Caroline Glick attribue cette tendance à la force de conviction de Kadima et de la Gauche israélienne (représentée par J-Call) :
Se retourner vers Téhéran Par Caroline B. Glick
Force est de constater qu'il s'agit d'une constante européenne depuis fort longtemps...
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Selon un nouveau câble publié par WikiLeaks, le président français Nicolas Sarkozy a délivré trois messages forts au Premier ministre Binyamin Netanyahou au cours de leur rencontre à Paris en juin 2009 :
"Vous pensez que vous avez le temps, mais vous n'en avez pas".
"Vous pensez que vous avez une solution alternative, mais vous n'en avez aucune".
"Vous pensez que vous êtes plus fort que les Palestiniens, mais vous ne l'êtes pas."
Nicolas Sarkozy.
PHOTO: AP , JPOST
Ces sombres projections formulées par Sarkozy ont été transmises aux autorités américaines installées à Paris peu avant une réunion avec Patrice Paoli, directeur du pôle Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères français.
Ce dernier aurait confié à ses interlocuteurs américains que la France a été déçue par le discours réservé de Netanyahou à l'université Bar-Ilan (juin 2009). Discours dans lequel le Premier ministre avait pour la première fois accepté publiquement le principe d'un Etat palestinien démilitarisé.
Le gel des implantations, une question clé
Selon Paoli, la France a soutenu les efforts des États-Unis pour parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens et veut faire pression sur l'Etat hébreu pour obtenir un gel sur les constructions dans les implantations.
Au cours d'une visite à Paris en juin 2009, le ministre de la Défense Ehoud Barak avait confié à des responsables français qu'Israël avait scellé un "accord secret" avec les États-Unis qui l'autorisait à poursuivre la croissance naturelle des implantations, ajoute Paoli.
Selon ce dernier, la crédibilité de l'administration Obama sera jugée à sa politique à l'égard des implantations. Pour un responsable du ministère français des Affaires étrangères Ludovic Pouille, qui a également assisté à la réunion avec les officiels américains, la question des implantations est un élément clé dans le monde arabe.
"Les Arabes considèrent que les progrès réalisés sur ce sujet sont essentiels. L'Arabie saoudite et l'Egypte semblent obsédés par la question", aurait-il déclaré selon WikiLeaks.