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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 06:16


Talmud
par Yael Ancri
http://www.actu.co.il/2009/09/orot-enseigner-les-maths-a-la-lumiere-du-talmud/

Les enseignants du collège universitaire de Orot à Elkanah proposent une nouvelle étude des mathématiques, intégrant les algorithmes et techniques pédagogiques développées par les sages juifs de génération en génération.

Ce nouveau cours a été créé dans le but de remonter le niveau en baisse permanente des élèves israéliens en mathématiques et de motiver de nouveaux professeurs de maths venant du monde de la Torah.

Le Dr David Zeitoun, directeur du département de mathématiques de Orot, explique que les faibles résultats des élèves israéliens en mathématiques sur le plan international sont dus aux mauvaises méthodes d’enseignement de la matière, qui ne conviennent pas à la population d’Israël.

Le Bureau central des statistiques rapporte en outre qu’Israël manque de plus en plus de professeurs expérimentés de mathématiques et de sciences. Dans les années à venir ce sont des centaines de professeurs de maths et de sciences qui risquent de faire défaut. Déjà maintenant le ministère de l’Education a des difficultés à trouver des professeurs de maths.

Le Dr Zeitoun, qui a fait son Aliyah de France, a présenté à Israel National News les trois sujets qu’il a l’intention d’exposer dans son nouveau cours : « Les méthodes d’enseignements juives traditionnelles, divers manuels écrits par les sages juifs sur les calculs et de nombreux passages du Talmud concernant les mathématiques. »

Et d’ajouter : « Je ne comprends pas pourquoi le ministère de l’Education importe les méthodes d’enseignement des mathématiques de Singapour, alors que nombre d’éléments de ces méthodes étaient le pain quotidien des rabbins et enseignants juifs pendant des générations. »

Ces méthodes comprennent la répétition des versets et Mishnayot (qui peut être appliquée à l’apprentissage des tables de multiplication), la loi de la « Shoura Ta’htona » (l’essentiel) au lieu des démonstrations complexes qui remplissent les livres de maths, l’utilisation d’histoires, etc.

« Nous voudrions que le jeune public religieux considère l’enseignement des maths – et pas seulement de la Bible et du Talmud – comme une importante mission », explique le DZeitoun.

Et d’ajouter que de nombreux érudits juifs, tels Maïmonide (Rambam), Gersonide (Ralbag), le Maharal, etc. ont écrit des traités sur les mathématiques et qu’ils devraient être reconnus aujourd’hui. En outre, le Talmud est plein de calculs mathématiques, comme la surface du Soukkah ronde, la circonférence de Jérusalem, des calculs astronomiques permettant de prévoir très précisément des années à l’avance l’apparition de la nouvelle lune, etc.

On raconte que le célèbre mathématicien allemand Carl Friedrich Gauss a découvert alors qu’il était encore enfant la méthode la plus simple pour calculer la somme de tous les nombres d’une série arithmétique. Son professeur, voulant occuper ses élèves agités, leur demande de « calculer la somme de tous les nombres de 1 à 100 ». Pendant que les autres s’affairent à l’addition effective des 100 nombres, le jeune Gauss fournit la réponse correcte en quelques secondes ! Il a astucieusement additionné les nombres extrêmes par paires, remarquant que les 50 sommes donnent toutes le même résultat 101 : 1 + 100 = 101, 2 + 99 = 101, 3 + 98 = 101, etc., 50 + 51 = 101. D’où le résultat demandé, grâce à une seule multiplication : 50 × 101 = 5050.

En fait, cette méthode apparaît des centaines d’années plus tôt dans un commentaire des Tossafistes sur le traité talmudique Soukka.

En outre, le célèbre mathématicien français Pierre de Fermat a étudié auprès de Gersonide.

Ayant récemment fusionné avec le collège universitaire Moreshet Yaakov, Orot est maintenant le plus diversifié des collèges universitaires religieux de formation d’enseignants en Israël. Quelque 1 500 étudiants sont inscrits cette année pour des études à plein temps et 150 pour le master.

 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 16:18


L\'industrie aéronautique veut préparer la relève



Selon le correspondant à Moscou du journal « A-Shark El-Awsat », l’Industrie aéronautique israélienne serait en passe d’obtenir de très gros contrats avec la Russie. Les efforts déployés ces derniers mois par Avigdor Lieberman pour améliorer et développer les liens avec Moscou y sont peut-être pour quelque chose. Le journal parle « d’intenses discussions secrètes qui ont eu lieu depuis des mois entre les deux pays dans le but de créer un accord de coopération stratégique avec un potentiel de nombreux projets à la clé. » L’un d’eux prévoirait notamment la livraison par l’armée de l’air russe d’avions de chasse « nus » à Israël, qui de son côté les équiperait en technologie ultrasophistiquée, notamment dans le domaine du combat électronique, des systèmes de vision et de radars.

En plus de l’aspect commercial, ce nouvel axe de coopération permettrait à Israël d’être moins dépendant des Etats-Unis dans ce domaine. Jusqu’à présent, les Etats-Unis exigent d’Israël d’utiliser uniquement de la technologie américaine pour équiper leurs avions F22 et F35, même si le travail s’effectue en Israël. Au cas où d’autres avions étaient équipés par de la haute technologie israélienne, les avions américains risqueraient de ne plus se vendre avec la même facilité. Pour le moment, Washington n’a pas encore officiellement réagi à ces informations.

Si ces accords sont confirmés et mis en chantier, la Russie pourrait espérer percer dans un proche avenir les marchés asiatiques, comme ceux de l’Inde et la Chine, qui sont énormes, en leur fournissant des avions de même qualité – voire supérieure – que les appareils américains, mais munis de technologie israélienne. Par ricochet, cette ouverture offrirait ainsi à Israël des possibilités commerciales considérables qui se calculent en milliards de dollars.

par Shraga Blum

ACTU.CO.IL

 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 09:02





Transmission de la prêtrise






Kohen Gadol

Comme chacun le sait 
, lorsque Israël sortit d'Égypte le seul homme de la tribu de Lévi qui ait reçu la couronne de la prêtrise, fut Aharon le frère de Moché. Les autres membres de la tribu, y compris Moché restèrent des lévites.
Par ordre divin, la nomination d'Aharon en tant que Kohèn Gadol (Grand Prêtre) prévoyait aussi que ses fils, et les fils de ses fils après lui, tout au long des générations, seraient des Kohanim (prêtres) [pour le service du Temple, bénédiction des prêtres, offrandes, etc.] 


La raison bien évidemment en est essentiellement spirituelle, comme tous les autres commandements de la Tora. 

Cependant, il faut souligner l'activité des généticiens qui ont fait connaître les résultats d'une vaste étude scientifique internationale concernant les Kohanim de notre temps, menée par une équipe dirigée par le professeurKarl Skortsky, chef du service de biologie moléculaire à la Faculté de Médecine du Technion et directeur du département de néphrologie de l'Hôpital Rambam de Haïfa, avec l'aide de chercheurs de renom des États-unis et d'Angleterre tels que leDr D. Goldstein de l'Université d'Oxford, le docteur G. Birdmandu University College de Londres etc. 

Cette étude fut publiée entre autres dans Discover (Avril 1997) et Science News (3 octobre 1998).



Découverte scientifique


Parmi les découvertes 
de la vaste étude génétique qui s'étend sur plusieurs années, apparaît le fait que chez les Kohanim sans distinction d'origine : anglais, tunisiens, canadiens, russes, yéménites, achkénazim ou séfaradim, on trouve un gène commun dans leur A.D.N., avec un taux de fréquence inégalée chez aucun autre groupe de population. Ainsi, 70 à 80% d'entre eux portent le même gène qu'on ne trouve qu'au taux de fréquence de 5% chez les juifs qui ne sont pas Kohanim ou bien chez les non Juifs. 

Il est essentiel ici de donner une très brève définition de l’ADN et de ses fonctions.

ADN est l'abréviation d'acide désoxyribonucléique. C'est la molécule de hérédité. Elle contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d'un organisme vivant, du plus simple au plus complexe, animal, végétal, bactérien, viral. 

L'ADN contient donc toutes les informationssusceptibles de créer et de faire vivre un organisme. Si le contenu de l'ADN humaine était mise sous forme d'une encyclopédie, il faudrait à peu près 500 volumes de 800 pages chacun. 

L’ADN est une molécule unique à chaque personne, à l’exception des jumeaux identiques. Comme chaque personne reçoit la moitié du matériel génétique de sa mère, et l’autre moitié de son père biologique, il est possible de déterminer les liens familiaux. 

Cela permet, entre autre d’effectuer des tests de paternité qui sont basés sur le fait que chaque individu hérite de la moitié du matériel génétique (ADN) de sa mère, et l'autre moitié de son père. L'analyse de l'ADN de la mère et du père présumé permet d'identifier les caractéristiques maternelles présentes chez l'enfant et de vérifier si les caractéristiques restantes sont présentes chez le père présumé. Si ce dernier ne possède pas les caractéristiques que l'enfant doit avoir reçues de son père biologique, la paternité est exclue. Si le père présumé possède ces caractéristiques, la paternité est statistiquement établie. 

Ce gène, de l'avis des chercheurs, témoigne avec certitude de ce que les Kohanim de toutes origines sont membres de la même famille, descendants d'un seul homme qui en est l'ancêtre et qui vécut avant la séparation des juifs entre Séfaradim et Achkénazim (événement qui se produisit lors de la Dispersion, il y a environ 1000 ans). 

Ce qui est le plus intéressant est que ce gène commun se transmet seulement du père au fils et pas à la fille, parce que le gène se trouve sur un chromosome masculin Y. Et de là, seuls les petits-enfants issus d'un fils portent ce gène particulier qui témoigne de l'appartenance à la famille des Kohanim ! 



Et si cela ne suffisait pas,voici qu'à la suite de certaines vérifications sur ce gène on a pu établir combien de générations se sont écoulées depuis l'ancêtre, porteur du gène original jusqu'à nos jours (Voyez à ce sujet ce que dit le docteur Avraham Amar directeur de l'unité de classification et comparaison des tissus à Hadassa Ein Kerem, dans un article publié dans la revue Taglit (Découverte), n°3, page 14). 

Les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu'en moyenne 106 générations se sont écoulées depuis l'ancêtre de la famille des Kohanim à nos jours. Pour savoir de combien d'années il s'agit il faut multiplier ce nombre par la longueur d'une génération. (Une génération n'est pas un nombre d'années invariable. En effet, un Kohèn a pu naître d'un père âgé de vingt ans, et un autre d'un père âgé de quarante ans ou d'un autre âge. Pour cette raison, il est d'usage de compter trente ans en moyenne pour une génération). 

106 générations multipliées par 30 cela donne 3180 ans. Et comme Aharon a vécu à l'époque de la sortie d'Égypte qui a eu lieu il y a environ 3300 ans ! l'évaluation moyenne de la recherche scientifique correspond donc presque exactement à l'époque de Aharon le Grand Prêtre, d'après la tradition biblique. En réalité, si l'on tient compte des variations du nombre d'années qui compose une génération, on est porté à admettre que les faits se recoupent parfaitement. 

Le docteur Abraham Amar (directeur de l'unité de classification et comparaison des tissus à Hadassa Ein Kerem) qui a écrit une étude générale sur cette investigation moderne dans le numéro 3 de Taglit, conclut son article par les phrases suivantes: 

Celui qui refuse de croire en la tradition du peuple d'Israël 
est obligé, face aux preuves scientifiques, de s'incliner devant la vérité et la crédibilité de la tradition biblique qui s'est transmise avec précision de génération en génération.
 
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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 23:37
rav chlomo aviner Il ne s’agit pas d‘une question à mettre en relation avec l’enseignement de la Torah. Quelle importance cela -a-t-il réellement de savoir si les dinosaures ont vraiment existé ?

 

La vraie question, si l’on se place du point de vue de la loi juive serait plutôt : les dinosaures sont–ils oui ou non cachères ?

Dans le Talmud, on trouve une discussion à propos de la sirène, cet être qui serait à moitié un poisson et à moitié un être humain : serait-ce cachère oui ou non ? La conclusion que ce ne serait pas cachère. Mais si le débat est de savoir si c’est cachère ou non, de quelle loi ou règle cela découlerait-il ? Alors pourquoi en parler si cela n’existe pas ?

C’est parce qu’’il y a des cas différents dans les lois concernant la cacherout (voir Traité Behorot p.8 et le commentaire de Rachi sur ce passage). Dans le Talmud, on discute aussi de cas imaginaires, et quelle serait la loi à ce sujet si cela existait. Si cela existe ou non, ce n’est pas là le problème.

Nous traitons de sujets hil’hatiques, c’est-à-dire de sujets soumis aux lois de la Tora. Mais la Tora ne parle pas de dinosaures. C’est un sujet intéressant à traiter d’un point de vue scientifique mais pas d’un point de vue hil’hatique, c’est-à-dire législatif. Dans son ouvrage « Nétivot olam , (Nétiv Hatorah, nétiv 14 ), le Maharal explique que la science traite de sujets en relation avec la réalité concrète, tandis que la Tora traite de sujets concernant ce dont on a besoin dans cette réalité concrète.

Qu’est-ce qui est bien, qu’est-ce qui est mal ? Ce qui existe est intéressant mais ce n’est pas la Tora.

Lorsque les gens se demandent quel âge a le monde et si nous descendons des singes, et que s’est-il passé dans les temps anciens, je réponds: comme selon la plupart des commentateurs on ne sait pas ! je n’étais pas encore né et donc je n’ai pas pu voir cela.

Cependant, dans le cas des dinosaures, j’ai vu le squelette de l’un des plus grands dinosaures d’Europe. Il mesure 20 mètres de long donc il est impossible de dire n’importe quoi ….. Certains prétendent que ce sont les athés qui ont fabriqué des squelettes en plastique afin de nous défier et ils disent que cela date d’il y a très très longtemps !!!!! Ce sont des bêtises: je l’ai constaté moi-même, il y a eu des dinosaures. Alors pourquoi cela n’est-il pas écrit dans la Tora ? Ce n’est pas écrit qu’’il y en ait eu, et ce n’est pas non plus écrit qu’il n’y en a pas eu !!!

Selon certaines personnes, ce serait justement cela les «reptiles géants» (Genèse ch. I, v. 23). Peut-être !

Le récit de la création du monde peut-il être compris tel quel ou bien de façon ésotérique? Beaucoup de nos commentateurs affirment qu’il ne s’agit pas d’un récit au sens littéral mais bien d’un récit qui doit être compris de façon ésotérique. Pour Le Grand-Rabbin Kook il s’agit aussi d’un récit à comprendre au sens littéral. Et même au plan littéral, c’est très important (et même plus important) de le comprendre ainsi, que d’en connaître les explications ésotériques. Le récit littéral selon lequel « D. a terminé son ouvrage le septième jour et il a cessé de faire tout travail le septième jour » (Genèse ch. 2, v. 2). Et nous devons respecter le jour du Chabath. Mais ce n’est pas uniquement le sens littéral qui nous est communiqué ici, la preuve: On n’explique pas le récit de la création en se référant à l’aspect temporel (Traité Haguiga, p.2a).

En effet, le récit de la Création du monde fait également appel à des explications ésotériques. Si le récit de la Création du monde ne se rapportait qu’à des réalités physiques, où résiderait donc l’aspect

Ésotérique ? C’est ce que le Ran écrit dans « Commentaires du Ran ».

De quand datent les dinosaures? D’il y a quelques millions d’années. Pourquoi, selon la Tora, l’âge du monde n’est que de 5769 ans? C’est une question qui a déjà été posée et la réponse est que D. a créé beaucoup de mondes et les a ensuite détruits (voir Béréchit Rabba ch.3, paragraphe 7 et Kohélèt Raba ch.3, paragraphe 11).

Ces mondes ont été détruits mais il en subsiste certains restes et c’est ce qu’explique le Rav Kook dans une de ses lettres (1ère partie, Lettre 91) et cela est spécialement expliqué longuement dans le commentaire du Or Hahayim de Baal Tiférèt, à la fin, sur le traité Sanhédrin.

Il explique que selon les cabbalistes, D. a créé 4 mondes avant de créer ce monde-ci. Qu’en est-il de ces mondes–là? Selon certains spécialistes, il s’agirait d’une invention. Pas du tout, poursuit le Or Hahayim, nos Sages savaient parfaitement de quoi il s’agissait. Ensuite, il rapporte qu’on a creusé, et fait des fouilles et qu’on a retrouvé des ossements, donc cela prouve que nos Sages ont bien dit la vérité. Même si nous n’avons pas besoin de preuves pour savoir que nos Sages ont dit la vérité, cela fait plaisir à entendre !!!

Le Or Hahayim écrit ainsi que: « C’est le désir de tout homme de découvrir ces mondes-là : qu’il cherche, qu’il fouille comme une souris au fin fond de la terre, qu’il aille explorer les plus hautes montagnes du monde, dans les Pyrénées, dans les Carpates, ainsi que dans les montagnes d’Amérique, et même jusqu’à’ l’Himalaya à la frontière chinoise. Dans tous ces endroits, on a fait des fouilles et même des excavations et on a remarqué que dans tous ces lieux, on a retrouvé des fragments de rochers immenses qui ont l’air d’avoir été projetés dans le désordre, lors de très grands chocs par le Saint Béni soit Il, et ils se sont retournés instantanément. On ne s’est pas contenté de cela et on a fait des investigations dans les profondeurs de la terre et on a retrouvé dans les épaisseurs de la terre 4 séries de profondeurs sous la terre. Et chacune est superposée sur l’autre, et chacune est composée d’une autre sorte de matériau. Entre chacune de ces catégories on trouve des morceaux de créatures qui se sont solidifiées et agglutinées et ont l’air d’être des pierres (= des fossiles). Selon la taille de ces fossiles qui se trouvent à chaque couche inférieure à celle au-dessus de l’autre, on peut voir dans sa plénitude la beauté de ces créatures qui se trouvent sur la couche supérieure, plus importante que celle des créatures qui se trouvent sous la couche inférieure. C’est ainsi qu’en 1807, on a retrouvé en Sibérie, au fin fond du nord de la terre, en dessous d’une énorme couche de glace permanente, un énorme éléphant 3 ou 4 fois plus grand qu’un éléphant ordinaire et dont les os se trouvent maintenant dans le musée de St. Pétersbourg. On avait déjà eu connaissance du squelette d’un animal géant que l’on avait retrouvé dans une vallée près de Baltimore en Amérique qui mesurait près de 17 pieds et dont la hauteur totale depuis ses pâtes jusqu’à sa tête était de 11 pieds. De tout ce qu’on vient de décrire, nous constatons qu’il est évident que tout ce que les cabbalistes nous ont transmis depuis des centaines d’années, concernant le fait que le monde a existé, et que cela a été détruit et reconstruit 4 fois est exact. Chaque fois le monde se révèle avec une plénitude supplémentaire, encore plus qu’au tout début. Ceci s’est aussi avéré exact de nos jours, dans toute sa vérité et sa justice. »

Dans tous les cas, qu’il y ait eu ou non des dinosaures ne fait aucune différence. Selon notre Maître le Rav Kook, ce qui nous intéresse ce n’est pas si l’homme descend ou non d’un animal. Au contraire, ce qui nous préoccupe, c’est comment parvenir à faire en sorte que l’homme ne soit pas un animal. La Torah vient nous enseigner comment devenir un être fin, un être humain mais aussi d’un haut niveau spirituel, saint et juste.

Avec nos remerciements à Alice Sikli et Anne Marie Geller.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 14:46
Beeologics invente un médicament qui pourrait mettre fin au syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles

abeille_ruche.jpg 

[Jeudi 23/07/2009 13:35]


Une entreprise israélienne de biotechnologie a mis au point un médicament révolutionnaire qui pourrait mettre fin au « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles », un virus inquiétant qui entraine la destruction des populations d’abeilles et menace la production agricole de miel partout dans le monde.

Aux Etats-Unis, le virus “Colony Collape Disorder” a décimé 37 % de la colonie d’abeilles pour la seule année 2008.
L’Europe est également touchée et la mort des abeilles provoquant un frein à la polonisation, les dégâts s’élèveraient à 15 milliards de dollars avec un tiers de la production alimentaire en danger.

Le médicament, Remembee développé par la société Beeologics a passé les tests cliniques avec succès sur des millions d’abeilles en Amérique du Nord.
Fondé sur la technique de l’ARNinterférent, récompensée par le Prix Nobel de médecine en 2006, Remembee aide les abeilles à vaincre le virus qui avait d’ailleurs été découvert en Israël.

Il a été prouvé que le médicament est non seulement efficace pour maintenir la santé des abeilles mais qu’il améliore aussi la longévité des abeilles et accroit la quantité de miel produit dans les ruches.
Selon Nitzan Paldi, directeur technique de Beeologics : « Il s’agit vraiment d’une lutte sans merci entre le virus et les abeilles. Nous aidons les abeilles à lutter plus efficacement et à vaincre le virus. Nous tirons profit d’un système immunitaire que les abeilles suscitent pour les maladies virales mais nous utilisons un phénomène naturel. Ce n’est pas un pesticide et ce n’est pas toxique.»

Le département américain de l’agriculture accompagne Beeologics dans sa démarche de certification FDA du fait de l’urgence de la situation.

par Maxime Perez


Dans un autre genre : 

Les cleantech à l’honneur en Israël

[Mercredi 22/07/2009 22:19]

 


Le ministère de l’Industrie, qui jusqu’à présent se concentrait sur les entreprises lucratives du biomédical, de la nanotechnologie et du Hi Tech, va maintenant donner la priorité au développement des technologies propres, « cleantech ».

Cette décision est motivée par l’actuelle crise en eau que traverse le pays et par la nécessité de réduire la pollution et les taux d’émission de gaz à effet de serre. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et du Travail, Binyamin Ben-Eliezer (travailliste) a donc chargé le Scientifique en chef d’Israël Dr Eli Opper et le directeur du Centre de promotion des investissements Hezi Zaieg à privilégier le développement des echotechs.

C’est au niveau des subventions gouvernementales d’aide à la recherche que les éco-activités innovantes vont être influencées par la décision du ministère. De plus grands fonds seront alloués aux projets visant à trouver des solutions aux problèmes de manque d’eau, de stockage du charbon, d’économie de l’énergie et de développement d’énergies renouvelables.

Israël a déjà fait ses preuves dans le domaine du développement des éco-innovations. Les Nations Unies ont récemment reconnu l’Etat juif comme le leader du recyclage de l’eau.

Un article du magazine hebdomadaire américain Businessweek spécialisé dans l’économie, paru en mai 2009, appelé « Les pionniers israéliens des cleantech » a fait l’éloge de plusieurs entreprises israéliennes d’ecotech. Ces dernières ont réussi à attirer l’attention d’investisseurs américains. Il s’agit par exemple d’une station d’énergie géothermale, de recherches dans le domaine des technologies solaires et d’un centre de pisciculture utilisant de l’eau recyclée depuis des stations thermales, qui est ensuite canalisée vers une oliveraie.

par Yael Ancri

Actu.co.il

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 14:10


1. Les textes tirés de la Tradition  



L'affirmation de l'unicité de l'homme apparaît dans plusieurs textes, semblant signifier que tout a été créé pour l'homme.


Maïmonide, par contre, apporte une contradiction certaine, montrant que rien n'a été crée pour l'homme si ce n'est la végétation terrestre; selon lui, toute chose existe pour elle-même. 

Il relève dans la Genèse, tous les passages où D. vit que c'était bien, et, constate qu'une chose est jugée bonne lorsqu'elle l'est par elle-même, dans l'absolu. Ce qui fait dire à certains commentateurs que, pour le Rambam, l'existence d'extra-terrestres est possible, même si dans son Pirouch Hamichnayote, il affirme que tout ce qui existe sous le cycle lunaire a été crée pour l'homme (ce qui implique, d'ailleurs, clairement l'indépendance de l'homme par rapport à toutes les créatures ou sphères spirituelles et par rapport à toute existence physique hors de notre système lunaire). 

Ce paradoxe est également résolu par un exemple choisi par le Rambam lui-même lorsque D. ordonne à l'homme de dominer les animaux, cela veut-il dire que ces derniers ont été créés pour lui ? 

Il répond par la négative : D. a créé l'homme de telle sorte que, par sa nature, simplement, il en arrivera à dominer l'animal. De la même façon, les luminaires n'ont pas été créés dans le seul but d'éclairer, jour et nuit la Terre, le texte biblique soulignait seulement leur utilité pour l'homme. 

Il en est ainsi pour toute la création: elle est oeuvre de D., et toutes ses volontés ne nous sont pas connues; le but ultime de toute chose nous reste caché: même si l'utilité en paraît parfois évidente. 

Rabbi Yéhouda Bèn Barzilaï de Barcelone pense, au 12ième siècle, que l'existence d'extra-terrestres ne pose pas de problèmes. Il est suivi par Rabbi Hasdaï Creskas qui affirme que rien dans la théologie juive ne contredit la possibilité d'une vie extra-terrestre. 

La Guémara de ‘Avoda Zara 3b semble aller dans ce sens: A quoi D. est-il occupé durant la nuit ? Il est répondu: Il est occupé à traverser les 18 000 mondes ! Des mondes spirituels pour certains, de vrais mondes pour d'autres. 

Un verset tiré des psaumes (145/13) semble aller dans ce sens: "Ta royauté règne sur un royaume englobant tous les mondes". Mais peut-être s'agit-il ici aussi de mondes spirituels? 

Rabbi Yossèf Albo émet l'opinion opposée (dans les ‘Ikarim, cités dans le Séfèr Habérite 1: 3/4). Puisque l'univers a été créé pour les besoins de l'homme, aucune autre créature douée de libre-arbitre ne peut exister. 

Du fait qu'aucune vie extra-terrestre n'aura jamais de libre-arbitre ou ne pourra jamais servir à une telle créature, elle n'a aucune raison d'exister car elle apparaîtrait comme totalement superflue. Entre ces deux extrêmes, on trouve l'opinion du Séfer Habérite (1: 3/3) qui note comme possible l'existence d'une vie extra terrestre, mais sans libre-arbitre. 

La preuve apportée est plus ingénieuse. Dans le livre des Juges, il est raconté à propos de Débora, juge et prophète, qu'elle composa un chant après la victoire sur Sissra. Elle ymaudit les habitants de Méroz qui ne sont pas venus aider les enfants d'Israël. Mais qui est Méroz ? 

Dans le talmud (Mo'èd Katane 16a) on découvre une opinion expliquant queMéroz est le nom d'un astre ! 

Il apparaît clairement l'existence d'une vie extra-terrestre selon cette opinion. Pour le Zohar (3/269 b) même si l'on admet que Méroz est un astre, la mention de ses habitants signifierait simplement les planètes l'entourant. 

De toutes façons, il ne s'agirait tout au plus que d'habitants sans libre-arbitre, et pour lesquels aucune influence astrale favorable n'a pu intervenir pour les décider à venir en aide à Débora. 



Har Tabor
Le Séfèr Habérite affirme de toute manière l'existence, d'après le verset des Juges, de l'existence d'une vie extra-terrestre, mais qu'il ne faut en aucun cas espérer la voir ressembler à la vie terrestre. 

Il ajoute que cette forme de vie extra-terrestre peut avoir une intelligence, elle n'est certainement pas douée de libre-arbitre. Ce dernier est un attribut exclusif de l'homme, à qui la Tora a été donné. Le Séfèr Habérite appuie son argumentation sur la Guémara Bérakhote (32b) qui atteste que toutes les étoiles de l'univers ont été créées pour les besoins de l'homme. 

On pourrait demander, à propos des habitants de mondes extra¬terrestres, tels queMéroz, s'ils n'ont pas de libre-arbitre, pourquoi ont-ils été maudits ? On trouve que certains êtres, tels les anges, peuvent être punis s'ils commettent des erreurs bien qu'ils n'aient pas de libre-arbitre. L'exemple des anges de Sodome est, à cet égard, révélateur (cf. Rachi sur Genèse 3/6). 

L'éminent Kabbaliste, Rabbi Moché Cordovero, élève du Ari Zal, dans son Pardès Rimonim (2/7), soutient ce principe de base: seul l'homme possède un libre-arbitre. Employant des arguments d'une logique surprenante, il démontre qu'il ne peut y avoir qu'un seul monde spirituel. 

Même si D. voulait augmenter le nombre de récipients prêts à recevoir Sa bonté, son Unicité et son Unité exclurait l'existence de plus d'un monde de ce type. Ceci, du fait que ce type de monde est relié spécifiquement à la providence divine vis à vis de l'homme et son libre-arbitre, excluant aussi également l'existence d'autres espèces partageant ces qualités. 

Le Zohar soutient fermement l'existence d'une vie extra-terrestre. Le Midrach (Vaïkra Rabba 29/9) enseigne qu'il y a sept terres séparées par un firmament et toutes habitées. (Zohar 3/10 a). Bien qu'elles ne soient pas peuplées d'êtres humains, elles sont le domaine de créatures intelligentes. (Zohar 1/9 b et 1/157 b). 

On retrouve donc la thèse développée par le Séfèr Habérite : l'existence d'autres formes de vies intelligentes dans l'univers est possible, mais celles-ci n'ont pas de libre-arbitre, et donc, n'ont pas de responsabilités morales. Contrairement à l'homme, qui lui, a reçu de D. cette responsabilité et possède donc incontestablement cette possibilité de libre-arbitre. 

Revient la question : si de telles créatures n'ont aucune utilité pour l'homme, quelle est leur raison d'être ? Le Tikouné Zohar l4 b (composé par l'auteur même du Zohar) offre une réponse surprenante à cette question. 

Traitant du verset (Cantique des Cantiques 6/8): Des mondes innombrables, il explique que les étoiles sont certainement innombrables. Mais chaque étoile est appelée un monde séparé. C'est de cela qu'il s'agit lorsque qu'il est écrit Des mondes innombrables

Le Tikouné Zohar ajoute que chaque Tsadik (Juste) régnera sur une étoile, et aura ainsi un monde pour lui seul. Les 18.000 mondes mentionnés plus haut, et à travers lesquels D. se déplace, représenteraient ces étoiles, dirigées par les 18.000 Justes dont il est fait allusion dans le verset d'Ezechièl (48/35) : Autour de Lui sont 18.000 (Soukka 45 b). Et de quelle façon ces Justes sont-ils transportés sur ces étoiles ? 

Le Talmud rapporte le verset suivant (Isaïe 40/31) : "Ils y parviennent à l'aide d'ailes comme des aigles"! 

En conclusion, nous ferons deux remarques:
1) Dans la recherche à tout prix d'une vie extra-terrestre par certains scientifiques, il faut évaluer la volonté sous-jacente de se désengager de certains devoirs moraux, éthiques ou religieux. Peut-être une vie ailleurs, une autre vie, et l'on peut vite oublier D., la Tora et les commandements... 


2) Les extra-terrestresexistent-ils finalement ? Probablement oui, peut-être pas... mais cela est-il vraiment important pour nous ? Cela changerait-il quoi que ce soit au niveau de nos actes, des Mitsvote, de notre façon de concevoir le Créateur et son univers?



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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 05:40
 


1. La perception de l'homme  




Concernant sa dignité, son importance, l'homme a une façon paradoxale de s'apprécier: il se voit d'une part comme très important, il l'est, mais aussi comme peu de chose, et il l'est aussi ! 


Le Roi David, dans les psaumes (chap. 8) s'exprimait ainsi: "Lorsque je contemple Tes cieux, oeuvre de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as édifiées... Qu'est donc l'homme que Tu t'en souviennes, le fils d'un mortel, que Tu te le rappelles ? "Sentiment partagé par tous à l'observation du firmament, sentiment d'oppression, d'immensité pesante... 

Et David poursuit: "Pourtant Tu l'as fait à peine inférieur aux êtres divins; Tu l'as couronné d'une âme et de splendeur ! Tu lui as donné l'emprise sur les oeuvres de Tes mains et tout mis sous ses pieds...". 

Sentiment de petitesse d'une part, de grandeur d'autre part. 

Si notre humanité sait où se situer, sait reconnaître ses propres valeurs; si elle est persuadée que D. s'est dévoilé dans ce monde pour nous donner un message, que celui-ci est parfaitement assimilé, alors aucune peur, aucune appréhension ne peut envahir cet homme là. Nous pouvons parler là d'un problème anthropocentrique.



Le Code des Lois juives (Halakha) ne parle que des activités terrestres, et la Tora a été donné pour ce monde-ci. Un juif situé dans un véhicule spatial tournant autour de la terre et qui verrait 30 fois par 24 h le jour se lever, devrait-il faire autant de fois sa prière du matin ? 

Nos sages ont répondu: la référence est la Terre, et il se basera sur le rythme terrestre uniquement. L'unicité même de l'homme sur Terre, ou son caractère original ont été sévèrement mis en cause par certains milieux scientifiques. 

Il n'y aurait qu'une différence quantitative entre l'homme et l'animal. 
Raisonnement trompeur.. 




Toute matière est formée d'atomes, tous les atomes sont composés d'énergie en quantité variable, cette variabilité même engendrant la différence. 

Nous pensons qu'il y a, au moins, une différence entre l'homme et l'animal: le premier peut retirer une satisfaction d'ordre spirituelle de ce qu'il comprend. 

C'est une différence qualitative et pas seulement quantitative. 



2. La recherche de la Vérité  


Le Rav Dessler disait que toute l'aspiration de l'homme devrait être de se renouveler constamment, d'être en permanence à la recherche de ses manques; l'homme ne vit que dans la mesure où cette recherche existe en lui, l'absence de sensation de manque révélant simplement sa non-existence. 

Toute la Tora "est aujourd'hui sur ton coeur" (Deut. 6/6) : elle doit être une recherche permanente de la vérité, une remise en question constante de l'homme pour lui permettre de s'élever au dessus de son être animal ou pulsionnel. 

Au delà de l'unicité de l'homme, la science tente, par d'autres recherches, de remettre en cause l'unicité de D’. Vouloir transformer la matière brute en matière vivante n'est-il pas le rêve scientifique le plus vieux de l'humanité ? Mais la capacité de créativité de l'homme n'a aucun rapport avec la Béria ou création ex nihilo par laquelle D. a fait exister la matière. 

L'homme évidemment, a le droit et parfois le devoir d'être créatif, mais toujours dans le cadre de ses responsabilités éthiques et morales. La Tora nous encourage à cette créativité lorsqu'elle évoque l'histoire de la création en ces termes: "Qu'Il avait crée pour faire" (Hirsch. Genèse 2/3). L'homme juif sera en même temps stimulé et freiné par la Halakha, code de loi mais aussi définition des limites à ne pas dépasser dans tous les domaines. 


Le danger essentiel guettant l'homme de science, pour qui seul le résultat scientifique compte, est de se laisser griser par l'attitude destructive décrite par nos sages, comme Ko'hi Vé'otsèm Yadi

Toute réussite n'est que le résultat de nos propres efforts, l'homme est le véritable maître du monde. C'est là le danger réel auquel l'homme est soumis dans sa capacité de création. Les exemples cités par la Tora sont nombreux, la Tour de Babel en étant le plus spectaculaire. 

C'est pourtant à partir de l'acte simple de Mitsva, à partir des lois de la vie quotidienne, que l'homme peut atteindre à la compréhension ultime et éviter le risque intellectuel cité auparavant.


Maïmonide, dans son Code des lois (Michné Tora Hilkhote Yésodé Hatora 4/13) exprime clairement cette idée. 

"Tout ce qui précède concerne les 4 niveaux de compréhension (Pardès) du texte biblique. Moi je dis qu'il n'est pas convenable de se promener dans le Pardès (qui signifie aussi jardin), sauf pour celui qui a été rassasié par le pain et la viande.Pain et viande signifient de savoir ce qui est permis et interdit, d'embrasser toutes les Mitsvote. 

Et bien que nos sages aient nommés ce savoir là petites choses(à propos des lois de la vie quotidienne), les grandes chosesconcernant la vision du chariot divin(Ma'assé Mérkava); ces petites choses permettent d'atteindre une tranquillité d'esprit qui autorise ensuite une avancée plus ouverte et équilibrée vers des horizons plus larges et plus profonds. 

Ces sujets simples émanent également de la grande bonté d'Hachèm, qui a permis aussi aux occupants de ce monde de pouvoir acquérir le monde futur. Et tous sont aptes à les comprendre, les petits et les grands esprits, hommes et femmes, les hommes de coeur aussi bien que ceux qui ne le sont pas." 

Le Rambam fixe donc d'après la Halakha des limites au pouvoir intellectuel de l'homme. Il y aurait une deuxième éventualité à cette tentative de remise en cause de l'unicité de D. qui découlerait de la découverte d'une vie ailleurs. 

Mais D. est concerné, de toute manière, par l'homme; la philosophie juive se situe entre la philosophie grecque et l'idolâtrie la plus pure. Cette dernière personnifie la divinité: tandis que les grecs placent leurs dieux très loin en dehors du monde. 

Le D. de la Tora est les deux à la fois: il est partout et pourtant concerné par l'homme, il est ici-bas et dans les plus hautes sphères, il est immanent et transcendant. Il peut être présent mais se retireraussi en une contraction (Tsimtsoum) permettant ainsi la création du monde. 

Ce paradoxe apparent se retrouve pourtant vécu dans notre réalité quotidienne dans ces deux aspects de la présence divine. 
Cette 
double personnalité se retrouve dans le langage emprunté par les anges pour louer D. en permanence, et que nous citons au moins deux fois par jour dans la Kédoucha: "Kadoch, Kadoch, Kadoch... Mélo Kol Haarèts Kévodo" 


 
Zohar 1406

D'une part, D'autre part le mot Kavod (gloire), manifeste sa présence glorieuse dans toute la création: "Mélo Kol Haarèts...". 

Le Zohar Zohar a une présentation cabalistique de cette idée: D. est à la fois "Mémalé Kol ‘Almine" et "Sovev Kol ‘Almine". 

Il remplit tous les mondes (sphères) et les entoure en même temps, les comprend en Lui. 






Le Rav Dessler (Mikhtav Mé Eliyahou I, page 283) expose ce conflit à un autre niveau, celui de l'homme même: il doit sentir son existence, savoir qu'il est réel, présent, un être à part entière, mais être conscient en parallèle de sa petitesse. Sa recherche doit tendre vers un équilibre entre les deux. L'humilité doit être sa façon d'aborder le monde, et non l'humiliation. 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 05:57

Je vous propose une merveilleuse enquête en 4 parties sur les extra-terrestres vus par la Thorah.


 

Les croyances de l’homme  


 
Des supposées empreintes sur le sol lunaire
Un regard sur l'histoire des peuples, nous permettrait de constater que juifs et non juifs ont tous évoqué l'éventualité d'une vie extra-terrestre. 

Avant même Copernic et Galilée, un grand sage vivant en Espagne, Rabbi Yéhouda Bèn Barzilaï, discutait largement de cette hypothèse. 

Il a été suivi plus tard par Rav Y.Crescas, autre grand sage juif (maître de Rabbi Yossèf Albo, philosophe renommé du moyen âge). 


Galilée, Descartes, Kepler, en faisaient de même chez les non juifs. Notre siècle a vu se développer de façon extraordinaire une littérature scientifique traitant d'une vie extra-terrestre quasi probable, l'homme ne pouvant être qu'un habitant d'un coin perdu de l'univers... 
Mais revenons à notre bouillon primitif. Tout le monde scientifique s'accorde à penser que la probabilité d'une évolution telle qu'elle a été décrite précédemment paraît infime, bien que possible. 



En effet, ces molécules complexes porteuses potentiellement de la vie, sont excessivement dépendantes, dans leur stabilité, des conditions extérieures. Il en est ainsi, également, de toutes les étapes qui ont été nécessaires à cet aboutissement. 

Tout changement dans ces conditions pouvait compromettre un chaînon dans la suite des réactions, le résultat obtenu jusque-là ayant de fortes chances de ne plus évoluer, les conditions extérieures se transformant de façon irréversible. 


Molécules organiques du milieu interstellaire


Calculs scientifiques  


Concrètement, le calcul de probabilité pour voir se réaliser de telles réactions, a été fait: supposons qu'entre le bouillon primitif et l'homme actuel 100 étapes soient nécessaires, ce qui est tout à fait raisonnable. 

Supposons également qu'à chaque étape, deux possibilités seulement s'offrent à la chaîne de réactions. La probabilité d'arriver au but recherché serait de l'ordre de 2 100 (soit 10 puissance 35). 

En réalité, beaucoup plus d'étapes sont nécessaires et de nombreuses possibilités s'offrent à l'évolution de chaque étape. C'est ainsi qu'un biologiste avance le chiffre de 10 300 comme plus vraisemblable. 

Pour réaliser l'importance de ces chiffres, nous pouvons, par exemple, les comparer au nombre total de protons évalués dans l'espace: il est de 1 0 puissance 80. Ou encore le nombre total de secondes évaluant la durée de l'existence de notre galaxie: 1 0 puissance 18 ! Ces chiffres bien qu'astronomiques, sont donc très nettement inférieurs au 10 300 nécessaire à la formation de l'être humain. 

On peut toujours se voiler la face et dire que cela est toujours possible ! Oui, mais quelles seraient les conséquences d'une telle affirmation compte tenu de son caractère tellement peut crédible ? Alors, vie extra terrestre ou pas ? Si la science ne dévoile pas grand chose pour l'instant, le Tanakh non plus !

Tous les commentaires concernant notre sujet semblent se concentrer sur les premiers jours de la création dont les termes sont voilés. Rien n'est clairement écrit également au niveau des Midrachim (Tora orale) qui donnent, par endroit, des indications à interpréter sur lesquelles nous reviendrons. 

Mais il nous semble important d'aborder au préalable une question : Si la vie extra terrestre existe (et la Tora le permet, même si la science ne peut encore le prouver) quelles en seraient les conséquences ou les remises en question possibles ? 



Unicité de D’, Unicité de l’Homme  



La Voie Lactée

La plus évidente serait l'unicité de l'homme. Mais lorsque l'on aborde l'être humain, est-ce son unicité que l'on doit mettre en avant ou plutôt toutes les valeurs qu'il veut représenter, sa dignité, sa recherche éthique et morale, valeurs sans lesquelles aucune religion n'est possible ? 

D. s'est dévoilé à l'homme dans ce monde car il a trouvé que cela en valait la peine: l'homme a une certaine valeur. Et s'il existe un autre monde habité, en quoi cela peut-il modifier cette appréciation? Contrairement aux apparences, nous n'avons pas soulevé là un problème théorique, mais plutôt un problème d'ordre anthropo¬centrique ou même tout simplement psychologique. L'homme est-il unique ? Si l'on dit que l'homme est à l'image de D., qu'entend-on par cette ressemblance ? 

Celle-ci peut se situer au niveau rationnel : l'intelligence ; ou bien au niveau éthique : lelibre-arbitre ; ou bien encore au niveau mystique : la créativité... Tout le monde possédant ce Tsélèm Elokim, cette image de D., tous les êtres sont concernés. 

Pourquoi pas d'éventuels martiens ?




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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 20:00

Je vous propose une merveilleuse enquête en 3 parties sur les extra-terrestres vus par la Thorah.


Sourcehttp://www.universtorah.com/ns2_dossier.php?idd=123





 


 

Le point de vue scientifique  


La science pense généralement, que si l'on découvrait des extraterrestres, toutes les religions s'effondreraient car tout serait à revoir... Surgiraient, en effet, selon eux, des problèmes éthiques, psychologiques et autres... 

La frustration serait générale, car l'homme est toujours persuadé au fond de lui-même d'être le seul habitant de cet univers. 

La découverte d'une autrechose, ailleurs dans la galaxie, nous amènerait à un changement profond de notre approche sentimentale de l'univers. Nous touchons ainsi le fond du problème: l'unicité de l'homme dans l'espace. 

Il faut d'emblée distinguer entre l'existence ailleurs d'une autre forme de vie à l'état le plus simple, et celle d'une vie douée d'intelligence ou de sens moral, d'une vie pourvue d'un véritable libre-arbitre ou même d'une Tora. 

Retrouver une plante en dehors de la Terre est une chose, un animal une autre chose, et découvrir des êtres qui ressembleraient à l'homme serait d'une autre dimension. 




 

L’univers  


Abordons le problème au plan scientifique et voyons ce qui a pu être dit ou écrit sur notre univers. 

Il est intéressant de noter que lorsque le Tanakh (la Bible) veut évoquer des quantités innombrables ou des multitudes infinies, elle a recours à deux comparaisons: le nombre de grains de sable trouvés au bord de la mer ou bien le nombre d'étoiles dans la voie lactée. 

Les astronomes avancent le chiffre de 10 puissance 18 à 10 puissance 20 étoiles dans l'espace. La Guémara Bérakhote 32b, pour sa part, donne le chiffre de 10 puissance 18 ! 

Il n'y a pas de hasard possible... 


Ptolémée

Copernic


L'histoire des sciences en général, et de l'astronomie en particulier, est parsemée de révolutions à travers les siècles. 

Tandis que Ptolémée défendait l'idée d'une Terre centre de tout, Copernic et Galiléeaffirmaient pour leur part, au prix de mille dangers, que le soleil était lui, le centre de l'univers. Ils risquaient pour cela le bûcher de l'inquisition et leurs écrits furent interdits... 

Puis il y eut Brahe, Kepler, Newton et d'autres, et cette discussion est loin d'être close !


Képler

Newton


Une équipe australienne a en effet, récemment découvert que le soleil n'est peut être pas au centre de notre système et qu'il est même probable que c'est lui qui tournerait autour de la Terre ! 

Au début de notre siècle, en 1918, Shapley démontrait que notre système solaire ne serait en aucun cas le centre de l'univers, et plus encore, que le centre de notre propre galaxie, la voie lactée (notre galaxie étant loin d'être unique). 


Brahe

Shapley


Nous sommes donc, en définitive, placés dans un coin perdu de l'univers... 



La place de l’homme dans l’univers  


Ajoutons que les quelques milliards d'individus peuplant la terre ne sont, en nombre, pas grand chose dans un univers où les étoiles, planètes, atomes ou autres se comptent par des chiffres qui dépassent l'imagination. 

Le nombre d'étoiles de notre galaxie dépasserait les 100 milliards.

Mais pour la vie, de quoi a-t-on besoin ? Sûrement pas d'étoiles, qui sont en fait des soleils morts ou vivants. 

Pour la vie, nous avons besoin d'une planète qui tournerait autour d'un soleil, ce dernier offrant de son énergie à son astre satellite. L'origine des planètes est d'ailleurs aussi un point d'interrogation. 

Celles-ci viendraient du choc entre une comète et un soleil, la comète rebondissant pour être lancée sur une orbite autour de ce même soleil. D'autres savants supposent que ces planètes résulteraient de la solidification lente de boules de gaz. 


A ce jour, combien de planètes existe-t-il ? En 1984, on écrivait qu'il était possible que d'autres planètes soient en train de se former quelque part, dans un autre coin perdu de l'univers. Il s'agit là, bien sûr, de possibilités pour le moins théoriques jusqu'à présent, probabilités infimes, si l'on peut dire. 

Les scientifiques supposent qu'il existerait au plus quelques dizaines d'étoiles qui pourraient avoir des planètes autour d'elles, et qui se situeraient à moins de 20 années lumières de la Terre. 

Encore faudra-t-il y arriver ! De nos jours on peut voyager à plus ou moins 50.000 km/heure, la lumière se déplaçant elle à 300.000 km/seconde... 


En ce qui concerne l'apparition de la vie, les scientifiques avancent l'hypothèse dubouillon chimique primitif. Celui-ci aurait reçu des décharges électriques transformant les atomes en acides aminés, matière première pour la constitution d'une vie. 

La synthèse naturelle prendrait le relais pour aboutir à des molécules plus complexes capables de former des macromolécules, elles-mêmes à la base, par recombinaisons successives, de matériels génétiques puis de cellules élaborées. 

Nous reviendrons sur les probabilités possibles de la réalisation de telles chaînes successives. Mais au départ, il est nécessaire d'avoir de l'oxygène, de l'hydrogène ou de l'eau. Or, pour l'instant, aucun indice ne permet de suspecter la moindre présence d'eau ailleurs que sur la Terre. Toutefois, et malgré tous ces écueils, le raisonnement scientifique se basant sur l'existence d'une vie sur Terre, admet l'existence possible de cette même vie ailleurs ! 

Tant que l'on n'a pas eu de preuves du contraire, pourquoi pas ?




Composition d'une chaîne d'acides aminés





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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 05:03
"Nous n'avons ni la main-d'œuvre ni les ressources de grands pays et nous ne les aurons jamais. La seule chose qui nous maintienne en vie est notre intelligence. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d'être médiocres." (Dan Ben-David, professeur de sciences économiques et politiques à l'université de Tel-Aviv)

Avec à peine sept millions d'habitants, entouré de voisins hostiles dont l'intérêt pour la science est loin d'être primordial et qui l'obligent à affecter une grande partie de son budget à des dépenses d'ordre militaire, Israël a de quoi être fier. Les universités israéliennes figurent à la 12ème place mondiale dans l'édition de 2008 du 
classement de l'université de Shanghaï. Ce n'est pas mal pour un pays créé il y a à peine 60 ans ... Et pourtant certains malins veulent boycotter Israël et faire croire qu'on n'y produit que des oranges, des avocats et des dattes ...

Elles obtiennent ce rang malgré le fait qu'un universitaire israélien sur quatre émigre aux Etats-Unis et que bon nombre de ses plus brillants cerveaux y travaillent (voir l'article de 
A. Hallerci-dessous).

2008 - Classement mondial des universités 
(
2008 Academic Ratings of World Universities)

Rang par pays
1. USA
2. UK
3. Japon
4. Allemagne
5. Canada
6. Suède
7. France
8. Australie
9. Suisse
10. Pays-Bas
11. Danemark
12. Israël 
13. Norvège
14. Finlande
15. Russie
16. Italie
17. Belgique
18. Chine
19. Corée du Sud
20. Espagne
------------------------------------------ 
Recherche cerveaux en fuite, par A. Haller, Jerusalem Post(04.09.08)

"Israël nourrit en son sein les esprits les plus brillants : créateurs de start-ups, prix Nobel, génies en informatique. Il attire plus d'investisseurs en capital-risque que n'importe quel autre Etat, hormis les Etats-Unis. Les multinationales comme Microsoft, Intel et Google ont installé dans ce petit pays leurs principaux bureaux de recherche. Enfin, l'Etat juif renferme la plupart des entreprises étrangères en technologie lourde cotées sur le marché boursier du Nasdaq. Or, il ne peut empêcher la fuite de ses talents.

Les chiffres sont alarmants : un universitaire sur quatre émigre aux Etats-Unis, fuyant les bas salaires et les budgets de recherche limités. En 2007, 25 000 employés du high-tech ont quitté le pays. Les chiffres annoncés par l'Association des fabricants israéliens attestent d'une augmentation constante de ces départs.

Tout comme la France, Israël ne dispose pas de pétrole, et si l'Hexagone aime à s'enorgueillir de ses idées, l'Etat hébreu a pour principale richesse la matière grise de ses 7 millions d'habitants. "Nous n'avons ni la main-d'œuvre ni les ressources de grands pays et nous ne les aurons jamais. La seule chose qui nous maintienne en vie est notre intelligence. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d'être médiocres", se désole 
Dan Ben-David, professeur de sciences économiques et politiques à l'université de Tel-Aviv.

L'Etat juif a nourri pendant longtemps une forte émulation créatrice qui a ouvert la voie à de nombreuses innovations comme les appels téléphoniques via Internet, la messagerie instantanée et les appareils photo microscopiques. (...).

On peut citer 
Oded Galor, l'un des meilleurs économistes du pays, Hod Lipson, brillant chercheur en robotique, ou Eran Perlson, doctorant prometteur de 36 ans et spécialiste de la sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot). Tous trois poursuivent désormais leurs carrières dans des universités prestigieuses de la côte est des Etats-Unis. (...). En Israël plus que dans tout autre pays, l'exode des cerveaux est considéré non seulement comme une perte économique mais surtout comme une menace existentielle.

La science est en effet indispensable à la sécurité nationale. Elle alimente les percées technologiques dans le domaine des missiles et autres moyens de défense contre les pays ennemis, aujourd'hui mis en péril.

D'après les chiffres de Ben-David, les fuites les plus inquiétantes concernent justement les secteurs où Israël excelle.En informatique par exemple, 33 % des professeurs israéliens enseignent dans les 40 meilleures universités américaines. En sciences économiques, le taux atteint 29 % avec en tête 
Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel 2002, qui enseigne à Princeton. Dan Ben-David y trouve un motif de consolation : "Visiblement, nous sommes très bons. Si nous réussissons à tel point à intégrer les meilleurs établissements du monde, cela veut bien dire que nos universités ont un niveau d'exigence international." (...)

Un sondage a été commandité pour tenter de comprendre les motivations des cerveaux exilés. Près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré vouloir rentrer au pays mais affirment qu'elles ne pourront jamais y trouver un emploi aussi satisfaisant qu'aux Etats-Unis. (...) Pour 
Shimon Peres, le constat est le même : "Jusqu'à présent, nos principaux problèmes étaient matériels. Aujourd'hui, ils sont d'ordre intellectuel, scientifique et spirituel." Avant d'ajouter pour dédramatiser : "C'est une tradition juive d'être insatisfait. Nous avons instauré ce symptôme au fondement de notre histoire. Il est la source même de notre créativité.""

SOURCE /http://philosemitismeblog.blogspot.com/
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