ne les respecte pas, mais en fait cyniquement usage pour mieux frapper ou échanger contre otage des milliers de condamnés, jugés par des lois universellement reconnues. Une contre-expertise menée par les équipes juridiques israéliennes démontre que, sur 36 témoignages qu’il cite, 30 se sont totalement éventées face à une enquête approfondie des faits, que Goldstone lui-même n’a pas menée, alors que 6 relèvent d’erreurs opérationnelles, jamais de prises pour cibles délibérées de la part des soldats. Aucune armée engagée en Afghanistan, en Irak, au Yémen, avec l’emploi de phosphore par l’armée saoudienne contre des populations musulmanes, et pire, au Sri Lanka, où les affrontements ont fait plus de 36 000 morts dont de très nombreux civils, ne parvient à réduire les pertes inutiles avec autant de célérité et de prise en compte des cas de conscience.

 

C'est là l'erreur monumentale du juge Goldstone, ce théoricien qui applique des règles dépassées par les tactiques asymétriques de soustraction aux lois de la guerre mises en application par un seul des deux belligérants,  et ainsi tournées en dérision par ceux-là même qui déclenchent les conflits, en violation de tous les principes. Si le second a respecté les codes en vigueur en mettant l'ennemi en garde, que celui-ci a refusé, sciemment, d'en tenir compte, alors l'agressé est en droit, pour défendre ses citoyens, de mettre en oeuvre tous les moyens appropriés que son Etat-Major juge nécessaires pour mettre un terme à cette agression. Ceci, toujours dans le respect des règles en vigueur. Auquel cas, l'agresseur porte l'entière responsabilité des conséquences qu'il a, lui-même attirées sur lui, en violation de la protection qu'il doit à sa propre population. Le Hamas est donc deux fois irresponsable et coupable : contre Israël, mais également contre la population gazaouïe qu'il a inutilement exposée à un danger superflu, du fait de la cession de Gaza aux Palestiniens en 2005, par l'Etat que ceux-ci ont ensuite agressé sans raison fondée, autre que le maintien de la séparation entre les deux peuples, dans le respect de l'indépendance de chacun quant à ses choix idéologiques (Hamas plutôt que Fatah, expulsé par le précédent des terres qu'il contrôlait).

 

 

Thérèse Zrihen-Dvir.

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/
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