Quelle terrible nature !! Incroyable !!
Décrypter Le langage de la haine, de l'incitation, du mensonge chez certains médias francais ....
Par Yéochoua SULTAN
© 2011 www.aschkel.info
![]() |
lire aussi : Massacre d'Itamar - Le silence éloquent des médias français...mais quand ils publient....
Le nombre de Juifs est passé sous la barre du demi-million.
Est-ce que tout le monde a été effaré de la même façon par deux informations d'apparence anodine ce mercredi soir? La première pourrait passer pour rassurante, retirée de son contexte. La seconde ne semble être qu'un mensonge sans conséquences, voire une simple petite erreur, et pourtant...
Le message de l'infatigable ministre français, Juppé, qui invoque la solidarité avec le «peuple israélien meurtri par cet acte odieux», peu de temps après l'attentat à la bombe dans le bus 74 à Jérusalem, fait frémir.
Si le retour de Juppé dans le paysage politique français est récent, il date cependant d'avant la nuit du 11 au 12 mars, autrement dit du massacre de la famille Vogel à Itamar, en Samarie.
Qu'on me contredise immédiatement si je me trompe, mais je ne me rappelle pas la moindre expression de regret ou de condamnation de sa part de cet acte dont l'horreur est digne d'un autre âge, des alentours du VIIème siècle de l'ère courante. Par ailleurs, sa position qui rejoint celle des pays d'Amérique latine à propos de l'acceptation d'un Etat terroriste arabo-musulman chez nous confirme cette impression pesante.
La seconde consiste en une information relayée par les sites d'informations français (France2.fr, 7sur7, lexpress.fr, etc.) qui colportent, toujours au sujet du bus qui a subi un attentat à la bombe en fin d'après-midi à Jérusalem, qu'il «se dirigeait vers la colonie juive de Maale Adoumim en Cisjordanie, selon des témoins».
Certains sont plus précis que d'autres, et signalent que ce «témoignage» a été recueilli par l'AFP, qui n'est apparemment pas très fiable quant à l'authenticité de l'info. Pourtant, c'est moins la fausseté de l'information qui est effrayante – le bus 74 dessert le quartier de Har Nof récupéré non pas en 67 mais en 48 – que l'intention cachée entre les lignes de cette proposition.
Certes, ce qu'il faut ici, c'est lire entre les lignes, décrypter les silences. Cette subordonnée affirme, par ses non-dits, que le bus transportait «des sous-hommes indignes de vivre, et qui méritent le plus vite possible d'être exterminés».
Ce sont donc les non-dits qui sont ici terrifiants. La population juive des régions de la terre d'Israël libérée après la guerre des Six Jours n'ont pas plus droit au respect et à la vie que les Juifs déportés en Europe vers la Pologne pendant la solution finale. Aujourd'hui, la même indifférence, quand il ne s'agit pas de haine véritable, s'adresse à une population juive qui a été réduite à moins d'un million, et qui s'attache aux Juifs qui vivent du nord au sud de la région montagneuse de la Palestine biblique, qu'ils n'ont jamais totalement quittée malgré les persécutions des différents envahisseurs et occupants.
Il serait cependant inexact de tenir les dirigeants politiques israéliens pour responsables de ce mépris ; car si les Israéliens des régions du pays qui n'ont pas été annexées officiellement au reste de l'Etat (pour rester définies par un statut qui se balance entre les lois jordaniennes et les lois internationales) sont environs 300 000 habitants (dont 140 000 dans des villes relativement importantes, avec 35 000 habitants à Maalé Adoumim, 17 000 à Ariel, et respectivement 40 et 48 mille dans les villes orthodoxes de Bethar et de Modi'in Ilit), et qu'ils semblent attirer les foudres de la haine antijuive en raison du démarquage qui ressort de la position officielle de leurs dirigeants, il n'y a en outre pas moins de 200 000 habitants juifs de Jérusalem, dont le sol est israélien en tous points depuis la réunification de la capitale éternelle du peuple juif, dont la légitimité ne semble pas faire l'unanimité.
Donc, ces derniers sont aussi très souvent classés comme sous-hommes, et également qualifiés de «colons» dans une bonne partie de la presse internationale.
On n'oubliera pas les bombardements intensifs de la rue Haanafa du quartier de Guilo par des Arabes voici quelques années, où vivent quelque 32000 habitants aujourd'hui, quand ce quartier était qualifié très souvent de «colonie».
De plus, la pression internationale, qui se heurte à très peu de résistance ici, a exigé et obtenu l'arrêt total des projets d'urbanisme de Ramat Shlomo (17600h) et de Har Homa (environ 30000h).
Pisgat Zéev et Névé Ya'acov n'échappent pas non plus à l'ingérence étrangère, malgré leurs quelque 42000 et 25000 habitants respectifs, quand le moindre programme de construction autorisé par le gouvernement provoque un tollé à l'étranger. Ces Juifs qui vivent, ces Juifs qui construisent, ces «colons» donc, menacent la paix mondiale. Il n'y a guère que Ramot Alon, avec près de cinquante mille habitants, la Guiva Haçarfatit (7000) ou encore le quartier juif de la Vieille Ville (3000h) qui ne font pas les grands titres, car il n'y a pratiquement pas de nouveaux projets dans ces quartiers.
Le nombre de Juifs qui ne tombent pas sous la définition d'hommes pour bénéficier de leurs droits, se situe autour du demi-million. Ils sont bons à être ethniquement nettoyés ou à être tués sans que cela ne dérange. Et c'est là que les Israéliens qui habitent des zones libérées dès l'indépendance du pays doivent se méfier du piège qui consisterait à «comprendre» cette indifférence au sort des Juifs de Judée-Samarie et de la Jérusalem réunifiée à l'étranger. Ils sont en effet bien plus proches de leurs frères mis en quarantaine par le monde extérieur que du monde extérieur lui-même.
Car ces Juifs qui dérangent empêchent par leur corps, ainsi que par la protection des forces de sécurité que leur présence impose, le bombardement des 2,5 millions de Juifs de la région de la côte méditerranéenne et du demi-million du reste de Jérusalem. Ce n'est pas une supposition: l'indifférence ou la haine, avouées, quant au sort des Juifs rabaissés au rang de «colons» cache la haine ou l'indifférence non-avouées à l'encontre des Juifs officiellement «légitimes». L'histoire récente l'a prouvé: tant que les Juifs de Gaza vivaient sur les terres du Conseil régional de Hof Aza, les Israéliens «légitimes» étaient protégés. Mais depuis, la sécurité des villes n'est plus un acquis, et les bombardements de plus en plus répétés ne valent même plus la peine que l'on hausse les sourcils. Ce soir, les jardins d'enfants et les écoles ont décidé de ne pas ouvrir demain, dans les villes d'Ashkelon, Ashdod et Béer-Cheva.
Dernier exemple HIER !
Le Monde.fr
sur www.desinfos.com
23 mars

La nausée !!!! l’Immonde...
Est- ce que le grand quotidien du soir sous-entend que l’attentat contre un bus qui se dirigeait vers une "colonie" pourrait se justifier... ?