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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:15
Je vous propose un dossier en 4 parties sur la datation du monde.
La science du point de vue de la Thorah
A votre dispositions Documents et vidéos , a vous de vous faire une idée

Découvrez tous les textes de la catégorie Thorah, Talmud et Science en cliquant sur ce lien :
http://aschkel.over-blog.com/categorie-10936230.html



Science & Thora par le  
Pr. Goldberg
Directeur du Labo. de sociologie animale de la Sorbonne

An 2012 : des scientifiques apportent (un peu) d’eau au moulin des oiseaux de malheur
Datation du Monde, Evolutions de l'Homme
Source : http://yerouchalmi.web.officelive.com/






La recherche de l’origine de l’univers et de l’homme est une préoccupation ancienne de l’humanité. Pour analyser les convergences entre les intuitions des Sages d’Israël et la Science, nous avons recueilli les propos de notre ami Jacky Goldberg, Professeur d’éthologie à la Sorbonne, lauréat du Grand Prix de Sciences Humaines de l’Académie Française, auteur de nombreux ouvrages sur le comportement animal et de « Science et Tradition d’Israël », (Albin Michel). 



Q : Pour un grand scientifique et juif pratiquant, y a-t-il contradiction entre Science et Torah ?


R :
 
Pas dans le fond, bien que certains problèmes se posent, comme par exemple par rapport à l’évolution. Si je me suis occupé des questions d’origine du monde et d’évolution, c’est parce que j’enseignais aussi la Torah et qu’on me posait souvent des questions.
         Ce sont des problèmes solubles : il suffit de bien étudier les différents commentaires de la Torah et d’une bonne compréhension des bases en science. 
Personnellement, je n’ai jamais rencontré de véritable contradiction. 
        Mon livre 
Science et tradition d’Israël a pour but de faire connaître le message de Torah par rapport aux sciences à un grand public, et de redresser les idées fausses ou obscurantistes qui peuvent exister dans certains milieux religieux. Si la Torah est toujours « emeth », vraie, la science est très loin de toujours se tromper et s’approche au contraire du vrai. 


Q : Un de vos chevaux de bataille est l’obscurantisme, qui visez-vous ? 


R :
 Rejeter la Science au nom de la Torah, c’est de l’obscurantisme. Les Sages juifs se sont servis de la Science pour mieux comprendre la Torah. Elle est le reflet de la volonté de Dieu et la Science est le reflet du monde : du même Auteur, il y a nécessairement adéquation.


Q : N’y a-t-il pas contradiction entre Science et Torah quant à l’origine de l’univers ?


R : 
Depuis 80 ans, on sait que le monde a une origine, quand scientifiques et philosophes croyaient alors que le monde était éternel. Les Juifs et les fidèles de la Bible étaient les seuls à dire que le monde a été créé à partir du néant. Maintenant, avec le « Big Bang », on sait que le monde a une origine : une fulgurante explosion ; sur une densité impensable et une distance infime. Le point origine est inatteignable pour des raisons théoriques et demander ce qu’il y a avant n’a pas de sens, puisque le temps débute à ce moment-là. La Torah commençant par  : « Berechit bara Elokim ». « Bara », créé ex nihilo, ne peut avoir que D. comme sujet. 
        La Torah n’est pas un livre de cosmologie, mais 
préciser que le monde a été créé à partir du néant c’est insister pour dire que D. n’est pas limité par une matière préexistante. C’est la base du libre arbitre humain, car si D. lui-même était limité dans sa liberté, l’homme le serait d’autant plus et le libre exercice des mitsvot serait impossible.


Q : L’évolution de Darwin et la Torah ?


R : 
Darwin est un génie qui a montré que le monde a évolué, qu’on est passé du simple au complexe, même si le darwinisme est dépassé car avec des mutations génétiques apportant des caractères nouveaux et triés par la sélection naturelle la vie se complexifie. 
        La notion actuelle d’évolution est un vieux concept juif car le monde a été créé de façon potentielle pour évoluer. Pour la Torah, des êtres vivants ont pu se succéder pour arriver jusqu’à l’homme adamique muni de spiritualité et, qui seul, va la concerner. C’est pourquoi elle ne parle pas des humanités préexistantes, pas pour en nier l’existence, comme les « biblistes créationnistes ». 
        
On trouve des références à ces humanités antérieures sans spiritualité dans plusieurs textes du Midrash bien antérieurs à Darwin (!),dont un qui dit qu’il y a eu 974 générations qui ont précédé le monde !!. Ces êtres vivants ont évolué et, à un moment donné, Dieu a insufflé une fraction de spiritualité. Et ce moment change tout. Cet homme-là va être doté d’un peu de divin en lui et pourra faire les Mitsvot. La Torah, qui ne parle que de Mitsvot démarre à ce moment là !


Q : Et cet homme, ce serait qui ?


R :
 C’est Adam. Les autres humanités existent, font des outils, des cités lacustres, des peintures rupestres, mais ne peuvent pas faire ce qui est demandé dans la Torah. Cela ne va être possible qu’à partir d’Adam, ce qui se situe bien il y a environ six mille ans.
        La Torah ne se contredit pas avec les Cro-Magnons car l
es faits scientifiques montrent que vers - 6000, il y a eu des changements drastiques : révolution agricole, néolithique... C’est la création de l’homme tel que nous le concevons, de l’homme adamique par opposition aux humanités qui étaient physiquement /zoologiquement des hommes, mais sans avoir en eux l’étincelle divine.
       Mais problème : il y avait néanmoins en eux une certaine spiritualité puisqu’on retrouve des traces de sépultures, avec de la nourriture, des armes et objets familiers. Mais j’ai trouvé un texte de 
Rabbi Lipchitz qui dit que tous ces mondes pré-adamiques se sont succédé avec d’un monde à l’autre une augmentation et un perfectionnement de la spiritualité.


Q : Pourquoi n’est-il alors pas fait mention de cela dans la Torah ?


R : 
La Torah ne nous donne que les éléments nécessaires pour accomplir la volonté de D. Ce n’est pas un livre de cosmologie ni de préhistoire. Seul pour l’homme adamique le programme divin est donné : l’homme tel que nous le connaissons et dont ressort toute l’humanité actuelle. Et les Juifs sont très pointilleux pour dire qu’il n’y a qu’une seule humanité, et c’est de là que découlent les Droits de l’Homme, leur fondement éthique. Stephen Hawking dit : « la création se tient en dehors des lois physiques actuellement connues ». De nombreux scientifiques dont les astrophysiciens, prennent de plus en plus les voies d’un cheminement spirituel. 


Q : Quelque chose à rajouter pour les gens qui restent dubitatifs ?


R :
 Il nous faut étudier la Torah, nous renseigner. Il n’y a pas de problème fondamental. Au niveau des datations, il faut savoir que pour 7 jours de la Création, le terme 'jour' ne peut pas dire un jour de 24 H car il n’y a pas de soleil jusqu’au 4e jour et, sans soleil, pourquoi des jours de 24 H ?… Pour certains maîtres, les jours ne sont que des entités permettant des stades de création. 
        Un grand nombre de textes rabbiniques parlent de durées très élevées, 900 millions d’années, voir un texte de kabbale 
de Rabbi Itzhak Acco qui évoque (NDLR : des Siècles avant tout le monde et il n’a pas eu le Nobel) 17 milliards d’années pour la durée de l’univers, soit l’évaluation scientifique actuelle !!. Quand on dit que le monde a 5769 ans, on se limite à la création d’Adam, mais le monde est beaucoup plus âgé et jamais les Sages juifs ne sont allés contre la science, au contraire des biblistes créationnistes. 
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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:19



 Jésus dans le Talmud

Félix Perez, auteur de « Origines juives des fêtes chrétiennes »,
et point de vue inédit du 
Rav Steinsaltz au Yerouchalmi. 

Les références talmudiques à Jésus ont été censurées (ou auto censurées) au Moyen Age et assez peu réintroduites depuis. Jésus y apparaît comme un juif pharisien très proche de la Loi juive, le contexte des Evangiles y est tantôt confirmé tantôt contredit,… Enfin, voici une occasion unique pour nos adhérents de faire un point exclusif sur la vision de Jésus dans le Talmud, avec une analyse inédite et récente livrée par Rav Steinsaltz au Yerouchalmi. 



Dates de vie de Jésus ? 


          Le consensus chrétien situe sa naissance vers -5/-7 et sa mort vers 30/33, à l’âge de 35/40 ans. Décès situé par les Evangiles a) sous Hérode (qui meurt en– 4) ; b) pendant que Paul a étudié à l’âge de 20 ans avec Rabbi Gamliel l’ancien (petit fils de Hillel) mort en 50. Les écrits juifs situent la vie de deux personnages ‘Jésus’ : 
      - l’un vers -200 (version reprise par Nahmanide) mais qui est mort à Lod et non à Jérusalem 
      - l’autre vers -100 (texte du Talmud qui en fait l’élève de Ben Perakhia) 
          Certains pensent que les chrétiens auraient tenu à rapprocher la mort de Jésus de la destruction du Temple afin de renforcer son « messianisme prophétique » ; d’autres pensent que ces sources ne se réfèrent pas au Jésus chrétien. 


La généalogie de Jésus 


Pour les Evangiles, Joseph n’est pas le père de Jésus. Le Talmud fait de Jésus le fils adultérin :
      - de Myriam (hébreu de Marie) Magdalena (hébreu : la ‘noueuse de tresse’ ou la ‘coiffeuse’), 
      - ou de Myriam Stadta (hébreu : l’infidèle), femme de Papos, mari si jaloux, qu’elle l’a trompé 
      - et de Pantera, légionnaire romain dont le nom pourrait être un clin d’œil du Talmud relatif à la 'virginité' de Marie : 
‘Pantera’ serait ainsi l’anagramme du grec ‘Partena’, Partenos ou ‘vierge’
          Jésus serait aussi le jeune homme iconoclaste dont le Midrach cite l’attachement à deux d. ieux, et auquel Rabbi Akiba ferait référence en allusion à ses attitudes et à son statut social dégradé de ‘mamzer’ (fruit d’une infidélité). 

La vie de Jésus  


Comme pour les Evangiles, le Talmud mentionne que : 
a) Jésus est proche des pharisiens, disciple de Ben Perakhia ; b) avec ce dernier, il fuit en Egypte.   
          Cependant son comportement « léger », attaché notamment au  physique de l’aubergiste qui les accueille, entraîne la rupture de Jésus avec le Rav, malgré ses tentatives d’accomodement. La dureté de Ben Perakhia sera durement réprouvée par le Talmud qui en fait une source possible des malheurs du peuple juif : que n’aurait-il gardé Jésus à ses côtés, évitant la naissance de l’Eglise... 

Le judaïsme de Jésus  
   

Les Evangiles décrivent un Jésus qui « n’est pas venu changer un iota à la Loi juive ». Ses discussions sur le frottement des épis de blé le Chabat, pour nourrir des disciples affamés concernent des cas limite de la Loi et non des transgressions évidentes. 
          Le Rachbats (Ben Semah Duran, 14ème siècle à Alger) souligne que Jésus est même plus strict que la Loi sur : le divorce qu’il interdit, le regard sur la femme mariée qu’il traite comme l’adultère, ou l’insulte qu’il punit de mort. Il en voit confirmation dans l’observance toranique des premiers judéo-chrétiens et dans leurs discussions limitées aux exigences à imposer aux convertis non juifs. Plutôt que pour les écarts de Jésus avec la Loi, le Rav attribue sa condamnation à ses prétentions messianiques et à sa « proximité » à D. ieu. 


La crucifixion

    
- a) 
Le Talmud mentionne bien la pendaison du corps mort sur un bois, à la manière des romains de l’époque. Selon Sanhédrin 67a, Jésus a été crucifié la veille de la fête de Pessah. Cette version n’est conforme qu’avec l’Evangile de Jean, alors que les 3 autres évangélistes mentionnent une crucifixion le vendredi, matin de Pessa’h. 
    
- b) 
Depuis l’existence d’un calendrier calculé, Pessah ne peut tomber un vendredi. Le Talmud précise qu’à l’époque des Temples, l’observation l’emportait sur les calculs, permettant ainsi que Pessah à l’époque du temple et de Jésus puisse tomber vendredi (comme chez les 3 évangélistes). 

- c) 
Saadia Gaon au 10ème siècle, prétend toutefois que le calendrier calculé existe depuis Adam et s’est toujours imposé, avec l’observation comme façade. L’évangéliste Jean aurait raison: Pessa’h ne pourrait pas tomber vendredi. 
    
- d) 
Conclusion 

Le Rav Steinsaltz,
 interviewé cet été par Yerouchalmi, indique avec assurance que
          « Saadia Gaon n’a défendu cette thèse du calcul, s’imposant à l’observation, que comme un effet de manche dans une controverse, vitale à son époque, avec les Karaïtes, en passe de s’imposer face aux pharisiens.Dans ce cas, Pessa’h pouvait tomber un vendredi. 
          Cette version doit cependant être absolument écartée, mais pour deux autres raisons : 

1- 
le Talmud mentionne une exécution une veille de Pessah ; 

2- 
on ne peut imaginer une exécution romaine de juifs un jour de fête juive (imaginez à Jérusalem des musulmans tués à Ramadan !) »

Source :  http://yerouchalmi.web.officelive.com/yer61.aspx
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 12:42
EvolutionLa Torah accepte la théorie de l'évolution à une exception près.

http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=369 

Le judaïsme et la théorie de l'évolution des espèces sont- ils des antithèses ?

Non : Croire en D.ieu et croire en la science sont compatibles !

Comme l'a si bien dit Albert Einstein : " Plus j'avance dans le domaine de la science et plus je crois en D.ieu ! "

Dans la Genèse, la Torah décrit un processus de création par étapes depuis la plus simple des créatures jusqu'à l'homme : d'abord il y a eu l'apparition de masses gazeuses tourbillonnantes, puis est apparue la Terre, suivie par les planètes, les poissons, les oiseaux, les animaux et pour finir l'homme. On remarquera bien sûr que la science nous propose le même schéma !

Quel est donc le problème ? C'est la durée de la création !

Le processus évolutif a-t-il duré plus de six jours ? Encore faudrait-il savoir ce que l'on entend par jour ? La Genèse, éthymologiquement renvoie à la notion de naissance, la notion de création (propre au Judaïsme) introduit la notion de temps.
 

D.IEU CRÉE À LA FOIS LE MONDE ET LE TEMPS.

La Torah nous explique qu'un jour est une période temporelle définie avant la création du soleil et de la lune, destinée à caractériser une période de vingt quatre heures.

Rabbi S.R. Hirsch a expliqué que chaque jour biblique équivaut à un mélange de matières premières (érev) suivie par une explosion chaotique. Pour l'auteur du Sefer Yetsirah (le livre de la formation), la combinaison des vingt-deux lettres hébraïques fonde l'ordre du monde. Se rapportant à l'air, l'eau, le feu, elles forment la matière première de la création et nous renvoie au Tétragramme, le Nom ineffable dont les multiples combinaisons des quatre lettres constituent l'alphabet des êtres vivants.

Cela a été le point de vue Juif depuis des siècles : les six jours de la création sont six époques du processus d'évolution.

Arno Penzias, qui a reçu le Prix Nobel (1978) pour ses travaux sur le Big Bang, notamment sur la notion de micro-vague, a permis de démontrer que l'univers avait une densité plus forte dans la passé.

En fait, les six jours sont pour le judaïsme, six époques différentes et sur ce point la position de la Torah est invariable, malgré la pseudo révolution scientifique.

Si la théorie de la relativité est correcte, l'univers serait " né " avec une température infinie et une densité forte. Si l'univers est en extension, la température des radiations décroît. Si on se place à 1/100e de seconde après le Big Bang, la température aurait été environ 100 milliards de degrés et de ce fait l'univers aurait contenu plus de photons, électrons et neutrons. Si on se place trois minutes après le Big Bang, quand l'univers a refroidi d'environ un million de degrés, les photons et les neutrons ont commencé à se combiner pour former les noyaux d'Hélium, d'Hydrogène et autres éléments énergétiques. Un certain nombre d'années après, quand la température est tombée à quelques milliers de degrés, les électrons ont ralenti leur course et les noyaux énergétiques les ont capturé pour former des atomes.

Les travaux de Arno Penzias ont confirmé cet état de chose, ce savant a déclaré :

" Ce que nous avons observé en ce qui concerne le mouvement des galaxies avec nos télescopes modernes, Maïmonide l'avait déjà subodoré par sa recherche métaphysique. "

QUELLE SERAIT DONC LA PROBABILITÉ QUE LA VIE SOIT DUE AU HASARD ?

Alors, si finalement les scientifiques de notre époque rejoignent D.ieu à un moment de leur recherche, quel est le point de divergence entre la Torah et les évolutionnistes ?

C'est ce qu'on pourrait appeler la notion de HASARD , mais ce hasard n'est il pas un substitut laïque du concept divin ?

Les évolutionnistes nous disent que la vie est née par accident, en fait on a d'abord pensé que la vie naissait de la matière, puis Pasteur et ses expériences ont démontré que la vie ne peut naître que de la vie, on est finalement revenu ( à la fin du 20ème siècle) à une notion d'auto organisation permettant de concevoir que la vie naît de la matière. Ne parvenant pas à éliminer D.ieu, le scientisme athée lui a donné un nouveau nom : Hasard !

Les évolutionnistes nous disent donc que la vie est apparue par accident ( par Hasard), le Judaïsme nous dit que D.ieu est tout (donc à la base de tout !)

Selon le Pr Harold Hirowitz (universitaire de Yale) la naissance de la vie selon la loi du hasard aurait nécessité une activité bio-moléculaire colossale à chaque niveau de création : de petits organismes se seraient accumulés, puis des polymères biologiques se seraient formés, des proto-cellules en seraient résultées puis des proto-cellules seraient apparues et une synthèse génétique et protéique se serait développée.

Le Dr Ilya Prigogine, lauréat de deux prix Nobel en Chimie et Physique (1977), célèbre scientifique, connu pour avoir réintroduit la dimension du temps en physique. Pour certains (Newton, Einstein) le temps n'existe pas en dehors de l'esprit humain, I. Prigogine récuse ces théories qui, pour lui, nous ramènent à l'absurde, la théorie qu'il a proposé se nomme " la flèche du temps ". A l'appui de sa thèse se trouvent les lois du chaos, qu'il a finalisé et selon lesquelles on ne peut pas prévoir l'évolution d'un système complexe parce que les conditions initiales sont infinies ainsi que les possibilités d'évolution. En fait pour Prigogine, l'univers serait doté d'un potentiel d'auto organisation qui peut s'exprimer différemment avec le temps :

" Les lois de la nature ne sont pas totalement aléatoires et imprévisibles. Il n'y a ni déterminisme, ni hasard pur ; il nous faut trouver l'espace étroit entre ces deux situations qui seraient toutes deux aliénantes. "
" La probabilité pour qu'une structure organique se soit organisée par hasard est proche de zéro ! "

Sir Alfred Hoyle le célèbre astronome déclara pour sa part :

" L'ennui, c'est à propos de deux milles enzymes et la probabilité de les obtenir par hasard est de 1/ 1040 ce qui est une infinie probabilité qui ne peut être retenue même si l'univers (pris dans sa totalité) est un melting-pot organique "

QU'EN EST-IL DES ORGANISMES COMPLEXES ?

Les fervents défenseurs de la théorie de l'évolution des espèces acceptent l'idée que parmi des milliers d'exemples pris dans la nature, il y a la possibilité d'avoir deux lignes de mutation indépendantes dans la même évolution due au hasard et ceci à chaque état ( des cinq cents états) des cinq cents étapes du développement.

Pour un organe tel que l'aile ou un œil, la probabilité d'une mutation accidentelle est forte.

Avec un million de choix potentiels à chaque étape de l'évolution,la probabilité d'une réalité d'une telle théorie est de 10
- 600 ! (Et ceci pour une simple mutation). Alors on peut se douter que pour parvenir à la création d'un organe proprement dit, tels que le rein ou l'œil, la probabilité que cela soit dû au hasard augmente de 109 soit 1 / 105400 !

Darwin, lui même, écrit dans " l'origine des espèces "

" Si l'on peut démontrer que chaque organe complexe qui existe, n'est pas le fruit de mutations progressives alors ma théorie sera obsolète ."

Considérons que le scarabée bombardier (Brachinus), il a été longuement étudié en 1961 par le Pr Schildkrecht (chimiste allemand). Ce petit scarabée est équipé de deux glandes qui secrètent un mélange liquéfié, de deux chambres de stockage communicantes, de deux chambres de combustion et de deux conduits pouvant être dirigés comme des canons à l'arrière.

Quand il analysa le liquide stocké, il s'aperçut qu'il contenait 10% d'hydroquinone et 23% de peroxyde d'hydrogène (mélange hautement explosif).

Ce qui est intéressant ici c'est que le scarabée ajoute un inhibiteur qui empêche toute explosion. Cependant quand un ennemi s'attaque à lui, le scarabée envoie un peu de la solution dans ses tubes de combustion et y ajoute un anti-inhibiteur, l'ennemi explose !

Immédiatement, un certain nombre de questions viennent à l'esprit :

1/ Qui est apparu en premier : l'hydrogène ou le peroxyde d'hydrogène ?

2/ Qui est apparu en premier : les produits chimiques ou les chambres de séparations ?

3/ Qui est apparu en premier : les substances chimiques ou le mécanisme de tir ?

Et quelle est la finalité de tout ceci ?

Les travaux du Dr Gish ( Biochimiste de la Création Research Society of San Diego) ont montré que la non-évolution de ce scarabée est remarquable. Elle est la preuve que le scarabée bombardier n'a pu évoluer par la fait du hasard et de processus s'étalant sur x générations.

Il a fallu qu'il soit crée au départ avec ce système de défense remarquable, il est impossible que ce système ait pu évoluer (car sinon les millions d'explosions auraient détruits l'espèce).

C'est pourquoi le scarabée bombardier rend obsolète la théorie de l'évolution !

Donc du simple fait qu'il existe, ce scarabée nécessite un créateur ! " Louez l' Eternel bêtes sauvages et animaux domestiques, reptiles et oiseaux ailés " - Psaume CXLVIII.10.

On peut trouver d'innombrables autres exemples, tels que l'œil humain.

Est-ce qu'une chose si complexe a pu évolué par une évolution lente, infinitésimale telle que Darwin nous le propose ?
Si la cornée est opaque, ou si la pupille ne se dilate plus, ou si le focus ne fonctionne pas, une image tronquée se forme.

Comment peut on envisager qu'un tel organe si parfait ait pu évoluer lentement, régulièrement, infinitésimalement par de petites mutations de type darwinienne ?

Dans une correspondance privée, Darwin exprima sa grande perplexité dans les " organes très perfectionnés " et admit que" les yeux, aujourd'hui, me donnent des sueurs froides " - Lettre de Charles Darwin, Londres, 1888,V2-273.
 

QUE PEUT ON CONCLURE DE TOUT CECI ?

Si le monde a été crée par accident, alors je suis un accident, et si je suis un accident, dès lors il n'y a pas de but à ma création.

La vie est due au hasard, elle n'est pas significative.

Si l'existence humaine est une collection de molécules assemblées au hasard, en quoi suis-je différent de mon chien ?

La Torah nous dit : " D.ieu (Hachem-Eloqim) forma l'homme, poussière du sol. Il insuffla dans ses narines un souffle de vie, l'homme fut âme vivante".(Genèse 2:7)


 

L'Homme n'est pas un singe évolué. L'Homme est une création unique. La présence d'une âme le rend différent de toute créature, elle le rend capable de rendre sa vie au service de D.ieu.

Maïmonide a écrit dans " D.ieu le Roi ":

" Aussi longtemps que vous serez occupés à faire des mathématiques et de la logique, vous ferez partie de ceux qui tournent dans un labyrinthe à la recherche de la sortie. Quand vous aurez fait le tour de ces sciences et que vous tenterez de saisir des connaissances métaphysiques, vous entrerez dans la bonne voie ".

Pour en savoir plus, lire :

La science de D.ieu par Dr G. Schroeder

La permission de croire par Lawrence Keleman

 

Adaptation et commentaires du Dr.Aharon FELDMANN
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 15:31
http://www.guysen.com/topnews.php?tnid=5322&titre=M%E9decine-

Médecine :
2009-10-11 11:39:00


Andrei Weissman, médecin à l’hôpital Barzilaï d’Ashkelon, est devenu le « médecin miracle » d’Israël. En effet, il a trouvé un traitement miraculeux pour faire disparaître définitivement la dépendance aux drogues dures.

Les résultats enregistrés par ce traitement approchent les 100% et il a déjà guéri des centaines de personnes venues du monde entier, dont certaines vedettes de la télévision et du monde du spectacle.

Cela fait une quinzaine d’années qu’il a mis au point ce traitement, en deux étapes. D'abord une anesthésie permet de retirer tous les produits narcotiques qu’il y a dans le sang, puis le médecin procède à l'application d'un traitement médicamenteux qui supprime totalement la dépendance aux drogues.

Le seul problème est qu’actuellement ce traitement reste très couteux. Le Dr. Weissman a également enseigné sa méthode révolutionnaire à de nombreux collègues à travers le monde afin d’arrêter le fléau.

 

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 13:43
Une Israélienne prix Nobel de chimie
Par AP 
07.10.09

http://fr.jpost.com/ 



Et un de plus ! 
KOL HA KAVOD ADA.



Le prix Nobel de chimie a été attribué mercredi aux Américains Venkatraman Ramakrishnan et Thomas Steitz, ainsi qu'à l'Israélienne Ada Yonath pour leurs travaux "sur la structure et les fonctions du ribosome", une structure responsable de la synthèse des protéines.

L'Israélienne Ada Yonath a remporté le prix Nobel de chimie. 
PHOTO: DR , JPOST


Ils sont tous trois récompensés pour avoir montré la structure du ribosome et ses fonctions. Grâce à une méthode appelée cristallographie aux rayons X, ils ont réussi à cartographier la position de chacun des centaines de milliers d'atomes qui compose le ribosome.


L’associée d’Ada Yonat: elle mérite bien son prix

Le docteur Anath Bashan, qui a été associée aux travaux de la nouvelle lauréate du Prix Nobel de Chimie, l'Israélienne Ada Yonath, a salué la nomination de cette dernière. Elle a précisé: "Cela fait vingt ans que je travaille avec elle. C'est elle qui a pris l'initiative des recherches qui ont été couronnées et les a débutées en 1979".  Et d'assurer: "Il ne fait aucun doute que si quelqu'un devait recevoir cette distinction, c'est à elle qu'elle revenait. C'est une scientifique prodigieuse et une personne extraordinaire".

 ACTU.CO.IL
 
 Petit rappel, liste des prix nobels d'origine juive

Source http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Judaism/nobels
 

Literature

World Peace

Chemistry

Economics

 

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:51


http://www.actu.co.il/2009/09/israel-acknowledged-as-international-patent-center/


L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a décidé au cours de son assemblée générale annuelle de reconnaître Israël comme un centre international de recherche et d’examen des brevets d’invention. L’OMPI est une institution des Nations unies basée à Genève et chargée de stimuler la créativité et le développement économique en promouvant un système international de propriété intellectuelle.

Israël rejoindra ainsi les 15 pays leaders dans le domaine, autorisés à délivrer des brevets d’invention reconnus automatiquement dans le monde entier. Les capacités technologiques de l’Etat juif sont ainsi reconnues mondialement.

En pratique, cette décision signifie que les étrangers pourront demander de faire examiner leur invention en Israël pour recevoir un brevet d’invention qui sera également reconnu internationalement. Jusqu’à présent, tant pour les Israéliens que pour les résidents étrangers, ces brevets n’étaient pas reconnus automatiquement à l’échelle mondiale après avoir été acceptés en Israël.

La reconnaissance d’Israël comme centre international de recherche et d’examen de brevets suppose que l’Etat juif respecte plusieurs conditions : le pays doit compter au moins 100 testeurs de brevets et un minimum de documentation pour la recherche. Israël devra également répondre à des critères de qualité très élevés dans les tests des inventions présentées.

Le directeur général du ministère de la Justice, Maître Moshé Shilo, a salué la décision de l’OMPI et affirmé : « Cette décision renforce la position d’Israël parmi les pays promouvant d’importants projets internationaux et constitue une reconnaissance internationale de ses capacités dans le domaine de la technologie et dans d’autres domaines. »

Le Dr Meïr Noam, chef du service des inscriptions des brevets et représentant israélien à l’OMPI, a pour sa part déclaré : « La reconnaissance de l’OMPI et l’ajout d’Israël au 15 pays leaders dans le domaine nous permettra d’améliorer le Bureau des brevets pour qu’il réponde aux critères les plus élevés concernant l’examen des brevets. »

par Yael Ancri

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 12:08


Source : Yéroushalmi
http://yerouchalmi.web.officelive.com/default.aspx



Un pays ne peut gagner une guerre si l'ennemi peut décrypter ses messages codés, et une entreprise ne peut prospérer si ses concurrents découvrent ses secrets de fabrication ou ses projets. L'aventure humaine inclut un incessant combat codeurs/décodeurs qui utilisent une science mystérieuse, la «cryptologie». Cette techno traitant de la sécurité des cartes de crédit, des paiements électroniques ou des téléphones, est née et s’est développée essentiellement dans le Militaire et l'Espionnage. Israël en est un acteur clé. 

Israël, champion mondial de la Cryptologie
         
 
Confronté aux guerres et au terrorisme, Israël a pris conscience de l’importance capitale tant de décoder les messages cryptés susceptibles de lui nuire, que de protéger ses propres moyens de codage. Ses gros investissements pris sur son énorme budget de Défense (15% du PIB vs. 3% Europe), associés à un unique savoir-faire technologique, l’ont projeté à l’avant-garde de la cryptologie. Des applications non militaire pour la sécurisation des flux commerciaux ou intellectuels ont été dérivés de ces applications militaires permettant à Israël d’y occuper une toute première place dans ce domaine également. 
          
Bien des meilleurs mondiaux sont israéliens. Parmi eux, le plus réputé, Adi Shamir, dont l’initiale S compose "l’algorithme RSA" dont il est un des 3 pères. Aussi, Amir Pnueli, Shafi Goldwasser, Michael Rabin, Andrew Lindell, Yakov Varshavsky, Eli Biham. Ils sont issus de l’Institut Weizmann, du Technion ou de l’Université de Jérusalem

Le Codage de la Bible au XIXè Siècle

   
- La Bible Juive mentionne le procédé 'Atbach' pour coder des messages. 
Dans ce système "
A/T-Ba/CH" : la 1è lettre de l’alphabet (de Aleph) est remplacée par la dernière (T de Tav) et vice-versa, puis, la 2è (B de Ba) par l’avant-dernière (CH de CHin), etc.
  
 
- Dans l’Antiquité, la cryptologrie a sauvé Sparte des Perses vers -400 aux Thermopyles. Sparte fut prévenue par un messager portant en ceinture un message codé ; en enroulant la ceinture autour d’un bâton (‘scytale’), le message se recomposait en clair.
  
 
- Jules César utilisait un registre à décalage (de 3 lettres) pour faire parvenir ses messages aux armées  (CESAR devient alors FHVDU). Au Moyen Age, cette technique ne résiste pas à l’analyse basée sur la fréquence d’apparition des lettres dans 4 langues. 
  
 
- De la Renaissance jusqu’à Babbage en 1850, « Le Carré de Vigenère» permet de contrer ce décodage en cryptant chaque lettre grâce à un mot-clé, connu uniquement de l’expéditeur et du destinataire, ce qui rend l’analyse fréquentielle inefficace. 
Comprendre les nouvelles Technos de Codage


- Le codage allemand par la machine électromécanique  «Enigma» (photo) remplace, lors de la guerre mondiale, chaque lettre avec un modèle de substitution qui change d’une lettre à l’autre. A mi-chemin entre une machine à écrire et une caisse enregistreuse, Enigma dispose de 3 rotors à 26 positions et fournit pour chaque lettre 26*26*26 possibilités ! Il a fallu le génial Türing et ses 7000 chercheurs, pour en casser le code. Sans ce décryptage («Ultra») qui permit aux Alliés de tout savoir sur les mouvements allemands, la guerre se serait poursuivie jusqu'en 1948 et il ne resterait sans doute que bien peu de juifs sur terre (D. préserve)... 
  
 - Dans les années 60, les ordinateurs marquent l’entrée dans l’ère du codage numérique mélangeant l'utilisation d'un algorithme public, accompagné d'une clé ultra-secrète. 
a) Le codage symétrique
Bob code son texte avec sa clé secrète, l’envoie à Alice qui, via sa clé secrète le déchiffre. 
3 Difficultés : 1. la clé doit: rester secrète, être générée de manière aléatoire, être renouvelée souvent et avoir une taille minimum. 2. Comment échanger la clé de manière sûre. 
3. Le grand nombre de clés, avec pour 1000 utilisateurs échangeant 2 à 2 , 500000 clés !
                                 
B. met message, ferme avec clé publique.            Pour signer un message, A. le met dans boîte
Seul A. détenteur de clé privée                                 et ferme avec sa clé privée. 
de l'autre serrure pourra rouvrir la boîte.             Celui avec la clé publique peut ouvrir boîte. 
---------------------------------------------            

Comme boîte a été fermée par clé privée, il est assuré que A., seule détenteur de cette clé, a mis message dans boîte et fermé.

b) Le codage asymétrique 
Le codage asymétrique requiert pour 1000 utilisateurs, 1000 clés seulement.
Comment Alice et Bob font-ils éclore un secret sans jamais l’avoir échangé? 
L’idée : en mélangeant du bleu et du jaune, on obtient du vert / cette couleur est irréversible. 
*La couleur bleue est le secret d’Alice / la verte est le secret de Bob / la jaune est publique. *Chacun mélange sa couleur secrète à la jaune ("publique") et envoie le mélange à l’autre : *Alice envoie un mélange de bleu et jaune / Bob envoie un mélange de vert et jaune. 
*Au mélange reçu, chacun ajoute sa couleur secrète (Alice du bleu / Bob du vert). 
***Les 2 partagent la même couleur, sans jamais s’être dévoilés leurs secrets respectifs ! 


Dans le système « RSA » de 1978, 
Alice souhaite partager un secret avec Bob
 
*Bob et Alice disposent chacun d’une clé privée et d’une clé publique. 
*Alice transmet à Bob sa clé publique. 
*Alice diffuse à tout le monde la fonction pour coder les messages ('clé publique') 
*Alice garde secrète la fonction de décodage ('clé privée').  
*Alice chiffre son secret avec la clé publique de Bob et lui transmet le message chiffré. 
***Bob va alors le déchiffrer grâce à sa clé privée et découvrir le secret d’Alice.

C'est complexe ! OK, alors, pour comprendre, une analogie :  

*Une boîte avec deux serrures différentes. 
*Lorsque l'on ferme la boîte d'un côté, seule la clé correspondant à l'autre serrure permet l'ouverture de la boîte et vice-versa. 
*Une des clés est privée et conservée secrète.
*L'autre est 'publique' et un exemplaire peut-être obtenu par quiconque veut utiliser la boîte.


Empêcher les modifs non souhaitées
          
Pour assurer l’intégrité des données, il faut empêcher la modification non autorisée des messages en les «scellant par une empreinte». Ainsi, si vous souhaitez prouver que c’est vous qui avez envoyé un doc, vous y joignez une signature électronique en chiffrant l’empreinte avec votre clé privée et en joignant cette empreinte chiffrée au message. 
***Le lecteur utilise la clé publique du signataire pour lire son message.
Triple avantage : on sait qui a signé, le document n’a pas été modifié, on ne peut pas renier.

Détecter un intrus

On pallie le manque de protection entre 2 réseaux par un tunnel virtuel chiffré de liaison.
La cryptographie quantique résout la distribution de clés. Au lieu de les transmettre, ce procédé les forge de manière dynamique grâce aux principes de la physique quantique. 
*L'émetteur transmet au récepteur une chaîne de 0/1 par des grains de lumière / photons.  
*Si un intrus essaie de les intercepter, leur état changera de manière irréparable et aucun de ces 0/1 douteux ne sera utilisé pour établir une clé 
***Si un intrus clone les infos de la fibre de liaison, la physique garantit sa détection.
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 19:05








Un chercheur israélien fait partie de l’équipe de scientifiques européens qui ont annoncé mercredi matin avoir découvert une nouvelle exoplanète tellurique.

Membre du programme CoRoT, le professeur Tsevi Mazeh de l’université de Tel Aviv a pu calculer – avec ses collègues européens – la masse de cette planète depuis La Silla, au Chili.

C’est en février 2009 que le télescope spatial français CoRoT a découvert l’existence de cette exoplanète, appelée CoRoT-7b, en orbite autour de l’étoile CoRoT-7 (située dans la constellation de la Licorne, et légèrement plus petite que notre Soleil).

Etant donné que la planète se trouve à quelques 500 années-lumière du système solaire, les chercheurs ne l’avaient repérée que par l’intermédiaire d’un petit point noir (son ombre) sur son étoile CoRoT-7. Toutes les 20,4 heures, la planète occulte son étoile pendant un peu plus d’une heure. L’année y dure donc seulement 20,4 heures.

D’un diamètre 1,8 fois plus grand que celui de la Terre, CoRoT-7b a une masse 5 fois plus importante que la Terre. CoRoT-7b gravite à seulement 2,5 millions de kilomètres de son étoile (contre 149 millions pour la Terre).

« Du fait de cette petite distance, le rayonnement qu’elle reçoit est astronomique c’est pourquoi les températures qu’elle affiche peuvent dépasser les 1 000 degrés en surface », explique le Professeur Tsevi Mazeh.

Notons que CoRoT-7b présente toujours la même face à son soleil. Celle-ci n’est alors qu’un océan de lave en fusion (à plus de 2000 degrés), alors que l’autre est congelée à – 200 degrés. « Avec des conditions aussi extrêmes, il est absolument impensable que la vie se développe sur une telle planète« , précise le Professeur Didier Queloz de l’Université de Genève.

« Nous supposons que la planète découverte est composée de rochers dont la composition ressemble à celle des rochers de la Terre », ajoute le Professeur Mazeh.

Au cours des mesures, l’équipe a découvert une autre planète dans le même système solaire. Les scientifiques l’ont surnommée CoRoT-7c et il s’avère qu’elle gravite encore plus prêt de son étoile.

« Ces dernières années nous avons fait d’immenses progrès dans l’étude des planètes extrasolaires qui se trouvent à des distances énormes de la Terre », explique le professeur israélien. Et d’ajouter : « Il y a 25 ans, nous n’avions pas encore découvert une seule planète de ce type et maintenant nous savons qu’il y a des systèmes de planètes très similaires à la Terre et à notre système solaire. Elles n’attendent que d’être découvertes. »

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 06:36

Par CHARLES-FRANÇOIS BREJON 
07.09.09

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1251804510356&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull


'La recherche scientifique et ses résultats ne sont plus simplement un objectif intellectuel abstrait, mais un facteur central, dans la vie de tout peuple civilisé." Prononcés en 1962, ces mots de David Ben Gourion, premier Premier ministre israélien, traduisent encore aujourd'hui les intentions du gouvernement actuel : faire de la recherche l'un des pivots du développement de l'Etat d'Israël.



PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST


Un secteur, dont l'histoire remonte aux origines du pays. Et se confond avec le retour du peuple juif dans sa patrie. Théodore Herzl, fondateur du sionisme politique, aspirait à l'établissement d'un foyer national juif en Terre d'Israël, à la fois, Etat physique, mais aussi un important centre spirituel, culturel et scientifique.

Une aspiration, partagée par bon nombre de Juifs du monde entier, qui sera l'un des facteurs essentiels du développement de la recherche scientifique et technologique.

Ses débuts remontent à la fin du 19e siècle - début 20e - avec la création de l'école Mikvé-Israël, puis celles de l'actuelle Organisation de recherche agricole, de l'Université hébraïque de Jérusalem, de l'Institut de technologie Technion ou encore du Centre de recherche Daniel Sieff, devenu depuis le prestigieux Institut Weizmann.

Lors de la proclamation de l'Etat d'Israël en 1948, les infrastructures scientifiques et technologiques du pays sont déjà en place.

Un étonnant potentiel de matière grise



A l'instar de bien d'autres petits pays, Israël a dû définir de façon précise sa politique en matière d'activités scientifiques et technologiques, afin d'assurer sa compétitivité.

Les ouvrages et articles constituent la preuve des résultats obtenus par la recherche universitaire : les revues israéliennes représentent 1 % des publications scientifiques dans le monde. Un pourcentage significatif pour la taille du pays et surtout, des conclusions d'une importance considérable pour la communauté scientifique mondiale.

Autre point fort : Israël a participé activement à la révolution biotechnologique. Le jeune pays s'est doté d'infrastructures de recherche médicale et paramédicale très développées.

Les travaux en biotechnologie, médecine clinique et recherche biomédicale correspondent à plus de la moitié des publications scientifiques du pays. Quant au secteur industriel, il a multiplié ses activités dans le domaine médical afin d'exploiter au mieux les connaissances acquises.

Des médicaments ainsi que des équipements médicaux perfectionnés de diagnostic et de traitement ont été mis au point dans l'optique d'une commercialisation.

Mais le programme de Recherche et Développement (R&D) industriel se concentre essentiellement sur l'électronique, réalisé principalement par quelques grandes entreprises. Sa mise en œuvre est assurée par la Direction scientifique du ministère de l'Industrie et du Commerce, qui finance chaque année des centaines de projets.

Les fruits de ces travaux de recherche représentent plus de la moitié des exportations industrielles. Une manne considérable qui permet le continuel développement du cercle vertueux.

Ce succès repose avant tout sur un étonnant potentiel de matière grise, la seule "vraie matière première" du pays.

Outre un budget impressionnant consacré à la recherche (plus de 5 % du PIB, soit deux fois plus qu'en France), Israël dispose d'un vaste réservoir de personnel qualifié à l'origine de ses percées scientifiques et technologiques. Le pays compte ainsi la plus forte proportion d'ingénieurs au monde : 140 pour 10 000 habitants, soit deux fois plus qu'aux Etats-Unis et quatre fois plus qu'en France.

Leur formation est assurée par des centres de recherche gouvernementaux, des industries privées ou l'une des sept grandes universités.

Parallèlement à leurs activités de recherche, ces pôles jouent un rôle important et novateur dans le développement technologique de l'Etat hébreu. Par exemple, l'Institut Weizmann a été parmi les premiers au monde à créer un service d'exploitation commerciale de ses recherches, services qui existent aujourd'hui dans toutes les universités israéliennes.

La création de parcs industriels jouxtant les campus universitaires a débouché sur d'importants succès commerciaux. Certains ont même créé des sociétés commerciales pilotes pour la distribution de produits basés sur leurs recherches, très souvent en partenariat avec des entreprises locales ou étrangères.

Tous ces départements gèrent de grands programmes d'échanges de chercheurs, ou la participation à des projets conjoints avec des institutions à l'étranger. La coopération internationale constitue une priorité affichée. Des accords ont été signés avec une trentaine de pays, dont la France, qui représente le 4e partenaire scientifique d'Israël.

Le danger de la fuite des cerveaux



Le panorama semble idyllique. Ce n'est pas tout à fait vrai. Ce constat positif ne doit pas occulter le problème majeur qu'est la fuite des cerveaux.

Si Israël a été le berceau de découvertes scientifiques et technologiques extrêmement nombreuses, le pays se montre cependant incapable de retenir aujourd'hui ses élites.

Au banc des accusés, le manque de conditions de travail attractives : bas salaires, laboratoires parfois mal équipés, fonds de recherche insuffisants, sans compter les problèmes liés à la sécurité...

Un chercheur israélien sur dix choisit de s'exiler à l'étranger, dont un quart aux Etats-Unis, où les salaires sont jusqu'à huit fois plus élevés. Israël fait face à un exode six fois supérieur à celui des Etats européens.

33 % des professeurs israéliens en informatique enseignent dans les 40 meilleures universités américaines. "Nous sommes très bons", indique le professeur Dan Ben David, professeur de sciences économiques et politiques à l'université de Tel-Aviv. "Si nous réussissons à tel point à intégrer les meilleurs établissements du monde, cela veut dire que nos universités ont un niveau d'excellence international. Cela prouve aussi que le système éducatif marche mal, puisque nous ne pouvons garder nos meilleurs éléments."

Le gouvernement s'inquiète sérieusement et a mis en place l'an dernier un programme intitulé "Rentrer à la maison". Sont concernés : 650 000 scientifiques israéliens de l'étranger, dont 450 000 installés aux Etats-Unis.

Le ministère des Finances a fait un premier pas en réussissant à attirer ces derniers mois 104 chercheurs et professeurs qui enseignaient à Stanford, en Californie, au Massachusetts Institute of Technology, ou à Oxford.

Mais l'opération reste très coûteuse. Pour séduire les candidats au retour, l'Etat, qui cultive son image de pays tourné vers les hautes technologies, a dû débourser 23 millions de dollars.

Parallèlement, le Trésor accorde de généreuses exemptions fiscales sur dix ans aux expatriés qui décident de rentrer au pays, sans oublier l'assurance d'un emploi ou encore l'octroi de prêts préférentiels pour monter une entreprise.

Israël excelle dans de nombreux domaines : médecine, biotechnologie, électronique, mais également dans les télécommunications, l'armement, les techniques agricoles, etc.

En un demi-siècle, le pays s'est lancé dans une course technologique effrénée et apparaît aujourd'hui à la 17e position, avant le Japon et la France, dans le classement 2008 du Forum économique mondial en matière d'information et de communication.

Les universités, l'Institut Weizmann et le Technion, entre autres, sont à la pointe de découvertes cruciales. Cependant, l'hémorragie liée au départ des chercheurs devra être endiguée au plus vite, sous peine de faire de l'ombre à l'excellence dont jouit actuellement Israël. 
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 09:47


Cette page a été conçue, écrite et réalisée avec l'amical concours de Jacques Allouche
Source : http://www.medarus.org/



L'Occident, fortement marqué par le christianisme, ne peut nier ses dettes envers le peuple d'Israël. C'est en effet du judaïsme qu'est née la religion chrétienne. Par ailleurs la longue cohabitation, souvent difficile, des chrétiens et des juifs, a marqué et marque encore aujourd'hui l'histoire occidentale.
Dieu a donné à Moïse les tables de la Loi, gravées par Lui. L'écriture est divine, à la fois comme message et comme ensemble de signes.

Le noyau de la Bible ou Torah (Ancien Testament), - qui enseigne la création du monde et l'histoire du peuple juif, est formé par un ensemble de cinq livres appelé 'Houmash, que l'on peut traduire par Pentateuque.

La Torah a deux dimensions:
1- Ecrite : les textes de la Torah
2- Orale : interprétations des textes originaux par les grands sages, comme Mishnah, Guemarah et de nombreux écrits de grands sages juifs sur des sujets impliqués par la Torah.

Les hébreux ont connu l'esclavage en Egypte pendant 210 ans au bout desquels Dieu a envoyé Moïse pour les délivrer, afin de leur donner la Torah sur le mont Sinaï. Entrés en terre de Cana'an, attribuée par Dieu, les juifs ont eu une nouvelle histoire, jalonnée principalement par la construction de deux temples représentatifs et siège de la Présence Divine sur terre. Malheureusement ces deux temples ont été détruits (le premier par les mésopotamiens, le second par les romains), et les juifs furent chassés de leur propre terre et partirent pour un long exil.
Lorsque les Juifs se dispersèrent, ils emmenèrent avec eux leur foi inébranlable qu'il gardèrent avec amour de tout temps, partout dans le monde. Parmi eux les médecins ayant une connaissance approfondie de la Torah et de ses commentaires (au fur et à mesure des époques), seront des propagateurs avertis des coutumes judaïques et de leur science.

APPORT DE LA CULTURE JUIVE ET BIBLIQUE À LA MEDECINE

Le peuple d'Israël ne s'est pas distingué par des progrès techniques. Il n'a guère développé les arts plastiques. Son intérêt pour la médecine dans le but de développer cette dernière, était nul car la médecine se trouvant dans toute son intégralité dans la Torah, il n'était nul besoin de la classifier. Cependant le souci de santé et de guérison a toujours été prépondérant comme règle "sine qua none" de vie et de pureté, ainsi que d'adéquation au sacerdoce journalier du juif à Dieu.

L'histoire des Hébreux/Juifs est dominée par la conviction de la révélation faite au Sinaï.


- Depuis la période d'Abraham jusqu'à la révélation faite au mont Sinaï, lieu où Moïse reçut le décalogue, on parle d'Hébreux.
- Depuis la révélation faite au mont Sinaï où Moïse reçut le décalogue jusqu'à nos jours, on parle de Juifs.

Dans l'esprit de la Torah, la maladie est considérée comme une preuve de la colère de Dieu, une correction opérée par l'Eternel, dans un but strictement bienfaiteur. La maladie, en tant que dysfonction de l'édifice corporel, ne serait en fait que la situation dans laquelle l'homme met un obstacle à l'ordre de l'édifice divin et bien entendu aux lois qui régissent Sa création. Un homme ayant des devoirs d'ordre moral, éthique ou émanant de la volonté Divine, et qui ne respecte pas ces devoirs, voit s'opérer en son corps des altérations plus ou moins graves (pour des yeux humains) à la mesure de ses erreurs. Bien entendu, et les chrétiens répètent aussi cette phrase tirée de la Torah, "les voies du Seigneurs sont impénétrables" et Il est le seul juge de la gravité des choses, à l'échelle d'une vie ou de plusieurs (réincarnation des âmes). C'est pourquoi on voit des hommes mauvais en pleine santé, et des hommes admirables, parfois jeunes, foudroyés par la maladie.

La mort constitue en premier lieu une fin par rapport à un temps, mais constitue aussi le point de départ d'un nouveau mouvement ultérieur, qui nous est inconnu, impalpable car il ne répond aucunement à la logique, ni aux valeurs trop matérielles du monde d'ici-bas. La mort est donc, à la fin d'un temps attribué par le Créateur, le moment de la purification, car il n'est pas de purification plus intense; et c'est aussi un passage vers un autre monde régi par d'autres lois.

Dans le Lévitique on peut lire les règles d'hygiène individuelles ou collectives, portant sur la lèpre, les maladies vénériennes et les comportements sexuels de l'homme et de la femme, ainsi que sur les conseils alimentaires. "Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez j'enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l'ennemi."

En tant que Créateur de toute chose, physique ou spirituelle, le pouvoir de guérir de Dieu est un des attributs de Sa volonté divine; il est écrit dans le Livre de Job (5-18): "Le tout-Puissant fait la plaie et il la bande; il blesse et sa main guérit". 
Ce qui signifie qu'avant de créer une maladie, Dieu crée le remède, et qu'il n'est pas de maladie ou de mal sans guérison possible. A nous de nous efforcer de notre mieux et le plus honnêtement possible de trouver (surtout en nous) ce remède, quand bien même cela nous demande des sacrifices surhumains!

Au chapitre 28 du Deutéronome il est dit (v 21-v 27) "Si tu n'obéis point à la voix de l'Eternel, ton Dieu; l'Eternel attachera à toi la peste, jusqu'à ce qu'elle te consume. L'Eternel te frappera de l'ulcère d'Egypte, d'hémorroïdes, de gale et de teigne dont tu ne pourras guérir."

Ce qui signifie que par rapport à un comportement donné, Dieu a plusieurs solutions pour nous punir, mais qui sont adéquates et particulières à ce comportement spécial. Ce comportement spécial étant l'expression du cheminement de notre âme, il existe un ou plusieurs antidotes permettant à Dieu de nous remettre en phase avec l'équilibre de Sa création!

LE CORPS ET LA NOTION DE SANTé DANS LE TALMUD

 

Un médecin est un homme choisi par Dieu, assisté constamment par un ange de Dieu (l'ange Rephaël qui signifie "Dieu a guéri" ou "médecin(e) de Dieu"). Ce personnage a un rôle, il représente l'instrument de Dieu pour aider les hommes à réintégrer le juste cours de l'édifice de la création. Traiter un homme ne représente ni une atteinte à la volonté divine, ni une insulte, mais au contraire un devoir dicté par Dieu Lui-même.

 

Le Talmudregroupement écrit de la Mishnah (Loi orale qui remonte à Moïse)
et de la
Guemarah (rédaction de commentaires des grands sages juifs et de controverses suscités par le texte de la Mishnah.) constitue le Talmud "enseignement" en hébreu), expression à l'échelle de la vie quotidienne de la Loi édictée sur le mont Sinaï et servant de code du droit judaïque.

Le Talmud reflète la conception du monde du peuple juif, fondée sur la croyance en un Dieu unique, Maître de la vie sur terre et dont l'homme ne peut enfreindre la Loi. Cette attitude s'oppose à la médecine hippocratique qui accorde une importance majeure au pronostic en se basant sur la matière, qui est en fait le niveau le plus bas de la création.

Les connaissances en anatomie sont bien réelles. La Torah, depuis plus de trois mille ans, et plus précisément encore le Sefer Hayétsira (Livre de la création que certains attribuent à Abraham, d'autre à Adam), relatent exactement le nombre d'os, de muscles, de viscères existant dans le corps humain, ainsi que le rôle respectif de chacun. Cependant la Torah indique le cœur et non le foie comme organe essentiel à la vie. L'aorte véhicule du sang et non de l'air, l'air expiré est impropre à la vie.

La circoncision

Comment traiter de la médecine et du patrimoine culturel juif sans parler de la circoncision.La circonsitionLa circoncision est donc l'acte rituel juif (et musulman, du fait de la relation commune à Abraham) qui consiste en l'ablation du prépuce chez le nouveau né âgé de 8 jours chez les juifs, ou chez les adolescents de 13 ans chez les musulmans. 
- La circoncision N'EST PAS une règle d'hygiène!! Elle incarne le symbole du pacte établi entre Abraham et Dieu. 
La pratique a été reprise vers la fin du XXe siècle par la médecine occidentale pour remédier à des problèmes tels que le phimosis, ou a des problèmes de pollution bactérienne chez certains patients.
- Chez les juifs, la circoncision n'est pratiquée QUE par des rabbins appelés "Mohel" (spécialistes des règles de pureté inhérentes à la circoncision et à la technique elle-même). Certains juifs "réformistes" demandent à des chirurgiens de la pratiquer à leurs nouveaux nés à l'hôpital, sous anesthésie.

La physiologie sexuelle féminine est abordée, entre autre, dans le Lévitique (ch15-v19 et 25, ch20-v18), "La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières sera impure tout le temps comme au temps de son indisposition menstruelle."

La physio-pathologie humaine est décrite dans des manuscrits antérieurs à l'apparition de la médecine occidentale. Ainsi l'hépatectomie est réputée mortelle alors que la splénectomie ne l'est qu'en cas d'hémorragie massive.

Certaines pathologies sont bien connues, d'autres sont redoutées. Les affections dermatologiques et génitales suscitent un intérêt particulier. Les syndromes dysentériques, les ictères, les hémorroïdes, la lithiase vésicale, la diphtérie, les psychopathies sont connues. Les piqûres d'insectes, les morsures de chiens ou de serpents sont redoutées. Les manifestations convulsives ou hystériques sont rapportées à des troubles sexuels ou à une folie nommée en terme hébraïque "vent de bêtise" qui est entré dans la tête.
Les "oummanimes", étaient des chirurgiens diplômés chargés de pratiquer les saignées, les césariennes, les réductions de luxations ou de fractures, les amputations, les soins dentaires.

L'analgésie était pratiquée avec une potion à base de mandragore dont la racine contient des alcaloïdes délirogènes: d'atropine, de scopolamine, et surtout d'hyosciamine (la "somma deschinta").

Les plaies étaient traitées avec précaution : les sutures étaient soigneusement faites, les pansements confectionnés avec un mélange d'huile et de vin.

La thérapeutique médicale utilisée par les hébreux de la période biblique était singulière, de bon sens mais efficace. Elle recourait à des substances animales variées et inattendues; à des plantes médicinales comme la mandragore ou le "samthar". Leur administration se faisait sous formes d'infusions, de vins, de poudres, de pommades, de collyres.

Dans I Rois (ch 4-v 33, 34, 35) : explique comment le prophète Elisée ressuscite un enfant mort des suites de céphalées: "Elisée pria l'Eternel. Il monta, se coucha sur l'enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa." 
Les prêtres de cette époque avaient des pouvoirs très puissants que nous nommerions aujourd'hui "magiques", et pouvaient littéralement faire revivre une personne morte! La manipulation n'a rien a voir avec une séance de bouche à bouche! 
II Rois (ch 20-v 7)"Esaie dit: Prenez une masse de figues. On la prit, et on l'appliqua sur l'ulcère. Et Ezéchias guérit."
"Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre." (Lévitique ch11)
Cette phrase de la Torah, est le début d'un long énoncé limitatif de la consommation du juif. Là encore, de même que pour la circoncision, il ne S'AGIT PAS de règles "d'hygiène", mais bien d'un décret divin visant à restreindre le peuple d'Israël à une nourriture et à un mode de consommation idéal pour l'élévation spirituelle vers Dieu. Ces conditions ne peuvent pas être transgresser au cours de la vie d'un juif respectueux de son pacte avec Dieu.
L'abattage rituel s'est donc toujours pratiqué chez les juifs, et le Rabbin (appelé Sho'hêt) spécialisé dans cette pratique, doit connaître parfaitement l'anatomie de la bête qu'il abat, selon des règles très précises et strictes énoncées par la Torah, et bien entendu la Guemarah qui en est donc un des commentaires les plus pointus.

Le Talmud formule un noble précepte d'objectivité: 
"Tu ne parleras que si la chose te paraît aussi claire que le jour." Aussi les notations médicales qui sont parfois d'inspiration vétérinaire, sont rédigées dans certains cas après avoir recouru à l'expérimentation contradictoire en cas de doute. La recherche d'une preuve pouvait même conduire à pratiquer une autopsie d'une chèvre malade (Yeammar et Rabbina: rabbins et érudits du Ier siècle av. J.C.)

Les règles d'hygiène collective tiennent une grande place dans le Talmud. L'usage quotidien des ablutions et des bains était ordonné par la coutume religieuse. L'eau ayant un effet physique de purification; le baptême chrétien en a conservé la valeur symbolique. Les lépreux et les vénériens sont isolés (Livre des Nombres ch5-v1 et 3; Lévitique ch13 v3, 4 et 46; ch15), les soldats en campagne devront garder le camp sain en recouvrant leurs excréments ( Deutéronome ch23 v13 et 14).

La médecine légale se préoccupait d'examiner attentivement les taches de sang en cas de violence ou de meurtre. Certaine maladies réputées héréditaires telles que l'aliénation mentale, interdisaient le mariage.

La déontologie des médecins et des chirurgiens était déjà bien établie. Le savoir d'un médecin élèvera son esprit (amélioration des connaissances), il est fait obligation au malade de rétribuer celui qui l'a soigné en proportion de ses moyens.

MEDECINS JUIFS AU MOYEN ÂGE

L'Histoire du peuple juif durant le premier millénaire de notre ère est difficile. L'empire romain connaît très tôt des migrations juives, volontaires ou forcées. La chute de Jérusalem en 135, puis la conquête arabe accélèrent le mouvement.
Les juifs ont émigré dans toutes les parties connues du monde, Afrique, Arabie, Indes, Europe. Il vont être en contact avec d'autres systèmes de pensée, et tout en restant fidèles à leur foi ils vont constituer un réseau et une tradition de médecins cultivés. L'exclusion des juifs pour des raisons religieuses est tempérée par leur utilité sociale. Ils sont progressivement exclus de l'agriculture et de la propriété terrienne. Les corporations leur interdisent l'artisanat. Le crédit, proscrit par l'église, reste une des activités autorisées.

Une seule activité honorable est encore pratiquée par des juifs, la médecine. Cependant on peut dire que la médecine de langue hébraïque ne manifeste aucun progrès notable, pendant la période moyenâgeuse, sur celles des époques précédentes. A cela deux raisons peuvent être évoquées:
1- Le juif, étant forcé de vivre en marge, et cependant contraint à une assimilation au sein des peuples, il a développé un instinct de survie par autarcie. Cela s'est manifesté et concrétisé par le fait de rester blotti dans sa culture et de ne la divulguer à aucun, de peur de la voir disséminée ou être clouée au pilori.
Les préoccupations purement religieuses ne laissaient pas de place à l'observation ou à la recherche qui étaient pour ainsi dire inexistantes. 
2- Devant la véritable herméticité des pouvoirs chrétiens tout au moins, la peur d'être jugés comme sorciers ou hérétiques sur une simple opinion médicale, n'a pas encouragé les juifs à partager leur sagesse.

Pour autant on ne peut pas dire que l'influence judaïque dans le développement de la médecine médiévale a été surestimée. En effet s'il n'y eut pas une "médecine juive" autonome et cohérente, il y eut de nombreux "médecins juifs" dont les personnalités se confondent avec l'époque, le lieu et l'ambiance dans lesquels ils ont vécu.
C'est leurs contacts étroits avec les divers milieux chrétiens et musulmans d'Orient et d'Occident, leur faculté d'assimilation, leur connaissance approfondie des langues et des sciences, les déplacements qu'ils n'hésitaient pas à effectuer, qui les désignaient particulièrement pour participer à la transmission du patrimoine médical antique.

MEDECINS JUIFS EN PAYS D'ISLAM

La plus part des médecins juifs écrivaient leurs ouvrages en arabe, les livres médicaux écrits en langue hébraïque sont relativement peu nombreux.

Au VIe siècle

Asaph de Tibériade, est un médecin juif de Tibériade. Dans ses rares traités écrits en hébreu, Asaph tente de s'écarter des préoccupations abstraites de l'époque. Il s'est inspiré en grande partie d'Hippocrate, de Dioscoride et de Galien. Asaph fait cependant preuve d'originalité. Il entrevoit le caractère congénital de certaines maladies, il pressent la circulation du sang et dénombre pas moins de 360 artères qu'il distingue des veines non pulsatiles. Comme les Talmudistes il pense que le cœur est le siège principal du sang et non le foie. Il écrit un ouvrage consacré au pouls et aux urines, un autre aux pathologies de l'appareil digestif. Il a sans doute été un des premiers à affronter le problème de la transcription de la pensée médicale dans une langue non encore enrichie en vocabulaire "technique"; en effet l'hébreu ne dispose pas des mots savants, créés par les grecs. En dépit de cette difficulté, Asaph a su décrire la science médicale de son temps. 
Son œuvre a été introduite en France par Malkhir qui fonda au VIIIe siècle l'école rabbinique de Narbonne. Au Xe siècle le célèbre médecin et astronome Isaac Israeli la fit connaître au Caire et à Kairouan. Elle parvint vers la même époque à Salerne et à Palerme grâce à Sabbataï ben Abraham Donnolo d'Otrante. 
• Au VIIe siècle, la conquête et l'arabisation propage l'Islam sur le rivage sud de la méditerranée et une partie de la péninsule ibérique. Dès lors, les juifs minoritaires seront contraints de vivre au milieu des musulmans, détenteurs du pouvoir. Ils écriront aussi bien en hébreu qu'en arabe ou même en latin, afin de communiquer avec les savants de religion chrétienne.

Autres médecins juifs arabisés, à mentionner:

Abu Habsah Yazid (vers 643), médecin du calife Omar (Damas),

Rabban al-Tabari - Ali Ibn Rabban (800?-875?) et son fils, médecin chrétien de Perse converti à l'Islam,

Yoshua bin Nun -José ben Nun (VIIIe-IXe s), enseignant à Bagdad,

Massardjewiah (622?-683?), médecin juif persan établi à Bassorah et à Damas, qui traduisit en syriaque et en arabe les "Pandectes" du moine byzantin Ahron,

A Kairouan vers la fin du VIIIe siècle

Shammakh, originaire de Bagdad, s'est illustré en empoisonnant l'iman Idris, à Kairouan, sur ordre de Haroun-al-Rashid,

Ishaq ibn Imran, originaire de Bagdad, exerça à Kairouan à la cour des Aglabites,

Ishaq al-Isra'ili (Ishaq Al Israili, Isaac Israeli, Isaac ibn Salomon, Abu Ya'qub Ishaq ibn Sulaiman al-Isra'ili. Isaac Judeus, Isaac le Juif, Isaac l'Hébreu, 855-950). Philosophe néo-platonicien et médecin tient une place remarquable. Né en Egypte probablement à Alexandrie, il fut probablement spécialiste des yeux au Caire de 875 à904. Il a emigré vers l'âge de 50 ans à Kairouan, la capitale du Maghreb de l'époque où Ubayd Allah al-Mahdi, fondateur de la dynastie des Fatimides dont il devint le médecin particulier. Il est connu pour avoir vécu célibataire et centenaire. Isaac Israeli est considéré comme étant un des plus célèbres médecins du Moyen Age, il est également philosophe et astronome, juif de culture arabe, surnommé "le grand prince de la médecine," il s'attacha à faire connaître l'œuvre de Asaph de Tibériade dans les milieux musulmans du Caire et de Kairouan. 
Il écrit pour le calife fatimide Ubaid Allah al-Mahd de Kairouan différents traités en langue arabe, de nombreux manuscrits en Arabe, en Latin et en Hébreux par de nombreux traducteurs attestent de leur popularité.

• Parmi les ouvrages médicaux d'Israeli on peut citer :


- le livre des fièvres (Kitab al-Hummayat), en cinq livres 
- le livre des simples et de la diététique (Kitab al-Adwiya al-Mufrada wal-Aghdhiya : diaetae universales et particulares), un travail en quatre parties sur les remèdes et les aliments. 
- le livre des urines (Kitab al-Baul), de loin le meilleur ouvrage sur la question au moyen-âge 
- ainsi que le "Traité de l'Esprit et de l'Âme" en hébreu ou en arabe avant d'être traduit en latin par Constantin. Il est l'auteur d'un manuel clinique, et déontologique: "Le Guide du Médecin", dont la première édition imprimée parut à Padoue en 1487. Traduit en latin, il sera enseigné à Salerne par Constantin l'Africain (1087) et ailleurs en Europe jusqu'au XVIe siècle. Il y fait une place aux devoirs et droits de la profession:"Ne néglige pas de visiter et de soigner les pauvres: il n'est pas de plus noble travail. Réconforte le patient par une promesse de guérison: venant de toi, une telle affirmation peut aider l'œuvre de la nature". El Israeli eut pour élèves Ibn al-Djezzar de Kairouan et Dunasch ben Tamin de Fez.
- Le Traité des antidotes (Kitab fi al-Tiryaḳ)

• Parmi les ouvrages philosophiques d'Israeli on peut citer :


- le "Traité de l'Esprit et de l'Âme" (Sefer ha-Ru'ah ve-ha-Nefesh)
- le "Livre des Eléments" (Kitab al-Ustuquat) dans lequel l'auteur traite des idées d'Aristote, Hippocrate et Galien. 
- le "Livre des Définitions" (Kitab al-Hudud wal-Rusum). Ce livre ainsi que le livre des éléments furent sévèrement critiqués par Maimonide dans une lettre à Samuel Tibbon 
- Un Livre de Métaphysique (Kitab Bustan al-Ḥikimah)
- Un traité de philosophie (Kitab al-Ḥikmah) 
- Un traité de logique (Kitab al-Madkhal fi al-Mantiḳ)

Au Caire, du temps de Saladin, plusieurs médecins juifs, ralliés pour la forme à l'Islam, jouirent d'une bonne réputation:

Nathanael dit l'Egyptien (XIIe siècle),

David ben Salomon (1161-1241),

Musa ibn al-Azar,

Mohammed Tamini. originaire de Cordoue,

Et surtout Maïmonide et quelques membres de sa famille: son beau-frère Abu al-Maali, son fils Abraham (1183-1254) et son petits-fils David (1212-1300).

MEDECINS JUIFS EN PAYS CHRETIEN

L'empire romain connaît très tôt des migrations juives, volontaires ou forcées. La chute de Jérusalem, puis la conquête arabe accélèrent le mouvement. Le christianisme étant la seule religion admise et encouragée par la société, la vie des juifs devient plus difficile qu'en pays d'Islam. 
En Espagne, après une période de paix, les juifs sont persécutés par les Wisigoths (Concile de Tolède de 589). La conquête arabe (711) leur rend la liberté. S'ouvre alors une période de près de cinq siècles de grande prospérité. Certains de leurs membres se mettent au service des califes. Après une période d'adoption de l'arabe, la langue hébraïque reprend le dessus et s'enrichit d'une grammaire, d'une littérature et d'une science désormais classiques. En 1147, la dynastie des Almohades, - dynastie musulmane berbère qui règna sur l'Afrique du Nord jusqu'en 1269, - met fin à cette situation favorable pour un siècle environ.

Dans la péninsule Ibérique, le rôle des médecins juifs fut important entre le VIIIe et le
XIIIe siècle.

Hasdaï ibn Shaprut (Abu Yousouf - Ben Isaac) (915-970), médecin juif établi à Tolède et à Cordoue. Il fut ministre, ambassadeur et conseiller politique officieux du calife de Cordoue. Il traduit en arabe, avec l'aide d'un moine byzantin, un traité grec de plantes médicinales: la "Matière Médicale de Discoride". Il utilise son influence pour créer une académie des sciences à Cordoue. Mécène, il entretiendra de nombreux savants juifs, dont Moshe Ben Enosh, émissaire des académies babyloniennes. Ces liens introduiront en Espagne l’étude du Talmud.
- Parmi les médecins juifs connus de cette époque citons: Ibn Gianah (Djana) (990-1050), médecin, philosophe et surtout grammairien à Cordoue puis à Saragoosse, ses écrits posent le fondement de la grammaire hébraïque.

Ibn Buklarisch (XIe siècle) médecin juif à Cordoue et Saragosse,

Merwan ibn Gasmeh à Cordoue,

Juda ben Joseph al-Fakkhar (début XIII e siècle), à Saragosse,

Salomon ibn al-Mussalin (XIIe-XIIIe siècle) à Séville

Benjamin de Tudèle (Navarre), est davantage connu par son récit de voyage qu'il fit en Italie que par son oeuvre médicale.

Juda ha-Léwi, fils de Samuel (vers 1075-vers 1141), poète, philosophe, médecin, il est une des plus hautes figures de l'âge d'or juif en Espagne. Il a exprimé dans ses poèmes sa nostalgie pour la Terre promise qu'il résolut de rejoindre après un détour par Alexandrie.

En Italie au Xe siècle,

Shabataï (Sabbataï) ben Abraham Donnolo (913-983 ?) il est le plus ancien médecin juif dont nous connaissons les écrits, né à Otrante (Italie), il fit connaître l'œuvre de Asaph de Tibériade à Salerne et à Palerme. Après avoir étudié la médecine pendant 40 ans, Donnolo écrivit lui-même en hébreu un "Livre des Drogues" et une pharmacologie des antidotes.

ntre le monde chrétien et le monde musulman, des médecins d'origine juive participèrent à la création des écoles de Salerne (IXe-XIe siècle) et de Montpellier (XIIe siècle):

Hélinius (VIIe-VIIIe siècle), médecin juif, il est un des quatre fondateurs présumés de l'école de Salerne,

Hananel d'Amalfi (XIIIe siècle), médecin juif de l'Ecole de Salerne,

Abu al-Hakim (XIIIe siècle), médecin juif de Turin,

Caphon l'Ancien (?-1110), médecin et anatomiste juif établi à Salerne.

En Espagne aux XIe et XIIe siècles,

Moïse Sephradi (1062-1140) est né à Huesca en Aragon en 1062. Il est médecin, théologien et astronome espagnol d'origine juive, grand connaisseur de l'islam. Il se convertit au christianisme le 29 juin 1106, le jour de la fête de St Pierre, sous le nom de Petrus Alfonsi, le deuxième patronyme étant choisi en honneur de son parrain et protecteur, le roi Alphonse Ier, qui le prend comme médecin de cour, il devint donc archiatre du roi de Castille. Cette conversion sera suivie par la publication d’un dialogue contre les juifs et les musulmans, en latin, intitulé Dialogus contra iudaeos (il s'agit de dialogues entre Moïse et Petrus, lui-même avant et après sa conversion). Plusieurs théologiens ont fait l’apologie de ce texte, dont Raymond Martin, célèbre inquisiteur et auteur du texte antisémitique Poignard de la foi, Pugio fidei adversus Mauros et Judaens en 1278. Petrus Alfonsi immigre bientôt en Angleterre, où il étudie les systèmes astronomiques arabes, en tant que pupille du prieur du monastère de Malvern et même un temps comme médecin à la cour de Henri Ier d'Angleterre. Il s'installe ensuite en France où il meurt, aux alentours de 1140 (la date précise est inconnue).

Il est l'auteur du célèbre Disciplina Clericalis, recueil en latin de nouvelles dans lequel il a traduit et adapte des fables morales depuis l’Arabe, l’ancien Perse et l’Hindî.  Il reste deux versions du début du XIIIe siècle de la Disciplina Clericalis, l’une normande et l’autre anglo-normande; texte traduit en espagnol, allemand et français. Le succès a été considérable dans toute l’Europe. Elle a fourni pour les conteurs et écrivains du Moyen Age et de la Renaissance une formidable source d’inspiration, notamment pour la rédaction de fabliaux et nouvelles et même de prédications.

Dans Tolède reconquise, cinquante ans plus tard Aven Daoud - Abraham Ben Levi Ibn David (Ibn Daoud), (1110-1180) juif converti sous le nom de Jean de Séville ou de Luna, fut avec Gérard de Crémone (1114-1187), un des plus actifs érudit et traducteur en latin, des documents hispano-arabes abandonnés par les Infidèles.

Au XIIIe siècle,
En Espagne

Nahmanide Moïse fils de Nahmane dit Rambane (1194-1274), penseur, exégète, médecin, il était aussi rabin de Gérone quand il participa au Colloque de Barcelone contre l'apostat Pablo Cristiani, en présence du roi Jacques Ier d'Aragon. Sa défense de la cause juive le contraint à s'enfuir en Terre Sainte et à finir ses jours à Acre.

Nissim Ghirondi, de Gérone, fils de Reouven, dit le Rane, talmudiste, décisionnaire, médecin et astronome, il vivait à Barcelone où il mourut vers 1380

En Italie

 Padoue Jacob Bonacosa traduira en latin le Colliget d'Averroès (1255); tandis que, 
- Moïse ben Salem Farraj - Faradj ben Salem (dit Faragius), (1250-1280), médecin et traducteur juif d'Agrigente, traduira le Continent de Rhazès en 1280. 
- Gersonide, Rabi Lévi ben Guerchonn dit Ralbag, (1283-1344), philosophe, médecin, astronome, vit en Provence où il écrit le "Milhamoth Hachem". 
Plusieurs de leurs coreligionnaires jouiront également en Italie d'une grande renommée et bénéficieront de protection ainsi:
- Moïse ben Tibbon (ben Samuel) (1240?-1283), médecin juif de Montpellier établi à Rome, 
- Isaac ben Marduchal ou Mordecai dit Maître Gaio (XIIIe siècle), médecin juif établi à Rome, 
- Nathan Hameati (vers 1280), médecin juif établi à Rome, 
- Zerahiah ben Sheltiel (fin du XIIIe siècle) médecin juif établi à Rome.

En France

D'autres médecins juifs s'établirent dans les provinces les plus tolérantes, Languedoc, Provence, Aquitaine:
- Gershon Ben Juda à Metz, 
- Gershon Ben Shlomo à Arles, 
- Samuel ben Tibbon (fin du XIIe siècle), enseignant à Montpellier, 
- Nathan ben Zakharia dit Prophatius (XIIe - XIIIe siècle), établi à Montpellier, 
- Jekethiel ( vers 1385), à Montpellier.
- Parmi ceux qui parvinrent à gagner Lyon ou Paris, des juifs furent même médecins ordinaires de Charlemagne et de Charles le Chauve, c'est dire qu'ils ont été pendant longtemps les principaux dépositaires de l'art médical. 
Plusieurs femmes israélites exercèrent la profession de médecin:
- Sarah de Saint-Gilles (vers 1325) médecin juive établie à Marseille
- Sarah la Mirgesse (vers 1290) médecin juive établie à Paris

En Angleterre,

Les juifs installés lors de la conquête normande au XIe siècle, sont expulsés en 1290.

Aux XIVe et XVe siècles,
• En Italie,

Guglielmo Portaleone ( 1438-?), médecin juif établi à Rome, attaché à la cour de Ferdinand Ier, roi de Naples, 
- Elia di Sabbato (fin du XIV e siècle), médecin juif établi à Bologne, 
- Le pape Benoit XIII (élu en 1394), prit pour médecin personnel Josué al Lorqui un juif converti au catholicisme sous le nom de Hieronymus de Santa Fe.

• En France,

Les mesures restrictives prises par Louis IX à partir de 1242 (obligation du port de la rouelle) aboutissent en 1394 à l'expulsion de tous les juifs. 
Les juifs seront chassés d'Espagne en 1492, et plus tard du Portugal.

MEDECINS JUIFS APRES LE MOYEN ÂGE

Les Juifs chassés d'Espagne au XVe siècle se réfugieront en Languedoc, en Provence et en Italie. C'est ainsi que Béziers accueillera au moins trois médecins et traducteurs juifs qui fourniront un nouvel apport de textes anciens retraduits en latin à partir de l'arabe:
- Salomon ben Joseph au XVe siècle, 
- Judda ben Tibbon au XVe siècle, enseignant à Montpellier, 
- Joseph ben Kimhi au XVe siècle, 
L'Italie leur accorde aussi une liberté relative ainsi que dans les domaines du pape autour d'Avignon où les synagogues resteront actives à Bologne, Carpentras et Cavaillon.
- Abraham de Balmes, (?- 1523), médecin juif établi à Padoue, 
- Juan Rodrigo dit Amatus Lusitanus (1511-1568), médecin portugais, il avait étudié la médecine à l’université de Salamanque. Soupçonné par l’inquisition, il se rend en Belgique, puis en Italie, où il soigne les plus hautes personnalités de la noblesse et du clergé, et même le pape. Enseignant dans les universités, il est à nouveau soupçonné de pratiquer le judaïsme. Il s’enfuit alors à Salonique où il affirme ouvertement son judaïsme et continuera ses travaux.
- Elijah Delmedigo (1460-1497), médecin juif établi à Padoue, 
- David de Pomis (1525- vers 1600) médecin juif établi à Venise, 
Par contre en Allemagne les communautés juives qui prospèrent durant les périodes précédentes, manifestent une réelle vitalité, malgré des expulsions locales.

D'autres juifs exilés se retirent vers l'Orient. Des juifs espagnols constituent dans l'empire ottoman des communautés qui pratiquent le ladino, une langue castillane mêlée d'hébreu. Ils se retrouvent en Turquie et surtout en Terre Sainte, où les anciennes institutions religieuses reprennent de la vigueur. Le grand rabbin est reconnu par le sultan comme chef de la nation juive. L'hébreu est la langue officielle, mais le castillan règne sans partage dans l'enseignement, la justice, la prédication et même la littérature. L'imprimerie, introduite en Orient par les juifs, permet l'essor de cette culture judéo-espagnole.

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