Sinaï/Gaza - Contrebande d'armes en pleine expansion - Agence de Sécurité Israélienne
Adapté par Aschkel
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http://www.shabak.gov.il/publications/study/pages/sudan120511.aspx
Les protestations violentes dans le monde arabe, qui s’accompagnent de manifestations d’anarchie et d’une absence de gouvernance en différents endroits, sont utilisées par les organisations terroristes palestiniennes pour la contrebande d’armes à destination de la bande de Gaza
Contexte
Le phénomène de la contrebande vers Gaza, n'est pas nouveau. Il a pris de l'ampleur après l'opération "Plomb durci" .Après cette opération le 'Hamas et le djihad islamique fixèrent comme objectif de parvenir à améliorer la qualité de leurs armes (jusque là artisanales) afin de renforcer leurs capacités en vue d'une confrontation avec Israël. Leur but est de davantage cibler le front intérieur israélien et insistent donc sur la portée des roquettes ainsi que sur les roquettes anti-char ou anti-hélicoptères
L’Iran est un élément central dans l’approvisionnement en armes du Hamas et du Jihad islamique et bénéficient d’un soutien de la part de Téhéran qui, de son côté, souhaite accroître son influence sur la scène palestinienne et auprès des organisations terroristes palestiniennes.
La principale route du transfert d'armes vers Gaza est
L'Iran →Le Soudan → l'Egypte et le Sinaï → La Bande de Gaza
L'Iran est impliqué dans la fourniture d'armes, le transport et la coordination du transfert dans la Bande de Gaza.
C'est ainsi que depuis 2010 ont été introduites dans la bande de Gaza des centaines de roquettes standard qui possède pour la plupart des portées de 20 à 40 kilomètres, un millier d’obus de mortier, quelques dizaines de missiles antichars, plusieurs tonnes d’explosifs ainsi que des matières premières pour la fabrication d’explosifs.
L'espace d'influence chinois (Soudan) comme axe principale de la faiblesse égyptienne de la lutte contre le trafic d'armes et la contrebande en direction de la Bande de Gaza. |
Le Soudan est utilisé comme axe central de cette contrebande d'armes a partir de laquelle l'Iran utilise plusieurs moyens d'acheminement vers l'Egypte en direction du Sinaï et de la bande de Gaza. Le principale source de revenus des bédouins du Sinaï est basée sur cette contrebande d'armes, entre le Sinaï et la bande frontalière. Avant le changement de gouvernement en Egypte, le gouvernement de Moubarak s'était engagé dans la construction d'un mur d'acier (également en sous-sol). Ces travaux d'ingénierie ont été stoppés net.
Les activités égyptiennes visant à réduire l'ampleur de la contrebande ne sont pas significatives, notamment en ce qui concerne la frontière égypto-soudanaise (plus de 1200 kms de long), la frontière égypto-gazaouie est également problématique car les tunnels sous Rafah par exemple sont construits sous des zones densément peuplées. En raison du changement récent de gouvernement, l'Egypte exerce peu d'autorité sur la péninsule du Sinaï, qui permet aux passeurs de faire fonctionner le trafic sans presque aucune interférence. |
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