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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 23:52

 

 

 

 

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Pour le coup mon Cher Arié, je n'ai pas envie de rêver !

 

 

Par ARIé

pour aschkel.info et lessakele

 

- Qu’Israël, à partir de ses nouvelles bases militaires, situées, paraît-il,  à proximité de l’Iran, envoie ses bombardiers et détruise suffisamment d’installations nucléaires pour que le peuple perse comprenne que l’heure est venue de se débarrasser d’Ahmadinejad et consorts, et élise un gouvernement responsable, qui s’occupe d’avantage du bien être de ses sujets que de la grandeur chimérique de la Perse.

- Que le Roi de Jordanie récupère ses sujets palestiniens qui habitaient dans  son royaume avant 1967, et qu’Israël annexe  les villes et territoires qui lui reviennent, de par le droit au sol et le devoir à l’Histoire.

- Que Moubarak ou son successeur, annexe le territoire de Gaza qui faisait partie de l’Egypte, débarrassant ainsi Israël de la tumeur qui l’empoisonne et dont on le rend responsable.

- Que l’on cesse de déblatérer sur un Etat palestinien chimérique , qui de toutes manières ne peut exister, puisqu’il lui faudrait traverser ou enjamber l’Etat juif.

- Que les pays arabes du Moyen-Orient reconnaissent tous les avantages qu’ils trouveraient à coopérer avec l’Etat juif, dans l’intérêt de leur population, et tous les inconvénients à s’allier aux islamistes allumés qui triturent le Coran à leur guise, le dépouillant de sa substance.

- Que la Turquie se remémore le message laïc d’Attaturk

- Qu’une procédure d’impeachment conduise Obama à se retirer pour, comme le dit Jon Voigt, avoir mis Israël et péril,  favorisé l’antisémitisme dans le monde, et menti dans vergogne à ses concitoyens.

- Que l’incivilité, comme dit Finkelkraut, disparaisse de France et d’ailleurs, ou du moins soit systématiquement sanctionnée à la juste mesure des dommages qu’elle provoque.

- Que les Juifs de la Diaspora comprennent que ce qui les lie véritablement à l’Etat d’Israël, c’est la langue, l’hébreu, et non une communauté de destin, tant qu’ils n’auront pas décidé d’effectuer leur Allyah.

On pourrait aussi rêver qu’Israël, entendu au sens large,  se conforme enfin à sa vocation qui est de devenir Or Lagoïm, soit « la Lumière des Nations », mais….. même les rêves ont leurs limites.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 23:20

 

 

Nucléaire iranien : l’option militaire est-elle déjà engagée ?
Editorial de la semaine du 26/06/2010
Jacques Molho pour Guysen International News
AP

En fin de semaine dernière, une douzaine de navires de guerre américains (dont un porte-avions) et israéliens ont traversé le Canal de Suez en direction de la Mer Rouge, information rapportée par le journal du Royaume-Uni en langue arabe Al-Quds Al-Arabi.

Selon ce rapport, des milliers de soldats égyptiens étaient déployés le long du Canal de Suez afin de préserver le passage de ces navires.
Ce passage de forces navales a d’ailleurs déclenché une volée de critiques de la part de l’opposition égyptienne à l’encontre du gouvernement du Caire, accusant ce dernier de coopérer avec les Etats-Unis et Israël en octroyant ce droit de passage dans les eaux territoriales égyptiennes.
 
Cette affaire s’associe naturellement aux évènements récents de l’actualité internationale.
 
Le 9 Juin dernier,  le Conseil de Sécurité de l’ONU a voté un quatrième train de sanctions contre l’Iran. Ce nouveau train de sanctions, comprend notamment le renforcement de l’embargo sur les ventes d’armes lourdes et les sanctions ‘individuelles’ à l’encontre d’entreprises iraniennes et de personnalités iraniennes liées aux activités nucléaires ; il comprend en outre, dans le domaine maritime, un élargissement à la haute mer du champ des inspections de cargaisons suspectes en provenance ou à destination de l’Iran. L’ONU autorise ainsi tous les états à inspecter les navires qu’ils jugent suspects.
 
De plus, la semaine dernière, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé d'infliger de nouvelles sanctions à l'Iran, notamment des mesures destinées à bloquer les investissements dans le secteur de l'énergie. "Le Conseil européen regrette profondément que l'Iran n'ait pas saisi l'une des nombreuses occasions qui lui ont été données de dissiper les inquiétudes de la communauté internationale concernant la nature de son programme nucléaire", disent les dirigeants européens.
 
Cependant,  Mahmoud Ahmadinejad continue d’afficher une arrogance et une duplicité auxquelles le monde est désormais habitué (la journaliste de TF1, Laurence Ferrari, en a fait l’expérience in situ très récemment et en a fait profiter ses nombreux téléspectateurs …). Le Président iranien dispose  certes du soutien implicite de la Russie et de la Chine pour continuer à jouer ce jeu de dupes. 
 
Cette arrogance et cette duplicité  sont doublées d’actes de diversion tels que les diatribes iraniennes sur la disparition prochaine de l’Etat d’Israël, les prises de position sur le conflit israélo-palestinien, sur la flottille de Gaza, … Ces actes de diversion ne servent en effet qu’à mettre un écran de fumée devant la politique intérieure extrêmement répressive du gouvernement iranien actuel, et bien entendu, devant le programme nucléaire de Téhéran. Ils servent également à détourner l’opinion publique intérieure iranienne de ses véritables problèmes (liberté, démocratie, pression religieuse, …) en la cristallisant vers les ennemis de l’extérieur (au premier plan duquel figurent Israël et les Etats-Unis).
 
Ces manœuvres de diversion, qui sont un des classiques des stratégies de combats militaires ne laissent dupes ni les Etats-Unis, ni l’Europe et ni, bien entendu, Israël. Ces états disposent de suffisamment d’informations sur le but réel des ambitions nucléaires iraniennes.
 
Comment expliquer que l’Iran cherche à se doter si rapidement de plus d’une dizaine de centrales nucléaires, soi-disant pour produire de l’électricité, alors que d’une part, l’Iran, grâce à son abondant pétrole, produit plus d’électricité (200 milliards de kWh) qu’il n’en consomme (160 milliards de kWh), et que d’autre part, hormis les grandes villes, le réseau électrique est très peu développé, voire inexistant. Les équipes de secours étrangères qui sont intervenues lors du terrible tremblement de terre de Bam en Décembre 2003 peuvent en témoigner.
 
Comment expliquer que des pays arabes, à tendance religieuse non-chiite (sunnite, wahhabite) s’inquiètent du soi-disant ‘pacifique’ programme nucléaire iranien ?
 
Comment expliquer que des pays comme l’Allemagne et la France, traditionnellement peu enclins à une politique étrangère fortement pro-israélienne, prennent des positions aussi tranchées contre le programme nucléaire iranien ? Quelles sont les craintes réelles des gouvernements français et allemands, si ce n’est ce que tout le monde pense (ou espère …) ?
 
Comment expliquer que Les Etats-Unis et Israël, tout en entretenant la suspicion sur l’option militaire, engagent autant d’efforts militaires et financiers sur des manœuvres militaires dans les mers moyen-orientales ?
 
Cela fait tout de même au total un grand nombre de pays légitimement inquiets des visées nucléaires de Téhéran … Les ambitions militaires non avérées du programme nucléaire iranien ne peuvent plus être considérées comme une lubie d’Israël et des Etats-Unis.
 
Si  effectivement l’intimidation, voire la dissuasion sont les premières cartes à estimer être jouées par Washington et Jérusalem, il n’est en aucun cas à exclure qu’une opération militaire conjointe a été minutieusement préparée et est sur le point d’être lancée. De toute façon, l’Iran continue à déclarer poursuivre de plus belle son programme nucléaire, tout en oubliant parfois de préciser que ce programme est à des fins civiles. Les évidences sont telles que le gouvernement iranien ne peut insister durablement sur les soi-disant aspects pacifiques de son programme nucléaire, sous peine d’être indiscutablement reconnu de cacher la vérité, vérité qu’il dénie depuis le début.
 
Pour en revenir aux forces militaires navales envoyées la semaine dernière par Washington et Jérusalem dans les eaux de la Mer Rouge, il est effectivement pensable dans un premier temps qu’elles serviront officiellement à inspecter en haute mer (c’est-à-dire dans les eaux internationales) les navires à cargaison suspecte, et ce, en application de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU ; dans un deuxième temps, nous ne pouvons nous empêcher de penser que ces manœuvres navales ont un objectif plus ‘percutant’.
 
Les jours et semaines qui viennent sauront très rapidement nous apporter des éclairages supplémentaires, voire tout simplement des certitudes.
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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 22:35

pour aschkel.info et lessakele

 

Benilou

 

 

 

 

GESTICULATIONS IRANIENNES

Par Jacques Benillouche

 


 

 

 

GESTICULATIONS IRANIENNESECOUTER ICI-copie-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première partie ICI

Exercice aérien secret

 

            Des sources du renseignement israélien viennent de révéler que le porte-avions avait  mouillé au large des côtes sud-ouest d’Israël, du 6 au 10 juin, à des fins prétendues d’interception de tirs de missiles ou de roquettes contre des cibles américaines ou israéliennes au Moyen-Orient. En fait, durant ces cinq jours, 60 bombardiers super-Hornet F18 [2] ont simulé des missions de bombardement contre des objectifs proposés par l’aviation israélienne dans sa base aérienne Nevatim-2 en plein désert du Néguev. Les forces aériennes israéliennes ont profité pour s’exercer à faire décoller 60 F-16 depuis des bases en Allemagne et en Roumanie pour tester le ravitaillement en vol sur une longue distance.

            Le président Obama avait ordonné de garder secrètes ces manœuvres aériennes américano-israéliennes, baptisées Juniper Stallion 2010. L’objectif de cet exercice de grande ampleur avait pour but de mettre en scène la simulation d’une attaque de missiles en provenance d’Iran ou du Hezbollah puisque des informations persistantes faisaient état d’un accroissement de l’arsenal opérationnel de missiles à moyenne portée, détenus par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah. Ce nouveau contexte explique la mise en garde du Secrétaire à la Défense Robert Gates devant le Sénat le 18 juin affirmant que « l’Iran pouvait lancer contre l’Europe des missiles à court et moyen rayon d’action. Je pense que nous n’accepterons pas l’idée d’un Iran nucléaire ».Soulèvement intérieur


Cependant ces informations, ayant transpiré jusqu’aux iraniens, l’alerte générale a été déclenchée. Mais les iraniens ont menacé par ailleurs leurs minorités vivant au nord du pays. L'exécution le 20 juin, 
d’Abdolmalek Rigi [3], chef de l'organisation sunnite rebelle baloutche, avait pour but de dissuader les autres minorités d’Iran, en particulier les séparatistes azéris, de fomenter des troubles avec l’aide de leurs frères en Azerbaïdjan.

Enfin, le lancement par les israéliens du nouveau satellite espion Ofek-9, doté d’une caméra de très haute résolution, constitue un risque potentiel nouveau pour les iraniens puisque plus rien n’échappera à l’œil de l’armée israélienne. Le chef de l’agence spatiale israélienne a estimé qu’à 
« partir d'aujourd'hui un pays ne pourra plus mener d'activités secrètes au Proche-Orient. Les Iraniens ne pourront plus transférer des substances sans que nous le sachions. ». Israël dispose à présent de trois satellites pour observer l’Iran et les traces de son programme nucléaire.

Des bruits de bottes se sont déjà fait entendre dans la région mais cette fois, les iraniens ont pris l’initiative de cette mobilisation. Ils peuvent s’insérer dans une manœuvre d’intoxication ou de provocation à l’intention des occidentaux pour leur faire comprendre que l’Iran est prêt à toutes les éventualités militaires. Il peut s’agir aussi d’une réelle crainte d’Ahmadinejad qui mesure à présent le risque pris en refusant le dialogue avec les occidentaux. Cette démonstration militaire de grande envergure pourrait peut-être préfigurer l’ouverture de discussions en donnant l’impression qu’il s’assoit, en position de force, pour négocier son programme nucléaire. Mais ces gesticulations iraniennes ne semblent pas troubler la sérénité d’Israël et de son premier ministre.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 22:25

 

 

pour aschkel.info et lessakele

 

Benilou

 

 

 

 

GESTICULATIONS IRANIENNES

Par Jacques Benillouche

 


 

 

 

GESTICULATIONS IRANIENNESECOUTER ICI-copie-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’incident de la flottille, la préparation d’autres navires « humanitaires »vers Gaza et le mondial de foot ont occulté l’état d’alerte décrété par l’Iran. Des sources iraniennes ont annoncé une mobilisation au nord-ouest du pays, au bord de la mer Caspienne, parce que le régime des Mollahs s’inquiète de ce qui se trame en Azerbaïdjan.

 

Frontière idéologique

 

            Dans un précédent article [1], l’activisme du ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, avait été soulevé. Il avait fait part, le premier publiquement, de ses doutes sur la solidité de l'alliance turque et dans ce contexte, il avait tenté de la combler par une ouverture vers les pays du Caucase, l'Azerbaïdjan musulman en particulier. Cette région avait été arrachée à l’Iran par la Russie tsariste, puis remodelée par les soviétiques qui ont sécularisé sa population. Les dirigeants de l’Azerbaïdjan, comptant parmi les élites politico-intellectuelles sensibles aux valeurs de l’occident, ont craint l’avènement du régime islamique à leur frontière. Les péripéties nucléaires des mollahs ont rendu exécrables les relations entre ces deux pays. La frontière commune, qui s’étend sur 560 kms, est devenue une barrière idéologique dont s’est servi Israël pour ouvrir de nouvelles alliances.

            Le régime de Téhéran a dépêché au nord ses meilleures troupes idéologiquement fidèles, les Gardiens de la Révolution, pour s’opposer selon sa thèse aux forces américaines et israéliennes qui seraient concentrées à sa frontière. Il soupçonne que les bases de l’OTAN, installées depuis janvier 1999, aient été mises à la disposition des israéliens. En effet, depuis 2008, la signature de contrats d’armement israélien de plusieurs centaines de millions de dollars mettait cet ancien satellite soviétique sous influence occidentale. Israël exploite ainsi une facilité stratégique dans ce pays limitrophe de l’Iran pour avoir un œil électronique permanent sur tout ce qui s’y passe. Des indiscrétions prétendent que des avions militaires de l’Etat juif s’entrainent déjà dans l’espace aérien pour tester la réaction des systèmes de défense iraniens.

 

Contrer l’offensive

 

            Le Brigadier-Général Mehdi Moini a annoncé le 22 juin qu’il avait pris des mesures pour contrer « une attaque de forces conjointes américaines et israéliennes basées en Azerbaïdjan, qui se prépareraient à lancer une offensive contre des installations nucléaires sur le territoire iranien ». Les services de renseignement iraniens laissent entendre qu’Israël a transféré vers l’Azerbaïdjan, via la Géorgie, autre nouvel allié de l’Etat juif, plusieurs escadrilles de bombardiers tandis que des troupes spéciales américaines viennent de s’installer à la frontière dans l’intention de protéger une éventuelle frappe israélienne.

            Des témoins précisent que des convois iraniens de chars, d'artillerie, d’unités anti-aériennes et d'infanterie ont été vus se dirigeant vers tous les axes menant à la frontière nord. Les iraniens prennent au sérieux Uzi Arad, chef du Conseil israélien de sécurité nationale, qui avait déclaré le 22 juin que : « La dernière série de sanctions du Conseil de sécurité sur l'Iran est insuffisante pour s’opposer à ses progrès nucléaires. Une attaque préventive militaire pourrait donc éventuellement être nécessaire. ».

            L’affolement est perceptible au sein de la direction militaire iranienne qui justifie cette alerte sur la base de faits tangibles. La présence israélienne à leur frontière n’a jamais été reconnue officiellement mais les services occidentaux attestent de la croissance du nombre de « conseillers militaires juifs ».  L’arrivée déjà annoncée du porte-avions nucléaire USS Harry S. Truman dans le golfe Persique et la mer d'Oman, comprenant aussi des unités françaises ayant une expérience du bombardement, inquiète les autorités de Téhéran. En effet, plusieurs avions Rafale, capables de missions anti-aériennes et d’attaque au sol, ont été embarqués sur le porte-avions américain dans le cadre d’une collaboration technique bilatérale. Une armada de dix navires dont un israélien et un allemand, la frégate FGS F221 Hessen, a par ailleurs traversé le Canal de Suez le 18 juin et a atteint à présent le Golfe Persique.

 

A suivre........

 

 


 


 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 19:56

 

 

 

 

Géopolitique/ L'initiative Aznar

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 16:13

 

 

 

Russie / Le peuple élu de la géopolitique (5/5)

Par Michel GURFINKIEL

 

Lire les 4 premières parties de cet excellent dossier

en cliquant sur la bannière ci-dessous

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 15:44

 

 

 

« Empire » : le nouvel ennemi de la gauche

par Daniel Pipes
National Review Online
22 juin 2010

http://fr.danielpipes.org/8543/empire-ennemi-de-la-gauche

Version originale anglaise: The Left's New Enemy: "Empire"
Adaptation française: Johan Bourlard

On sait ce que voulaient Marx, Lénine, Staline et Mao (un État contrôlant tout) et comment ils ont atteint cet objectif (le totalitarisme brutal). Mais ce que veulent aujourd'hui leurs successeurs et comment ils espèrent le réaliser, voilà une question qui, curieusement, n'a pas été étudiée.

Ernest Sternberg de l'Université de Buffalo propose des réponses dans un article éclairant paru dans un numéro récent de Orbis, « Purifying the World : What the New Radical Ideology Stands For » (« la lutte de la nouvelle idéologie radicale : purifier le monde »). Il commence par décrire brièvement ce que l'extrême gauche contemporaine (par opposition à la « gauche raisonnable ») combat et ce qu'elle revendique.

Ce que la gauche combat. Le pire ennemi est quelque chose qu'on appelle Empire (sans article défini), un monolithe prétendument planétaire qui domine, exploite et opprime le monde. Sternberg résume toutes les accusations de la gauche au sujet de l'Empire :

Les gens vivent dans la pauvreté, les aliments sont contaminés, les produits sont artificiels, le gaspillage est obligatoire, les groupes indigènes sont dépossédés et la nature même est ébranlée. Les ravages d'espèces invasives, la fonte des glaciers et le dérèglement des saisons représentent la menace d'une catastrophe mondiale.

 

Empire, le texte clé du fascisme de gauche.

L'Empire arrive à ses fins au moyen « du libéralisme économique, du militarisme, des sociétés multinationales, des grands groupes médiatiques et des technologies liées à la surveillance. » Le capitalisme, parce qu'il provoque des millions de morts qu'éviterait un système non-capitaliste, est également coupable de massacre.

 

Les États-Unis sont bien évidemment le Grand Satan accusé d'accaparer des ressources démesurées. Leur armée opprime les pauvres pour permettre à leurs sociétés de les exploiter. Leur gouvernement fait la promotion duprétendu danger du terrorisme pour agresser à l'étranger et réprimer à l'intérieur du pays.

Israël est, lui, le Petit Satan qui sert de sinistre allié à Empire – à moins que, en réalité, l'État juif soit lui-même le maître ? Des rencontres du Forum social mondial au Brésil, à la conférence des Nations Unies contre le racisme à Durban, en passant par les Églises dominantes et les ONG, le sionisme est représenté comme le mal absolu. Pourquoi Israël ? Au-delà de l'antisémitisme primaire, il est le seul, parmi les pays occidentaux, à vivre sous un déluge constant de menaces qui, en retour, le force à s'engager constamment dans des guerres. « Sorties de tout contexte, note Sternberg, les actions menées par Israël lui donnent l'image recherchée de l'agresseur. »

Pour combattre l'Empire et ses moyens supérieurs, la gauche a besoin de s'allier à quiconque s'y oppose – en particulier les islamistes. Les objectifs des islamistes sont à l'opposé de ceux de la gauche mais qu'importe, tant que les islamistes aident à combattre l'Empire, ils ont une place de choix au sein de la coalition.

Ce que la gauche recherche. Un premier mot d'ordre est authenticité : le caractère artificiel de l'Empire rend toute culture indigène semblable aux espèces en danger. La culture devrait être indigène, naturelle et protégée contre l'Empire et ses bassesses mercantiles (ex. Hollywood), son rationalisme frelaté et ses conceptions dénaturées de la liberté.

Un deuxième mot d'ordre est démocratie. La gauche rejette la structure froide et formelle d'une république mature et préfère encenser une démocratie non hégémonique qui permet à la base de mieux faire entendre sa voix. Sternberg explique que le processus démocratique « se déroulera au moyen de meetings débarrassés du contrôle pesant de la loi, de la procédure, du précédent et de la hiérarchie. » Ces termes pompeux cachent cependant une formule pour le despotisme ; toutes ces lois, procédures, précédents, hiérarchies servent un objectif bien réel.

 

Francis Fukuyama, La Fin de l'Histoire et le dernier homme. Apparemment, l'Histoire n'est pas finie.

Un troisième mot d'ordre est durabilité. Pour intégrer les économies à l'écosystème de la planète, le nouvel ordre « ira de pair avec l'énergie renouvelable, la culture biologique, les marchés de produits locaux et le recyclage en circuit fermé pour les industries, si celles-ci sont nécessaires. Les gens voyageront en transport public ou rouleront dans des voitures peu polluantes voire mieux, prendront le vélo. Ils vivront dans des bâtiments verts, construits avec des matériaux locaux et dans des villes qui grandiront naturellement au sein de biorégions. La vie sera libérée des émanations de carbone. Ce sera un mode de vie calme et permanent. »

 

Le socialisme fait partie intégrante du tableau mais l'économie, contrairement à ce qu'elle fut naguère, ne domine plus. Le nouvel objectif des gauchistes est plus complexe qu'un simple anticapitalisme et constitue toute une façon de vivre. Sternberg donne à ce mouvement le nom de world purificationism (« purificationisme mondial »), mais je préfère fascisme de gauche.

Il pose alors la question cruciale : le dernier avatar de la gauche va-t-il lui aussi devenir totalitaire ? Il pense qu'il est trop tôt pour y répondre de façon définitive mais il note plusieurs « signes annonciateurs d'un totalitarisme », dont la déshumanisation des ennemis et les accusations de massacres. Il prévient d'un changement quand les fascistes de gauche « restent fidèles à leur rhétorique cataclysmique et s'attachent des ceintures d'explosifs ou prennent les armes pour devenir des martyrs. » En d'autres termes, les risques sont réels et actuels.

Que reste-t-il des théories à la mode il y a vingt ans, claironnées lors de la chute du Mur de Berlin, à propos de la fin de l'idéologie ? La gauche, qui s'est amenuisée après la chute du léninisme, menace à présent l'humanité dans une nouvelle version de son idéologie anti-occidentale, anti-rationnelle, anti-liberté et anti-individualiste.

Mise à jour, 22 juin 2010 : idées supplémentaires n'ayant pas trouvé place dans l'article.

1) La spoliation, par l'Empire, d'une culture indigène authentique, trouve un exemple éclairant, et en 3-D s'il vous plaît, dans le film de James Cameron, Avatar.

2) Cette pensée n'est pas seulement un concept utopique d'ONG. Elle a aussi de véritables conséquences sur le monde réel, comme nous le prouve le Venezuela dirigé par Hugo Chávez.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:05

 

 

 

 

 

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«On a toujours à défendre les forts contre les faibles.» 

De la neutralisation de la puissance occidentale.

Par Frédéric SROUSSI

   pour aschkel.info et lessakele

 

 

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«On a toujours à défendre les forts contre les faibles.» 

Cette phrase de Nietzsche, qui date de 1888, représente peut-être la remarque la plus pertinente du grand penseur allemand . 

Nous allons nous servir (assez librement) de cette pensée à première vue si paradoxale afin d’illustrer l’état de notre société occidentale, surtout depuis quelques décennies . 

En effet ,comme l’a écrit le philosophe Gilles Deleuze :

«Pour une philosophie de la force et de la volonté, il semble difficile d’expliquer comment les forces réactives, comment les « esclaves » et les « faibles » l’emportent. » (Nietzsche par Gilles Deleuze)
 

C’est la grande question que nous nous posons aujourd’hui lorsque nous observons des États occidentaux puissants qui se trouvent totalement inhibés quand il s’agit de faire face à des ennemis considérés comme «faibles».

En effet, nous pouvons évoquer par exemple les guerres asymétriques dans lesquelles de grandes armées se trouvent démunies face à des adversaires bien plus «faibles» mais qui se servent de cette faiblesse pour vaincre. 

Comment est-il possible que les «les esclaves et les «faibles» arrivent aujourd’hui à triompher du «maître» et du «fort» ?

Comment est-il possible, par exemple, que des pays objectivement puissants courbent l’échine devant de petits groupes d’activistes (les ONG par

exemple) ? Eh bien, Nietzsche peut sans doute nous aider à répondre à cette troublante question.

Pour le philosophe allemand, la tactique qu' utilisent les «faibles» pour l' emporter ne consiste pas à former une force plus importante que celle des «forts» (sinon nous retombons dans un schéma classique de renversement des forces en présence) car «…en vérité, les faibles, les esclaves ne triomphent pas par addition de leurs forces, mais par soustraction de celles des autres : ils séparent le fort de ce qu’il peut .» (Nietzsche par Gilles Deleuze).
 

Il apparaît évident qu’aujourd’hui la pensée actuelle est dominée par le ressentiment (au sens nietzschéen du terme) que les losers éprouvent vis-à-vis des forts et des nobles.

La tactique du faible n’est pas de prendre sa revanche en tentant de s’améliorer ou de s’enhardir pour s’élever vers le fort. Non ! La démarche du faible consiste à culpabiliser le fort en l’accusant d’être la cause («c’est ta faute» !) de sa propre faiblesse. 

Nietzsche a peut-être beaucoup apprécié (lui qui avait un profond respect et une grande admiration pour «l’Ancien Testament») cette loi édictée par le D.ieu d’Israël: « Tu ne favoriseras pas le pauvre le jour de son procès .» 
Cette sentence ne vient-elle pas donner une résonance biblique à la fameuse phrase de Nietzsche de 1888 : « On a toujours à défendre les forts contre les faibles . » ?

Le pauvre n’a pas a être avantagé par principe .Il n' a pas droit à une complaisance particulière. Seule la Justice doit trancher en toute impartialité.

Ajoutons que pour Nietzsche le faible reste faible même en cas de victoire sur le fort car il n' a pas vaincu ce dernier par des moyens nobles (rappelons la phrase de Deleuze :

«Les faibles(...) ne triomphent pas par addition de leurs forces, mais par soustraction de celles des autres).   
 

Donnons  maintenant quelques exemples concrets et contemporains pour illustrer la thèse de Nietzsche : les États-Unis et surtout Israël sont les cibles de forces réactives ; le soldat israélien, un temps loué pour son courage et sa combativité face aux mouvements terroristes et aux armées arabes coalisées se trouve depuis plusieurs années, pour les même raisons, diffamé et vilipendé avec une haine inouïe. Les forces réactives ont réussi à paralyser une bonne partie de la puissance des forces de défense d’Israël (et celles des États-Unis) en séparant ‘‘ces dernières de ce qu’elles peuvent '', pour paraphraser Deleuze.

Nous poursuivons en rappelant que Nietzsche, dans Par-delà bien et mal,stigmatise lapitié, ou plutôt une forme de pitié qui est «la pire des mollesses et la pire des faiblesses». Cette pitié indigne apparaît, comme l’écrit le philosophe Bertrand Vergely «quand quelqu’un qui est faible, sans courage, sans grandeur, demande au nom de l’humanité que l’on respecte sa faiblesse , en faisant honte à ceux qui ne le font pas » (Bertrand Vergely; Nietzsche ou La Passion de la vie).

Ainsi, comme l’ajoute Vergely : «Que va devenir l’humanité si l’on poursuit dans ce sens ? Ses forces vives ne manqueront pas d’être annihilées, le courage apparaissant comme de la dureté et la démission comme de la douceur et de l’amour. En ce sens, il y a une injustice de la pitié, qui est toujours trop complaisante avec les faibles et très dure avec les forts. »
Cette pitié dévoyée touche en fait de diverses manières notre civilisation occidentale. 

Le laxisme vis-à-vis des «faibles», la tolérance («cette idée molle»; Nietzsche) de l’intolérable, le parti pris pour les underdogs, la défense des délinquants, des criminels de droit commun ou des terroristes au nom d’une idéologie de la commisération sont les conséquences d'une inversion généralisée des valeurs qui touche la civilisation occidentale.

Cette dernière s’est sentie coupable d’être forte,cultivée, riche et puissante face à des nations ou des individus se réfugiant derrière l' excuse de la faiblesse pour obtenir des avantages. Nombreux sont ceux (je pense en particulier aux personnes issues du monde «arabo-musulman») qui ont su tirer profit de ce complexe occidental pour revendiquer des compensations morales et/ou pécuniaires au nom de la faiblesse et de leurs échecs dont ils sont pourtant les seuls responsables (alors que pour Nietzsche, le «fort» accepte la confrontation avec la vie, sans accuser personne).

Le fort n’est pas forcément coupable et le faible n’est pas par principe innocent.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:09

C'est un moment décisif pour la Présidence Obama qui s'est déroulé cette semaine. Les propos amers et peu amènes de Stanley Mc Chrystal, certes, sont inacceptables de la part d'un Militaire à l'égard du Président et de son entourage, qui restent ses supérieurs hiérarchiques et ses donneurs d'ordre. Cela pour l'ordre politique des prérogatives. 

Mais au-delà de l'intérêt personnel, lié à la préservation de la fonction, on peut aussi comprendre qu'Obama n'a pas d'autorité naturelle reconnue sur le Pentagone et que ses choix "stratégiques" sont considérés comme catastrophiques par pas mal de militaires de haut rang et hommes de troupes. Pas plus d'autorité qu'un Raymond Domenech sur l'équipe de France de football, un jour de grève en pleine coupe du monde.

 

Lorsque la bouilloire est en surchauffe, le trop-plein de vapeur s'échappe par le haut, avant que ça ne déborde. Mc Chrystal a été présenté comme l'atout majeur à Obama pour l'application de sa doctrine : toute en "soft power", et en déni de guerre contre-insurrectionnelle menée envers un ennemi clairement désigné et identifié.

Mettre en cause le Pakistan, soupçonner l'Administration de se servir de la marionnette Karzaï comme du meilleur prétexte en cas d'éventuel échec, surtout, dénoncer la mise en danger délibérée de la vie des soldats américains dans des missions de "pacification", plutôt que de leur apporter les renforts et les moyens de traiter les problèmes de sécurité de la population qu'ils rencontrent, relèvent de critiques stratégiques, liées à la fonction de Commander-in-Chief. Non de seules incompatibilités d'humeurs personnelles. Dire, ensuite qu'Obama n'a aucun qualificatif qui pourrait le faire apprécier par des soldats chevronnés rend saillantes des oppositions culturelles fortes, qui font que le concours pour West Point ne se prépare pas au milieu d'une bande de copains gauchistes, complotistes contre l'Etat et pro-palestiniens sur un campus universitaire en rébellion contre les fondements de la démocratie américaine. Le Peuple américain est en train de payer durement son inclination à soutenir un candidat qui s'avère être un parfait novice en matière de grandes affaires guidant le destin du monde.

Pire, pour tenter de sauver le mandat le plus catastrophique pour la place des Etats-Unis dans le monde depuis son mentor "Dhimmi" Carter, le clown triste des milliardaires hupés de la Upper Class, nomme le brillant David Petraeus à la place du démissionné. Certaines voix ont laissé entendre que D. Petraeus ferait un excellent concurrent républicain pour la prochaine course à la Maison Blanche de 2012. Le cadeau empoisonné que lui fait Obama est de devoir redresser par ses propres moyens la situation qui résulte de ses propres choix stratégiques et de son impuissance chronique, faite de courbettes et reculades sur le plan diplomatique, afin d'imposer une réplique ferme aux ennemis de l'Occident. Dans ce double-langage permanent, la mission de Petraeus souffre d'entrée de tous les obstacles mis sur sa voie par l'Administration.

S'il échouait, comme dit la bande sonore de "Mission Impossible", l'électorat "nierait avoir eu connaissance de son existence".... La boucle est presque bouclée, tressant les lauriers du cynisme et de l'utilitarisme politicard...

 

Gad (lessakele et aschkel.info 

 

 

 

Obama remplace le Général Mc Chrystal par le Général Petraeus après des commentaires dans "Rolling Stone"

 

Par : Toby Harnden à Washington

 Publié à : 6:38PM BST 23 Juin 2010 

 

Adaptation française de Dominique Kahtan

 

pour aschkel.info et lessakele

Suite aux propos publiés dans le magazine Rolling Stone, Obama remplace le général McChrystal par le Général Petraeus.

Le président Obama a révoqué le général Stanley Mc Chrystal, son commandant en chef en Afghanistan, après des propos tenus par celui-ci  lors d'un interview dans  un magazine.

Toby Hemden- Washington-6.38-23 juin2010


Mr.Obama a accepté la démission du général Mc Chrystal en déclarant que : "c'etait avec  un grand regret, mais aussi avec la certitude que ce choix était nécessaire pour notre mission en Afghanistan, pour notre armée et notre pays". Ce choix est sans aucun doute l'un des plus décisifs de cette présidence.

Le général Mc Chrystal a été immédiatement remplacé par le général David Petraeus, l'auteur du "surge" ["sursaut"], la doctrine militaire appliquée avec succès en Irak en 2007 [qui consiste  à amener des renforts pour chasser l'insurrection et à rester sur le terrain afin d'y garantir la sécurité-  note de la traductrice]

Quelques trois heures après un entretien long de 22 minutes, Mr.Obama, avec, à ses côtés, le Général Mc Chrystal et le Général Petraeus, sur le parvis de la Maison Blanche,  a déclaré : "la guerre est plus importante que quiconque, homme, femme, simple soldat, Général ou Président. Tout aussi difficile qu'il me soit de perdre les services du général Mc Chrystal, je reste certain que cette décision est nécessaire pour assurer notre sécurité nationale. J'accepte le débat au sein de mon équipe mais je ne tolère pas la division!"

Le général McChrystal a été rappelé de Kaboul pour se voir honteusement limogé suite à la divulgation de ses propos et de ceux de certains de ses adjoints (restés dans l'anonymat) dans un article publié par le magazine "Rolling Stone" (http://www.rollinstone.com/politics/news/17390/119236).


Ces propos critiquaient le Vice-Président Joe Biden, Richard Holbrook, l'envoyé special de Mr Obama pour l'Afghanistan et le Pakistan, Karl Elkenberry,  l'ambassadeur des Etats-Unis au Pakistan et le chef du Conseil national de sécurité, le général Jim Jones.


Un adjoint de Mc Chrystal a même osé se moquer de la personne  Mr Obama, affirmant que ce dernier paraissait mal à l'aise et intimidé en présence d'officiers supérieurs et n'avait marqué que peu d'intérêt  lors de sa première entrevue avec le Général.

En vol pour Washington, le général Mc Chrystal avait déjà offert sa démission qu'il a remise officiellement à Mr.Obama dans le Bureau Ovale [le bureau personnel du président -note de la traductrice]. Plates excuses publiques et communications téléphoniques aux personnes insultées n'ont pas suffi à empêcher Mr Obama d'accepter cette démission.

Le général Petraeus, l'ancien commandant des forces américaines en Irak, devra quitter ses fonctions de chef du Commandement Central américain, ce qui pourrait passer pour une rétrogradation. Il n'en est rien, puisque le général se retrouvera au coeur même de la politique étrangère américaine.

 Le Lieutenant-Général britannique Sir Nick Parker, commandant adjoint de l'ISAF (la force internationale de l'Otan en Afghanistan) assumera les fonctions de chef par intérim en attendant la confirmation officielle de la nomination  du général Petraeus.

Mr.Obama a bien insisté sur le fait que sa décision n'était nullement le  résultat d'insultes à son égard, mais bien celui de la conduite du Général Mc Chrystal qui ne correspondait pas aux critères requis d'un général en chef.

Il a souligné que le changement de commandement ne signifiait nullement un changement de stratégie militaire en Afghanistan où 94 000 troupes américaines, 10 000 troupes britanniques se battent côte à côte avec des troupes  venant des différents pays de l'OTAN. "un changement de personnel mais non de politique" a t-il ajouté!

La décision de limoger le général Mc Chrystal pour son insubordination sera probablement retenue comme l'un des moments les plus décisifs de la présidence de Mr.Obama.

Des démocrates de longue haleine ont essayé de forcer la main de Mr.Obama en insistant sur le fait qu'il risquait de passer pour une "lavette" s'il ne réaffirmait pas son autorité en se débarrassant du général Mc Chrystal. Cet épisode intervient à un moment où la stratégie du "surge" du président afghan semble ébranlée. Le général McChrystal avait décidé de retarder l'offensive de cet été sur Kandahar et déclaré que, bien que "libérée" au cours d'une opération de grande envergure en début d'année, Marja restait une plaie ulcérée et sanglante.
  
Les propos tenus par le général Mc Chrystal et ses adjoints sur l'exécutif ont rendu publics les désaccords existants et toujours  présents, survenus au moment de la  révision, par Mr.Obama, de la stratégie en Afghanistan, qui a duré plus de trois mois, l'année dernière. Ces propos ont aussi révélé les rapports empoisonnés qui règnent depuis entre les acteurs principaux.
 
L'effet de ces propos, aggravé par une série de revers lors d'offensives cruciales a généré un consensus à Washington : la guerre était sur la mauvaise pente sinon perdue, à cause de la poursuite des violences à Marja et la chute constante de la crédibilité du gouvernement afghan.
 
L'article en question a précipité une crise de confiance, pour savoir si la guerre pouvait être gagnée, malgré l'érosion du soutien public après neuf ans de conflit et un nombre de pertes américaines en augmentation.
 
Le général Mc Chrystal était l'homme-clé capable d'entretenir une relation de confiance avec le président Hamid Karzai. Pour beaucoup, il incarnait la strategie militaire de Mr.Obama.

Hier, Mr.Karzai a déclaré qu'il comprenait mais regrettait la décision de Mr.Obama.
 
Le général Mc Chrystal avait conçu le plan d'amener un renfort de 30.000 hommes pour combattre les Talibans et leurs alliés dans le cadre d'une nouvelle stratégie pour combattre les insurgés, tout en assurant les besoins du peuple Afghan, même au risque de la vie des troupes américaines.
 
Des soldats se sont plaints de ces régles d'engagement restrictives qui donnaient un avantage tactique aux Talibans et provoquaient un accroissement du nombre de morts du côté américain.
 
Le général McChrystal et ses aides n'ont pas ouvertement critiqué la politique de l'administration Obama. Ce sont des différends cruciaux et personnels qui ont été révélés au grand jour. La Maison Blanche a fait part de  l'extrême colère du Président, accusé de porter peu d'intérêt à la situation sur le terrain.
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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 11:29

 

 


Le Congrès: Yes We Can!

 

Yoram Ettinger, “A bien y repenser”

 

YnetNews, June 22, 2010

 

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3908093,00.html

 

Adaptation : Marc Brzustowski,

Pour lessakele et aschkel.info

 

 

Le soutien de la Colline du Capitole à Israël 

 

 

Le soutien indéfectible de la « Colline du Capitole »[NDLR : Sénat et Congrès ou Chambre des Représentants] à l’Etat Juif fait preuve d’un rare consensus bipartisan, tout au long de l’actuelle polarisation politique américaine

 

Le rôle actif joué par les dirigeants Démocrates dans cet affichage résolument pro-israélien révèle le fossé croissant entre les attitudes du Président Obama et celle du Congrès, à l’égard d’Israël. Cela envoie un message fort et clair de la part du Législatif, qui détient un pouvoir équivalent à celui de l’exécutif et constitue un bastion systématique d’appui à l’Etat Juif.

 

Par exemple, les représentants de la majorité aussi bien que de la minorité, les Sénateurs Harry Reid et Mitch Mc Connel, ont écrit une lettre ouverte au Président, pour qu’il s’oppose à la condamnation par l’ONU et à l’établissement d’un bureau d’enquête internationale pour enquêter sur l’incident de la « Flottille pour Gaza ». Ils soutiennent Israël dans la capture des navires et l’embargo maritime de Gaza, condamnent le Hamas, le groupe terroriste turc de l’IHH, le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU et « les efforts » de la Conférence de l’ONU sur la non-prolifération nucléaire « pour isoler Israël ».

 

 

Cette lettre ouverte – qui est approuvée par la vaste majorité des Sénateurs – définit Israël comme « notre allié le plus puissant au Moyen-Orient et une vibrante démocratie … un partenaire des Etats-Unis dans les dossiers sensibles, militaires et de renseignement… ». Les dirigeants de la majorité, comme de la minorité à la Chambre des Représentants, Steny Hoyer et John Boehner, ont publié des communiqués identiques, rejoints par les Présidents puissants des Comités et Sous- Comités des deux assemblées.

 

Le soutien à Israël parmi les Américains de la rue

 

Les législateurs américains n’expriment que l’état d’esprit de leurs administrés, qui considèrent Israël comme l’une de leurs cinq nations préférées, alors que l’Autorité Palestinienne se range parmi l’une des trois entités les plus décriées.

 

Selon un sondage de Gallup du 4 juin 2010, les Américains perçoivent que le terrorisme reste la plus grande menace, devant le chômage, les coûts de l’assurance santé et les guerres d’Irak et d’Afghanistan.

 

Le problème du terrorisme s’identifie aux organisations et aux régimes musulmans et, par conséquent, il s’explique comme une menace mutuellement combattue par les Etats-Unis et Israël.

 

Les rapports quotidiens de soldats américains tués par des terroristes musulmans en Irak et en Afghanistan, s’ajoutant au meurtre de 13 soldats par un terroriste musulman à San-Antonio (Fort Hood), et à l’attentat manqué visant à répandre la terreur sur Times Square, ont réenclenché l’identification à la situation difficile vécue par Israël.

 

Un sondage du Rapport Rasmussen, datant du 7 juin 2010 détermine que seulement 19% des Américains reprochent à Israël les morts au cours de l’échauffourée de la « flottille pour Gaza », contre 49% qui disent que les terroristes à bord du navire en sont les principaux responsables. 49% pensent que le monde se livre à une critique exagérée d’Israël, alors que 21% disent que le monde n’est pas assez critique à son égard. Israël est l’un des cinq pays uniquement – avec le Canada, la Grande-Bretagne, le Mexique et l’Allemagne-que la plupart des Américains souhaitent défendre par des moyens militaires.

 

 

La plupart des Américains n’ont aucune confiance dans les Nations-Unies, mais, par contre, voient dans l’Etat Juif le reflet de l’éthos américain : Patriotisme, tradition, religion, défiance vis-à-vis des désordres et impressions bizarres et comme constituant un avant-poste dans le choc des civilisations entre les Démocraties occidentales et le terrorisme islamique. L’Etat Juif n’est pas conçu comme un problème spécifique de politique étrangère. Il est également perçu comme un sujet intérieur porteur de valeurs, directement lié aux fondements moraux de l’histoire américaine : les valeurs judéo-chrétiennes.

 

Le face-à-face entre le Congrès et le Président

 

Le Congrès est le représentant le plus authentique des préoccupations du public américain, dans lequel les 435 membres de la Chambre font campagne tous les deux ans. A l’inverse du système parlementaire (y compris à la Knesset), le Congrès est totalement indépendant, bénéficiant d’une séparation complète des pouvoirs et d’un système très élaboré de contrôle et d’arbitrages. Le Président n’est pas tout-puissant et ne représente pas « Le Gouvernement », mais seulement un tiers du « Gouvernement ». Le Judiciaire et le Législatif ont un pouvoir équivalent à celui de l’Exécutif.

 

La Constitution américaine est représentative dans son essence, puisqu’elle a été mise en place pour empêcher toute dictature. Par conséquent, elle a conféré au Peuple le facteur le plus critique du système politique, accordant ainsi aux Représentants du Peuple un pouvoir accru qui interdit au Président l’accès au pouvoir absolu, y compris dans les domaines concernant la sécurité nationale. Le Président peut exercer des pressions et déployer des forces militaires, mais le Congrès détient les cordons de la bourse et la capacité de paralyser le Président, aussi bien en ce qui concerne les sphères intérieure que globale.

 

 

Selon l’Article 1, Section 8 de la Constitution, “Le Congrès peut détenir le pouvoir… de définir et de punir les actes de piraterie et de trahison commis en haute mer…de déclarer la guerre... » Selon l’Article 2 : « Le Président sera le Commandant en Chef de l’Armée et de la Marine des Etats-Unis… lorsqu’elles sont appelées au service des Etats-Unis… ». En d’autres termes, le Congrès dispose de l’initiative et le Président exécute.

 

 

En 1993, le Congrès a décrété la date-butoir du retrait des troupes américaines de Somalie, interdisant le financement de ces opérations militaires après le 31mars 1994. En 1991, les différentes Cours ont forcé le Président Bush à rechercher l’autorisation des Congressistes afin de lancer la guerre d’Irak. En 1984, 1976 et 1973, le Congrès a mis un terme, respectivement, à l’engagement de l’armée américaine au Nicaragua (Amendement Boland), en Angola (l’Amendement Clark) et au Vietnam (l’Amendement Eagleton). En 1991, Israël a requis une assistance d’urgence à la suite de la Guerre du Golfe. Le Président Bush et le Secrétaire d’Etat James Baker s’y sont opposés, mais, néanmoins, Israël a reçu 650 millions de $ en liquidités et 700 millions de $ d’équipements militaires, grâce au Congrès. En 1990, Bush et Baker ont échoué dans leur tentative de réduire de 5% l’aide étrangère à Israël, à cause de l’opposition du Congrès à cette réduction.

 

En Conclusion

 

 

Face aux menaces qu’affronte l’Etat Juif, et tenant compte de passé et des milieux proches du Président Obama favorables aux pressions contre Israël, alors que cet Etat combat les ennemis des Etats-Unis et d’Israël, et à la lumière des principes inhérents qui sont aux fondements du soutien du Congrès à l’Etat Juif, il incombe à Jérusalem de renforcer le dialogue avec les Représentants du Peuple américain, les plus fidèles et les plus puissants : les Législateurs de la Colline du Capitole.

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