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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 07:31
Hier je me suis interessée au Portrait d'un géant du XXeme siècle EINSTEIN 




Aujourd'hui je propose un petit tour du coté de nos textes sacrés
Je remercie un de mes sites préférés pour cet excellent article
 




Qui a découvert la loi de conservation de l'énergie ?


La loi de la conservation de la matière  


Lavoisier
Jusqu'au célèbre chercheur français Lavoisier(1743-1794), qui est considéré par les hommes de science comme le père de la chimie moderne, les savants pensaient que toute matière brûlée disparaissait. 

Et d'un point de vue superficiel c'est bien ce qui semblait se passer. Mais, Lavoisier a prouvé que toute matière qui nous semble avoir disparu, n'a fait en réalité que changer de forme et continue d'exister sous une forme nouvelle. 

Cette loi de la nature est appelée « loi de la conservation de la matière ». Avec le temps, il est devenu clair que cette loi est juste même en ce qui concerne l'énergie. C'est-à-dire qu'au moment où l'énergie change de forme il n'y a aucun changement sur le plan quantitatif.
Elle ne se perd pas : elle n'augmente ni ne diminue en quantité. En accord avec ce principe, on a également défini la loi de la conservation de l'énergie. 


Nous connaissons donc à présent la nature de la matière électrique : les particules de matière les plus petites sont les molécules mais, les molécules elles mêmes se composent de particules encore plus petites qui sont les atomes. 


Molécule de CH3  



- L'atome comprend deux parties : un noyau et des électrons en mouvement rapide autour de ce noyau. Cette représentation ressemble aux planètes du système solaire en mouvement autour du Soleil.


• Le noyau: Il est constitué de protons de charge électrique positive, et de neutrons de charge électrique nulle. Ces particules qui constituent le noyau sont également appelées nucléons.

• Le cortège électronique : Il est constitué d'électrons de charge électrique négative qui gravitent autour du noyau.





La loi de la conservation de l’énergie  


Par ailleurs, la découverte exceptionnelle du plus grand des savants de ces dernières générations Albert Einstein, selon laquelle la matière et l'énergie ne sont qu'une seule et même réalité ayant deux apparences différentes (de la même manière que l'eau passe de l’état solide - glace à l’état gazeux - vapeur d'eau, la matière peut se transformer en énergie et l'énergie en matière), fut une révolution dans le monde de la science. 

On a inclus ces deux lois dans une théorie, une loi unique selon laquelle la matière et l'énergie ne se perdent pas : 
Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Ce principe est immuable. 


Lavoisier a vécu dans la deuxième partie du dix-huitième siècle et Einstein au début du vingtième. Il semblerait donc, selon ce qui est généralement admis par les scientifiques, que cette loi de la nature n'a été révélée à l'humanité qu'à une époque récente.



Il est permis d’en douter !  

Dans le Méchèkh ‘Hokhma (à la fin de la Paracha Métsora' ) on constate que la loi de conservation qui existe dans la nature est clairement écrite dans la Bible.

Voici ce que dit la Bible: 
« Tout ce que D-ieu fait restera ainsi (existera) éternellement ; il n'y a rien à y ajouter (on ne peut rien y ajouter), rien à en retrancher (on ne peut rien en retrancher)».(Ecclésiaste, ch.3, 14) 

Notre maître Rabbi Sa'adia Gaone avait déjà exprimé ce principe d'une manière claire: 
«Aucun corps, parmi les corps créés, ne peut (n'a la possibilité) en aucune façon détruire un autre corps. même s'il était consumé par le feu, il ne pourrait jamais le détruire. (dans «Croyances et opinions », partie 7, chapitre 1)

 

Il convient de rappeler ici que l'Ecclésiaste a été écrit il y a quelques 2900 ans et que notre maître Sa'adia Gaone a vécu il y a environ 1300 ans.
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 17:52
et pendant ce temps la....

[Mercredi 06/24/2009 17:04]

 


La Yéshiva universitaire (YU) de New York et des chercheurs d’Inde se sont associés pour créer des projets conjoints dans le domaine de la santé publique. L’université de Haïfa, qui dirige également un programme de santé publique, a rejoint le groupe pour créer une association tripartite. L’union fait la force…

Cette coopération entre New York, Haïfa et l’Inde a commencé lorsqu’un important membre d’origine indienne de la faculté de médecine de l’YU a suggéré que des relations avec l’Inde pourraient être profitables au nouveau programme de santé publique de l’établissement.

L’opération a commencé avec la venue d’un étudiant et d’une délégation de la faculté de médecine de l’YU à Mumbai pour en savoir plus sur les problèmes de santé auxquels est confrontée la ville.

L’idée d’un projet tripartite a été accueillie avec enthousiasme par les gouvernements israéliens et indiens. Les consultas israéliens et indiens ont pris part au projet en organisant une conférence universitaire à New York portant sur des questions de santé générale.

Le président de la Yéshiva universitaire, Richard Joel, a décrit le projet comme une “relation où tout le monde gagne” (littéralement win-win-win). Il a expliqué que le programme aiderait les étudiants en Amérique, en Israël et en Inde à acquérir de meilleures bases sur les questions médicales, tout en renforçant les relations de coopération de l’YU et en renforçant Israël.

L’YU renforce ses liens avec les institutions israéliennes dès qu’une occasion se présente. La Yéshiva universitaire considère en effet ces relations comme faisant partie de sa mission d’institution s’engageant pour le bien-être d’Israël, explique Joel. De nombreux étudiants diplômés de l’YU immigrent en Israël et ceux qui restent aux Etats-Unis s’engagent pour le bien d’Israël.

Et d’ajouter que les programmes comme l’initiative YU-Haïfa-Inde sont une réponse efficace à la haine contre Israël. Intégrer les compétences d’Israël dans des programmes internationaux est une “excellente déclaration” en réponse aux appels à boycotter les universités israéliennes. “Je pense que nous devrions répéter cette initiative et créer le maximum de partenariats de ce genre”, explique Joel, qui était en Israël cette semaine pour signer un protocole d’accord avec des représentants de l’université de Haïfa.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 08:52

La je dois dire que je remercie Coca-cola, pour avoir cette position courageuse, quand des connards veulent boycotter Israel....

Je gouterais et vous dirais........


[Dimanche 06/21/2009 20:53]

 


Pour la première fois dans son histoire, Coca Cola Israël lance un nouveau goût de son produit Sprite, développé en Israël et qui n’existe dans aucun autre pays du monde.

 

La nouvelle boisson, Sprite Extra Lemon, a un goût de citron plus marqué et sera lancée cet été dans des canettes hautes et fines au design unique.

 

La boisson a été développée par le chef du département technologique de Coca Cola Israël, Dov Landman. Ce dernier explique que le goût de citron spécifique au nouveau produit a été réalisé à partir de l’acide citrique qui se mélange au goût aigre-doux du Sprite.

 

La compagnie Coca Cola mondiale est impliquée dans le processus de production et supervisera le lancement de la boisson en Israël, tout en examinant son potentiel pour une mise sur les marchés du monde entier.

 

Le vice-président du marketing de Coca Cola Israël, Savion Bar Sever, a affirmé que “le lancement de Sprite Extra Lemon en Israël était le premier de ce genre au niveau mondial.”

 

Et d’ajouter : “Sprite est présent sur le marché israélien depuis 28 ans et la marque n’a pas lancé de nouveau goût depuis ! La recette de la boisson a été concoctée en Israël, elle a subi des tests de goût et été très bien notée par les consommateurs.”

 

Le lancement de la nouvelle boisson made in Israël sera accompagné d’une campagne publicitaire d’une valeur de 3 millions de shekels. Sprite Extra Lemon sera vendu à un prix déterminé par les détaillants et situé entre 5 et 8 shekels.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 05:25



Inventions et découvertes récentes



OptoLight reçoit le marquage CE

[Mercredi 06/17/2009 21:04]

 


La compagnie israélien OptoLight Vision Technology a reçu le marquage européen CE, prouvant que ses produits sont conformes aux directives européennes de sécurité, santé publique et protection des consommateurs. L’implant oculaire numérique développé par le Dr Lipshitz pourra maintenant être commercialisé en Europe. Le produit inventé par le Dr Lipshitz est un microtélescope implantable (MTI en abrégé). Installé dans l’une des deux pupilles par microchirurgie, le MTI fonctionne comme une loupe, grossissant de deux à trois fois. Agrandie par un effet de téléobjectif, l’image déborde de la seule macula - la partie affectée, au centre de la rétine - et empiète autour sur les parties saines de la rétine. L’image obtenue compense la « zone aveugle » liée à la dégénérescence maculaire, tandis que l’autre œil, qui n’est pas équipé, assure la vision périphérique, la vue d’ensemble et la profondeur de champ nécessaires au déplacement et à l’orientation.

par Yael Ancri
Sur Actu.info


D'Albert Soued dans la série Tsedek info

2 jeunes ont été primés à la Foire Internationale pour la science et l'ingénierie d'Intel, Shira Ahissar de Rehovot pour son travail sur le la logique de pensée et de comportement des schizophrènes, et Shahar Gvirtz/Yadid Algawi pour leur expérience de décontamination du plomb de l'eau, en y mettant les plantes Fistia et Salvinia séchées dans un four à micro-ondes.

High Tech

 

- Créée en 1991 par Danny Stern à Rosh Haa'yin, Pointer Telelocation est spécialisée dans les systèmes de repérage à distance. Sa division Cellocator développe et gère des systèmes de sécurité pour véhicules et engins, notamment AVL, un repérage automatique et SVR, un système de récupération de tout véhicule ou engin volé. Intégré dans la structure, ce système permet de gérer en temps réel l’ensemble d’une flotte. Plus d’1/2 million d’unités ont été installées dans 30 pays à ce jour.

- Start-up de Tel Aviv et créée récemment par Guy Shahar, Erez Elia et Dany Cohen, Sovna a adapté la technologie des éoliennes aux immeubles de grande hauteur afin de satisfaire une partie de leurs besoins en énergie.
 

Créée en 2005 par Elad Shnéor à Tel Aviv, Revolutionare a mis au point un logiciel "Glooq" qui permet  de faire valoir un produit, un service ou une idée en utilisant les emails envoyés par les employés. Imaginez une importante œuvre de charité qui n’a pas les moyens de faire connaître ses besoins. Elle peut se servir des emails personnels ou professionnels de ses volontaires pour faire connaître ses oeuvres, par le biais de Glooq, aujourd’hui diffusé dans 20 pays. Le taux des clics lisant l’information désirée passe ainsi de 1,2% à 15/25% !


- "ooVoo" est une start-up de 80 personnes réparties entre Israël pour la Recherche et le Développement, New York pour le marketing et Atlanta pour la base de données. Elle développe et diffuse des systèmes d’appel vidéo sur mobile permettant de réunir et voir jusqu’à 6 personnes dans le monde entier.

Défense

L’Inde a lancé RISAT-2 un satellite espion développé par Israel Aerospace Industries, sur la base de la technologie de radar appelée SAR (synthetic aperture radar), permettant d’obtenir le renseignement et des images en continu 24h/24h, par tout temps.

Sciences 

- D’après Pr David Millstein de l’Institut Weizman de Rehovot, l’avenir énergétique est dans l’hydrogène tiré de l’eau, car non polluant. Dr Millstein et son équipe ont réussi à séparer l’hydrogène par un procédé en 3 étapes. La 1ère étape consiste à plonger un mélange catalytique à base de ruthénium dans l’eau. La 2ème étape consiste à porter cette solution à 100° C, ce qui libère un atome d’hydrogène. Puis, soumis à la lumière, le mélange libère l’oxygène, tout en reconstituant le mélange catalytique d’origine. En fait on obtient de l’eau oxygénée H2O2 qui, instable, libère un oxygène O et reconstitue l’eau H2O.

- Pr Akiva Bar Noun et son équipe de l’Université de Tel Aviv ont découvert que les comètes seraient les véhicules  de la vie sur terre, car elles contiennent les ingrédients nécessaires pour faire jaillir la vie dans la soupe primordiale terrestre. En effet les matières organiques et les gaz rares (xénon, krypton, argon) ont été piégés en grains minuscules dans des cristaux de glace des comètes qui ont bombardé, les océans il y a 4 milliards d’années.



- Ayant reçu le prix Kaye pour cette découverte, Pr Daniel Cohn de l’Université Hébraïque de Jérusalem a développé un polymère biodégradable pouvant cicatriser les tissus des plaies ouvertes, après une opération chirurgicale cardiaque des jeunes de moins de 20 ans, évitant d’éventuelles hémorragies. Yissoum a cédé la licence de ce produit appelé RepelCv à SyntheMed Inc du New Jersey.


Environnement et Agriculture

- ZenithSolar de Ness Tsiona vient d’inaugurer sa première centrale solaire bon marché à Qvoutsat Yavné. Elle comprend 16 unités Z10, constituées chacune de 1200 miroirs 10x10 cm en verre/PVC qui concentrent la lumière. Chaque unité de 4 kw peut alimenter un foyer en électricité et en eau chaude. Fondée en 2006 par Roy Segev, ZenithSolar a une unité de fabrication à Kiriat Gat. L’objectif de cette société est de réduire à la fois le coût de l’investissement et l’emprise au sol, tout en améliorant le rendement par rapport aux cellules photovoltaïques, soit 21% contre 12%. Le prix de revient du kwh est de 0,08 $. Amené à un grand avenir, ZenithSolar est un pionnier de l'énergie solaire bon marché, dans le monde.

- Créée en 2007, Cequesta de Mevo Betar, Jérusalem a adapté la technologie de traitement des eaux résiduaires Seg2000 d’une cité à de petites entités telles qu’hôtels, immeubles, ateliers. L’eau est séparée des effluents, traitée puis recyclée pour des besoins de jardinage ou agricoles.

 

 

L’organisation TevelbTsedek (la Terre – en  Justice) a envoyé au Népal 50 personnes pour former 1000 femmes à l’irrigation au goutte à goutte et à l‘utilisation d’engrais et de pesticides naturels pour la culture de fruits et légumes. Un projet similaire est prévu en Ethiopie.

 

Santé

- Ayant reçu le prix Kaye pour cette découverte, Pr Daniel Cohn de l’Université Hébraïque de Jérusalem a développé un polymère biodégradable pouvant cicatriser les tissus des plaies ouvertes, après une opération chirurgicale cardiaque des jeunes de moins de 20 ans, évitant d’éventuelles hémorragies. Yissoum a cédé la licence de ce produit appelé RepelCv à SyntheMed Inc du New Jersey.

 

- Le Ministère de la santé a décidé que les produits laitiers seront dopés de la vitamine D. D’après Dr Itamar Grotto , une règlementation ira dans ce sens. Cette décision sera surtout bénéfique aux diabétiques, aux obèses et à ceux qui évitent de s’exposer au soleil.

- Une personne âgée sur deux a des troubles d’audition et un bébé sur 1000 naît sourd du fait de certains gènes mutants. On naît avec 15 000 micropoils sensitifs dans chaque oreille qui forment le véhicule de l’audition. Leur destruction ou apostose est à l’origine de la surdité. Pr Karen Avraham et Dr Lilach Friedman de l’école de Médecine Sacher de l’Université de Tel Aviv ont découvert le rôle de micromolécules RNas dans l’oreille intérieure, qui régulent les gènes et la production de protéines dans les cellules. En les analysant, on peut déterminer le type de cancer ou de maladie cardiovasculaire d’un patient. Elles sont vitales dans la survie des micropoils des oreilles. Cette découverte permettra la mise au point d’un diagnostic précis de la surdité et d’un traitement correspondant.

 

http://www.nuitdorient.com/40a.htm 

  
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 16:54

[Mardi 06/16/2009 16:49]

 


Dans le cadre du salon annuel de l’Aéronautique qui se tien actuellement au Bourget (Paris), l’Industrie Aéronautique israélienne vient d’enregistrer un gros succès en signant un contrat d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars, avec un pays dont le nom est encore gardé sous silence.

 

Il s’agit de la livraison d’un système d’armement ultrasophistiqué appelé « Harop », qui selon le PDG des I.A.I., Itshak Nissan, « est le produit d’années de recherches et d’expérience qui ont permis d’obtenir un système extrêmement précis et efficace».

 http://www.youtube.com/results?search_type=&search_query=herop+short&aq=f

http://ragazou.over-blog.com/article-28358494.html


Ainsi que sur le site de Ragazou

Le système « Harop », qui fonctionne sur le modèle du drone (avion sans pilote), permet de détruire au sol les lance-missiles ou les systèmes anti-aériens, avec en plus l’avantage de pouvoir être manipulés à partir de différentes plates-formes. Le « Harop » ne transporte pas d’armements lui-même, mais fonctionne à la manière… d’un kamikaze : il peut rôder et planer à très haute altitude pendant plusieurs heures jusqu’à ce qu’il repère sa « proie » à l’aide d’un système électronique de pointe, puis fond sur elle comme un rapace et explose à son contact avec ses 23 kg d’explosifs. Son système lui permet également de neutraliser les radars ennemis.

 

L’armée et le gouvernement allemands ont également manifesté un vif intérêt pour le système « Harop », et des équipes spéciales allemandes et israéliennes travaillent déjà sur l’adaptation du système aux besoins de l’armée allemande.

 

Concernant Tsahal, ce système promet d’être très efficace sur les fronts nord et sud, contre les tirs de missiles ou de roquettes, qui seraient détruits – avec les terroristes – avant même d’avoir été lancés.

 

L’un des autres avantages du système « Harop » est qu’il est soumis à un contrôle humain très précis et sophistiqué, ce qui permet à tout moment de stopper la trajectoire du drone au cas ou des civils se trouvaient soudain dans la zone-cible ou s’il y avait risque de trop grand dégâts collatéraux.

 

Le stand israélien au Bourget, avec ses produits de haute qualité, est l’un des plus visités dans ce Salon extrêmement important d’un point de vue commercial. 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 05:31

Je trouve cela plus joli que les éoliennes non ?

[Jeudi 06/11/2009 22:00]

 


A la fin du mois de juin, une nouvelle centrale électrique solaire unique en son genre sera inaugurée au kibboutz Samar dans la Arava. Grâce à sa technologie thermo-solaire la centrale pourra produire, sans polluer, quelque 100 kW d’électricité répondant aux besoins d’environ 70 foyers, ainsi que de l’énergie thermique (chauffage) à l’usage du kibboutz.

La tour solaire de la compagnie AORA fonctionne de la façon suivante : sur un terrain de 2 dunam (2 000 m²) sont installés une trentaine de miroirs (heliostats) qui suivent le mouvement du soleil et concentrent le rayonnement solaire en un point unique de conversion (PCU), constitué par la tour solaire de 30 m² de haut, dans laquelle se trouve un capteur d’énergie solaire unique en son genre et une turbine de gaz pouvant générer 100 kW.

Le capteur innovateur de la tour exploite l’énergie du soleil pour réchauffer l’air à une température d’environ 1 000 degrés Celsius et envoie cette énergie dans une turbine qui transforme l’énergie thermique en énergie électrique, qui est directement injectée dans le réseau électrique du pays.

L’avantage de l’approche hybride de la centrale solaire/gaz est la possibilité de produire de l’électricité de façon ininterrompue, même la nuit, grâce à l’utilisation de combustible pour alimenter la turbine. Le combustible utilisé peut être du gaz naturel, du biogaz ou du biodiesel, dont la combustion émet moins de gaz à effet de serre.

par Yael Ancri


ET CA, BIEN SUR PERSONNE N'EN PARLERA !!!!




Israël a fini de construire sa partie du nouveau pipeline devant servir à transmettre du carburant et du gaz de cuisine de son territoire vers le sud de la bande de Gaza. Tsahal a indiqué que c'est l'échelon politique qui a ordonné la construction du pipeline et que la décision a été prise après évaluation de la situation sécuritaire.


[06/11/2009 21:40] Actu.co.il
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 20:46
 
Le ver qui n’avait pas froid aux yeux


1. Le rayon laser  

      Si le principe du laser a été décrit par Albert Einstein dès le début du XXe siècle, il fallut attendre les années 1960 pour que le procédé se développe. 


      Vers 1970 furent lancés des systèmes dédiés au traitement des matériaux, qui ouvrirent la voie à un large éventail de bienfaits technologiques pour les applications existantes, ainsi qu’aux nouvelles applications. Depuis, la technologie du laser n’a cessé de progresser d’une façon comparable à la micro-informatique. 


      Aujourd’hui, les lasers sont présents dans tous les domaines de l'économie et de la vie privée. Les rayons lasers permettent de focaliser une forte puissance rayonnante sur une petite surface. Ils sont ainsi utilisés pour chauffer, fusionner ou vaporiser la matière. 




Le rayon laser 
      On les emploie donc dans l'industrie pour percer les matières les plus dures, comme le diamant, polir les composants micro-électroniques, traiter à chaud les puces à semi-conducteurs, voire élaborer de nouvelles matières synthétiques. 


      L’application la plus couramment utilisée est le coupage au laser qui permet de couper à grande vitesse, et très grande précision. 


      Quelle que soit l'application, les lasers constituent un outil précis et aisément ajustable sans contact mécanique avec la pièce à travailler. C’est un outil de production en continuelle évolution, surtout dans un monde technologique comme le notre. 



Procédé de réévaluation des diamants
Ci-dessus: Blanchiment d’inclusions noires dans un diamant par perçage au laser et injection d’acide. Ce procédé permet de réévaluer sensiblement la valeur de celui-ci. 



 
Le perçage au Laser
      Le perçage a été en 1966 la première application industrielle d'un laser, avec de nombreuses applications dans le secteur de l'aéronautique et dans l'industrie horlogère, et dans l'industrie automobile. 


      Le laser permet de percer des trous et d'effectuer des découpes précises, sans bavure et sans distorsion. 


      Le principe de la découpe par laser repose sur la focalisation du faisceau par une lentille, associée à un jet de gaz injecté au faisceau à travers une buse.


2. Le secret de la nature  


      Le principe Les Sages d'Israël qui vivaient, il y a près de trois mille ans, à l’époque de l'édification du premier Temple, connaissaient par la Tora la possibilité de couper ou de percer la matière à l'aide de radiations. Cette connaissance d'un des secrets de la Nature fut transmise au peuple d'Israël par le Créateur du Monde car il était indispensable pour l’accomplissement de certaines Mitsvote.
Si les Sages d'Israël de cette époque vivaient en notre temps, ils considéreraient probablement que les scientifiques modernes ne font que recréer artificiellement des radiations qui existent déjà dans la Nature. Nos Sages connaissaient en effet la source de radiation naturelle la plus originale : le ver d'émeri ! 



      Les Sages d'Israël se devaient de connaître ce secret de la Nature afin de sectionner les pierres nécessaires à la construction du Temple, sans utiliser d'objets en fer. Comme il est écrit dans le livre des Rois (1, 6, 7) : "Et le temple lors de sa construction... et les perforateurs et la hache et les outils en fer ne seront pas entendus dans le Temple lors de sa construction". 


      On fit un usage supplémentaire mais d'ampleur plus limitée à l'époque de Moïse et de la génération du désert, quelques quatre cents ans avant la construction du Temple. 


      Les radiations étaient utilisées pour graver le nom des tribus sur les deux pierres précieuses situées sur le Éfod (Au sommet des épaulettes de la robe du Grand Prêtre) et sur les douze pierres précieuses qui se trouvaient sur le ‘Hochèn (le plastron que portait le Grand Prêtre sur la poitrine). 


      Dans le livre de L'Ecclésiaste (2,8), le roi Salomon reconnaît qu'il s'est servi des Esprits pour trouver le secret du ver d'émeri. La Guémara affirme que la sagesse du roi Salomon lui a permis de trouver la cachette du ver d'Émeri. 


      Voici les propos de la Guémara (traduit de l'araméen) 
" ...Comme il est dit: Et la maison d'après sa compréhension . Salomon dit aux Sages d'Israël: Comment vais-je faire pour construire le Temple avec des pierres qui n'ont pas été coupées par un outil en fer "? 



      Ils lui dirent : "Il y a un ver d'émeri que Moïse a amené pour les pierres du Efod. Il leur demanda : Où peut-on le trouver? Ils lui répondirent : « Amène un Esprit masculin et un féminin et oblige les à te le révéler". La Guémara décrit ensuite comment le Roi Salomon a trouvé le ver d'Émeri. 



      Le sectionnement et le percement par le ver d'émeri ne s'effectuaient pas au moyen d'un os pointu sortant de son corps..., mais par la radiation qui en émanait. 


      Comme cela est précisé dans le traité de Sota 48b: On n'écrit pas sur ces pierres (situées dans le Éfod et le ‘Hoshen) avec de l'encre car il est dit gravées. Et on ne les travaille pas au silex car il est dit dans leur plénitude (qu'elles soient entières, même après y avoir gravé les noms, et le silex enlève de la matière). 


      Mais il écrit avec de l'encre et place devant ces pierres un ver d'émeri, et elles se fendent d'elles-mêmes telle une figue mûre en plein été. 



      En d'autres termes, afin de graver sur la pierre précieuse, il n'était pas nécessaire que le ver d'émeri touchât la pierre. On plaçait le ver d'émeri en l'air, face à l'endroit désiré, et la gravure se réalisait grâce à la radiation qui en émanait ! 


      Nous conclurons ce chapitre par une information , à la fois instructive et étonnante. On a récemment découvert qu'aucune matière ne peut faire écran à la radiation radioactive, car elle y pénètre et s'échappe à l'extérieur après l'avoir transpercée. La seule exception est le plomb qui résiste aux radiations. 


      Et comment conservait-on le ver d'émeri ? Voici un extrait des propos de Nos Sages d'après la Tossefta de Sota (15a): "Depuis la destruction du Temple, le ver d'émeri n'existe plus. Quelles ont été les propriétés de ce ver? Le ver d'émeri existait depuis les six jours de la Création. Lorsqu'on le mettait sur des pierres, sur des poutres, elles s'ouvraient (éclataient) devant lui comme les feuilles d'un carnet. Plus encore, lorsqu'on le plaçait sur du fer, celui-ci se fendait et tombait devant lui. Rien ne pouvait lui résister. 


      Comment faisait-on pour le conserver ? On l'insérait dans des morceaux de laine après l'avoir placé dans un objet en plomb rempli de grains d'orge". (voir également le traité de Sota 48b). 

Ce bel exemple prouve à nouveau, comment D. à révélé un secret de la Nature à son peuple, le peuple d'Israël, afin de lui permettre de réaliser 
les Mitsvote de la Tora
.



3. Bioluminescence  

      On pourrait penser qu’il n’a pas pu exister, dans le monde, une créature douée d’un tel pouvoir lui permettant d’émettre des rayons lumineux. Le lampyre vient nous prouver le contraire. La femelle émet un rayonnement parfaitement visible dans la nuit !

Quelle différence entre le lampyre et le ver d’émeri ? 
Question de rayonnement
.


      La couleur de la radiation émise par un laser est très pure, elle correspond à une onde quasi-monochromatique de fréquence située dans le domaine optique (de l’ordre de 10 à14Hz). Les lasers émettent de par leur nature un rayonnement directif alors que les sources conventionnelles émettent dans toutes les directions de l’espace. 

 
Le lampyre
      Le Lampyre, encore appelé luciole, n'est pas un ver mais bel et bien un insecte. La femelle, ci-contre, garde toute sa vie un aspect larvaire, d'où la confusion langagière qui l'a affublé du nom de ver luisant. 

      
Le soir des chaudes journées d'été, elle grimpe dans les herbes du jardin et oriente son lampion vers le ciel pour signaler sa présence aux mâles qui volent dans les parages. 

      
Les organes lumineux se trouvent à partir du 8ième segment abdominal. 



 
Le lampyre en pleine nuit
      La production de lumière froide est obtenue par une réaction chimique au cours de laquelle une substance, la luciférine dite substrat luminescent, est oxydée par une enzyme, la luciférase qui catalyse la réaction bioluminescente. 


      Cette réaction se produit en présence d'énergie (ATP) et d'oxygène O2. Réaction simplifiée : (Luciférine + ATP) + (Luciférase + O²) < > Oxyluciférine + Photons (c’est à dire de la lumière).


Source : Univers torah

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:15





Et dire qu'il y en a qui ne revent que de l'age de
pierre !!!!





TEL AVIV, Israël, June 2 /PRNewswire/ -- 

- Dans un communiqué paru aujourd'hui dans plus de 100 pays, le site web de Picaphone a demandé au public du monde entier de se connecter au site et de participer à la création du premier annuaire téléphonique international et d'une base de données des adresses courriels. 

Aujourd'hui, http://www.picaphone.com a lancé l'un des plus gros projets internationaux sur la Toile - le premier annuaire téléphonique international du monde. Dans le communiqué de presse d'aujourd'hui paru dans plus de plus de 100 pays du monde entier, le public a été invité à participer au nouveau projet Internet pour créer le tout premier annuaire téléphonique international, ouvert à tous, et qui permettra aux utilisateurs d'effectuer des appels téléphoniques gratuits dans le monde entier. 

(Photo: http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20090602/349073 ) 

Le site permettra un accès immédiat à tous les numéros de téléphone et toutes les adresses courriels qu'un utilisateur pourrait avoir besoin, mettant ainsi fin à l'exclusivité des informations dont les compagnies de téléphonie jouissent à l'heure actuelle dans chaque pays. En outre, les utilisateurs n'auront plus besoin des services des sociétés de téléphonie pour effectuer des appels ; ils pourront le faire par l'intermédiaire du site, et ce, gratuitement. C'est une révolution conceptuelle affectant le marché mondial de la téléphonie dans son ensemble et qui cassera le monopole des sociétés de téléphonie sur ce segment. 

D'entrée de jeu, le site sera disponible en 12 langues et couvrira 91 % de la population mondiale : anglais, chinois, italien, français, allemand, espagnol, arabe, portugais, russe, coréen, hébreu et japonais. L'objectif futur consiste à traduire le site dans toutes les langues. Les utilisateurs saisiront leurs informations dans leur propre langue et en anglais afin de permettre le partage et la recherche des informations à l'échelle internationale. 

Ce projet innovant est l'initiative d'Ori Shaked d'Israël et est financé par la Fondation Shaked Family, parmi les fondateurs des sociétés Internet à succès 888.com, un site de jeux par Internet coté à la bourse de Londres et shvoong.com, une plate-forme web mondiale de partage de connaissances, disponible en 34 langues. 

Ori Shaked, le fondateur du site, déclare : << Pour la première fois, le site http://www.picaphone.com offrira à tout le monde un accès facile, gratuit et rapide à tous les numéros de téléphone de particuliers et de sociétés du monde entier, sans avoir besoin des services d'informations de sociétés de téléphonie et sans avoir à payer pour ces derniers. Le succès de cet ambitieux projet dépendra de la coopération des internautes du monde entier. L'objectif est d'atteindre des millions d'utilisateurs au cours des premiers mois. >> 

Adresse du site web: http://www.PhotoSociety.eu 

  Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Dan-Oren, Stratégie et Relations publiques Bureau +972-3-613-1222 Maly Cohen-Braier, téléphone portable +972-52-696-1625 Amir Dan, téléphone portable +972-52-696-1621 
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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 06:00








VOUS EN PENSEZ QUOI VOUS ?

De façon générale, la science et la Torah font très bon ménage. Le judaïsme jette un regard
très positif sur la science. L’homme a été investi d’une certaine mission divine qui consiste à
« cultiver » le monde et à y rechercher ce que D. y a mis. Plusieurs versets de la Torah vont dans
ce sens. Par exemple, il est dit : « D. installa l’homme dans le jardin pour le travailler et le
préserver ». De même, « D. y cessa toute l’oeuvre qu’Il avait créé pour faire », c’est à dire pour
laisser la place à l’homme d’agir à son tour et de percer les mystères de la création du monde.
Plusieurs livres ont été rédigés pour montrer la convergence entre la Torah et la science.


La principale divergence est le problème de la datation du monde. La science nous dit que
l’univers est vieux de millions, voire même de milliards d’années. L’homme de Neandertal
aurait vécu il y a trente-cinq mille ans et l’homme de Cro-magnon environ trente mille ans.
La science a montré également que la grotte de Lascaux date de –13.000 ans. Bien plus, l’ère
paléolithique a commencé il y a environ un million d’années.


Parallèlement, dans le judaïsme, on considère que la création du monde a eu lieu il y a 5770 ans.
Il nous incombe donc d’expliquer ce contraste entre la datation scientifique du monde et celle de
la Torah et montrer que ces deux visions sont parfaitement conciliables.


En effet, il faut veiller à ne pas tomber dans l’extrême de rejeter les théories scientifiques et
d’affirmer que la science est dans l’erreur. Cette réaction risquerait d’être taxée d’obscurantiste.
Mais l’autre extrême est aussi à écarter. Il ne faut pas non plus dire que la Torah se trompe. La
bonne réaction est plutôt d’accepter la question. De la sorte, nous montrerons que les deux points
de vue se concilient parfaitement et qu’une fois de plus, la science et la Torah convergent. Notre
étude se fera à partir de différentes théories inspirées des sources juives, à savoir Torah, Talmud,
Midrash, Zohar, …


I. La théorie de la création du monde adulte


La Guemara, au traité Roch Hachana (11 a), rapportée aussi dans ‘Houlin (60 a), enseigne :
Rabbi Yehochoua fils de Levi dit : « Toutes les oeuvres de la création ont été créées dans leurs tailles,
leurs beautés et leurs forces, comme il est dit : ‘‘Le ciel et la terre furent achevées avec toutes leurs
armées’’. Le terme ‘‘Tsevaam’’ traduit par ‘‘leurs armées’’ peut aussi être lu ‘‘Tsivyonam’’, qui
signifie ‘‘leurs forces’’. Ainsi, le monde fut créé dans toute sa force ».
Il en ressort de ce passage que le monde fut créé dans sa perfection. De même, Adam, le premier
homme, a été créé en tant qu’homme parfait, à un age adulte, alors qu’il n’avait vraiment qu’un jour. De
même, l’univers fut créé adulte.


Ainsi, on peut dire que ce monde, créé il y a réellement 5769 ans, est considéré comme s’il avait des
milliards d’années. C’est que le premier jour de sa création, le monde était déjà vieux.
De fait, il existe de âges concernant le monde. Tout d’abord, l’âge scientifique, qui décrit le monde tel
qu’il apparaît, à savoir vieux de plusieurs millions d’années. Puis, l’âge réel, qui date le monde en
fonction du jour de sa création effectif, il y a 5769 ans.

Le Rabbi de Loubavitch s’est fortement inspiré de cette théorie pour construire une critique des
méthodes de datation par carbone quatorze. Cette méthode, inventée par monsieur Libbi, est basée sur un
postulat selon lequel les processus de datation ont toujours été les mêmes et sont invariables.

En partant de cette hypothèse, il a prouvé que le monde était vieux de plusieurs millions d’années. Or, ce
postulat n’est pas vérifiable, car on ne sait pas ce qui s’est passé, il y a plusieurs millénaires. Bien plus,
l’enseignement talmudique cité plus haut au non de Rabbi Yehochoua fils de Levi infirme ce postulat
puisqu’il a permis d’établir que le monde a été créé adulte, ce qui prouve bien que le processus de
croissance n’était pas le même. Ce processus a été très accéléré à l’époque de la genèse et les paramètres
n’étaient donc pas les mêmes qu’aujourd’hui.

Mais, il faut aussi expliquer la découverte des fossiles. Ceux-ci sont la preuve que le monde existait il y a
des milliards d’années.


Deux réponses peuvent rendre compte de ce phénomène de fossilisation :
- Le processus de vieillissement du monde ayant été infiniment plus grand, il est donc logique
d’admettre qu’il en a été de même du processus de fossilisation. Cette explication se retrouve dans le
commentaire du Netsiv (Rabbi Naftali Tsvi Yehouda Berlin de Vologine), dans son ouvrage Hé’émek
Davar, sur la section de Noa’h. Il attribue le processus de fossilisation au déluge. Cette pluie diluvienne a
entraînée la fossilisation. Ainsi, le déluge a vieilli le monde.
- Mais, le Rabbi de Loubavitch considère qu’il y a une constance totale des paramètres de croissance
après la création du monde. La seule exception, où le processus de vieillissement du monde a été
accéléré, fut au moment de la création. De fait, selon lui, comment expliquer la fossilisation ?

Ce que l’on peut dire à ce propos, c’est que D. a créé un monde contenant des fossiles. Lors de la
création déjà, parmi les créatures se trouvaient des fossiles. Cette vision paraît cependant étonnante car
pour quelles raisons le Tout-Puissant aurait-Il fait une telle chose ? Quel aurait pu être son intérêt ?

Malgré cela, les voies de D. étant impénétrables, il n’est pas si impossible que D., pour une quelconque
raison que l’on ignore, aurait créé un monde déjà fossilisé.
D’après tout ce qui précède, l’affirmation selon laquelle le monde existe depuis des milliards d’années ne
nous pose plus de problème.

Cependant, cette théorie qui était suffisante il y a une période, peut aujourd’hui être critiquée et a
vieilli. En effet, la datation par carbone 14 a été précisée et prouvée par d’autres méthodes qui
convergent dans le même sens et qui prouvent que le processus de datation n’a pas changé (citons par
exemple la méthode par luminescence thermique, ou l’analyse des anneaux des arbres.)

D’autre part, l’hypothèse de création de fossiles reste inopérante concernant les groupes humains
organisés, avec l’utilisation d’outils vieux de plus de 120.000 ans. Or, il est un peu difficile de dire à
chaque fois que chaque phénomène s’explique par un processus de datation qui a changé.


II. La théorie des mondes successifs


Le Midrash Berechit Rabbah chapitre 3, paragraphe 8 et 9 enseigne :
Rabbi Youda fils de Simone a dit : « Le verset écrit : ‘‘et il y eut un soir et il y eut un matin’’ et non
‘‘qu’il y ait un soir…’’. Ceci suggère que le temps préexistait la création de notre monde et n’a pas été
créé avec ce monde ». Ainsi, Rabbi Abahou apprend de là que D. créa des mondes puis les détruisit,
jusqu’à ce qu’Il en vienne à créer ce monde.

De même, rapportons un enseignement du Zohar (24 a), à la section de Berechit, qui suit cette idée :
Il est dit : « Voici l’histoire du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés ». Or, nous avons établi qu’à
chaque fois que le texte s’exprime par le terme de « et voici », cela vient ajouter sur ce qui précède. En
revanche, le terme de « voici » vient annuler ce qui précède. Ainsi, la vocable « voici », présente dans
le verset précité, vient couper court avec l’histoire du chaos dont parle le verset : « la terre fut chaos ».

C’est à propos de cela qu’il a été enseigné que D. créa des mondes qu’Il détruisit.
Ainsi, il ressort de ces enseignements que ce monde a été créé sur la poussière d’autres mondes.

L’auteur qui s’est inspiré de cette idée et l’a développé fut Rabbénou Be’hayé fils de Acher, dans son
commentaire sur la section de Béhaalotekha, au chapitre 10, versets 35-36. Voici le verset commenté :
« Ce fut, lorsque l’arche voyageait, Moché dit : ‘‘Lève-Toi donc, Eternel, et que Tes ennemis se
dispersent, que Tes opposants fuient devant Ta face’’. Et lorsque l’arche faisait halte, il disait :
‘‘ Reviens siéger, Eternel, parmi les myriades de milliers d’Israël’’ ».


Rabbenou Be’hayé explique que ces deux versets font allusion à toute l’histoire de l’univers. C’est ainsi
que dans la version hébraïque de ces versets, on peut compter sept fois la lettre Alef (première lettre de
l’alphabet hébraïque, qui signifie aussi 1000). Cela fait allusion à un enseignement de nos Sages qui
détermine la durée de vie du monde à 6000 ans. Le septième millénaire sera désolation et destruction. Ce
monde est donc bien limité dans sa durée. C’est ainsi que la septième fois que la lettre Alef apparaît,
faisant référence au septième millénaire, celui de la destruction, c’est sur le mot « Israël ». En effet, le
terme « Israël », lu « Yasar El », signifie « retrait de force ». Cela évoque la destruction, caractérisée par
un retrait absolu de toutes forces. D’autre part, le terme « Israël », signifie aussi étymologiquement
« puissance ». C’est qu’après le septième millénaire, après l’annulation des énergies, il y aura un retour
de la puissance et un retour des forces. Ce processus se répétera jusqu’au grand jubilé (période dont la
durée est un multiple de 50), de sorte que la durée de tous les mondes est de 50000 ans. Cela sera suivi
d’une destruction. C’est pourquoi, le passage de la Torah cité plus haut est encadré de deux lettres Noun
(14ème lettre de l’alphabet hébraïque), dont la valeur numérique est de 50. De plus, ces Noun sont
renversés, faisant allusion à la destruction qui suit ce jubilé.


Mais, après ce jubilé de 50000 ans, il y a de nouveau un renouvellement du ciel et de la terre. C’est
pourquoi, ces deux lettres Noun sont chacune suivit du terme « ce fut », suggérant une nouvelle
existence suivant la destruction. Ce processus de jubilés sera répété 18000 fois, de sorte qu’il y ait 18
jubilés, chacun suivi d’une destruction. De la sorte, la durée totale des mondes successifs est donc de
50000 ans multipliés par 18000, soit 900 millions d’années (fin de l’exposé de Rabbénou Bé’hayé).

Ainsi, si nous nous trouvons vers la fin du processus, notre monde a donc été précédé de plusieurs
millions d’années. On peut donc considérer que les fossiles et autres découvertes scientifiques remontant
à des temps bien éloignés n’appartiennent pas à ce monde. Ils sont en fait la trace des autres mondes qui
l’ont précédé.

La même idée a été reprise par le Tiféret Israël, dans un de ses exposés qu’il prononça en 1842. Cet
auteur présente cette théorie comme étant un appui aux découvertes scientifiques. Selon lui, la vision de
la Torah, plutôt qu’en désaccord avec les scientifiques, est en parfaite concordance, car comme eux, le
monde est extrêmement vieux, datant de plusieurs millions d’années. Lorsque le judaïsme affirme que le
monde est âgé de 5764 ans, il se réfère à l’existence de ce monde-ci, le dernier à avoir été créé.

Le Tiferet Israël rajoute à cela que nous disposons d’une tradition selon laquelle, notre monde est le
quatrième cycle de 7000 ans d’un jubilé (peut-être bien le dernier…)
Nous pouvons donc penser que les différents hominidés antérieurs à l’homo sapiens proviendraient d’un
monde antérieur.

Cependant le Netsiv, qui développait la première théorie (la création d’un monde adulte), s’élève contre
le Tiféret Israël. En effet, le Netsiv pense que les mondes antérieurs au notre ont totalement été détruits
et il n’en reste plus aucune trace. De fait, cela ne peut servir de preuve pour répondre à la science. Mais
cet argument n’est pas décisif et on n’est pas forcé de se ranger selon la position du Netsiv.

Cependant, cette théorie des mondes successifs ne peut répondre que partiellement à notre
problématique, car elle établit que les différents mondes ne peuvent n’avoir qu’une existence de 900
millions d’années. Or, la science a découvert que le monde est vieux de milliards d’années. Malgré tout,
on peut lever cette difficulté en associant la première théorie, celle de la création d’un monde adulte.

III. Le mystère de la création

Dans le Talmud, au traité ‘Haguiga (11 b), il est rapporté l’enseignement suivant :
On ne développe pas les sujets qui ont trait à l’oeuvre de la création du monde à deux personnes.
C’est à dire que ce thème ne doit être transmis que de maître à un élève. On est donc amené à conclure
que le récit de la création du monde rapporté dans la Bible ne peut être pris à son sens simple. En effet,
si c’était le cas, pourquoi ce sujet à un caractère si mystérieux et de doit être étudié en comité si
restreint ?

C’est en s’inspirant de cette thèse que le Ramban (Rabbi Moché fils de Na’hman) explique la question
du Midrash, rapportée par Rachi dans son premier commentaire sur la Torah, qui demande pourquoi la
Torah commence-t-elle par le récit de la création. En effet, la Torah aurait dû débuter par le premier
commandement, à savoir la sanctification du mois ! Le Ramban montre son étonnement sur cette
question. Nous savons bien que toute notre foi en D. est principalement encrée dans ce récit de la
création. De fait, comment envisager d’en faire l’impasse ? Le Ramban répond qu’en réalité, l’oeuvre de
la création est un mystère qui ne peut être compris qu’à travers la tradition transmise par D. à Moché.

Bien plus, celui qui le connaît n’a pas le droit de le divulguer. De fait, la réalité de l’oeuvre de la création
ne peut nullement être comprise par une lecture du sens simple du texte biblique. Ainsi, la question du
Midrash est justifiée. Pourquoi la Torah commence-telle par l’oeuvre de la création si ce récit ne nous
apporte rien de précis ? (Voir la réponse à cette question dans le commentaire de Rachi).
Il en ressort que le récit de la création rapporté dans la Bible n’est pas à prendre au sens simple.

Le Rambam (Rabbi Moché fils de Maïmon) également, dans son ouvrage Le guide des égarés, confirme
que ce qui est rapporté dans la Torah au sujet du récit de la création ne doit pas être compris dans son
sens simple.


Le Rav Eliahou Eliezer Dessler écrit dans son Mikhtav Mééliahou au tome 2, page 151, que les jours
évoqués tout au long du récit de la création ne sont pas les mêmes jours de 24 heures que nous
connaissons aujourd’hui. En effet, déjà depuis le début de la création, la Torah parle de jour, comme il
est dit : « Il y eut un soir, il y eut un matin, un jour », « Il y eut un soir…, deuxième jour »,…
Or, le soleil et la lune, qui déterminent la durée du jour proprement dit, n’ont été créés qu’au quatrième
jour. Bien plus, le Midrash enseigne que le soleil et la lune attendirent le septième jour pour commencer
à officier. Avant cela, lumière et obscurité fonctionnèrent ensemble.


La notion de jour évoqué par la Torah concernant la genèse est donc bien différente que celle que l’on
connaît et renvoie à un concept plus abstrait. Seulement, la Torah qui s’attache à s’exprimer avec un
langage humain, a opté pour le terme « jour », qui exprime le plus fidèlement cette notion spirituelle
dont la Torah veut faire état. Cela, à l’image d’un aveugle à qui on essaie d’expliquer une image, on sera
contraint de lui parler avec un langage qu’il appréhende. On fera ainsi correspondre cette image à une
odeur ou à quelque chose qu’il a pu percevoir par ses autres sens. De même, la Torah exprime des idées
transcendantales avec des mots humains. Pour rendre accessible un concept spirituel, la Torah est obligé
de le matérialiser. C’est ainsi qu’en réalité, lorsque la Torah parle de sept « jours », elle fait en fait
allusion au sept Sefirot ou sphères spirituelles, qui sont les sept modes d’expression de la divinité dans
les mondes.


Il en ressort que la définition du jour dont parle la Torah lors du récit de la création, est nécessairement
différente de notre définition du jour. De fait, on n’est plus limité par le temps. Chaque jour a bien pu
duré en fait des milliards d’années.

On peut ainsi dire que les scientifiques décomptent l’âge du monde à partir du début de la création, d’où
une estimation extrêmement élevée, dépassant les milliards d’années. Mais, la Torah commence le
décompte à partir de la création de l’homme, vers la fin du sixième « jour ». Il s’agit là de la création de
l’homme pensant, doté d’une âme pensante. C’est Adam, en l’occurrence. Mais, les hominidés, qui
remontent à environ quarante mille ans, ont existé lors de la première partie du sixième « jour », qui a
bien pu se prolonger des milliers d’années.

Ainsi, le calendrier juif, qui parle de 5769 ans, remonte à la création de Adam. Cette théorie est
confortée par un enseignement du Talmud qui dit que D. a créé le monde le 1er Tichri (premier mois de
l’année hébraïque). Or, selon la tradition, le 1er Tichri fut le jour de la création de l’homme, et non des
autres créatures. Cela prouve bien que le calendrier juif démarre à partir de la création de l’homme.

Le Midrash Berechit Rabba, chapitre 9 verset 16, soutient cette thèse en affirmant, au nom de Rabbi
Chimon fils de Marata, que :
Jusqu’au sixième jour inclus la Torah s’intéressait au décompte du monde. Mais à présent, nous
comptons d’après l’ère de l’homme.

Cela fait donc intervenir clairement deux modes de décomptes, qui sont en réalité le décompte des
scientifiques et le celui du calendrier juif.
Ainsi, le problème posé est totalement levé.

Mais, dans la revue israélienne « Channa Bechanna », le professeur Mordekhay Kislev se pose la
question de savoir à quoi correspond Adam, le premier homme, à partir de qui débute le calendrier juif,
s’il y avait d’autres hommes, des milliers d’années avant lui.


Pour répondre à cette question, il rapporte une Michna (enseignement oral), dans les maximes des pères,
qui enseigne que D. créa dix choses le sixième jour de la création, un peu après le coucher du soleil.
Parmi elles figure la création de l’écriture, qui, selon Rabbi Cherira Guaon, consiste en la capacité
d’écrire. Ainsi, Adam fut le premier homme à avoir été doué de la capacité d’écrire. Or, les scientifiques
ont expliqué que le premier mode d’écriture était l’écriture culliforme (sous forme de clous), et ils
s’entendent pour dire que cette écriture remonte à environ 5700 ans ou 5800 ans… ! Il s’agit bien
approximativement du nombre d’année auquel se réfère le calendrier juif. D’après notre tradition, nous
pouvons ainsi dire avec plus d’exactitude, que cette première forme d’écriture remonte à 5764 ans.


De fait, les autres hominidés qui existaient avant Adam ne détenaient pas cette capacité d’écrire.
Seulement, on peut encore s’interroger. Si on admet qu’avant Adam, il y avait d’autres hommes, la
tradition juive aurait dû en parler. Or, il semble qu’elle n’en fasse pas mention !
Pour répondre à cette question, le professeur Mordekhay Kislev dit que c’est peut-être à cela que fait
référence la 5ème Michna du 8ème chapitre du traité Kilaïm, qui fait état d’une divergence d’opinions entre
nos Sages, pour savoir si la créature nommée « Adné Hassadé » est un homme ou un animal. Cette
créature n’a pas été exactement identifiée par la tradition. Certains commentateurs disent qu’il s’agit
d’un animal qui vit dans les champs et qui est relié à la terre par une sorte de corde qui lui assure sa
vitalité et lui permet de vivre. Cet animal a en fait une apparence humaine. Mais, il n’est pas si
improbable de dire qu’il s’agit en fait de ces hominidés qui précédaient l’existence de Adam.


En conclusion, trois théories permettent de répondre au problème de l’âge du monde et de rétablir
l’approche du judaïsme par rapport aux théories scientifiques, puisque il n’y a pas d’oppositions
fondamentales entre eux. Ces trois théories ne doivent pas être pris indépendamment, mais doivent au
contraire être cumulées, car elles sont toutes vraies. C’est ainsi qu’en les associant, les faiblesses
présentes dans chaque théorie isolément sont résolues.

Source : http://www.viejuive.com 
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 20:31
POUR FAIRE SUITE A L'ARTICLE DE JUDAISME ET MEDECINE

http://aschkel.over-blog.com/article-32091107.html


Edition du Michné Tora datant de 1550


Dans l'introduction 
de son livre Hilkhote Dé'ote (IV), le Rambam écrit : "Puisque c'est suivre les voies de D. que d'avoir un corps sain et parfait, alors il ne sera pas possible de comprendre et de savoir quelque chose de la connaissance du Créateur en étant malade. On s'éloignera donc de ce qui est destructeur pour le corps et on s'habituera aux choses qui le rendent sain et fort." 

Et il ajoute : "Pour quiconque s'habitue à suivre toujours ces principes (d'hygiène naturelle) que nous venons de mentionner, je me porte garant qu'il ne sera jamais affligé par les maladies, vivra très vieux et finira par mourir de vieillesse ; il n'aura pas besoin de recourir aux médecins, à moins que son organisme n'ait été déficient depuis la naissance.

Le Rambam a puisé ses connaissances dans la Tora, et ne s'est donc pas basé sur les vues des écoles de médecine de son époque dont les théories reposaient sur l'active participation des esprits, des démons et autres êtres maléfiques, ou encore sur l'influence des étoiles, des amulettes et de la magie noire. Il fut le premier à s'élever contre ces croyances et à demander qu'on vérifie depuis sa source la validité de chaque hypothèse et supposition, en bon rationaliste qu'il était. 

Le Rambam s'attache toujours à suivre ce qu'il appelle "la voie d'or" et qui consiste à rechercher l'équilibre et la modération en toute chose. 

Certains de ces principes, en matière alimentaires, sont fort étonnants pour son époque:
- L'homme doit veiller à sa santé s'il ne veut pas tomber malade (prévention)
- On ne devra jamais manger à moins d'éprouver la sensation de faim (Hilkhote Dé'ote 4,1).
- On ne mangera pas à satiété mais on devra rester sur le quart de sa faim.
- L'individu sain et fort mangera seulement deux fois par jour. 


Il est bon de sauter un repas par semaine et de donner ainsi à l'estomac un temps de repos qui améliorera, par la suite, le processus digestif.
- Le Rambam considère la consommation de la viande comme un luxe à réserver aux jours de Chabbate et de fêtes.
- On ne se fatiguera, ni ne fera transpirer son corps, ni même se promènera tant que la digestion n'a pas été faite (Hilkhote Dé'ote 4.3).
- Se nourrir correctement ne signifie pas s'attacher uniquement à la qualité et au choix des aliments, mais aussi aux conditions extérieures et à l'état d'esprit dans lesquels nous absorbons cette nourriture: "Du pain sec à manger, mais dans la sérénité" (Proverbes, Roi Salomon). 
- Prendre un repas consistant le soir provoque des troubles digestifs pendant la nuit qui se traduisent, entre autres par des cauchemars. 


Nous allons voir à présent plus en détail les écrits du Rambam en matière de principes diététiques. Règles générales de nutrition préconisées par nos sages, d'après le Rambam: 

1) Un homme doit manger modérément: "Plus nombreuses sont les personnes qui décèdent en mangeant que celles qui sont victimes du jeûne" (Chabbate 33a). "Ne te laisse pas trop aller à manger un plat que tu aimes particulièrement " (Guitine 70a). Eliya dit une fois à Nathane le prophète : "mange 1/3, bois 1/3, et laisse 1/3 vide, afin que tu puisses exister quand ton abdomen est plein de colère" (ibid). 
2) Un homme doit manger simplement : Deux hommes sont entrés dans une boutique. L'un mangea du gros pain et des légumes, tandis que l'autre mangea du pain fin et de la viande grasse et bu du vin. Celui qui mangea des mets fins souffrit beaucoup (Kohélète Rabba 1:18). 
3) Un homme doit manger lentement. Le Talmud explique : mâche bien avec tes dents et tu le retrouveras dans tes pas (Chabbate 125a) Prolonger un repas rallonge la vie de l'homme (Bérakhote). 


4) Un homme doit manger régulièrement Tout changement dans sa façon de vivre, y compris pour les habitudes alimentaires, amène à des troubles de la digestion (Sanhédrine 101a). Dans ses aphorismes médicaux (Pirké Moché), Maïmonide consacre un chapitre entier aux aliments, aux boissons et à leurs consommateurs. Il commence par expliquer l'importance de la nutrition pour la santé et les maladies. 

La connaissance de la diététique est pratiquement l'une des branches la plus utile du médecin, du fait du besoin constant des aliments (Aphorisme 20:2). Pour chaque individu donné, la digestion des aliments consommés peut être aisée ou difficile, selon la constitution et la nature particulière de l'individu, et selon les troubles ou maladies qu'il peut développer (ibid 20:4). 

Les aliments tendres sont plus facilement et plus rapidement digérés dans l'estomac et convertis en sang dans le foie et les vaisseaux. Plus les aliments sont durs, plus est difficile et long leur temps de mastication (ibid 20: 6). Il n'est pas souhaité de se gaver d'aliments comme un chien affamé, ni de boire une boisson glacée lorsque nous somme assoiffés. Il est encore plus important de ne pas se saisir de choses placées devant nous, surtout celles qui sont sucrées, ou qui sont désignées par le qualificatif d'aliments gloutons (ibid 20: 7). 

Les aliments et les boissons putréfiés (fermentés) produisent des toxines, équivalentes à celles produites par les poisons (ibid 20: 10). Un corps fatigué digérera mal, même des aliments sains. Ainsi, on mesurera toujours les quantités d'aliments en fonction de la force du corps ou de sa fatigue. On choisira également la qualité des aliments en fonction de la constitution du corps (ibid 20: 12). Certains aliments ramollissent les selles et "dissolvent l'abdomen", et donc contiennent un pouvoir thérapeutique (ibid 20: 13). 

Le pain le plus nourrissant et le plus approprié pour celui qui n'effectue aucun exercice physique, ou pour les personnes âgées, est un pain qui a été bien cuit dans un four et qui contient une grande quantité de pâte aigre (levain). Toutefois, un pain non levé sous toutes ses formes n'est pas approprié à n'importe quel type d'individu (ibid 20: 20). 

Les viandes rôties ou grillées renforcent le corps plus que les viandes cuites. Après viennent les viandes bouillies, celles ci renforçant plus que tous les autres types de cuisson (ibid 20: 21). Toutes les viandes consommées grillées ou rôties, apportent une nutrition tendant vers l'acidité, alors que les viandes bouillies ont plus de valeur nutritive pour le corps en termes d'humidité. Les viandes cuites en marmite, et celle préparées avec des légumes et des épices se situent pour leurs effets entre les deux catégories précédentes (ibid 20: 22). 

Consommer des boissons froides avant les repas est nocif pour les aliments et le foie (ibid 20: 32). Les boissons les plus saines pour l'organisme sont celles qui n'ont ni goût ni odeur (ibid 20: 38). Le lait nourrit un corps déficient, le fait revivre, et détruit la nocivité des humeurs restantes en les affaiblissant et en ramollissant les selles. Le fromage, toutefois, pénètre dans les canaux du foie et les obstrue (ibid 20: 39). Le lait est plus nourrissant que le blé et produit les meilleurs chymes de tous les aliments (ibid 20: 40). 

Le lait de vache est le plus épais et le plus gras de tous les laits. Le lait de chèvre est moins gras (ibid 20: 43).Les meilleurs types de fromagesont ceux fabriqués avec du lait écrémé. Ils ne sont pas nocifs pour l'estomac, sont les plus rapidement assimilés, apportent un effet nutritif intéressant et ne produisent pas de "sang fermenté" (ibid 20: 45). Parmi les légumes qui allègent le chyme, se trouvent l'ail, l'oignon, le cresson de fontaine, le poireau, la moutarde. Viennent ensuite, le céleri de montagne, le fenouil, la menthe sauvage, la menthe d'eau, le cumin, etc. Ceci à la condition qu'ils soient tous consommés frais. Puis viennent les plantes de rocailles de jardin, le céleri d'eau et de jardin, la salade romaine, le basilic, le radis, le choux et les plantes à odeur agréable (ibid 20: 49). 

Tous les fruits d'arbre, à de rares exceptions, produisent un mauvais chyme, sauf le marron. 

Tous les fruits fraisproduisent dans l'estomac une toxine. Les figues et les raisins ne sont pas trop mauvais. 

Les figues sèches,associées aux noix et aux amandes, produisent un chyme bénéfique (ibid 20:51). 

Le Rambam ajoute que la soupe de poulet est un excellent aliment. La tourterelle augmente la mémoire, améliore l'intellect et aiguise les sens. La consommation de volailles est bénéfique à toute faiblesse. 

La soupe est préférable,d'une manière générale en hiver ; si par contre du citron est ajouté au bouillon, sa consommation est préférable en été. Le Rambam passe en revue une importante quantité d'aliments (fruits, légumes, plats...), et il en analyse les effets. Il évalue également les techniques de conservation (dans le vinaigre, l'huile, le sable...). En ce qui concerne plus particulièrement les boissons, le Rambam préconise le vin de temps en temps en signifiant en détail ses effets positifs. 

 
La prière du médecin selon le Rambam
Sans vouloir rapprocher, point par point les conseils diététiques préconisés de nos jours à travers la pathologie secondaire, à l'alimentation moderne, et ceux relevés au 11ème siècle par Maïmonide, notons tout de même que les similitudes sont nombreuses et frappantes. Respect de la Kacheroute, et conservation des habitudes alimentaires ancestrales, sont les bases de cette protection de la santé jamais démentie depuis des siècles. 

Gageons par exemple que les découvertes les plus récentes en immunologie apporteront d'autres confirmations à la notion de protection héréditaire contre la toxicité de type allergique de certains aliments, amenant ainsi d'autres confirmations aux conseils prodigués par nos sages. 

Le but essentiel de la Tora est, certes, de traiter d'une réalité essentielle dans la nature de l'homme, son essence spirituelle. Elle n'est pas un livre de médecine. Et pourtant, bien qu'en ne s'adressant qu'à la dimension spirituelle de l'homme, elle apporte en même temps un bien-être physique ! Et c'est ainsi que lorsque la Tora enseigne des principes ayant un effet sur le bien-être, on saisit d'emblée qu'il convient de rechercher la source de la maladie dans la définition spirituelle de l'homme. 

Certes, il ne faudra pas espérer découvrir en laboratoires les 248 organes contenus dans le corps et correspondant aux 248 commandements positifs, et les 365 veines, correspondant aux 365 interdictions. Nos instruments de mesure ne sont pas encore suffisamment perfectionnés pour appréhender l'essence de la nature de l'homme. D. qui a crée l'homme comme un être spirituel, qui a façonné son corps pour aller à la rencontre de ses besoins spirituels, s'est basé sur un plan établi par Lui-même, la Tora. 

Et il suffit de constater que plus de 3.000 ans d'application de ses principes n'ont fait que conforter l'homme juif du 20ème siècle de la véracité et de l'authenticité du projet divin d'origine. L'homme est véritablement une émanation de la Tora en tant que plan de la création spirituelle. 

Si nous rapportons ces précisions, c'est pour placer l'oeuvre médicale du Rambam dans son contexte véritable. S'il faisait autorité avec autant de bonheur au 11ème siècle, aussi bien comme maître de la Halakha (loi) que comme médecin, il reste de nos jours, surtout, un décisionnaire incontesté. 

Il faut donc retenir de son oeuvre médicale non seulement son étendue et son aspect d'avant-garde pour l'époque, mais surtout sa complémentarité avec l'oeuvre majeure de codification de la Halakha. C'est un homme de Tora qui a écrit des traités de médecine, et c'est ce qui fait l'originalité de son travail, l'aspect spirituel et halakhique étant indissociable de l'aspect physiopathologique. 

"De Moché à Moché, il ne s'est jamais levé un homme comme Moché....".

Extrait du Hilkhote Dé'ote ou lois d'éthique du Michné Tora et "Pirké Moché" ou "livre des Aphorismes médicaux de Moise"

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