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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 05:04

 

Dossier Menace iranienne

 

 

Dessin de la presse israelienne - Ah'madinedjad à la tribune de l'Onu juché sur le dos d'Obama -Arouts7

 

 

IRAN-Histoire du mépris iranien dans les négociations nucléaires 1/2

 

2010 - en cours

Chronologie : Les négociations nucléaires iraniennes et les actions

En décembre 2002, un haut diplomate iranien a nié que la République islamique avait un programme d'armement nucléaire. [1] Cependant, en août 2002, des dissidents iraniens ont révélé que l'Iran avait un programme d'énergie nucléaire secret et que le pays était sur le point de construire deux usines susceptibles de fabriquer du matériel pour une arme nucléaire. [2] Le mois suivant, l'Iran a fait part de ses plans à l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) pour faire avancer son programme nucléaire, en particulier en disant qu'il "se lançait dans un plan à long terme pour construire des centrales nucléaires."[3] 

Peu après, le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei, et d'autres fonctionnaires importants se sont rendus en Iran et ont découvert "d'importantes activités de dissimulation" concernant le programme iranien d'enrichissement d'uranium. [4] Cela a soulevé une grande inquiétude parmi les dirigeants mondiaux, l'AIEA et l'ONU, puisque l'Iran n'avait pas rempli ses obligations conformément au Traité de non-prolifération de l'armement nucléaire (TNP). A ce jour, l'Iran a ignoré les inquiétudes de la communauté internationale, incitant les dirigeants de plusieurs pays à s'exprimer. 

"Il est dans l'intérêt de l'Iran de choisir le chemin du dialogue et de renoncer à ses ambitions nucléaires, " a dit le Ministre de la Défense français, Hervé Morin. [5] 

La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé : "le programme nucléaire iranien est l'une de nos plus grandes préoccupations en matière de politique de sécurité. " [6] 

L'Agence Internationale de l'Énergie Atomique : l'Iran travaille pour obtenir l'arme atomique 

Au cours d'une réunion des représentants internationaux à Vienne le 25 février, le principal inspecteur nucléaire de l'ONU, Olli Heinonen, a présenté des preuves selon lesquelles l'Iran travaillait sur des projets "qui sont incohérents avec toute implication autre que le développement d'une arme atomique." [7] 

Olli Heinonen a également présenté une vidéo montrant les efforts de l'Iran pour concevoir une ogive nucléaire pour le Shahab-3, un missile balistique à portée intermédiaire capable de frapper des bases militaires israéliennes et américaines au Proche-Orient. [8] Le 9 juillet, l'Iran a testé ses missiles balistiques à moyenne portée, dont le Shahab-3. [9] 

Olli Heinonen a également signalé que l'Iran testait des explosifs à intensité élevée nécessaires pour une détonation nucléaire, autour de la ville de Parchin, à 35km de Téhéran. [10] Le gouvernement iranien a prétendu que les essais visaient à améliorer la conception des airbags. [11] 

Renseignements américains 

En 2007, la National Intelligence Estimate, NIE (L’Estimation nationale des renseignements) a indiqué, avec un degré élevé de certitude, que l'armée iranienne travaillait sur le développement d'armes nucléaires et sur son programme de prolifération nucléaire en 2003. [12] 
Le rapport a également indiqué qu'après 2003, il y avait une forte probabilité pour que le développement des armes nucléaires fût arrêté pendant plusieurs années au moins. [13] Des sources des renseignements nationaux ont également indiqué à cette époque que l'Iran ne possédait pas d'arme nucléaire. [14] Le directeur des renseignements nationaux, Mike McConnell, a rejeté le rapport en disant qu'une analyse plus approfondie était nécessaire pour déterminer si le programme nucléaire se poursuivait sous l'apparence trompeuse d'un programme civil. [15] 
Toutefois, Mike McConnell a averti qu' "à notre avis, seule une décision politique iranienne de renoncer à un objectif d'armement nucléaire pourrait raisonnablement empêcher l'Iran de fabriquer des armes atomiques – et une telle décision est par nature "irréversible" et de fait l'Iran a repris son enrichissement d'uranium en janvier 2006. [16] L'enrichissement d'uranium est nécessaire pour fabriquer des armes à l'échelon d'uranium. 

Selon la NIE, l'Iran pourrait fabriquer une arme atomique d'ici la fin 2009, [17] mais il serait plus vraisemblablement capable de fabriquer la quantité nécessaire d'uranium fortement enrichi entre 2010 et 2015. [18] 

Mike McConnell a déclaré le 26 février : "Notre estimation est que les iraniens envisagent d'avoir une arme atomique." [19] 

La culture de l'Iran en matière de négociations et son influence sur le programme nucléaire iranien 

La façon iranienne de négocier est un aspect important des ambitions nucléaires continues du pays. 

Les négociateurs du gouvernement iranien sont réputés pour leur ambiguïté. [20] C'est, au moins en partie, un résultat des normes religieuses culturelles iraniennes. [21] Cet héritage n'exclut pas la sincérité dans les négociations, mais cela signifie que les positions de négociation initiales échouent souvent pour refléter les objectifs réels iraniens dans le processus de négociation. [22] 

Les Iraniens utilisent une variété de tactiques pour mesurer la détermination de leurs rivaux. Ils entament globalement des pré-négociations, en discutant de problèmes marginaux comme une stratégie pour obtenir des informations sur l'autre partie. [23] Les négociateurs qui occupent une position de pouvoir inférieure nient parfois même les vérités les plus incontestables pour déstabiliser les négociateurs opposés. [24] 

Un aspect particulièrement frustrant pour les négociateurs occidentaux est la préférence iranienne pour une durée minimale des accords, ce qui est contradictoire avec les stratégies communes occidentales qui consistent à gagner la confiance et à s'engager.

Des études récentes réalisées par des chercheurs américains documentent en détails l'échec des tentatives américaines d'engager le régime iranien dans la diplomatie, de la chute du Shah à ce jour. [25] Deux études en particulier, une rédigée par un ancien analyste du CIA et une autre par un académicien, suggèrent que les dirigeants iraniens ont interprété les tentatives américaines d'engagement politique comme un signe de faiblesse de leur part. [26] 

La chronologie ci-après détaille les échecs des années de diplomatie multilatérale qui visait à dissuader l'Iran de développer des armes atomiques. Tout en menant ces négociations, l'Iran a continué à agir de manière belligérante, menaçant d'attaquer des structures pétrolières, les avoirs américains et Israël. Par ailleurs, les inspecteurs de l'AIEA ont suggéré que l'Iran développait simultanément des armes capables de porter et de faire exploser une charge nucléaire.

Chronologie : Les négociations nucléaires iraniennes et les actions

21 août 2009 : L'Iran autorise les inspecteurs de l'AIEA à accéder à son réacteur nucléaire d'Arak presque terminé. Ainsi qu'un contrôle accru de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz. [27]

5 juin 2009 : L'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) signale un total de 7 052 centrifugeuses dont 4 920 avec de l'uranium déjà enrichi et 2 132 prêtes à commencer l'enrichissement d'uranium. [28]

5 juin 2009 : Le taux de production iranien de 2,75kg par jour d'uranium légèrement enrichi (ULE) accumulerait assez d'uranium à l'échelon d'arme d'ici février 2010. Si toutes les 7 052 centrifugeuses signalées étaient utilisées, cela pourrait se produire vers la mi-décembre 2009. [29] 

5 juin 2009 : L'Iran continue de refuser à l'AIEA l'accès au réacteur IR-40 qui est actuellement en construction à Arak et aux plans de conceptions d'un autre réacteur à Darkhovin. L'accès au réacteur d'Arak a été refusé depuis août 2008, empêchant l'AIEA de contrôler l'avancement de l'enrichissement d'uranium. [30]

19 février 2009 : L'AIEA signale que l'Iran a produit un total de 1 010kg d'uranium légèrement enrichi. Cela représente un tiers de plus que le chiffre précédemment révélé par l'Iran. Les fonctionnaires des Nations Unies ont attribué les 209kg d'écart à des erreurs de mesure. Le rapport a également trouvé un total de 5 600 centrifugeuses, bien plus que les 3 800 centrifugeuses précédemment listées.[31] 

30 août 2008 : Les centrifugeuses iraniennes sont opérationnelles à 85 pour cent de leur capacité totale. [32]

9 juillet 2008 : L'Iran teste neuf missiles à moyenne et longue portée capables de frapper les bases militaires israéliennes et américaines dans la région. [33] 

4 juillet 2008 : L'Iran offre une réponse formelle à la proposition de négociation de l'ONU en date du 16 juin. Alors qu'elle indique la volonté de l'Iran de négocier, la réponse n'aborde pas le problème principal, à savoir si l'Iran cesserait ses activités d'enrichissement d'uranium. [34] 

18 juin 2008 : L'Iran transmet à l'AIEA le texte de sa proposition pour des négociations constructives. La proposition présente un nombre de problèmes qui, selon l'Iran, devraient contenir la structure des négociations. Parmi eux, la sécurité, les développements régionaux et internationaux, l'énergie nucléaire, le terrorisme, la démocratie, le contrôle de stupéfiants, la préservation de l'environnement, et la coopération énergétique économique, technologique et commerciale. [35] 

16 juin 2008 : Les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU, ainsi que l'Allemagne, offrent à l'Iran une structure vaste pour négocier sur des problèmes allant de l'énergie nucléaire à l'agriculture, l'aviation civile et l'infrastructure. Cela est fait sous réserve que l'Iran gèle ses activités d'enrichissement et de recyclage à leur niveau de développement actuel – acceptant implicitement l'idée d'un Iran nucléaire. [36

26 mai 2008 : Mohamed El Baradei, directeur général de l'AIEA, distribue un rapport au Conseil de Sécurité de l'ONU et au Directoire de l'AIEA. [37] Le rapport conclut que l'Iran cache des informations cruciales qui permettraient de déterminer si l'Iran essaie de produire des armes nucléaires : en particulier, le travail iranien concernant des essais sur des explosifs puissants, la conception de missile et le "projet sel vert" – des études non déclarées concernant la conversion du dioxyde d'uranium en UF4 ("sel vert"). [38] 

28 mars 2008 : L'Iran publie une déclaration en réponse à la Résolution 1803 du Conseil de Sécurité de l'ONU, dans laquelle il affirme son droit inaliénable à utiliser de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Il prétend, par ailleurs, que les États-Unis et trois pays européens ont fourni des informations "fausses et incorrectes" à l'AIEA concernant le programme nucléaire iranien, et que les actions prises par le Conseil de Sécurité de l'ONU sont en contradiction avec la Charte de l'ONU et en violation "des normes péremptoires du droit international." [39] 

3 mars 2008 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte la Résolution 1803, appliquant une nouvelle série de sanctions contre l'Iran face à son refus constant de suspendre l'enrichissement d'uranium et son activité liée à l'eau lourde (un modérateur communément utilisé dans les réacteurs nucléaires). La résolution demande aux Etats de faire preuve de "vigilance et de contrôle", lorsqu'ils traitent du transit à travers leur territoire d'individus, de matériel et d'équipement liés au programme nucléaire iranien. Elle prolonge également le gel des avoirs appartenant aux personnes ou aux entités soutenant l'activité nucléaire iranienne et demande aux Etats de faire preuve de vigilance concernant les activités des établissements financiers dans leur territoire qui font des affaires avec les banques iraniennes. [40] 

25 février 2008 : Olli Heinonen, principal inspecteur nucléaire de l'ONU, organise une rencontre avec des représentants internationaux le 25 février à Vienne, dans laquelle il présente une vidéo prouvant que l'Iran travaille sur des projets "qui sont incohérents avec toute implication autre que le développement d'une arme nucléaire." [41] Olli Heinonen révèle également dans le cadre de la rencontre du 25 février que l'Iran testait des explosifs à intensité élevée nécessaires à la détonation nucléaire, autour de la ville de Parchin, à 35km de Téhéran. [42] 

24 janvier 2008 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU accepte d'imposer une nouvelle série de sanctions sur l'Iran. [43] 

3 décembre 2007 : Le Conseil national des renseignements des États-Unis a publié un résumé déclassifié de la dernière National Intelligence Estimate (estimation nationale des renseignements) intitulé "L'Iran : Intentions et Capacités nucléaires." [44] 

27 novembre 2007 : Le ministre de la Défense iranien, Mostafa Mohammad-Najjar, signale la construction du missile Ashura. Le missile a une portée de 2 000km. [45] 

10 novembre 2007 : Le commandant des Gardiens de la Révolution iranienne, Gholamreza Karimi, affirme : "Dans un futur proche, l'artillerie et les missiles des Gardiens [de la Révolution islamique] subiront une importante transformation en matière de technique, de tactique et de technologie." [46] 

22 septembre 2007 : Le général de brigade, chef d’état-major adjoint des forces armées chargé de la logistique et de la recherche industrielle, Mohammad Reza Naqdi, assure que plusieurs avions de formation et militaires, des avions de transport, différents types d'hélicoptères, les missiles Shahab-3 avec une charge horizontale et les missiles Fateh-3 ont été fabriqués en Iran. Il affirme que le temps de fonctionnement du modèle à charge horizontale du Shahab-3 a été considérablement réduit par rapport au précédent type. Mohammad Reza Naqdi ajoute que le missile Fateh-3 est également réputé pour la grande précision avec laquelle il frappe les cibles. [47] 

22 septembre 2007 : L'Iran présente le missile "Qadr-1" et son lanceur au cours de la parade des forces armées. Le Qadr-1 est un missile balistique avec une ogive et un explosif. Il a la capacité de parcourir 500km de plus que le Shahab-3. [48] 

18 septembre 2007 : L'Iran menace de tirer des missiles à longue portée sur des cibles américaines au Proche-Orient s'il était attaqué par les États-Unis. Un commandant supérieur des Gardiens de la Révolution, le Général Mohammed Hassan Koussechi, avertit, "Si les États-Unis disent avoir identifié 2 000 cibles en Iran, alors ce qui est sûr c'est que les Américains qui sont en Iran sont également nos cibles. Nous avons atteint des capacités qui nous permettent de frapper l'ennemi à une portée de 2 000km." [49] 

30 août 2007 : Mohamed El Baradei distribue aux membres du Directoire de l'AIEA son dernier rapport, "L'application de l'Accord de Garanties du TNP (Traité de non prolifération de l'armement nucléaire) dans la République islamique d'Iran," qui couvre les progrès depuis le rapport du 23 mai 2007. Il révèle que l'Iran n'a pas suspendu les activités d'enrichissement et continue respectivement la construction d'une usine d'enrichissement de combustible et d'un réacteur à eau lourde à Natanz et Arak. Le rapport indique également que l'AIEA est incertaine quant à la portée et à la nature du programme nucléaire iranien. [50] 

22 août 2007 : L'Iran développe un système de lancement télécommandé pouvant être utilisé pour faire fonctionner des douzaines de lanceurs de missiles balistiques Shahab-3 sans équipage dans des bunkers souterrains. Après des récentes améliorations, les missiles balistiques Shahab-3 que possède l'Iran pourraient avoir une portée de 2 000 km. [51] 

22 juin 2007 : L'AIEA et l'Iran acceptent de préparer un plan d'action pour aborder les inquiétudes en suspens concernant le programme nucléaire iranien. [52] 

11 juin 2007 : Le Ministre de l'Intérieur adjoint iranien Mohammad Baqer Zolghadr avertit, "Toutes les bases américaines dans la région sont à portée de nos armes. Si les États-Unis attaquaient l'Iran, les intérêts des États-Unis seraient en danger partout dans le monde." L'Iran possède une variété de missiles à moyenne portée et prétend que son missile Shahab-3 à plus longue portée peut atteindre jusqu'à 2 000km, ce qui mettrait les bases américaines sur la Péninsule arabe à portée. [53] 

10 juin 2007 : L'Amiral Ali Shamkhani, principal conseiller à la défense du Guide suprême Ayatollah Ali Khamenei, prévient que les États du Golfe qui coopèrent militairement avec les Etats-Unis seront les principales cibles d'une pluie de missiles balistiques en représailles. Ali Shamkhani souligne que les missiles seront lancés sur les bases militaires américaines et des cibles stratégiques telles que les raffineries de pétrole et des centrales électriques dans le cas d'une telle attaque contre l'Iran. Les attaques sur les états arabes s'ajouteront aux raids aériens sur Israël, qui a déjà été menacé par le passé. [54] 

23 mai 2007 : Le rapport de l'AIEA révèle que malgré les efforts diplomatiques pour suspendre les activités d'enrichissement de l'Iran, il poursuit son programme nucléaire. Le rapport, publié par le directeur général de l'AIEA, révèle ce qui suit : [55] 

• Depuis le 22 février 2007, l'Iran teste des machines à cascades – un groupe de centrifugeuses reliées en série – dans l'usine pilote d'enrichissement de combustible (UPEC) ; [56] 

• L'Iran continue à installer des centrifugeuses - des machines utilisées pour séparer les substances de différentes densités – malgré ses accords pour suspendre l'importation, la fabrication et l'utilisation des composants de centrifugeuse P-1 et P-2, en 2004 ; [57] 

• L'Iran a alimenté environ 260kg d'UF6 (Hexafluorure d'uranium – du fuel pour réacteurs nucléaires) dans les cascades dans l'UPEC ; [58] 

• Depuis le 13 avril 2007, l'Iran n'a pas autorisé l'AIEA à accéder au site du réacteur d'Arak pour réaliser les inspections ; [59] 

• Malgré les mesures de précaution de l'AIEA et les sanctions de l'ONU qui demandent à l'Iran de suspendre sa production d'eau lourde, l'imagerie satellite indique qu'il continue à se livrer à une telle activité ; [60] 

• L'Iran n'a accepté aucune des mesures de transparence requises qui sont essentielles pour clarifier certains aspects de la portée et la nature de son programme nucléaire. Ces mesures incluent la communication d'informations à l'Agence concernant les études supposées sur la conversion du dioxyde d'uranium en UF4, les essais d'explosifs puissants, et la conception d'un véhicule de rentrée à missiles ; [61] 

17 mai 2007 : La Corée du Nord est soupçonnée d'avoir utilisé une base de lancement en Iran pour tester un nouveau missile capable de frapper des bases américaines dans l'île pacifique de Guam. Le missile, qui porte le nom du site d'essais, Musudan, en Corée du Nord, a été montré au public lors d'une parade militaire de grande envergure dans la capitale de Pyongyang. Si le test a, en effet, eu lieu, cela aurait pu être une contrepartie des accords supposés de la Corée du Nord de partager avec Téhéran les résultats de l'essai nucléaire qu'elle a réalisé en octobre 2006. [62] 

16 mai 2007 : Le Ministère des Affaires étrangères des États-Unis estime que l'Iran pourrait acquérir des missiles balistiques à longue portée capables de frapper l'Europe et les États-Unis dans moins de huit ans. Le rapport du Ministère des Affaires étrangères des États-Unis souligne qu'une aide étrangère pourrait être un point déterminant sur la rapidité avec laquelle progresse l'Iran, citant l'achat en 2006 de 18 missiles balistiques à portée intermédiaire en provenance de la Corée du Nord, suivant le modèle du missile balistique lancé par sous-marin rétro-conçu russe, le SS-N-6 'Serb' (R-27). [63] 

10 mai 2007 : Le chef d'état major de l'armée russe, Yuriy Baluyevskiy, affirme que l'Iran ne possède que le missile à combustible liquide, le Shahab-3, dont la portée ne dépasse par les 1 500km s'il porte une ogive à hauteur de 500kg. Yuriy Baluyevskiy souligne que ce missile peut atteindre une cible aussi loin qu'Israël, ainsi les revendications d'une menace sur les États-Unis et l'Europe sont "extrêmement exagérées." Yuriy Baluyevskiy conclut que pour fabriquer un missile balistique d'une portée d'au moins 3 000 km, l'Iran a principalement besoin d'un différent niveau de technologie et des capacités industrielles bien plus grandes. Selon Yuriy Baluyevskiy, "[Il n'y a] qu'une chance sur mille pour que l'Iran soit bientôt capable de développer des missiles susceptibles d'atteindre l'Europe, et d'autant plus les Etats-Unis." [64] 

24 mars 2007 : Le Conseil de Sécurité des Nations Unis adopte la Résolution 1747, réaffirmant que l'Iran, sans aucun délai, doit prendre les mesures nécessaires pour assurer l'objectif pacifique du programme nucléaire, y compris la suspension de toutes les activités d'enrichissement et de recyclage ainsi que les projets relatifs à l'eau lourde. La résolution encourage également tous les États à prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'approvisionnement, la vente ou le transfert des "articles, matériaux, équipements, marchandises et la technologie qui pourraient contribuer aux activités d'enrichissement de l'Iran." [65] 

16 mars 2007 : Le lieutenant général Henry Obering, général américain en charge de déployer un écran contre les missiles balistiques en Europe, dit qu'un tel écran serait opérationnel en 2011 pour protéger la plus grande partie du continent contre toute menace possible de l'Iran. Dans des commentaires faits à des journalistes à Berlin, Henry Obering souligne que les 10 missiles intercepteurs prévus en Pologne sont destinés à protéger l'Europe et les États-Unis contre une attaque de missiles de l'Iran. Les fonctionnaires russes expriment leur mépris et le chef de la Flotte de missiles russes prévient qu'une telle base en Pologne pourrait être ciblée si elle menace d'une manière quelconque la sécurité de la Russie. 

La date prévue de l'opération dépend de la prédiction de Henry Obering selon laquelle les négociations pour le déploiement des parties de l'écran en Pologne et en République Tchèque se concluront vers la fin 2007. Un délai rendrait les États-Unis et l'Europe vulnérables à une possible attaque iranienne, puisque selon Henry Obering, Téhéran est susceptible d'obtenir "une capacité de missile balistique intermédiaire ou intercontinentale à longue portée" dans les huit ans. [66] Henry Obering a dit : "Nous sommes très inquiets de la capacité des Iraniens à atteindre presque toute l'Europe d'ici là et ils seront certainement également capables d'atteindre les États-Unis." [67] 

7 mars 2007 : Mohamed El Baradei déclare que les actions de l'Iran "empêchent l'Agence de donner l'assurance requise sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien." La "confiance de l'Agence dans la nature pacifique du programme nucléaire iranien a été ébranlée [et] ne sera rétablie que lorsque l'Iran prendra la décision longtemps différée d'expliquer et de répondre à toutes les questions et inquiétudes de l'Agence au sujet de ses activités nucléaires passées d'une manière ouverte et transparente." [68] 

30 janvier 2007 : Le général de brigade de l'armée américaine, Patrick O’Reilly, indique dans un discours à l'Institut George C. Marshall que le Pentagone prédit que l'Iran développera un missile balistique intercontinental pouvant atteindre les Etats-Unis d'ici 2015. Patrick O’Reilly cite les derniers plans iraniens pour construire un lanceur spatial, soulignant que cette capacité aiderait au développement d'un missile balistique intercontinental. Le Pentagone, dit-il, est en train de créer un "multiple kill vehicle" (systèmes d'interception de missiles balistiques) qui pourrait défendre contre 10 ogives, ou plus, émises à partir d'un seul propulseur. [69] 

27 décembre 2006 : Le Conseil de Sécurité de l'ONU adopte la Résolution 1737, qui demande à l'Iran de suspendre toutes ses activités d'enrichissement et de recyclage. [70] 

6 juin 2006 : L'Iran se voit offrir une nouvelle proposition au sujet de son programme nucléaire controversé. Bien que les détails de la proposition n'aient pas été révélés, l'offre est réputée inclure des avantages économiques, technologiques et politiques. L'offre est censée inclure un engagement des P-5+1 (la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis) à : aider l'Iran à construire des centrales électriques à eau légère grâce à des projets communs ; soutenir l'adhésion de l'Iran à l'Organisation Internationale du Commerce ; une promesse des États-Unis pour lever les sanctions économiques contre l'Iran afin de permettre l'acquisition d'outils agricoles et des pièces d'avion Boeing. 

Concernant l'enrichissement de l'uranium – un grand sujet de dispute – la proposition exige que l'Iran suspende toutes ses activités d'enrichissement ; cependant, cette condition n'exclut pas la possibilité future que l'Iran développe éventuellement des capacités d'enrichissement autochtones dès que toutes les questions auront été résolues et que la confiance internationale aura été rétablie dans la nature pacifique du programme nucléaire de l'Iran. La réponse de l'Iran est prudente. Ali Larijani, principal négociateur nucléaire iranien, déclare que "les propositions contiennent des pas positifs et également quelques ambiguïtés qui pourraient être supprimées." [71] 

31 mai 2006 : Dans un renversement de politique manifeste, les États-Unis annoncent leur intention de participer directement aux négociations sous réserve que Téhéran suspende toutes ses activités d'enrichissement et de recyclage. La Secrétaire d'État des États-Unis, Condoleezza Rice dit : "Pour souligner notre engagement à une solution diplomatique et pour augmenter les chances de succès, dès que l'Iran suspendra entièrement et de façon confirmée ses activités d'enrichissement et de recyclage, les États-Unis viendront à la table des négociations avec nos collègues de l'UE-3 et rencontreront les représentants iraniens." [72] 

9 mai 2006 : Dans un effort pour établir l'unité du Conseil de Sécurité de l'ONU, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité et l'Allemagne acceptent de retarder l'action du CSNU et de retarder le vote d'une résolution rédigée par la France et le Royaume-Uni. Au lieu de cela, les représentants de l'UE-3 travailleront à préparer un ensemble complet d'avantages et d'inconvénients pour amener l'Iran à la table des négociations. [73] 

3 mai 2006 : L'Angleterre et la France présentent leur projet de résolution du Conseil de Sécurité qui demande à l'Iran de "suspendre toutes les activités d'enrichissement et de recyclage, y compris la recherche et le développement … et de suspendre la construction d'un réacteur modéré par l'eau lourde. " La résolution recommande également aux Etats de limiter le commerce nucléaire avec l'Iran en " empêchant le transfert d'articles, de matériaux, de marchandises et de technologies qui pourraient contribuer aux activités d'enrichissement et de recyclage de l'Iran et à ses programmes de missiles." Alors que la résolution ne spécifie pas des actions punitives dans le cas où l'Iran n'obéirait pas, en citant le Chapitre VII de la Charte de l'ONU, cela laisse une porte ouverte à de possibles sanctions et à d'autres mesures d'application. [74] 

29 avril 2006 : Les Iraniens indiquent leur volonté de permettre un meilleur accès aux inspecteurs de l'AIEA sous réserve que le Conseil de Sécurité remette l'affaire au Directoire de l'AIEA. [75] 

28 avril 2006 : Le directeur général de l'AIEA présente un rapport sur l'Iran au comité de l'AIEA et au Conseil de Sécurité tel qu'exigé par la déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité en date du 29 mars. Comme dans les précédents rapports, le directeur général ne peut pas fournir des preuves pour confirmer si le programme nucléaire iranien est destiné exclusivement à des fins pacifiques. [76] 

23 avril 2006 : Le porte parole du Ministère des Affaires étrangères iranien, Hamid-Reza Asefi, déclare que les activités nucléaires de l'Iran sont "irréversibles". Il déclare également que les Iraniens sont "déterminés à ne pas renoncer à nos droits à l'énergie nucléaire et la suspension des activités y afférentes n'est pas à notre ordre du jour." [77] 

11 avril 2006 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad annonce que l'Iran a réussi son enrichissement d'uranium. Il déclare que l'Iran a officiellement "joint le groupe de ces pays qui possède la technologie nucléaire." [78] 

29 mars 2006 : Le Conseil de Sécurité publie une déclaration présidentielle qui demande à l'Iran de rétablir une suspension totale et durable de toutes les activités d'enrichissement et de recyclage, y compris la recherche et le développement. La déclaration demande également au directeur général de l'AIEA de rendre compte dans les 30 jours de l'application par les Iraniens des étapes requises par le Comité. [79] 

30 mars 2006 : Les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité ainsi que l'Allemagne se rencontrent à Berlin pour discuter du problème nucléaire iranien. L'UE-3 et les États-Unis exigent une déclaration du Conseil de Sécurité qui demanderait à l'Iran de rétablir la suspension totale de toutes les activités d'enrichissement. Alors que l'UE-3, soutenue par les États-Unis, insiste pour que la déclaration spécifie un délai conforme auquel le directeur général de l'AIEA devrait rendre compte au Conseil de Sécurité de l'obéissance de l'Iran, la Chine et la Russie expriment leurs réserves quant à l'imposition d'un délai immédiat. [80] 

8 mars 2006 : Dans ses remarques de conclusion à la réunion du comité de l'AIEA, le directeur général Mohamed El Baradei souligne l'importance de trouver un accord politique global, indiquant qu'il revient au Conseil de Sécurité de décider quand reprendre le problème du programme nucléaire iranien, et si jamais il en décide ainsi, quelle action il juge nécessaire. [81] 

27 février 2006 : Le directeur général Mohamed El Baradei publie un rapport pour information dans le cadre de la réunion du Directoire du 6 mars 2006. Le rapport fournit une mise à jour des progrès du programme nucléaire iranien depuis novembre 2006. Il indique que bien que l'AIEA n'ait pas vu de signes de détournement du matériel nucléaire en armes nucléaires ou autres dispositifs explosifs, des incertitudes demeurent quant à la portée et la nature du programme nucléaire iranien. [82] 

7 février 2006 : L'Iran demande à l'AIEA de supprimer les scellés et les systèmes de surveillance des structures iraniennes protégées. [83] 

4 février 2006 : Le Directoire de l'AIEA adopte une résolution demandant au directeur général de l'Agence, Mohamed El Baradei, de partager tous les rapports de l'AIEA et les résolutions afférentes au programme nucléaire iranien avec le Conseil de Sécurité de l'ONU. [84] 

31 janvier 2006 : Le directeur général adjoint de l'AIEA pour les mesures préventives présente un résumé à jour des derniers développements concernant l'application des accords de garanties. Selon le résumé, l'Iran a remis un document qui traite du métal d'uranium lié à la production des composants d'une arme nucléaire. [85] 

18 janvier 2006 : Les représentants de la France, l'Allemagne et du Royaume-Uni auprès de l'AIEA adressent une lettre au président du Directoire de l'AIEA demandant qu'une réunion spéciale soit organisée pour discuter de l'application des mesures préventives de l'AIEA en Iran et des résolutions concernant l'Iran. La réunion spéciale est prévue pour le 2 février. [86] 

10 janvier 2006 : Malgré les demandes incessantes de suspendre ses activités, l'Iran supprime les scellés de l'AIEA sur l'équipement et le matériel liés à l'enrichissement à Natanz et dans deux emplacements de stockage et d'essais, Pars Trash et Farayand Technique. 

8 janvier 2006 : Le Secrétariat reçoit une note verbale de la Mission Permanente de l'Iran disant que "l'échelle prévue pour la recherche et le développement est petite" et que "tout recyclage relatif à la recherche et au développement de cette petite échelle sera réalisé." [88] 

7 janvier 2006 : L'Iran demande que l'AIEA supprime les 52 scellés posés par l'Agence dans les usines de Natanz, Pars Trash et Farayand Technique avant le 9 janvier 2006. [89] 

3 janvier 2006 : Le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei, informe le Directoire que l'Iran a décidé de reprendre "les activités de recherche et de développement concernant le programme pacifique d'énergie nucléaire qui a été suspendu dans le cadre de sa suspension prolongée volontaire et qui n'est pas légalement exécutoire." [90] 

27 novembre 2005 : Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne (UE-3) acceptent de discuter avec l'Iran en reprenant les négociations sur le programme nucléaire contesté iranien, qui se sont interrompues en août 2005. Comme condition préalable, l'Iran doit être disposé à discuter d'une proposition russe lui permettant de maintenir un programme nucléaire civil mais sans capacités d'enrichissement d'uranium. L'enrichissement d 'uranium, l'étape la plus sensible du cycle de combustible nucléaire pouvant être utilisé pour fabriquer du combustible pour des bombes, serait transféré en Russie dans le cadre d'une entreprise commune. [91] 

24 et 25 novembre 2005 : Le directeur général signale au Directoire que l'Iran a fourni une documentation supplémentaire, a autorisé des interviews avec les personnes concernées, a permis un meilleur accès. Alors que l'Agence envisage de poursuivre ses efforts pour éclaircir la portée et la nature du programme nucléaire iranien, l'Iran est sommé de coopérer davantage sur la portée et la chronologie de son programme d'enrichissement par centrifugeuses. Cependant, l'Agence n'observe aucun écart à la suspension volontaire iranienne de ses activités d'enrichissement et le Comité n'adopte aucune résolution à ce sujet. [92] 

21 novembre 2005 : Les législateurs iraniens votent pour obliger leur gouvernement à cesser d'autoriser les contrôles impromptus de l'ONU de ses sites atomiques et à reprendre son enrichissement d'uranium si Téhéran est signalé au Conseil de Sécurité de l'ONU pour des sanctions possibles. [93] 

24 septembre 2005 : Le Directoire adopte une résolution indiquant que les échecs et les violations de l'Iran constituent le refus des accords de garanties de l'AIEA et demande à l'Iran de reprendre le processus de négociation. [94] 

2 septembre 2005 : Après que l'AIEA ait réalisé des essais environnementaux, des échantillons révèlent des types d'essais nucléaires, que l'Iran n'a pas mentionnés dans son inventaire de matériel nucléaire déclaré, mettant en question la complétude des déclarations de l'Iran sur ses activités d'enrichissement. L'AIEA continue à encourager l'Iran à suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, y compris de substances nucléaires. [95] 

11 août 2005 : Le Directoire adopte une résolution qui encourage l'Iran à rétablir la suspension totale de toutes les activités d'enrichissement d'uranium et de rétablir les scellés de l'AIEA qui ont été enlevés dans son usine de conversion d'uranium (UCU) à Ispahan. [96] 

10 août 2005 : L'Iran commence à supprimer les scellés sur les chaînes de traitement et l'UF4 dans l'usine de conversion d'uranium à Ispahan. Le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei demande un contrôle maximal, pas d'actions unilatérales, et des négociations continues par toutes les parties. [97] 

8 août 2005 : L'Iran commence à alimenter du concentré de minerai uranifère dans la première partie de la chaîne de traitement dans l'usine de conversion d'uranium. [98] 

1er août 2005 : L'Iran informe l'AIEA qu'il a décidé de reprendre ses activités de conversion d'uranium dans l'usine de conversion d'uranium à Ispahan. [99] 

29 novembre 2004 : Le Directoire adopte une résolution qui reçoit à bras ouvert la décision volontaire de l'Iran de "poursuivre et de prolonger la suspension de toutes ses activités d'enrichissement et de recyclage." Le Directoire a également exprimé "sa forte inquiétude que la politique de dissimulation de l'Iran jusqu'à octobre 2003 ait causé de nombreuses violations à ses obligations d'appliquer l'Accord de Garanties du TNP." [100] 

25 novembre 2004 : Le directeur général Mohamed El Baradei signale au Directoire que deux problèmes importants restent en suspens : l'origine de la contamination des particules d'uranium légèrement et fortement enrichis trouvés dans divers emplacements en Iran et la mesure des efforts de l'Iran pour importer, fabriquer et utiliser des centrifugeuses des deux conceptions P-1 et P-2. [101] 

18 septembre 2004 : Le Directoire adopte une résolution déclarant qu'il "regrette profondément" que la suspension de l'Iran de ses activités d'enrichissement et de recyclage "n'ait pas du tout été à la hauteur de la compréhension de ses engagements par l'Agence." [102] 

18 juin 2004 : Le Directoire adopte une résolution qui déplore le manque de coopération opportune de l'Iran avec l'AIEA et le refus d'agir conformément à ses obligations de garanties. [103] 

1er juin 2004 : Le directeur général, Mohamed El Baradei, dans son rapport au Directoire, identifie trois soucis en attente concernant le programme nucléaire iranien : l'origine d'uranium fortement enrichi dans plusieurs sites nucléaires ; la technologie de centrifugeuse précédemment non déclarée ; et la suspension des activités iraniennes d'enrichissement et de recyclage. [104] 

21 mai 2004 : L'Iran présente sa déclaration initiale dans le cadre du Protocole Additionnel à son accord de garanties du TNP. [105] 

18 mai 2004 : L'Iran adresse une lettre à l'AIEA clarifiant l'accord de suspension, déclarant : "L'Iran ne s'est, à aucun moment, engagé à ne pas produire du matériel de base pour son processus d'enrichissement. La décision prise d'une suspension volontaire et temporaire est basée sur une portée clairement définie qui n'inclut pas la suspension de la production d'UF6." L'AIEA n'est pas d'accord avec l'analyse iranienne. [106] 

7 avril 2004 : Dans le cadre d'une visite en Iran, le directeur général Mohamed El Baradei annonce que l'Iran a accepté d'augmenter sa coopération avec l'AIEA en supplément d'un plan d'action commun avec un emploi du temps pour traiter les problèmes en suspens. [107] 

15 mars 2004 : Le Directoire adopte une résolution sur l'examen par l'AIEA du programme nucléaire iranien, remarquant "des problèmes en suspens" et des questions, et demandant au directeur général Mohamed El Baradei de rendre compte au Directoire de ces problèmes avant la fin du mois de mai. [108] 

8 mars 2004 : Le directeur général Mohamed El Baradei fait part de son inquiétude au Directoire que la déclaration de l'Iran en date du 21 octobre 2003 ait exclu toute référence à sa possession de conceptions de centrifugeuses P-2 et la recherche et le développement y afférents, ce qu'il considère comme un échec de la politique de transparence iranienne. [109]

18 décembre 2003 : L'Iran signe le Protocole Additionnel à son accord de garanties du TNP, accordant aux inspecteurs de l'AIEA un plus grand pouvoir pour contrôler le programme nucléaire du pays. [110] 

26 novembre 2003 : Le Directoire adopte une résolution sur l'application des mesures préventives du TNP dans la République islamique d'Iran. [11] 

10 novembre 2003 : Dans une lettre adressée à l'AIEA, le représentant de l'Iran transmet l'accord de son gouvernement sur le texte du Protocole Additionnel et annonce officiellement que l'Iran a accepté de suspendre toutes les activités d'enrichissement d 'uranium et de recyclage. [112] 

31 octobre 2003 : Le directeur général Mohamed El Baradei remarque que la période active et intense des négociations et des inspections commencée le 2 octobre progresse dans le bon sens. [113] 

21 octobre 2003 : L'Iran et l'UE-3 acceptent les mesures destinées à résoudre tous les problèmes en suspens. L'Iran accepte de se livrer à une coopération et une transparence totales avec l'AIEA afin d'aborder et de résoudre toutes les conditions préalables et les problèmes en suspens tout en clarifiant et en corrigeant les échecs et les carences possibles soulevés par l'AIEA. Par ailleurs, l'Iran décide de signer le Protocole Additionnel de l'AIEA, d'entamer des procédures de ratification pour le Protocole et de suspendre volontairement toutes les activités d'enrichissement et de recyclage tel que défini par l'AIEA. [114] 

12 septembre 2003 : Le Directoire adopte une résolution demandant à l'Iran de coopérer davantage avec l'AIEA et de faire preuve d'une transparence totale. [115] 

8 au 9 septembre 2003 : Le directeur général Mohamed El Baradei demande une coopération plus importante de la part de l'Iran afin que l'AIEA puisse compléter son examen. Mohamed El Baradei dit : " … il est manifestement insuffisant de ne compter que sur les droits accordés par l'accord de garanties," et il souligne la nécessité d'"une transparence totale et d'"une coopération proactive de la part de l'Iran. [116] 

9 juillet 2003 : Le directeur général Mohamed El Baradei rencontre le président iranien Mohammad Khatami ; ils acceptent qu'une équipe d'experts séniors de l'AIEA restent en Iran pour partager des discussions techniques avec des experts iraniens sur des problèmes en suspens. [117] 

16 au 20 juin 2003 : Le Directoire discute des allégations faites dans un rapport du directeur général Mohamed El Baradei selon lesquelles l'Iran n'a pas rempli ses obligations conformément aux accords de garanties. [118] 

22 au 23 février 2003 : Mohamed El Baradei conduit une délégation de l'AIEA en Iran et découvre que l'Iran possède deux usines de production nucléaire non déclarées à Natanz et une usine d'enrichissement non déclarée, un laboratoire, une structure de stockage à Téhéran, et qu'il construit d'autres usines de production à Arak et à Ispahan. [119] 

Septembre 2002 : L'Iran fait part à l'AIEA de ses plans pour faire avancer son programme nucléaire, et en particulier qu'il "s'engage dans un plan à long terme pour construire une centrale nucléaire d'une capacité totale de 6 000MW (mégawatts) dans les deux décennies." [120] 

 

Notes - http://www.theisraelproject.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=hsJPK0PIJpH&b=4440419&ct=7343075#timeline



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