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Ashton, Obama, Ban ki-moon, spécialistes du bâtiment et stratèges !
"Les colonies sont illégales au regard du droit international, elles constituent un obstacle à la paix et elles menacent de rendre impossible une solution à deux Etats", dit-elle dans un communiqué, "rappelant" que l'UE ne reconnaîtra "aucune modification des frontières d'avant 1967 autre que celles convenues par les parties, y compris à Jérusalem".
Alors qu'Israël a proclamé l'ensemble de la ville sainte comme sa capitale réunifiée à jamais, Catherine Ashton souligne que toute paix véritable implique que toutes les questions nodales soient résolues par la négociation, "y compris le statut de Jérusalem en tant que future capitale des deux Etats". Ashton
Une fois de plus, le gouvernement israélien doit subir des critiques très vives provenant d’Europe et des États-Unis à cause de ses nouveaux projets immobiliers à Jérusalem et en Samarie. L’argument est toujours le même : on n’accepte pas que les Israéliens ouvrent des chantiers dans des secteurs se trouvant « au-delà de la ligne verte ».
Il est question, comme on le sait, de la construction d’appartements dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Pisgat Zeev et à Har Homa. Il est prévu également de construire progressivement 650 logements dans la ville d’Ariel ainsi que 190 appartements pour les expulsés de Netsarim (Goush Katif) dont le projet a été longuement retardé à cause du « gel ».
En Europe, c’est Catherine Ashton, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, qui se montre extrêmement sévère, en affirmant que « ce programme contredit les efforts déployés par la Communauté internationale en vue d’une relance des pourparlers directs ». Elle a ajouté : « Nous espérions entendre qu’Israël avait pris une décision inverse. Les colonies constituent une violation des lois internationales et elles sont un obstacle sur la voie conduisant aux accords de paix ». Ne s’arrêtant pas là, Ashton a encore affirmé qu’à cause de ces localités juives, « la solution des ‘deux États’ risquait de ne plus être réalisable ».
Le secrétaire général de l’Onu a abondé dans le même sens. Lors de sa rencontre, dans la nuit, avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou, Ban Ki-moon s’est déclaré «inquiet » des nouvelles constructions en Samarie.
Après toutes ces protestations, le président des États-Unis a lui aussi dénoncé la relance des travaux. Barack Obama, en visite actuellement en Indonésie, a émis de vives critiques en prétendant que ce type d’actions empêchait d’avancer dans le « processus de paix ». Proclamant une fois de plus qu’il voulait mettre fin à l’incompréhension et au manque de confiance entre les pays de l’Islam et les USA, il a affirmé que les Américains tenaient à améliorer leurs relations avec les Musulmans.